30/10/2016
maintenant
Non ce n'est pas choisi, en rien, je subis, non ! même pas, c'est à peine de la passivité, c'est comme ça c'est tout, c'est tranquille et sans aucune raison ni justification bien entendu, ce n'est en rien un choix, encore moins une «sagesse» désespérée, et encore moins freudienne, celle-ci je la condamne et elle me répugne toujours autant, cette façon de penser je la vomis toujours avec autant de répulsion et de dégoût qu'avant, non, mais étant donné que je ne pense plus ! que je ne sens plus, que je n'éprouve plus aucun sentiment ni état d'âme quel qu'il soit. Et bien entendu dans l'objectivité des choses je n'existe pas, je n'ai jamais existé, pas plus que toute autre personne et que toute autre chose au monde, y compris les «vérités éternelles» qui n'existent que quand quelqu'un pense à elles, donc qui sont vouées à la disparition éternelle et à l'absolue néantisation rétrospective, comme tout le reste, alors quelle importance ?! Aucune. Ni ça ni autre chose. Et comme j'ai renoncé à espérer quoi que ce soit, ni à long, ni à court, ni à moyen terme, ni même à très court terme, quand on vit on s'aperçoit que même ça est constamment totalement impossible dans tous les instants de la vie quotidienne; bref les sales merdeux de maîtres à penser auto-proclamés de la «religion» actuelle appelleraient ça une forme de sagesse je sais, mais ce n'en est en aucune manière une.
15/09/2016
la femme à la jupe noire est ma mère, le bébé est moi
plus tard, dans le jardin
20/08/2016
dernière lettre
*voici la dernière lettre que j'ai reçue de mon oncle, en 2005 :
*remarquez que ça révèle la nature des hommes (= le sexe masculin - pas les femmes !) derrière des apparences souvent "ours", silencieuse, ou maladroites, et conforte le fait que ce sont eux qui sont sentimentaux et véritablement ouverts aux autres êtres.
*
02/07/2016
"où s'en iront tes cheveux?"
Il y avait ses cheveux, qui étaient clairsemés et elle gueulait quand je les bougeais,
« où sont allé ses cheveux ? »– ah, oui, avec le reste ……...
à travers ses yeux il y avait un regard, quelqu’un qui me regardait, ce n’était pas des boules de matière froide - Je n’ai pas touché ses paupières. Si on les touchait il n’y aurait personne à regarder. Ses doigts étaient raides, et ses lèvres froides – pourtant, quand je les tenais au cinéma…
- « Je crois que je vais vomir » a-t-elle dit ……..
31/05/2016
oui mes violes de gambe ...
Eh oui mes violes de gambe ! il suffirait pourtant que je prenne mon courage à deŭ mains, en fait ça ne demanderait même pas le moindre courage et si peu d'effort, en quelques minutes je pourrais trouver des adresses internet de boites vendent des cordes de violes et les commander, et il suffirait que je retrouve les feuilles où est indique ce qu'il faut comme cordes. Et même pour les installer, ça prendrait un peu de temps mais rien de bien difficile, et je l'ai déjà fait. Et au moins j'aurais de vraies violes réparées et en état de fonctionnement. Mais je suis maintenant timoré comme une vieille femme et paralysé comme une jeune orphelin. Ce que je suis d'ailleurs, vieux et orphelin.
26/04/2016
Rozanov - moi aussi
"J'ai toujours aimé, je ne sais pourquoi, les exclamations inattendues. A vrai dire elles coulent en vous continuellement, mais on a pas le temps de les noter (pas de papier sous la main), et elles meurent. Impossible ensuite de s'en souvenir. J'ai donc quand même réussi à en fixer quelques-unes sur le papier! " (Vassili Rozanov)
Moi aussi.
25/03/2016
l'inanité d'une vie, un néant sidéral et intemporel
sur la peur de mourir l'écrivain soviétique Valentin Kataïev (1897-1986 tu vois il est mort quand-même), l'auteur de la fameuse comédie "je veux voir Mioussov" n'était pas aussi con que tant d'autres et savait bien. Au début d'un de ses romans il écrit (traduction anglaise ! c'est tout ce que j'ai): "Petya was thirteen and, like all young boys, (oui c'est exact, lui aussi donc) he was terrified by thoughts of death. Whenever someone he knew died, Petya's heart would be gripped by fear and he would recover slowly as after a serious illness"
http://www.lib.ru/PROZA/KATAEW/kataev_hutorok_v_stepi_eng...
et encore avait-il pleinement conscience de ce que représente
l'inanité d'une vie, un néant sidéral et intemporel.
24/02/2016
Wisława Szymborska - kato en malplena domo
« Se ŝi nur revenus,
Se ŝi nur aperus. »
non, je ne ferais pas comme la chat dans la malplena domo, « sur tre ofenditaj piedetoj », je ne ferais pas de manières, je lui sauterais tout de suite au cou .........
Publié dans mort, Post mi kiu rememoros tiun ĉi kaŝtankoloran pordon | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
03/11/2015
En la verda Ĉampanio
(sur l'air de Hey sokoly - Jomo Hej la nizoj - chant traditionnel ukrainien Hey Sokoly)
Trista, trista ĉiam mi estos
Pro vi, kiu neniam plu estos
En la verda Ĉampanio,
Kie korkrevas mia memoro.
Hej, hej, vi la gruoj,
Ne tiom flugu super la arboj.
Sonu, sonu, sonorilo,
En la vesper’ sonu, sonu nun. bis
Ŝi do restas sola kaj cindra,
Kompatinda vivuleto mia.
En la verda Ĉampanio
Malplenas hejmeca movdomo.
Hej, hej, vi la gruoj,
Ne tiom flugu super la arboj.
Sonu, sonu, sonorilo,
En la vesper’ sonu, sonu nun. bis
Se mi mortus, ĉu mi kun ŝi irus ?
Ŝin brakumi ĉu mi tie povus ?
Kiel en verda Ĉampanio,
Kie estis duopa feliĉo
Hej, hej, vi la gruoj,
Ne tiom voku super la arboj.
Sonorilo, neniam sonu,
Se por ni vi ne sonus plu.
Hej, hej, vi la gruoj,
Ne tiom voku super la arboj.
Sonorilo, neniam sonu,
Nur por mi vi sonu plu.
( Roland Platteau )
(10/6/2002)
21/09/2015
C’est le libre bonheur
je regrette le temps quand il y avait des familles, quand les gens s'aimaient, quand les gens pouvaient avoir confiance, quand les femmes faisaient à manger pour leurs maris et leurs enfants et les hommes travaillaient et gagnaient de l'argent qu'ils ne dépensaient pas, sans penser à se demander des comptes l'un à l'autre, et trouvaient ça normal, sans se quitter, sans être égoïstes ni être hargneux comme les gens de maintenant.
Un nid c’est la chaleur intime et le murmure,
La tendresse et l’espoir dans l’ombre palpitants,
C'est le libre bonheur bercé par la ramure
Bonheur bien enfoui, voisin du ciel pourtant.