03/09/2020
B.A. ba de l'épistémologie

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23/06/2020
citations à méditer
« pourquoi dire du mal d’une femme ? Ne suffit-il pas de dire que c’est une femme ?»
Carcinos, poète tragique grec
FEMMES
« Un oiseau né en cage pense que voler est une maladie ! »
SOCIETE
« Je n’ai jamais eu de chance avec les femmes . Il est toujours arrivé un moment où leur bêtise a dépassé mon amour »
Léautaud (Paul)
FEMMES
« On tue un homme on est un assassin, on tue des millions d'hommes on est un conquérant. On les tue tous on est Dieu »
Rostand (Jean)
POLITIQUE
METAPHYSIQUE
COSMOS
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09/06/2020
Unamuno, celui qui a compris
« Un pédant, voyant Solon pleurer la mort d’un fils, lui dit : « pourquoi pleures-tu, si cela ne sert à rien ? » Et le sage lui répondit : « précisément à cause de cela, parce que cela ne sert de rien. »
(Miguel de Unamuno in "le sentiment tragique de la vie")
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14/05/2020
rencontre
« Nos âmes peuvent se former, dans le sein même du temps, des sanctuaires … où elles se sentent créées par ce qu’elles aiment. »
(Paul Valery)
10/05/2020
l'admiration
« Celui qui n’est pas capable d’admiration est un misérable. Aucune amitié n’est possible avec lui. »
(Michel Tournier)
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07/08/2019
ce qu'il y a dans un vrai vers
Ce n’est que lorsque les souvenirs deviennent en nous sang, regard, geste, lorsqu'ils n’ont plus de nom et ne se distinguent plus de nous, ce n’est qu’alors que parmi eux le lève le premier mot d’un vers. »
25/05/2019
aimer acceuillir - 2
« You can't get a better feeling than meeting a new little person. Love it. It's probably why we have done it so many times. »
(Sue Radford - anglaise qui a eu 18 enfants)
12/12/2018
culture des poètes et de la poésie, et des classiques ! (et du par coeur!)
Il semblerait que aux USA aussi (j'avais déjà appris ça sur la Russie, sur la Chine, et sur l'Iran) il y a encore, ce qui a disparu en France, une culture de la poésie.
Car je m’aperçoit que non seulement il y a dans le monde de la poésie de langue anglaise une foultitude de poète et de POEMES identifiés, qu’en Europe on ne connaît pas du tout ! Pas du tout inclus parmi les écrivains britanniques ou US dont on nous parle ici. Mais on trouve maintenant sur internet une foultitude de vidéos où des états-uniens récitent ou mettent en scène des poèmes qui sont pour eux visiblement connus et classiques (chose qui n’est plus du tout vécu comme ça en France!). De ce phénomène, les gens qui nous donnent une image des USA, les journalistes, les « diplômés de l’université » et spécialistes divers, le grand public, personne ! Personne ne nous en parle ! Ils ne savent sans doute même pas que ça existe.
Aussi je vous conseille instamment à explorer les listes de poèmes anglophones qu'on peut trouver, en grand nombre, sur Internet, et les vidéos qui s'en inspirent (ils s'inspirent aussi de poèmes français ! plus que les français eux-même donc ! (tel le poème de Prévert « le message » ) il y a des tas de merveilles à découvrir (exemple entre mille : de Kipling "Four-feet")
29/03/2018
il pourrait bien avoir raison
- Le problème de la vie après la mort est une chose trop sérieuse pour être confiée à des religieux.
(jean-pierre petit)
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31/12/2017
So ist das Leben
Simone de Beauvoir :
* Un livre que je conseille vivement: "Mémoires d'une Jeune Fille rangée" de Simone de Beauvoir (née un 9 janvier) Très humain et intéressant, passionnant et qui fait plus d'une fois réfléchir.
Dès les premières pages ça commence très fort:
"je me promis, lorsque je serai grande, de ne pas oublier qu'on est à cinq ans un individu complet. Ce que niaient les adultes."
Qu'est-ce qu'elle a raison!
allez ! je ne résiste pas au plaisir d'encore une:
"Les noisetiers murmuraient et je comprenais leur oracle; j'étais attendue: par moi-même. Ruisselante de lumière, le monde couché à mes pieds comme un grand animal familier, je souriais à l'adolescente qui demain mourrait et ressusciterait dans ma gloire : aucune vie aucun instant d'aucune vie ne saurait tenir les promesses dont j'affolais mon coeur crédule".
So ist das Leben...
et bien sûr, bien sûr,
il y a :
"Je fis une autre découverte. Un après-midi à Paris, je réalisais que j'étais condamnée à mort. Il n'y avait personne d'autre que moi dans l'appartement et je ne refrénai pas mon désespoir; j'ai crié, j'ai griffé la moquette rouge. Et quand je me relevai, hébétée, je me demandai: "comment les autres gens font-ils? Comment ferai-je?" Il me semblait impossible de vivre toute ma vie le coeur tordu par l'horreur. Quand la déchéance s'approche, me disais-je, quand on a déjà trente ans, quarante ans et qu'on pense: "c'est pour demain", comment le supporte-t-on?"!!!
pour ceux qui ne comprennent pas l'horreur du néant, de l'absence,
"jai raconté ailleurs comment, à Mérignac, je contemplai stupidement un vieux veston abandonné sur le dossier d'une chaise. j'essayai de dire à sa place : " Je suis un vieux veston fatigué." C'était impossible et la panique me prit. Dans les siècles révolus, dans le silence des êtres inanimés je pressentais la vérité, fallacieusement conjurée, de ma mort."
Simone de Beauvoir n'avais pas oublié que c'est quand on est enfant , ou plus rarement adolescent, qu'un est CONSCIENT, de la vérité des choses de sa perception, et qu'on est capables de sentir et de réagir, alors que les adultes sont aveugles à tout, pantins complétement vidés de toute capacité, de toute conscience vraie et du concret.
« Dans tout projet je voyais une fuite, dans le travail un divertissement aussi futile qu’un autre. Un jeune héros de Mauriac considérait ses amitiés comme des « branches » qui le soutenaient précairement au-dessus au-dessus du néant. ….. ce rien qui ronge tout ….. seul le silence de M. Teste me semblait exprimer dignement l’absolu désespoir humain. … L’attitude la plus franche, somme toute, c’était de se supprimer ; j’en convenais ; je ne songeai cependant pas à y recourir : j’avais bien trop peur de la mort. Seule à la maison il m’arrivait de me débattre comme à quinze ans ; tremblante, les mains moites je criais, égarée : « Je ne vaux pas mourir ! » (Simone de Beauvoir, née un 9 janvier)
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