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22/03/2024

Rolla

Si vous n'avez pas encore lu "Rolla" poème capital de Musset et du XIXè siècle ?

Lisez-le ! les problèmes vitaux et fondamentaux c'est bien plus important que toute l'écume des jours dons les "médias" nous gavent

 

Regrettez-vous le temps où le ciel sur la terre

Marchait et respirait dans un peuple de dieux;

Où Vénus Astarté, fille de l'onde amère,

Secouait, vierge encor, les larmes de sa mère,

Et fécondait le monde en tordant ses cheveux?

Regrettez-vous le temps où les Nymphes lascives

Ondoyaient au soleil parmi les fleurs des eaux,

Et d'un éclat de rire agaçaient sur les rives

Les Faunes indolents couchés dans les roseaux?

Où les sources tremblaient des baisers de Narcisse?

Où, du nord au midi, sur la création

Hercule promenait l'éternelle justice,

Sous son manteau sanglant, taillé dans un lion;

Où les Sylvains moqueurs, dans l'écorce des chênes,

Avec les rameaux verts se balançaient au vent,

Et sifflaient dans l'écho la chanson du passant;

Où tout était divin, jusqu'aux douleurs humaines;

Où le monde adorait ce qu'il tue aujourd'hui;

Où quatre mille dieux n'avaient pas un athée;

Où tout était heureux, excepté Prométhée,

Frère aîné de Satan, qui tomba comme lui ?
Et quand tout fut changé, le ciel, la terre et l'homme,

Quand le berceau du monde en devint le cercueil,
Quand l'ouragan du Nord sur les débris de Rome
De sa sombre avalanche étendit le linceul, —

Regrettez-vous le temps où d'un siècle barbare

Naquit un siècle d'or, plus fertile et plus beau?

Où le vieil univers fendit avec Lazare

De son front rajeuni la pierre du tombeau?

Regrettez-vous le temps où nos vieilles romances

Ouvraient leurs ailes d'or vers leur monde enchanté?

Où tous nos monuments et toutes nos croyances

Portaient le manteau blanc de leur virginité?

Où, sous la main du Christ, tout venait de renaître ?

Où le palais du prince, et la maison du prêtre,

Portant la même croix sur leur front radieux,

Sortaient de la montagne en regardant les cieux?

Où Cologne et Strasbourg, Notre-Dame et Saint-Pierre,

S'agenouillant au loin dans leurs robes de pierre,

Sur l'orgue universel des peuples prosternés

Entonnaient l'hosanna des siècles nouveau-nés ?

Le temps où se faisait tout ce qu'a dit l'histoire;

Où sur les saints autels les crucifix d'ivoire

Ouvraient des bras sans tache et blancs comme le lait,

Où la Vie était jeune, — où la Mort espérait ?

O Christ! je ne suis pas de ceux que la prière
Dans tes temples muets amène à pas tremblants;
Je ne suis pas de ceux qui vont à ton Calvaire,
En se frappant le cœur, baiser tes pieds sanglants;
Et je reste debout sous tes sacrés portiques,
Quand ton peuple fidèle, autour des noirs arceaux,
Se courbe en murmurant sous le vent des cantiques,
Comme au souffle du nord un peuple de roseaux.
Je ne crois pas, ô Christ ! à ta parole sainte :
Je suis venu trop tard dans un monde trop vieux.
D'un siècle sans espoir naît un siècle sans crainte;

Les comètes du nôtre ont dépeuplé les deux.

Maintenant le hasard promène au sein des ombres

De leurs illusions les mondes réveillés;

L'esprit des temps passés, errant sur leurs décombres,

Jette au gouffre éternel tes anges mutilés.

Les clous du Golgotha te soutiennent à peine;

Sous ton divin tombeau le sol s'est dérobé :

Ta gloire est morte, ô Christ et sur nos croix d'ébène

Ton cadavre céleste en poussière est tombé 1

Eh bien! qu'il soit permis d'en baiser la poussière
Au moins crédule enfant de ce siècle sans foi,
Et de pleurer, ô Christ! sur cette froide terre
Qui vivait de ta mort, et qui mourra sans toil
Oh! maintenant, mon Dieu, qui lui rendra la vie?
Du plus pur de ton sang tu l'avais rajeunie;
Jésus, ce que tu fis, qui jamais le fera?
Nous, vieillards nés d'hier, qui nous rajeunira?

Nous sommes aussi vieux qu'au jour de ta naissance.

Nous attendons autant, nous avons plus perdu.

Plus livide et plus froid, dans son cercueil immense

Pour la seconde fois Lazare est étendu.

Où donc est le Sauveur pour entr'ouvrir nos tombes ?

Où donc le vieux saint Paul haranguant les Romains,

Suspendant tout un peuple à ses haillons divins ?

Où donc est le Cénacle ? où donc les Catacombes ?

Avec qui marche donc l'auréole de feu?

Sur quels pieds tombez-vous, parfums de Madeleine *?

Où donc vibre dans l'air une voix plus qu'humaine?

Qui de nous, qui de nous va devenir un Dieu?

La Terre est aussi vieille, aussi dégénérée,

Elle branle une tête aussi désespérée

Que lorsque Jean parut sur le sable des mers,

Et que la moribonde, à sa parole sainte,

Tressaillant tout à coup comme une femme enceinte,

Sentit bondir en elle un nouvel univers.
Les jours sont revenus de Claude et de Tibère;
Tout ici, comme alors, est mort avec le temps,
Et Saturne est au bout du sang de ses enfants;
Mais Pespérance humaine est lasse d'être mère,
Et le sein tout meurtri d'avoir tant allaité,
Elle fait son repos de sa stérilité.

En sorte que Rolla, par un beau soir d'automne,

Se vit à dix-neuf ans maître de sa personne, — [bref en cette époque d’héritages ! Et de patriarcalisme, ça veut dire : quand ses parents furent crevés et que le fils eut l’ARGENT ! Et le droit d’agir sans l’autorisation de son paternel!]

Et n'ayant dans la main ni talent ni métier.[comme tout bon aristo qui se respecte!]
Il eût trouvé d'ailleurs tout travail impossible;
Un gagne-pain quelconque, un métier de valet,
Soulevait sur sa lèvre un rire inextinguible.
Ainsi, mordant à même au peu qu'il possédait,
Il resta grand seigneur tel que Dieu l'avait fait.

Hercule, fatigué de sa tâche éternelle,
S'assit un jour, dit-on, entre un double chemin.
Il vit la Volupté [traduisez : les putes] qui lui tendait la main :
Il suivit la Vertu, qui lui sembla plus belle.
Aujourd'hui rien n'est beau, ni le mal ni le bien.
Ce n'est pas notre temps qui s'arrête et qui doute;
Les siècles, en passant, ont fait leur grande route
Entre les deux sentiers, dont il ne reste rien.

Rolla fit à vingt ans ce qu'avaient fait ses pères.

Ce qu'on voit aux abords d'une grande cité,

Ce sont des abattoirs, des murs, des cimetières;

C'est ainsi qu'en entrant dans la société

On trouve ses égouts. — La virginité sainte

S'y cache à tous les yeux sous une triple enceinte;

On voile la pudeur, mais la corruption

Y baise en plein soleil la prostitution.

Les hommes dans leur sein n'accueillent leur semblable

Que lorsqu'il a trempé dans le fleuve fangeux

L'acier chaste et brûlant du glaive redoutable

Qu'il a reçu du ciel pour se défendre d'eux.

Jacque était grand, loyal, intrépide et superbe.
L'habitude, qui fait de la vie un proverbe,
Lui donnait la nausée. — Heureux ou malheureux,
Il ne fit rien comme elle, et garda pour ses dieux
L'audace et la fierté, qui sont ses sœurs aînées.

[bref le nihilisme lui fit perdre toute notion de morale, mais pas son « sens des convenances » et ses préjugés sociaux!]

Il prit trois bourses d'or, et, durant trois années,
Il vécut au soleil sans se douter des lois;
Et jamais fils d'Adam, sous la sainte lumière,
N'a, de l'est au couchant, promené sur la terre
Un plus large mépris des peuples et des rois.

Seul il marchait tout nu dans cette mascarade
Qu'on appelle la vie, en y parlant tout haut.
Tel que la robe d'or du jeune Alcibiade,
Son orgueil indolent, du palais au ruisseau,
Traînait derrière lui comme un royal manteau.

Ce n'était pour personne un objet de mystère

Qu'il eût trois ans à vivre et qu'il mangeât son bien.

Le monde souriait en le regardant faire,

Et lui, qui le faisait, disait à l'ordinaire

Qu'il se ferait sauter quand il n'aurait plus rien.

C'était un noble cœur, naïf comme l'enfance,
Bon comme la pitié, grand comme l'espérance.
Il ne voulut jamais croire à sa « pauvreté ».
L'armure qu'il portait n'allait pas à sa taille;
Elle était bonne au plus pour un jour de bataille,
Et ce jour-là fut court comme une nuit d'été.

 

Dors-tu content, Voltaire, et ton hideux sourire
Voltige-t-il encor sur tes os déchaînés ?
Ton siècle était, dit-on, trop jeune pour te lire;
Le nôtre doit te plaire, et tes hommes sont nés.
Il est tombé sur nous, cet édifice immense
Que de tes larges mains tu sapais nuit et jour.
La Mort devait t'attendre avec impatience,
Pendant quatre-vingts ans que tu lui fis ta cour;
Vous devez vous aimer d'un infernal amour.
Ne quittes-tu jamais la couche nuptiale
Où vous vous embrassez dans les vers du tombeau,
Pour t'en aller tout seul promener ton front pâle
Dans un cloître désert ou dans un vieux château?
Que te disent alors tous ces grands corps sans vie,
Ces murs silencieux, ces autels désolés,
Que pour l'éternité ton soufHe a dépeuplés?
Que te disent les croix? que te dit le Messie?
Oh! saigne-t-il encor, quand, pour le déclouer,
Sur son arbre tremblant, comme une fleur flétrie,
Ton spectre dans la nuit revient le secouer?
Crois-tu ta mission dignement accomplie,
Et comme l'Éternel, à la création,

Trouves-tu que c'est bien, et que ton œuvre est bon?
Au festin de mon hôte alors je te convie.
Tu n'as qu'à te lever; — quelqu'un soupe ce soir
Chez qui le Commandeur peut frapper et s'asseoir.

Entends-tu soupirer ces enfante qui s'embrassent?
On dirait, dans l'étreinte où leurs bras nus s'enlacent,
Par une double vie un seul corps animé.
Des sanglots inouïs, des plaintes oppressées,
Ouvrent en frissonnant leurs lèvres insensées.
En les baisant au front le Plaisir s'est pâmé.
Ils sont jeunes et beaux, et, rien qu'à les entendre,
Comme un pavillon d'or le ciel devrait descendre :
Regarde! — ils n'aiment pas, ils n'ont jamais aimé.

Où les ont-ils appris, ces mots si pleins de charmes,

Que la volupté seule, au milieu de ses larmes,

A le droit de répandre et de balbutier?

Ô femme! étrange objet de joie et de supplice!

Mystérieux autel où, dans le sacrifice,

On entend tour à tour blasphémer et prier!

Dis-moi, dans quel écho, dans quel air vivent-elles,

Ces paroles sans nom, et pourtant éternelles,

Qui ne sont qu'un délire, et depuis cinq mille ans

Se suspendent encore aux lèvres des amants ?

Ô profanation! point d'amour, et deux anges!

Deux cœurs purs comme l'or, que les saintes phalanges

Porteraient à leur père en voyant leur beauté!

Point d'amour! et des pleurs! et la nuit qui murmure,

Et le vent qui frémit, et toute la nature

Qui pâlit de plaisir, qui boit la volupté!

Et des parfums fumants, et des flacons à terre,

Et des baisers sans nombre, et peut-être, ô misère 1

Un malheureux de plus qui maudira le jour...

Point d'amour! et partout le spectre de l'amour!

Cloîtres silencieux, voûtes des monastères,
C'est vous, sombres caveaux, vous qui savez aimer!
Ce sont vos froides nefs, vos pavés et vos pierres,
Que jamais lèvre en feu n'a baisés sans pâmer.
Oh! venez donc rouvrir vos profondes entrailles

À ces deux enfants-là qui cherchent le plaisir
Sur un Lit qui n'est bon qu'à dormir ou mourir;
Frappez-leur donc le cœur sur vos saintes murailles.
Que la haire sanglante y fasse entrer ses clous.
Trempez-leur donc le front dans les eaux baptismales,
Dites-leur donc un peu ce qu'avec leurs genoux
Il leur faudrait user de pierres sépulcrales
Avant de soupçonner qu'on aime comme vous!

Oui, c'est un vaste amour qu'auibnd de vos calices
Vous buviez à plein cœur, moines mystérieux!
La tête du Sauveur errait sur vos cilices
Lorsque le doux sommeil avait fermé vos yeux,
Et, quand l'orgue chantait aux rayons de l'aurore,
Dans vos vitraux dorés vous la cherchiez encore.
Vous aimiez ardemment! oh! vous étiez heureux!

Vois-tu, vieil Arouet? cet homme plein de vie,
Qui de baisers ardents couvre ce sein si beau,
Sera couché demain dans un étroit tombeau.
Jetterais-tu sur lui quelques regards d'envie?
Sois tranquille, il t'a lu. Rien ne peut lui donner
Ni consolation ni lueur d'espérance.
Si l'incrédulité devient une science,
On parlera de Jacque, et, sans la profaner,
Dans ta tombe, ce soir, tu pourrais l'emmener.

Penses-tu cependant que si quelque croyance,

Si le plus léger fil le retenait encor,

Il viendrait sur ce lit prostituer sa mort!

Sa mort! — Ah! laisse-lui la plus faible pensée

Qu'elle n'est qu'un passage à quelque lieu d'horreur,

Au plus affreux, qu'importe ? Il n'en aura pas peur;

Il la relèvera, la jeune fiancée,

Il la regardera dans l'espace élancée,

Porter au Dieu vivant la clef d'or de son cœur!

Voilà pourtant ton œuvre, Arouet, voilà l'homme
Tel que tu l'as voulu. —
C'est dans ce siècle-ci,
C'est d'hier seulement qu'on peut mourir ainsi.
Quand Brutus s'écria sur les débris de Rome : «
Vertu, tu n'es qu'un nom! » il ne blasphéma pas.
Il avait tout perdu, sa gloire et sa patrie,
Son beau rêve adoré, sa liberté chérie,
Sa Portia, son Cassius, son sang et ses soldats;
Il ne voulait plus croire aux choses de la terre.
Mais, quand il se vit seul, assis sur une pierre,
En songeant à la mort, il regarda les deux.
Il n'avait rien perdu dans cet espace immense;
Son cœur y respirait un air plein d'espérance;
Il lui restait encor son épée et ses dieux.

Et que nous reste-t-il, à nous, les déicides?
Pour qui travailliez-vous, démolisseurs stupides,
Lorsque vous disséquiez le Christ sur son autel?
Que vouliez-vous semer sur sa céleste tombe,
Quand vous jetiez au vent la sanglante colombe
Qui tombe en tournoyant dans l'abîme éternel?
Vous vouliez pétrir l'homme à votre fantaisie;
Vous vouliez faire un monde. — Eh bien, vous l'avez fait.
Votre monde est superbe, et votre homme est parfait!
Les monts sont nivelés, la plaine est éclaircie;
Vous avez sagement taillé l'arbre de vie;
Tout est bien balayé sur vos chemins de fer,
Tout est grand, tout est beau, mais on meurt dans votre air.

 

 

 

De nos jours aussi écoutez chanter Georges Brassens (écoutez-le ! En vidéo, surtout la dernière phrase) :

Paroles de la chanson Le Grand Pan par Georges Brassens

Du temps que régnait le Grand Pan,
Les dieux protégeaient les ivrognes
Un tas de génies titubants
Au nez rouge, à la rouge trogne.
Dès qu'un homme vidait les cruchons,
Qu'un sac à vin faisait carousse
Ils venaient en bande à ses trousses
Compter les bouchons.
La plus humble piquette était alors bénie,
Distillée par Noé, Silène, et compagnie.
Le vin donnait un lustre au pire des minus,
Et le moindre pochard avait tout de Bacchus.

Mais se touchant le crâne, en criant " J'ai trouvé "
La bande au professeur Nimbus est arrivée

Qui s'est mise à frapper les cieux d'alignement,
Chasser les dieux du firmament.

Aujourd'hui çà et là, les gens boivent encore,
Et le feu du nectar fait toujours luire les trognes.[ de nos jours même plus !!!!!:!!!!! les politically-correct et leur société « hygiéno-sécuritaire », vertueuse et TOTALITAIRE l’ont INTERDIT !!!! et les BOBOs en auraient honte les sales cons!!!]
Mais les dieux ne répondent plus pour les ivrognes.
Bacchus est alcoolique, et le grand Pan est mort.

Quand deux imbéciles heureux
S'amusaient à des bagatelles,
Un tas de génies amoureux
Venaient leur tenir la chandelle.
Du fin fond des Champs Elysées
Dès qu'ils entendaient un " Je t'aime ",
Ils accouraient à l'instant même
Compter les baisers.

La plus humble amourette Était alors bénie
Sacrée par Aphrodite, Eros, et compagnie.
L'amour donnait un lustre au pire des minus,
Et la moindre amoureuse avait tout de Vénus.

Mais se touchant le crâne, en criant " J'ai trouvé "
La bande au professeur Nimbus est arrivée
Qui s'est mise à frapper les cieux d'alignement,
Chasser les dieux du firmament

Aujourd'hui çà et là, les coeurs battent encore,
Et la règle du jeu de l'amour est la même.
Mais les dieux ne répondent plus de ceux qui s'aiment.
Vénus est faite femme, et le grand Pan est mort.
Et quand fatale sonnait l'heure
De prendre un linceul pour costume
Un tas de génies l'oeil en pleurs
Vous offraient les honneurs posthumes.
Pour aller au céleste empire,
Dans leur barque ils venaient vous prendre.
C'était presque un plaisir de rendre
Le dernier soupir.
La plus humble dépouille était alors bénie,
Embarquée par Charon, Pluton et compagnie.
Au pire des minus, l'âme était accordée,
Et le moindre mortel avait l'éternité.

Mais se touchant le crâne, en criant " J'ai trouvé "
La bande au professeur Nimbus est arrivée
Qui s'est mise à frapper les cieux d'alignement,
Chasser les dieux du firmament

Aujourd'hui çà et là, les gens passent encore,
Mais la tombe est hélas la dernière demeure
Les dieux ne répondent plus de ceux qui meurent.
La mort est naturelle, et le grand Pan est mort.

Et l'un des dernier dieux, l'un des derniers suprêmes,
Ne doit plus se sentir tellement bien lui-même
Un beau jour on va voir le Christ
Descendre du calvaire en disant dans sa lippe
" Merde je ne joue plus pour tous ces pauvres types."
J'ai bien peur que la fin du monde soit bien triste.

 

04/01/2024

chien souriant

 Oui ! les chiens peuvent avoir un sourire, certains, quand ils ont une paire de lèvres de chaque côté de la gueule, regardez :

sonsourire.jpg

or , mon père avait je trouve un sourire très spécial, et il l'avait même conservé, ou au moins certaines façons de faire des mines, sur son lit d'hôpital, à moitié paralysé.
Or ce sourire je l'ai retrouvé chez mon chien Colley. rapportez-vous à la photo ce-dessus.

Et maintenant, mon père :

APlatteau.jpg

AlbertPlatteauà73ans.jpg

*

02/11/2023

Charles Vanel - Cherea

quelle rapport ?? eh bien voilà : le personnage joué par Charles Vanel (le vieux procureur) dans le film "Un roi sans divertissement" c'est un peu comme Cherea dans la pièce de théatre de Camus "Caligula".

J'en parle  dans  mon billet de ce blog "quelques films vus" :

*Janvier 2004   ) Vu « Un Roi sans divertissement » de Giono (le film) ; oui ça mérite d’être classé   parmi les classiques. Et c’est un chef d’œuvre filmé (par Giono même) de main de maître, tout y est  pensé savamment jusqu’aux moindres détails.

Le procureur, vers la fin il fait un peu CHEREA. « quatre sous de vie, il ne faut pas jouer avec » ouais !  bien sûr il a tort en fait et l’autre film, le film italien vu il y a quelques mois « Nos années »  (« i nostri anni »)

montre très bien que non seulement quatre sous de vie mais 80 ans de vie ce n’est RIEN  (n’est-ce pas Jacqueline ?), et pas seulement la vie, mais tout ce dont on la remplit, y compris les  valeurs et tout ce pour quoi on se passionne et est prêt à mourir et à  tuer. Rien du tout. Fini.

bon pour comprendre relisez "Caligula", attentivement, même si bien sûr c'est une pièce très triste, très tragique, très désespérante, et puis regardez le film "un roi sans divertissement" (ou joue le vieux Charles Vanel et dans le rôle principal Jacques Brel), on peut le trouver sur Internet.

24/08/2023

Roberto Ardigo, Armand Salacrou - il règne sur ce sujet un tabou, j'te dis pas!!

Roberto Ardigo

Roberto Ardigo, philosophe positiviste italien, qui a fini par se suicider :

« par suite du refroidissement progressif de la terre notre monde doit mourir, lui aussi, avec tous les êtres auxquels il donne vie ; et si c’est là le sort extrême de tous les mondes disséminés dans l’univers, à quoi sert donc l’élévation progressive de l’humanité ? à A quoi bon le culte de l’art, du Beau, du Bon ? La fièvre de savoir, de se consacrer à un idéal ? à quoi sert la vie ? A quoi servent tant de douleurs matérielles et morales, souffertes par les êtres auxquels a été accordé, sans qu’ils l’aient demandé, le don sadique de la vie ? »

Quelle immense déception pour une âme élevée telle que celle de Roberto Ardigo (ou celle de Miguel de Unamuno aussi, lisez le ! il est incontournable, et combien ça change des conneries sophistiques égoïstes et nécrophiles qu’on entend de nos jours) ! Il ne pouvait s’empêcher de contempler, épouvanté, l’abîme de la vanité infinie de tout. Il ne pouvait s’empêcher de se révolter en présence de cette ironie tragique du sort. Il valait donc mieux défier fortement la destinée de la seule façon permise à un vivant : se libérer, par le suicide, du supplice moral de contempler, impuissant, la tragédie de l’être, et sa propre prochaine disparition éternelle. Robert Ardigo a été conséquent avec lui-même. Les philosophes qui partagent ses convictions matérialistes, et qui, malgré cela, ne finissent pas comme lui par le suicide, sont heureusement inconséquents.

PEGUY 

" .. sauver de l’Absence éternelle
Les âmes des damnés s’affolant de l’Absence,"

 

On ne lit plus assez SALACROU

« Alors, là nous sommes tous en plein cauchemar depuis l’instant où nous avons compris que nous étions vivants. Vous souvenez-vous, Monsieur Lenoir, de l’instant précis où, tout à coup, petit garçon, vous avez eu cette révélation : « Je suis un vivant, j’aurais pu ne pas exister, et je vais mourir. » Non ? moi, si. Et je me suis évanoui. C’était une charge intolérable sur les épaules de ce petit enfant» (Armand SALACROU, in « L’archipel Lenoir »)

oui, j'ai toujours été ébahi, n'ai jamais compris comment se fait-il qu'il n'y ai pas plein d'enfants qui se suicident à l'age de raison (disons 12 ans)

comment peut-on vivre encore étant adulte, où théoriquement c'est pire, et toutes les autres sujets de douleurs métaphysiques, personnelles, sentimentales, et sociales qui vous tombent dessus ? et quand on est vieux ?

Ben, il y a un détail auquel je n'avais pas encore prêté attention, mais Simone de Beauvoir si !
il y a dans les mémoires de Simone de Beauvoir une remarque très importante et dont je prend maintenant conscience de la justesse, c'est quand elle dit « Quand je me jetais dans le malheur, c'était avec toute la violence de ma jeunesse, de ma santé, et la douleur morale pouvait me ravager avec autant de sauvagerie » etc
eh oui ! C'est comme ça que ça se passe; et aussi comme quand on est enfant on est plus conscient, plus sensible, plus intelligent, plus en contact avec la réalité que les adultes, et ça va constamment en se dégradant quand on devient adulte, puis en vieillissant. Il y a aussi comme une fainéantise de la conscience, et de la douleur qui ravage tout. Et on souffre dans la même mesure qu'on est vivant en fait et qu'on en a la santé ! La santé. Même le désespoir et l'abattement demandent de la santé, quand on est trop engourdi on ne sait même plus être désespéré, que dis-je même plus être abattu.

n'empêche que
c'est effarant à quel point comme disait Camus les gens font "comme s'ils ne savaient pas". Il règne sur ce sujet un tabou, j'te dis pas !!

23/02/2023

merle dans la nuit audition la plus belle mais aussi la plus émouvante qui soit, - et tout un symbole métaphysique - Pascal ! Simone de Beauvoir ? ou Jean Rostand ?

Pensez un peu au chant des merles (males). Surtout le matin à 5 heure du matin voire encore avant ça dépend de la saison, en tous cas encore en pleine nuit avant que le soleil se lève, imaginez ! en février à 7 heures du matin dans le froid et le noir, tout le monde dort, eux ils sont là ils chantent, et y mettent tout leur coeur, toute leur créativité, je répète leur CREATIVITE, et voilà un problème éthologique et métaphysique de première grandeur.
Et d'abord quel symbole ! plus grand que toute la civilisation humaine, car la créativité des chants de merles

 (ils ne sont pas du tout stéréotypés, mais sont de vraies créations artistiques, aux phrases toutes différentes et toujours renouvelées, et visiblement objet de recherche volontaire.

(pensez : que de beautés perdues ! pensez à tous les chants de merles par le monde que les gens n'écoutent pas !)


Quel symbole poignant ces êtres qui se décarcassent durant des heures à chanter et à inventer de nouveaux motifs, dans le froid et le noir, petit être de 100g dans l'infini de la terre et du "silence éternel de ces espaces infinis" l'absurde "aventure falôte du protoplasma" (Jean Rostand http://palimpsestes.fr/metaphysique/livreI/rostand3.html ) !
Y pensez-vous quand vus l'entendez ?
Non vous ne l'entendez pas justement !
Personne ne les entend à cette heure. Sauf les autres merles. Symbole paradigmatique de la solitude dérisoire de l'être, même avec son ambigüe "liberté" sartrienne, dans la nuit noire de son destin de condamné à mort et à l'oubli éternel, et dans un univers indifférent...
Pauvre merle ! il chante, il y met tout son cœur, il croît que c’est très important, peut-être même qu’il est tout content, il ne sait pas que ça n’a aucune importance, que ça n’aura même pas eu lieu, tout son chant, sa création, son inventivité, son énergie mise à chanter comme ça tous les soirs (et matins) ; Le pauvre, il croit qu’il est venu au monde, il ne sait pas qu’il n’est jamais venu au monde, qu’il ne sera jamais venu au monde, ni lui ni le monde.
(les humains non plus d'ailleurs)

l' aventure falôte du protoplasma n'est rien d'autre qu' un mauvais pélérinage de la chair ?

17/09/2022

il faudrait quand-même se rendre compte des choses comme elles sont

poème "upon ascending the parapet at youzhou"

par chen zi-ang (661-702) - regardez depuis si longtemps il est MORT !...

 

before me, unseen are the ancients,

behind me, unseen those to come.

thinking of this infinite universe

alone, in my sorrow, i shed tears.

 

en chinois : 张廷琛英译   (以及国柱的汉语猜读)

在我之前的这些古人,已经看不到了。

在我之后,那些要来的人,也看不见。

想到无穷尽的宇宙,

孤独,忧愁,我泪流满面。

24/04/2022

de l'utilité de savoir le turc pour savoir ce qui se passe en France !

bon, au passage, et après on dira que Marine Le Pen fait peur aux noirs !  moins que le fasciste arrogant et anti-peuple Macron ! En Guadeloupe, la candidate du Rassemblement national remporte 69,60% des voix contre 30,40% pour Emmanuel Macron. Le taux de participation y est de 47,18%.

En Martinique, Marine Le Pen atteint 60,87%, des voix contre 39,13% pour le président sortant et un taux de participation de 45,45%.

La candidate arrive également en tête en Guyane, avec 60,70% des voix contre 39,30 pour Emmanuel Macron

 

la vérité sur l'implication directe de la France à côté des nazis criminels d'AZOV ! Le président français Macron

https://odysee.com/@JEANPAUL:9/Francis-Lalanne---On-fait-...

a laissé plus de cinquante officiers français de haut rang mourir dans les bunkers d’une usine à Marioupol, en Ukraine. Voici ce qu’ annonce la Turquie. Cela confirmerait la présence de DGSE. Dans une déclaration au siège de son parti, le secrétaire général du parti Vatan, Özgür Bursalı, a annoncé que le président français Emmanuel Macron avait laissé mourir plus de 50 officiers français

Özgür Bursalı : Macron a laissé mourir plus de 50 officiers français Dans une déclaration au siège de son parti, le secrétaire général du parti Vatan (« la patrie », mot turc d’origine arabe), Özgür Bursalı, a annoncé que le président français Emmanuel Macron avait laissé plus de 50 officiers français mourir à Marioupol

Le président français Macron a laissé plus de cinquante officiers français de haut rang mourir dans les bunkers d'une usine à Marioupol, en Ukraine. Le président de la Russie, M. Poutine, a annoncé au public mondial que l'ensemble de Marioupol avait été saisi hier matin.deNous annonçons au public mondial l'information que ces soldats présents sous Azovstal comprennent plus de 50 militaires français de haut rang.


NE SURVIVEZ PAS A LA COMMANDE DE MACRON Les forces armées russes ont proposé d'ouvrir un couloir sûr aux soldats dans le bunker. Poutine lui-même a dit : « Je garantis votre sécurité à ceux qui déposent les armes ». L'usine est complètement assiégée et, selon les mots de Poutine, "pas même une mouche" ne peut voler. Cependant, l'ordre qui est venu directement de Macron aux officiers français est que vous ne vous rendrez jamais. Macron négocie depuis des jours avec Poutine pour ouvrir un couloir en direction de la région où se trouvent les forces ukrainiennes. La raison en est maintenant comprise. Macron est pressé de cacher ce grand événement qui va provoquer l'indignation en France.

DEUX OFFICIERS DE ENSEIGNEMENTS FRANÇAIS MORTS Une autre information est que la France a envoyé plusieurs hélicoptères pour sauver ses soldats de l'usine assiégée. Deux hélicoptères ont été abattus. L'un d'eux est tombé à la mer et un autre près de l'usine sidérurgique d'Azovstal. Il a été entendu que 2 officiers français du renseignement extérieur, qui étaient en charge du renseignement électronique, sont morts dans l'hélicoptère qui s'est écrasé près de l'usine.

 Nous déclarons également à l'opinion publique française et mondiale que les officiers supérieurs français, qui se trouvaient officieusement en Ukraine, ont été là pour l'entraînement des armes que la France a données aux groupes néo-nazis depuis le début du processus, et qu'ils ont participé à la guerre non seulement en tant qu'entraîneurs, mais aussi personnellement. Cette information importante est exacte et fiable, elle a été rapportée au Parti de la patrie par l'État russe. Nous jugeons nécessaire de divulguer ces informations en priorité aux Français et à l'opinion publique mondiale.

MACRON NE PEUT PAS LE CACHER AUX FRANÇAIS

Le ministre de la Défense de la Russie, M. Shoigu, a déclaré que l'usine, où plus de 50 officiers de haut rang étaient piégés dans leurs bunkers, serait saisie dans 3-4 jours. Un major de l'armée ukrainienne, qui a envoyé un enregistrement vidéo depuis le refuge la veille, a déclaré : « Nous appelons le monde pour la dernière fois. Il ne nous reste peut-être que des jours ou des heures. fait la déclaration. Dans ce cas, les officiers français mourront ou se rendront aux forces armées russes en tant que prisonniers. Jusqu'ici, on voit que Macron cache précisément cette situation aux Français.

DES SOLDATS FRANÇAIS ENVOYÉS À LA MORT POUR L'OTAN M. Macron doit en rendre compte aux Français. Elle ne peut plus cacher le processus qui va se dérouler devant le monde entier dans quelques jours. Nous appelons Macron. Expliquez cette situation aux Français avant l'élection qui se tiendra le dimanche 24 avril. Pourquoi cachez-vous cette information aux Français ? Par quelle loi, par quelle procédure judiciaire, par quelle décision les militaires français ont-ils été envoyés en Ukraine ? Pour quoi avez-vous traîné les soldats français vers la mort ? De notre point de vue, les réponses sont claires. Macron, l'homme de l'impérialisme américain, l'homme de l'OTAN, le dictateur des grands monopoles français, a envoyé des soldats français à la mort pour le bien des centres auxquels ils étaient rattachés. Alors que les États-Unis et l'OTAN mettaient le feu à l'Ukraine, ils ont également entraîné la France et les soldats français à feu et à mort par l'intermédiaire de Macron. En tant que Parti Vatan, nous ne permettons pas que ces informations soient cachées Les Français voteront en conséquence lors de l'élection qui se tiendra le dimanche 24 avril.

MACRON DOIT S'EXPLIQUER AVANT LES ELECTIONS

Une fois de plus, la ruée électorale du système atlantique, de l'impérialisme américain et des centres occidentaux est également comprise. D'un côté, Macron, qui a laissé mourir plus de 50 officiers français de haut rang pour le bien de l'OTAN, de l'autre, Le Pen, qui a annoncé qu'il quitterait l'OTAN. D'un côté, Macron, noyé dans l'hostilité à la Russie, a été vaincu, opprimé et a infligé de grands dommages à la France militairement et économiquement, de l'autre Le Pen, ami de la Russie, ami de la Palestine, ami de la Syrie, ami de Dinde. Comme on le voit dans cet incident, Macron a piétiné toutes les valeurs d'indépendance et d'honneur du peuple français de l'histoire et a laissé mourir les officiers du pays. Le choix à faire est le choix qui sauvera l'indépendance, la dignité et la fierté du peuple français. Enfin, nous interpellons à nouveau Macron. Vous ne pouvez pas cacher au peuple français les officiers supérieurs français que vous avez laissés mourir ! M. Macron devrait en informer le public français au plus vite, notamment avant l'élection qui se tiendra dimanche.

En tant que Parti Vatan, nous informons le public turc, le public français et l'opinion publique mondiale sur cette déclaration, ces informations et ces questions. Nous appelons la presse française à publier avec audace cette information auprès du public français. En tant que Parti Vatan, nous informons le public turc, le public français et l'opinion publique mondiale sur cette déclaration, ces informations et ces questions. Nous appelons la presse française à publier avec audace cette information auprès du public français.

PS PARDON LA TRADUCTION DU TURC EN FRANCAIS N EST PAS FACILE SUR GOOGLE TRANSLATE NE MARCHE PAS CE MATIN DUR DUR .... ALORS MES EXCUSES SI LE FRANCAIS N EST PAS PARFAIT ...... CET ARTICLE EST UNE BOMBE REGARDEZ LISEZ QUI EST MACRON !!!! https://www.aydinlik.com.tr/haber/ozgur-bursali-macron-50den-fazla-fransiz-subayini-olume-terk-etti-312567

https://www.ulusal.com.tr/video/10056242/macron-a-laisse-50-officiers-mourir-a-marioupol

https://ns2017.wordpress.com/2022/04/24/voila-la-preuve-q...

02/01/2022

1949

Je suis né en 1949, l'année de la 2CV, et de Simone de Beauvoir. On croyait être débarrassé du fascisme à cette époque, et partis pour la liberté  et l'humanité !

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29/06/2021

"les patriotes" parti de Florian Philippot, seul parti humaniste de Résistance, et seul parti de gauche dans la France actuelle !

Programme du parti « Les Patriotes » de Florian Philippot :

 

* Stop aux confinements réouverture de toutes les activités économiques et culturelles, retour de toutes nos libertés, fin du masque obligatoires

* Vaccins covid19 liberté totale ! Lutte contre les conflits d’intérêts et la corruption, liberté de SOIGNER

* Solide Service Public de santé, fin de la logique du profit financier !

* Frexit rapide pour redonner à la France sa liberté. Et sortie de l’OTAN

* Nationalisation des banques, des assurances et des grandes entreprises stratégiques.

* Interdiction des délocalisations

* Hausse des salaires et des retraites

* Plan de soutien aux artisan, commerçants, PME

* Lutte contre les lobbies pharmaceutiques.

* Inéligibilité à vie pour tout élu condamné pour conflit d’intérêt ou corruption.

* création du Référendum d’Initiative Populaire (le RIC des gilets jaunes)

 

Nous sommes le camp de la liberté de la souveraineté ! Le camp de l’humanité

Florian Philippot :
" J’évoquais la tyrannie européiste. Ne pensez pas qu’elle soit fondamentalement différente de la tyrannie covidiste : quand nous ciblons l’une, nous ciblons l’autre aussi. Quand nous faisons reculer l’une, nous faisons reculer l’autre. C’est la même oligarchie, la même idéologie, qui nie la liberté des gens et des nations.
Il faut donc bien comprendre pourquoi Macron et son gouvernement, malgré une très lourde défaite électorale il y a quelques jours, ressortent précipitamment l’affreuse réforme de l’assurance chômage et pourquoi ils parlent maintenant de la retraite à 64 ans, alors que Macron avait promis en 2017 qu’il ne toucherait pas à l’âge légal de départ.
Ils le font, parce que ça correspond à leurs vues, mais aussi parce que notre pays appartient à l’Union européenne et l’euro, et qu’à ce titre il n’a plus le choix de ses politiques. Nous sommes soumis à la Finance, qui va contre l’économie réelle, contre la justice sociale, contre la possibilité de créer dans notre pays. Contre la juste rémunération du travail. Contre la dignité."

03/06/2021

le psychiatre Fédéric Badel

comme dit le psychiatre Frédéric Badel

https://www.le-journal-catalan.com/pro-ou-anti-vaccin-lavis-du-psychiatre-frederic-badel/86849/

(Superbe Article ! Merci beaucoup de cette magnifique réaction. Je ne sais pas si les gens réalisent ce qui les attends à la rentrée prochaine, les Vax accusant les non-Vax et les fuyant comme la peste et les non-Vax accusant les Vax et les fuyant comme la peste … ça va être Joyeux la France déjà pas joyeuse du tout ! déjà entre les troupeaux de "Rhinocéros" masqués et les "derniers hommes" (termes de la pièce de Ionesco) vomissant à la vue d'une muselière il n'y a plus que le dégout et la haine)

la population française est maintenant divisée en deux groupes, comme en 40-44, les pétainistes et les Résistants, Ceux à qui ont a fait l'ablation du cerveau et qui sont remplis de haine sommaire (il n'y a qu'à lire les "trolls" - certains sont certainement payés, mais d'autres sont "sincères" et c'est le pire !.... - qui injurient les héros de l'humanisme (et du courage ! relisez le livre de Michel Terestchenko "un si fragile vernis d'humanité" et les films sur Giuseppe Belvedere, et relisez le roman de John Le Carré "La patience du jardinier")

Et ceux qui se servent de leurs cerveaux, et qui n'ont pas perdus le sens des valeurs de l'humanité (comme les personnages de "La rue aux moineaux" le roman de Wilhelm Raabe) et de la République, et de la Civilisation, et celles qui sont le BA-ba de tout inspecteur de police, et bien sûr les principes d'analyse marxiste de base ! (ou le bon sens de La Fontaine, ça peut suffire si vous avez des préjugés ridicules contre cet esprit clair et très documenté - déjà ! - qu'est Marx).

Et comme en 40-44 entre ces deux Frances il ne peut plus y avoir que LE MEPRIS ET LA HAINE, et un jour il n'y aura plus que des balles,çsi !

(des commentaires au hasard sur internet : Chomeur Et fier de l être Il y a jour : Qui serait partant pour une chasse aux "covidistes" ? Carlos Il aura qu'une seule façon de terminer ce cirque... CYRIL  Il y a jour  Ce n'est pas juste manifester pacifiquement qui va changer les choses , ça fait 1 an que ça dure , il faut une vraie revolte . )

En tous cas le mépris et la haine. Moi les français de la première catégorie, je ne leur adresserai plus jamais la  parole, ils sont la honte de l'humanité, ils donnent envie  de vomir, (et "des cloques sur la poitrine" comme chanterait Sim) comme ceux qui en 33-45 acceptaient avec zèle de faire le salut nazi, parce que il fallait faire comme ça si on était "pas un fou", "citoyen", "solidaire", "décent", zombie bien obéissant,  et tout ça !

 

Vive Richard Boutry !

et Olivier Probst !

et louis Fouché

 

Le texte de l'article du psychiatre :

Constat et analyse du Docteur Frédéric Badel, médecin-psychiatre spécialisé dans les stress post-traumatiques :

« – La population est désormais scindée en deux groupes.

Le premier, hétérogène, est composé des personnes favorables au vaccin. Il réunit celles qui, par conviction ou par lassitude, sont prêtes à s’y soumettre pour sortir de la crise. Il abrite ainsi les personnes qu’il a été possible de sensibiliser, qui croient sans hésitation au message relayé par les ondes. Celles-là resteront réceptives à tous les messages de danger et agréeront la méthode de sortie de crise, fût-elle assortie de privations pérennes de leurs droits.

On trouve aussi dans ce groupe les personnes qui se sont coupées de toute information depuis longtemps, pour se protéger, et qui sont devenues indifférentes à tout discours. Pour elles, l’essentiel est de ne plus entendre parler du sujet. Elles ont disqualifié tous les avis pour les neutraliser. Ainsi le leurre des tests conduisant à une épidémie de cas, sans morts ni malades, ne parvient plus à leur entendement, comme si leur cerveau avait été débranché. Leur priorité est de mettre un terme à la maltraitance qui leur est infligée en se coupant de toute nuisance.

Le second groupe rassemble les détracteurs du vaccin, ceux qui ont échappé à l’influence du matraquage médiatique, qui ont souvent pris des avis ou cherché des informations hors des sources classiques, tout en restant sensibles à la réalité de leur environnement (services hospitaliers non saturés, nombre de morts comparable aux années précédentes, mesures prises non proportionnées, amenuisement des droits fondamentaux sans justification etc.). Ces personnes ont également intégré qu’une vaccination n’exempterait pas des mesures de distanciation sociale et, par conséquent, que la convivialité ne serait pas rétablie, que le gouvernement garderait de façon arbitraire le contrôle de la population et de ses activités. Elles observent avant tout l’immixtion toujours croissante de l’État dans leur quotidien et dans leur vie privée.

Ces deux groupes sont désormais séparés par une ligne qu’il sera difficile de faire bouger. La manipulation a montré des limites qui étaient prévisibles et elle sera sans effets sur ceux qu’elle a tenté, en vain, de convaincre. Ces groupes se sont figés, leurs effectifs se sont immobilisés, et peu importe les arguments avancés, les scandales établis ou les preuves apportées, ceux-ci se noieront dans un récit national inaliénable impossible à dénoncer sauf à être traité de complotiste. Les mots se seront substitués à la réalité et, utilisés à contre-emploi, ils auront perdu de leur sens et véhiculeront des idées en rupture avec les faits.

Le pouvoir en place pourra même avouer ses mensonges, le peuple l’acclamera, incapable de le croire mal intentionné et persuadé qu’il est au-dessus des soupçons. Il n’est donc plus temps de publier des résultats d’études prouvant l’efficacité de tel produit, le mensonge sur tel autre, de produire des courbes démontrant le caractère infinitésimal du risque sanitaire et disproportionné des réactions de peur. Surdité et aveuglement règnent en maître chez les personnes qui, conditionnées, sont privées de jugement et incapables d’admettre que des faits objectifs puissent démentir la réalité qu’elles ont construite.

Organiser l’affrontement de ces deux groupes de la population est une possibilité – occasion ? – désormais envisageable. Nos dirigeants devraient rapidement s’en saisir (de cette occasion)pour encourager une organisation sociale qui opposerait bons et mauvais citoyens, gens sains, dociles, responsables et vaccinés et gens toxiques, rebelles, inconséquents et non vaccinés. Ce système de bons citoyens est présent en Chine. Il repose sur la délation et l’obéissance à la règle.

Le bon usage par le gouvernement de la graduation dans la contrainte et la soumission du peuple conduisent à ce jour à l’acceptation d’une vaccination inutile dont la toxicité n’est pas évaluée et pour laquelle les laboratoires, compte tenu de la rapidité d’élaboration des produits, ont déjà négocié de ne pas être tenus responsables de potentiels effets secondaires, obtenant des États qu’ils répondent de telles conséquences. Et pourquoi pas en définitive puisque les politiques sont devenus médecins.

Nos gouvernants et nos parlementaires, de par leur pouvoir et leur influence, vont inciter toute une population à faire un geste dont l’intérêt n’est pas démontré et dont les conséquences ne sont pas mesurées, et se présenter ainsi en sauveurs.

Cela évoque les techniques sectaires et les suicides collectifs. Pour échapper à la fin du monde ou aux extra-terrestres – ici au virus mortel -, le sacrifice est présenté comme salvateur. La réalité ensevelie sous les messages quotidiens discordants, culpabilisants, a laissé la place au délire dans lequel les liens logiques se dissolvent.

Les sectes se servent de ces moyens : isoler les individus en les coupant de leurs liens sociaux et familiaux, rendre les gens dépendants en les privant de leurs moyens de subsistance, propager un discours univoque martelé dans des grand-messes permanentes, évincer toute pensée divergente, présenter les opposants comme des nuisibles qui ne comprennent ni leur propre intérêt, ni l’intérêt commun supérieur. « Nous contre les autres » est généralement la doctrine simple compréhensible par chacun car simpliste, et hélas adoptée.

Le cap est franchi. Maintenant que les lignes de partage qui clivent la population se précisent, ce gouvernement n’a plus la possibilité de revenir à des positions plus raisonnables et proportionnées. Il a fait tout son possible dans le domaine de la manipulation, il a mobilisé toutes les sphères d’influence tout en restant crédible auprès d’une partie importante de la population. Pour ceux qui, rebelles, refusent d’adhérer, d’autres méthodes plus coercitives encore s’imposent.

Les signes de cette dérive totalitaire se trouvent dans les techniques de lavage de cerveau employées, identiques à celles des sectes. Elles étaient là dès le départ, mais comment croire qu’un gouvernement démocratiquement élu puisse se retourner contre son peuple ?

Aujourd’hui, une partie de ce peuple est plongée dans la pauvreté, le désarroi, les « non-essentiels » commencent à se suicider, les troubles psychiatriques se multiplient et… le conseil scientifique continue d’assurer sa grand-messe à une armée de fidèles hallucinés.

Demain, n’importe quel virus, réel ou fictif, pourra de nouveau semer la terreur chez des populations prêtes à se faire vacciner pour conserver un peu de liberté. Elles y sont prêtes. Et si les tests actuels sont encore utilisés -contre toute logique-, même les populations vaccinées seront positives et resteront contagieuses. Les mesures de distanciation resteront la règle.

Signe supplémentaire de la supercherie, les hommes qui murmurent à l’oreille des virus prédisent déjà les vagues à venir et leurs dates d’apparition. Toute science a vraiment déserté nos sociétés.  Les réseaux sociaux, « complotistes », ont donné des dates de confinement bien avant leur annonce officielle, montrant ainsi que toute préoccupation sanitaire était absente des décisions officielles.

Les conséquences humaines sont terribles. Tout lieu de convivialité a disparu, les gens sont plus isolés que jamais, ils souffrent de mesures iniques imposées par une poignée de dirigeants, sans aucune concertation, sous couvert d’assurer leur salut. Ce qui fait l’humain, sa capacité à tisser des liens, son besoin d’entrer en contact avec l’autre, est menacé. Le tissu social s’est dissout dans les mesures imposées par un régime devenu fou, hors de contrôle, déroulant une feuille de route établie de longue date en dépit de toute considération du réel. Les mesures prises altèrent la santé de la population et tuent. Elles sont anti-sanitaires. La dictature est en marche.

Notre mode de vie a effectivement bien changé ; le Covid n’en est que le prétexte, le catalyseur. Cette dégradation de nos conditions d’existence et la disproportion des mesures prises pour lutter contre un virus donne du crédit au discours de ceux qui voient là le moyen d’instaurer un nouvel ordre mondial qui doit annihiler notre vie privée et nos droits individuels.

Les premiers constats montrent les signes de la réalisation de cet ordre nouveau. »

"Que le profit soit convenable, et le capital devient courageux : 10% d’assurés, et on peut l’employer partout ; 20%, il s’échauffe ; 50%, il est d’une témérité folle, à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines ; à 300%, et il n’est pas de crime qu’il n’ose commettre" (TJ Dunning, 1860 "Trade-Unions and Strikes")

Regardez ! Encore un point commun de plus avec l'Allemagne nazie : https://www.wikistrike.com/2021/01/royaume-uni-un-projet-...

et l'explication psychosociologique des facteurs sur lesquels ils jouent :

https://odysee.com/@WakeUp:d/RedactriceEnChef-DeLa-TV-WochenBlick-Tout-Sera-Pire-Apres-La-Vaccination:6

La société technologique qui a contribué à l’Holocauste gère désormais les « passeports vaccinaux ».
Vous avez probablement déjà entendu parler du projet maniaque de « passeport vaccinal » de l’État profond, qui sera finalement utilisé pour soumettre le monde entier à la tyrannie médicale. Eh bien, nous savons maintenant qu’IBM dirige la création et la mise en œuvre des passeports vaccinaux dans une grande partie du monde développé, IBM étant la même société qui a aidé à organiser l’Holocauste, soit dit en passant.
Tout a commencé avec les masques, qui, après être devenus « obligatoires », ont été utilisés comme un outil de division pour séparer les « désirables » qui sont prêts à s’y conformer des « indésirables » qui disent simplement non à la tyrannie médicale.

En1945 les gens n'ont pas voulu comprendre les vraies  caractères ,du fascisme, ilson"poussé la poussière sous le sofa" et se sont couchés dessus. On nous fait croire que Hitler était simplement "un fou" et les millions de nazis ? oh des extra-terrestres débarqués d'on ne sait où ! Ah oui ? Churchill a dit dans un discours de 1948 que ceux qui ne voulaient pas tirer les leçons de l'histoire seront condamnés à la revivre ..*

 déjà que depuis trente ans les français qui acceptaient d’entrer dans les magasins qui mettaient des caméras de vidéo-surveillance, ou ceux qui n’allaient dans les gares que pou réserver leur biller à une machine, puis repartir par le même chemin, ou les juifs - pardon ! Les fumeurs - qui sortaient, debouts dans les exhalations des gaz d’échappement pour fumer honteusement, m’inspiraient le dégoût. Alors maintenant ! Ils n’avaient pas compris ce que à quoi on les habituaient, maintenant ils voient ! Non ! même pas ils continuent à trouver ça bien, ces nazis bien zélés. Cette sale race de rhinocéros-nés me donnent le haut-le-cœur. On a qu’un envie : de les jeter à la poubelle et bien refermer le couvercle dessus !

Alors ? et   maintenant   vous avez fini par comprendre  quelle est l'essence du fascisme ????????

 

 

6/6/2021 un bon dévot qui fait ses exercices de piété (son jogging je le rappelle). Ça fait un bout de temps qu’il en a, ça. C’est comme en 40 il y avait plein de dévots, et puis en plus il a eu plein de pétainistes, comme maintenant. C’était souvent les mêmes, c’étaient beaucoup les mêmes milieux, car ça ressort de la même démarche mentale.