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05/01/2022

Cureuil

Gribouille et « Cureuil »

Il y a un personnage à la fois traditionnel et littéraire, Gribouille, qui est connu pour se jeter à l’eau pour échapper à la pluie.
C’est comme quelqu’un qui se suiciderait par peur de la mort. Je suis persuadé qu’il y en a qui ont fait ça. Et en fait c’est pas si absurde que ça (de toutes façons la vie et notre condition est essentiellement absurde, et toute attitude envers elle est totalement absurde, il n’y a pas moyen d’échapper à l’absurde, réfléchissez ! Face à la mort il n’y a pas, IL N’Y A PAS UNE SEULE attitude qui soit d’une manière ou d’une autre totalement et pitoyablement absurde, examinez-les toutes, logiquement, lucidement, et honnêtement !), et d’ailleurs Miguel de Unamuno dans certains passage de son livre incontournable « le sentiment tragique de la vie » (il faut l’avoir lu) montre qu’il la comprend. Et moi aussi.
il y a une chose que je n'ai jamais compris de ma vie,  et que je ne comprends toujours pas, que j'ai toujours considérée comme stupéfiante : comment se fait-il que la plupart des enfants ne se suicident pas une fois qu'ils ont atteint l'âge de raison - disons 10 ans - la conscience de leur situation. Surtout que les enfants sont beaucoup plus intelligents que les adultes,  et beaucoup plus conscient des choses, sensibles aux réalités.

Et d’ailleurs quand j’avais peut-être 12 ans j’ai imaginé une nouvelle que je devrais écrire, mais je ne l’ai jamais fait, je n’ai pas assez de talent ni d’imagination pour ça hélas, qui décrirait la vie d’un enfant fervent passionné de la vie, joueur, curieux de tout, que à cause de sa prédilection à grimper dans les arbres on surnommait « Cureuil », et qui un jour prend conscience de la vanité absolue de la vie, fermée par la mort éternelle, et ne pouvant supporter une telle douleur se suicide.
C’est un personnage tout à fait logique.
Je regrette de ne l’avoir jamais écrite, et que personne n’en a écrite sur un tel sujet
   

17/12/2021

les français

8/12/2021 Il y a maintenant deux sortes de français :

les NAZIS, 80% qui vont se restaurer dans des camps de concentration (autrefois appelés “restaurants”) réservés au non-juifs, dôté de leur carte de membre du NSDAP et de leur brassard à croix-gammée; ces Fleury-Mérogis de nutrition ça ne doit beaucoup les changer, car ils habitent déjà, depuis des années, dans des Fleury-Mérogis d’habitation, des apparts “de luxe”, en tout cas chers, sous digicodes, aux murs vides, fliqués et appartenant à des Investisseurs Immobiliers.

Et les juifs, victimes de l'Ordonnance du 8 juillet 1942, qui ont gardé des bribes de principes moraux et de sens républicain, voire marxistes, voire scientifiques, c’est à dire “conspirationnistes”, comme on dit maintenant, et qui préparent leur manger eux-mêmes chez eux, à partir de ce que leur livrent les esclaves du Grand Capital, transformés par leur patrons en rhinocéros nazis (sauf celui de chez Maximo, qui a eu le courage et la liberté de rester un être humain).

Quel avenir pour les non-aryens ? Sans doute une “solution finale”, car le grand capital n’a pas l’habitude de tolérer le moindre manque à gagner sur les “bénéfices escomptés”.

15/12/2021

absolument !

une maison où il n'y a jamais de givre sur les vitres en hiver n'est pas une maison.

11/11/2021

résumé de l'histoire

le meilleur résumé de la culture des années 50 ?
Les années 50 c’était l’époque de la science et du désespoir

(bien sûr ça a déjà commencé du temps de la génération d'Alfred de Musset, lisez Rolla, mais là dans les années 50 ce fut le stade le plus pur, le plus établi et sûr et général, étendu à l'ensemble des gens.)

 

Et les années 70 ?
ce fut l’époque du Grand malentendu libéral-libertaire

12/10/2021

Enveloppez-vous dans mon manteau de voyage La grande neige d’automne fond sur votre visage Et vous avez sommeil

Quelques extraits de mon journal intime il y a bientôt 30 ans comme je l'ai déjà dit et redit plusieurs fois !!!


16/2/1985 sur certains souvenirs récents et sur l’ONIC :

Se rendent-ils compte de ce que ça représente de vivre ça, tout seul ?

Ils (elles) me font l’effet de petites figures en carton-pâte qui s’agitent en tous sens, de puériles et inconsistantes marionnettes, sans cœur, et qui ne communiquent rien avec personne, qui échangent des lieus communs et des faux-semblants, ils jouent, avec leurs esprits égoïstes et étroits, à un jeu codé, se masquent les réalités quand elles sont gênantes, et crêvent et puis on t’enterre et puis c’est fini» chantait vers 1960 ROBERT LAMOUREUX. Et les survivants continuent de s’agiter frénétiquement et de manipuler le jeu.

 

- Avec le temps vient le moment où on n’a même plus la force de se révolter, comme ces vieillards qu’on voit évoquer leur mort en
l’acceptant, voire en la souhaitant, état ultime d’aberration et de
déchéance humaine. Déjà avec l’age l’avachissement, le dessèchement du cœur on perd la conscience des choses, même si on l’a eu étant enfant, même si on en a plus que jamais le savoir intellectuel. Et puis  quand l’expérience de la vie, le désespoir et la fatigue ont fini par tout miner, user les facultés productrices d’illusions …n'y a-t-il rien d'autre que le vide et le gâchis ? Et pourtant j'aime tellement la vie. Même si on passe à côté de tout. Même si l'immense majorité des gens sont si bêtes qu'ils lui coupent les ailes et la ratatinent d'égoïsme, de conformisme, d'inconscience et de vulgarité. Et pourtant il y a tellement de si belles choses; du langage Prolog à
l'architecture du château de Hillerød, de la morale personnaliste aux beaux gros minets.
Pourquoi faut-il que tout cela, et la vie de tous ces enfants soient dénués de tout sens !


-
Le 3 avril au soir : Pourquoi faut-il n'avoir à penser que des trucs à vous fendre le coeur ?!  enfermé de toutes parts, hermétiquement, de murs entiers de choses à fendre le coeur. Sans pouvoir y échapper, sans même pouvoir se voiler la face
ou se boucher le nez.
J'ai un coeur qui ne demande qu'à déborder de tendresse, une âme qui ne demande qu'à être aussi vaste que le Cosmos, aussi passionnée que la musique, et je suis irrémédiablement sevré de tout amour, d'espoir, de sens, autour de moi, devant moi que le vide, l'impuissance, le désespoir, le gâchis, la souffrance, et l'horreur.

 

Les chiens écrasés, cette forme de beauté, cette masse de chaleur et d’amour, de vie et de sensations qui est, là, transformée en une informe galette de sang et de boue ; De temps en temps on en rencontre Nulle part, de quelque côté qu’on tourne son esprit, dans la sphère intelligible comme dans la sphère sensible, il n’y a aucun réconfort ni aucun espoir, aucun sens, rien qui soit désirable, ni même supportable. Il n’y a aucune chaleur nulle part dans la vie, ni dans les choses, ni dans les gens, rien qu’un froid mortel. Rien que la solitude et la conscience de devoir mourir.

 

- 8/5/1985 « Manhattan », le film de Woody Allen, est passé à la télévision. C’est un pur chef d’œuvre. Je suis allé le voir 2 fois au cinéma, ça fait donc 3 fois. Et s’il repassait à Arras j’irais encore le revoir une 4ème fois. Il y aurait tant de choses à en dire. La scène finale est une des rares œuvres qui me met les larmes aux yeux. Je me souviens ça ne m’est je crois arrivé qu ‘en lisant un extrait des « Mémoires d’outre-tombe » de Chateaubriand intitulé « Un orage en Suisse ». Et une fois en lisant « Brève rencontre » de Françoise Sagan. Et au cinema la dernière scène de « Paris, Texas »

 

- Je n’essaye même plus d’entreprendre ou d’acquérir quoi
que ce soit, à quoi bon ! puisque ce ne serait que encore des fatigues et des souffrances pour un résultat nul ou une dégradation supplémentaire. Si seulement avec toutes ces fatigues, efforts, souffrances, j’obtenais quelque chose ou si la stérilité n’était que le prix du repos et de la décontraction, même pas : Toujours souffrir pour rien,  fatigues pour le gâchis, dépenses de temps et d’argent pour un mal supplémentaire.

 

- 25/5/1985 Maman ! je voudrais mourir dans tes bras, et avoir enfin la paix.
Mon Dieu, je ne veux pas mourir ! Ayez pitié de nous. J’aime ce monde.

 

- Marie-José me réécrit, après 20 ans. Dans ses lettres je lui trouve un type flamand dans le caractère (et ce n’est pas un compliment)
Tant pis ! Puisqu’elle veut bien correspondre avec moi, je vais sauter dessus comme la pauvreté sur le monde !

 

 29/6/1985 Je vis dans  la solitude et l'incomprehension.
Et pourtant je suis sentimental comme un chévrefeuille  …



Le mardi 18 juin j'ai vu le film « Les baliseurs du désert ». Je me
disais C'est de circonstance, c'est comme mes vacances (en tous cas c'est comme ma vie) on cherche on n'arrive pas à savoir quoi, mais ce n'est pas gênant, puisque que de toutes manières on ne le trouve pas ! De toutes façons, c'est pas grave parce qu'il n'y a rien à trouver.

 

- 24/6/1985 Tous les gens que je fréquente sont tellement
médiocres, que même avec les très rares avec lesquels je peux me sentir en confiance, je ne peux rien partager.
J’aurais envie de faire venir l’accordeur de piano, rien que pour voir quelqu’un de sérieux : un professionnel « sérieux » c’est de nos jours quelque chose de si rare, et pour rencontrer quelqu’un, quelqu’un, et pas ces éternelles insignifiantes pécores.

 

- 30/6/1985 Tout va encore bien, mais un jour ça ne
fonctionnera plus ; un jour mon cerveau ne sera plus irrigué, alors toutes ces nunuteries, toutes ces cocottes en papier, toutes ces petites conneries disparaîtront et le monde avec, et la passé et l’amour.

 

Développer la comparaison entre le début d’un amour et le mouvement vers Dieu.

(sauf que je ne l’ai pas fait ! une fois de plus, décidément je ne suis pas assez doué, ou surtout trop feignant, note de 2003) Sauf que Dieu ne répond pas, n'appelle pas, n’a pas de qualités à lui, pas de défauts, pas de visage unique, sacré entre mille, on ne peut pas le serrer dans ses bras, manque plus rédhibitoire qu’on ne pense, pire : il n’existe pas.



Devochelle appelait Mme D.« la môme D. »,
car il l’avait connue toute petite. Bientôt on pourra l’appeler « Mémé D. » … Plus tard on dira « C’était là qu’était enterrée Mme D. » Moi je serai mort depuis longtemps, toutes mes affaires dispersées ou jetées à la décharge. Et plus personne ne se souviendra  seulement que j’ai existé. Pas même moi ; et c’est bien là le problème ……….


Souvenirs mis par écrit le 30/12/97…

Maman était tellement fatiguée qu’elle s’endormait en tricotant ou faisant du crochet, et toutes ses mailles se défaisaient, et quand sa tête penchait et tombait en avant ça la réveillait en sursaut, et ainsi de suite.

Tous ses travaux de broderies !

Elle avait un goût prononcé, et un don, pour la peinture, et n’ayant eu aucune formation, sans calculer ni y mettre d’application comme moi, dont les résultats étaient si maladroits malgré les efforts ! (ou à cause ?), elle parvenait à de bien meilleurs résultats, sans inhibitions elle improvisait des couleurs de son cru et c’était harmonieux ; elle aurait plu aux profs des écoles de maintenant. Mais de son temps ça n’existait pas. Si elle avait pu faire des études ? Mais dans son temps et milieu c’était exclu.

Tout ça a été jeté par papa après ; je n’ai presque plus rien.

Et les radio-crochets avec Zappy Max (Il est mort.. .). Les chansons de Dalida (elle est morte ...) à la radio.

Les cha-cha-cha burlesques. Mireille.
La Marseillaise tous les soirs à minuit à la fin des émissions.

Et les concours qu’on faisait, où il fallait classer les chansons dans le même ordre de préférence que le résultat global. (On n’a jamais gagné je crois)

« Quitte ou double », « Le rêve de votre vie », (et les publicités pour  Soir de Paris de Bourgeois et Kléber-Colombes) « Accusé levez-vous ! », « Je voudrais bien savoir », et l’après-midi du jeudi entièrement consacrée à des émissions enfantines. Michel Auriac, Marianne Oswald.

Stéphane Pizella, « Au-delà des mers » et Bachir Touré, le seul comédien noir à cette époque ! encore coloniale. Les émissions en langue kabyle qu’on écoutait tous les soirs. Et les émissions polonaises de Radio-Lille. « Mouvi Paris nafari gochni Lille » (je ne garanti pas l’orthographe !) Et Simons. Et les messages aux familles des militaires en Algérie. On ne savait pas ce qui se passait réellement à l’époque.

Tout ce que maman avait, des heures durant, raonté sur son enfance, sa jeunesse, sa famille, Malincourt, et les voisins, le curé Bodchon (il y a un opuscule de lui sur Internet ! http://pagesperso-orange.fr/pierre.decaudin/malincourt/in... j’ai vu) - qu’elle critiquait tant ! - et la vie à l’époque ; que j’ai oubliés. Ce n’est plus possible de le reconstituer… plus jamais.

L’éclairage dans les campagnes avant que l’électricité ne soit installée, les lampes à pétrole, les quinquets, les saucissons et les pains de sucre candi pendus au plafond, et dont on cassait de petits morceaux pour mettre dans le café, (ça c'était avant 14) les coups de casquette de son père (une fois passé la toute petite enfance, où ils avaient le droit de tout , les enfants étaient dressés à la dure). Le tennis sport de riches, le scandale devant les premières jupes « courtes » (au genou) etc. Les zizanies, rancunes, et autres démélés dans sa famille (ce n’était pas la joie !) Sa sœur Julie morte en couches, d’hémorragie (c’est pourquoi elle-même 15 ans plus tard est allé à la maternité, et avec raison, car elle aussi a eu une hémorragie), la phlébite et la mort de son père en 41, celle de sa mère en 46 (qu'elle appelait encore dans son sommeil à près de 70 ans) l’occupation par les soldats allemands en 14, et en 40. Les « pikinini chinois » en 18, et les prisonniers russes se nourrissant de trognons de betterave en 40. L’évacuation à Binche en 1918, et la grippe espagnole.

Le vieil Auguste Wargniez, si frèle, si vieux, et sa femme Reine. A Malincourt leur maison sur la place, et son beau « jardin de curé ». Maintenant la maison est mise à louer, en langue anglaise !…  pour des touristes !….

Les dernières batteuses, que je voyais passer dans la rue à Bailleul, et les derniers chevaux de trait, de race flamande, si gros et grands. Et la baladeuse à bras dont papa se servait pour aller monter des chapelles mortuaires chez les gens. La dernière pompe à eau publique dans la rue du Musée, supprimée après 1954, 55 ?
Les séances de jogging qu’on faisait avec Claude Roatta le midi (vers 1990, on change d’époque !), et avec la fameuse Noëlle (morte subitement longtemps après en 2007) en allant à la cantine, avec les aller-retour en voiture c’était la course (en 1987-89 ?), maintenant ce serait tout à fait impossible, les déplacements en voitures en ville deviennent de plus en plus lents et difficiles, quand ce n’est pas carrèment impossibles.

Les éboueurs, vers 1960, à l’époque pas de poubelles standard, ni de benne étudiée pour, simplement un camion où les éboueurs piétinaient dans les ordures en y vidant, à la force du poignet les récipients de fortune qui servaient de poubelle. (Maintenant c’est l’excès contraire ; je ne sais pas où ça va nous mener ce caporalisme et ce totalitarisme hygiéniste qui commence à étendre sa chappe de plomb sur la société (1998, et après ...)

un hygiénisme maladif, psychotique, qui provient du cerveau malade des eurocrates de Bruxelles

 

« Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Et leurs baisers au loin les suivent

oui, c'est tout à fait ça. Très juste comme expression.

30/08/2021

PLEJ BELA POEMO KAJ NEFORGESEBLA - oni ĝin ĉiam kunportu kun si en la koro kaj kapo

MEĤANIKISTO ROBERT 

Somere la bona maljuna meĥanikisto Robert’
Kune kun lia hundo
Paŝas laŭ la bordo ĉiun aŭroron
Kaj kontemplas la tagiĝon
Tra la mara brumo

Li laboras ofte la tutan matenon
En sia aŭtejo
Dum lia katino
Dormetas kun la hundo
Antaŭ la ŝarĝaŭto

Posttagmeze
Li dormas siavice pace
En sia apogseĝo
Sciante ke li prizorgos la florojn
Antaŭ vespermanĝo

Liaj filoj kaj liaj amikoj
Venas poste viziti lin
Kiam la vizitantoj
Petas de li rakonton
Neniam li rifuzas
Ĉar li ŝatas
Rememori
Rakonti
Komenti

Sed noktokomence
Li sidas
Sola kun liaj bestoj
Kaj sub la siringo
Li priploras
Silente
Pri sia luma
Mortinta
Edzino
Kara
Kara
Lea

 

         (Sébastien Garant)

 

Tio ne estas mi, kiu ne plu kapablas pensi, nek senti, kiu ne havas la forton matenan leviĝi aŭrore kaj paŝi laû marbordo antaŭ ol iri al laboro ! Kaj mi neniam kapablis nek kapablos labori en aŭtejo, kaj mi ne siestas postagmeze, alie mi ne plu povus releviĝi kaj estus tiom malbone post dormo, ke estus forta eraro tion fari. Kaj ĉefe mi ne havas amikojn kiuj vizitas min, kaj nek filojn. Kaj neniam ajn iu ajn petas de mi rakonton, tiel ke, la emon kaj kapablon paroli kaj paroli, kiun mi havis nur dum juneco kaj al mi mem, mi perdas nun … Rememori, rakonti perdiĝas, kaj komenti nur faras sur Interreto kaj po iometo.

Do

ne estas mi

21/08/2021

ça n'aura finalement été qu'une courte éclaircie la Civilisation

la modernité - sa société équipée, cultivée et conviviale, sa liberté, sa rationalité et son humanisme - n'aura pas duré longtemps. disons un siècle, elle a été rendue possible par l'effet de la pensée marxiste, et elle est déjà finie, nous revoici dans la geole de l'esclavage et du totalitarisme.

 

pour ceux qui ont planifié de détruire la Civilisation la France, les français, et fait mourir nos vieillards, et ceux qui n'ont pu être soignés à l'Ivermectine, les suicidés, les malades nont détectés non soignés, et la société il faut un nouveau Tribunal de Nüremberg. Ils seront jugés pour leurs crimes :

Philippot a raison, il ne faut se livrer à la violence que si et quand on est sûr de l'emporter, sinon c'est pire que mieux !

Qui ? Pas celui qu’on nous agite sous le nez comme un chiffon rouge
Même pas Macron , second couteau
Une maffia capitaliste tient le monde , cette pieuvre a étendu ses tentacules partout
La tête de la pieuvre (il doit y avoir Klaus Schwab dedans) , nous ne pouvons pas l’atteindre , nous, le peuple .
Nous couperons des tentacules
Ils repousseront
Un jour, par chance , nous aurons la tête ? Peut-être .

Difficile car ce n'est pas une question d'hommes, c'est dans l'air du temps !! relisez Zygmunt Baumann, c'est "l'esprit de la modernité" "quand il n'y a rien pour l'arrêter". Il faut bien comprendre les causes idéologiques et psychologiques du truc, sinon comme disait Churchill en 1948 : "ceux qui ne sauront pas capables de tirer les leçons de l'histoire, seront condamnés à la revivivre"

14/07/2021

"la sacristine"

c'est comme ça que les habitants de Bailleul appelaient ma mère, puisque son mari était chantre-organiste-sacristain.

 

04/07/2021

comment apprécier Scarlatti ?

28/5/2005 Je n’ai pas de maman, c’est ça qui me mine. Il n’y a personne dans ma maison. Il n’y a pas de Jacqueline non plus. Il n’y a même pas d’Eliott.

Comment voulez-vous être en état d’apprécier, de ressentir Rachmaninov quand on n’a pas de maison, de foyer, ni de Jacqueline.

Rien n’a la moindre épaisseur. Il n’y a plus de messes ni d ‘églises, ni d ‘élections, ni d’arbres plein d’oiseaux, ni de nuits noires, ni de maisons, le monde ressemble à la France de Sarkozy

Comment voulez-vous apprécier Scarlatti si on n’a pas d’enfant, ou n’est pas enfant soi-même. Il ne reste que mort, dullness kaj senselessness.

13/04/2021

il y a cent ans et plus ....

Les Tilleuls, les Lilas d’Espagne…

à Michel Puy

Les tilleuls, les lilas d’Espagne et les sureaux
Sous l’averse chaude d’avril
S’épanouissent… Quand le soleil brillera-t-il ?
Ah ! quand chanteront les oiseaux ?…


L’herbe envahit le jardin tout entier…
Le chat s’endort dans le grenier
J’entens grincer la pluie en haut du toit
La girouette
Tourne sur elle trente six fois
Et puis s’arrête…


Qui marche dans l’herbe mouillée,
Qui secoue l’arbre chargé d’eau,
Qui fait, sur ses vieux gonds rouillés,
Rouler la porte et qui touche au marteau ?..


Un volet bat. Du plâtre tombe dans les orties.
L’horloge sonne étourdiment,
Et, tout en écoutant le vent,
Je sens, contre les murs et les feuilles, la pluie
Continuer son rauque et doux crépitement…

 

Francis CARCO