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16/06/2014

Suède et le totalitarisme qui vient

la Suède n'est pas seulement le pays qui durant un demi-siècle a stérilisé de force (avec l'approbaation de tous les partis du parlement) les handicapés, mais maintenant c'est le pays où :

La Suède, où l'ADN de chaque citoyen est relevé à la naissance et un numéro personnel spécial est attribué à chacun. La carte d'identité contient aussi l’ADN. Ensuite, ces données génétiques sont attachées aux déclarations de revenus et aux relevés bancaires.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_06_08/Assange-les-autorit...

 

Tout ça ne fait que donner raison à Zygmunt Bauman. C'est beau le mythe moderniste et le culte amoral de l'efficacité !

10/06/2014

poème en prose n°10

(ne cherchez pas, les autres n° n'ont pas encore été publiés)

 

 

 

Tais-toi et rame

 

Un jour, quand j’avais dix ans, je regardais les moustiques du soir, et je rêvais de ce qui n’existe pas et de ce que personne ne vit.

 

Un jour, quand j’aurais soixante dix ans, avant de mourir, je me souviendrai comme un poignard de ce que je ne saurai plus, ce que je ne sas pas, ce que personne ne vit.

 

« Y’a un point dans la nuit qui brille », mais si on essaye de le regarder il disparaît. Vas ! refermons la fenêtre, pour oublier ce qui n’a aucune valeur, qui s’évapore avant qu’on ne l’ait trouvé.

 

 

 

 

 

R. Platteau (1988 ?)

04/06/2014

Y'a comme un changement de valeurs ...

A quelques dizaines de mètres de ma maison il y en a une, une grande villa aux murs blancs qui avait été construite dans les années 30
Regardons comment avait été conçue cette maison : devant il y avait un jardinet sur la rue fait d'une pelouse et de rosiers,  séparé de celle-ci par un muret symbolique, derrière, un grand jardin planté de grands arbres, entre les deux, la maison n'étant pas mitoyenne avec ses voisines, il y avait un passage de chaque côté, d'environ 1,5 mètre, ces deux passages étaient pourvus de supports, construits en même temps que la maison, destinés à supporter des rosiers grimpants et à faire deux pergolas.

(c'était une maison du monde de Boule et Bill !)
La maison, où logeaient deux vielles dames, a quelques années plus tard atterri entre les mains d'un de nos contemporains. Il a tout de suite abattu les grands arbres de derrière, ne laissant qu'une pelouse qu'il tond régulièrement avec une tondeuse à moteur à essence. La jardinet de rue a été macadamisé pour devenir un parking privé (même si la maison est déjà pourvue d'un garage), quand au passage entre l'avant et l'arrière du terrain : à la place des pergolas il a mis deux portes bien fermées et au cadre surmonté de pointes métalliques. (1)

Il y a comme un changement de valeurs ! entre 1934 et 2004.

Et ce n'est pas que cette maison, c'est partout pareil maintenant en France ! 

 

(1) (2012 : et en plus j'ai bien l'impression qu'il y a ajouté .... des caméras de vidéosurveillance !!! tout un poème .... et dire que le portail de mon jardin, lui, n'est même pas fermé !)

 

02/06/2014

Martine est une "femme soumise"

si l'on en croit les maîtres à penser Educ.-Nat. et autres, Martine la fameuse héroïne des tant de livres, doit nécessairement être une "femme soumise" .              Si !  regardez comme elle est habillée :





Et les dynamiques petits détectives de la "Bande des Cinq" sont-ils des "terroristes islamiques" ? (ou ne serait-ils pas tout bonnement des français civilisés de notre enfance, du temps où on était libres et pas paranoïaques ?)

LeClubdesCinq.jpg

 

 

 

31/05/2014

Citations - « Ce qu’on nomme le cafard n’est souvent qu’une éclipse de nos illusions et un éclair de notre lucidité. »

quelques citations, hélas des plus importantes.

« j’ai déjà remarqué ceci : les horreurs sont supportables tant qu’on se contente de baisser la tête, mais elles tuent quand on y réfléchit. » (Erich-Maria Remarque)


« l'on sait que l'optimisme fait beaucoup plus de ravages que le pessimisme qui, lui, au moins est lucide » (Gilbert Ganne )



« Au surplus, les champs de carnage sont partout; au cimetière de l'Est, à Paris, vingt-sept mille tombeaux, deux cent trente mille corps, vous apprendront quelle bataille la mort livre jour et nuit à votre porte. » (Chateaubriand)

« Un être qui se sait mortel ne peut pas être heureux » (Gilbert Ganne)

« Lazare ouvrit les yeux quand Jésus l’appela ;
Quand je lui parle, hélas ! pourquoi les ferme-t-elle ? » (Victor Hugo)

« Dune certaine lignée animale, qui ne semblait en rien promise à un tel destin, sortit un jour la bête saugrenue qui devait inventer le calcul intégral et rêver de justice. »

Rostand (Jean)
in « Pensées d’un biologiste » 1954

« Nous sommes de ceux qui posent les questions jusqu’au bout ; Jusqu’à ce qu’il ne reste plus la plus petite chance d’espoir vivante. »

Anouilh (Jean)
Antigone

« La vie, en dernier ressort, semblait être une plaisanterie d’une dimension telle que l’on ne pouvait que se tenir à un bout du couloir pour constater sa longueur dénuée de sens, et sa hauteur parfaitement inutile. »

Bradbury (Ray)

« Tout est ordonné pour que prenne naissance cette paix empoisonnée que donnent l’insouciance, le sommeil du cœur ou les renoncements mortels. »

Camus (Albert)

« La vérité de ce monde c’est la mort ! La vie n’est qu’une ivresse, un mensonge.

Céline (Louis-Ferdinand)

Rien ne sert à rien
Et d’abord il n’y a rien.
Cependant tout arrive.
mais cela est bien indifférent.

Gautier (Théophile)

« Peu importe que les hommes se transmettent pour quelques siècles leurs concepts et leurs techniques : car l’homme est un hasard, et pour l’essentiel, le monde est fait d’oubli. »

Malraux (André)

« Toute l’histoire du monde est une histoire de nuages qui se construisent, se détruisent, se dissipent, se reconstruisent en des combinaisons différentes, - sans plus de signification ni d’importance dans le monde que dans le ciel. »

Montherlant (Henri de)
Carnets p. 41 année 1931

« Je voudrais tellement pouvoir aimer quelque chose, ne fusse que moi-même, mais c’est impossible, il n’y a que mort, évanescence et vanité. »

 

« Atome dérisoire perdu dans le cosmos inerte et démesuré, il sait que sa fiévreuse activité n’est qu’un petit phénomène local, éphémère, sans signification et sans but. Aussi n’a-t-il d’autre ressource que de s’appliquer à oublier l’immensité brute qui l’écrase et qui l’ignore. »

Rostand (Jean)

« Tout ce à quoi il tient, tout ce à quoi il croit, tout ce qui compte à ses yeux a commencé en lui et finira avec lui. »

Rostand (Jean)

« L’espèce humaine passera, comme ont passé les dinosauriens et les stégocéphales… Alors, de toute la civilisation humaine ou surhumaine, découvertes, philosophies, idéaŭ, religions, rien ne subsistera… En ce minuscule coin d’univers sera annulée pour jamais l’aventure falote du protoplasma, aventure qui déjà, peu-être, s’est achevée sur d’autres mondes, aventure qui en d’autres mondes peut-être se renouvellera. Et partout soutenue par les mêmes illusions, créatrice des mêmes tourments, partout aussi absurde, aussi vaine, aussi nécessairement promise dès le principe à l’échec final et à la ténèbre infinie. »

Rostand (Jean)

« Je fais un tour ou deux pour calmer ces coups dans ma tête. »

Shakespeare
in La tempête après “we are of such stuff etc”

“Pourquoi n’ai-je droit à aucune espérance?”

Madame Simone
= Pauline Benda

 

“ Si la douleur poussait de la fumée comme la flamme, la terre vivrait dans une éternelle nuit” (H de Montherlant)

29/05/2014

comme c'est bucolique !

"Bucolique", c’est un adjectif qui existe, uniquement dans le cerveau d’un homme, à un instant donné, et en aucune manière dans les choses.
Et sa faiblesse, sa médiocrité (de cet homme) le fait disparaître (l'adjectif), sans même qu’il ait besoin de mourir pour l’éternité; bucolique ça n’existe pas.

Pareil pour tout le reste.

 

25/05/2014

fête des mères

 

http://lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.skynetblogs....

 

 

20/05/2014

28/4/2006 - impressions de voyage en Croatie

Les stewards et le hôtesses de l'air: on dirait que c’est des clones ! ils se ressemblent tous et ils ont touts exactement la même physionomie, on dirait qu’on les a clonés (d’ailleurs ça laisse rêveur sur le sort des 99% de gens qui se sont pas selon cet aspect, dans la société actuelle …..     )
Le printemps a 10 jours d’avance en Dalmatie sur le Pas-de-Calais : glycines et lilas en fleurs
+ iris + hirondelles.


potagers, linge qui sèche : vie normale, civilisée, libre, agréable, à visage humain.

Split : c’est un mur de béton (mais ce n’est pas la même genre de clapiers qu’en France, ça reste à visage humain même si entassé, ça ne s’est pas (pas encore !) transformé en ghetto où on entasse avec mépris et sans équipement les pauvres et les exclus ! … Et on sent la VIE, les gens, derrière ces balcons avec la trace de la vie-individuelle-vécue dans chaque appartement, le linge qui sèche par exemple. La Croatie n’est pas encore devenu un enfer totalitaire et les villes une façade de morgue comme c’est en France !!

L’Europe est vraiment surpeuplée On n’est plus en Croatie, on est aux Etats-Unis, quelle horreur ! C’est l’Europe politically correct flico-Bushiste maniaque et rampante du  Traitement de Choc Libéral
« Supetar Resorts » (sic) tout un programme, déjà le vocabulaire !
C’est tout du plastique! C’est tout du plastique et de l’amerloque. On n’est pas en Croatie, là; en Caroline du Sud peut-être. ?
Ce n’est pas un hotel normal, tenu par des particuliers (« libre- entreprise » qu’ils disaient !! ...) mais une espèce d’élèment d’un empire financier ! et le personnel est en uniforme ! comme dans les palaces.
Et tout est en anglais !

En fait j’ai découvert après que la plus grande partie de la clientèle est allemande, mais ils n’ont aucun texte en allemand ! tout en anglais ! charmant !
- Bob Black a raison quand il dit que la seule différence entre le travail et les loisirs organisés c’est que pour travailler au moins on ne paye pas en plus pour le faire !
Pas pratique et vraiment stressant (c’est pas des vacances !) les repas en libre-service éclaté, etc. Remarquez, comme j’ai été malade durant tout le séjour, rien n’a de goût, toute ingestion n’est qu’une infecte corvée. Tout le séjour est un enfer et une torture, et les nuits aussi. De toutes façons c’est un gros rhume ce que j'ai, exactement comme j’avais quand j’étais petit. Mais alors j’étais chez moi et j’étais soigné … Quand j’étais petit je disais que c’était agréable d’être malade, ou au moins d’être convalescent. Mais une fois qu’on est adulte il n’y a plus personne pour nous soigner, et la convalescence ça n’existe plus Les maladies ne sont plus que d’immenses malheurs. Et même quand on va mieux l’angoisse incessante de se demander : «est-ce que je suis encore assez malade pour justifier que je sois encore en congé ? est-ce que je ne risque pas de me le faire reprocher ?
» de telle sorte qu’on est presque content de voir que ça ne va toujours pas. Et le tout tout seul , dans la merde qui s’accumule, sans aucun espoir d’avoir un jour le temps et la force de remettre les choses en ordre, puisque quand ça ira mieux ça sera pour retourner travailler !
Aucune convalescence, aucune ! rien, rien que la souffrance et le désespoir, et l’impuissance.

petit-déjeuner: outre les œufs, lard et jus d’orange anglais, plus les fromages et sauces allemandes, il n'y a
apparemment  que les français qui ont un menu spécial à base de pain beurre et confiture, il y a en fait TOUTES les mêmes choses qu’on trouve dans les autres repas. Quel est donc ce pays (USA ?) où au petit déjeuner on mange exactement les mêmes choses qu’aux autres repas (comme en Egypte et en Inde)

Comme en témoignent 3 photos successives de la 1ère pellicule (le 22 avril), en Croatie
-il y a encore des hirondelle
-il y a encore des bancs public
-il y a encore des églises (des vraies, ouvertes !)
et il y a encore des bonnes-sœurs (avec leur « voile islamique » !
A chaque fois qu’on voyage penser absolument à emporter des morceaux de sucre. Ici aussi il 
n’y a pas de morceaux de sucre ! et un café sans morceau de sucre : beurk !


Croate : 10 = deset 20 dvadeset 50 pedese 100 = sto

14/05/2014

Mia koro malrapide batas

 

Mia koro malrapide batas;

ĝi tro lacas,

ne plu havas energion.

Eble ĉar ĝi ne plu junas,

kaj soleco

kaj forgeso

kaj la forto de la viv'

nun forestas.

Kuraĝa ĉiam ĝi estis,

afabla kaj malavara,

sed nutempe tre timemas

pro malsano

malforteco,

neglektemo

kaj nesekura estonteco.

Mia koro malrapide batas,

kaj ne nur pro maljuneco.


(Angel Arquillos)

11/05/2014

ignoble !

A VERONE COMME A PARIS… - La misère n’est pas choisie A VERONE COMME A PARIS… La misère n’est pas choisie

Vérone est une jolie ville italienne de 250 000 habitants. Belle destination touristique. Son centre-ville, comme tous les centres de grandes villes, connait une forte concentration de gens à la rue. Ils vivent de la charité publique : associations, particuliers. Ils picolent un peu trop. Ils donnent une « mauvaise image » de la ville. Les habitants du centre-ville, qui ne sont pas les plus pauvres de l’agglomération, se plaignent. Il y a sans doute des mesures à mettre en œuvre pour rendre les choses plus vivables. Mais la misère, l’errance n’est en général pas un problème simple, et si son spectacle n’est pas très agréable pour un nanti qui ne veut pas savoir, son vécu ne doit pas être tout le temps joyeux non plus !


Le maire, Flavio Tosi, est de la Ligue du Nord.  Il a imaginé une solution radicale : une amende de 25 à 500 € pour ceux qui donneraient à manger aux SDF. Il est demandé aux SDF de mettre le bordel chez les pauvres, pas dans les quartiers riches, place Dante ou place Viviani. En ligne de mire, il y a une association : Ronda della Carita. Son action : organiser des soupes populaires le soir.  Le maire de Vérone feint de croire que les gens qui vivent dans la rue l’ont choisi. « Il y a une multitude de structures d’accueil à Vérone ». Est-ce si simple ? Tout le monde, à Vérone ou à Paris, n’a pas envie de rejoindre des dortoirs caritatifs,de même qu'au temps de Dickens peu de pauvres avait envoe d'être enfermés dans les workhouses. Etre pauvre n’est pas excessivement drôle, s’il faut en plus ne plus être libre ! Le maire de Vérone semble oublier que ne donne aux SDF que celui qui veut. A fortiori, donner à manger est, plus encore que donner de l’argent, venir en aide à une détresse. On parle beaucoup des droits de l’homme à tout bout de champ. Pour le coup, s’il y a bien un droit de l’homme à respecter, c’est celui d’être généreux envers qui on le souhaite. Cela fait partie de la décence ordinaire, tout comme le devoir d’assistance envers une personne en danger. Il y a deux sociétés qui sont invivables : celles qui donnent plus de droits à celui qui vient d’arriver qu’aux concitoyens de longue date, et, à l’inverse, les sociétés qui ne laisseraient plus aucune place à un geste envers les autres, qu’ils soient SDF ou autres. Apparemment, la Ligue du Nord n’est pas encore à comprendre cela.

http://metamag.fr/metamag-2008-A-VERONE-COMME-A-PARIS%E2%...