Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/01/2022

pourquoi ?

Pourquoi je me suis obligé à fumer un cigarillo maintenant ? Je n'en ai même pas envie, mais il y avait longtemps que je ne l'avais pas fait, et si je ne me force pas je ne le ferai jamais, maintenant, on n'est plus jamais, jamais un seul instant détendu; et puis surtout, j'avais trop vu à quel point les français de maintenant sont soumis, il fallait bien que je trouve une façon de leur cracher à la figure.

15/01/2022

France Gall - chanteuse inoubliable !!! la plus merveilleuse que laFrance aie connue

Une chanson plus que jamais d'actualité , écoutons France Gall:
http://www.dailymotion.com/video/x1t9vg_france-gall-resiste

France Gall (nask. 1947) estis dum jardekoj inter la plej talentaj kaj emociaj francaj kantistinoj. Kun ŝia aparta, unika, infaneca sed intensa voĉo kun mikso de "freŝeco" kaj intima profundeco, kaj dank' al la verkista talento de ŝia edzo, Michel Berger, kiu tiom bone scipovis verki la kanzonojn kiuj taŭgis al ŝi, ŝi restas neforgesebla al ĉiuj, kiuj aŭdis ŝin. Mi lastatempe esperantigis unu el ŝiaj kanzonoj.


Ĉi-sube jenas tiu teksto. Kaj ĉi tie http://www.youtube.com/watch?v=wgznToEu49A vi povas aŭdi ŝin kanti la originalan tekston.

PS: Ne eblas lasi ŝin tiom rapide kun nur unu kanzono! jen du aliaj videoj. je la du ekstremaĵoj de ŝia kariero, unu el ŝiaj unuaj majstroverkoj, "Se, panjo, se"
Unu el ŝiaj "malfruaj", malserenaj kanzonoj, la neegalebla : "Evidemment" (jes certe tamen)

Nu, mi aldonas ankaŭ trian (aŭkultu ĝin ne rigardante la bildojn, ili estas stultaj kaj fuŝas la kanzonon) "Amor tambien"

Mia Amdeklaro


verkis kaj muzikis Michel Berger 1974

kantis France GALL


Kiam mi solas kaj povas revi

Mi revas min en brakoj de vi,

Mi revas, ke flustre faras mi

La amdeklaron, mia deklaron.


Kiam mi solas, kaj povas fantazii

Vin tie ĉi tutapudal mi

Povas flustre elpensi de mi

La amdeklaron, mia deklaron.


Nur du-tri vortoj amaj

Vin parolos pri ni

Du-tri vortoj ĉiutagaj

Ne pli


Neniam tion mi al vi diros

Tiom mi volus sed ne aŭdacos

Bonas pli en mian kanton

La amdeklaro, mia deklaro.


La amdeklaro, mia deklaro.

Nur du-tri vortoj amaj

Vin parolos pri ni

Du-tri vortoj ĉiutagaj

Ne pli


Kiam mi solas kaj povas revi
Mi revas min en brakoj de vi,

Mi revas, ke flustre faras mi

La amdeklaron, mia deklaron.


Mi volas memorojn kune kun vi

Bildojn kune kun vi

Kaj vojaĝojn kun vi

Sentas mi bone apud vi.

La amdeklaro, mia deklaro.


Mi amas vin trista

Ne parolanta

Kaj kiam parolas mi

Kaj min ne aŭskultas vi

Sentas mi bone apud vi.

La amdeklaro, mia deklaro.

Esperantigis Roland Platteau 2/3/2008

Si vi volas legi tekstojn de ŝiaj kanzonoj (sed mankas tiu ĉi!) jen grava, oportuna, KAJ, KAJ, esperantlingva TTT-ejo, kie trobveblas paroloj de miloj da kanzonoj en multaj lingvoj!

la ligilo al France Gall: lirama.net/artist/4573

la enirpaĝo :lirama.net/

kaj por montri ke estas multe da ligvoj jen tiu panĝaba kanzono :lirama.net/song/26240/25771+25769+25770

(hehe! Esperanto fosas sian sulkon!)



 


Le premier d'une série de joyaŭ

Vous souvenez-vous du premier chef d'oeuvre parmi les chansons de France Gall? (1977) c'était l'inoubliable "

App'lez-moi Maggie "

( à cause de cette sale ambiance terroriste que créee la dictature du copyright (et siflotter ça va être interdit aussi?) je ne mets pas, je m'en excuse, le texte ici, il faut cliquer sur le lien pour le lire. Evidemment ("Evidemment"!) ce qu'il faudrait c'est l'écouter, la voix de France Gall est tellement sublime!
(et la musique) pour cela il ne vous reste plus qu'à essayer de vous procurer un vieŭ disque -pas un neuf!! : BOYCOTTEZ les majors et leur DADVSI!) cet article fut écrit en 2013 (peu après la "psy-op'-business-plan (et pire de la grippe porcine) en fait ! on le sait maintennat) hélas ! cette ignoble  dictature  du  grand capital  n'était qu'un début, les gens se sont laissés faire, à force d'accepter passivement, voilà où ça mène !)

et ici vous trouverez toute la liste des autres chansons.


Car par la suite il y a eu toute une série d'admirables joyaŭ:
* Le meilleur de soi-même (peut-être la plus belle de toutes ses chansons)
* Si maman si
* Viens, je t'emmène (non, la plus belle c'est celle-là!)
* Comment lui dire ?
* Musique!
* Il jouait du piano debout
* Tout pour la musique
* Résiste!
* Diego, libre dans sa tête
* Amor tambien
* Papillon de nuit
* Bébé comme la vie
* La chanteuse qui a tout donné
de plus en plus tristes, et de plus en plus beau, jusqu'à, bien sûr, évidemment,
* Evidemment

Après, eh bien maintenant Michel Berger est mort (en 1992,la même année que Claude, l'année où fut fondée Via Campesina, l'année.... ) et il n'y a plus eu personne pour lui écrire ces si belles et si profondes chansons. Et sans doute elle est vieille maintenant, le temps passe si vite!
Et qui d'autre qu'elle pourrait reprendre ses chansons, si faites pour sa voix inimitable? C'est le même problème que pour Brel ou Brassens.

 

France Gall comme son nom l'indique c'était la France, non c'était l'humanité, l'humanité qu"'on croyait éternelle et qui était en sursis de DISPARITION TOTALE MAINTENANT !! TALITE DE LA SOCIETE de cette France alors civilisée équippée et apparemment non-nazie, hélas on s'est apperçu depuis  que 80% des "français ne sont que des VEAUX NAZIS "RENTRéS. L'écoutait partout dans ces lieux de vie (cafés, restaurants, cinémas, théâtres), devenus des cimetières économiques fréquentés par des spectres masqués, des zones sans âme colonisées par des zombies, [nazis de surcroît ! Maintenant aller au café ou au restaurant est devenu un signe d’infamie morale!
C'est maintenant ce à quoi on reconnait les nazis ! qu'on se le dise ! ]
fiers de savourer un bonheur vaccinalement frelaté, socialement amputé, humainement mutilé, psychologiquement atrophié

05/01/2022

Cureuil

Gribouille et « Cureuil »

Il y a un personnage à la fois traditionnel et littéraire, Gribouille, qui est connu pour se jeter à l’eau pour échapper à la pluie.
C’est comme quelqu’un qui se suiciderait par peur de la mort. Je suis persuadé qu’il y en a qui ont fait ça. Et en fait c’est pas si absurde que ça (de toutes façons la vie et notre condition est essentiellement absurde, et toute attitude envers elle est totalement absurde, il n’y a pas moyen d’échapper à l’absurde, réfléchissez ! Face à la mort il n’y a pas, IL N’Y A PAS UNE SEULE attitude qui soit d’une manière ou d’une autre totalement et pitoyablement absurde, examinez-les toutes, logiquement, lucidement, et honnêtement !), et d’ailleurs Miguel de Unamuno dans certains passage de son livre incontournable « le sentiment tragique de la vie » (il faut l’avoir lu) montre qu’il la comprend. Et moi aussi.
il y a une chose que je n'ai jamais compris de ma vie,  et que je ne comprends toujours pas, que j'ai toujours considérée comme stupéfiante : comment se fait-il que la plupart des enfants ne se suicident pas une fois qu'ils ont atteint l'âge de raison - disons 10 ans - la conscience de leur situation. Surtout que les enfants sont beaucoup plus intelligents que les adultes,  et beaucoup plus conscient des choses, sensibles aux réalités.

Et d’ailleurs quand j’avais peut-être 12 ans j’ai imaginé une nouvelle que je devrais écrire, mais je ne l’ai jamais fait, je n’ai pas assez de talent ni d’imagination pour ça hélas, qui décrirait la vie d’un enfant fervent passionné de la vie, joueur, curieux de tout, que à cause de sa prédilection à grimper dans les arbres on surnommait « Cureuil », et qui un jour prend conscience de la vanité absolue de la vie, fermée par la mort éternelle, et ne pouvant supporter une telle douleur se suicide.
C’est un personnage tout à fait logique.
Je regrette de ne l’avoir jamais écrite, et que personne n’en a écrite sur un tel sujet
   

04/01/2022

la polonaise militaire de Chopin - Albert Platteau


c'était le morceau de bravoure que parfois jouait mon père sur son piano. Je l'ai plusieurs fois entendu résonner en dessous de moi, depuis mon lit.

Il avait appris la clarinette, qu'il a joué au sein de l'harmonie "Conservatrice" de Mouscron (à l'époque il y avait une harmonie par parti politique en Belgique ! Socialiste, Libérale, Démocrate-chrétienne et Conservatrice, comme la famille de mon père était des flamands bigots, la seule possible c'était la Conservatrice !  aux yeux des bigots les Démocrates-chrétiens sentaient déjà le souffre !!), puis celle de Saint-Amand-les-Eaux en France, puis le piano, puis l'orgue (dans une salle du beffroi de Saint-AMand-les-Eaux), qui qui lui a permi après son mariage de trouver un emploi en qualité de chantre-organiste-sacristain.

17/12/2021

les français

8/12/2021 Il y a maintenant deux sortes de français :

les NAZIS, 80% qui vont se restaurer dans des camps de concentration (autrefois appelés “restaurants”) réservés au non-juifs, dôté de leur carte de membre du NSDAP et de leur brassard à croix-gammée; ces Fleury-Mérogis de nutrition ça ne doit beaucoup les changer, car ils habitent déjà, depuis des années, dans des Fleury-Mérogis d’habitation, des apparts “de luxe”, en tout cas chers, sous digicodes, aux murs vides, fliqués et appartenant à des Investisseurs Immobiliers.

Et les juifs, victimes de l'Ordonnance du 8 juillet 1942, qui ont gardé des bribes de principes moraux et de sens républicain, voire marxistes, voire scientifiques, c’est à dire “conspirationnistes”, comme on dit maintenant, et qui préparent leur manger eux-mêmes chez eux, à partir de ce que leur livrent les esclaves du Grand Capital, transformés par leur patrons en rhinocéros nazis (sauf celui de chez Maximo, qui a eu le courage et la liberté de rester un être humain).

Quel avenir pour les non-aryens ? Sans doute une “solution finale”, car le grand capital n’a pas l’habitude de tolérer le moindre manque à gagner sur les “bénéfices escomptés”.

15/12/2021

absolument !

une maison où il n'y a jamais de givre sur les vitres en hiver n'est pas une maison.

11/11/2021

résumé de l'histoire

le meilleur résumé de la culture des années 50 ?
Les années 50 c’était l’époque de la science et du désespoir

(bien sûr ça a déjà commencé du temps de la génération d'Alfred de Musset, lisez Rolla, mais là dans les années 50 ce fut le stade le plus pur, le plus établi et sûr et général, étendu à l'ensemble des gens.)

 

Et les années 70 ?
ce fut l’époque du Grand malentendu libéral-libertaire

12/10/2021

Enveloppez-vous dans mon manteau de voyage La grande neige d’automne fond sur votre visage Et vous avez sommeil

Quelques extraits de mon journal intime il y a bientôt 30 ans comme je l'ai déjà dit et redit plusieurs fois !!!


16/2/1985 sur certains souvenirs récents et sur l’ONIC :

Se rendent-ils compte de ce que ça représente de vivre ça, tout seul ?

Ils (elles) me font l’effet de petites figures en carton-pâte qui s’agitent en tous sens, de puériles et inconsistantes marionnettes, sans cœur, et qui ne communiquent rien avec personne, qui échangent des lieus communs et des faux-semblants, ils jouent, avec leurs esprits égoïstes et étroits, à un jeu codé, se masquent les réalités quand elles sont gênantes, et crêvent et puis on t’enterre et puis c’est fini» chantait vers 1960 ROBERT LAMOUREUX. Et les survivants continuent de s’agiter frénétiquement et de manipuler le jeu.

 

- Avec le temps vient le moment où on n’a même plus la force de se révolter, comme ces vieillards qu’on voit évoquer leur mort en
l’acceptant, voire en la souhaitant, état ultime d’aberration et de
déchéance humaine. Déjà avec l’age l’avachissement, le dessèchement du cœur on perd la conscience des choses, même si on l’a eu étant enfant, même si on en a plus que jamais le savoir intellectuel. Et puis  quand l’expérience de la vie, le désespoir et la fatigue ont fini par tout miner, user les facultés productrices d’illusions …n'y a-t-il rien d'autre que le vide et le gâchis ? Et pourtant j'aime tellement la vie. Même si on passe à côté de tout. Même si l'immense majorité des gens sont si bêtes qu'ils lui coupent les ailes et la ratatinent d'égoïsme, de conformisme, d'inconscience et de vulgarité. Et pourtant il y a tellement de si belles choses; du langage Prolog à
l'architecture du château de Hillerød, de la morale personnaliste aux beaux gros minets.
Pourquoi faut-il que tout cela, et la vie de tous ces enfants soient dénués de tout sens !


-
Le 3 avril au soir : Pourquoi faut-il n'avoir à penser que des trucs à vous fendre le coeur ?!  enfermé de toutes parts, hermétiquement, de murs entiers de choses à fendre le coeur. Sans pouvoir y échapper, sans même pouvoir se voiler la face
ou se boucher le nez.
J'ai un coeur qui ne demande qu'à déborder de tendresse, une âme qui ne demande qu'à être aussi vaste que le Cosmos, aussi passionnée que la musique, et je suis irrémédiablement sevré de tout amour, d'espoir, de sens, autour de moi, devant moi que le vide, l'impuissance, le désespoir, le gâchis, la souffrance, et l'horreur.

 

Les chiens écrasés, cette forme de beauté, cette masse de chaleur et d’amour, de vie et de sensations qui est, là, transformée en une informe galette de sang et de boue ; De temps en temps on en rencontre Nulle part, de quelque côté qu’on tourne son esprit, dans la sphère intelligible comme dans la sphère sensible, il n’y a aucun réconfort ni aucun espoir, aucun sens, rien qui soit désirable, ni même supportable. Il n’y a aucune chaleur nulle part dans la vie, ni dans les choses, ni dans les gens, rien qu’un froid mortel. Rien que la solitude et la conscience de devoir mourir.

 

- 8/5/1985 « Manhattan », le film de Woody Allen, est passé à la télévision. C’est un pur chef d’œuvre. Je suis allé le voir 2 fois au cinéma, ça fait donc 3 fois. Et s’il repassait à Arras j’irais encore le revoir une 4ème fois. Il y aurait tant de choses à en dire. La scène finale est une des rares œuvres qui me met les larmes aux yeux. Je me souviens ça ne m’est je crois arrivé qu ‘en lisant un extrait des « Mémoires d’outre-tombe » de Chateaubriand intitulé « Un orage en Suisse ». Et une fois en lisant « Brève rencontre » de Françoise Sagan. Et au cinema la dernière scène de « Paris, Texas »

 

- Je n’essaye même plus d’entreprendre ou d’acquérir quoi
que ce soit, à quoi bon ! puisque ce ne serait que encore des fatigues et des souffrances pour un résultat nul ou une dégradation supplémentaire. Si seulement avec toutes ces fatigues, efforts, souffrances, j’obtenais quelque chose ou si la stérilité n’était que le prix du repos et de la décontraction, même pas : Toujours souffrir pour rien,  fatigues pour le gâchis, dépenses de temps et d’argent pour un mal supplémentaire.

 

- 25/5/1985 Maman ! je voudrais mourir dans tes bras, et avoir enfin la paix.
Mon Dieu, je ne veux pas mourir ! Ayez pitié de nous. J’aime ce monde.

 

- Marie-José me réécrit, après 20 ans. Dans ses lettres je lui trouve un type flamand dans le caractère (et ce n’est pas un compliment)
Tant pis ! Puisqu’elle veut bien correspondre avec moi, je vais sauter dessus comme la pauvreté sur le monde !

 

 29/6/1985 Je vis dans  la solitude et l'incomprehension.
Et pourtant je suis sentimental comme un chévrefeuille  …



Le mardi 18 juin j'ai vu le film « Les baliseurs du désert ». Je me
disais C'est de circonstance, c'est comme mes vacances (en tous cas c'est comme ma vie) on cherche on n'arrive pas à savoir quoi, mais ce n'est pas gênant, puisque que de toutes manières on ne le trouve pas ! De toutes façons, c'est pas grave parce qu'il n'y a rien à trouver.

 

- 24/6/1985 Tous les gens que je fréquente sont tellement
médiocres, que même avec les très rares avec lesquels je peux me sentir en confiance, je ne peux rien partager.
J’aurais envie de faire venir l’accordeur de piano, rien que pour voir quelqu’un de sérieux : un professionnel « sérieux » c’est de nos jours quelque chose de si rare, et pour rencontrer quelqu’un, quelqu’un, et pas ces éternelles insignifiantes pécores.

 

- 30/6/1985 Tout va encore bien, mais un jour ça ne
fonctionnera plus ; un jour mon cerveau ne sera plus irrigué, alors toutes ces nunuteries, toutes ces cocottes en papier, toutes ces petites conneries disparaîtront et le monde avec, et la passé et l’amour.

 

Développer la comparaison entre le début d’un amour et le mouvement vers Dieu.

(sauf que je ne l’ai pas fait ! une fois de plus, décidément je ne suis pas assez doué, ou surtout trop feignant, note de 2003) Sauf que Dieu ne répond pas, n'appelle pas, n’a pas de qualités à lui, pas de défauts, pas de visage unique, sacré entre mille, on ne peut pas le serrer dans ses bras, manque plus rédhibitoire qu’on ne pense, pire : il n’existe pas.



Devochelle appelait Mme D.« la môme D. »,
car il l’avait connue toute petite. Bientôt on pourra l’appeler « Mémé D. » … Plus tard on dira « C’était là qu’était enterrée Mme D. » Moi je serai mort depuis longtemps, toutes mes affaires dispersées ou jetées à la décharge. Et plus personne ne se souviendra  seulement que j’ai existé. Pas même moi ; et c’est bien là le problème ……….


Souvenirs mis par écrit le 30/12/97…

Maman était tellement fatiguée qu’elle s’endormait en tricotant ou faisant du crochet, et toutes ses mailles se défaisaient, et quand sa tête penchait et tombait en avant ça la réveillait en sursaut, et ainsi de suite.

Tous ses travaux de broderies !

Elle avait un goût prononcé, et un don, pour la peinture, et n’ayant eu aucune formation, sans calculer ni y mettre d’application comme moi, dont les résultats étaient si maladroits malgré les efforts ! (ou à cause ?), elle parvenait à de bien meilleurs résultats, sans inhibitions elle improvisait des couleurs de son cru et c’était harmonieux ; elle aurait plu aux profs des écoles de maintenant. Mais de son temps ça n’existait pas. Si elle avait pu faire des études ? Mais dans son temps et milieu c’était exclu.

Tout ça a été jeté par papa après ; je n’ai presque plus rien.

Et les radio-crochets avec Zappy Max (Il est mort.. .). Les chansons de Dalida (elle est morte ...) à la radio.

Les cha-cha-cha burlesques. Mireille.
La Marseillaise tous les soirs à minuit à la fin des émissions.

Et les concours qu’on faisait, où il fallait classer les chansons dans le même ordre de préférence que le résultat global. (On n’a jamais gagné je crois)

« Quitte ou double », « Le rêve de votre vie », (et les publicités pour  Soir de Paris de Bourgeois et Kléber-Colombes) « Accusé levez-vous ! », « Je voudrais bien savoir », et l’après-midi du jeudi entièrement consacrée à des émissions enfantines. Michel Auriac, Marianne Oswald.

Stéphane Pizella, « Au-delà des mers » et Bachir Touré, le seul comédien noir à cette époque ! encore coloniale. Les émissions en langue kabyle qu’on écoutait tous les soirs. Et les émissions polonaises de Radio-Lille. « Mouvi Paris nafari gochni Lille » (je ne garanti pas l’orthographe !) Et Simons. Et les messages aux familles des militaires en Algérie. On ne savait pas ce qui se passait réellement à l’époque.

Tout ce que maman avait, des heures durant, raonté sur son enfance, sa jeunesse, sa famille, Malincourt, et les voisins, le curé Bodchon (il y a un opuscule de lui sur Internet ! http://pagesperso-orange.fr/pierre.decaudin/malincourt/in... j’ai vu) - qu’elle critiquait tant ! - et la vie à l’époque ; que j’ai oubliés. Ce n’est plus possible de le reconstituer… plus jamais.

L’éclairage dans les campagnes avant que l’électricité ne soit installée, les lampes à pétrole, les quinquets, les saucissons et les pains de sucre candi pendus au plafond, et dont on cassait de petits morceaux pour mettre dans le café, (ça c'était avant 14) les coups de casquette de son père (une fois passé la toute petite enfance, où ils avaient le droit de tout , les enfants étaient dressés à la dure). Le tennis sport de riches, le scandale devant les premières jupes « courtes » (au genou) etc. Les zizanies, rancunes, et autres démélés dans sa famille (ce n’était pas la joie !) Sa sœur Julie morte en couches, d’hémorragie (c’est pourquoi elle-même 15 ans plus tard est allé à la maternité, et avec raison, car elle aussi a eu une hémorragie), la phlébite et la mort de son père en 41, celle de sa mère en 46 (qu'elle appelait encore dans son sommeil à près de 70 ans) l’occupation par les soldats allemands en 14, et en 40. Les « pikinini chinois » en 18, et les prisonniers russes se nourrissant de trognons de betterave en 40. L’évacuation à Binche en 1918, et la grippe espagnole.

Le vieil Auguste Wargniez, si frèle, si vieux, et sa femme Reine. A Malincourt leur maison sur la place, et son beau « jardin de curé ». Maintenant la maison est mise à louer, en langue anglaise !…  pour des touristes !….

Les dernières batteuses, que je voyais passer dans la rue à Bailleul, et les derniers chevaux de trait, de race flamande, si gros et grands. Et la baladeuse à bras dont papa se servait pour aller monter des chapelles mortuaires chez les gens. La dernière pompe à eau publique dans la rue du Musée, supprimée après 1954, 55 ?
Les séances de jogging qu’on faisait avec Claude Roatta le midi (vers 1990, on change d’époque !), et avec la fameuse Noëlle (morte subitement longtemps après en 2007) en allant à la cantine, avec les aller-retour en voiture c’était la course (en 1987-89 ?), maintenant ce serait tout à fait impossible, les déplacements en voitures en ville deviennent de plus en plus lents et difficiles, quand ce n’est pas carrèment impossibles.

Les éboueurs, vers 1960, à l’époque pas de poubelles standard, ni de benne étudiée pour, simplement un camion où les éboueurs piétinaient dans les ordures en y vidant, à la force du poignet les récipients de fortune qui servaient de poubelle. (Maintenant c’est l’excès contraire ; je ne sais pas où ça va nous mener ce caporalisme et ce totalitarisme hygiéniste qui commence à étendre sa chappe de plomb sur la société (1998, et après ...)

un hygiénisme maladif, psychotique, qui provient du cerveau malade des eurocrates de Bruxelles

 

« Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Et leurs baisers au loin les suivent

oui, c'est tout à fait ça. Très juste comme expression.

30/08/2021

PLEJ BELA POEMO KAJ NEFORGESEBLA - oni ĝin ĉiam kunportu kun si en la koro kaj kapo

MEĤANIKISTO ROBERT 

Somere la bona maljuna meĥanikisto Robert’
Kune kun lia hundo
Paŝas laŭ la bordo ĉiun aŭroron
Kaj kontemplas la tagiĝon
Tra la mara brumo

Li laboras ofte la tutan matenon
En sia aŭtejo
Dum lia katino
Dormetas kun la hundo
Antaŭ la ŝarĝaŭto

Posttagmeze
Li dormas siavice pace
En sia apogseĝo
Sciante ke li prizorgos la florojn
Antaŭ vespermanĝo

Liaj filoj kaj liaj amikoj
Venas poste viziti lin
Kiam la vizitantoj
Petas de li rakonton
Neniam li rifuzas
Ĉar li ŝatas
Rememori
Rakonti
Komenti

Sed noktokomence
Li sidas
Sola kun liaj bestoj
Kaj sub la siringo
Li priploras
Silente
Pri sia luma
Mortinta
Edzino
Kara
Kara
Lea

 

         (Sébastien Garant)

 

Tio ne estas mi, kiu ne plu kapablas pensi, nek senti, kiu ne havas la forton matenan leviĝi aŭrore kaj paŝi laû marbordo antaŭ ol iri al laboro ! Kaj mi neniam kapablis nek kapablos labori en aŭtejo, kaj mi ne siestas postagmeze, alie mi ne plu povus releviĝi kaj estus tiom malbone post dormo, ke estus forta eraro tion fari. Kaj ĉefe mi ne havas amikojn kiuj vizitas min, kaj nek filojn. Kaj neniam ajn iu ajn petas de mi rakonton, tiel ke, la emon kaj kapablon paroli kaj paroli, kiun mi havis nur dum juneco kaj al mi mem, mi perdas nun … Rememori, rakonti perdiĝas, kaj komenti nur faras sur Interreto kaj po iometo.

Do

ne estas mi

21/08/2021

ça n'aura finalement été qu'une courte éclaircie la Civilisation

la modernité - sa société équipée, cultivée et conviviale, sa liberté, sa rationalité et son humanisme - n'aura pas duré longtemps. disons un siècle, elle a été rendue possible par l'effet de la pensée marxiste, et elle est déjà finie, nous revoici dans la geole de l'esclavage et du totalitarisme.

 

pour ceux qui ont planifié de détruire la Civilisation la France, les français, et fait mourir nos vieillards, et ceux qui n'ont pu être soignés à l'Ivermectine, les suicidés, les malades nont détectés non soignés, et la société il faut un nouveau Tribunal de Nüremberg. Ils seront jugés pour leurs crimes :

Philippot a raison, il ne faut se livrer à la violence que si et quand on est sûr de l'emporter, sinon c'est pire que mieux !

Qui ? Pas celui qu’on nous agite sous le nez comme un chiffon rouge
Même pas Macron , second couteau
Une maffia capitaliste tient le monde , cette pieuvre a étendu ses tentacules partout
La tête de la pieuvre (il doit y avoir Klaus Schwab dedans) , nous ne pouvons pas l’atteindre , nous, le peuple .
Nous couperons des tentacules
Ils repousseront
Un jour, par chance , nous aurons la tête ? Peut-être .

Difficile car ce n'est pas une question d'hommes, c'est dans l'air du temps !! relisez Zygmunt Baumann, c'est "l'esprit de la modernité" "quand il n'y a rien pour l'arrêter". Il faut bien comprendre les causes idéologiques et psychologiques du truc, sinon comme disait Churchill en 1948 : "ceux qui ne sauront pas capables de tirer les leçons de l'histoire, seront condamnés à la revivivre"