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29/11/2025

le rôle de l' "EUROPE"

il FAUT étudier l'histoire du Portugal  (c'est très instructif, celle du XVè siècle aussi, par exemple la bulle Romanus Pontifex, vous ne connaissez pas ? vous avez tort)  La Constitution portugaise de 1976, élaborée sous influences socialistes, garantissait les acquis de la révolution des Œillets, comme l'irréversibilité des nationalisations ou la gratuité d'accès aux soins. Le Portugal s'oriente ensuite dès le milieu des années 1980 vers un système économique libéral (donc capitaliste réactionnaire). Après deux interventions du FMI (1977 et 1983) et l'adhésion à la Communauté économique européenne (CEE) en 1986, la Constitution a été révisée en 1989 dans le but de libéraliser le système économique, de faciliter les privatisations, de réduire le poids de l'économie planifiée par l'État, d'éliminer la référence constitutionnelle à la réforme agraire et d'ouvrir la porte à la privatisation des services publics. Les gouvernements successifs ont réalisé plusieurs réformes, ont privatisé de nombreuses sociétés contrôlées par l'État et ont libéralisé les espaces-clefs de l'économie, y compris les secteurs des télécommunications et financier. Le pays a développé une économie de type capitaliste de plus en plus fondée sur les services. Le Portugal fait partie des onze États de l'UE fondateurs de l'euro, en 1999.

et après vous douterez encore qu'être contre l'UE, (frexit et compagnie) est un COMBAT DE GAUCHE ?!

26/11/2025

Rolando Toro

Rolando Toro, né en 1924 au Chili, est l’inventeur de la « Biodanza ». (a-t-on encore le droit de la pratiquer dans le régime fasciste instauré par le grand capital Big-Pharma, propriétaire de l'OMS ? on n'arrête pas de se toucher ! c'est d'ailleurs fait pour !)

« L’enthousiasme, l’émerveillement, et l’allégresse. Ce sont les sentiments que m’inspirent la Biodanza depuis que je la pratique. » (Bruno Giuliani, philosophe)

« Rolando assume pleinement ses contradictions, ses élans, ses révoltes, sans peur, sans recherche de perfection ou d’idéal. » (Bruno Ribant, psychologue)

« c’est à partir d’observations que je me suis intéressé à créer un système pour stimuler la joie de vivre, pour améliorer l’intégration entre l’esprit et le corps et pour renforcer le lien entre les personnes.

J’ai fait beaucoup d’observations. » (Rolando Toro)

Extraits du livre d’entretiens avec Rolando Toro  « L’homme qui parle avec les roses »:

 

« je crois qu’en tout ce qui est bon, excellent, comme l’amour, l’amitié, la contemplation de la nature, l’art, il faut être excessif, extraordinairement excessif. » 

«  … ma mère me donnait généreusement son amour et son autorisation, elle a toujours eu confiance en moi, depuis que j’étais tout petit. »

« Mon père … lui vivait dans le monde du rêve ; rien à voir avec le réalisme de ma mère (la nourriture, l’école, les vêtements). Mon père jouait de la musique, de la mandoline.

(en hommage au père de Rolando Toro, voici :

comme disaient les prêtres de Ptah "puisse-t-il vivre éternellement !"

 

… il dépensait tout son argent en jouets pour nous, au lieu de se préoccuper des choses urgentes et du nécessaire. »
 

« La psychologue m’a présenté un tableau de plus de cent activités, et toutes me plaisaient ! La musique, les mathématiques, la gymnastique, la littérature, la poésie, les voyages … J’aimais tout !

… Je crois qu’en réalité, le monde nous offre tant de choses intéressantes et merveilleuses, que c’est une tentation d’entrer en elles. »

« en tant qu père, j’en suis arrivé à la conclusion que la paternité est une des potentialités les plus merveilleuses qu’un homme puisse développer, l’exercice de la paternité. »

« Je crois en la famille, en l’appartenance à un nid écologique, et j’aime beaucoup le mariage. »

« J’ai commencé à étudier les différentes psychothérapies existantes ….mais je voyais déjà qu’aucune ne parvenait à pénétrer l’âme du malade mental ; elles n’effleuraient que son comportement. Je ne crois pas en les thérapies comportementales. »

« A partir de là, je disposais pour ainsi dire d’une prescription : pour les malades mentaux, ce qui convenait, c’était les musiques euphorisantes. Mais il manquait quelque chose ; Parce que je voyais qu’ils étaient en grand besoin d’affection.

…        Il y avait un malade qui profitait de l’autorisation créée par cette situation et qui se tenait près d’une autre malade, schizophrène, les deux se tenant par la main. Et ils restaient plongés en extase pendant l’heure et demie que durait la séance, sans sortir de cet état, car ils étaient ailleurs : c’est à dire qu’ils vivaient l’amour infini »

« L’échec de la psychiatrie est pour moi l’incapacité du médecin à aimer le fou. »

«  la "critique constructive" n’a jamais permis à personne de s’améliorer ! Ce qu’il faut faire c’est travailler sur la partie saine, et stimuler les potentialités qui sont propres à la personne.

… cette éducation, basée sur la critique, sous-entendant que nous détenons tous les fils de la sagesse, me déplait profondément. »

« Freud est un grand homme, cependant sa méthodologie ne m’intéresse pas, parce que le corps n’y est pas présent. »

« La notion d’inconscient collectif me semble avoir été une grande découverte. Ce que je n’apprécie pas chez Jung est néanmoins la théorie de la recherche du Moi, qui est en fait un chemin d’autonomie qui vise à convertir l’homme en une sorte de roi autocratique, et non en un frère. »

« … Freud lui-même, qui pensait que si les conflits inconscients passaient à la conscience, l’état de la personne allait s’améliorer …

Jamais ! (il s’anime). Personne ne s’améliore jamais en prenant conscience de ses défauts ou de ses problèmes. »

 

 

« … Feldenkrais … me dit un jour qu’il se rendait compte que ce dont le corps avait besoin était de caresses et non de conscience. Et c’est alors que j’ai formulé ma phrase préférée : "Il faut agir deux fois avant de penser !"»

« De Reich, j’ai conservé l’importance de la sexualité sans peur, l’importance de la libération sexuelle. Parce que la libération sexuelle n’a pas encore commencé ! »

« La Biodanza … une sorte d’utopie qui pourrait se réaliser, et qui est en train de se réaliser, car elle grandit d’une manière telle qu’elle est en train de nous échapper. … La Biodanza  grandi partout, car elle est ce dont l’être humain a besoin. »

« Je crois ainsi que l’amour est essentiellement un sentiment d’appartenance. Il ne s’agit pas d’une conception machiste de l’appartenance, dans laquelle l’homme possèderait une femme en restant lui-même libre. Ni non plus d’une conception féministe, dans laquelle la femme serait libre, nourrissant de la haine pour l’homme.

L’appartenance dont je parle est la possibilité d’entrer dans une fusion infinie avec l’autre, par amour »

« Nous ne nous exprimons pas. Seuls les enfants parviennent encore à tout exprimer. »

« Pour moi la poésie est ma perception au quotidien du quotidien. Pour moi toute chose a une connotation poétique. »

« La vie provient d’une impulsion qui vient d’avant la vie, et qui pousse l’univers à évoluer vers la conscience, vers l’amour, vers l’empathie, et tout ce qui fait la grandeur de l’être humain »

« Les lois ne sont pas organisées sur la base du droit à la vie, du respect de la vie, du respect des relations humaines, mais sur le droit de propriété. »

« Aujourd’hui, la misère est universelle, alors que tout l’argent et tout le pouvoir sont entre les mains d’une élite minuscule. Cette élite défend au prix du sang ce pouvoir et cet argent »

« Il y a une décadence éthique dans cette culture. Et ceci ne peut changer qu’à partir de l’affectivité de l’enfant, de l’enchantement de se sentir vivant, de la joie de vivre, de la poétique de la rencontre, de la danse, du plaisir sexuel… »

« La religion bouddhiste … permet d’entrer dans une sérénité contemplative, de créer un vide intérieur, dans une absence de désir, anesthésiant les sens, et atteignant une parfaite solitude. Cette proposition m’horripile, je la trouve épouvantable ! … et pourtant elle jouit d’un très grand prestige !

Le solipsisme oriental qui t’empêche de sentir du désir pour l’autre, de sentir de l’enthousiasme pour l’autre. Parce que tes sens doivent être anesthésiés et tu dois te remplir d’un grand vide, pour entrer en extase avec l’univers. Mais l’extase avec les personnes, l’extase que tu vis quand tu as un enfant dans les bras, l’extase que tu ressent avec la femme que tu aimes, ça c’est l’extase ! »

« l’amour n’est rien d’autre que la joie d’être en relation avec l’autre et le désir de cultiver cette joie. »

« Ce lien avec la mère perdure par delà la mort de celle-ci, c’est un cordon ombilical qui ne se romp jamais, au grand désespoir des psychologues, qui prétendent qu’il faut couper le cordon. Il n’y a pas à couper le cordon, tout simplement parce qu’il ne peut pas être coupé.

25/11/2025

Maduro

L’interview de Nicolás Maduro par Ignacio Ramonet : «Nous avons toujours parié sur le dialogue et sur la paix»

par Ignacio Ramonet

Je suis au Venezuela pour présenter, au Salon du Livre de Caracas, mon nouvel ouvrage : «La conversation infinie» (éd. Acirema), un recueil d’entretiens avec dix génies1. J’arrive ici à un moment particulier, car ce pays pourrait être attaqué d’un moment à l’autre. En effet, depuis août dernier, Washington a accumulé, au large des eaux territoriales vénézuéliennes, une force militaire colossale complétée ces derniers jours par le porte-avions USS Gerald R. Ford, le plus grand et le plus moderne de sa marine. Ce super-navire et son groupe d’attaque s’ajoutent à une flottille de destroyers, de croiseurs, de sous-marins, d’avions de guerre, de drones militaires, d’unités d’opérations spéciales et de corps de marines déjà déployés dans la région, notamment au Salvador, au Panama et à Porto Rico. Le nombre total de soldats prêts à attaquer dépasse désormais les 15 000 combattants, ce qui représente le plus grand déploiement militaire des États-Unis depuis la première guerre du Golfe persique en 1990.

De plus, le président Donald Trump a admis, le 14 octobre dernier, avoir autorisé des «opérations secrètes» de la CIA sur le territoire vénézuélien. Le président républicain justifie cette concentration inhabituelle de forces en prétendant qu’il s’agit d’une «mission visant à lutter contre les cartels de la drogue» dont le trafic cause un nombre élevé d’overdoses mortelles dans son pays. Mais la communauté du renseignement états-unienne elle-même a réaffirmé que ces décès sont essentiellement causés par le fentanyl, un opioïde provenant du Mexique, et non du Venezuela. En ce qui concerne les itinéraires de la cocaïne, toutes les études réalisées par les agences d’enquête les plus sérieuses insistent également sur le fait que 90% de cette drogue destinée aux États-Unis passe par le Pacifique, et non par les Caraïbes ou le Venezuela.

Ces preuves n’ont pas empêché le gouvernement des États-Unis d’entamer, à partir du 2 septembre dernier, une série d’assassinats contre des civils voyageant à bord de bateaux qualifiés sans preuve de «narcolanchas», détruits par les forces armées étasuniennes. Donald Trump répète que ses militaires peuvent légalement tuer des personnes soupçonnées de trafic de drogue parce qu’elles sont des «soldats ennemis». Mais cela est faux. Du point de vue du droit interne des États-Unis, le Congrès n’a autorisé aucun conflit armé et n’a même pas confirmé qu’un cartel de trafiquants de drogue pouvait être qualifié de «terroriste». Des organisations internationales telles que les Nations unies ont qualifié ces actions illégales d’«exécutions extrajudiciaires» et ont dénoncé des «violations du droit international», appelant à l’arrêt de ces bombardements et à la garantie du respect des droits humains.

Tout cela sans succès. À ce jour, l’armée états-unienne a déjà détruit une vingtaine de bateaux et tué environ quatre-vingts personnes sans fournir de preuves de crime, sans qu’aucune procédure judiciaire n’ait été engagée et sans aucune déclaration de guerre du Congrès des États-Unis.

Dans ce contexte de forte pression et de menaces dangereuses, j’atterris à Caracas. À ma grande surprise, de la place Altamira aux marchés populaires de La Hoyada ou du Cementerio, tout est calme, serein, normal. La ville est propre, belle comme jamais, fleurie, illuminée, décorée pour les fêtes de fin d’année. Je visite quelques centres commerciaux – le Sambil, le Tolón, le San Ignacio – et j’apprécie l’ambiance festive de consommation, avec les terrasses des cafés bondées. Je ne constate aucune fièvre d’«achats de précaution». Je n’observe pas non plus, dans la foule, d’angoisse, de nervosité ou de peur.

Je parcours en voiture le dédale des autoroutes urbaines et je ne perçois aucune militarisation, ni atmosphère de ville assiégée dans l’attente d’un bombardement… Il n’y a pas, sur les routes, de fortifications de type New Jersey, par exemple, ni de barrières Hesco, ni de barrages, ni de soldats visibles… Je ne vois ni tanks, ni véhicules blindés ni chars de combat. La circulation dans toute la capitale est tout à fait normale. En résumé, si l’intention des autorités états-uniennes était de semer la panique parmi les habitants de Caracas, l’opération est un échec total.

Je discute avec divers amis, notamment des hommes d’affaires et des diplomates étrangers. Tous s’accordent à dire que la situation est très tendue, mais que les citoyens continuent de mener une vie tout à fait normale. Ils soulignent également que les autorités bénéficient du soutien enthousiaste de leurs partisans bolivariens, mais s’efforcent de calmer les esprits et de ne pas alarmer inutilement la population.



Un matin, on m’annonce que le président Nicolás Maduro va me recevoir et m’invite à l’accompagner dans une commune. Je pars immédiatement. C’est à Cagua, dans l’État d’Aragua, à une heure et demie de Caracas par l’autoroute. Nous arrivons dans le quartier de La Segundera, en périphérie, une jolie urbanisation avec des maisons de plain-pied entourées de jardins remplis de roses trémières en fleurs. Je suis impressionné par la beauté et la splendeur des arbres : samanes, caobos, ceibas, cèdres… Cette commune s’appelle «General Rafael Urdaneta» et c’est la quatre millième.

Depuis 2010, avec son célèbre cri «Commune ou rien !», Hugo Chávez a imaginé le projet politique du nouvel «État communal». C’est-à-dire l’État démocratique du pouvoir populaire… Depuis lors, les communes se sont multipliées. Elles constituent «une forme d’organisation et de participation citoyenne où les communautés s’autogèrent et prennent des décisions sur leur développement local par le biais d’organes tels que le Parlement communal et le Conseil d’économie communale». Les communes sont autonomes, elles s’autogèrent et, comme l’a réitéré le président Maduro : «Aucun gouverneur, aucun maire, aucun ministre ne peut prétendre coloniser les communes. Les communes doivent être autonomes, indépendantes, autogérées, puissantes, libres, souveraines et rebelles. Elles ne peuvent se laisser coloniser par personne».

C’est un après-midi ensoleillé et très chaud. Il fait 33 degrés à l’ombre. À mon arrivée, je suis surpris par le calme et le vide des rues. Habituellement, lorsque le président se rend quelque part, les rues sont remplies d’une foule bruyante et, de loin, on entend les cris et les acclamations des militants enflammés. Ici, c’est le silence qui règne. La sécurité est minimale. Du moins en apparence. Un homme en civil, discrètement armé, par ici. Un autre par là. Un troisième dans un coin… Rien qui attire l’attention. J’imagine que c’est fait exprès pour que les satellites d’observation militaires des États-Unis ne puissent détecter aucun afflux inhabituel de personnes…

Soudain, le président arrive. Je ne sais pas où il a laissé son véhicule… Il vient à pied, sans escorte rapprochée, accompagné seulement de quatre ou cinq assistants et collaborateurs. Il ne semble pas du tout inquiet ou préoccupé. Il affiche une forme physique spectaculaire. Il se montre agile, dynamique, actif. Il est accueilli par la très jeune gouverneure de l’État, Joana Sánchez, et le ministre des Communes, Ángel Prado. Les membres de la commune, presque tous des femmes, se précipitent pour l’accueillir avec enthousiasme et affection. Ils l’entourent, l’embrassent, l’acclament.

Au cours des longues semaines de cette crise oppressante, le président s’est efforcé, avec courage et audace, de continuer à mener à bien son programme d’activités présidentielles. Et ce, malgré les nouvelles mesures de sécurité strictes qu’il doit prendre maintenant que sa tête est mise à prix pour cinquante millions de dollars offerts à quiconque favoriserait sa capture ou son assassinat. Comme un défi lancé à ses puissants ennemis et à leurs capacités technologiques considérables. Personne ici n’oublie comment, il y a cinq ans, près de l’aéroport de Bagdad, en Irak, ces mêmes adversaires ont assassiné le général iranien Qasen Soleimani lors d’une attaque éclair de précision.

C’est pourquoi j’admire d’autant plus le courage de cet homme qui marche aujourd’hui sans faiblir, tout sourire, sous un soleil de plomb, et discute avec tous les communard(e)s, avec le plus grand naturel. Le président inaugure un petit centre médical de diagnostic complet, remet du matériel neuf à la maternité, visite un supermarché populaire Mercal rénové, offre une station de potabilisation de l’eau, un salon de beauté et salue chaleureusement un groupe d’enfants sportifs sur un terrain de baseball rénové. Puis, à l’ombre de manguiers luxuriants, il entame une longue et passionnante réunion d’environ deux heures avec les membres de la commune, retransmise en direct à la télévision publique.

À la fin de cette rencontre très intime et très proche, le président, chrétien croyant, remet à la commune un beau tableau représentant les deux nouveaux saints vénézuéliens récemment canonisés par le pape Léon XIV : Saint José Gregorio Hernández, le «médecin des pauvres», et Sainte Carmen Rendiles, «servante de Jésus». Pour finir, au nom de la République, le mandataire offre par surprise à toute la population de La Segundera une ambulance flambant neuve, accueillie par la foule avec des cris d’enthousiasme et des clameurs de joie.

La rencontre prend fin. Entouré et embrassé par les membres de la commune qui souhaitent prendre une photo avec lui, le président me fait signe discrètement de m’approcher de son véhicule garé à environ cinq mètres. Il parvient enfin à se libérer de l’emprise enthousiaste de la foule et monte à bord, du côté du conducteur. Je monte à côté de lui par la porte opposée. Aucun garde du corps ne nous accompagne. Le président démarre et pendant une heure et demie, nous pouvons discuter tranquillement de ce moment crucial que traverse le Venezuela.

Je connais Nicolás Maduro depuis une vingtaine d’années, lorsqu’il était le brillant ministre des Affaires étrangères de la Révolution bolivarienne. J’ai toujours apprécié chez lui sa modestie, son intelligence étonnante, sa grande culture politique, son attachement au dialogue et à la négociation, sa loyauté indéfectible envers les valeurs et les principes progressistes, son sens de l’humour raffiné, sa conception austère de la vie enracinée dans ses origines populaires et sa fidélité inébranlable au commandant Hugo Chávez.

Je lui demande comment il analyse le contexte actuel de pressions, de calomnies et de menaces contre le Venezuela. Tout en conduisant prudemment dans le doux crépuscule d’Aragua, il me répond :

Ils se sont donné beaucoup de mal pour élaborer un nouveau discours – celui du «narcoterrorisme» – mais au fond, c’est toujours la même chose : inventer un prétexte pour assassiner un espoir. Rappelle-toi comment, par exemple, en 1954, ils ont accusé Jacobo Árbenz, président démocratique du Guatemala, d’être un «communiste» parce qu’il avait mené une modeste réforme agraire. Ils ont provoqué un coup d’État, une intervention militaire, et l’ont renversé. Plusieurs décennies plus tard, ils se sont excusés en reconnaissant qu’Árbenz n’était pas communiste et qu’ils avaient commis une erreur…

Dix ans plus tard, en 1964, au Brésil, ils ont fait la même chose avec le président Joao Goulart… Et ils se sont également excusés quelques décennies plus tard… Et en 1965, ils ont refait la même chose en République dominicaine avec le président Juan Bosch. Ils l’ont accusé d’être «communiste» et ont envahi le pays avec quelque 20 000 marines et des forces de l’OEA. Et bien des années plus tard, ils ont de nouveau reconnu que Juan Bosch était un véritable démocrate et que cette invasion était une erreur. Et en 1973, même scénario au Chili, contre le président Salvador Allende. Avec les mêmes excuses tardives.

En dehors de l’Amérique latine, ils ont appliqué la même formule criminelle. Par exemple, en Iran, en 1953, ils ont renversé Mohammed Mossadegh parce qu’il avait nationalisé le pétrole. Ils l’ont accusé d’être «communiste», alors qu’il était démocrate, comme le reconnaissent aujourd’hui tous les historiens. Mais ce crime a déstabilisé l’Iran et le Moyen-Orient jusqu’à aujourd’hui. Combien de guerres ? Combien de millions de morts depuis lors ?

Comme, depuis 1989, il n’y a plus de «guerre froide», ils inventent d’autres prétextes. Tout le monde se souvient, par exemple, des mensonges sur l’Irak en 2003 avec les prétendues «armes de destruction massive» qui n’ont jamais existé. Ils l’ont eux-mêmes fini par le reconnaître.

Aujourd’hui, ils ont imaginé un nouveau récit, celui du «narcoterrorisme», aussi mensonger que les précédents. C’est pourquoi je dis : n’attendons pas quelques décennies pour admettre un mensonge. Reconnaissez-le dès maintenant. Et évitons les affrontements, les ravages et les malheurs inutiles. Nous avons confiance en Dieu, et nous miserons toujours sur le dialogue, la négociation et la paix».

– Et s’ils passent à l’acte ?

Dieu nous en préserve. Nous sommes prêts à dialoguer et à défendre la paix. Mais nous nous sommes également préparés à toute éventualité. Nous avons exhorté toutes nos forces populaires, sociales, politiques, militaires et policières à ne jamais céder aux provocations, mais s’ils veulent venir tuer un peuple chrétien ici en Amérique du Sud, nous appelons nos citoyens à se mobiliser avec ferveur patriotique, ce qui est notre droit légitime et souverain.

J’ai déjà dit que s’ils passaient à l’acte dans une tentative de déstabilisation du Venezuela, dès cet instant, l’ordre de mobilisation et de combat de tout le peuple serait décrété, et la classe ouvrière vénézuélienne lancerait une grève générale insurrectionnelle.

– Vos ennemis disposent d’une puissante cinquième colonne au Venezuela. L’extrême droite, et même une partie de la droite, n’hésiteront probablement pas à s’allier aux envahisseurs s’ils décident enfin de franchir le Rubicon, ne croyez-vous pas ?

⎯ Elle n’est pas si puissante… Ce sont ses alliés à l’étranger qui le sont. Ici, elle n’a que très peu de soutien. Il ne faut pas croire ce que répètent certains médias internationaux. Cette «droite déprimée», comme je l’appelle, est avant tout profondément déloyale, profondément traîtresse. Car il faut être vraiment méprisable et vil pour souhaiter et exiger qu’une puissance étrangère envahisse votre patrie et vole au peuple, à vos concitoyens, les richesses qui appartiennent à tous.

Au début d’octobre, par exemple, nous avons découvert que les secteurs extrémistes de la droite locale préparaient une attaque «sous fausse bannière» avec des explosifs létaux contre l’ambassade des États-Unis à Caracas pour accuser, grâce aux médias, notre gouvernement de perpétrer cet attentat et de provoquer une escalade militaire. Grâce à nos services de renseignement nous avons éventé la manœuvre et pu avertir, à travers des intermédiaires diplomatiques, les autorités états-uniennes. Nous leur avons transmissions toutes les données, les noms des individus impliqués, leurs appels, les heures des réunions, le type d’explosif, tout… On a réussi à éviter le pire.

Malheureusement, cela n’a pas toujours été le cas. Rappelons-nous que la tentative de coup d’État contre Chávez, le 11 avril 2002, a été déclenchée par une attaque sous fausse bannière à Puente Llaguno, à Caracas, lorsque des francs-tireurs engagés par l’opposition ont ouvert le feu sur ses propres manifestants, faisant dix-neuf morts et cent vingt-sept blessés.

Autre exemple : celui du 6 décembre 2002 à Caracas, lorsque la droite organisa un grand rassemblement anti-Chávez sur la place Altamira. Soudain, un homme armé d’un pistolet surgit et ouvrit le feu sur la foule. Il tua trois personnes et en blessa vingt-neuf autres. Tout semblait indiquer qu’il s’agissait d’un partisan de Chávez visant les opposants. Mais l’homme fut arrêté. C’était un Portugais, José de Gouveia, arrivé à Caracas la veille de Lisbonne. Il avait été engagé par des agents de l’opposition elle-même pour perpétrer cet attentat sous fausse bannière, dans le but de provoquer un soulèvement populaire contre le gouvernement. Dieu merci, nous avons pu déjouer ce complot criminel à temps.

La nuit est tombée. Une fine bruine commence à tomber. La circulation se fait dense dans la direction de la capitale. Nous ne sommes pas dans un cortège présidentiel. Aucun motard ne nous ouvre la voie. Un seul véhicule banalisé nous précède, transportant quelques gardes du corps en civil. Nous nous fondons dans la circulation habituelle. Nicolás Maduro conduit calmement. Il ne montre aucun signe d’anxiété ni de fatigue, bien qu’il avoue n’avoir pas déjeuné et qu’il fasse déjà nuit noire… Je remarque qu’il est très concentré ; il fait preuve d’un sang-froid impressionnant, malgré les menaces de plus en plus manifestes.

Qu’est-ce qui, selon vous, explique cette agression soudaine et brutale de l’ennemi ?

En réalité, nous assistons à une tentative de repositionnement des États-Unis comme puissance hégémonique dans un contexte géopolitique profondément transformé par l’impressionnante montée en puissance de la Chine et l’émergence des BRICS comme force décisionnelle mondiale. L’hégémonie exercée par Washington est de plus en plus contestée par ces puissances émergentes. Dans ce contexte nouveau, la Maison-Blanche et le Pentagone ont décidé de renforcer en priorité le théâtre d’opérations sécuritaire le plus proche du territoire états-unien, à savoir l’Amérique latine et les Caraïbes, leur ancien «arrière-cour»… Il s’agit de réaffirmer la domination sur une région que, depuis 150 ans et depuis la doctrine Monroe [1823], Washington considère comme une sorte de «protectorat exclusif», avec une «souveraineté limitée» pour les pays de cette zone, dont le Venezuela. Une zone que le Département d’État considérait également, de 1945 à la fin de la Seconde Guerre mondiale, comme une sorte d’«arrière-garde stratégique».

Les centres de pouvoir se sont multipliés, et un phénomène inédit a émergé : le Sud global. Le Venezuela en fait partie et y compte de nombreux alliés, puissants. La consolidation du nouvel ordre multipolaire et multicentrique érode inévitablement l’influence géopolitique des États-Unis. C’est pourquoi ils voudraient faire du Venezuela un exemple, afin de décourager la formation d’alliances alternatives et pour contenir l’expansion d’autres puissances – les pays des BRICS (Chine, Russie et Inde) – dans cette région. Les néo-impérialistes de Washington veulent rétablir un contrôle politique et militaire exclusif pour reprendre le contrôle des principales ressources stratégiques de l’Amérique latine – pétrole, gaz, cuivre, lithium, terres rares, eau. Ils n’y parviendront pas. L’histoire suit son cours. Quelle que soit la force de leur nostalgie impériale, elle est loin d’égaler l’aspiration à la liberté et à la souveraineté de nos peuples.

Nous voici à Caracas. Sous une bruine légère et intermittente, nous empruntons les autoroutes sans fin de cette capitale chaotique mais étrangement attachante, en nous frayant la voie à travers d’épouvantables embouteillages. N’importe quel autre conducteur aurait perdu patience. Pas le président, qui semble être dans son élément. N’a-t-il pas été, pendant tant d’années, chauffeur de bus dans ces bouchons apocalyptiques ? Il conduit calmement, avec flegme, tout en expliquant clairement son analyse géopolitique. Conduire le détend.

Soudain, au détour d’une rue, il franchit un portail et se retrouve dans la cour d’une maison modeste. Nous sommes arrivés. Nous descendons de voiture. De grands canapés sont disposés à l’extérieur. Nous nous installons pour prendre un verre d’eau. Plusieurs conseillers s’approchent, téléphones à la main. Nous lui disons au revoir, non sans avoir pris quelques photos avec lui pour ce reportage. Il accepte, comme toujours, avec gentillesse et un sourire. Nous partons le cœur lourd. Voir notre ami Nicolás Maduro, grave et concentré, seul dans la belle nuit de Caracas, affrontant avec un courage immense la crise mondiale la plus grave et la plus dangereuse de notre époque.

source : Nodal via Venezuela Infos

18/11/2025

Pour une femme qui ne se sent pas "comblée", combien d’hommes vivent dans la misère affective et sociale, essentielle pour entretenir le féminisme ? ah oui c’est vrai, on s’en fout. Le féminisme n’a jamais été pour l’égalité

vous mariez pas belle jeunesse !

Restez (surtout les hommes, et par voie de conséquence ce sera aussi le cas des femmes ! ) seuls, tout seuls, toute votre vie;
"chacun son corps"; vous en faites pas il y aura quand-même à la fin une femme qui le touchera :  la thanathopracteuse !
Ne vous "mettez" surtout pas avec une femme :  vous allez crever de désespoir, votre vie brisée, votre coeur piétiné (au figuré, et en plus au propre par la flicaille qui a tous les droits elle) sous les crachats et en vous faisant en plus accuser d'être, vous ! un monstre criminel ! on vous prendra votre maison, votre emploi, que vous allez perdre, vos enfants bien sûr ! et vous n'aurez aucun droit pas même celui de crier de douleur (alors là si jamais vous le faites c'est direct la prison et vous allez crier aussi de douleur physique en plus par les matons en burquas légales) ni de vous suicider : comme les torturés de Guantanamo on dira, et la presse en tout premier, que ce que vous avez fait n'est pas dû à l'immensité de votre souffrance et de votre détresse, mais est en fait "une violence" un acte de guerre psychologique envers votre pauvre, pauvre, malheureuse, noble femme.

Bien sûr, les femmes étant beaucoup plus douées que les hommes pour mentir effrontément, avec un air de sincérité candide sur le visage ! et pour faire une montagne avec des queues de cerise, et interpréter l'acte ou le mot le plus innocent, et étant d'un cynisme et d'une cruauté, sans bornes, et bien entendu d'une totale mauvaise foi, et étant beaucoup plus, beaucoup plus habiles que les hommes dans l'art de parler, de faire de belles phrases ! d'embobiner leurs interlocuteurs, dans un tel enfer que cette loi que les juges eux-même qualifient d'impraticable et de  démagogique, les femmes partent gagnantes dans 98% des cas.

Dans la société actuelle les hommes (les personnes de sexe masculin) sont considérés et se sentent maintenant comme se sentaient les noirs dans le sud des Etats-Unis…..

Ceux qui qui n'ont pas encore fait la bêtise de se "mettre" avec une femme, ou qui n'ont pas leur vie "finie" par un veuvage inconsolable,  ça va être triste pour eux ! (car contrairement aux idées reçues les hommes sont plus sentimentaux que les femmes - Vigny) si la perspective leur semble invivable, le mieux qu'ils ont à faire est de se suicider tout de suite, au moins comme ça leur femme ne leur reprochera pas en plus de lui faire (à elle !) lâchement en se tuant une "maltraitance psychologique" !,
alors, à moins que vous ne soyez maso irresponsable ou suicidaire, fuyez cette engeance;

à notre époque les femmes sont devenues aussi dangereuses que des crotales ou des bombes à retardement, qui épouserait une bombe à retardement ?! qui adresserait la parole à une vipère aspic ? Il faut éviter le plus possible de se trouver dans le même lieu qu'une femme, et en tous cas pas à moins de 1,50 m, éviter de leur adresser la parole ça vaut mieux, on ne sait jamais. comme pour les flics il faut essayer de ne pas les croiser, et si on se retrouve coincé faire semblant de ne pas les avoir remarqué, passer l'air plongé dans ses pensées le plus vite possible. Et fuir.

à part ça pour le cul je conseille la masturbation, c'est tout ce qui reste, et pour le coeur tant que ces tordus totalitaires d'"antispecistes" ne nous l'auront pas interdit ça aussi ! il restera les chiens et les chats (sans ces infâmes rfid cancérigènes dans leur pauvre peau d'êtres libres bien sûr  !!!) qui eux ont un coeur; si c'est trop peu, il n'y a pas de solution. Et pour les enfants non plus; à la rigueur vous pouvez essayer de vous faire homosexuel, d'épouser en justes noces solennelles un autre homosexuel et demander le droit d'adopter un enfant par PMA, ça vous aurez le droit, je sais ça non plus ça remplace pas, mais voilà tel est le triste état de notre société actuelle et de son avenir.
les femmes sont devenues des "vaches sacrées" tellement dangereuses que la peur ne cesse d'ugmenter chez les hommes, et donc la solitude et l'incompréhension, pour tous.

 

https://reseauinternational.net/neo-feminisme-un-combat-p...


« aujourd'hui sur simple dénonciation ou allégation auprès de la police, une femme peut priver son conjoint de son logement et de ses enfants. C'est aussi facile que cela et aucune preuve qu'une déclaration n'est exigée. » (Georges Dupuy)

 

Déjà que maintenant on n'a même plus le droit de voyager (vu la disparition des hôtels, sauf pour cadres sup. pleins aux as) et surtout pas de prendre l'avion. Ceux qui sont sportifs peuvent encore essayer de voyager avec une tente, et à pied, en respirant le long des champs les émanations cancérigènes de l'agriculture chimique.

15/11/2025

les nuances

14/11/2025

crotte !

en voyant des crottes de chien sur le trottoir :

C’est un peu dégeu’, oui. Un peu seulement. Mais en tous cas il vaut mieux avoir un peu de merde canine sur les trottoirs que beaucoup de merde humaine en uniforme….

(pour ne pas parler des dérives totalitaires de plus en plus hallucinantes et effrayantes)  

https://la-verite-vous-rendra-libres.org/totalitarisme-a-beziers-robert-menard-met-en-place-le-fichage-adn-canin-pour-lutter-contre-les-crottes-de-chiens/

je me souviens de l'époque où je rentrais chez moi le soir depuis le centre-ville, le trottoir de la rue Abel Bergaigne était tout recouvert de crottes de chiens, je ne savais pas où mettre les pieds, maintenant  quand j'y repense à choisir je préfèrerais largement que ça soit encore comme ça plutôt que de voir des horreurs flicardes pareilles que ce qu'est devenue la société de merde où on vit maintenant !

 

 

https://animap.fr/

Sur le site ci-dessus vous trouverez la listes des professionnels qui n’exigeront pas de vaccination ni de test de leurs clients.

BOYCOTTEZ RESOLUMENT ET IMPITPOYABLEMENT TOUS LES LIEUX QUI N’EN FERONT PAS PARTIE !!

10/11/2025

"La Marianne", les "marianneux", plus ça va plus on voit que ce bon vieux Marx avait raison de dire "l'émancipation des travailleurs ne pourra être l'oeuvre que des travailleurs eux-mêmes"

plus ça va plus il se confirme que tout parti, et toute association, prétendument "de gauche" et composée de bourgeois ne peut être que de la merde, des social-traîtres, des bobos, avec des petites préoccupations de bourgeois collabos et déconnectés de la "galère" et des humiliations du peuple. Comme j'ai dit dans mon article en Esperanto sur SENNACIULO, seuls les gilets jaunes, ou les maîtres à penser des gilets jaunes pourront créer un nouveau parti de gauche, à condition de ne pas s'embourgeoiser (ni se faire acheter par la CIA comme les "antifas" !) et de garder leur dignité (devant tous les chantages, honte à ceux qui se sont "déculottés" !) et leur liberté de pensée, et leur enracinement dans les conditions de vie des GENS du peuple.

 

Et où on voit que la façon dont le pouvoir, et sa bourgeoisie,  considère les gilets jaunes n'est pas nouvelle, dans les années 50 du XIXè siècle il y avait "les Marianneux", lisez :

"En demandant à un inconnu des nouvelles de Marianne, les républicains, les "rouges", savaient immédiatement par sa réponse s’il faisait, ou non, partie d’une société affiliée.
Les « Marianneux », qui étaient particulièrement nombreux dans l’Ouest, furent poursuivis en 1854, et condamnés à des peines allant jusqu’à quatre ans de prison.
- Nous sommes, écrivait l’historien Viel-Castel, en présence de sociétés secrètes les plus sauvages, les plus ennemies de toute civilisation et de tout progrès….... Les incendiaires, les voleurs, les assassins et les pillards sont prêts. Tous ces gens s’appellent « La Marianne ».

on croirait entendre ce que disaient en 2019 contre le peuple des gilets jaunes nos ministres macroniens, ou les journaputes de BFM-WC !

et de nos jours contre les "conspirationnistes" !

et déjà du temps de la Révolution française (menée par des bourgeois affairistes et propriétaires ne l'oublions pas !)  - cette Révolution dont la Convention le 19 mars 1793 a voté un décrêt punissant de  MORT toute personne qui PROPOSERAIT  une loi de REFORME AGRAIRE ...  - il y a eu Babeuf, dont la "Conspiration des égaux" fut le premier mouvement socialiste concret, eh bien par exemple "En Bresse, l’instituteur Robin est également appréhendé pour avoir « prêché les monstrueuses théories babouvistes » à Arbigny et à Pont-de-Vaux" les théories babouvistes font tellement peur aux possédants qu'elles sont tout de suite qualifiées de "monstrueuses" ! RIEN DE NOUVEAU SOuS LE SOLEIL ! ce sont des termes semblables qui accueillent de nos jours ceux qui défendent la chloroquine (menace aux énormes profits escomptés par Big Pharma), ou les gilets jaunes ! ou ceux qui prônent le Frexit, critiquent la 5G (énormes profits en vue là aussi et esclavagisation totale de tous les humains !) qui dévoilent l'imposture de l'assimilation de la démocratie avec le système de l'élection, menaçant ainsi les grasses carrières de politiciens actuels et aussi tout le système de corruption et de domination bourgeois !!! (cf les ignoble et sournoises attaques contre Etienne Chouard, le plus profond et puissant penseur de la démocratie que la france aie connu depuis deux siècles). Rien d'étonnant que le colonel Nasser aie fini par être TUE par les services Secrets US! - 

de nos jours l'interview de ce "député Baudin du XXIè siècle Fabrice Lalanne le seul gars du show-biz (caractérisé comme dit Dieudonné par la lâcheté et l'indignité) à avoir eu le courage de se lever (comme Brigitte Bardot fut la seule de ce milieu à avoir eu le courage de soutenir les gilets jaunes), une interview qui comme celle de Jean-Jacques Crèvecœur restera dans l'histoire : 
ss

voilà  un de ces être "inéduqués et inéducables" qui "ne pouvaient simplement pas faire autrement" dont parle Michel Terestchenko dans son livre sur la morale personnelle "un si fragile vernis d'humanité" !


(Cette vidéo a été regardée 200.000 fois en 24 heures ! et ça a continué au même rythme le lendemain : 400.000 en 48 heures  Et qu'est-il arrivé ? imaginez, par des procédés dignes de Staline, les propriétaires de Youtube ont remis le compteur à zéro !  Il semble que ça a provoqué un tollé et qu'ils se sont repentis, aussi le 28 au matin on retrouve les chiffres non trafiqués, qui sont arrivés à 458 mille vues - en 2 jours et demi)

y a une peur (cf Goering ...) créée par ce monde des journaputes appartenant aux 9 milliardaires, la classe même qui a mis son pion Macron au pouvoir, et qui fait partie du Business-Plan de la vaccination. Quand à la "solidarité nationale" c'est un truc qu'à bien su exploiter aussi Hitler en 33, et son obligation du masque, pardon ! du salut hitlerien dans la vie quotidienne.

Florian Philippot, admirateur de Chavez, est lui contre l'hyper-capitalisme mondialisé, principal ennemi de l'écologie (et des peuples, et de nos libertés !) :

 

08/11/2025

le monde actuel par Kaurismaki

en 2005 vu « Le Locataire » film coréen. Dans « Le Locataire » le seul être qui soit un être humain c’est le petit chien qui se blottissait à côté de son maître mort. Tous les autres sont des détraqués et des criminels, et bien sûr comme toujours et dans tous les pays (d’ailleurs on voit que la Corée est américanisée à 100% [pas 95, 100]) ceux qui ont les instincts les plus pervers et les plus criminels c’est toujours les policiers et les gardiens de prison ; et bien entendu, autre constante les femmes sont viscéralement incapables d’aimer, sauf leur nombril.

Bon, maintenant, le 28/11/2002 j’ai vu « l’homme sans passé » de Aki Kaurismaki (un finlandais), primé à Cannes ;

Quel monde sinistre et morbide comme c’est pas permis ! D’une totale déshumanisation et d’une profonde barbarie. L’inde (même les bidonvilles de l’Inde !) est un monde dix fois plus civilisé et dix fois plus humain que la Finlande !

C’est bien un pays nordique, on sent  très fort qu’on est dans ces pays où on a stérilisé les femmes  qui se teignent les ongles de pieds en rouge et où on met en prison les clients des prostituées !  C’est l’image du monde orwellien et barbare que nous préparent le capitalisme + Sarkhollande + la politically correctness. La « citée de la Joie » de Calcutta c’est un espace d’humanité (même le  parrain mafieux ! en comparaison ! même lui !!) de civilisation, de solidarité et de douceur, et de joie, c’est une vraie soirée dansante, en comparaison avec la Finlande de l’an 2000! La femme (dans le film) du guichet de l’ »ANPE », on aurait envie de l’écraser sous son talon, tellement elle est odieuse  (et typique).

Ce film pue la mort. Et vous fait aussi comprendre, encore mieux que tout un site Internet
d’antimondialistes ou d’anarchistes, à quel point on est enfermés sans espoir dans un bagne. Et que quand on a accepté dans les années 70 de se laisser « bancariser », on a signé notre arrêt
de mort, et celui, très concret, de milliers d’êtres, et celui de la Civilisation. Il aurait fallu alors se révolter et brûler les carnets de chèques.

Ces finlandais nous montrent un peuple profondément brutal, égoïste, et rustre. Les seuls êtres qui respirent l’humanité là-dedans ce sont les chiens.

Ce film évoque à peu près autant la vie que le cadavre refroidi de Jacqueline sur son lit de décor mortuaire.

02/11/2025

Lamartine peut-être le plus vrai et le plus profond de nos poètes

il n'est pas assez lu, peut-être décourage-t-il par ses longueurs et sa rhétorique, mais si on prend la peine de lire quelques phrases choisies, et de les méditer, on s'apperçoit soudain à quel point elles sont vraies, et profondes.

par exemple


Un jour, les yeux lassés de veilles et de larmes,
Comme un lutteur vaincu prêt à jeter ses armes,
Je disais à l'aurore : « En vain tu vas briller ;
La nature trahit nos yeux par ses merveilles,
Et le ciel coloré de ses teintes vermeilles
Ne sourit que pour nous railler.

« Rien n'est vrai, rien n'est faux; tout est songe et mensonge,
Illusion du cœur qu'un vain espoir prolonge.
Nos seules vérités, hommes, sont nos douleurs.
Cet éclair dans nos yeux que nous nommons la vie
Brille à peine un moment à notre âme éblouie,
Qu'il s'éteint et s'allume ailleurs.

« Plus nous ouvrons les yeux, plus la nuit est profonde ;
Dieu n'est qu'un mot rêvé pour expliquer le monde,
Un plus obscur abîme où l'esprit s'est lancé ;
Et tout flotte et tout tombe, ainsi que la poussière
Que fait en tourbillons dans l'aride carrière
Lever le pied d'un insensé. »


Je disais ; et mes yeux voyaient avec envie
Tout ce qui n'a reçu qu'une insensible vie
Et dont nul rêve au moins n'agite le sommeil ;
Au sillon, au rocher j'attachais ma paupière,
Et ce regard disait : « A la brute, à la pierre,
Au moins que ne suis-je pareil ? »


n'aurait-on pas envie de les apprendre par coeur et se les réciter chaque matin ?