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la Paix ne pourra revenir qu'après la victoire définitive sur cette ploutocratie mondialiste criminelle et surtout la destruction de ce monstre absolu, cette pensée unique du capital qui est responsable des pires fascismes 1.0 et 2.0

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27/09/2025

les aveux de sarkozy

« Il y a eu une improvisation sur le Mali et la Centrafrique. Je ne dis pas qu’il ne fallait pas intervenir, mais je n’ai toujours pas compris ce qu’on allait y faire. Le Mali, c’est du désert, des montagnes et des grottes. Quand je vois le soin que j’ai mis à intervenir en Côte d’Ivoire… On a sorti Laurent Gbagbo, on a installé Alassane Ouattara, sans aucune polémique, sans rien». Nicolas Sarkozy a fait cet aveu de taille lors des nombreux rendez-vous secrets qu’il a eus pendant sa retraite politique de deux ans et demi avec Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel pour chroniquer le quinquennat de François Hollande. Des confidences que les deux journalistes français ont consignées dans un livre paru, en novembre 2014, aux éditions Flammarion, sous le titre : « Ça reste entre nous, hein ? Deux ans de confidences de Nicolas Sarkozy ». Et qui dévoile, selon l’éditeur, «un Sarkozy brut de décoffrage, sans le filtre de la communication que les Français détectent et abhorrent».

Les vérités d’un aveu

Nicolas Sarkozy avoue avoir installé Alassane Ouattara en renversant le président Laurent Gbagbo, déclaré élu à l’issue de l’élection présidentielle de novembre 2010, et investi comme tel par le Conseil constitutionnel, l’unique juge des élections en Côte d’Ivoire. Gbagbo a été «sorti» pour qu’Alassane Ouattara soit «installé» comme l’affirme Nicolas Sarkozy, à la page 39 du livre.

La première vérité, c’est qu’il s’agit d’un aveu pur et simple de coup d’Etat. La deuxième vérité dévoilée par cet aveu, c’est que Sarkozy reconnaît l’implication de la France dans le drame ivoirien qui a coûté la vie à des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes. La troisième vérité, c’est la raison économique qui a motivé, comme l’indique Nicolas Sarkozy, la barbarie de l’armée française en Côte d’Ivoire. Notre pays étant pour la France, une vache à lait. Dès lors, toutes ses ressources naturelles énormes doivent être contrôlées par la France.

Toutes ces vérités contredisent clairement ce que Nicolas Sarkozy avait toujours brandi comme argument au début de son offensive contre le président Gbagbo dans une affaire de contentieux électoral. A savoir que c’était pour « le respect du choix des Ivoiriens exprimé dans les urnes».

Le choix des Ivoiriens n’était pas Ouattara. Gbagbo qui en était sûr avait demandé le recomptage des voix sous la supervision de la communauté internationale pour voir où se trouvait la vérité. Mais cette démarche démocratique et pacifique avait été catégoriquement récusée par Sarkozy qui a usé de la violence militaire pour installer son poulain, Alassane Ouattara, à la tête de la Côte d’Ivoire.

Robert Krassault ciurbaine@yahoo.fr

Source : http://presse.ivorian.net/informations/?p=15552

Publié dans le mondialisme est le stade ultime du capitalisme, morale, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer

25/09/2025

toute l'histoire des hommes n'est rien d'autre que l'histoire de la lutte des classes

les BAGAUDES, première lutte des classes gallo-romaine

Les Alpes purent rester longtemps un repaire rebelle : nous y retrouvons les successeurs des bagaudes au Xème siècle, en particulier sous le nom de marrons, des servi ensauvagés sans doute (ce même mot qui dans un autre monde et un autre temps s'imposera pour d'autres esclaves fugitivi)5.

Le même Zosime nous apprend qu'au début du siècle "toute l'Armorique et d'autres provinces gauloises s'affranchissent en imitant les Bretons : après avoir chassé les gouverneurs romains, elles se donnent un gouverneur à leur guise"6. Il ne s'agit sans doute pas d'une révolte principalement sociale, mais d'une lutte autonomiste de l'Armorique et peut-être plus largement de ce que l'on nomme Tractus Armoricanus et qui couvre toute la Gaule de l'Ouest. Ces révoltes armoricaines furent souvent celles des Grands, des propriétaires de domaines, des cités (de leurs notables) : à l'instar de ce qui s'était passé en Bretagne, on remplaçait les chefs romains par une aristocratie peut-être restée plus indigène et certainement devenue autonomiste. Cette ligue urbaine et aristocratique est restée très vivace jusqu'en 451, voire même au-delà7. Quand les textes parlent des "armoricains", on ne sait s'il s'agit de contingents "romains" d'Armorique, d'autonomistes armoricains ou de... bagaudes8. En effet, la "Gaule ultérieure" ou le Tractus Armoricanus fut aussi un théâtre d'opération pour les servi révoltés dans cette première partie du Verne siècle. Nous sommes sans doute en présence d'une articulation complexe entre guerre de sécession et guerre sociale, un mélange "classique" dans l'histoire !

On a surtout connaissance des bagaudes dans l'Ouest de la Gaule, et plus précisément dans les régions de la Loire, grâce à une comédie, le Querolus, qui décrit, vu par les maîtres et leurs stipendiés, la façon dont sont censés vivre ces hommes ensauvagés dans une zone "libérée"9 et par le De reditu suo (Sur son retour) de Rutilius Namatianus qui, lui, nous parle du rétablissement de l'ordre dans ces mêmes régions d'Armorique, au sens large10 : deux indices qui se recoupent.

On a cru découvrir des bagaudes, pour ces mêmes vingt premières années du siècle, dans une phrase de Sozomène qui décrit des paysans et des esclaves de villae venir appuyer une armée en campagne contre les troupes d'un usurpateur breton11. Il s'agissait en fait des propres esclaves de Didymus et Verinianus, deux Espagnols de la famille de Théodose, qui tentaient de s'opposer au passage du fils de l'"usurpateur" Constantin12.

Tandis que les campagnes se libèrent, nous voyons dans les villes des esclaves se liguer avec des pauvres libres et fomenter des révoltes. Nous avons sur ces séditions urbaines quelques renseignements tirés d'Oriens13 et de Paulin de Pella14.

Pour la période suivante (les années 430-450) nous serons informés sur les hommes qui fuient vers les bagaudes (quilombo?), les causes de ce comportement, grâce surtout à Salvien15. Mais nous découvrirons aussi ces guerres sociales (ou/et sécessionistes) et le développement de la répression, essentiellement grâce aux Chronica Gallica16, à Constance de Lyon par sa Vita de Saint Germain17 et à Flavius Mérobaude18. Idace19 nous renseigne dans ses Chroniques sur les bagaudes espagnoles et leur écrasement.

Pour présenter ces mouvements sociaux, et leur répression, nous ne suivrons pas simplement l'ordre historique et nous ne reviendrons pas sur les bagaudes des Alpes. Nous commencerons par essayer de comprendre ce qu'étaient ces bagaudes, c'est-à-dire d'où ils venaient, pourquoi des hommes se joignaient à eux et comment ils étaient organisés, comment ils vivaient. Nous aborderons aussi le cas particulier des séditions urbaines. Puis nous suivrons ce qui nous semble être les étapes de la répression organisée essentiellement par Aetius et réalisée grâce aux auxiliaires huns ou alains.

A- Qui rejoint les bagaudes ?

Dire "rejoindre les bagaudes" suppose que celles-ci pré-existent. Il semble en effet que le retour à l' « ordre » du IVème siècle n'ait pas éliminé les bagaudes, mais les ait seulement forcées à se replier vers les montagnes et les forêts. Toute crise de l'Etat, toujours renforcée par les invasions barbares, permet aux bagaudes de sortir de leurs maquis pour élargir le territoire libéré, et surtout pour piller la partie "civilisée", "utile" des Provinces : attaquer les villae (= fazendas, estancias), cerner et prendre des vici, ces grosses bourgades, et même encercler les villes. Sans parler, naturellement, de l'accroissement de l'emprise de ces bandes sur les grands chemins. Les bagaudes recrutent dans ces périodes en libérant les servi ou les coloni des villae attaquées et prises, surtout en regroupant les fugitivi.

Qui sont ces hommes qui prennent la fuite vers les bagaudes, qui se soulèvent contre ce qui reste de l'ordre romain, qui se comportent comme des bandes de brigands ou de Barbares, qui semblent parfois tenir des régions entières dans le nord-ouest, le centre et l'ouest de la Gaule, sur la Loire en particulier, dans les Alpes, le Pays Basque, l'Espagne, peut-être même un moment l'Aquitaine (avant que les Visigoths se retournent contre eux)20. Certainement le plus souvent ce sont des ruraux : des anciens propriétaires spoliés, des paysans dépendants, des colons, les esclaves des villae. On y trouve sans doute aussi des citadins, libres et pauvres, ruinés par le fisc et la justice ou membres de cette "plèbe" qui anime les séditions populaires dans les villes, des esclaves des industries d‘Etat qui fuient une atroce condition, des esclaves artisans urbains ou domestiques également fugitivi.

Les uns sont chassés par les bandes guerrières, par des propriétaires expropriateurs, par les dettes, le percepteur ou le juge : ils ont abandonné leurs champs, leur maison, leur village ou leur ville. Les autres sont en fuite : les coloni et les servi. La première catégorie rassemble les nouvelles victimes de la dynamique sociale, des invasions, du nouveau terrorisme d'Etat. La seconde regroupe les hommes qui se libèrent par la fuite et souvent prennent les armes, ne serait-ce que pour survivre. Tous combattent, pour se nourrir, pour piller, pour résister à la répression romano-barbare, pour leur liberté ou pour éviter la torture et la mort.

Ces groupes qui forment les bagaudes sont le "fer de lance" de deux catégories plus vastes : celle des hommes qui voient s'abaisser, voire s'effondrer, leur position sociale (en particulier les expropriés pour causes diverses), celle des hommes qui améliorent leur position (les esclaves qui se casent, qui sont casés de fait21). En effet, les propriétaires ayant perdu leurs terres, les nouveaux pauvres des campagnes ou des villes peuvent souvent rester sur place en se soumettant, en devenant colons de l'expropriateur. Parfois être chassé est déjà le début d'une lutte ! D'autre part, les esclaves en fuite, surtout ceux en armes des bagaudes, imposent aux maîtres l'abandon des anciens modes d'exploitation centralisée des hommes et des terres, lorsqu'ils subsistent, facilitant la lutte des esclaves restés sur place.

Salvien22 va nous donner des renseignements sur ces deux groupes : ceux qui, esclaves ou colons, s'enfuient ; ceux qui, libres, sont chassés par le terrorisme étatique et aristocratique qui les exproprient.

Les esclaves :

Nous avons dit l'existence de nombreux esclaves au IVème et au début du Vème siècles dans les cités, domestiques, artisans ou ouvriers des manufactures d'Etat, dans les mines, dans les villae, souvent casés ou tout au moins dotés de portiunculae, de jardinets produisant leur propre nourriture, parfois encore travaillant en chiourme qu'ils soient logés dans les dortoirs et nourris dans le réfectoire de la villa, ou qu'ils dorment ou mangent dans leur "case". Nous avons vu que, sans doute, il y eut remontée de l'esclavage, et, au sein de l'esclavage, de la chiourme, avec le retour à l'ordre du IVème siècle. Ajoutons que la condition des colons s'était considérablement dégradée, au point qu'ils étaient considérés comme des esclaves, voire que les esclaves étaient considérés comme des colons ! La majeure partie de la paysannerie était attachée au sol, "esclave de la terre" et donc au pouvoiir du maître de cette terre.

Nous découvrirons26 que lors du soulèvement dirigé par le chef bagaude Tibatto, "presque tous les esclaves des Gaules le rejoignent".

Les maîtres craignent ces bandes d'esclaves et de colons révoltés. Ils craignaient même souvent pour leur vie. Sidoine Appolinaire raconte la mort de son ami Lampridius, attaqué et étranglé par ses esclaves27 et il n'est pas étonnant que par exemple le Code Théodosien prévoit le bûcher pour les esclaves qui attaquent leurs maîtres28. Les périodes troublées des invasions, des grandes bagaudes, virent les villae brûler, les esclaves gagner en masse les maquis, sans doute après avoir réglé quelques comptes avec les intendants et contremaîtres. En temps ordinaires, les esclaves devaient se contenter de la fuite solitaire vers d'autres maîtres ou vers les groupes déjà formés de résistance armée. La répression publique contre ces bandes bagaudes, nous le verrons, fut certainement féroce. La répression "familiale" contre les esclaves qui, restés sur place, sabotent ou s'apprêtent à fuir, semble l'avoir été tout autant. Rien ne pouvait alors empêcher cet exode massif des servi ou des coloni vers les zones forestières ou montagneuses, vers les régions provisoirement libérées socialement. D'autres esclaves (les plus nombreux ?) tentaient de trouver une place de colon dans une grande propriété, allaient traîner dans les villes, mendiant, voleurs souvent, voire allaient défricher un coin de clairière (mais c'est déjà bagauder).

Salvien nous parle des esclaves essentiellement pour démontrer que les maîtres, les nobles, sont pires qu'eux, et comme les esclaves sont indiscutablement mauvais et détestables29, les maîtres sont monstrueux. La comparaison est complète puisque les maîtres sont, à leur tour, esclaves de Dieu qu'ils devraient servir fidèlement. Salvien, s'adressant aux maîtres, leur dit : les crimes ou péchés commis par les esclaves (crimes que les maîtres connaissent bien puisqu'ils s'en plaignent continuellement) sont de même nature que ceux que vous commettez vous ! Ce rapprochement, en soi, est déjà contestataire: c'est un peu comme expliquer aujourd'hui que les luttes ouvrières, voire la criminalité politico-sociale répondent au terrorisme d'Etat, aux pratiques anti-ouvrières du patronat.

De quels esclaves s'agit-il ? Des domestiques, des "ouvriers" des esclaves en chiourme des villae ? Sans doute de toutes ces catégories. Il est possible que Salvien fasse même implicitement référence aux esclaves productifs (ruraux ou manufacturiers) et à un système de gestion centralisée de la force de travail lorsqu'il parle des contremaîtres, des intendants, des dénonciateurs qui terrorisent les esclaves. Ajoutons que l'on ne peut pas tirer de ce texte d'indication sur l'importance de ces diverses catégories d'esclaves, encore moins sur le nombre d'esclaves en Gaule. Mais Salvien nous dit comment ils sont traités et comment ils ripostent à ces traitements par ce que les maîtres considèrent comme des crimes.

D'abord, les esclaves sont voleurs30. Pourquoi ? Ils y sont poussés, malgré eux, par la misère, le dénuement. Si ce qu'on leur donne correspond à la coutume, à la règle (quand on le leur donne !), cela ne suffit pas à satisfaire leurs besoins31. C'est pour cela qu'ils sont aussi gloutons et avides32 dès qu'ils ont la possibilité de manger à satiété, surtout lorsqu'ils ont chapardé un bon morceau qui change leur ordinaire, mais le plus souvent parce qu'ils ont (trop) supporté la faim. Surtout, ils s'enfuient. Ils y sont forcés, explique Salvien, par la misère et surtout par les supplices qu'ils subissent33.

Le plus souvent les esclaves ne subissent pas directement le terrorisme de leur maître, mais celui des intendants (en Ukraine rive droite XIXè siècle donc non pas les propriétaires nobles polonais, mais les intendants juifs ! D’où l’antisémitisme), des contremaîtres, des dénonciateurs, des "petits chefs", esclaves eux aussi34, des « kapos » quoi, qui font fonctionner la villa esclavagiste de la façon dont columelle le décrivait pour le premier siècle35. Des esclaves torturent d'autres esclaves, appliquent la terreur pour le compte d'un maître parfois absent, et qui peut même apparaître comme le suprême recours des esclaves suppliciés par les "kapos" ! On comprend aussi pourquoi les esclaves seront menteurs : "ils mentent pour éviter la torture"36. Ces passages paraissent caractéristiques du système de gestion centralisée de travailleurs forcés, la chiourme encore très présente à l'heure où écrit Salvien. On est loin de la vision idyllique des relations maîtres-esclaves telles que certains historiens les imaginent à partir d'améliorations juridiques du statut servile qui n'étaient - en fait - appliquées qu'à certaines catégories urbaines privilégiées. Ces esclaves affamés, terrorisés, torturés, s'ils le peuvent, deviennent forcément fugitivi. Notons que Salvien, écrivant pour convaincre les maîtres, prête aux esclaves de "bons sentiments" d'esclaves fidèles. Seules les tortures qu'infligent les "petits (et grands) chefs" (peut-être "dans le dos des maîtres") forcent les esclaves à déserter37.

Ne nous laissons pas abuser par ces remarques sur la responsabilité des contremaîtres. Plus loin, Salvien nous parle des maîtres qui tuent leurs esclaves, beaucoup plus nombreux que les esclaves qui assassinent leurs maîtres. En effet, les esclaves craignent d'être mis à mort pour leur crime, alors que les maîtres sont sûrs de l'impunité (où sont donc ces règles juridiques qui protégeraient les esclaves ?). Jugeant qu'il ne s'agit pas d'un crime, mais d'un droit, ils ne pensent même pas pécher38. Intéressant passage où nous voyons Salvien mentionner une autre forme de combat servile que la fuite et mettre sur le même plan l'assassinat d'un maître par un esclave et son contraire !

Salvien ne nous dit pas où vont ces esclaves fugitivi. Sans doute était-ce clair pour ses lecteurs. Nous pouvons en avoir indirectement une idée car il est beaucoup plus explicite39 lorsqu'il s'agit des libres qui sont contraints au départ parce qu'on leur a pris leurs terres et que les impôts les étranglent. Il est probable que les esclaves contraints à la fuite par les tortures que leur infligent les maîtres et leurs stipendiés devaient suivre des chemins peu différents de ces pauvres libres, ruinés, expropriés et risquant d'être réduits en esclavage.

Les pauvres :

Les diatribes de Salvien contre les riches expropriateurs et l'iniquité d'un système fiscal qui permet de ruiner les faibles au profit des Grands sont connues :

Il y a d'abord l'expropriation par le terrorisme que les puissants font subir à leurs voisins. Se comportant en voleurs, en brigands, ils prennent les biens des pauvres et s'approprient même leur personne40. (cf au Chaco l’expropriation des paysans, cf la chanson de Keny Arkana « Victoria »)

Il y a ensuite les charges publiques qui permettent à un petit nombre de ruiner tout le peuple. "La préfecture de certains, que je ne nommerai pas, est-elle autre chose qu'une pâture ? Il n'y a pas de pire ravage pour les pauvres gens que le pouvoir politique les charges publiques sont achetées par un petit nombre pour être payées par la ruine de tous"41. Et Salvien cite trois régions ravagées par ces sublimes42 : l'Espagne, l'Afrique, la Gaule. Notons, sans nécessairement y attacher une importance décisive, qu'il s'agit de l'Afrique de la révolte des circoncellions43, de la Gaule et de l'Espagne des bagaudes, ces deux dernières étant explicitement citées comme zones bagaudes par Salvien dans le Livre suivant44.

Il y a le système fiscal qui permet à quelques-uns de considérer "les contributions publiques comme leur proie"45. On sait que les curiales, responsables sur leurs propres biens du rendement de l'impôt, avaient une situation intermédiaire pas toujours enviable. Souvent soumis à la pression des Puissants qui élèvent les charges, ils doivent ruiner leurs concitoyens pauvres, prendre jusqu'aux biens des veuves, des orphelins, de l'Église46. Plus généralement, les Grands font fonctionner le système fiscal exclusivement à leur profit et comme un moyen d'expropriation des pauvres, voire de réduction de ceux-ci en quasi-esclavage. Et les clercs se taisent, épouvantés, craignant de rendre les Puissants pires encore47.

Que peuvent faire ces pauvres, libres, mais ayant tout perdu, leurs terres, leurs maisons, endettés et craignant pour leur vie et leur liberté ? Ils émigrent chez les Barbares ou s'enfuient vers les bagaudes, ce qui revient à devenir, explique Salvien, identiques aux Barbares48. Tel est le cas d'une grande partie des Espagnols et d'une fraction non négligeable des Gaulois, précise-t-il49.

Les bagaudes : des hommes contraints à devenir semblables aux Barbares. Le lien bagaude-Barbare est aussi révélateur que le lien bagaude-sauvage sur lequel nous reviendrons50. En effet, les bagaudes sont hors-la-loi romaine, ils ont perdu le droit à la liberté romaine ainsi qu'au nom de Romain : ce ne sont plus des citoyens, ce sont des rebelles (rebelles), des "desperados" pourrait-on dire (perditos). Pour Salvien, nommer ces hors-la-loi des bagaudes revient à leur donner un nom d'infamie, synonyme, justement, de rebelle, de "desperados"51. Bagaude, “ce nom de malheur" qu'on leur attribue (et non qu'ils se seraient donnés52 et qui vient des temps anciens et tragiques de la grande libération du IIIème siècle. Ces "quasi barbari" ont été contraints à devenir des criminels par les exactions des puissants. Ne pouvant continuer à être des citoyens53, il ne leur restait plus qu'à défendre leur vie54. En définitive, comme la liberté romaine s'était transformée pour eux en tyrannie, ou risquait de déboucher sur l'esclavage, il ne leur restait que la liberté bagaude ou la fuite chez les Barbares : c'est une rébellion défensive, une révolte du désespoir de toute cette partie de la population, les pauvres, qui, finissant de perdre ce qui lui restait de liberté et de propriété, ne peut que rejeter la citoyenneté qu'on lui refuse en fait.

Nombreux sont ceux qui désirent vivement se faire bagaude, ce qui leur apparaîtrait le comble de l'infortune s'ils n'étaient obligés de préférer cela à ce qu'ils subissent ou seront contraints de subir : la pire des servitudes55. Et pourtant, malgré ce désir, leur faiblesse fait qu'ils ne peuvent souvent se rebeller, se réfugier dans les zones bagaudes (ou tenues par les Barbares)56. La violence que les puissants leur font subir les contraint à vouloir la liberté (bagaude) et cette même violence le leur interdit57.

Les pauvres sont retenus sur place par la nécessité. Ils ne peuvent en effet emporter dans leur fuite leurs maigres biens, leur minable logis et leur famille58. Une remarque des plus pertinentes : la liberté bagaude, à la fois effroyable et désirable, suppose la force nécessaire à la fuite. Et la famille, l'habitatiuncula, les resculae, les attachent à la terre (ou à leur métier urbain) mieux que la loi. On comprend que ceux qui déguerpissent sont ceux qui sont libres (ou devenus libres) de ces liens : célibataires évidemment, familles qui ont tout perdu. Inversement, nous comprenons la propension à la fuite et le danger pour les maîtres des esclaves en chiourme qui n'ont pas d'attache de cet ordre, et une des raisons pour lesquelles les maîtres vont les caser : certes ils répondent à leurs désirs (ou à leur volonté), mais aussi ils les fixent. (cf la politique du patronat belge au XIXè siècle « boulot-loco-poireaux » créant des maisons avec jardin pour leurs ouvrier, prenant le train pour aller à l’usine, et ainsi empêcher la fermentation socialiste et en faisant des bons catholiques conservateurs)

Que peuvent faire ces pauvres familles écrasées par les exactions des Puissants et qui veulent s'accrocher à leur lopin ? Elles ne peuvent que se mettre sous la protection d'un Puissant, passant sous leur droit et leur souveraineté59. Mais celui-ci, explique Salvien, en profite pour les dépouiller de leurs terres. Les pauvres achètent la protection des seigneurs au prix exorbitant de tous leurs avoirs60 ! Rarement texte n'aura été aussi clair sur les "services" rendus par les Grands, sur l'abus systématique de positions de force. Ces mêmes puissants qui ruinent les pauvres, grâce au pouvoir fiscal qu'ils détiennent en fait, les en protègent ensuite... en les expropriants(cf les projets de Klaus Schwabchwab « Great reset » vous n’aurez plus rien, etc!) . Et cette protection n'est d'ailleurs même pas suffisante puisque ces hommes qui ont perdu leurs terres restent soumis à la capitation61, que le fisc continue à les traquer alors même qu'ils sont expropriés ! Souvent, lorsqu'ils abandonnent leurs terres, leur domicile, expropriés ou fuyant devant les exactores, ce n'est pas pour gagner les zones de liberté bagaude ou aller chez les Barbares. Ils ont une famille, et les pauvres doivent survivre au jour le jour. Alors ils fuient pour aller cultiver les terres des Grands, pour s'y faire colon62, esclave de la terre et, Salvien ne se leurre pas, pratiquement soumis à l'arbitraire de leur maître. Ces fugitifs qui arrivent comme des étrangers sont considérés par les riches propriétaires comme leur propriété ; hommes libres, ils deviennent des servi de fait63. Tous ces fugitifs arrivant libres sur les terres des riches sont métamorphosés en esclaves 64.

B- Les bagaudes et la forêt

On ne sait pas comment les zones ou régions libérées par les bagaudes étaient organisées. Ce ne sont pas eux, en effet, qui tinrent la plume ! On en a cependant une idée déformée à travers la représentation qu'en donnaient leurs adversaires. On possède en particulier une comédie latine anonyme, le Querolus, qui décrit une zone bagaude.

Dans le Querolus, le Plaignard (ou le Geignard), qui est le personnage principal, discute avec le lare domestique. Il lui demande de devenir puissant tout en restant un homme privé, de pouvoir dépouiller ceux qui ne lui doivent rien, frapper ceux qui ne sont pas ses gens, voler et battre ses voisins. Voici la réponse du Lare : "Le Lare : Ha ! Ha !, c'est le brigandage, ce n'est pas la puissance que tu demandes ainsi. Par ma foi, je ne sais de quelle façon l'on pourrait te faire ce plaisir. (Il réfléchit) - Voici pourtant, j'ai trouvé, tu as ton affaire. Va-t-en vivre dans les régions qui bordent la Loire.

Querolus : Et après ?

Le Lare : Là vivent des hommes qui vivent selon le droit naturel, là pas de faux-semblants, là on rend les sentences capitales auprès du chêne et on les écrit sur les os ; là ce sont des paysans qui plaident et les particuliers qui jugent ; là tout est permis… O forêts, ô solitude ! qui vous dit libres ?"65. Mais le Geignard refuse cette proposition : il n'a que faire des chênes ou de cette juridiction des bois.

Il paraît assuré que l'auteur connaissait l'existence d'une bagaude dans les régions de la Loire, d'une zone socialement libérée (et non pas politiquement autonome) où la justice est devenue populaire, "maquisarde", où les paysans prennent la parole et où "tout un chacun" peut être juge. Une justice de classe vue par une autre classe ! Les spectateurs devant comprendre les allusions de l'auteur, il est probable que le public des comédies savait la Loire zone de bagaudes. L'auteur veut faire rire, un rire alors sans doute quelque peu grinçant, de la liberté bagaude. Il décrit une société d'hommes revenus à l'état de nature, à la forêt, c'est-à-dire à la sauvagerie.

Il s'agit d'une liberté "sauvage" puisqu'elle consiste dans l'impunité de piller autrui, de battre même ceux qui ne sont pas ses esclaves ! La liberté "civilisée" ne permet que de torturer ses propres gens! C'est aussi une liberté de brigands, toujours d'hommes des bois !

Le rejet de la civilisation (au sens strict découlant de Civitas) commence par l'abandon du droit civil (de la cité) pour le recours au "jus gentium", le droit naturel qui règle les relations entre les hommes en général, non entre les citoyens. Il s'exprime identiquement par le refus de la politesse, de la civilité (au même sens), ces arts de vivre dans la cité. L'opposition est entre civitas et silva. Les bagaudes vivent selon la loi des forêts, en sauvages : d'où cette justice rendue près du chêne retrouvant son ancien rôle sacré, sans doute encore vivant dans les zones les plus indigènes. L'abandon de la civilisation est vu comme un retour à l'ancienne religiosité "sauvage". Il l'était sans doute ! Cette justice sous le chêne est rendue par des hommes privés et non des juges officiels, tandis que des paysans se substituent aux avocats. Quelle dérision ! D'ailleurs quelle justice expéditive ! Que signifient ces sentences écrites sur les os des coupables ? Peut-être simplement qu'il n'y a pas d'autre sentence que la mort ou la mutilation et pas d'autres écrits que ces "restes" : les ossements. Et d'ailleurs coupables de quoi ? Puisque tout est permis ! Simplement d'être le plus faible ? Il ne semble pas. Le texte suggère plutôt qu'entre bagaudes existait une justice rude et primitive. Le "tout est permis" serait plutôt applicable dans les relations des bagaudes avec l'extérieur. Les paysans qui plaident, cela fait rire : qui ne sait qu'ils savent à peine parler ! Mais cela fait peur aussi, surtout si n'importe qui peut être juge. Cela sonne comme un retournement de la hiérarchie sociale et pouvait signifier la mort pour les maîtres, ou l'esclavage.

N'est-ce pas d'une certaine façon cette justice populaire qui s'imposera jusqu'au VIIIème siècle avec ces assemblées d'hommes libres (mallus) qui jugent ? Elle résulterait de la fusion entre les anciennes coutumes indigènes liant la justice à la forêt et au chêne sacrés, revitalisés par le "droit révolutionnaire" bagaude, et les coutumes germaniques (Saint-Louis, bien plus tard, jugeant sous le chêne ne voulait-il pas faire référence à ces coutumes ?). Notons cependant que sur le mallum, le rôle actif est (bientôt ?) joué par les seuls notables. Dans ces bagaudes sauvages, tous les hommes s'étaient faits libres et tous rendaient la justice sous le chêne sacré.

C- Les séditions urbaines

Sur les villes nous utiliserons les remarques générales d'Oriens et l'observation précieuse du cas particulier de Bazas par Paulin de Pella.

Oriens nous donne une description générale de l'état des Gaules lors des invasions, en particulier en ce qui concerne les villes. Il décrit le pays comme un bûcher fumant, voit partout dans les campagnes, les villae, les villages et les bourgs mort, douleur, destruction, désastre, incendie, asservissement et deuil66. Mais nous intéresse surtout, ici, la description qu'il donne des relations sociales dans les villes assiégées ou attaquées. Nombreuses furent en effet les victimes de la trahison de concitoyens, de séditions civiles, des embûches et de la violence populaire67. Les villes ne résistèrent donc pas en présentant un front uni aux envahisseurs et l'explication de leur chute, à côté de la famine qu'un long siège finissait par imposer, est dans la révolte de la "plèbe" et des servi. Sans doute le manque de vivres devait attiser ces rivalités. Sans doute Oriens veut-il montrer du doigt le "parti de l'étranger" ou les "méchants" qui profitent des catastrophes publiques. Mais nous comprenons mieux pourquoi des villes fortifiées tombèrent ou furent incendiées, et pas seulement par les Barbares.

Que nous raconte Paulin de Pella ? Cet aristocrate aquitain voit sa province subir l'invasion des Visigoths. Ni lui, ni sa famille, ni ses domaines ne semblent en avoir subi de conséquences fâcheuses. Il fait partie du groupe de grands propriétaires fonciers qui entourent leur roi Athaulf, le conseillent et, grâce à cette amitié, il évite à ses terres bordelaises l'installation d'hôtes barbares. Ses malheurs viennent de ce qu'il prit le parti de l'empereur Attale, de l'échec de ce dernier. Il dut s'enfuir de Bordeaux et se réfugier à Bazas, patrie de ses ancêtres. Vers 414-416, cette ville fut assiégée par des bandes de Goths et (ou) d'Alains. Mais, nous dit Paulin : "beaucoup plus redoutable que la horde hostile répandue alentour, une troupe d'esclaves auxquels s'étaient joints, atteints d'une fureur insensée, quelques jeunes gens malfaisants, pourtant de naissance libre, dirigeait ses attaques meurtrières principalement contre les nobles"68.

Il y a là un intéressant témoignage sur une révolte servile en ville, sur l'alliance entre ces esclaves et des jeunes libres, -des "insensés" -, [des révolutionnaires?] sans doute issus de la "plèbe" urbaine, orientée contre les latifundistes (dont Paulin). La révolte paraît avoir été apaisée, grâce à Dieu qui fit mourir quelques coupables. En particulier le sicaire qui voulait la mort de Paulin lui-même fut assassiné, sans que Paulin ne s'en doute, évidemment ! Il faut ajouter que Paulin négocia avec le roi Visigoth, son ami, sa sortie de la ville, accompagné de sa nombreuse suite (une petite troupe armée) et finalement réussit à obtenir un accord entre celui-ci et les notables de la ville : sans doute Athaulf élimina-t-il les Alains et, peut-être, les groupes Visigoths qui assiégeaient Bazas ; il entra dans cette ville et porta secours aux citadins69, on aura compris qu'il ne saurait s'agir que des nobles.

Il semble clair qu'il y avait une certaine connivence d'une part entre les esclaves, les pauvres libres à l'intérieur des remparts et les assiégeants (Alains ou Goths plus ou moins dissidents ou simplement pas encore "rangés", n'ayant peut-être pas "compris" la politique d'Athaulf d'alliance avec la noblesse romaine et de sédentarisation) ; d'autre part entre les notables ou latifundistes de Bazas et le roi Athaulf et ses fidèles, entre l'ordre ancien et l'ordre nouveau.

§ 2 - L'organisation de la répression

A - La répression d'Exupérantius

Nous la connaissons par le De reditu suo de Rutilius Namatianus.

Le texte est intéressant puisque nous y découvrons (peut-être) la suite de l'histoire que nous racontait l'auteur anonyme du Querolus. Rutilius Namatianus, un grand propriétaire foncier de la Gaule méridionale (préfet de Rome en 416), retourne dans sa patrie à l'automne 417 pour remettre en ordre ses domaines et y rétablir l'ordre. Il compose, à partir de ses impressions, un poème. Nous y découvrons qu'un de ses parents, Exupérantius, préfet du prétoire en Gaule, a réprimé des mouvements de libération sociale en Armorique et ceci sans doute vers 417. Rutilius nous dit qu'Exupérantius enseigne à présent à ces contrées armoricaines à aimer le retour de la paix exilée, rétablit le droit et la liberté, et ne permet plus que les maîtres soient les esclaves de leurs esclaves71. En d'autres termes : il pacifie, il rétablit l'ordre civil (la loi et la liberté romaine) et social (il remet les rapports sociaux sur leurs pieds, les esclaves et les maîtres à « leur place »). On peut donc estimer que, dans l'Armorique (où est inclus le bassin de la Loire), l'ordre social serait en voie de rétablissement à partir de 417-418, sans doute provisoirement. Le voyage de Rutilius72 est d'ailleurs en lui-même indice d'un certain retour à l'ordre en Gaule73.

B - Galla, Aetius et ses Huns

Les dix premières années du règne de Galla Placidia (423-432), sous la minorité de Valentinien III, alors que le pouvoir est entre les mains d'Aetius74, connaissent peut-être un calme social relatif. Il redevient possible de circuler sur les grandes routes avec une certaine sécurité ; les villae et les villes, la plupart des vici, les campagnes "utiles" sont à nouveau mieux tenues en main. Sans doute les bagaudes se sont-elles simplement temporairement repliées vers les clairières des maquis et des forêts. Comme d'habitude lorsque se rétablit - même très imparfaitement - le fonctionnement des appareils d'Etat.

La seconde partie du règne de Galla Placidia (434-450) - période où Aetius est encore plus puissant - est marquée par un renouveau de la guerre sociale en Gaule. Il semblerait qu'il y ait eu des soulèvements bagaudes, des révoltes populaires massives, et qu'ils furent successivement réprimés. Il est possible que ces soulèvements soient surtout résistance au retour à l'ordre dans des zones qui s'étaient socialement libérées. La répression parait avoir été sans pitié : on n'entendra plus parler de bagaudes. La guerre est provisoirement terminée par le massacre des révoltés servi et coloni, paysans plus ou moins dépendants, par le maintien plus ferme des survivants dans leurs montagnes ou leurs forêts : si les bagaudes disparaissent, le brigandage social continue à l'état endémique. Mais cette répression, voire parfois ce massacre, accompagne une mutation des rapports sociaux, un nouveau pas en avant vers la fin de l'esclavagisme.

Pour comprendre cette période, ces combats, il faut dire quelques mots d'Aetius et de ses Huns. Qui ne connaît le premier ? Au moins "de vue" ! En effet, il est ce général romain que l'on voit entouré de ses farouches alliés, les rois barbares, et de chefs gallo-romains, faisant face aux Huns d'Attila, "le fléau de Dieu", à la bataille des Champs Catalauniques (en 451) : l'illustration quasi-constante des manuels d'histoire des classes primaires !

L'histoire d'Aetius, de l'empire â cette période, et particulièrement de la Gaule, ne peut être séparée de celle des Huns.

Les Huns, en tant que groupe tribal organisé ou peuple obéissant à des rois, puis en tant qu'Etat véritable (à partir de 425-434), n'eurent finalement que peu affaire avec l'empire d'Occident. Nous les avons quittés après qu'ils aient écrasé les Goths à la fin du IVème siècle, forçant les Visigoths à entrer dans l'Empire, les amenant ainsi à devenir, dans les Balkans, une force essentielle. Placés à l'arrière de ceux-ci, les Huns étaient devenus les alliés de l'Empire. Avec le départ des Visigoths vers l'Italie, les Huns entrèrent en conflit avec l'Empire d'Orient. Jusqu'en 451, ils pénètrent chaque année dans les Balkans, ravageant les campagnes et les villes, ramenant un énorme butin, des masses d'or, forçant l'Empire à payer tribut.

En revanche, à l'Ouest, c'est mieux que la paix, l'amitié ! Aetius, en effet, avait été élevé chez les Huns durant une partie de sa jeunesse (il y avait été emmené en otage vers 406), il était lié avec toute l'aristocratie hunnique et y avait découvert l’art nouveau de la guerre. Lorsqu'il est en disgrâce, en 432-433, il retourne chez les Huns. Il leur fait même rendre, en 439, la Pannonie occidentale75.

Surtout Aetius, général romain, est en fait un chef de bandes guerrières hunniques. Si l'Occident, jusqu'en 451 du moins, n'est que peu concerné par la nation hun, il l'est par les très nombreux contingents auxiliaires qui servent l'Empire, et directement Aetius. Il s'agit de détachements de cette cavalerie hunnique qu'admirait Aetius, encadrée par ses propres chefs, mais le commandement supérieur restant "romain" (Aetius lui-même, Litorius). Cette cavalerie, très rapide, nombreuse, résistante, était spécialisée dans l'utilisation de l'arc à l'orientale, de l'arc réflexe à flèche triangulaire. Elle savait manier aussi le fouet, le lasso, l'épée à un ou deux tranchants. C'est cette cavalerie qui permet à Aetius, après sa défaite lors de la guerre "civile" qui l'oppose à Boniface et son exil, de revenir pratiquement invincible.

Surtout, ce sont les cavaliers huns qui vont donner à Aetius l'arme de la soumission des Barbares. En 427, il bat les Visigoths. En 428, il attaque les Francs et leur reprend les terres qu'ils avaient occupées près du Rhin76. En 436 les Burgondes qui tentent de s'étendre en Belgique subissent l'assaut d'Aetius et de ses Huns ; c'est un massacre : le roi Guntarius et toute la maison royale, une fraction importante de l'aristocratie et peut-être du peuple guerrier lui-même sont anéantis, les survivants sont contraints de décamper vers la Sapaudia où Aetius les installe, peut-être pour contenir les Alamans77. A la même date (436), Aetius envoie Litorius et des contingents Huns délivrer Narbonne qu'assiégeaient les Visigoths. Cette histoire-là finira moins bien pour les Huns : Litorius entreprit le siège de Toulouse, mais l'attaque qu'il lança échoua et les Huns furent exterminés78.

Si nous parlons longuement des cavaliers Huns, c'est parce qu'ils jouèrent un rôle décisif dans l'écrasement de la bagaude de Tibatto en 437. Comme d'ailleurs les Alains, dans la répression des mouvements autonomistes armoricains et des bagaudes de l'ouest en 441-448.

C - La bagaude de Tibatto : 435-440

Selon la Chronicon imperiale (ou de 452) des Chronica Gallica, un certain Tibatto devint chef de la rébellion contre Rome et provoqua la sécession de la Gaule ultérieure, c'est-à-dire du Tractus Armoricanus, de toute la Gaule de l'ouest (y compris le centre-ouest) au nord de l'Aquitaine, jusqu'à (peut-être) y comprendre la Belgica au nord de la Seine. S'agit-il d'un mouvement autonomiste ? Il ne semble pas que telle soit la composante principale de ce mouvement.

En effet, on apprend qu'immédiatement presque toute la classe des esclaves des Gaules se ligua derrière Tibatto dans ce mouvement de révolte79. Une guerre sociale par conséquent, et pas seulement un mouvement local de quelques servi. Faut-il imaginer une révolte "sparticiste" où les esclaves détruisent "leurs" villae, se regroupent et marchent contre les armées "romaines" après avoir assassiné leurs maîtres ou les avoir contraints à la fuite ? S'agit-il d'une sortie massive hors des forêts de bagaudes préexistantes (celles des bords de Loire), occupant des zones "civilisées" en y ralliant les servi, peut-être à la faveur d'une poussée armoricaine ? Est-ce une lutte de toute une paysannerie servile et coloniaire préalablement libérée (au début du siècle) contre la répression qui s'organise ? On ne sait pas grand-chose, sinon qu'il s'agit d'une révolte des masses serviles.

En 436, Aetius est occupé au nord, contre les Burgondes en particulier. Il ne peut qu'envoyer des détachements de cavalerie hunnique (les "litoriens") commandés par Litorius. Et la répression du mouvement commence. Tibatto fut pris et tous les chefs furent tués ou faits prisonniers. La révolte bagaude fut pacifiée en 43783. L'auteur anonyme de la Chronique emploie à nouveau ce mot, bagaude, nous permettant d'avoir une forte présomption : le mouvement que dirigeait Tibatto était bien avant tout perçu comme une révolte sociale, essentiellement servile84, même si on ne peut être certain qu'elle fut "aussi grave que celle de 285" et que "la rupture fut absolue"85 avec la société romaine. On sait que Litorius et ses Huns, après cette victoire, marchèrent vers Narbonne assiégée par les Visigoths. La lutte contre les bagaudes gauloises continua sans doute, en Armorique ou ailleurs. D'abord nous savons par la même chronique qu'Aetius lui-même ne rentra en Italie qu'en 439, seulement après avoir pacifié les mouvements gaulois86.

On est pratiquement assuré, en revanche, qu'il s'agit bien d'une bagaude, même si le mot n'est pas employé. En effet, Mérobaude nous apprend qu'Aetius est allé parcourir le pays armoricain, l'inspecter même pourrait-on dire, et voilà que l'habitant du plat pays, voire des bois, est déjà beaucoup plus doux87, que les forêts ne sont plus ces repaires où s'entassait le butin accumulé par ces criminels, que les paysans sont retournés au travail des champs jadis abandonnés. On n'y combat plus César, mais la loi romaine a été rétablie dans le territoire par Aetius lui-même, et que, même si les paysans tracent leurs sillons avec des charrues gètes (barbares), ils évitent de s'allier avec leurs voisins barbares (les Visigoths aquitains)88.

Malgré l'impression de facilité que donne le panégyrique de Mérobaude (ce qui est normal étant donné le genre du texte), la répression dut être sévère, "grâce" aux Huns. On sait que les cavaliers de Litorius se comportèrent, partout où ils passèrent, en terrain conquis et avec une sauvagerie assez remarquable, même pour cette époque qui n'était pas particulièrement tendre. Les chroniqueurs ne s'intéressent guère qu'aux chefs tués ou prisonniers ; les esclaves ou paysans massacrés ne méritaient pas qu'on prenne la peine de prendre la plume pour en parler. Ce n'est qu'occasionnellement, parce qu'un seigneur est concerné, qu'ils vont nous parler de l'armée pacificatrice au travail.

Celle-ci nous est décrite par Sidoine Appolinaire. Il nous raconte que Litorius, fier d'avoir soumis les Armoricains, entraînait ses cavaliers Huns à vive allure à travers le pays arverne, passant à proximité des murs de Clermont, pour aller combattre les (Visi)goths (â Narbonne). Alors même qu'il s'agit d'auxiliaires romains ne faisant que traverser le pays, donc en paix avec les habitants, ces Huns sont décrits détruisant tout sur leur passage, par leurs razzias, par l'incendie, les massacres, par leur cruauté, leurs rapines91. En passant, l'un d'eux aurait massacré un esclave d'Avitus, le futur empereur. Celui-ci, nous explique Sidoine Appolinaire, étant donnée l'épouvante populaire, montait la garde près des tours et aux portes de Clermont92. Il va dans la plaine et fait un massacre de Huns ; il sortira vainqueur d'un combat singulier avec le lâche assassin de son serviteur93. La description est intéressante : le preux chrétien protège la "plèbe" urbaine de Clermont, ville qui se ferme terrorisée au passage des Huns, auxiliaires romains. Peut-on dire également que ce preux venge son esclave victime de la cruauté des Huns ? Pas exactement : il ne peut tolérer que quiconque tue ses hommes ou détruise ses biens, ni ses châteaux, ni son cheptel ni ses esclaves !

L'historien Lucien Musset écrit : "Les Huns ont été pendant plus longtemps les amis et les auxiliaires de Rome, ou de certains Romains, que les "fléaux de Dieu", pour reprendre une épithète trop fameuse"94. N'est-ce pas au contraire parce qu'ils furent au service de Rome, ou de certains Romains, qu'ils furent les "fléaux de Dieu" ? Cette expression, si usée, est intéressante car elle nous aide à comprendre que les Huns étaient appelés par Dieu pour châtier le peuple coupable. Ainsi, Grégoire de Tours raconte que les prières de l'évêque Aravatius ne purent empêcher l'invasion des Huns (d'Attila) car Dieu l'avait fermement programmée et que d'ailleurs lui-même le pressentait : "l'Esprit lui faisant sentir que cette chose (le maintien des Huns hors de Gaule) ne lui serait pas concédée â cause des péchés du peuple"95. Il raconte aussi qu'un fidèle avait eu une vision d'une conférence entre le bienheureux Etienne et les apôtres Pierre et Paul, le premier demandant aux seconds d'épargner la ville de Metz, mais il ajoute "si toutefois la culpabilité du peuple (?) s'est tellement accrue qu'il soit impossible de ne pas livrer la cité aux flammes, que du moins cet oratoire (où sont ses reliques) ne soit pas brûlé". Seul son second vœu sera accordé, car, comme les saints l'expliquent, “le péché du peuple a grossi et le bruit de sa malice est monté jusqu'à Dieu : c'est pourquoi cette cité sera incendiée"96.

Quelle est donc cette "malice" du peuple, non plus seulement dans telle ville (Metz), mais pour l'ensemble des Gaules ? Pourrait-ce être le paganisme ou l'hérésie ? Non, car outre le cas de Metz, ville romaine et catholique, il est clair que les saints évêques intercèdent pour leurs fidèles. S'il s'agissait d'éradiquer hérésies et paganisme, le fer et le feu seraient bienvenus ! Ce peut être, évidemment, la luxure, voire la gourmandise, l'orgueil, la paresse ou l'envie... En fait à l'époque, la "malice" du peuple, en particulier celui des campagnes est aussi, sans doute surtout, le refus de l'ordre établi, des hiérarchies sociales et d'abord des deux grandes coupures : maîtres et esclaves ; grands propriétaires fonciers, clarissimes, nobles et "plèbe" urbaine ou "vilains, servi et coloni. Il faut savoir qu'alors l'inégalité entre les hommes est considérée comme la sanction de leurs péchés différentiels97, "que l'inégalité est providentielle, par conséquent nécessaire"98. L'humanité sans péché serait égalitaire, c'est la chanson d'Adam et Eve ! Toute remise en question de cet ordre social est remise en cause de l'ordre divin. N'allons pas chercher à Metz des séditions ou des pensées séditieuses anticipant la destruction de la ville, on n'en parle que pour l'exemple ! N'allons pas imaginer qu'alors seuls les Huns ont le privilège d'exercer le châtiment du ciel ; n'importe quel malheur peut faire l'affaire ? Mais des Huns semblent avoir eu effectivement comme tâche d'écraser les bagaudes ; dès lors, venant massacrer le "prolétariat" rural soulevé ou libéré, ils apparaissent clairement pour ce qu'ils furent : les auxiliaires et les bourreaux au service de l'aristocratie gallo-romaine, d'Aetius et aussi de la hiérarchie ecclésiastique issue presqu'intégralement de cette classe.

Simplement, il ne s'agit pas des Huns d'Attila, mais des Huns d'Aetius et Litorius. Nous avons vu, à propos de l'écrasement des Burgondes en 436, que la légende épique des Nibelungen avait confondu ces deux groupes. Sans doute, de même, la légende d'Attila attira à elle les récits des répressions commises par les cavaliers du patrice. On ne prête qu'aux riches ! La répression de 436-437, sévère, atroce même si l'on retient l'écho qu'en donne Sidoine Appolinaire, fit des Huns, au sens strict, le fléau de Dieu, le moyen du châtiment de ceux qui violaient la loi divine en provoquant le désordre social, le moyen de séparer le (bon) grain de l'épi.

D- Les crises de 441 à 448

Dans les pays de Loire, la répression anti-bagaude continue sans doute après 439. Peut-être parce que les Huns de Litorius furent massacrés par les Visigoths sous Toulouse ou parce que ceux directement commandés par Aetius en Belgique restaient nécessaires dans la région pour bloquer les Francs ou les Alamans, le patrice dût utiliser les auxiliaires Alains que commandaient le roi Goar en Gaule centrale, puis dans le Tractus armoricanus.

Dès 441, Aetius installe ces auxiliaires alains sur la Loire moyenne au nord d'Orléans, et peut-être ailleurs en Gaule ultérieure. Il s'agit d'une part de maintenir l'expansion des Visigoths vers le nord, d'autre part de surveiller l'Armorique pour contrer le mouvement autonomiste et pour contrôler les zones bagaudes. Le type d'installation, comme d'habitude, était l'hospitalité, les Alains devant s'installer dans les villae selon le principe du logement des troupes, et donc devant bénéficier d'une fraction des terres et des esclaves (ils pouvaient installer leurs propres esclaves également : ce ne sont pas les guerriers alains qui cultivent !)99.

Les Alains, semble-t-il, ne respectèrent pas la convention (le foedus) et, éliminant par les armes toute résistance, ils expulsèrent les maîtres et s'attribuèrent la totalité des terres100. Cette action ne semble pas avoir gêné Aetius, puisqu'il va continuer à utiliser ces guerriers. On peut penser que les propriétaires expulsés ne devaient pas être en excellents termes avec le pouvoir central, c'est-à-dire avec le patrice Aetius. Peut-être la région avait-elle été (était-elle ?) un des centres de la rébellion sécessionniste armoricaine (au sens large) de la Gaule ultérieure ? Toujours est-il que - sans doute grâce à leur présence - la paix semble avoir été assurée en Armorique jusqu'en janvier 446 au moins101.

Vers 446-447 cependant, l’Armorique à nouveau se révolte. On ne sait - a priori - s'il s'agit de la reprise du mouvement sécessionniste ou d'une nouvelle poussée bagaude. On a quelque lumière (bien pâle à dire vrai !) grâce à la Vie de Saint Germain de Constance de Lyon102. Germain avait été gouverneur d'une province gauloise dans sa jeunesse (il est d'une bonne famille "romaine"). En 429 il va en Bretagne lutter contre le pélagianisme et paraît diriger les opérations des Bretons contre les incursions des Saxons, des Pictes et des Scottes. Il les aurait conduits à la victoire de "l'Alleluia" (Pâques 429). Il y retourne en 440-444, alors que s'y opposent un parti pélagien, donc hostile aux évêques et mené par le Celte Vortigern, et l'aristocratie catholique et "romaine", le "camp" de Germain par conséquent, qui fait des appels (sans succès) à Aetius103. Ces épisodes nous permettent de comprendre qui est Germain et pour qui il combat.

En 446, Germain est en Armorique. Il ne peut qu'être appelé par les aristocrates et citadins "romains" dissidents ; sans doute ceux-ci ont-ils besoin d'un homme bien introduit auprès d'Aetius et de la Cour de Ravenne. En effet Aetius avait envoyé les bandes guerrières de Goar, probablement pour mater la rébellion sécessionniste armoricaine (il se pourrait aussi que Goar et ses Alains aient été envoyés par Aetius pour écraser une rébellion bagaude et que ceux-là, du même mouvement, risquaient de s'en prendre aux villes, d'où l'intervention de Germain ; mais c'est peu probable)104. La Vita nous décrit le saint, un vieillard, arrêtant seul les Alains en marche, en prenant par la bride le cheval de Goar, puis entamant avec eux une négociation, se portant garant de la grâce qu'accorderont Aetius et l'empereur (en fait l'impératrice Galla Placidia). La paix, conditionnelle, est signée et les Alains retournent vers leurs cantonnements de la Loire moyenne. Il reste à Germain à gagner l'Italie pour transmettre sa demande de grâce pour les aristocrates et les cités sécessionnistes et sans doute garantir leur soumission105. Fin du premier épisode !

En 448, la révolte reprend en Armorique. La Vita nous explique que la perfidie de Tibatto ( ?) avait ramené ce peuple instable et indiscipliné à sa révolte passée. Dès lors, la médiation de l'évêque n'avait plus de sens, l'empereur avait été trompé et les perfides audacieux furent rapidement châtiés106. Le fait que Constance de Lyon parle de Tibatto, le chef de la bagaude gauloise de 435-437 (exécuté après sa défaite), de l'indiscipline et de l'instabilité du peuple, la forte probabilité d'une rude répression menée par les Alains de Goar font penser que le sens du combat avait sans doute changé et que la guerre sociale était devenue première, éclipsant la guerre sécessionniste.

En 448, en effet, une bagaude semble avoir été durement réprimée dans ces mêmes régions de la Gaule ultérieure. Un médecin nommé Eudoxius aurait été un des animateurs de la résistance ou de la révolte. Cet individu au mauvais esprit, mais agile (voire excité), après avoir été un des dirigeants du mouvement bagaude, chercha refuge chez les Huns d'Attila107. Des régions entières de la Gaule du Centre et de l'Ouest auraient été concernées par cette nouvelle guerre sociale. La lutte aurait été rude ; le siège de Tours, où le futur empereur Majorien se serait illustré comme lieutenant d'Aetius, pourrait dater de cette époque et être le fait des bagaudes108. La répression dut être sévère, voire "définitive" (“grâce" aux Alains ?) puisqu'après 450, on n'entend plus parler d'actions bagaudes en Armorique ou en Gaule ultérieure (ni, du moins pendant longtemps, de troubles sociaux).

"Complexe et curieux épisode ! Complexe puisque la bagaude de 448 est très difficile à distinguer du mouvement sécessionniste armoricain. On retrouve le problème que nous posions pour la révolte de Tibatto : est-on en présence de l'un ou de l'autre de ces deux mouvements, de l'un et de l'autre ? Nous savons qu'une sécession peut encourager une révolte sociale, ajoutons qu'une révolte sociale peut rendre "nécessaire" une prise en main de la répression par l'aristocratie locale, puis encourager une sécession de cette aristocratie (elle a pris goût à l'indépendance !) ou qu'une violente répression dirigée contre un mouvement sécessionniste devait contraindre les servi, les coloni, les paysans à s'enfuir dans les maquis à l'approche des bandes de guerriers alains (n'étaient-ils pas les premiers à souffrir de la terreur que les Alains imposaient sur leur passage ?) et d'autant que les bagaudes restaient vivaces, dans les forêts tout au moins.

Curieux épisode aussi, avec ce refuge que cherche le chef bagaude Eudoxe chez Attila. En 449-451, Eudoxe aurait pu informer le roi Hun de la faiblesse de l'Empire d'Occident, de ce qui lui reste de richesses aisées à piller, l'assurer d'un soutien bagaude, le convaincre finalement de marcher, pour la première fois, vers l'Ouest ? On pourrait même imaginer un retournement d'alliance : les Huns d'Attila ne marchent-ils pas sur Orléans et sur la région des Alains, les ennemis des bagaudes de l'ouest ?109

E - Bagaudes en Tarraconnaise

On connaît l'existence de bagaudes en Espagne grâce à Salvien et surtout à Idace. Ce dernier est un évêque galicien qui fut mêlé aux affaires politiques de la période. Après la constitution par les Suèves d'un Etat autour de Braga et de Lugo, l'aristocratie hispanoromaine l'avait délégué vers Aetius pour tenter d'obtenir son intervention, lequel la refusa d'ailleurs, mais il est vrai qu'il était alors occupé en Gaule110.

D'après Idace, il y aurait eu, entre 441 et 454, un important mouvement bagaude dans la province de Tarraconnaise, au nord de l'Espagne, principalement dans la région à l'ouest de Saragosse (Caesaraugusta). Peut-être à la suite de la rébellion en Gaule ultérieure en 435-437, le mouvement bagaude s'étend-il dans le nord de l'Espagne ? On sait qu'en 441, il faut envoyer contre eux une expédition militaire commandée par Astère (Flavius Asterius ou Asturius), chef de la milice, comte d'Espagne qui réprime les masses bagaudes soulevées111. Pas plus qu'en Gaule dans les années 437, l'expédition d'Astère n'est décisive. En effet en 443, le gendre et successeur d'Astère, Mérobaude, doit écraser les bagaudes. Idace semble préciser qu'ils se seraient retranchés au village d'Araciel (près de Tudela en Navarre)112.

Rome va réagir de la manière habituelle. Elle fait la paix avec les Suèves (en 442) et surtout va signer un foedus nouveau avec les Visigoths115 qui les charge particulièrement de traquer les bagaudes espagnoles. Face à ces guerriers goths, les bagaudes isolées par la défection des Suèves sont trop faibles. En 454, Frédéric, le frère du nouveau roi Visigoth Théodoric II peut massacrer les bagaudes de Tarraconaise et écraser "définitivement" la rébellion116. Ajoutons seulement qu'en 456, lors de l'assassinat de Rechiarus, Idace note encore les ravages de brigands en Galice117. Il y aura ultérieurement résistance "nationaliste" des Astures et des Vascons contre les conquérants Visigoths, mais plus de guerre bagaude.

Notons que, sans doute pour cette même période entre 440 et 454, Salvien affirme qu'une grande partie des Espagnols se sont réfugiés chez les bagaudes118.

conclusion

Les bagaudes paraissent écrasées. La répression les a sans doute simplement rejetées vers les profondeurs de la Gaule sauvage. De ses forêts, pendant des siècles, sortent des bandes de brigands qui viennent rôder autour des villae ou des villages, rançonner les voyageurs, piller les greniers. L'aristocratie, parfois, organise des parties de chasse à l'homme, comme elle va chasser l'ours, contre ces brigands. Mais il n'y a plus, pendant longtemps semble-t-il, de soulèvements de masse : l'ordre social est rétabli malgré quelques nécessaires bavures. Mais cet ordre nouveau, avec ses institutions de centralisation de la répression relativement faibles, suppose une nouvelle régression de l'esclavagisme. Le IVème siècle avait tenté de reconstruire l'Etat et la villa esclavagiste. Il n'y avait que très partiellement réussi, ne pouvant revenir à la situation qui prévalait avant la crise du IIIème siècle. Le Vème siècle est d'abord l'effondrement de cette tentative, et une nouvelle fin de l'esclavagisme. Non que les esclaves soient moins nombreux, puisque ces temps troublés sont propices à cette production particulière, mais les esclaves sont le plus souvent casés. Casement de leur fait, pendant les moments où ils s'étaient libérés, et sur lesquels il n'était pas possible de revenir. Casement de fait, et du fait de maîtres prudents. Lopins "donnés" à des fugitivi venus se réfugier chez un autre maître et qui fermait les yeux sur leur origine. D'autres causes aussi jouèrent. Nous n'en parlons pas simplement parce qu'elles sont toujours mises en avant : charité chrétienne, affranchissement lors d'un testament..., efficacité économique ou surtout démographique du nouveau système.

Ce qui nous importe ici est seulement ae remarquer qu'en définitive les luttes sociales ont effectivement modifié les formes de l'exploitation. Certes elles ne le firent pas comme certains aimeraient l'imaginer, les esclaves volant de victoires en victoires, éliminant une classe sociale d'exploiteurs ! Les bagaudes furent au contraire sévèrement réprimées, voire massacrées. Mais elles n'avaient pas moins provoqué l'"ultime" crise de l'ancienne façon d'exploiter les hommes, démontré l'impossibilité de l'esclavagisme dès lors que l'Etat central s'effondre120. Certes, en imposant le casement, donc - pour simplifier - à la longue le servage, elles ont aussi affaibli le prolétariat rural, le sérialisant, l'attachant à la terre, à sa maison, à sa famille, imposant donc encore le servage dans la mesure où il suppose un rapport de force favorable au seigneur dans ses relations avec des paysans relativement isolés.

Les bagaudes, une des dernières luttes des esclaves, sont aussi une des premières luttes des coloni, de paysans asservis. Redisons-le, se rencontrent ici ceux qui changent, à leur avantage, les formes de leur exploitation, les esclaves, et ceux qui voient leur condition se détériorer, qui sombrent dans l'esclavage de la terre après avoir été petits propriétaires ou fermiers relativement indépendants. Luttes d'un temps qui finit (mais qui n'en finit pas de finir d'ailleurs) et d'un temps qui commence. Les bagaudes, plus qu'une alliance entre les classes des esclaves et des paysans ou colons, sont la preuve d'une accélération du processus d'homogénéisation de l'ensemble du prolétariat rural, et un moment de cette homogénéisation. L'écrasement ou le reflux de ce mouvement est l'acte fondateur du nouvel ordre social. Mais lui aussi ne se construisit pas en un jour ! Je croirais volontiers que durablement, jusqu'à la montée des carolingiens, les populations rurales bénéficient d'un certain relâchement des contraintes, même pour les servi, même dans les collonges.

Les bagaudes massacrées et malgré tout victorieuses ! Il semble que les paysans gardèrent longtemps le souvenir des temps de la libération sociale. Des légendes populaires se formèrent et les maîtres ou leurs scribes les déformèrent parfois en rétablissant une certaine "vérité" historique. Il faudrait pouvoir suivre la piste. En voici un ou deux signes.



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22/09/2025

Julia Boutros

 

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20/09/2025

"malediction" vous avez dit "malédiction" ?

tous les gens, et parents de gens, qui sont morts mystérieusement, autour de l'inventaire des objets trouvés dans la tombe de Toutankhamon, les journalistes, bizarrement "expliquent ça par une "malédiction", vous croyez à ce genre d'explication ésotérique ? Je pense que non. Or une explication rationnelle il y en a une, et quand on étudie le dossier (au fait connaissez-vous les livres de Joseph Davidovits, ingénieur et égyptologue, sur le scribe du père d'Akhenaton qui a eu un temps funéraire ?) ça devient tout à fait convaincant, lisez :
 
mai 22, 2017
La découverte du tombeau de Toutankhamon a été un événement mondial, les morts mystérieuses qui ont suivi ont fait la une des journaux, mais le secret le plus important est resté caché car il mettait à mal le projet de création d’un état juif par le mouvement sioniste.


Cet article permet de comprendre pourquoi, malgré les nombreuses découvertes liés aux traductions de tablettes sumériennes ou hiéroglyphes égyptiens qui remettent en question l’origine de la Bible, rien n’est divulgué au public.

Ce texte a été publié par Marjy sur un forum qui n’existe plus, mes rajouts sont en marron :

Le secret derrière le secret de Toutankhamon

Depuis presque un siècle désormais un halo sinistre flotte autour du nom du pharaon-enfant Toutankhamon.

Depuis qu’Howard Carter en découvrit la tombe – officiellement le 27 novembre 1922 – les personnes les plus au courant par rapport aux détails des découvertes sont toutes mortes, inexplicablement, en l’espace de quelques années.

Environ 5 mois après la découverte de la tombe, celui qui a financé l’entreprise, Lord Carnarvon (en fait on sait aujourd’hui que ce n’était pas lui le financier mais la famille de sa femme, les Rothschild), est piqué par un moustique sur la joue.

Suite à ce banal incident, ses conditions de santé se dégrade jusqu’à le conduire à la mort par septicémie.

Ce fut ensuite au tour du demi-frère de Lord Carnarvon, Aubrey Herbert, qui mourut inexplicablement, en 1923, suis à une simple extraction dentaire.

L’archéologue canadien La Fleur, arrivé en Égypte en avril 1923 – en parfait été de santé – pour aider Carter dans ses travaux, mourrait juste quelques semaines après d’une mystérieuse maladie.

C’est toujours en 1923 que mourut Georges Jay Gould, ami intime du comte de Carnarvon, à cause d’une étrange inflammation pulmonaire.

Juste un an après, en 1924, le célèbre archéologue Evelyn White qui avait collaboré avec Carter pour rédiger l’inventaire du trousseau funéraire du pharaon expirait à son tour.

Il fut retrouvé pendu, et la police conclue qu’il s’agissait d’un suicide.

Quelques mois plus tard Douglas Archibald Reed, le scientifique anglais qui avait été chargé de faire les radiographie de la momie du pharaon, perdit la vie dans des circonstances pas très claires.

En 1926 la « malédiction » toucha Bernard Pyne Grenfell, l’éminent papyrologue consulté par Carnarvon pour les traductions des textes égyptiens.

Le secrétaire privé de Lord Carnarvon, le noble Richard Bethell, fut retrouvé mort dans son lit, en 1929, suite à un cas atypique d’arrêt cardiaque.

Bethell avait aidé H. Carter dans le travail de catalogage des trésors de Toutankhamon, et la cause de sa mort est toujours restée un mystère.

Lord Westbury, le père de R. Bethell, mourut à peine quelques mois après son fils, « sautant » par la fenêtre de son appartement de Londres. La police classa rapidement le cas comme suicide.

Dans sa chambre on retrouva un vase en albâtre appartenant à la tristement célèbre tombe de Toutankhamon, un objet précieux qui n’apparaissait pas sur la liste officielle des objets découverts.

Le vase avait donc du être pillé durant la première ouverture clandestine de la crypte… et cela révélait implicitement que l’ancien noble avait très certainement été mis au courant des dessous de la découverte directement par son fils.
D’un « mal étrange » mourut également l’égyptologue Arthur Cruttenden Mace, le scientifique qui en 1922 avait collaboré avec Howard Carter à la restauration de la tombe.

Avant de mourir Mace avait été très proche de Lord Carnarvon, et il avait contribué à la rédaction du volume « The Tomb of Tut.ankh.amon » avec H. Xarter.

Mais début 1923 déjà, Mace commençait à se plaindre d’un très mauvais état de santé qui le conduit lentement mais inexorablement à la mort, survenue le 6 avril 1928.

En 1929, le « mauvais sort » toucha Lady Almina, la femme de Lord Carnaron, et – comme c’était déjà arrivé auparavant pour son mari – la cause du décès fut officiellement attribuée à une infection.

Le très riche prince égyptien Alì Kemel Fahmy Bey, qui s’était beaucoup intéressé aux secrets de la tombes se positionnant comme acheteur potentiel des trésors pillés, fut retrouvé mort en 1929 dans des circonstances pour le moins obscures.

Le crime fut commis dans un hôtel de Londres, et la police anglaise classa rapidement l’affaire attribuant l’homicide à sa femme.
Le frère du prince musulman assassiné mourut comme par hasard de mort violente lui aussi.

Dans son cas également, le décès fut rapidement archivé par la police comme suicide.

L’honorable Mervyn Herbert, deuxième demi-frère de Lord Carnarvon, mourut en 1930 à Rome dans des circonstances étranges.

Même « mauvais sort » pour l’égyptologue Arthur Weigallm qui avait collaboré activement avec Carter, Carnarvon et le reste de l’équipe durant les travaux de fouilles.

En 1933 il fut touché par une « fièvre inconnue », qui le conduisit rapidement à la mort.

Personne toutefois ne retint nécessaire de solliciter une enquête judiciaire à ce propos, et les journaux de l’époque préféraient trouver une explication à ces mystérieux décès dans une fortuite série de coïncidences, ou même dans la rumeur selon laquelle une terrible « malédiction » du pharaon aurait massacré les scientifiques liés à la découverte.

Il est évident que des personnes très puissantes et ayant beaucoup d’influences sur le gouvernement, la police et les médias, ont brouillé les pistes !
Ce sont ces mêmes personnes « très influentes » qui seraient responsables  de la disparition de l’«hypothèse Khazars» dans les recherches de l’origine des juifs d’Europe.
Avant la création du sionisme en 1897, la théorie selon laquelle les juifs d’Europe venaient de population turco-khazars convertis au judaïsme était dominante, aujourd’hui, ceux qui osent en parler subissent d’énormes pressions alors que des preuves génétiques vont aussi dans ce sens (voir les travaux du Dr Eran Elhaik), et tout cela toujours pour la même raison : la vérité met en danger l’existence légale d’Israël !

Et plus la « malédiction » faisait de victime, plus la presse alimentait une atmosphère de superstition toujours plus dense et croissante, qui donna naissance à une des légendes modernes les plus connues au monde, qui a aussi été le point de départ de nombreux romans à succès.


Par la suite, l’événement fut rendu encore plus suggestif par l’adjonction d’anecdote impressionnantes sur certains présages néfastes qui se seraient passés le jour de l’ouverture de la crypte.

On fit par exemple circuler la rumeur selon laquelle, au moment de la sortie de la tombe du dernier ouvrier, se serait déchaînée une inquiétante tempête de sable, juste devant le tunnel qui conduisait à la tombe.

A cet événement surnaturel, aurait fait suite l’apparition à l’horizon d’un majestueux faucon (symbole de l’autorité royale dans l’ancienne Égypte) dirigé vers l’ouest, le lieu où les anciens égyptiens pensait que les âmes des morts se rendaient.

Au récit de cet épisode – dont on ne trouve par ailleurs aucune « preuves » historiques – s’en ajoutent d’autres toujours plus fantastique, qui finirent par affoler les pages des tabloïds du monde entier.

Un des épisodes les plus invraisemblables concernait justement la mort de Lord Cararvon, survenue à 1h55 du matin : on dit par exemple que à l’instant précis où expira le noble britannique toutes les lumières de la ville du Caire se seraient éteintes.

Un présage néfaste auquel aurait fait suite aussi la mort de son chien.
Certains improbables témoins racontèrent même que la pauvre bête, avant de mourir, était encore en train d’hurler de terreur, car elle percevait la présence d’une entité hostile qui était en train de la hanté.

Et au fur et à mesure que la liste des morts s’allongeait, les organes d’informations continuaient à alimenter la légende avec n’importe quelle circonstance « surnaturelle » capable de confirmer l’histoire de la malédiction, selon laquelle Toutankhamon aurait réussi à venger la profanation de la tombe royale, en tuant tous les auteurs du « sacrilège ».

Mais quelque chose, dans tous ces comptes, ne tournait pas rond : Howard Carter, c’est-à-dire le principal responsable de l’expédition, et le découvreur effectif de la tombe, restait étrangement immunisé par les conséquences de l' »épouvantable punition ».

Les circonstances réelles dans lesquelles Carnarvon perdit la vie restent toutefois assez obscures, puisque déjà quelques temps avant son décès le noble britannique manifesta de symptômes assez clairs d’empoisonnement.

Le comte, en effet, après avoir contracté la présumée infection létale, commença à souffrir inexplicablement de la chute de ses dents et de leur continuel effritement, qui sont des conséquences typique d’un empoisonnement à l’arsenic.

Mais, comme le démontre les enquêtes chimiques et bactériologiques conduite dans la tombe le matin suivant l’ouverture officielle, cette substance était totalement absente des chambres funéraires de Toutankhamon.

La mort de Mace, qui avait travaillé en étroite collaboration avec les découvreurs de la tombe, laissait également de forts doutes, qui sont par ailleurs confirmés par la biographie de Mace, publié en 1992 par l’écrivain Christopher C. Lee.
Dans cette œuvre, on retrouve le texte d’une lettre écrite par Mace, le 14 janvier 1927 à son vieil ami A. Lythgoe.

Dans la missive Mace révélait que ses conditions de santé exécrables provenait d’un mystérieux empoisonnement à l’arsenic.

Mais sur la façon dont Mace aurait pu subir un telle intoxication létale, le biographe n’a pas pu fournir d’explications plausibles.

Un secret à cacher

L’écrivain américain Arnold C. Brackman, dans son livre « The search for the gold of Toutankhamon » (1976), se disait convaincu qu’à l’époque de l’ouverture de la tombe la seule découverte archéologique qui aurait pu constituer un « grave scandale politique et religieux » étaient les documents historiques remontant à l’époque de Toutankhamon.

Brackman suggérait que grâce à eux il aurait été possible de démontrer de manière irréfutable l’étroite relation entre le premier pharaon monothéiste de l’histoire, « l’hérétique » Akhenaton (aujourd’hui attesté comme père de Toutankhamon) et Moïse, le législateur israélite qui selon la tradition de l’Ancien testament « conduisit le peuple d’Israël hors d’Égypte ».

Pour confirmer cette hypothèse nous trouvons un important témoignage de Lee Keedick, que l’écrivain Thomas Hoving a reporté textuellement dans son volume de 1978, « Tutankhamon – the untold story ».

keedick a raconté avoir assisté à une discussion animée entre H. Carter et un haut fonctionnaire anglais, survenue en 1924 à l’ambassade britannique du Caire.

Durant la lutte houleuse Carter menaça de révéler publiquement  » le bouillant contenu des documents qu’il avait trouver dans la tombe », documents qui – selon ce que Carter lui-même affirmait – « racontaient le véritable et scandaleux compte-rendu de l’exode des Hébreux de l’Egypte ».

Toutefois, il semblerait qu’au terme de la discussion Carter ait trouvé un accord avantageux pour se taire, et de fait, depuis lors, ces papyrus ont disparus comme par magie.

Les documents disparus

L’existence de ces objets est enregistrée et cataloguée durant la rédaction du premier inventaire officiel, mais elle fut bruyamment démentie par Howard Carter– quand on commençait déjà à en parler un peu partout – peu après la mort soudaine de Lord Carnarvon (celle « due à une piqûre de moustique »).

Carter expliqua qu’il avait erronément classé certains bandages du pharaon comme des papyrus, à cause de l’absence de lumière électrique dans la crypte.

Mais sont explication était décidément bien fragile : si en effet il s’agissait d’un simple méprise dans le catalogage, les membres de son équipe aurait du s’en apercevoir très vite, vu l’intérêt qu’entre-temps les précieux documents avaient suscité.

L’évident mensonge de Carter eut donc l’effet opposé à celui désiré : au lieu d’ensevelir pour toujours la nouvelle de la découverte, les « papyrus disparus » de Toutankhamon devinrent l’objet de moqueries et de spéculations, qui se transformèrent en véritables doutes, quand il fut confirmer que Carter et Carnarvon avaient plus d’une fois fait de fausses déclarations à la presse.

On su en outre que les deux protagonistes de la découvertes étaient furtivement entrés dans les locaux de la tombe avant son ouverture officielle, pillant à l’occasion de nombreux objets du mobilier funéraire ayant appartenu au pharaon.

Une confirmation de la découverte des papyrus se trouve dans une lettre que Cararvon envoya en novembre 1922 à son ami, l’égyptologue Alan H. Gardiner.

Dans la missive réservée Lord Carnarvon décrivait en détails les objets découverts dans la tombe, et parmi les autres chose il affirmait « il y a une boîte avec à l’intérieur quelques papyrus ».

Cette présence fut par la suite confirmée par une missives successive de Carnarvon à Sir Edgar A. Willis Budge, le gardien des antiquités égyptiennes du British Museum, datée du 1er décembre 1922.

Dans la lettre Carnarvon affirmait avoir trouvé dans la crypte du pharaon certain document de grande importance historique.

L’existence des papyrus était également confirmée par un des bulletins officiels qui partaient quotidiennement de Luxor, durant les fouilles.

Dans la dépêche télégraphique envoyée par Arthur Merton le 30 novembre 1922, on pouvait lire :

« …une des boîtes trouvées dans la tombe contenait des rouleaux de papyrus desquels on peut s’attendre à retrouver des masses d’informations historiques ».

Comme c’est bien connu, dans le cas d’une importante découverte archéologique, le découvreur évite de faire des déclarations officielle jusqu’à ce qu’il n’ait pu vérifier de fond en combles l’authenticité de sa propre découverte.

Il est donc peu probable que 4 jours après la découverte, aucun membre de l’équipe n’ait encore pris le soin d’effectuer les vérifications.

Nous savons en outre qu’Howard Carter ne démenti jamais les déclarations faites par Lord Carnarvon, et tant l’inventaire, que la première version des faits, furent modifiés seulement après la mort de ce dernier.

Selon certaines sources, le comte de Carnarvon aurait même confirmé la découverte des papyrus dans une interview donnée le 17 décembre 1922 – donc 21 jours après la découverte officielle – à un envoyé spécial du Times.

D’importants indices ultérieurs arrivent de l’égyptologue Alan Gardiner, qui à l’époque fut mis au courant de la découverte par Lord Carnarvon lui-même, et qui publia ses propre opinions sur la valeur effective des découvertes sur le « Times » le 4 décembre 1922.

Dans l’interview Gardiner déclarait :

« Mes préférences me portent à être particulièrement intéressé par la boîte des papyrus qui a été retrouvée… D’autre part, ces documents pourraient d’une quelconque façon faire la lumière sur le changement de la religion des hérétiques (c’est-à-dire les pharaon de El Amarna) vers la précédente religion traditionnelle, et ce serait extraordinairement intéressant… ».

La « scandaleuse » histoire d’Israël

Bien que ne pouvant pas disposer des précieux documents, la majeure partie des grands historiens sont désormais parvenus à un pas de la solution du mystère qui entoure la période historique de Toutankhamon (fils du pharaon hérétique) et de la naissance du peuple juif.

Ces conclusions confirment les rumeurs qui filtraient, à l’époque quand ce même Howard Carter admis devant certains témoins lors d’un discussion animée, que le véritable secret à caché concernait l’histoire d’Israël.

Les études les plus récentes conduites dans ce domaine démontrent en effet que selon toutes probabilités le peuple d’Israël tire ses origines du mélange racial entre les tribus sémites Hyksos et es autres minorités ethniques qui suivirent le pharaon hérétique Akhénaton avec sa caste sacerdotale Yahud.

Déjà, à l’époque de l’occupation napoléonienne de l’Égypte, l’érudit Jean-François Champollion suggéra l’existence d’un lien étroit entre l’Ancien testament et la période égyptienne de El amarna et son pharaon monothéiste.

Il s’agit donc d’une hypothèse déjà largement partagée dans le passé par d’illustre égyptologue, et même confirmée par Sigmund Freud. Le père de la psychanalyse, qui était juif, avait étudié à fond les textes sacrés à la recherche des véritables origines du peuple israélites, et au terme de ses recherches il avait écrit :

« Je voudrais me risquer à une conclusion : si Moïse était égyptien, et s’il transmis aux hébreux sa propre religion, c’était la religion d’Akhenaton, la religion d’Aton ».

D’autres illustres chercheurs d’origine juive, comme par exemple Messod et Roger Sabbah (« Les secrets de l’exode »), sont arrivés aux mêmes conclusions sur les origines du peuple juif.

Les nouvelles découvertes archéologiques ont donc contraint les chercheurs à revoir drastiquement leurs propres positions.

Pour Robert Feather, auteur du livre « Le dernier mystère de Qumran », les « rouleaux de la Mer Morte » (les « rouleaux » furent cachés dans les grottes de Qmran par la communauté juives des Esséniens) sont d’origine égyptienne, et il explique dans son livre qu’une bonne partie de la rédaction de l’Ancien testament est en réalité à attribuer à la caste sacerdotale du pharaon hérétique Akhenaton (Aménophis IV), les prêtres Yahùd.

Ces affirmations sont à mettre en relation avec les dernières théories, qui identifie les premières tribus d’Israël avec les Shasu – Hyksos (ethnie sémite originaire de la zone Mésopotamienne), qui adoptèrent la puissante caste sacerdotale égyptienne des Yahùd sous le guide du monarque monothéiste Amenophis IV/ Akhenaton, qui régna durant la période où aurait vécu le biblique Moïse.

Tandis que le patriarche des hébreux Abraham, si on s’en tient aux sources bibliques, provenait justement de la ville de Ur (devenue ensuite Babylone et aujourd’hui Baghdad), et avait donc des origines mésopotamiennes.

Akhenaton et l’histoire négligée de son peuple

Le nord de l’Égypte fut envahi par les Shasu – Hyksos aux alentours su XVIIe siècle a.C., et leurs rois s’établirent comme légitimes pharaons égyptiens pendant deux dynastie, la XVe et la XVIe.

Les Hyksos était un peuple sémite culturellement très avancé, qui disposait de technologie militaire d’avant-garde, comme les puissants chars de guerre mésopotamiens (chars, cavalerie lourde, casques et cuirasses), auxquels ils devaient très certainement leurs rapides succès militaires.

A la fin cependant les rois Hyksos furent vaincus et chassés définitivement au-delà du delta du Nil, tandis qu’une partie de leur peuple fut capturée et contrainte à l’esclavage.

Les réfugiés Hyksos passèrent ainsi du statut de dominateur à celui de prisonnier, et leur permanence en Égypte s’étendit pendant environ 400 ans : la même période de temps indiquée par la bible comme « captivité égyptienne des hébreux ».

Avec l’arrivée du pharaon hérétique Amenophis IV (qui s’est renommé Akhenaton), la minorité Hyksos se convertit au culte monothéiste d’Aton, suivant le sort de son bref règne.

Qu’advint-il après la chute de Akhenaton ?

Ce n’est aujourd’hui pas encore très clair, car les régents qui lui succédèrent en effacèrent toutes les traces dans l’histoire.

L’exode biblique apparaît donc comme indubitablement connecté aux vicissitudes du pharaon hérétique Akhenaton (les seules qui leur garantissent un fondement historique), qui instaura la nouvelle foi monothéiste dévouée au culte de ineffables Dieu Aton.

C’est à lui qu’Akhenaton dédia la construction d’une ville entière, Akhet.aton (ensuite El Amarna), le lieu où il rassembla son nouveau peuple autour du culte du soleil.

On a beaucoup débattu sur l’hérésie d’Aton, un monothéisme en réalité très atypique qui renfermait en lui, sans le renier, le complexe polythéisme égyptien.
De nombreux scientifiques préfèrent donc utiliser le terme de « hénothéisme », expliquant que Aton n’aurait pas été la seule divinité, mais bien le dieu suprême dont la vénération aurait pu remplacer toutes les autres puisqu’elles en dérivent.

Parmi les convertis a cette forme de monothéisme il y eut aussi les minorités ethniques alors présentent en Égypte, qui une fois réunie dans culte d’Aton donnèrent lieu à la naissance d’un peuple cosmopolite et multiracial, dont les membres d’origine sémite constituaient la majorité.

A l’intérieur de cette nouvelle nation il y avait aussi des races typiquement africaines, comme celle des Falashà éthiopien qui aujourd’hui encore revendiquent leurs origines juives.

Ces derniers toutefois, une fois le règne d’Akhenaton sur l’Égypte terminé, retournèrent dans la région africaine d’appartenance (l’Éthiopie), séparant ainsi leur destin de celui des autres rescapés hérétiques.

Les deux exodes donc – celui historique du pharaon monothéiste Akhenaton d’une part, et celui biblique de Moïse d’autre part – se vérifièrent exactement durant la même période historique, au point que les deux événements narratifs résultent tout à fait superposables l’une sur l’autre.

La Bible elle-même en outre nous informe que Moïse grandit comme un prince à la cour des pharaons, après avoir été retrouvé dans un panier qui flottait le long du Nil.

Un épisodes fabuleux qui a l’incomparable saveur d’une invention littéraire destinée à justifier la présence du patriarche dans la maison du pharaon.

Il semble donc évident que les scribes de l’Ancien Testament voulurent sceller la véritable origine de Moïse et de son peuple à leur propre ancêtre.

L’enquête de Messod et Roger Sabbah

Ce qui semble désormais certain, dans tous les cas, c’est la correspondance entre l’exode multi-ethnique survenu à El Amarna, au terme du règne d’Akhenaton en Égypte, et celui décrit dans la Bible avec la figure de Moïse.

Parmi les nombreuses preuves recueillies en ce sens aux cours des années, il y en a certaines qui sont particulièrement significatives, comme par exemple le Psaume 104 de l’Ancien Testament : selon l’interprétation la plus diffuse parmi les scientifiques laïques, le Psaume 104 n’est autre que la ré-élaboration du « Grand hymne à Aton« , un texte que le pharaon hérétique en personne à fait rédiger (Le Grand hymne à Aton a été retrouvé dans la tombe du pharaon Ay à Akhet-Aton /el Amarna).

Selon l’interprétation digne de foi de Messod et Roger Sabbah, en outre, le terme hébreux « adonai« , utiliser pour dire « mon seigneur », traduit dans le langage des hiéroglyphes égyptiens correspond à la parole D’Aton, tandis qu’une partie des scientifiques la traduit par adon-ay, c’est-à-dire, seigneur « Ay », le nom du premier successeur d‘Akhenaton.

Même l’origine controversée de la prière chrétienne du Notre Père (« Notre père qui êtes aux cieux… »), nonobstant ce que l’Église Catholique laisse entendre, semble être, selon certains scientifiques, un hymne religieux qui remonte à l’Égypte ancienne, précisément à la période où était en vigueur le culte du Dieu-Soleil (d’où serait né des termes comme « le très haut » ou « le seigneur des cieux »).

Il y a un siècle Albert Churchward, scientifique expert de mythologie, affirmait :
« Les Évangiles canoniques peuvent être considérer comme un recueil de dires prélevés dans les mythe et dans l’eschatologie des égyptiens ».

Bien plus récemment les co-auteurs de « Les secrets de l’exode », Messod et Roger Sabbah, sont arrivés à soutenir la même thèse en partant de l’examen rigoureux des sources les plus anciennes que nous ayons à disposition, comme certains textes sacrés écrit en araméen.

De cette façon ils ont évité de consulter les textes déjà traduits ou déformé par les interprétations précédentes, récupérant la précieuse signification originale.
(Il est bon de savoir en effet que l’araméen n’utilisait pas les voyelles, et le traduire signifie toujours d’une façon ou d’une autre l’interpréter à sa propre discrétion).

Les auteurs ont exécuté un travail d’exégèse rigoureux et approfondi, qui a profité des études herméneutique digne de foi de Salomon Rashì, un traducteur d’hébreux médiéval très connu et respecté même dans le milieu juif orthodoxe, surtout parce qu’il est devenu le dépositaire exclusif de leur tradition orale perdue.

Extrait :
Roger Sabbah, égyptologue, archéologue et chercheur a fait des découvertes incroyables avec son frère : 

Dans le tombeau de Toutankhamon, ouvert en 1923, figuraient des inscriptions rédigées en hiéroglyphes insolites, certaines lettres ressemblant à s’y méprendre – forme, prononciation, valeur symbolique – à l’alphabet hébreu. 

La coïncidence, à l’époque, n’émut personne. Pas plus que celle-ci: sur un mur du tombeau, le double « cartouche (la signature gravée) d’un obscur pharaon, Aï, dont le nom, en hiéroglyphes, ressemble à celui, dans la Bible araméenne, de Dieu, prononcé Adonaï (Aton-Aï). 

Et, à l’entrée de la salle du trésor, gardant la tombe, couché sur un coffre, le chien Anubis (ou Anapi): en hébreu, « Nabi » signifie « gardien de la loi ».
Chien et coffre étaient recouverts d’un tissu sacré rappelant le châle de prière des Hébreux. 

Le coffre à brancards, lui, pourrait s’apparenter à l’ « Arche d’Alliance » telle qu’elle est décrite dans la Bible. Arguant de ces similitudes – il y en a bien d’autres -, les frères Sabbah ont relu de fond en comble les textes. 

Ils en ont déduit que la langue hébraïque était issue des hiéroglyphes, stylisés. Et, dès lors, tout s’est éclairé: les énigmes de la Bible, les noms aux consonances étranges parce qu’étrangères, les personnages, l’Histoire.

Le secret de la boîte n°101

Une fois éclaircie l’importance historique des papyrus éventuellement présents dans la tombe de Toutankhamon il est possible de retourner examiner les indices qui suggèrent que ces derniers aient été occultés, tandis que le motif pour lequel ces documents étaient, et sont encore aujourd’hui considéré, politiquement explosifs devrait devenir de plus en plus clair.

Laissons un moment à part l’événement de la découverte, et faisons un bref saut en arrière dans l’histoire.

La naissance du Sionisme

Les idées sionistes commencèrent à se diffuser au sein de la communauté juive à travers les publications et les discours de Binjamin Ze’ev, plus connu comme Theodor Herzl.

En fait on sait aujourd’hui que le vrai fondateur du sionisme contemporain n’était pas juif, mais chrétien dispensationaliste, c’est un américain, le révérend William E. Blackstone, au service des puissantes familles JP Morgan et Rockefeller, qui a convaincu Theodor Herzl de créer le mouvement sioniste en Europe, mouvement qui a ensuite été financé par la famille Rothschild.

L’autre curiosité quant au choix de Théodor Herzl comme dirigeant du mouvement sioniste par les banquier américains, c’est qu’il était antisémite comme le remarque ce documentaire israëlien avec sous titre en français :
Theodore HERZL « Le coté antisémite du Sionisme » 

Son volume « Der Judenstaat » (l’état juif) de 1896 devint ainsi une sorte de « texte sacré » chez les plus fervents militants sionistes.
Theodor Herzl est passé à l’histoire comme le fondateur officiel de la World Zionist Organization (la première organisation sioniste au niveau mondiale), un mouvement qui fonde sa propagande sur deux questions fondamentales :  

le concept de « race juive », et son lien essentiel avec le Terre Promise, Eretz Israel (qui ne signifie pas « Terre d’Isreal » dans le sens géographique, mais Terre des descendants de Jacob, c’est-à-dire « israelites »).

Le lobby sioniste ne fut jamais un mouvement politique quelconque, car il pu compter dés le début sur l’appui exclusif de pouvoirs fort de l’époque.


Le support financier des futurs colons juifs en effet fut assuré par le sommet historique des éminents banquiers et franc-maçons qui se tint à Bâle en 1897, durant les travaux du Premier Congrès Sioniste. Le congrès était présidé par le baron Edmond de Rothschild, lequel mis à l’ordre du jour la naissance d’un institut de crédit qui avait pour but principal de soutenir la cause sioniste.

Les sionistes, de leur côté, malgré le manque de fondement tant historique que biologique, cherchaient par tout les moyens à valider et diffuser le concept de « race juive » : une idéologie qui trouva sa propagande dans des œuvres comme celles de Vladimir Jabotinsky (un des plus grands activistes historiques du sionisme réviosonniste).

Ces derniers en effet, à cause justement du procès d’intégration qui était effectivement en cours à cette époque, considéraient que la pureté ethnique des juifs était en grave danger, en arrivant à soutenir que la seule solution possible pour y remédier était la construction d’un état juif.

A ce point il n’est pas difficile d’imaginer comme l’éventuelle diffusion du contenu des papyrus, qui réécrivaient la racine historique de l’origine du peuple juif, aurait desservi la cause sioniste de manière probablement létale. (Comme cela a déjà été dit, à cette époque la cause n’avait pas encore rencontré un grand succès.

Ce fut seulement dans les années 30, avec l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hilter, que la politique sioniste commença à obtenir un large consensus au sein même de la communauté juive.

Suite à la propagande anti-sémite du dictateur allemand, de nombreux juifs acceptèrent bien volontiers la proposition de déménager définitivement en Palestine, amorçant ce programme d’immigration consistant qui amena par la suite à la naissance de l’état juif.

Il faut savoir qu’Hitler était favorable au sionisme et a travaillé avec les sionistes à la création d’Israël comme lors du contrat de transfert ou accord Haavara (voir Wikipédia).


Hitler a aussi fait éliminer les historiens qui défendaient encore que les juifs d’Europe n’avaient rien à voir avec les hébreux mais venaient de tribu turco-khazares converti au judaïsme, en cela il a fini le travail commencé par les sionistes.

Et contrairement à la triste légende, ce n’est pas le mufti de Jérusalem qui lui a demandé de ne plus envoyer de juif en Palestine, mais c’est les anglais qui en 1939 ont mis fin à cette immigration massive de juif allemand envoyé par Hitler.

Paradoxalement donc la politique de ségrégation raciale mise en œuvre par le Fuhrer joua en faveur des Sionistes qui poussaient à une émigration juive de masse vers la Palestine.

L’histoire doit encore éclaircir de façon approfondie les différents points de contact qui de fait s’enregistrèrent entre les nazis et les sionistes, dans cette convergence d’intérêts paradoxale.

Conclusion

Nous somme donc face à une troisième hypothèse, pour chercher d’expliquer la série impressionnant de morts suspectes qui est à la base de cet événement :

hasard statistique, malédiction du pharaon, ou ‘intervention humain », visant à empêcher la diffusion des contenus des précieux papyrus ?

Cet article suggère clairement la troisième hypothèse, mais il n’existe aucune preuve concrète qui légitime cette accusation envers les sionistes de l’époque.
Il existe cependant une curieuse connexion, difficile à ignorer : la présence du baron Edmund de Rothschild dans le cercle des personnes qui connurent en premier la vérité sur le bouillant contenu des documents.

L’éminent banquier jouissait en effet d’un canal d’information privilégié, étant parent direct d’Alfred de Rothschild, le financier qui couvrit les dettes du désargenté comte de Carnarvon.

A. De Rothschild, à son tour, était le père naturel de la femme de Carnarvon, lady Almina, la fille de Marie Felice Wombwell, une femme légalement mariée à l’anglais George Wombwell.

Ce degré de parenté entre un des membres les plus puissants de la famille juive et Lady Almina – elle aussi parmi les victimes de la « malédiction » – est clairement témoigné dans les mémoires du VI comte de Carnarvon, et il apparaît donc évident que, si réellement on avait retrouvé un compte-rendu historique sur les véritables origines du peuple juif, un membre influent du lobby sioniste comme E. Rothschild l’aurait certainement su.


Source :
 
 http://www.alterinfo.net/Le-secret-de-Toutankhamon-qui-aurait-pu-detruire-le-sionisme_a129131.html

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15/09/2025

Avec quels auteurs faisait-on étudier le français dans les années 50 et 60 ?

La lecture des vieux manuels scolaires (j'espère que vous avez conservés les vôtres !) est enrichissante et pleine d'enseignement.
Ainsi si on rouvre les grammaire d'avant 1965 non seulement on redécouvre des textes délicieux et qui des fois font réfléchir (j'en parlerai peut-être une autre fois), mais par exemple on peut étudier quels étaient les écrivains sur lesquels se basait l'enseignement de la grammaire aux enfants des classes du premier cycle des lycées et collèges, entre, disons 1938 (et sans doute avant), et environ 1960, et même au-delà.
Je les ai recensé et en ai fait un tableau, agrémenté de quelques liens à la Wikipédia permettant de se documenter sur les noms les moins connus par contre j'ai du faire disparaître la colonne où étaient indiqués les auteurs d'origine populaire, à la suite des noms j'ai du mettre à la main le total des occurrence de leurs textes parmi les extraits cités dans la grammaire.
liste des auteurs utilisés dans la grammaire « Souché-Lamaison pour les classes de sixième, suivant les programmes du 14/4/1938, et d’octobre 1944. (noms de l'auteur suivi du nombre nombre de textes cités)

Edmond About 1

Jean Aicard 1

Marguerite Audoux 8

Henri Bachelin 2

Balzac 4

André Baillon 1

Auguste Bailly 2

Théodore de Banville 1

René Bazin 13

Maurice Bedel 1

Pierre Benoît 5

Boileau 1

baptisto Bonnet 1

Henry Bordeaux 2

Maurice Bouchor 1

Paul Bourget 2

Léonce Bouliaguet 1

René Boylesve 2

Robert Brasillach 2

Buffon 3

Chateaubriand 10

Gaston Chérau 3

Léon Cladel 1

Georges Clémenceau 1

Colette 5

Maurice Constantin-Weyer 1

Corneille 5

Alphonse Daudet 34 (le plus cité, et de loin !)

Lucie Delarue-Mardrus 1

Maurice Donnay 1

Roland Dorgeles 1

Georges Duhamel 4

Victor Duruy 1

Erckmann-Chatrian 10

Jean-Henri Fabre 1

Emile Faguet 1

Claude Farrère 4

Geneviève Fauconnier 1

Fénelon 3

Gustave Flaubert 11

Maurice Fombeure 1

Anatole France 23

Eugène Fromentin 4

Lucien Gachon 1

Marie Gasquet 1

Théophile Gautier 4

Maurice Genevoix 3

Marie Gevers 1

André Gide 1

E. et J. de Goncourt 2

Julien Green 1

Emile Guillaumin 3

Jean-Marie Guyau 1

Louis Hémon – (« Maria Chapdelaine ») 3

José-Marie de Hérédia 1

Victor Hugo 13

Edmond Jaloux – « Fumées dans la campagne » 1

Jean Jaurès 2

Camille Jullian 1

La Fontaine 10

André Lamandé 1

Lamartine 9

Jean de La Varende 1

Henri Lavedan 1

Ernest Lavisse 1

Ernest Legouvé 1

Camille Lemonnier 3

Eugène Le Roy 2

Daniel Lesueur 1

Pierre Loti 5

Maurice Maeterlinck 1

Maurice Magre 1

Hector Malot 1

René Maran 1

Maurice Mardelle (1886-1948 charpentier poète) 1

Jules Marouzeau (« Une enfance ») 2

Roger Martin Du Gard 4

Guy de Maupassant 7

François Mauriac 1

Gabriel Maurière 1

Mérimé 1

Jules Michelet 5

Frédéric Mistral 4

Molière 4

Montesquieu 1

Emile Moselly 10

Musset 2

Jean Nesmy (Henri Surchamp) 6

Pol Neveux 1

Gaston Paris 1

Louis Pergaud 5

Ernest Pérochon 2

Joseph de Pesquidoux 6

Charles-Louis Philippe 3

Emile Pouvillon 1

Racine 2

Nicolas Rambaud 1

Jules Renard 1

Henri de Régnier 3

Romain Rolland 9

Jules Romains 2

J.-J. Rousseau 5

Romain Roussel 2

Claire Sainte-Soline 4

Albert Samain 1

George Sand 10

Bernardin de Saint-Pierre 1

Madame de Sévigné 4

Charles Silvestre 4

Jules Simon 1

Sully-Prudhomme 2

Taine 4

J. et J. Tharaud 7

André Theuriet 20

Marcelle Tinayre 1

Jean Tousseul 1

Jules Vallès 1

Maxence van der meersch 1

Vigny 2 (ci-dessous la maison du berger, relisez ce poème incontournable !)

Lozère 1950 gizerac_cabane_du_berger.jpg

Raymonde Vincent 5

Voltaire 6

Emile Zola 6

Si on lit toutes leurs biographies (ça vaut le coup d’en prendre le temps je vous l’assure, il y a des choses et des êtres à découvrir) on découvre d’abord qu’il y a une majorité d’écrivains régionalistes et spécialisés dans la peinture de la vie paysanne, c’est même le thème dominant, et aussi qu’il y a un nombre impressionnant d’auteurs d’origine populaire (domestiques, paysans, etc.) qui ont eu la chance de devenir écrivains, célèbres, et souvent ont décrit la vie de leur enfance.
Une chose aussi remarquable quand on lit (pas forcément les extraits présents sur le livre de grammaire, mais on en trouve d’autres sur Internet aussi) les textes de ces auteurs de cette époque c’est le soin et la sensibilité extrême, le style fin précis et pur dans lequel ils écrivent, y compris ceux qui n’ont au départ reçu aucune instruction littéraire et sont d’origine populaire, on devine là entre autre la dégradation du niveau de l’enseignement : combien des lycéens d’aujourd’hui sauraient écrire avec tant de soin et d’expressivité. C’est aussi l’époque, la seule dans toute l’histoire littéraire, entre l’aveuglement/indifférence des siècles aristocrates de salon et celui du siècle machiniste et pédant, où s’est développé et a été cultivé au plus haut point, l’émotion et la sensibilité aŭ choses, aŭ impressions, aŭ paysages, etc.
C’est également la grande époque de la peinture de paysage, ce n’est pas un hasard. Et de la poésie de la nature.

Lisez ces quelques phrases d’un fils de domestiques, devenu écrivain anti-clérical, Eugène Le Roy, savourez :
http://pagesperso-orange.fr/zep.saint-aulaye/double/elero...

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13/09/2025

une leçon de courage et

un rappel  sur le danger vital et TOTALITAIRE que représentent les banques. Sortir son argent du système bancaire est devenu une nécessité.

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11/09/2025

enfants

Il est beaucoup plus facile pour un philosophe d'expliquer un nouveau concept à un autre philosophe qu'à un enfant. Pourquoi ? Parce que l'enfant pose les vraies questions.


Jean-Paul Sartre

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08/09/2025

épidémie de fièvre aphteuse - des fois on trouve par hasard des choses, des choses qui révèlent le pot au rose !

Ce document, en deŭ parties, cette image et la suivante,

8543034.3f75f099.1024.jpg

vient d'un livre, trouvé par hasard dans une foire au livre : "La Vérité (en gros caractères !) sur la législation française actuelle en matière de répression des fraudes du beurre et du lait" par Auguste Eloire, docteur vétérinaire, qui date du début du siècle.
Maintenant vous vous souvenez certainement de la campagne hystérique que les gouvernements ont mené il y a qq années (en 2001) parce qu'il y avait une épidémie de fièvre aphteuse, les dizaines de milliers de vaches qui ont été massacrées - on aurait dit Katyn ! - et brulées à cause de cas (des vaches saines dans leur presque totalité) simplement parce qu'on avait trouvé une vache atteinte dans la ferme où elles se trouvaient !
Comme s'il s'agissait d'une maladie mortelle et abominable, la peste noire ou qq choses comme ça.
Et les fermes barrées par des chaines interdisant le passage (je me souviens j'ai vu ça lors de notre voyage en mars 2001 aŭ Pays-bas)

En fait, et là je me souviens très bien aussi, de ce que me racontait ma mère qui était fille d'agriculteur et a bien connu la vie de ferme d'avant 40, autrefois, non seulement on ne prenait pas de mesures prophylatiques aussi extrèmes, mais même la vache atteinte on ne la tuait pas, on essayait d la soigner. Et on la trayait. C'est tout juste si on évitait de boire son lait, c'est tout.
Et les gens n'en mourraient pas !
Et c'est ici qu'intervient ce document : même on commercialisait le beurre fait avec le lait de ces vaches !
Et c'était considéré moins "problématique" que de frauder en "coupant" le beurre avec de la margarine. Lisez ce texte, l'aueur est tout de suite soulagé et l'agriculteur innocenté quand il s'avère que, "ah ! ce n'était que ça ! bon ! pas de quoi fouetter un chat" son beurre était fait avec du lait aphteŭ.

(en fait l'hystérie prétendument hygiéniste, des années actuelles, était d'origine ECONOMIQUE (.....) on peut soigner les vaches aphteuses, et même les guérir, mais ..... ça coûte cher ! et pendant ce temps là on ne peut pas vendre le lait, ça fait baisser la rentabilité de l'élevage
voilà voilà .... )

Ce document, en deux parties, cette image et la précédente (bon je ne met pas la seconde, la première suffira, on n'est pas dans Ipernity ! ) vient d'un livre : La Vérité (en grands caractères !) sur la législation française actuelle en matière de répression des fraudes du beurre et du lait" par Auguste Eloire, docteur vétérinaire, qui date du début du siècle.
Maintenant vous vous souvenez certainement de la campagne hystérique que les gouvernements ont mené il y a qq années (en 2001) parce qu'il y avait une épidémie de fièvre aphteuse, les dizaines de milliers de vaches qui ont été massacrées - on aurait dit Katyn ! - et brulées à cause de rares cas (des vaches saines dans leur presque totalité) simplement parce qu'on avait trouvé une vache atteinte dans la ferme où elles se trouvaient !
Comme s'il s'agissait d'une maladie mortelle et abominable, la peste noire ou qq choses comme ça.
Et les fermes barrées par des chaines interdisant le passage (je me souviens j'ai vu ça lors de notre voyage Jacqueline et moi en mars 2001 aŭ Pays-bas)

En fait, et là je me souviens très bien aussi, de ce que me racontait ma mère qui était fille d'agriculteur et a bien connu la vie de ferme d'avant 40, autrefois, non seulement on ne prenait pas de mesures prophylatiques aussi extrèmes, mais même la vache atteinte on ne la tuait pas, on essayait de la soigner. Et on la trayait ! C'est tout juste si on évitait de boire son lait, c'est tout.
Et les gens n'en mouraient pas !
Et c'est ici qu'intervient ce document : même on commercialisait le beurre fait avec le lait de ces vaches !
Et c'était considéré moins "problématique" que de frauder en "coupant" le beurre avec de la margarine. Lisez ce texte, l'auteur est tout de suite soulagé et l'agriculteur innocenté quand il s'avère que, "ah ! ce n'était que ça ! bon ! pas de quoi fouetter un chat" son beurre était fait avec du lait aphteux.

(en fait l'hystérie prétendument hygiéniste, des années actuelles, était d'origine ECONOMIQUE (.....) on peut soigner les vaches aphteuses, et même les guérir, mais ..... ça coûte cher ! et pendant ce temps là on n'encaisse pas de rentrées d'ARGENT, ça compromet la SACRO-SAINTE rentabilité ! Voilà le problème.

Publié dans comme le temps passe !, l'étude de l'histoire est une grande libératrice, la France s'enfonce dans le Libéral-Fascisme, les paranoïas ayatollesques, mi iras limake, Politique, Science | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer

05/09/2025

Dans tous les cas, nous devrons démanteler les structures comme Blackrock, Vanguard, Amundi… pour supprimer leur influence et arrêter leurs dirigeants

eh oui ! ça s'appelle la luttes des classes

La santé comme nouveau champ de bataille

par Phil Broq. Lu le 23/5/2025

Croire que les fabricants de médicaments œuvrent pour la santé, c’est comme croire que les marchands d’armes œuvrent pour la paix. Lorsque ces deux forces se croisent, elles ne construisent pas un monde plus sûr. Elles engendrent l’OMS, une organisation qui, loin d’être un bastion de protection sanitaire, est devenue l’instrument de domination des mondialistes, de manipulation et de spoliation des souverainetés comme des libertés humaines.

Ce 20 mai 2025 marquera une nouvelle page sombre dans l’histoire de la gouvernance mondiale où la 78ème Assemblée mondiale de la santé a officiellement ratifié un «traité pandémique» qui, sous prétexte de protéger la planète, offre les pleins pouvoirs à une institution corrompue jusqu’à l’os nommée l’OMS.

Sous son vernis humanitaire, cette organisation, grassement financée par des intérêts privés comme la Fondation Bill Gates, et dirigée par un homme à la réputation sulfureuse (un ancien ministre éthiopien dont les casseroles incluent de lourdes accusations liées aux massacres au Rwanda) se mue en véritable police sanitaire mondiale. Sans mandat démocratique, sans contrôle parlementaire, sans consultation des peuples, l’OMS s’octroie désormais le droit de dicter des mesures liberticides à des nations entières. Vaccination obligatoire imposée à marche forcée, confinements planétaires décrétés d’un simple claquement de doigts, passeports numériques traquant chaque citoyen.

Mais cette mascarade n’a pas dupé tout le monde. Certains pays, encore debout, ont refusé de se faire enrôler dans cette farce tyrannique : États-Unis, Russie, Chine, Brésil, Inde, Afrique du Sud, Israël, Égypte, Turquie… Ces nations ont reconnu la manœuvre. Elles ont compris que ce traité n’est rien d’autre qu’un cheval de Troie et une nouvelle tentative de prise de pouvoir globale, un mécanisme soigneusement huilé pour dépouiller les peuples de leur souveraineté et suspendre les constitutions sous prétexte de «crise». Ce n’est plus une théorie conspirationniste, c’est une opération bien réelle qui se déploie sous nos yeux. C’est une stratégie planifiée, une opération systémique pour dépouiller les peuples, suspendre les constitutions et centraliser le pouvoir sous couvert de santé publique. Les «grands» de ce monde n’ont pas construit des hôpitaux. Ils ont bâti des usines à virus pour stériliser et dépeupler la planète entière. Un programme froidement orchestré par une élite technocratique qui ne construit plus que des laboratoires d’expérimentation à ciel ouvert aux quatre coins de la Terre. Tels que les laboratoires officiels de type P4, et tous ceux, clandestins, non répertoriés. Le Covid n’était visiblement que l’échauffement.

Depuis des décennies, des générations entières ont été éduquées, manipulées, et conditionnées à placer une confiance aveugle dans les institutions internationales comme l’OMS, l’ONU, le CDC, le NIH, et GAVI. Ces organisations, massivement soutenues par les gouvernements, les médias et les grandes puissances financières, se sont peu à peu imposées comme des garants de la santé et du bien-être mondial. Elles sont perçues, à tort, comme des bastions d’impartialité, de dévotion humanitaire, et de bienveillance universelle. Mais derrière cette façade lisse et réconfortante se cache la plus perfide des mascarades. Loin d’être des sauveurs de l’humanité, ces institutions sont les rouages d’une machine de contrôle global mise en place pour broyer l’humanité et accomplir un plan machiavélique. Et cette machine n’est pas dirigée par des médecins ou des scientifiques œuvrant pour le bien de l’humanité, mais par des financiers, des technocrates sans scrupules, des industriels allant de l’armement à l’agro alimentation jusqu’aux cartels pharmaceutiques, tous plus intéressés par le profit que par la santé publique et le bien-être de l’humanité.

Très loin de protéger la population mondiale, pour lequel elles avaient un mandat, ces organisations ont surtout tissé un réseau d’influence tentaculaire, un cartel transnational aux intérêts totalitaires et financiers ignobles. Leurs véritables objectifs ne sont surement pas la protection de la santé, mais bien la privatisation des droits fondamentaux, la concentration du pouvoir économique et politique, et l’exploitation sans limites des citoyens comme des ressources naturelles. Le contrôle, cette fois sous couvert de science et de bien-être, est devenu leur vocation suprême. Un contrôle qui ne se limite pas seulement à la santé publique, mais qui englobe la vie privée, les libertés individuelles, et, plus insidieusement, l’autonomie des nations.

Ces cartels transnationaux ont réussi à infiltrer les plus hautes sphères du pouvoir, armés de milliards d’euros, de dollars et de puissants relais médiatiques. Au fur et à mesure que ces organisations ont consolidé leur pouvoir, elles ont mis en place un système complexe et opaque de surveillance mondiale où chaque aspect de la vie humaine est minutieusement observé, mesuré et contrôlé. Ce qui est recherchée, c’est la conformité totale et de tous à leur plan. Les citoyens ne sont plus des individus libres, mais des objets d’expérimentation ou des unités économiques à réguler, exploiter et contrôler.

Tout a été mis en œuvre pour créer un monde où la santé et la sécurité deviennent les justifications idéales pour des mesures d’une violence silencieuse et pernicieuse appuyée par des restrictions des libertés individuelles, de l’obéissance forcée, et la transformation de la population mondiale en un mouvement de troupeau numérique où chaque geste, chaque parole, chaque pensée est traquée, enregistrée, et modulée pour mieux servir les intérêts de ce Nouvel Ordre Mondial mafieux.

L’influence de ces organisations n’est pas seulement économique, elle est aussi profondément politique. Les gouvernements, aveuglés par des financements visant à les corrompre, du chantage sous toutes ses formes et des accords secrets, ont largement laissé les technocrates de l’OMS et les financiers de GAVI dicter les grandes lignes des politiques publiques mondiales. Des décisions cruciales, qui devraient relever des autorités élues démocratiquement, sont désormais prises dans l’ombre, loin de tout contrôle populaire. Par exemple, l’OMS, avec sa charte de neutralité et son prétendu rôle d’organisme international indépendant, a acquis un pouvoir démesuré dans la gestion des crises sanitaires mondiales. Mais cet «indépendance» n’est qu’une illusion. Derrière cette façade de neutralité, on retrouve les mains de Bill Gates, George Soros, et d’autres magnats de l’industrie pharmaceutique, qui dictent les priorités sanitaires non pas en fonction des besoins réels des populations, mais des profits à générer.

GAVI, par exemple, loin d’être une simple organisation humanitaire, est en réalité un moteur de privatisation de la santé mondiale, transformant la santé publique en marché mondial lucratif. Ce qui semblait être une noble initiative pour fournir des vaccins aux populations les plus pauvres s’est rapidement transformé en un mécanisme de domination, où les décisions de vaccination sont désormais gouvernées par des intérêts privés. Le système, loin de sauver des vies, impose une dépendance économique aux pays les plus vulnérables, leur fournissant des solutions imposées, mais d’une efficacité douteuse, et à un coût astronomique.

Dans ce système, tout est orchestré pour diviser et régner, pour maintenir un statu quo économique où l’élite mondiale détient toutes les cartes. Et ce contrôle se poursuit même après la crise avec la surveillance numérique imposée par des outils comme les passeports sanitaires numériques. Et on constate que les crypto monnaies d’état ne sont pas qu’une réponse à une crise sanitaire ou financière. C’est une reconfiguration totale des sociétés humaines, où la liberté individuelle devient une exception et où chaque mouvement est scruté et analysé. La traçabilité des comportements et des échanges commerciaux devient la norme. La vie privée n’est plus qu’une relique du passé. L’individu est transformé en une unité de contrôle dans un système de crédit social où le comportement est évalué, noté et, à terme, manipulé pour servir les grands intérêts économiques.

L’objectif final est d’imposer une dictature technocratique, où les libertés humaines ne sont plus qu’un souvenir lointain. La santé, au lieu d’être un droit universel, devient un moyen d’asservissement ; un outil de domination, où la peur est cultivée et exploitée pour justifier des mesures de contrôle toujours plus invasives et autoritaires. Ainsi, le véritable cartel pharmaceutique, en réalité, n’est pas constitué uniquement de laboratoires et de financiers, mais d’un réseau tentaculaire d’acteurs politiques, financiers et industriels qui s’entrelacent dans une convergence d’intérêts privés, créant ainsi une architecture de domination invisible. Ce gouvernement mondial, non élu et largement opaque, a une seule finalité de maintenir les peuples sous contrôle, réduire à néant toute forme de souveraineté nationale et imposer un système de surveillance totale.

Les véritables maîtres de ce système ne sont ni la science ni l’éthique, mais la rentabilité, l’oppression et la volonté de rétablir un esclavage 2,0 pour succéder à l’esclavage antique (et au servage et au prolétariat du XIXè siècle). Et à la tête de ce cartel, se trouvent des figures comme Fauci, Obama, Clinton, Biden, Soros, Gates, Klaus Schwab, des hommes et des femmes de pouvoir qui, sous couvert de lutter contre les crises qu’ils créent de toutes pièces, mènent une guerre ouverte contre la liberté, et l’indépendance des peuples.

La pandémie de Covid-19 leur a servi de cheval de Troie et d’entrainement (après la « psy-op » du tabac!). Car sous le prétexte de protéger les populations d’un hypothétique danger, diffusé à haute dose par leurs médias de propagande, le monde entier a été verrouillé. Les économies ont été brisées, les libertés piétinées, et l’obéissance fut imposée par des pseudos «experts» juges et parties. Mais cette crise sanitaire n’était que l’introduction d’un plan machiavélique bien plus vaste. C’est ainsi que l’Ukraine, ce pays dévasté par la guerre et rongé par la corruption, s’est transformé en un laboratoire biologique secret, où des expériences dangereuses sur des pathogènes mortels se menaient à l’abri des regards internationaux. C’était le terrain de jeu idéal pour une manipulation à grande échelle.

Sous la présidence de Barack Obama, un projet de coopération sanitaire a été lancé en 2005 avec l’Ukraine. Ce que l’on a vendu comme un programme d’aide humanitaire dissimulait en réalité des objectifs bien plus sinistres où des millions de dollars ont été injectés dans des biolaboratoires qui n’étaient pas destinés à sauver des vies, mais à développer des armes biologiques. Un projet qui a pris une ampleur considérable sous la présidence de Joe Biden. À partir de là, Metabiota, une entreprise liée à la recherche biologique, a servi de tête de pont pour infiltrer des fonds et des projets secrets. Il est impossible de dissocier Hunter Biden, le fils de l’ancien président, de cette affaire. Bien que les médias subventionnés aient tenté de disqualifier ces révélations en les qualifiant de «conspirationnistes», des documents et des témoignages prouvent clairement des liens directs entre Biden et ces laboratoires ukrainiens.

Mais la question centrale demeure : pourquoi l’Ukraine, avec son manque de surveillance, ses infrastructures fragiles et ses nombreuses zones d’ombre, est-elle devenue un terrain d’expérimentation biologique privilégié ? La réponse est à chercher dans la combinaison de facteurs géopolitiques et scientifiques. L’Ukraine n’était pas seulement un champ de bataille stratégique, mais aussi un laboratoire potentiel pour des programmes de guerre biologique, en partie parce que les preuves pouvaient y être effacées plus facilement dans le chaos du conflit – notamment sous les bombes russes.

Dans ce contexte, certains observateurs avancent que si Vladimir Poutine a ordonné à ses troupes d’avancer à pied, et non de bombarder massivement certaines installations sensibles, ce n’était pas par faiblesse militaire ou stratégie conventionnelle, mais par souci d’éviter une catastrophe biologique potentielle. En effet, un bombardement aérien de laboratoires impliqués dans des recherches pathogènes aurait pu libérer dans l’atmosphère des agents biologiques dangereux, virus expérimentaux ou agents chimiques, provoquant ainsi une crise sanitaire incontrôlable non seulement pour les populations locales, mais aussi pour les régions frontalières, y compris en Russie.

Dans cette optique, l’avancée terrestre pouvait apparaître comme un choix tactique visant à «neutraliser» ces sites de manière plus maîtrisée, en réduisant le risque de dissémination accidentelle. Cette hypothèse, bien que controversée, offre une grille de lecture alternative aux stratégies militaires adoptées au début du conflit.

Sous la tutelle d’Hillary Clinton, la doctrine de la «recherche à double usage» a pris une place centrale dans les politiques de bio-défense des États-Unis. Derrière cette terminologie aux accents orwelliens se cachait une stratégie habile pour dissimuler des programmes de recherche militaire sur des pathogènes hautement dangereux sous couvert d’objectifs civils ou médicaux. En réalité, cette approche a ouvert la voie à la création d’agents pathogènes génétiquement modifiés, officiellement étudiés pour «mieux s’en prémunir», mais dont l’utilité militaire restait une priorité tacite.

Clinton, à travers son influence diplomatique et juridique, a contribué à institutionnaliser cette militarisation de la médecine, en fournissant un cadre légal et politique permettant de protéger ces projets contre toute forme de transparence ou de régulation internationale. Ce sont les grandes agences fédérales telles que la CIA, la DARPA, et même le FBI, qui ont été mobilisées pour superviser, financer et couvrir ces programmes sensibles, souvent situés hors du territoire américain, dans des pays plus vulnérables à l’opacité, comme l’Ukraine ou la Géorgie.

Anthony Fauci, figure emblématique de la technocratie sanitaire moderne, s’est imposé comme l’un des maîtres d’œuvre de la biopolitique contemporaine, non pas par altruisme scientifique, mais en orchestrant une stratégie à la croisée de la science, de l’industrie pharmaceutique et de la guerre biologique. Sous couvert de recherche pour la prévention des pandémies, Fauci a soutenu, voire dirigé, le financement de projets à haut risque, via des structures comme «EcoHealth Alliance», en transférant des millions de dollars à des laboratoires étrangers, notamment à Wuhan en Chine, pour y mener des expériences de «gain de fonction». Une technique visant à rendre des virus plus infectieux ou plus mortels, supposément pour en anticiper les mutations. Ces activités, financées en grande partie par le NIH et la DARPA, ont bénéficié d’un large soutien de l’appareil d’État, mais aussi de la complicité tacite des grands laboratoires privés, soucieux de breveter à l’avance les traitements des crises qu’ils contribuaient à rendre possibles.

Au-delà du débat scientifique, les méthodes employées dans ces recherches posent une véritable question éthique. Certaines expérimentations sur des animaux, voire sur des groupes humains vulnérables dans des pays pauvres, ont évoqué, pour certains observateurs, une forme de folie médicale digne d’un Joseph Mengele moderne, où le progrès scientifique justifie la transgression des limites morales. Sous la direction de Fauci, un système parallèle s’est consolidé en un réseau opaque mêlant intérêts privés, institutions de recherche, agences de renseignement, et multinationales pharmaceutiques, avec pour objectif non déclaré le contrôle biologique des populations et la monétisation des solutions vaccinales préfabriquées.

Le plus troublant reste que Fauci a su se maintenir au cœur de ce dispositif durant des décennies, tenant les rênes du financement public et transformant la peur sanitaire en levier d’enrichissement personnel et de pouvoir bureaucratique absolu. Sa longévité institutionnelle et son influence sur les politiques sanitaires mondiales témoignent moins d’un succès scientifique que de la solidité d’un système de loyautés croisées, où l’expérimentation humaine est devenue une variable d’ajustement géopolitique et la corruption son moteur.

Lorsque les choses ont commencé à déraper, c’est George Soros, l’homme derrière le rideau, qui est entré en scène avec une puissance financière colossale. Par le biais de ses fondations et d’un vaste réseau d’ONG, il a injecté des millions de dollars pour soutenir certains laboratoires, contrôler les médias, et réduire au silence toute voix dissidente. Aucune décision majeure, aucun mouvement significatif dans cette sphère de pouvoir n’échappait à son influence.

Fondé sur la surveillance généralisée, la restriction progressive des libertés individuelles, et la centralisation du pouvoir.

La CIA (Central Intelligence Agency) est depuis des décennies un acteur central dans la projection du pouvoir américain à l’étranger. Ses opérations vont de l’espionnage classique à la manipulation politique, en passant par le financement d’organisations tierces et l’orchestration de coups d’État ou de révolutions dites «colorées». Dans de nombreux cas, ces actions sont menées en étroite collaboration avec des alliés stratégiques, parmi lesquels Israël occupe une place spéciale.

Le Mossad, service de renseignement extérieur israélien, partage avec la CIA des intérêts géostratégiques communs, notamment dans la lutte contre les États perçus comme hostiles à l’ordre libéral (= au capitalisme) occidental. Cette coopération s’est renforcée au fil des décennies, en particulier autour de la surveillance technologique, de la cyberguerre (avec des programmes comme Stuxnet contre l’Iran), et de la manipulation de flux d’information (notamment via les réseaux sociaux et ONG). Ainsi, parler de connivence CIA/Mossad, c’est évoquer un axe de renseignement transnational structuré autour d’objectifs partagés que sont l’affaiblissement des États-nations indépendants, la promotion d’un ordre mondial centré sur les intérêts occidentaux (et israéliens), et le soutien à des organisations et figures alignées idéologiquement avec ces objectifs.

Lorsque des figures influentes comme George Soros ou Anthony Fauci sont liées à des réseaux de pouvoir globalistes, leur proximité idéologique et opérationnelle avec des acteurs comme la CIA les place, de facto, dans une dynamique convergente avec le Mossad. En effet, les intérêts s’alignent sous la bannière du progrès ou de l’humanitarisme, avec la déstabilisation des régimes souverainistes, l’implantation de structures de contrôle transnationales et le soutien à des réformes sociétales disruptives amenée par des ONG et des groupuscules fomentant des révolutions dites «de couleur». Il est clair que la connivence CIA/Mossad est moins une conspiration explicite qu’un alignement stratégique bien documenté, nourri par des décennies de coopération, d’intérêts communs et d’opérations coordonnées sur les plans technologique, politique, et idéologique.

Et puis il y a Bill Gates, l’homme derrière la Bill & Melinda Gates Foundation, qui représente l’un des principaux architectes de ce système d’ingénierie sociale sanitaire. Bien plus qu’un simple investisseur, Gates est devenu l’architecte d’un monde où la santé publique mondiale est utilisée comme instrument de contrôle. La fondation de Gates a permis non seulement de redistribuer des milliards de dollars à des entreprises pharmaceutiques, mais aussi de définir les priorités sanitaires mondiales.

Le rôle central de Gates dans la pandémie de COVID-19 est indéniable. En tant qu’investisseur majeur dans des entreprises comme Moderna, AstraZeneca, et Pfizer, il a non seulement financé la recherche sur les vaccins, mais a aussi manipulé les politiques publiques pour imposer des stratégies de vaccination mondiale, et ce, sans transparence, sans preuve évidente de l’efficacité et de la sécurité des produits. Mais l’objectif de Gates dépasse largement celui de la simple philanthropie puisqu’il manipule l’économie mondiale de la santé, et ses partenariats avec l’OMS lui ont permis de piloter des politiques de santé publique globales, imposant des choix sanitaires controversés à travers le monde. Et son influence dépasse la simple recherche médicale, puisqu’il est à l’origine de technologies de surveillance numérique, telles que les Pass’ sanitaires et les vaccins numériques, permettant un contrôle social mondial et la traçabilité totale des citoyens. À travers des systèmes de géolocalisation sous cutanée et de crypto monnaie (Le brevet WO 2020/060606 A1 n’a officiellement aucun lien avec les vaccins ou le nouveau coronavirus, pourtant il concerne un système de production de cryptomonnaie qui utilise des données d’activité corporelle, et c’est une solution injectable sous cutanée !) et de crédit social, Gates œuvre à la création d’un monde où chaque action est traçable, chaque individu réduit à une simple donnée, et chaque mouvement est soumis à un contrôle numérique totalitaire.

Il est non seulement parfaitement légitime, mais nécessaire, d’examiner avec rigueur et audace les dérives d’un système qui, sous prétexte de santé publique, manipule les crises sanitaires à des fins politiques et économiques. Cette analyse doit se porter sur les dérives autoritaires déguisées en mesures d’urgence, la mise en place de régimes exceptionnels qui suppriment les droits fondamentaux au nom de la sécurité. Il est crucial de questionner les conflits d’intérêts qui jalonnent la gestion mondiale des pandémies, où l’indépendance des institutions de santé publique est souvent mise en péril par des acteurs privés, puissants et influents. Enfin, l’érosion insidieuse des libertés individuelles, sous couvert de prévention sanitaire, ne peut être ignorée car elle représente une menace directe à la démocratie, à la souveraineté des peuples et dorénavant à la vie elle-même. Critiquer ces abus, c’est refuser de céder à la manipulation et revendiquer la préservation de notre autonomie collective.

Ce cartel médico-politique ne s’effondrera pas sous le poids de ses propres mensonges, mais il prospère uniquement grâce à notre passivité. Il ne tombera pas tant que nous le regardons faire, les bras croisés, hypnotisés par ses discours sirupeux et ses fausses promesses de salut. Il doit être dénoncé, nommé, démantelé, sans détour, sans filtre. Il ne s’agit plus de simples erreurs. Ce sont des actes délibérés, calculés, méthodiques. Nous n’avons pas été «protégés», nous avons été soumis, dressés comme du bétail numérique. Chaque mesure imposée, chaque liberté arrachée, chaque vérité étouffée n’est pas une bavure, c’est une stratégie. Le masque est tombé, montrant que ce n’est pas la santé qu’ils veulent sauver, c’est le contrôle qu’ils veulent imposer. Et si nous continuons à attendre, à espérer un retour à la normale dicté par ceux-là mêmes qui ont fabriqué la crise, alors nous mériterons notre servitude. Car ce n’est plus une crise sanitaire, c’est un coup d’État global, rampant, technologique, cynique.

La seule réponse à cette imposture est la révolte. Non pas une révolte aveugle, mais une insurrection de conscience, massive, déterminée, inflexible. La désobéissance n’est plus une option, elle est un devoir. Reprendre le pouvoir, c’est refuser leur amerloquisation de la langue française, désobéir à leurs injonctions, dénoncer leurs réseaux. Ils ont transformé le monde en laboratoire. À nous de le reconquérir, mètre par mètre, idée par idée, vérité par vérité. Leur empire ne tombera pas par fatigue, il tombera quand nous cesserons d’avoir peur !

Et ce jour-là, ce ne sera pas seulement leur système qui s’effondrera, mais l’humanité qui se libérera…

source : Blog de l’éveillé

commentaire :

Nounours :Oui, l’analyse est claire. Nous devons nous séparer de nos dirigeants qui ont sévi depuis les années 60 et d’autres avant.
Nous devons les mettre en prison d’une manière ou d’une autre.
Dans tous les cas, nous devrons démanteler les structures comme Blackrock, Vanguard, Amundi… pour supprimer leur influence et arrêter leurs dirigeants.
Nous devrons aussi mettre fin à la double nationalité. Lorsqu’elle a été mise en place , je savais qu’elle serait détournée de l’idée de base.
De nombreuses lois taillées pour le mondialisme devront être éradiquer.
Nous devrons aussi garder l’argent fiduciaire.

Publié dans le mondialisme est le stade ultime du capitalisme, libertés, Science | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer

02/09/2025

On ne voit plus jamais d’enfants courir dans les rues. C’est un très mauvais signe.

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Avant partout il y avait des enfants qui couraient ; maintenant on n’en voit plus un seul !

ça fait vraiment sinistre et surréaliste.

 

(Quand aux adultes ils ne savent plus courir, ils se traînent, lourdement ! c’est fou, on les voit partout - eux ! -  mimer rituellement des gestes de course en guise de récitation du rosaire (oui, c'est idéologiquement et socialement ce qui tient lieu de nos jours du rosaire des temps catholiques), mais c’est lamentable.)

Maintenant les enfants sont déjà éteints, il n’y en a plus un seul qui courre (c’est un signe ! un enfant ça court plus naturellement que ça ne marche, pour qu’on soit arrivé à les « dresser » à ce point c’est qu’ils sont vachement matés et détruits )

C’est frappant, avant les enfants étaient frais, animés et espiègles, maintenant les rares, très très rares, "presque pas du tout" comme disait Marcel Amont, enfants qu’on voit encore parfois ont l’air tout soumis et ratatinés

( c'est pas comme à Cuba https://www.legrandsoir.info/un-regard-sur-le-modele-cuba... )

 

 

autre problème : on ne voit presque plus jamais (sauf dans le Tiers-Monde) de mère portant son enfant à bras ! C’est lamentable et un symptôme inquiétant.

On ne voit plus non plus d’enfants se tenant par la main, alors qu’avant c’était presque la règle, là aussi c’est un mauvais symptôme.

 

et comme j'ai déjà et déjà dit et redit, retrouver "un peu d'bon sens" dans ce marécage :

https://ru-clip.net/video/ghEkDQcu5Yo/dieudonn-eacute-gil...

3/9/2021 Déjà depuis plusieurs décennies on avait supprimé les églises, les gares, les hôtels, les commerces, fait mourir les cafés. Maintenant tout est disparu et interdit, il ne reste plus rien, les villes ne sont plus que de vastes camps de concentration et des cimetières sous les éclairages urbains et les caméras de vidéosurveillance.

voilà comment étaient les villes autrefois, vous voyez combien la civilisation humaine a perdu ....

Enfant-Fille-et-la-corde-a-sauter-par-Lester-Talkington-en-1950.jpg

Publié dans la vraie vie, libertés, rire, Société | Lien permanent | Commentaires (0) |  Imprimer

 
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