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19/05/2017

qu'appelez-vous "les imbéciles" ?

de nouveau "Sylva" de Vercors :

 

« - qu’appelez-vous les imbéciles ?
- les gens dans votre genre qui organisent la vie comme si elle avait un but. Mais elle n’en a pas. Elle n’a aucun sens Ah ! Que tout cela est banal. Faut-il vous répéter ces lieux communs ? Albert j’en suis fatiguée. » (Vercors- Sylva)


Elle a tout à fait raison Dorothy. Tout à fait.


Je ne dirais pas comme Dorothy que « Je n’ai plus la moindre envie d’aimer », si cela était possible et me tomberait dessus je ne dirais pas non, ce serait vraiment bien agréable. Mais ce n’est plus possible, ni souhaitable. Dans la société actuelle les femmes sont devenues des êtres tellement dangereux et de toutes façons incapables d’aimer, je pense, et tellement incultes; et des gens ayant de la fraîcheur et de la sensibilité ça n’existe plus à notre époque; et de nos jours dans la société actuelle tout ça est beaucoup trop dangereux pour des hommes, il ne vaut mieux pas. Et puis pour de nouveau souffrir comme un damné !?? ne fusse que quand l’autre mourra, non, y’en a marre !
« le moindre lien fait souffrir dès qu’on tire dessus » (idem)
Alors comme Dorothy je suis dans non pas une résignation, je hais toujours autant la résignation, en encore plus la « pensée positive », injustifiable, absurde, et aberrante; simplement comme Dorothy je suis fatigué du désespoir, je m‘abstiens de penser voilà tout, et jouis du présent, non pas par principe - je désapprouve, non, je hais et méprise au plus haut point cette idéologie - mais simplement parce que c’est comme ça, c’est moins fatigant. « je suis pour les plaisirs et contre les souffrances même les moindres »

26/03/2017

parmi les gens c'est comme ça

Catherine Baker « Balades dans les solitudes ordinaires » page 175

« Nous avons tous un si grand besoin de sécurité et d’amour que nous nous conformons inconsciemment au désir du plus grand nombre. Ironie de notre sort : par une espèce d’extraordinaire civilité, nous nous efforçons d’endiguer nos désirs pour que les autres n’aient pas à y répondre. Pour plaire il est tacitement convenu qu’on exigera des autres le moins possible. Faire comme tout le monde – eh oui – c’est manquer d’amour et se contenter de bien peu. Dans cette soumission aux aspirations de la foule, que de passions rentrées ! »

Oui, c’est effectivement ce que j’ai vécu

19/02/2017

prénoms

Je ne vois aucune raison admissible et rationnelle pour justifier l'astrologie, et pourtant je me suis apperçu, du moins concernant les "portraits astrologiques" en fonction de sa date de naissance que ça marche ! et avec précision même (j'ai comparé et pour moi-même et pour une bonne dizaine de personnes que je connais suffisamment bien pour comparer). je reviendrai un jour là-dessus. cette fois je ne mets que http://www.astrotheme.fr/portraits/Z.htm (je vous conseille de chercher pour Zamenhof et pour Jean Ziegler).
En astrologie il est dit des "saturniens" comme moi : Votre vulnérabilité réside dans ce côté justement trop sérieŭ et sévère, qui peut parfois vous pousser à une solitude non voulue et un sentiment d'isolement et de frustration affective. En général, cela ne durera pas longtemps, car le Saturnien a souvent à l'intérieur de lui-même... un cœur d'or, qui finit par se voir.
Encore moins justifiable en raison sont les portraits selon votre prénom. Je ne sais pas encore si on peut dire que ça marche ou pas.
Mais je me suis simplement amusé à chercher:


ainsi de moi on dit :

Charmeurs, les Roland plaisent tout autant de par l'assurance et l'originalité qu'ils dégagent que par la qualité de leurs aptitudes intellectuelles. D'apparence enjouée et communicatifs, volontiers moqueurs, ils n'aiment pas parler d'eŭ et préservent leur jardin secret. Dynamiques et volontaires, ils possèdent un précieŭ atout, leur force de persuasion, qui les rend aptes à commander et à prendre la première place. Ils possèdent des capacités d'organisation et n'apprécient guère de n'être que de simples exécutants. Ils ont une intelligence pratique doublée d'un esprit analytique et ils ont souvent tendance au scepticisme, voire à l'ironie. Mais le 7 peut aussi leur donner un intérêt pour les domaines de la technique, ou les conduire sur les routes de l'irrationnel, voie qui leur permettra d'utiliser leur intuition. Ce même nombre, mal vécu, pourrait être à l'origine d'anxiété ou d'angoisses. Enfants, ils sont indépendants et peuvent avoir tendance à se replier sur eŭ-mêmes, ou à se passionner pour des ouvrages de science-fiction. Ils préfèrent la solitude à une compagnie insatisfaisante. Il serait judicieŭ de développer chez eŭ un certain sens de la mesure, la coopération et le partage n'étant pas leurs qualités premières.

Qu'aiment-ils ?Tout en étant sociables et en apparence ouverts, les Roland recherchent avant tout le calme et la tranquillité, l'étude, la réflexion, l'analyse, parfois même la méditation. Ils sont susceptibles de s'intéresser aŭ sciences d'avant-garde (informatique), parfois à la religion ou à l'irrationnel. Sentimentalement, ils sont réservés et cachent leur forte sensibilité derrière une façade de froideur qui peut les faire passer pour insensibles. A moins que, d'une pirouette, ils ne dissimulent cette inquiétude derrière un comportement superficiel. Fondamentalement, ils possèdent de solides valeurs morales, aiment donner l'exemple et s'attachent à la parole donnée. les Roland sont sans doute autoritaires et directifs, c'est en quelque sorte la rançon à leur caractère droit et entier.

Que font-ils ?Les activités susceptibles de leur convenir sont les professions libérales, des spécialités scientifiques ou techniques, celles en rapport avec la mode ou la création, celles où leur facilité de communication sera un atout, les activités en rapport avec l'expression orale ou écrite.


déroutant parfois ! mais après tout sait-on jamais dès fois la vie ne permet guère à votre vraie nature de se manifester, au contraire. Bref est-ce assez proche pour être dit ressemblant ? pi-t-ête bien ! Il faudrait demander à ceŭ qui me connaissent (mais y en a t-il ? )


Essayons mon père:

Qui sont ils ? Réservés, méfiants et prudents, les Albert ne sont pas très à l'aise dans les rapports humains. Derrière leur abord froid et distant, se cache une sensibilité douloureuse car difficile à exprimer, aussi gagnent-ils à être connus... Ils ont peu confiance en eŭ-mêmes et sont des inquiets, doutant sans cesse, en proie au scepticisme, voire au pessimisme. Peu instinctifs, ces hommes préfèrent s'appuyer sur les démarches sensées de leur jugement (ils sont souvent intellectuels ou cérébraŭ) et croient davantage en leurs efforts personnels, leur capacité de travail, leur discipline, qu'en la chance pure. Ils ont des principes, une moralité un peu stricte, des scrupules plus ou moins étouffants. Ils manquent souvent de souplesse et d'adaptabilité et tendent à être obstinés. Ils détestent ce qui est artificiel ou léger et, en hommes stables, recherchent la sécurité, notamment sur un plan financier, d'où une nette tendance à l'économie. Ils avancent lentement mais sûrement et ne sont pas ennemis d'une certaine routine, la fantaisie leur faisant parfois défaut. Écologistes dans l'âme, ils sont proches de la nature, ont également horreur du bruit, de la foule, et recherchent un certain isolement. Ils sont tout à fait favorables au dicton : « Pour vivre heureŭ, vivons cachés. » Plutôt cartésiens,

leur esprit est rationnel et analytique : ils ont le sens des détails et une lucidité à toute épreuve car ils aiment garder la tête froide. Pourtant, les Albert peuvent parfois être tentés par l'irrationnel, la spiritualité et le monde de l'étrange... Il est vrai qu'ils donnent souvent l'impression d'être des personnages quelque peu énigmatiques. Enfants, ils sont vulnérables car facilement inquiets et complexés. Aussi auront-ils besoin de sécurité et d'encouragements. Il ne faut jamais les brusquer : ce sont des hypernerveŭ dont le rythme est lent. Ils préféreront jouer derrière leur ordinateur (dans les années 60 il n'y avait pas d'ordinateurs, mais il y avait des championnats de mots-croisés) plutôt que de participer à un match de foot, appréciant plus les jeŭ solitaires que collectifs. Seront à encourager : la sociabilité et la communication.

Qu'aiment-ils ?
les Albert apprécient la tranquillité, la paix et la douce sécurité de leur foyer. Ils recherchent la perfection en tout, d'où un excès d'ordre et une certaine maniaquerie. Ils sont aussi sensibles à l'esthétique et à la beauté, et inclinent vers un certain raffinement. La vie affective est importante ainsi que la création d'un havre de paix, et ils seront prêts à donner beaucoup d'eŭ-mêmes pour que l'harmonie règne. Néanmoins, ce ne sera pas toujours simple, car la recherche de la perle rare ne sera pas toujours couronnée de succès, d'où certaines désillusions. Pourtant, ce sont des hommes bons, tranquilles, serviables qui n'hésitent pas à partager les tâches ménagères.

Que font-ils ?
Ils reprendront souvent une activité familiale (commerce, restauration, agriculture...). Sinon, ils seront attirés par les professions à caractère esthétique, artistique (ébénisterie, architecture, décoration, antiquités, commerce d'art...), ou en rapport avec la mode, celles en rapport avec la justice ou la médecine, celles en rapport avec la nature, les animaŭ, les sciences exactes, enfin, celles liées à la comptabilité, la gestion, la banque, le notariat, l'administration.

c'est quand-même assez ressemblant. On dirait qu'ils l'ont vu vivre !

 

un autre essai www.ipernity.com/doc/r.platteau/2384039 :

Fête : 8 février

Qui est elle ? Jacqueline a une forte personnalité, bien que secrète et relativement complexe, mélange de spontanéité et de réflexion. Son comportement n'est pas toujours en adéquation avec ses paroles et ses promesses. (c'est fréquent chez les femmes !) Tout d'abord, elle déborde de vitalité, est hyperémotive, susceptible et spontanée. Elle est mobile et nerveuse, cultive le secret, entretient le mystère. Il est vrai qu'elle est parfois gênée par un sentiment d'infériorité et qu'elle préfère se taire plutôt que d'énoncer une bêtise. Jacqueline est une femme parfois étrange, peu ordinaire, qui suit difficilement les voies traditionnelles, encline à se poser des questions, l'esprit toujours préoccupé. Elle s'intéresse au mysticisme, à la psychologie, à la graphologie, aŭ sciences humaines ou à la parapsychologie. C'est une inquiète qui pense très tôt que la vie n'est pas forcément aussi belle et simple qu'elle le paraît, mais il est vrai qu'elle a une tendance certaine à la compliquer. Elle est à part et se sent différente des autres. Sa pensée est analytique et elle a le sens des détails. C'est ainsi qu'elle saura prendre quiconque en flagrant délit de mensonge, aidée en cela par son intuition et une grande finesse psychologique. Spirituelle, elle pourra néanmoins se montrer mordante, critique, ou s'emportera violemment et sans crier gare ! Forte nature, rarement malade, elle fait preuve de beaucoup de tonus, mais le système nerveŭ est son point faible. Très travailleuse lorsqu'elle est motivée, elle est autoritaire et ambitieuse. Si elle n'atteint

pas les buts qu'elle s'est fixés, elle le fera par procuration, par l'intermédiaire de son compagnon. Enfant, Jacqueline est un petit tyran : peu facile à manipuler, capricieuse, avec une curiosité toujours en éveil, une mobilité excessive. Elle ne tient pas en place et se montrerait volontiers capricieuse. Parents, apprenez-lui la pondération, la modération en toute chose, ne relâchez pas votre pression, car vous seriez vite dépassés, et l'aventure ou les aventures pour ­raient surgir trop tôt à votre goût.

Qu'aime-t-elle ?
Sociable, Jacqueline aime les contacts et recherche l'union, même si c'est son problème majeur. En effet, particulièrement exigeante, elle a du mal à trouver le partenaire idéal, d'où parfois un célibat qui est loin d'être une vocation... Sentimentalement, son mélange d'exaltation, de passion ainsi que de réserve et d'inhibition déconcerte, car elle se montre tout à la fois charmante, séduisante, capable de faire un grand pas dans votre direction puis d'effectuer tout à coup un demi-tour stratégique en se repliant sur elle-même, sans explication. Elle est énigmatique, et c'est son charme... Mais elle se révélera une bonne mère et une hôtesse remarquable.

 

Et pour finir je mets ceci, car j'ai toujours pensé que si j'avais un enfant, et si c'était une fille je l'aurais appelée Caroline

Caroline :

Fête : 17 juillet

Qui est elle ? C'est un véritable vif-argent que Caroline qui possède l'art et la manière de passer d'un état émotionnel à un autre en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire ! Hypersensible et particulièrement féminine, elle est un mélange de femme-enfant, charmante, sensible, douce et féminine, et de maîtresse femme, conquérante, séductrice et entreprenante... une sacrée personnalité qui oscille entre timidité, effacement, dépendance, soumission et leur contraire. Il est vrai que bien-être et équilibre affectif lui sont nécessaires pour que se développe son assurance. Ainsi pourra-t-on la voir tour à tour réservée et timide, intériorisée, ravie de passer inaperçue, puis pétillante, espiègle, enchantée d'être sur le devant de la scène et même plutôt effrontée, selon que l'ambiance dans laquelle elle se trouve est affective ou non... Elle oscille entre des phases d'hésitation et d'autres où elle est capable de tenter le tout pour le tout. C'est une affective qui a un grand sens de l'amitié, et montre des qualités d'écoute, de finesse et de psychologie certaines, ayant à la fois un sens aigu des détails et un intérêt pour ce qui est intimiste. L'humour est une de ses caractéristiques, et elle s'en sert souvent, tout autant pour sauver la face lorsqu'elle est dans ses phases de haute tension nerveuse que pour plaire ou encore pour le plaisir de faire un bon jeu de mots. Enfant, il serait souhaitable de lui apporter sécurité et affection, d'encourager sa créativité, de cultiver ses dons pour les langues, de lui conférer le sens de l'ordre et de la discipline qui ne sont pas son fort, mais aussi de ne pas trop entretenir son instabilité qui pourrait lui jouer des tours. Curieuse et insatiable, Caroline aimera la lecture, mais son bavardage incessant devra être surveillé de près si vous ne voulez pas avoir une note de téléphone astronomique !

Qu'aime-t-elle ?
Extravertie, elle aime communiquer, plaire, séduire et possède un charme fou. Elle rêve d'être le point de mire d'une assemblée ou d'un public qu'elle sait animer par sa présence et ses facultés d'expression. Tout en ayant besoin d'une sécurisation affective, elle déteste la monotonie et apprécie l'aventure et les nouveautés. Enfin, la vie est un peu un jeu pour elle, aussi possède-t-elle un côté ludique. Sentimentalement, c'est une femme agréable et de bonne humeur qui met de l'animation dans la maison, une hôtesse remarquable et remarquée et une excellente mère de famille. Certes, elle est séduisante, mais ne vous fiez pas, messieurs, à son sourire angélique : au fond, c'est une insoumise qui ne se laisse pas si facilement séduire.


hélas ! je n'aurai pas eu cette Caroline comme enfant, ni personne d'autre ....

15/02/2017

le chien du bout du monde

le chien du bout du monde 1996

le chien du bout du monde 1996

hundo dormanta sur plaĝo de Diu, Hindio, februaro 1996


on a passé une après-midi entière là, les autres bronzant, moi après avoir trempé mes pieds dans notre mère l'océan indien - en face : l'Antartique ! - ai passé le plus clair de mon temps à caresser un chien (errant, ils sont tous errants en Inde) qui dormait là, béat. Des touristes indiens qui étaient là se sont étonnés que je m'intéresse tellement à un chien....
En tous cas - remarquez ! - cette photo aussi (en plus de celles de mon colley Elliott) montre que les chiens sourient !

11/02/2017

Souvenirs

« Nous savons tous que le souvenir des temps difficiles se trouve bien souvent purifié des souvenirs des souffrances et des misères vécues et tend à ne plus guère garder que l’empreinte des moments plaisants et réconfortants. Ces moments plus clairs ont été rares dans le tissus des circonstances ; mais ce sont eux qui brillent et qui illuminent la magie de notre mémoire …
… Alors même le souvenir des peines, des fatigues, des misères éprouvées, subit une transmutation, et se trouve comme affecté d’un coefficient d’agrément, de douceur, de tendresse ou de fierté. »
(Raymond Polin)
Quand je me souviens de certaines époques de ma vie et de certains évènements je constate souvent ces deux phénomènes.

15/01/2017

un rêve

11/12/2016 ce matin j’ai fait un rêve (très agréable) très singulier : difficile à raconter, comme toujours, avant que ça ne disparaisse pour toujours dans la nuit noire du néant de l’oubli J’étais étudiant, dieu sait pourquoi ! Car en même temps j’étais moi maintenant, avec mon âge actuel, et j'y étais un peu « en touriste » là-dedans, ce qui donnait un certain détachement, mais quand-même j’essayais de jouer le jeu (tout en me disant, que au moment où je décrocherai », ça ne sera pas grave, je laisserai tomber et puis basta, on s’en fout). j’étais à une grande table au milieu des autres étudiants, des jeunes, forcément, mais on était dans la même galère, rapports tout à fait égalitaires et intégrés, et bien que j'aurais pu être leur grand-père, on se parlait tout naturellement comme de jeune à jeune. Et les étudiants faisant des parlotes, et des critiques et du « psychodrame permanent » sur des attitudes de politique au sein de groupuscules d’extrême-gauche, et moi je ne cachais pas que je trouvais ces attitudes comme de la connerie. Et à un moment on est arrivé au cours de philosophie (ce que j’ai suivi dans la réalité un certains temps à Lille III quand j’étais jeune). Il y a déjà beaucoup de détails que j’ai oublié, et les profs, qui donnaient leurs instructions, c’était le tout début de tout, et à un moment on a à tous prêté de petits ordinateurs, ce qu’on appelle des tablettes, qu’on devait prendre dans une grande boite qui passait, et plus tard un autre étudiant m’a appelé en me disant qu’il allait me mettre dessus deux applications utiles pour le cours de philo, alors j’ai répondu « mais il n’est pas à moi » et il a répondu que ce n’était pas grave, il n’y a qu’à faire semblant et le garder près de soi ! Plus tard il y a une fille (elles me parlaient à l’oreille très camaradesquement) qui m’a dit qu’à plusieurs ils avaient organisé une sortie au cirque et si je voulais en être, et j’ai dis que oui, et j’ai demandé si c’était le Cirque Zavatta qui était passé dans mon quartier l’an passé (voir sur ce blog, j’en ai parlé). Tout ça était vraiment très agréable. Malheureusement je me suis réveillé.

31/12/2016

c'est tout à fait ça

Ho, mi povus tutan mondon
per titana sku' detrui,
por ankoraŭ unufoje
ŝian sunan ridon ĝui.

                 (Imre Baranyai - Mia patrino)

12/12/2016

"que les morts me pardonnent ces souvenirs fanés"

Tial mi spasme tenas la ŝnuron de l’vivreto
Kiel fiŝist’ sur gardo,
Al la tempflu’ senfina gapas kaj en sekreto
Esperas pri fiŝsalto.

(Xu Zhimo)

 

quelques extraits de mon journal intime
arc
hives

 

juillet 2009:  En 1977 dans les chambres d’hôtels je me regardais dans la glace pour voir si j’étais bien malheureux.

Ça n’est pas plus dérisoire que tout ce qu’on fait au monde.

 


- 27/4/2005 Il y a de beaux nuages on dirait. Pas l’temps d’les regarder. Et plus capable. Et de toutes façons ça ne sert à rien de vivre, ça n’empêche pas de mourir.

) 15/2/2004 Je suis tellement avide comme un héros romantique, et curieux des choses, et autrefois des illusions qu’on entretient devant la beauté du monde, la vie ( !), et l’histoire ( !! …) que plusieurs vies ne suffiraient pas pour faire tout ce dont j’aurais envie, même avec encore la force.

 

) C’est vrai qu’on ne vit vraiment que quand on a des devoirs – mais des devoirs qu’on s’est choisi ! où qui sont engendrés par quelqu’un qu’on a choisi –

C’est pourquoi j’ai toujours été dégoutté par les paranoïas du Féminisme, ces gens-là c’est tout simplement des gens qui sont incapables d’aimer !

 

 

) « Vous connaissez la valeur de l’amour et que le manque de l’autre est une souffrance terrifiante » m’a une fois (1986) écrit Catherine BAKER.

son livre sur l'école est lisible sur internet Insoumission à l’école obligatoire, 1985 ou téléchargeable :  Texte intégral (2.6 Mo - format PDF) parcontre "Balade dans les solitudes ordinaires" non, il faut l'acheter  : http://www.babelio.com/livres/Baker-Balade-dans-les-solitudes-ordinaires/277333

 

) „Ewig rein bleibt nur die Träne“ (Ringelnatz) .....

 

 

) Eh oui on fait une chasse paranoïaque à tout ce qu’on soupçonne de faire même silencieusement de la propagande pour Chanel, non, pardon pour Adidas, non eux ils ont le droit, pardon ! pour la croyance en Dieu et toute autre idée religieuse, et en même temps par exemple l’institutrice du film « La fin du règne animal » quand elle tient bien à enfoncer dans le crâne de son élève que « ressusciter, ça n’est JAMAIS arrivé et ça n’arrivera JAMAIS » elle fait de la propagande antireligieuse très nette et pas neutre du tout, ça c’est autorisé, alors que quelqu’un, qui ne ferait même aucune propagande, mais qui simplement s’habillerait – en choisissant un vêtement traditionnellement occidental ! – de telle sorte qu’on pourrait en présumer qu’elle croit en Dieu, ça ils le considèrent comme une atteinte à la neutralité !!!

Là ils jettent le masque ! et on voit bien ce dont il s’agit en fait……

 

) « Uzak » de Nuri Bilga Ceylan : Dans cette Turquie qui ressemble à fond de train à l’Europe occidentale (de maintenant !)…) les ramiers et les chats sont les seuls êtres vivants
Le héro du film aura tout tué. Il a tué la souris, il a tué l’amitié possible avec son compagnon du village, avec qui il n’a cessé de refuser tout rapport humain et qu’il a fait fuir, il a tué son enfant, en le faisant avorter, et dans la séquence la plus forte (non la plus forte c’est la tragédie de la malheureuse souris) du film : la dernière, 20 secondes, il commence à se rendre compte et à regretter.

 

) Autrefois les policiers étaient tous des hommes : il fallait être fort pour pouvoir se colleter avec les délinquants. Mais maintenant de toutes façons ils en se déplacent plus qu’en masse à 50 contre un ! et avec toutes les armes dont Sarko les a pourvu, ça n’est plus un problème. Ça a été ouvert aux femmes, et bien sûr c’est un métier qui leur convient à la perfection ! elles ont une vocation pour ça… Donc bientôt les flics seront à 70% des femmes, et les flics sociaux 100% (c’est déjà le cas depuis longtemps).

Et, curieusement, dans ce cas on ne va pas faire de loi pour imposer la parité !

 Qu’est-ce qu’on parie ? Curieux non ? ……

 

) La mode féminine de 1954 : c’était autrement plus beau et plus féminin que les hideux machins dont elles s’habillent maintenant !! il n’y pas de comparaison !!! C’est le jour et la nuit !

 

Rouler en voiture (de même que se servir d’un ordinateur) ça consiste uniquement, et pendant des heures, à attendre, attendre, attendre, attendre, attendre, attendre, toujours attendre, et encore pas l’attente où on peut penser à autre chose et regarder autour de soi, mais attendre l’esprit obligatoirement et constamment tendu et fixé sur du vide, au cas où, attendre en encore attendre, (et de temps en temps, pendant qq. courtes secondes qu’il faut saisir au bon, agir un tout petit peu), sans même quand il s’agit d’ordinateurs savoir SI réellement il y a qq. à attendre, ni ce qu’on attend, ni seulement si ça ça sert à qqchose d’attendre (quoi que même en voiture, on ne sait jamais si ce qu’on fait servira à qqchose, et si à la fin on réussira à faire la course qu’on est sensé être en train d’essayer de faire !)
On parle parfois de la vie des gens dans des pays du Tiers-Monde où ils attendent des heures :
mais ils ne perdent pas plus de temps à attendre que les malheureux habitants des pays
« modernes » actuels, et en plus c’est une attente reposante et libre, où ils ont le loisir au moins
de regarder autour d’eux et de parler à leurs voisins, et c’est une attente beaucoup moins
fatigante et stressante et accaparante que celles auxquelles nous sommes constamment soumis !!!

 

) Qu’est ce c’est 1960? -1960 c’est quand on ouvrait de grands yeux catastrophés à l’idée qu’en URSS les églises étaient fermées.

C’est quand l’évocation de caméras qui surveilleraient les gens suscitaient aussitôt la réaction : ah ces ignobles communistes ! qu’est ce qu’ils ne savent pas inventer ! ces policiers totalitaires, c’est épouvantable une société pareille !

C’est quand devant les détournements d’avion on disait : c’est embêtant mais que faire ? la seule solution serait de fouiller les passagers avant l’embarquement, mais ça c’est impensable, ils n’accepteraient jamais, ce serait trop impoli et humiliant, et incompatible avec un pays civilisé !

            voilà

            c’était ça, 1960…

            ah oui ! aussi un détail, toutes les femmes portaient des foulards….

 

 

) Catherine Baker : « ceux qui font ça (les "thérapies") parce que c’est plus aseptique que de sourire à sa mère ou de caresser un chien, qui préfèrent pleurer en cri primal que sangloter sur le ventre de qui on partage la misère, ceux qui se thérapisent pour se consoler de tout, ceux-là ont perdu le sens du combat. » ( et ils puent la mort. -  N. d. C)

 

 

) "ensemble",

"danser",

"vin",

« aller à l’maraude »

"tirer les sonnettes"

"cigare"

liste à continuer,

tous ces mots qui sentaient bon la vie sont disparus ou sont diabolisés.

 

 

 

) Lu livre sur la vie durant la Révolution Française. Il faut espérer que parmi toutes ces musulmanes il y en aura que les persécutions pousseront à l’approfondissement et à l’héroïsme dans la foi, comme ça s’est passé durant les persécutions antireligieuses (déjà !) de 1793-94.

 

 

 

) Les commentaires qu’on lit dans le monde sur les mesures de plus en plus fanatiques et liberticides contre le tabac, et présentés toutes en « Novlangue » (Orwell) font tout à fait penser aux délires du temps de la Révolution Française ! c’est du délire, c’est aussi un vrai cauchemar, le monde est en train de s’emballer, comme dans ces années, dans une frénésie de haine et de fanatisme aveugle comme un troupeau de taureaux emballés, en recommence à comprendre les phénomènes irrationnels des époques d’emballements fanatiques en tous genre que l’histoire à connu.

 

 

) Une excellente expression, dans un excellente revue : « CQFD » :

« le lobby seigneurial (Medef, CFDT, etc…) »

oui, c’est out à fait ça, on n’en est pas assez conscient et on ne la dit pas assez.

 

 

) La guerre à l’Irak ça n’est même pas la guerre du pétrole, ni bien sûr la guerre pour la démocratie ! ni contre la dictature de Saddam, c’est la guerre du grand capital Les cibles de W. Bush : l’Irak, la Syrie, la Libye, l’Iran, le Vénézuéla (mais remarquez bien pas l’URSS en Tchétchénie, soumise au grand capital, ni l’Inde avec ses massacres anti-musulmans, mais comme dit fort justement Arundhati Roy l’Inde EST déjà « ouverte » aux prédateurs de l’OMC) et n’oublions pas la Serbie, c’ ‘étaient les seuls pays qui résistaient encore à la main mise totale des grands prédateurs du totalitarisme du « marché » c’est à dire la dictature féodale des grandes firmes capitalistes, c’étaient les seuls qui pratiquaient encor e(ou dans le cas du Vénézuéla qui essaye d’y revenir, de faire un « capitalisme à visage humain ») un régime social, l’intervention de l’État (c’est à dire de la démocratie !), et de prise en compte de l’intérêt national. C’était ça leur crime, le reste n’était que le prétexte, c’était ça le but. Ça leur démange de briser ces derniers îlots de résistance dans une Terre toute soumise à leur razzia mortifère tout entière offerte à leurs appétits cyniques !

 

) Jeanne d’Arc ?! une fille qui s’est prétendue envoyée par Dieu ! un « signe religieux ostentatoire » ça, à interdire et à supprimer d’urgence des programmes d’histoire de l’Educ Nat. Nat. !

 

) lisons ce qui se disait en 1793 devant ceux qui alors croyaient en Dieu : «  nous entendions des cris, des hurlements, des bribes de musique. Vers minuit les cris se sont rapprochés. C’étaient des blasphèmes, des insultes, des menaces. « A mort les fanatiques ! » «  A la lanterne ! » Aimé près de moi, me faisait signe de ne pas bouger. Mais ils se sont arrêtés devant chez nous , ont donné de grands coups dans la porte , en menaçant de l’enfoncer. … Ils sont entrés en vociférant, exigeant qu’on leur remette « le fanatique ». Des gardes Nationaux des hommes armés de piques à l’air menaçant, coiffés d’un bonnet rouge. Il y avait parmi eux des officiers municipaux revêtus de leur écharpe. … 

 

) « Si Camus a raison et si la seule dignité de l’homme, c’est la révolte devant sa condition » (Catherine Baker)

 

) « freeze ! » qu’ils disent, la peur a toujours été la principale source des crimes. Ces policiers américains ont tellement peur que les autres personnes puissent éventuellement être armées et leur tirer dessus, qu’ils en ont une peur panique qu’ils sont prêt  n’importe quoi y compris à les tuer préventivement sur-le-champ. Aussi il ne faut pas qu’ils s’étonnent si les gens connaissant la dangerosité extrême de ces bêtes féroces prêtes à tuer sans pitié (et sans la moindre sanction !!) le moindre passant de rencontre (surtout s’il s’agit d’un homme, un jeune ou un noir, toujours les même parias ! Même les autres) et sachant combien ils sont entraînés à ça et à dégainer en un éclair et à toujours systématiquement viser pour tuer, vont se mettre à les abattre à vue dès qu’ils en apercevront un, et pas seulement les gangsters mais les innocents citoyens, puisque qu’ils abattent tout aussi bien (et tout aussi sans aucune sanction  les innocents citoyens !
 

 

" C’est un exemple non moins curieux de l‘absurdité où la fureur du dogme (de tous les dogmes !) peut entraîner même un bon esprit, que ce mot du célèbre Tilotson : « La véritable raison pour laquelle un homme est athée, c’est qu’il est méchant » " (Senancourt) . De nos jours c’est l’inverse les même cons fanatiques bouchés et arrogants disent « la véritable raison pour laquelle un homme ou une femme croît en Dieu c’est qu’il/elle est un terroriste » !

 

) Je ne vois pas en quoi le fait pour une infirmière de tenir un enfant « comme un petit cochon », pour lui enlever des fils alors qu’il se débat et crie de peur, de refus, de honte, et de désespoir, soit moins un viol qu’un acte « pédophile », c’est le viol qui est le crime(« eux »-mêmes l’avouent, qui autorisent les relations sexuelles entre adolescents et même la pilule !), et il l’est tout autant, et même plus dans le 1er cas, et cet enfant risque tout autant d’en rester marqué à vie, alors ? - à quand 20 ans de prison aux bonne-sœurs ?!

 

– Et dans les bavures policières j’te dis pas ! à ce tarif-là ça vaudrait la peine de mort ! (des fois oui, tout à fait) sérieusement c’est un scandale sans nom et qui pourrit la société et son âme, que ces abominations restent systématiquement impunies. Et tout ce que les enfants se font les uns aux autres dans les jungles des cours d’école, et les licenciements abusifs, qui en plus vous envoient à la mort !…

 

-  24/1/2005 Comment regarder sa maison en se disant : « peut-être que cet été il n’y aura plus rien ici, on aura tout foutu dans des sacs poubelle et envoyé Dieu sait où, les meubles traîneront dans un dépôt-vente. Tous mes livres, l’ordinateur, mes affaires, papiers, photos chéries, etc sera perdu et jeté. Et l’oubli se refermera à tout jamais sur la famille Platteau et la famille Wargniez » ?…

 

 - 13/7/1994 : jour de la vente de la maison de maman 18,  rue d’Hordain à Malincourt. C’est le jour du début de la moisson des escourgeons. Demain c’est son anniversaire.
- Je ne suis pas triste. Je suis plus détruit que ça à mon age ; je ne suis plus capable d’éprouver des sentiments

   

- Chaque être est dépositaire de l’univers. Tout le destin et l’existence de l’être est suspendu à ses épaules.

 

 

Voici venir la belle saison, i. e. le temps des brouillards, la saison où je me retrouve seul au milieu des français-moyens à la con, larves sans vie annexées à leurs voitures. Le temps où il faut se taire. (4/11/92)




- Les loubards, les garagistes, les assureurs : une trilogie de voleurs. Mais les loubards sont les seuls à être punis.

 

- C’est sûr que les gens qui vivent seuls vivent moins vieux que les autres. La vie est plus dure et plus difficile et plus stressante, à tous niveaux et dans tous les domaines quand on est seul.

 

- Une fraternité avec les êtres vivants du passé est-ce que c’est possible ? Avec les contemporains c’est déjà une illusion.

 

 

- « Qui paye commande » dit la sagesse des nations, or tous les partis politiques sont financés par le patronat, alors ! ...

 

- « Ce n’est pas un mal ……de se réfugier dans l’absurde, la chaleur humaine, le sommeil halluciné, le sexe, la dérision, le j’m-en-fout-isme » (Wolinski)

 

 

- 22/7/1994 c’est vraiment bizarre comme le moderne, « le bel, le vivace aujourd’hui », peut se transformer, au bout de seulement 30 ans en quelque chose de suranné et de poussièreux !

 

 
- 2 juin 1992 : Ça aussi c’était prévu, ça devait arriver un jour. Depuis presque les premiers jours que je l’avais connu en automne 85 c’était prévu. Claude Roatta est mort le 20 mai,1992 (né le 17 juillet 1940). Les deux dernières fois que j’avais appelé à la Guadeloupe des voix m’avaient répondu qu’il était « en métropole », la dernière carte avec l’arbre généalogique des bourbons-Parme (achetée à Chambord) je l’ai envoyée chez sa mère, il y a une semaine ; la réponse dans une enveloppe de Rive-de-Gier dont l’adresse n’était pas de son écriture, était le faire-part.

 

 Plus ça va plus on est assis sur un tas de cadavres
.

 

- « Je t’aime quand tu es triste et que tu ne dis rien » dit France Gall dans une de ses chansons, il y a peu de femmes qui sachent aimer comme ça (surtout vu leurs obsessions et leurs préjugés là-dessus)

 
 
- 1/6/1995 « Si tu réalises …. Que le soir tu te couche sans aucun rêve en toi » (France Gall in « Résiste ») oui, c’est le moins qu’on puisse dire !

 

- 1/6/1995 les citations auxquelles me fait penser Brigitte du bureau (et les autres bonnes-femmes, et hommes éventuellement, du même genre) :

 « Les idées communes sont la règle des idées saines : il suffit de les prendre à contre-sens ! » (Fontenelle)

« La frivolité est dure comme l’acier » (Montherlant)

 

 

- Un auteur juif (Isaak Bashevis Singer) a dit « Dans ses rapports avec les animaux tout homme est un nazi. »

 


- « Qui peut être toujours libre ? et comment le serait-on, face aux méchants, aux ignorants (1) , aux fanatiques,quand ils sont les plus forts » (André Comte-Sponville) j’ai souvent eul’expérience et été convaincu de la vérité de cette pensée d’A. Comte-Sponville et de la justesse de la devise latine de Spinoza « Caute », dans les rapports entre les gens «intelligents » et les cons ; et dansl’histoire ça se voit à chaque pas, et tous ceux qui ne l’ont paspratiqué ont eu un destin funeste, n’est-ce pas !

 

- 4/3/1996 - Je ne me suis pas encore habitué à mon existence depuis le temps où j’ai entendu les premières fois des gens m’appeler« Roland »

- mars 1996 Elle est belle notre planète ! (ce sont toujours des souvenirs de mon voyage en Inde en février 1996, 4h30 de décalage horaire, et des deux voyages en avion), je l’ai caressée récemment du doigt sur 7 500 kilomètres. Cette mince pellicule d’air, de vie.Ce monde, notre Terre, est un espace topologique fermé de 40000 km sur 10 à peu près, en comptant les montagnes et les fonds marins. C’est à peu près les proportions d’un vètement de mousseline, cette fameuse mousseline de l’Inde ; notre monde est un voile de mousseline !…

- 12 :3/1996 tu geins petite Poupounette ? (ma chatte) On dirait un poste de radio mal réglé; tu es branchée sur ondes courtes ?

 

 

Je suis content ! J’ai ramené de l’Inde une pièce de monnaie de l’empire Kushana (2è siècle après J-C) ! Cet empire si curieux et si fascinant. Une pièce si ancienne de l’Inde, qui a circulé dans les mains des gens de cette époque !

 

Books provide works of the greatest minds. Books improve our understanding. Books expand our horizons. Books open new avenues.” (trouvé sur un journal indien)
 

 

 -« Je me moque des conventions sociales. L’important est d’être honnête. Le reste n’est qu’apparence. » (Cesaria Evora)

 
- 29/3/1996 Les femmes ne sont pas sentimentales pour un sou !

 

- souvenir, souvenir du petit chameau (2 mois) si mignon, qui aimait être câliné au zoo d' Estourmel, et dont j’ai ramené quelques poils.

 

Entre mammifères on se comprend.

 

- N’empèche que la langue française est bien faite : les chameaux à 4 pattes blatèrent, et les « chameaux » à 2 pattes déblatèrent !

 
- Le Saint-Joseph de « L’adoration desbergers » de Giorgione est d’une immense spiritualité.

Il faudrait prendre modèle sur lui

 

- 13/7/1986 : Je reste couché le plus longtemps possible. En fait ce n’est pas de la paresse. En effet pourquoi se lever ? pourquoi se réveiller ? pour ne trouver que fatigues, angoisses, impuissance et frustrations, gâchis, efforts constants et inutiles.

 

1986:
Mon jeu sur ordinateur préféré, c’est BOMBER MAN, simple mais efficace, prenant, on peut y passer des soirées entières, entre-autre c’est une sacrée école de sang-froid.

Et puis je raffole des labyrinthes ; bien souvent en regardant les beaux labyrinthes des revues j’ai souhaité et rêvé qu’ils existent en grand sous forme de jardins avec des murs en ifs ou autres. C’est un chose qui me ferait souhaiter être milliardaire pour pouvoir faire réaliser et entretenir sur 1 ou 2 hectares un tel labyrinthe de verdure.

 

 

J’adore le brouillard. Plein de charme et de mystère.

Et puis le brouillard a une espèce de qualité mystique, on est dans la nature.

On est dans des rues( des routes, des chemins)-  d’où on ne voit pas le bout. On ne sait ni d’où l’on vient ni où l’on va ;

Il y a comme une transcendance là aussi : Le monde indique des choses qu’on sent  qu’il recèle et qu’on ne voit pas. [et puis il y a ce poème de Catherine Paysan sur le brouillard]
Le brouillard nous enveloppe de ses bras.

Et puis il y a cette fraîcheur extraordinaire (comme un brumisateur) de l’air, qui purifie l’âme et la met en condition, et la rend de nouveau capable de se dévêtir de la « crasse » des sordides préoccupations quotidiennes qui l’obscurcissent.

 

 

Mon Dieu comme c’est étrange !

Comme c’est étrange d’exister. D’avoir été ce corps d’enfant, et d’être ce visage vieillissant, malgré soi. D’être le seul être qui existe ; d’avoir été le seul être qui existe.

 


Le 1er novembre 1986 : A la télévision : le « Journal de l’année 1966 ». Les inondations de Florence, l’inauguration de l’usine marémotrice de la Rance (que je me vois encore avoir écoutée de la télévision depuis mon lit), tout ça il y a déjà 20 ans, 20 ans ! ……

Et Pioupiou avec la publicité « compensée » pour les petits pois. Plus de la moitié de mavie en si peu de temps et dans vingt ans où serai-je ? au cimetière ?

 


7/12/1986 J’ai envie de prier pour cet enfant que j’avais vu dans la salle d’attente de la gare de Lille en ? 1973 ou 74 ? (il a donc sans doute 16 ans maintenant, au moins,  et sa destruction par l’éducation de sa mère et de la société doit être achevée ….) alors que je partais avec maman pour le voyage pour Metz, Charleville-Mézières et la Thiérache. Car il m’a laissé, en embrassant sa mère, indifférente, morte aux valeurs et à la vie, la meilleur image de l’amour mystique et de l’épectase.

 

mars 1988 :

- Que des vieilles tordues ces bonnes-femmes ! elles ne sont jamais jeunes. Elles sont vieilles à 12 ans. Elles ne sont jamais sincères ; elles sont tout calcul, conventions, manèges.

 

- Je voudrais que la vie existe, que la vie soit, comme je m’imaginais quand j’étais enfant, chose qui, comme tôt ce qu’on s’imagine à quelque’âge que ce soit, est complètement faux.

 

- le 10/3/1988 : Ah ! oui c’est beau la science, c’est beau, c’est plus intéressant que les papotages de bonnes-femmes, que les enfants à  torcher et que les conventions à respecter !

 

- L’émotion des douleurs amorties, calmes et ouatées, mais sous lesquelles on sent palpiter, comme des eaux sombres, la chair d’une plaie à vif. Et sous un tapis de gazons le gouffre objectif d’une détresse sans bornes.

 

- Jouz Alechkowski et Senancourt ont raison contre Descartes, du point de vue des animaux et de leur intégration dans leur morale. Et une religion qui assurerait le salut des âmes humaines en leur assurant l’immortalité tout en laissant les « esprits » des animaux à jamais au néant, me paraîtrait une vision aussi odieuse que celle qui y plonge tout. Et le sort des petits chats que l’on voit jouer joyeusement ensemble sur une photographie de 1942, et qui sont morts, m’apparaît aussi tragique et désespérant que celui des morts plus célèbres, tels la fille de Mme Vigée-Lebrun, ou la Contesse de Polastron.

 

- Sur le grégarisme superficiel et conventionnel des gens et leur étouffement visqueux, le vide des relations humaines de ce type hyper-dominant et de ces conversations, je ne m’appesantirai pas.

 

- Le chien colley de la rue Lamartine (n°39, à côté du 41) est plus interessant et « humain »que bien des humains. Et, le plus souvent, quand je me retrouve coincé en société dans un quelconque « glandouillage », la seule personne avec laquelle je lie connaissance est le chien de la maison, ou le chat qui se prélasse dans un coin.

 

- il y a une citation de Senancourt qui dit :

« il y a un chemin que j’aime à suivre : il décrit un cercle comme la forêt elle-même, en sorte qu’il ne va ni aux plaines ni à la ville ; il ne suit aucune direction ordinaire, il n’est ni dans les vallons ni sur les hauteurs ; il semble n’avoir point de fin ; il passe à travers tout et n’arrive à rien ; je crois que j’y marcherais toute ma vie. »

 

- Développer la comparaison entre le début d’un amour et le mouvement vers Dieu.

(sauf que je ne l’ai pas fait ! une fois de plus, décidemment je ne suis pas assez doué, ou surtout trop feignant, note de 2003)

 Sauf que Dieu ne répond pas, n’appelle pas, n’a pas de qualités à lui, pas de défauts, pas de visage unique, sacré entre mille, on ne peut pas le serrer dans ses bras, manque plus rédhibitoire qu’on ne pense, pire : il n’existe pas.

 

avril 1988 :  poème d’Eluard : « Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin                       etc

je te cherche par-delà l’attente, par-delà moi-même, et je ne sais plus tant je t’aime, Lequel de nous deux est absent.

Poème de Desnos : « j’ai tant rêvé de toi que tu pers ta réalité. Est-il  temps encore

d’atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m’est chère ? J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton ombre, à se croiser sur ma poitrine, ne se plieraient pas au contours de ton corps, peu-être …etc »

« Et que devant l’apparence réelle de ce qui me gouverne et qui me hante depuis des jours, je deviendrais moi-même une ombre sans doute. »

18/5/88 jour de malheur Encore un poème pour Annie ; cette fois c’est « Mon cœur et ma tête se vident
Tout le ciel s’écoule par eux ; »
Je maudis de tout mon cœur ce lundi de Pâques qui a brisé ma vie.

 

- J’en ai marre des mondanités et des civilités ininterrompues de milieux populaires, qui ne sont pas moins étouffantes, ni moins artificielles, ni moins rigides, que celles des milieux « chics ».

 

Et puis ne vivre que pour le travail (chez soi et, accessoirement un peu au bureau) et pour les mondanités, comme ils (elles surtout) font : quelle horreur ! sans une seconde pour vivre véritablement, même un petit peu, autant se flinguer !

) 17/3/06 S Visiblement les jeunes en ont marre du racisme anti-jeunes, des bavures policières, et du statut «de pelés, de galeux» tout justes bon à subir en silence toutes les brimades, à prendre tous les coups sans même avoir le droit de dire «aïe».
Des années de mépris, d’insultes, de peur, de précarité, qu’ils ont subi ou qu’ils ont vu imposés à leurs semblables,
L’explosion qui commence à a se produire maintenant (pareil que pour celle de novembre) de la masse accumulée de colère, d’amertume, de peur retenues se fait jour et pousse à la violence et au ras-le-bol (1)
Et avec doute la biométrie, les DADVSI, de licenciements boursiers, ils commencent à comprendre pour quoi la classe politico-médiatique au pouvoir les prennent, et la logique de camp de concentration qui les sous-tend.
(1) souvenez-vous des propos de Camus dans «L’Homme révolté»)


) «travailler en équipe», «les compétences» (ah! les compétences ….) «gérer les référents», «l’outil informatique»
ah! ah! ça ce sont des snobinards à langue de bois de l’Educ-Nat, les Trissotins du XXème siècle. Quoique de temps en temps ils se laissent aller à parler français.


) Maintenant c’est talibans et Cie, le look unique et uniforme c’est: Camionneur phtisique en deuil.
La seule façon dont on peut (parfois!) encore reconnaître les hommes des femmes maintenant, c’est qu’ils (les hommes) sont moins grands et pas aussi maigres! ….
Ah, si, aussi c’est que eux, parfois il y en a qui sont souriants.


) Les jeans et tee-shirt noirs sont le tchador des occidentales.
Car cette mode est visiblement dans le but de gommer toute féminité et d’empêcher qu’elles puissent être désirées, en les rendant les plus moches, repoussantes et aséxuées possibles.


) Tu vas voir bientôt on va entendre que le port de la robe est un enfermement de la femme et un signe religieux ostentatoire, et ça va être interdit!
Il va leur être imposé de s’habiller exclusivement en pantalon (de marque! bien sûr, sinon elles se sentiront déshonorées devant la pression psychologique de leurs copines) noir, de rigueur, tee-shirt (with the english accent de rigueur of course!) noir de rigueur et surtout, surtout pas de seins visibles, la poitrine bien plate, sinon c’est une aliénation de la femme, maigre, de rigueur, sinon des grosses inscriptions en noir sur les produits alimentaires leurs rappelleront que «manger provoque des maladies graves» et met en danger l’équilibre «citoyen» (bien sûr!) de la sécu (même privatisée…), les cheveux courts (bien sûr, sinon c’est se transformer en objet!)  Celles qui s’aviseraient de ne pas respecter cet uniforme seront licenciées pour faute grave de leur entreprise et les journaux et les ministres élus avec leurs votes les stigmatiseront et les diaboliseront, la DDASS leur retirera leurs enfants et elles n’auront plus qu’à retrouver à la rue les hommes chômeurs et pères divorcés qui les ont précédées depuis des années


) 16/4/2006 Ce matin j’ai rêvé.
Souvent maintenant je me souviens par instants, l’âme toute morfondue et ravagée des instants, des propos de gens du passé. Qui sont disparus par le manque de capacité à se souvenir, manque qui vient tout simplement, tous les psychologue vous le diront, du manque de pratique de remémoration c’est à dire du manque de temps, et de force, pour se souvenir, ce qui fait que tout disparaît comme si on ne l’avait même pas vécu (c’est pourquoi chez beaucoup seuls les souvenirs d’enfance restent, puisque ce sont les seuls auxquels on a pris le temps de repenser, à l’âge où savait encore vivre! ….. , et d’abords où on avait encore le temps, et la force, l’impitoyable faignantise qui tue tout, croît avec l’âge.
Tous les gens qui sont morts, toutes les choses ……
Tous les gens qui aimaient….
Les seules rares moment où on est encore un être humain ce sont, parfois, les rêves qu’on fait le matin.


) 16 avril 2006 toute la journée  je me suis senti mal et épuisé et comme sur le bords de tomber dans les pommes. J’ai essayé de me forcer à mettre par écrit dans mon ordinateur quelques uns de mes textes gribouillés au crayon sur des papiers recouverts de poussière de cheveux et de poils de chat, qui recouvrent le et envahissent mon sous-sol, dans l’espoir de dégager qq cm2 , mais même ça ça a été un effort surhumain, que j’ai arrêté à plusieurs reprises. Et je n’ai presque rien fait.


) Maman! j’veux crever!


) Jacqueline! fais pas d’conneries Jacqueline!
y en a marre


) c‘est bien quand même une famille, comment vivre sans famille?

sans jeux de cartes, sans pannes d’électricité, sans tendresse, sans mains qu’on touche.
impossible

 

 

01/11/2016

stranga epoko ĉu ne ?

à Stella-Plage : j’irai faire caca à 11 heures, pendant que les autres seront à la messe. On a la religion qu’on peut      ….  Bof c’est quand-même mieux que ce qui est à la mode actuellement de faire des spectacles où on plonge le crucifix dans de la pisse ! Et même que les ministres se déplacent exprès pour aller le voir, en disant que c’est un devoir pour un républicain d’aller voir ce truc, et que c’est la liberté d’expression qui veut ça. Et même que si jamais quelques catholiques se permettent d’en être choqués et de le suggérer timidement, tout le monde leur crie aussitôt dessus en disant que ce faisant ils se conduisent comme des fascistes, qu’une telle réaction c’est un scandale intolérable, et on les repousse avec mépris. Assez curieusement par contre personne n’a fait de spectacle où on plonge les rouleaux de la Thora dans de la pisse, et d’ailleurs si quelqu’un avait fait ça, là on n’aurait pas parlé de liberté d’expression bizarrement, là les ministres ne se seraient pas déplacé pour aller voir la pièce, non ; là et l’auteur, et les acteurs, et le metteur en scène, et le propriétaire de la salle, et les spectateurs auraient été aussitôt arrêtés par la police et envoyés en prison ! Vere stranga epoko ĉu ne ?    

30/10/2016

maintenant

Non ce n'est pas choisi, en rien, je subis, non ! même pas, c'est à peine de la passivité, c'est comme ça c'est tout, c'est tranquille et sans aucune raison ni justification bien entendu, ce n'est en rien un choix, encore moins une «sagesse» désespérée, et encore moins freudienne, celle-ci je la condamne et elle me répugne toujours autant, cette façon de penser je la vomis toujours avec autant de répulsion et de dégoût qu'avant, non, mais étant donné que je ne pense plus ! que je ne sens plus, que je n'éprouve plus aucun sentiment ni état d'âme quel qu'il soit. Et bien entendu dans l'objectivité des choses je n'existe pas, je n'ai jamais existé, pas plus que toute autre personne et que toute autre chose au monde, y compris les «vérités éternelles» qui n'existent que quand quelqu'un pense à elles, donc qui sont vouées à la disparition éternelle et à l'absolue néantisation rétrospective, comme tout le reste, alors quelle importance ?! Aucune. Ni ça ni autre chose. Et comme j'ai renoncé à espérer quoi que ce soit, ni à long, ni à court, ni à moyen terme, ni même à très court terme, quand on vit on s'aperçoit que même ça est constamment totalement impossible dans tous les instants de la vie quotidienne; bref les sales merdeux de maîtres à penser auto-proclamés de la «religion» actuelle appelleraient ça une forme de sagesse je sais, mais ce n'en est en aucune manière une.