01/11/2015
le rapport des vivants et .... de ceux qui ne le sont pas
« Lumumba » film avec musique de film , c'est pas ça qui le fera revenir à la vie ! les vivants aiment à se gargariser avec la mémoire des morts, tant qu'ils sont eux-mêmes en vie.
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30/10/2015
la souffrance
"Dans la souffrance (morale), la tristesse, la nostalgie, on atteint plus la vérité, en général, que dans le bonheur ; dans le bonheur on est souvent futile, et souvent dans un monde de carton-pâte, le monde de la douleur creuse plus profondément et se nourrit de choses essentielles, et est plus conscient, et plus sensible que le bonheur. C’est la source inépuisable de la vérité, et des valeurs. Et aussi du respect d ‘autrui ; le bonheur piétine autrui. La douleur est plus sérieuse et plus authentique. Les moments de tristesse, les vagues de nostalgie, les éclairs d’horreur, sont souvent les seuls moments de valeur humaine."
(R. P.)
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26/10/2015
un sacré avertissement - vous n'y croyez pas ? les gens de 1972 non plus n'y croyaient pas
en 1972 c'était un gag, un poisson d'avril, mais 30 ans plus tard c'était devenu une réalité
https://www.ina.fr/video/CAF97034496/gag-1er-avril-video....
donc c'est une sacrée leçon d'histoire et un sacré avertissment : quelles interdictions qui paraissent encore aujourd'hui invraisemblables et qui se réaliseront d'ici 30 ans ?
23/10/2015
à quoi bon l'existence ?
Jules Laforgue
Le Sanglot de la Terre (et autres premiers poèmes)
Je ne puis m’endormir ; je songe, au bercement
De l’averse emplissant la nuit et le silence.
On dort, on aime, on joue. Oh ! par la Terre immense,
Est-il quelqu’un qui songe à moi, dans ce moment ?
Le Témoin éternel qui trône au firmament,
Me voit-il ? me sait-il ? Qui dira ce qu’il pense?
Tout est trop triste et sale. — À quoi bon l’Existence ?
Si ce Globe endormi gelait subitement ?
Si rien ne s’éveillait demain ! Oh ! quel grand rêve !
Plus qu’un stupide bloc sans mémoire et sans sève
Qui sent confusément le Soleil et le suit.
Les siècles passent. Nul n’est là. Pas d’autre bruit
Que le vent éternel et l’eau battant les grèves....
Rien qu’un Cercueil perdu qui flotte dans la Nuit.
"Du vieux papier on fait du neuf, et des morts se font les vivants, et toujours ainsi, jusqu’à la fin des siècles ! Or, si tout cela n’est que cela, néant pour néant, ne valait-il pas mieux le néant calme ?" (Henri Cazalis)
07/10/2015
mon chien colley
Eliott, tu es une pauvre petite bébête. Et le pire c’est que c’est vrai. Pauvre petit rond de chair vivante ; mystère de l’être, du destin, de la conscience, du temps, de la création ; pauvres petits ronds de chairs vivantes de par l’espace.
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03/10/2015
Des cadavres de jours rongés par les étoiles
un vers génial de Guillaume Apollinaire :
Gonfle-toi vers la nuit Ô Mer Les yeux des squales
Jusqu'à l'aube ont guetté de loin avidement
Des cadavres de jours rongés par les étoiles
Parmi le bruit des flots et les derniers serments
"Des cadavres de jours rongés par les étoiles"
c'est tout à fait ça ! voilà ce que devient notre vie.
01/10/2015
7-7-2011
Mon petit chat qui se jette sur mon gros chat blanc et l'enlace avec ses deux pattes. Tu as envie d'un papa, hein ! je comprends.
C'est humain . . .
(2) suite : maintenant il ne joue même plus à se battre avec lui, il l'enlace avec ses deux pattes et le lèche sur le crâne. Comme c'est mignon ! (ça montre bien la nature de ce besoin)
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21/09/2015
C’est le libre bonheur
je regrette le temps quand il y avait des familles, quand les gens s'aimaient, quand les gens pouvaient avoir confiance, quand les femmes faisaient à manger pour leurs maris et leurs enfants et les hommes travaillaient et gagnaient de l'argent qu'ils ne dépensaient pas, sans penser à se demander des comptes l'un à l'autre, et trouvaient ça normal, sans se quitter, sans être égoïstes ni être hargneux comme les gens de maintenant.
Un nid c’est la chaleur intime et le murmure,
La tendresse et l’espoir dans l’ombre palpitants,
C'est le libre bonheur bercé par la ramure
Bonheur bien enfoui, voisin du ciel pourtant.
15/09/2015
sans
Sans des mains sur son visage il n’est pas possible de vivre.
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13/09/2015
ma réponse c'est ça
Mi ŝatus trovi vorton
vorton simplan
vorton ĉionenhavan
vorton kiun vi
— kaj ĉiuj aliaj —
tuj komprenus
kaj ekĝojus pro ĝi
Mi ŝatus trovi vorton
kiu alportus ģ̂ojon en vian koron
kanton al via orelo
ridon sur vian vizaģ̂on
Mi ŝatus trovi vorton
vorton simplan kaj ĉionenhavan
« rericevi » !