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24/06/2022

évolution dans les conditions de déplacement - 1

Autrefois, au début du temps où j’ai eu une voiture, je faisais souvent des sorties dans la campagne, ou des excursions dans une ville proche, etc. Mais maintenant le moindre parcours, la moindre course obligée à L’INTERIEUR de l’agglomération d’*****, est déjà si longue !! si lente !! fait consommer tellement de temps, qu’on est complètement dégoutté de s’amuser à en faire de plus lointains, ni d’en faire davantage simplement pour se promener !

Maintenant on roule deux fois plus lentement que jusqu'à les années 90.
Jusque dans les années 90 la vitesse en zone urbaine était limitée à 60, ce qui était raisonnable, et les chauffards de français-moyens y roulaient à 80 et klaxonnant rageusement ceux qui respectaient le 60 (65, puisqu'on nous disait qu'on pouvait). Maintenant ils ont pour des raisons d' « image » (et de "conatus", comme le défini Spinoza, "toujours plus !", "pour justifier son existence L’être humain a tendance, en cas de difficulté, à faire toujours plus de la même chose") imposée par le régime Libéral-fasciste en vigueur, mis la limitation à 50, et par ailleurs la répression est devenue tellement hystérique, et la violence administrative telle qu'on ne peut surtout plus se permettre de seulement risquer de frôler le limite par inadvertance; donc il faut prendre une marge de sécurité et en pratique ça veut dire qu'on doit respecter le 45.

["toujours plus" qu'on vous disait, maintenant dans les villes il faut se traîner, en première, (pas possible de passer seulement la seconde ! ça serait trop dangereux) à 25 à l'heure partout !]

70 (c'est à dire donc 65)
sur route (les tronçons où il est encore permis d'aller à 90 (c'est à dire 85) se font de plus en plus rares) alors que pareil jusque dans les années 90 on y roulait à 95, et on se faisait dépasser par tous les français-moyens qui y roulaient à 110 et vous klaxonnaient rageusement.
Il n'y a plus que sur les autoroute où on est censé être obligé de rouler à ? je ne sais plus combien, 120 ? de toutes façons comme on complètement perdu l'habitude de rouler vite on ne sait plus faire ça et on y devient dangereux

 

autre chose, vous verrez, de pire en pire : https://odysee.com/@Fifi:5/211004-CDL108-HR:8

 

 

17/06/2022

la sociabilité d'autrefois - celle que les Claus Schwabiens n'ont eu de cesse que de faire disparaître et d'en faire fermer tous les lieux

« Lorsque j’étais adolescent – nous dit Gilbert Ganne dans « Contre les valeurs bourgeoises » Berget Levrault 1967 – il y avait trois classes dans les chemins de fer. Les secondes étaient, par excellence, le domaine des bourgeois moyens ; on les reconnaissait facilement à leur mine constipée. Dans ces compartiments aux places louées, il régnait une atmosphère compassée et parfaitement ennuyeuse, bien différente de celle des troisièmes où la conversation s’engageait aussitôt entre compagnons de voyage. Cela débutait par des sourires adressés aux enfants, par des réflexions sur le temps ou la longueur du trajet. A midi on déballait joyeusement les provisions et, si quelqu’un se trouvait démuni, jamais l’on n’entamait le repas sans lui offrir quelque chose. Si bien que je négligeais toujours les vivres dont ma mère voulait me charger, persuadé que j’étais que de trouver ce qu’il me faudrait dans le train. Ce n’était point de ma part réflexe de malin, mais soucis de simplification ; j’avais déjà compris que les questions pratiques, pour lesquelles j’ai peu de goût, se résolvent d’elles-mêmes, par le plaisir que prennent les autres à les résoudre ; (c’est bien passé maintenant ! ) Cette façon de partager, mon acceptation sans arrière-pensée, et d’autant plus franche que souvent les produits offerts venaient directement de la ferme ou avaient été amoureusement mijotés, les compliments que j’en faisais rendaient les vis-à-vis très heureux et contribuaient à faire régner, durant tout le parcours, un climat d’harmonie fraternelle.

Il est possible qu’aujourd’hui cette simplicité aie disparue en même temps que les troisièmes. Toujours par soucis de simplification je vais maintenant au wagon-restaurant où les gens se regardent mastiquer sans s’adresser la parole. Engager la conversation, à plus forte raison offrir un verre, vous ferait passer pour un malotru. »

14/03/2022

Famille, c'est quoi une famille ?

« il réalisa que ce qu’on appelle « famille », malgré les malheurs et les problèmes, était une institution fondée sur le plaisir de s’obstiner désespérément à demeurer ensemble »

(Orhan Pamuk)

03/02/2022

rêves

Bien des fois dans ma vie j'ai fait de long rêves où j'étais censément dans l'Inspection Académique, puisque c'était mon Établissement de travail, mais ça ne ressemblait pas au vrai, peut-être davantage à l'Université de Lille III du temps où elle était rue Angellier (très spéciale à cette époque ! chaque étage du bâtiment XIXè siècle d'origine au salles très hautes avait été coupé en deux, pour augmenter la place au fil du temps, et un étage rajouté au-dessus, ça faisait un mystérieux capharnaüm !) ou au siège central de l'ONIC Paris, Et j'y explorais des régions où je n'avais pas l'habitude de mettre les pieds. Car c'était un bâtiment si grand, que j'allais dans des ailes, des étages où je n'avais théoriquement rien à faire, et où je n'étais allé que très rarement, et seulement par curiosité, parce que dans mon esprit, après tout je suis de la maison, on ne peut pas m'empêcher de m'y trouver et de l'explorer, et je traversais ainsi des salles de réceptions, certaines plongés dans la pénombre, des portes, des escaliers et de vastes perrons inconnus, des ascenseurs mystérieux, qui montaient jusqu'au dernier étage ou descendaient jusque d'improbables sous-sols. Et des fois ce bâtiment se trouvait à Paris, à côté d'une gare - gare du Nord ? - et pour aller d'une aile à l'autre du vaste bâtiment je coupais court en sortant et passant par la gare, mais jamais je ne retrouvais le chemin pour rentrer « chez nous ».

 

 

il y en a eu d'autres, de types de rêves récurrents, tous finissants en impuissance totale, il faudra que je les mette

23/01/2022

pourquoi ?

Pourquoi je me suis obligé à fumer un cigarillo maintenant ? Je n'en ai même pas envie, mais il y avait longtemps que je ne l'avais pas fait, et si je ne me force pas je ne le ferai jamais, maintenant, on n'est plus jamais, jamais un seul instant détendu; et puis surtout, j'avais trop vu à quel point les français de maintenant sont soumis, il fallait bien que je trouve une façon de leur cracher à la figure.

15/01/2022

France Gall - chanteuse inoubliable !!! la plus merveilleuse que laFrance aie connue

Une chanson plus que jamais d'actualité , écoutons France Gall:
http://www.dailymotion.com/video/x1t9vg_france-gall-resiste

France Gall (nask. 1947) estis dum jardekoj inter la plej talentaj kaj emociaj francaj kantistinoj. Kun ŝia aparta, unika, infaneca sed intensa voĉo kun mikso de "freŝeco" kaj intima profundeco, kaj dank' al la verkista talento de ŝia edzo, Michel Berger, kiu tiom bone scipovis verki la kanzonojn kiuj taŭgis al ŝi, ŝi restas neforgesebla al ĉiuj, kiuj aŭdis ŝin. Mi lastatempe esperantigis unu el ŝiaj kanzonoj.


Ĉi-sube jenas tiu teksto. Kaj ĉi tie http://www.youtube.com/watch?v=wgznToEu49A vi povas aŭdi ŝin kanti la originalan tekston.

PS: Ne eblas lasi ŝin tiom rapide kun nur unu kanzono! jen du aliaj videoj. je la du ekstremaĵoj de ŝia kariero, unu el ŝiaj unuaj majstroverkoj, "Se, panjo, se"
Unu el ŝiaj "malfruaj", malserenaj kanzonoj, la neegalebla : "Evidemment" (jes certe tamen)

Nu, mi aldonas ankaŭ trian (aŭkultu ĝin ne rigardante la bildojn, ili estas stultaj kaj fuŝas la kanzonon) "Amor tambien"

Mia Amdeklaro


verkis kaj muzikis Michel Berger 1974

kantis France GALL


Kiam mi solas kaj povas revi

Mi revas min en brakoj de vi,

Mi revas, ke flustre faras mi

La amdeklaron, mia deklaron.


Kiam mi solas, kaj povas fantazii

Vin tie ĉi tutapudal mi

Povas flustre elpensi de mi

La amdeklaron, mia deklaron.


Nur du-tri vortoj amaj

Vin parolos pri ni

Du-tri vortoj ĉiutagaj

Ne pli


Neniam tion mi al vi diros

Tiom mi volus sed ne aŭdacos

Bonas pli en mian kanton

La amdeklaro, mia deklaro.


La amdeklaro, mia deklaro.

Nur du-tri vortoj amaj

Vin parolos pri ni

Du-tri vortoj ĉiutagaj

Ne pli


Kiam mi solas kaj povas revi
Mi revas min en brakoj de vi,

Mi revas, ke flustre faras mi

La amdeklaron, mia deklaron.


Mi volas memorojn kune kun vi

Bildojn kune kun vi

Kaj vojaĝojn kun vi

Sentas mi bone apud vi.

La amdeklaro, mia deklaro.


Mi amas vin trista

Ne parolanta

Kaj kiam parolas mi

Kaj min ne aŭskultas vi

Sentas mi bone apud vi.

La amdeklaro, mia deklaro.

Esperantigis Roland Platteau 2/3/2008

Si vi volas legi tekstojn de ŝiaj kanzonoj (sed mankas tiu ĉi!) jen grava, oportuna, KAJ, KAJ, esperantlingva TTT-ejo, kie trobveblas paroloj de miloj da kanzonoj en multaj lingvoj!

la ligilo al France Gall: lirama.net/artist/4573

la enirpaĝo :lirama.net/

kaj por montri ke estas multe da ligvoj jen tiu panĝaba kanzono :lirama.net/song/26240/25771+25769+25770

(hehe! Esperanto fosas sian sulkon!)



 


Le premier d'une série de joyaŭ

Vous souvenez-vous du premier chef d'oeuvre parmi les chansons de France Gall? (1977) c'était l'inoubliable "

App'lez-moi Maggie "

( à cause de cette sale ambiance terroriste que créee la dictature du copyright (et siflotter ça va être interdit aussi?) je ne mets pas, je m'en excuse, le texte ici, il faut cliquer sur le lien pour le lire. Evidemment ("Evidemment"!) ce qu'il faudrait c'est l'écouter, la voix de France Gall est tellement sublime!
(et la musique) pour cela il ne vous reste plus qu'à essayer de vous procurer un vieŭ disque -pas un neuf!! : BOYCOTTEZ les majors et leur DADVSI!) cet article fut écrit en 2013 (peu après la "psy-op'-business-plan (et pire de la grippe porcine) en fait ! on le sait maintennat) hélas ! cette ignoble  dictature  du  grand capital  n'était qu'un début, les gens se sont laissés faire, à force d'accepter passivement, voilà où ça mène !)

et ici vous trouverez toute la liste des autres chansons.


Car par la suite il y a eu toute une série d'admirables joyaŭ:
* Le meilleur de soi-même (peut-être la plus belle de toutes ses chansons)
* Si maman si
* Viens, je t'emmène (non, la plus belle c'est celle-là!)
* Comment lui dire ?
* Musique!
* Il jouait du piano debout
* Tout pour la musique
* Résiste!
* Diego, libre dans sa tête
* Amor tambien
* Papillon de nuit
* Bébé comme la vie
* La chanteuse qui a tout donné
de plus en plus tristes, et de plus en plus beau, jusqu'à, bien sûr, évidemment,
* Evidemment

Après, eh bien maintenant Michel Berger est mort (en 1992,la même année que Claude, l'année où fut fondée Via Campesina, l'année.... ) et il n'y a plus eu personne pour lui écrire ces si belles et si profondes chansons. Et sans doute elle est vieille maintenant, le temps passe si vite!
Et qui d'autre qu'elle pourrait reprendre ses chansons, si faites pour sa voix inimitable? C'est le même problème que pour Brel ou Brassens.

 

France Gall comme son nom l'indique c'était la France, non c'était l'humanité, l'humanité qu"'on croyait éternelle et qui était en sursis de DISPARITION TOTALE MAINTENANT !! TALITE DE LA SOCIETE de cette France alors civilisée équippée et apparemment non-nazie, hélas on s'est apperçu depuis  que 80% des "français ne sont que des VEAUX NAZIS "RENTRéS. L'écoutait partout dans ces lieux de vie (cafés, restaurants, cinémas, théâtres), devenus des cimetières économiques fréquentés par des spectres masqués, des zones sans âme colonisées par des zombies, [nazis de surcroît ! Maintenant aller au café ou au restaurant est devenu un signe d’infamie morale!
C'est maintenant ce à quoi on reconnait les nazis ! qu'on se le dise ! ]
fiers de savourer un bonheur vaccinalement frelaté, socialement amputé, humainement mutilé, psychologiquement atrophié

05/01/2022

Cureuil

Gribouille et « Cureuil »

Il y a un personnage à la fois traditionnel et littéraire, Gribouille, qui est connu pour se jeter à l’eau pour échapper à la pluie.
C’est comme quelqu’un qui se suiciderait par peur de la mort. Je suis persuadé qu’il y en a qui ont fait ça. Et en fait c’est pas si absurde que ça (de toutes façons la vie et notre condition est essentiellement absurde, et toute attitude envers elle est totalement absurde, il n’y a pas moyen d’échapper à l’absurde, réfléchissez ! Face à la mort il n’y a pas, IL N’Y A PAS UNE SEULE attitude qui soit d’une manière ou d’une autre totalement et pitoyablement absurde, examinez-les toutes, logiquement, lucidement, et honnêtement !), et d’ailleurs Miguel de Unamuno dans certains passage de son livre incontournable « le sentiment tragique de la vie » (il faut l’avoir lu) montre qu’il la comprend. Et moi aussi.
il y a une chose que je n'ai jamais compris de ma vie,  et que je ne comprends toujours pas, que j'ai toujours considérée comme stupéfiante : comment se fait-il que la plupart des enfants ne se suicident pas une fois qu'ils ont atteint l'âge de raison - disons 10 ans - la conscience de leur situation. Surtout que les enfants sont beaucoup plus intelligents que les adultes,  et beaucoup plus conscient des choses, sensibles aux réalités.

Et d’ailleurs quand j’avais peut-être 12 ans j’ai imaginé une nouvelle que je devrais écrire, mais je ne l’ai jamais fait, je n’ai pas assez de talent ni d’imagination pour ça hélas, qui décrirait la vie d’un enfant fervent passionné de la vie, joueur, curieux de tout, que à cause de sa prédilection à grimper dans les arbres on surnommait « Cureuil », et qui un jour prend conscience de la vanité absolue de la vie, fermée par la mort éternelle, et ne pouvant supporter une telle douleur se suicide.
C’est un personnage tout à fait logique.
Je regrette de ne l’avoir jamais écrite, et que personne n’en a écrite sur un tel sujet
   

17/12/2021

les français

8/12/2021 Il y a maintenant deux sortes de français :

les NAZIS, 80% qui vont se restaurer dans des camps de concentration (autrefois appelés “restaurants”) réservés au non-juifs, dôté de leur carte de membre du NSDAP et de leur brassard à croix-gammée; ces Fleury-Mérogis de nutrition ça ne doit beaucoup les changer, car ils habitent déjà, depuis des années, dans des Fleury-Mérogis d’habitation, des apparts “de luxe”, en tout cas chers, sous digicodes, aux murs vides, fliqués et appartenant à des Investisseurs Immobiliers.

Et les juifs, victimes de l'Ordonnance du 8 juillet 1942, qui ont gardé des bribes de principes moraux et de sens républicain, voire marxistes, voire scientifiques, c’est à dire “conspirationnistes”, comme on dit maintenant, et qui préparent leur manger eux-mêmes chez eux, à partir de ce que leur livrent les esclaves du Grand Capital, transformés par leur patrons en rhinocéros nazis (sauf celui de chez Maximo, qui a eu le courage et la liberté de rester un être humain).

Quel avenir pour les non-aryens ? Sans doute une “solution finale”, car le grand capital n’a pas l’habitude de tolérer le moindre manque à gagner sur les “bénéfices escomptés”.

15/12/2021

absolument !

une maison où il n'y a jamais de givre sur les vitres en hiver n'est pas une maison.

11/11/2021

résumé de l'histoire

le meilleur résumé de la culture des années 50 ?
Les années 50 c’était l’époque de la science et du désespoir

(bien sûr ça a déjà commencé du temps de la génération d'Alfred de Musset, lisez Rolla, mais là dans les années 50 ce fut le stade le plus pur, le plus établi et sûr et général, étendu à l'ensemble des gens.)

 

Et les années 70 ?
ce fut l’époque du Grand malentendu libéral-libertaire