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21/11/2021

culture

3 vers tout à la fin d’un poème de Maurice Fombeure, évoquent le problème, pour moi tragique en effet, de tout ce qu’on fait découvrir aux enfants dans leurs études, et que une fois adultes ils se dépéchent d’oublier, et de vivre banals, incultes et indifférents, comme si ils ne les avaient jamais apprises.

Billevesées, coquecigrues,
Ils vous auront connues en vain
Dans leurs enfances disparues !

Je regrette, moi je refuse d'oublier - mon enfance non plus ! je suis toujours le même être qu'à dix ans - ni de cesser de me cultiver et de jouir et de découvrir et d'admirer. Mais je crains bien que c'est une très rare exception.

 

13/11/2021

VIVE LA CULTURE GENERALE !

 POUR TOUS !

Comme l'avait dénoncé Viviane Forrester dans son livre génial (et qu'il faut absolument relire, si on ne l'a pas déjà dans sa bibliothèque) "L'horreur économique", la formation pour futurs chômeurs, dans le meilleur des cas esclaves précaires du grand capital, réduite à l'acquisition de "compétences", des compétences qui les rendraient (peut-être !) "employables", est une aberration, dans un monde où l'avenir de beaucoup est le risque de se retrouver à la rue, SDF, ou chômeur tournant en rond chez lui (dans le meilleur des cas !); la culture "inutile", la bonne vieille culture générale (y compris la cosmographie et la botanique !) devient encore plus indispensable ! car elle leur permettra d'avoir un monde à eux, d'avoir des choses à se raccrocher même si ils se retrouvent démunis, et de ne pas devenir des loques ni des pantins vidés bons pour la dégringolade. (ah mais bien sûr la culture ça peut les inciter à penser , l'histoire par exemple  http://miiraslimake.over-blog.com/article-879749.html et par exemple à contester le modèle du camp de concentration dans lequel on les enferme ; eh bien tant mieux ! mais on comprend que ces gens ne le veuillent surtout pas).

et

une guichetière de la Poste qui a lu La Princesse de Clèves est très certainement plus compétente, réactive et agréable que telle autre dont le vocabulaire et la pensée se limiteraient aux formules mécaniques apprises pendant ses stages de formation éclair.

 (hein ?! vous en avez certainement entendus des "petits jeunes" esclaves attachés à leurs bancs de galériens des "centres d'appel" (Comme les a montrés le film de Pierre Carles "Attention Danger Travail !") qui vous récitent leurs formules pour essayer de vous vendre la camelote de leurs maîtres, quand le téléphone sonne de nos jours ça n'est plus que pour ça)

Et n'oubliez pas : "Votre patrimoine intime est plus important que votre position sociale"   (citation trouvée sur la revue "Morphéus")

Et les "classiques", contrairement à l'ignoble et mortifère tendance actuelle on ne saurait trop insister sur l'importance des classiques, de faire étudier les "classiques".  Et de les faire éplucher à coups d'explications de texte (et de récitaton à apprendre par coeur bien sûr) et méditer à coups de dissertations.
Il faut une base commune, des citations que tout le monde connaît, des thèmes de réflexion sur lesquels tout le monde a planché.

Seulement on peut penser à les moderniser un peu, et y introduire de nouveaux, par exemple je verrait bien l'étude des tragédies classiques remplacées par "Le facteur humain" de Graham Greene ou "Les héritiers des 7 royaumes" de Ya Ding, le Sermon sur la mort de Bossuet par "Madrapour" de Robert Merle. "Les mémoires d'Outre-tombe" de Chateaubriand par "Le bonheur d'être suisse" de Jean Ziegler. Ils le vaudraient tous et pourraient être des sources inépuisables de sujet de dissertations.

 

Vive les russes ! ils n'ont pas encore perdu le goût de la poésie :

Il est impressionnant de voir à quel point les Russes connaissent la poésie et la littérature. Ils peuvent vous citer des stances et des vers de leurs poètes et écrivains favoris. Ils prennent le temps de faire de longs toasts qui veulent vraiment dire quelque chose. Ils reconnaissent que la vie contient une part de poésie. J’ai un grand respect pour l’attention qu’ils portent à leur histoire et leur culture. Leur amour pour la parole et l’écrit est profondément enraciné. (source http://lesakerfrancophone.net/pour-lamour-de-la-russie-12/ )

aussi l'évolution actuelle des programmes du secondaire est une vrai tragédie (et une aberration, et marche je crois dans les but de l' "élite" de réduire le peuple à un troupeau précarisé, déshumanisé, tittytainmentisé à sa batte). Ecoutons le témoignage du plus brillant matématicien français :

http://jre2014.fr/lafforgue-je-ne-fais-plus-confiance-a-l...

son message est vraiment paradigmatique un pilier à garder et à diffuser (si on peut !!)
moi aussi je suis persuadé que de transmettre la connaissance (intime, avec explications de textes, dissertations, récitations mémorisées à vie, etc) des classiques, des langues, des sciences (y compris la cosmologie et la botanique, la botanique était déjà disparue de mon temps mais la cosmologie était toujours au programme, l'est-elle encore ?) et l'histoire bien sûr !

lui aussi il est effaré devant l'évolution de contenu des programmes ! en effet il y a de quoi pleurer, c'est un vrai suicide !
"je pensais que ce qui se passait était tellement absurde, qu'il suffirait de prononcer quelque phrases de bon sens pour que tout le monde se mette d'accord"
"pas plus qu'à l'école privée sous contrat qui a suivi le même chemin" (et l'école hors contrat ? je serais curieux de le savoir. parfois on reçois des demande de dons pour les aider, j'aimerais savoir si ça vaut le coup)

ce n'est pas une question de nostalgie comme le prétend le rapporteur dont la seule voix me donne des boutons !  mais une question de bon sens.

 

Ah ? Quand-même ! Il y a moyen de copier/ coller run texte, incroyable !!!!!!!

je suis très surprise à la lecture de cet article ,il donne un éclairage différent, qui croire ? le voici :
 Françoise Candelier, institutrice durant 30 ans dans le public, qui a créé une école hors contrat à Croix, dans le Nord.
"Je suis passée directement du public au privé hors contrat sans connaître le privé sous contrat. Je l’ai découvert à travers les enfants qui en viennent, c’est-à-dire à travers ceux dont les parents ont décidé de les en faire sortir. Or maintenant que je reçois les cahiers d’enfants issus du privé sous contrat, je constate que celui-ci est contaminé par le pédagogisme, tout autant que le public, hormis peut-être dans certains établissements situés dans des quartiers favorisés, mais c’est là une question de catégories sociales. Tout ce dont le privé sous contrat peut se prévaloir, c’est de pouvoir maintenir une certaine discipline, ne serait-ce que parce qu’il a la faculté de pouvoir se séparer des éléments perturbateurs, ce qui n’est pas le cas du public, obligé de garder tout le monde. Sinon, je n’y vois pas de résistance au pédagogisme, car il est dans le système dont il reçoit les subsides qui lui permettent de vivre. En contrepartie – c’est le « contrat » –, il est tenu d’appliquer les programmes et les directives de l’Education nationale, et il est tout autant contraint d’appliquer les réformes destructrices.

Alors quelles sont les spécificités de l’école hors contrat que vous avez créée ? Que proposez-vous aux parents qui souhaitent renouer avec la transmission ?

Tout d’abord, je ne veux plus qu’on me demande de l’originalité : je veux donner du classicisme et je le revendique ! L’école n’est pas là pour faire des expériences sur les enfants des autres. Elle n’est pas là pour prendre les enfants des autres afin d’en faire des cobayes ! La transmission, c’est simple : cela consiste à remplir les valises de la génération qui arrive de valeurs et d’oeuvres qui ont été mises à l’épreuve du temps. C’est le temps qui donne la valeur aux choses. C’est donc une démarche d’humilité : que dois-je mettre dans les valises de l’enfant pour qu’il puisse ensuite construire autre chose que je n’ai même pas à imaginer ? L’école hors contrat que j’ai créée propose de retrouver le niveau de l’école publique des années 1960, qui était la meilleure du monde. Elle propose de la grammaire de mots, pour pouvoir étudier un jour le latin ou l’allemand. Elle propose de la chronologie en histoire. Elle propose de connaître la carte de la France, puis de l’Europe. Elle propose de remplir la valise de toutes les choses solides qui sont indispensables pour se structurer… et que demandent les parents ! Le niveau des élèves que je vois arriver me confirme que nous vivons une véritable tragédie nationale. Ils ne connaissent rien. Bien sûr, il y a toujours un tiers des élèves qui ont un bon niveau, mais pas grâce à l’Education nationale, grâce à leurs parents ! La sélection existe toujours, mais c’est une sélection sociale ! Pour les autres, c’est une catastrophe. Alors nous remplissons la valise."

08/11/2021

un poème pour le temps présent

Allons, n’aie pas peur mon camarade.
Si les bottes résonnent
si l’Ordre règne
si la médiocrité découronne les mots
si les voix s’éteignent sous les bruits
rentre dans ta maison et allume ton feu.
Un grand feu de courage à réchauffer l’Idée
une étincelle rouge
à marquer les faussaires
une flaque de sang
à fleurir l’univers.
Invite l’avenir à manger avec toi
à boire dans ton verre
à tourner sur tes rêves.

 

(Pierre Boujut, l'auteur de "suivez-moi")

(à "médiocrité" il convient d'ajouter ""mensonges" et "collabos", et bien sûr il faudra en passer par "Le Chant des Partisans", hélas)

réflexion sur une définition de mots-croisés : Taxer Al Capone d'être un "gangster" ? Mais vous allez être accusés d'être des complotistes !

01/11/2021

les causes pour lesquelles vivre

image du blog le quichotte.jpg

ça s'appelle la Communion des Saints

16/10/2021

résumé du monde

un autre poème extrait de ce recueil : http://flammesvives.com/Boutique/Produit/Les_pleurs_de_la...

 

Images

 

Une vieille lessiveuse avec une chatte qui a fait ses petits dedans

 

Une bulle de savon

 

Un reflet de lune sur l’eau

 

Un curé qui, dans les années 70, parle encore de vie éternelle dans un sermon, pendant le carême

 

Une enfant qu’on envoie devant un psychiatre parce qu’elle dit qu’elle veut entrer au Carmel

 

30/08/2021

PLEJ BELA POEMO KAJ NEFORGESEBLA - oni ĝin ĉiam kunportu kun si en la koro kaj kapo

MEĤANIKISTO ROBERT 

Somere la bona maljuna meĥanikisto Robert’
Kune kun lia hundo
Paŝas laŭ la bordo ĉiun aŭroron
Kaj kontemplas la tagiĝon
Tra la mara brumo

Li laboras ofte la tutan matenon
En sia aŭtejo
Dum lia katino
Dormetas kun la hundo
Antaŭ la ŝarĝaŭto

Posttagmeze
Li dormas siavice pace
En sia apogseĝo
Sciante ke li prizorgos la florojn
Antaŭ vespermanĝo

Liaj filoj kaj liaj amikoj
Venas poste viziti lin
Kiam la vizitantoj
Petas de li rakonton
Neniam li rifuzas
Ĉar li ŝatas
Rememori
Rakonti
Komenti

Sed noktokomence
Li sidas
Sola kun liaj bestoj
Kaj sub la siringo
Li priploras
Silente
Pri sia luma
Mortinta
Edzino
Kara
Kara
Lea

 

         (Sébastien Garant)

 

Tio ne estas mi, kiu ne plu kapablas pensi, nek senti, kiu ne havas la forton matenan leviĝi aŭrore kaj paŝi laû marbordo antaŭ ol iri al laboro ! Kaj mi neniam kapablis nek kapablos labori en aŭtejo, kaj mi ne siestas postagmeze, alie mi ne plu povus releviĝi kaj estus tiom malbone post dormo, ke estus forta eraro tion fari. Kaj ĉefe mi ne havas amikojn kiuj vizitas min, kaj nek filojn. Kaj neniam ajn iu ajn petas de mi rakonton, tiel ke, la emon kaj kapablon paroli kaj paroli, kiun mi havis nur dum juneco kaj al mi mem, mi perdas nun … Rememori, rakonti perdiĝas, kaj komenti nur faras sur Interreto kaj po iometo.

Do

ne estas mi

19/07/2021

la rêverie, le meilleur bonheur

citation de Benjamin Constant :

"Définissez la rêverie, ce frémissement intérieur de l’âme, où viennent se rassembler et comme se perdre dans une confusion mystérieuse toutes les jouissances des sens et de la pensée."

 

poème de Angel Arquillos Lopez : 

La maro serenas dum ĉe la horizonto droniĝas reĝo, kaj sur la boatoj flugadas mevoj kaj muta venteto karesas la ŝvitajn vizaĝojn de maristoj kaj banistoj kaj delfenoj. Estas la komenco de la fino aŭ fino de la komenco, ĉar la vivo daŭras. Mi dormemas.

Arquillos marto 2020

08/07/2021

la plus belle musique au monde

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Aussi bien les vers de Shelley quand il évoque : « solemn midnight’s tingling silentness » et « lone and silent hours,
            when night make a weird sound of its own stillness


que la musique de "nuit dans les jardins du Généralife" http://www.youtube.com/watch?v=CYCiyNbDmRM  de Manuel de Falla qui évoque la même chose, etc,
les générations à venir ne pourront plus comprendre ça, car de nos jours les nuits sont, partout, et tout le temps, trop éclairées et trop bruyantes, et on ne peut plus avoir d’expérience de choses aussi retenues et mystérieuses.

 

et plus personne (pensez ! plus personne, jamais) ne peut connaître ce qu'à connu au Bengale en 1830 le poète Louis Vivian Derozio :

http://www.poemhunter.com/poem/a-walk-by-moonlight/

25/06/2021

Paul Guth auteur apparemment léger

dans son livre de 1976 "Le Chat Beauté" on trouve cette citation de Paul Guth (1910-1997)

"Le jour du mariage, nous avions promis de ne plus former qu'une seule chair, un seul esprit, un seul cœur, une seule âme. La chair avait suivi le cours du temps. Les trois autres éléments du quadrige lui avaient résisté. Ils maintenaient en nous un corps glorieux, échappant à la dégradation du corps périssable. Mais si, la nuit, dans le lit unique des longues traversées, j'avais pu toucher le corps périssable de Germaine avec mon corps périssable, ne nous aurais-je mieux empêchés de périr?"
 
 
 
 
autres citations de Paul Guth :

 

« Quelques petites rues où sommeillaient des chats et où des chiens se levaient lentement quand on interrompait leurs rêves. »

 

« j’aimais les pompes, mêmes funèbres. Chaque pompe cache un symbole, souvent trahi. La pompe renferme plus de vérité que le misérabilisme des lâches. Elle fait leur part aux sens, et satisfait l’esprit. »

 

« C'est la première fois que je le vois. Mais nous nous connaissons par delà l'espace. Il éclate en confidences. C'est ainsi qu'étaient les Français avant qu'on ne les eût bâtés d'indifférence. »

 

« Nous pensions qu'entre tous les êtres vivants régnait une espèce de communion des saints. »

 

 

24/06/2021

une très belle chanson de la très belle Colette Magny

(c'est ça les vrais rapports humains ! il n'y a que ça qui vaut)

Love me, just like before
Rock me more and more and more
Hold me tight like before
For it's you that I adore

Kiss me just like before
Rock me more and more and more
Thrill me, just like before
Thrill me to the core

Can't you see in my eyes
I never tell you white lies
It's so nice, choosin' (rise?)
Take me up to paradise

And let's make love again
Be my lovin' dove again
Rock me to sleep once more
Rock me more and more

Can't you see in my eyes
I never tell you white lies
It's so nice, choosin' (rise?)
Take me up to paradise

Wake me with kisses galore
Rock me more and more

 

retrouvez la vidéo,vous verrez comme elle est belle et touchante

et apprenez à la chanter par coeur, cette chanson le mérite.
(les chansons qui ne méritent pas d'être chantées par coeur, ne méritent pas non plus d'être écoutées!)

 

(et n'oubliez pas : BOYCOTTONS TOUS ! C'est VITAL ! C'est la GUERRE, comme en 40-44
https://ruclip.com/video/udllTbKqGNs/r%C3%A9v%C3%A9lation...
)

(et boycottez aussi les ignobles sites internets qui imposent à leur visiteur l'injection de "cookies" dans leurs ordinateurs, chez eux ! cette pratique totalitaire immonde, et le fait que les français âmes d'esclaves et de collabos, avant d'avoir accepté le port de la muselière, puisque c'est "légal" ! comme dirait si bien Herr Frick Ministre de l'Intérieur du Reich qui a imposé par arrêté du 13 juillet 1933 le salut "Heil Hitler !" dans la vie quotidienne des allemands, qui bons "citoyens", comme on dit maintenant, bien décents, "solidaires", soumis,effrayé par la propagande étatique, qu'ils ne se sont pas avisés de mettre en doute, de peur de paraître "complotistes ! déjà !  ont accepté de cliquer sur "j'accepte", quelle immonde attitude, abjecte, "j'accepte" quand c'est imposé par les puissants du grand capital et leurs larbins (l'Etat) c'est une attitude d'esclaves, etat où ils veulent nous réduire. Les cookies, et leur acceptation PASSIVE, RESIGNEE, IRREFLECHIE, par le public des moutons, sont le PRODROME DU FASCISME !! y pensez vous ?!!).

c'est d'autant plus la guerre (et il va falloir , d'abords ne pas baisser les bras, bien s'encrer dans l'analyse  intellectuelle - donc le "complotisme" ! - savoir discerner les héros qui parlent en mettant leurs vies en danger, reconnaître la lutte des classes, et  les avatars modernes des fascistes des années 20 30 et 40, et connaître leur pensée, par exemple ce que nous dit Claus Schwab, l'homme du Forum de Davos, excusez du peu, c'est peut-être lui le Hitler du XXIè siècle ! :  "Il va arriver une crise telle que celle du Covid 19 vous l'oublierez comme un incident sans importance"
waouw ! écoutez :
https://odysee.com/@DouxReveur:3/CDL93---Pourquoi-et-comm...