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06/08/2025

maintenant on a une preuve

Que le cancer de Chavez a été provoqué par les "services" US, déjà en 2006 il y avait eu une tentative :

"Il y a eu un autre attentat, moins connu, qui fut découvert dans la ville de New York, pendant sa visite à l’Assemblée Générale des Nations Unies en septembre 2006. Selon les informations fournies par les services de sécurité, pendant les identifications de sécurité standard d’un événement au cours duquel Chávez s’adresserait au public états-unien dans une université locale, on a détecté de hauts niveaux de radiations sur la chaise sur laquelle il devait s’asseoir. Les radiations ont été découvertes par un compteur Geiger, un dispositif de détection des radiations aux mains de la sécurité du président utilisé pour s’assurer que le président n’était pas en danger d’être exposé aux rayons radio-actifs. Dans ce cas, la chaise a été retirée et les preuves démontrèrent ensuite qu’il émanait des quantités inhabituelles de radiations qui auraient pu causer des dommages importants à Chávez si elles n’avaient pas été découvertes. Selon la sécurité du président, une personne états-unienne qui avait été impliquée dans le soutien logistique de cet événement et avait fourni la chaise de Chávez appartenait au Renseignement des Etats-Unis."

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Il faut se souvenir de Chavez et de son message

et ne pas oublier non plus la question :

La NSA a-t-elle assassiné Hugo Chavez ? (Matrizur)

une confirmation : http://newsoftomorrow.org/ufologie/ombre/dr-barrie-trower...

La totalité de l'article http://bolivarinfos.over-blog.com/2016/04/venezuela-les-c... d'où ces informations sont extraites :

 

Qui pourrait être impliqué dans l’assassinat de Chávez ?

Mike Whitney- Croyez-vous qu’Hugo Chávez a été assassiné et si oui, qui croyez-vous qui ait pu y être impliqué?

Eva Golinger- Je crois qu’il y a de fortes possibilités pour que le président Chávez ait été assassiné. Il y a des tentatives notoires et documentées d’assassinat contre lui pendant toute sa présidence. La plus connue est celle du 11 avril, le coup d’Etat de 2002 pendant lequel Chávez a été enlevé et allait être assassiné s’il n’y avait pas eu le soulèvement sans précédent du peuple vénézuélien et des forces militaires loyales qui l’ont sauvé et l’ont ramené au pouvoir 48 heures plus tard.

Moi-même, j’ai cherché des preuves irréfutables en utilisant la Loi d’Accès à l’Information aux Etats-Unis, que la CIA et d’autres agences états-uniennes étaient derrière ce coup d’Etat et ont soutenu économiquement, militairement et politiquement les putschistes. Ensuite, il y a eu d’autres attentats contre Chávez et son Gouvernement comme en 2004 quand des dizaines de paramilitaires colombiens ont été capturés dans une plantation dans les environs de Caracas qui appartenait à un activiste anti-chaviste, Robert Alonso, quelques jours avant qu’ils aillent attaquer le palais présidentiel et tuer Chávez.

Il y a eu un autre attentat, moins connu, qui fut découvert dans la ville de New York, pendant sa visite à l’Assemblée Générale des Nations Unies en septembre 2006. Selon les informations fournies par les services de sécurité, pendant les identifications de sécurité standard d’un événement au cours duquel Chávez s’adresserait au public états-unien dans une université locale, on a détecté de hauts niveaux de radiations sur la chaise sur laquelle il devait s’asseoir. Les radiations ont été découvertes par un compteur Geiger, un dispositif de détection des radiations aux mains de la sécurité du président utilisé pour s’assurer que le président n’était pas en danger d’être exposé aux rayons radio-actifs. Dans ce cas, la chaise a été retirée et les preuves démontrèrent ensuite qu’il émanait des quantités inhabituelles de radiations qui auraient pu causer des dommages importants à Chávez si elles n’avaient pas été découvertes. Selon la sécurité du président, une personne états-unienne qui avait été impliquée dans le soutien logistique de cet événement et avait fourni la chaise de Chávez appartenait au Renseignement des Etats-Unis.

Il y eut beaucoup d’autres attentats contre sa vie qui ont échoué à cause des services de Renseignement vénézuéliens et surtout, à cause de l’unité de contre-renseignement de la Garde Présidentielle qui se chargeait de découvrir et d’empêcher cette sorte de menace. Une autre tentative connue est survenue en juillet 2010 quand Francisco Chávez Abarca (sans rapport), un terroriste qui travaillait avec le terroriste d’origine cubaine Luis Posada Carriles, responsable d’avoir mis une bombe dans un avion cubain en 1976 et d’avoir tué les 73 passagers à bord, fut arrêté en entrant au Venezuela et ensuite avoua qu’il avait été envoyé pour assassiner Chávez. Seulement 5 mois auparavant, en février 2010, quand le président Chávez se trouvait à une manifestation près de la frontière avec la Colombie, sa sécurité a découvert un franc-tireur à un peu plus de 2 km qui fut neutralisé ensuite.

Même si ces histoires peuvent passer pour des fictions, elles sont largement documentées et sont très réelles. Hugo Chávez défiait les intérêts les plus puissants et a refusé de s’agenouiller. En tant que chef d’État de la nation possédant les plus grandes réserves de pétrole de la planète, et en tant que quelqu’un qui défiait ouvertement et directement les États-Unis et la domination occidentale, Chávez fut considéré comme un ennemi de Washington et de ses alliés.

Alors, qui pourrait être impliqué dans l’assassinat de Chávez s’il a été assassiné ? Certainement, il n’est pas difficile d’imaginer que le Gouvernement états-unien serait impliqué dans l’assassinat politique d’un ennemi qu’eux, clairement – et ouvertement – voulaient voir disparaître. En 2006, le Gouvernement des États-Unis a créé une mission clandestine spéciale de Renseignement pour le Venezuela et Cuba sous la Direction Nationale du Renseignement. Cette unité d’élite du Renseignement était chargée d’étendre les opérations secrètes contre Chávez et de diriger des missions clandestines à partir d’un centre de fusion du Renseignement (CIA-DEA-DIA) en Colombie. Certaines des pièces clefs de cette histoire comprennent la découverte de plusieurs collaborateurs proches de Chávez qui avaient un accès privé à sa personne, sans obstacles, qui ont fui le pays après sa mort et collaborent activement avec le Gouvernement des Etats-Unis. S’il avait été assassiné par un certain type d’exposition à de hauts niveaux de radiations ou par inoculation ou infection d’un virus qui causera le cancer d’une autre façon, cela aurait été fait par quelqu’un qui avait la possibilité de l’approcher et en qui il avait confiance.

M-W- Qui est Leamsy Salazar et comment est-il en relation avec les agences de Renseignement des Etats-Unis ?

E-G- Leamsy Salazar a été l’un des collaborateurs les plus proches de Chávez pendant presque 7 ans. C’était un Capitaine de Corvette de la Marine du Venezuela et il s’est fait connaître pendant le coup d’État contre Chávez en avril 2002 quand il hissa le drapeau du Venezuela sur le toit du régiment de la Garde Présidentielle au palais présidentiel de Miraflores quand le sauvetage de Chávez était en marche. Il devint un symbole des forces armées loyales qui ont aidé à renverser le coup d’État et Chávez l’a récompensé en faisant de lui l’une de ses aides les plus proches.

Salazar était à la fois un aide de camp et un assistant de Chávez qui, à certains moments, lui amenait son café et son repas, était à ses côtés, voyageait avec lui dans le monde entier et était chargé de le protéger pendant les manifestations publiques. Et je l’ai rencontré plusieurs fois dans les années où j’étais avec Chávez. C’était l’un des visages connus qui protégeaient Chávez depuis plusieurs années. C’était un membre clef du premier cercle de sécurité de Chávez, avec un accès privé à Chávez et une connaissance privilégiée et hautement confidentielle de ses aventures, de ses habitudes et de ses activités privées.

Après la mort Chávez en mars 2013, Leamsy fut transféré à l’équipe de sécurité de Diosdado Cabello qui était alors président de l’Assemblée Nationale du Venezuela et considéré comme une des figures politiques et militaires les plus puissantes du pays. Cabello fut l’un des alliés les plus proches de Chávez. Il faut signaler que Leamsy a été auprès de Chávez pendant la majeure partie de sa maladie et jusqu’à sa mort et qu’il avait un accès privilégié accordé à très peu de gens même dans son équipe de sécurité.

Étonnamment, en décembre 2014, des rapports de presse ont révélé que Leamsy avait été transporté secrètement aux États-Unis d’Espagne où il était, semble-t-il, en vacances avec sa famille. L’avion qui le transporta, on dit qu’il était de la DEA. Il fut inclus dans le programme de protection des témoins du gouvernement états-unien et la presse a prétendu qu’il fournissait des informations au gouvernement des États-Unis sur de soi-disant fonctionnaires vénézuéliens impliqués dans un réseau de haut niveau de trafic de drogues. Jusqu’à présent, aucune accusation de cette sorte n’a pu être vérifiée et prouvée de façon indépendante.

Une autre explication de son entrée dans le programme de protection des témoins des Etats-Unis pourrait être sa participation à l’assassinat de Chávez, probablement dans le cadre d’une opération clandestine (‘black op’) de la CIA ou peut-être même réalisé sous les auspices de la CIA mais exécutée par des agents corrompus ou achetés du gouvernement vénézuélien. Par exemple, les « Papiers de Panama » ont révélé des informations sur une autre ex adjudant de Chávez, le capitaine de l’Armée Adrián Velásquez qui était en charge de la sécurité du fils d’Hugo Chávez. La femme du capitaine Velásquez, ex officier de Marine, Claudia Patricia Díaz Guillén, a été l’infirmière de Chávez depuis plusieurs années et avait un accès privé à sa personne sans contrôle. D’autre part, Claudia administrait les médicaments, les vaccins, et d’autres services de santé et d’aliments à Chávez pendant plusieurs années. Juste un mois avant que sa maladie ne soit découverte en 2011, Chávez nomma Claudia Trésorière du Venezuela, mettant sous son contrôle l’argent du pays. Elle fut séparée de cette charge justement après la mort de Chávez.

Le capitaine Velásquez et Claudia apparaissent dans les « Papiers de Panamá » en tant que propriétaires d’une entreprise fantôme avec des millions de dollars. Ils ont aussi des propriétés dans une zone très couteuse de la République Dominicaine, Punta Cana, où les maisons coûtent des millions de dollars. Soi-disant, il s’est installé là depuis au moins juin 2015. Les documents montrent que juste après la mort de Chávez, quand Nicolás Maduro a été élu président en avril 2013, le capitaine Velásquez a ouvert une compagnie ‘offshore’ le 18 avril 2013 avec la firme panaméenne Mossack Fonseca, intitulée Bleckner Associates Limited. Une firme suisse d’investissement financiers V3 Capital Partners LLC, affirmé qu’elle gérait les fonds de millions de dollars du capitaine Velásquez. Il est impossible qu’un capitaine de l’Armée du Venezuela ait gagné autant d’argent par son travail légitime. Ni lui ni sa femme, Claudia, ne sont rentrés au Venezuela depuis 2015. Le capitaine Velásquez était très proche de Leamsy Salazar, de plus amis et collègues de travail.

M-W- Pouvez-vous expliquer les circonstances suspectes dans lesquelles Salazar fut transporté d’Espagne par la sécurité des Etats-Unis dans un avion appartenant à la Drug Enforcement Administration (DEA)?

E-G- Évidemment, il est très suspect que Salazar ait été transporté d’Espagne où semble-t-il, il était en vacances avec sa famille et amené aux États-Unis dans un avion de la DEA. Il n’y a aucun doute qu’il collaborait avec le gouvernement des États-Unis et trahi son pays. Ce qui reste à voir, c’est son rôle exact. A-t-il administré le venin assassin à Chávez, ou l’a-t-il fait en collaboration avec ses associés, la capitaine Velásquez et l’infirmière-trésorière Claudia?
Même si tout cela peut sembler une théorie de la conspiration, ce sont des faits qui peuvent être vérifiés de façon indépendante. Il est également certain, selon des documents déclassifiés des États-Unis que, depuis 1948, l’Armée des États-Unis développait une arme de radiation injectable à utiliser dans des assassinats politiques contre leurs ennemis. Lors des audiences de la Commission Church sur l’assassinat de Kennedy, a aussi été révélée l’existence d’une arme d’assassinat développées par la CIA pour provoquer des attaques cardiaques et un cancer des tissus. Chávez est mort d’un cancer agressif des tissus.

Au moment où il a été détecté, il était déjà trop tard. Il y a une autre information documentée sur le développement d’un « virus du cancer » qui était en préparation dans les années 60 pour soi-disant, l’utiliser contre Fidel Castro. Cela peut sembler de la science fiction mais il suffit de chercher et de voir que c’est sûr. En tant qu’avocate et journaliste d’investigation, je cherche toujours des preuves convaincantes et de multiples sources vérifiables. Même si nous regardons seulement le document officiel de l’Armée des États-Unis rédigé en 1948, c’est un fait que le Gouvernement des États-Unis était en train de développer une arme de radiation pour l’assassinat politique. Plus de 60 ans plus tard, nous ne pouvons qu’imaginer les capacités technologiques existantes.

M-W- Sur le plan personnel, pourriez-vous nous dire ce que la perte d’Hugo Chávez a signifié pour vous et quel impact sa mort a eu sur le peuple du Venezuela?

E-G- La perte d’Hugo Chávez a été écrasante et dévastatrice. C’était mon ami et j’ai été sa conseillère pendant presque 10 ans. Le vide qu’il a laissé est impossible à remplir. Il avait un énorme cœur et réellement, il se consacrait à construire un pays meilleur pour son peuple et un monde meilleur pour l’humanité. Il se préoccupait beaucoup de tout le monde mais, en particulier, des pauvres, des abandonnés, des marginalisés. Il y a une photo de Chávez prise par quelqu’un, ce n’était pas une photo officielle, après une manifestation dans le centre de Caracas après laquelle il avait marché sur une grande place qui avait été déplacée pour cause de sécurité.

Tout à coup, Chávez a vu un homme jeune, décoiffé et apparemment drogué, à peine capable de rester debout, vêtu de vêtements sales. Au grand dam de sa sécurité, Chávez s’est approché du jeune affectueusement, l’a embrassé et lui a offert une tasse de café. Il ne l’a pas jugé, ne lui ai pas fit de reproches. Lui, il l’a traité comme un être humain qui méritait d’être traité avec dignité. Il est resté là, avec lui, un moment, simplement racontant des histoires et plaisantant comme de vieux amis. Quand il a dû s’en aller, Chávez l’a indiqué à un de ses gardes pour qu’on lui apporte toute l’aide dont ce jeune avait besoin.

Il n’y avait pas de caméras là, ni la télévision, ni le public. Cela n’a pas été un truc publicitaire. Il réagissait affectueusement et avec une inquiétude sincère et vraie face à un être humain nécessiteux. Bien qu’il soit président et un puissant chef d’Etat, Chávez s’est toujours vu comme égal à tous.

Sa mort inattendue a eu un impact tragique au Venezuela. Malheureusement, le pays passe par des moments extrêmement difficiles. Une combinaison de corruption intérieure et de sabotage extérieur par les forces d’opposition (avec le soutien de l’étranger), ainsi que la forte chute des prix du pétrole ont paralysé l’économie.

Les agences des Etats-Unis et leurs alliés au Venezuela ont profité de l’occasion pour déstabiliser encore plus et détruire les restes du chavisme. Maintenant, il s’agit de ruiner et d’effacer l’héritage de Chávez mais je crois que c’est impossible. La mémoire de Chávez vit dans les millions de personnes sur lesquelles il a eu un impact en améliorant leur vie. Son impact sera capable de supporter la tourmente. Le « chavisme » est devenu une idéologie fondée sur les principes de justice sociale et sur la dignité humaine. Mais le regrettons-nous terriblement ? Oui.

Article original en anglais: The Strange Death of Hugo Chavez: an Interview with Eva Golinger, Counterpunch, 22 avril 2016.

Eva Golinger est journaliste et écrivaine spécialiste du Venezuela. Elle a écrit notamment le livre Code Chavez, CIA contre Venezuela (2006)

 
un précédent article :
Eva GOLINGER

En 2013, le Venezuela a connu un des moments les plus difficiles de son histoire avec le décès du Président Hugo Chavez, le 5 mars. Chavez, leader de grande envergure, fut victime d’un cancer agressif dont il mourut en moins de deux ans. Pendant ses quatorze années au pouvoir, ce Président charismatique (toujours élu démocratiquement et à la grande majorité) s’est confronté à de grands et puissants ennemis : coups d’état, sabotages économiques, interventions électorales, guerre psychologique, furent quelques unes des méthodes et des stratégies de déstabilisation auxquelles il dût faire face pendant son mandat.

Il était en tête de liste de la CIA comme cible principale de leurs agressions, cela fit que sa mort brutale et inattendue fit naître beaucoup de soupçons parmi ses partisans et tous ceux qui s’intéressaient à sa vision sociopolitique. Chavez défiait les intérêts des plus puissants et en même temps contrôlait les plus grandes réserves pétrolières de la planète.

La mort de Chavez peut-elle avoir été un assassinat politique ?

Il y a quelques années, cette question aurait fait sourire une grande partie des lecteurs, mais aujourd’hui, avec l’immense quantité de documents publiés par le lanceur d’alerte Wikileaks et l’ex agent de la NSA, Edward Snowden, le monde sait comment le gouvernement des États-Unis espionne ses amis, ses alliés, ses citoyens et ses ennemis ; personne n’échappe aux yeux et aux oreilles de Washington. On sait aujourd’hui que presque toutes les ambassades des États-Unis dans le monde sont des centres d’espionnage et d’opérations d’intelligence. On sait toutes les graves atteintes aux droits de l’homme qui ont été commises par les forces armées américaines en Irak et en Afghanistan, et on sait aussi comment le Gouvernement de Barak Obama a augmenté l’utilisation d’avions sans pilotes (drones) pour assassiner des innocents par télécommande.

On sait aujourd’hui la rage avec laquelle le Gouvernement du premier Afro-étasunien à la Présidence poursuit ceux qui dévoilent des vérités sur les abus de Washington, et plus encore quand ce sont des citoyens étasuniens comme Bradley (Chelsea) Manning, Edward Snowden et Jeremy Hammond. On sait que Washington a utilisé son pouvoir économique pour tenter de neutraliser Wikileaks et geler ses finances, bloquant son accès à Mastercard, Visa et Paypal avec le seul objectif d’étouffer sa voix et d’empêcher sa publication continue de documents qui dévoilaient les basses actions de la Maison Blanche.

Toutes ces révélations ont rendu le public mondial moins sceptique et plus réaliste quand il s’agit de la capacité du Gouvernement américain à réduire ses ennemis au silence, cacher ses erreurs et utiliser tous les moyens possibles pour conserver sa domination.

Hugo Chavez a toujours été un caillou dans la chaussure impériale. Sous-estimé par les analystes et conseillers « d’esprit guerre froide » de Washington, Chavez mit fin à l’influence et à la domination des États-Unis en Amérique Latine en moins d’une décade. Il a repris le contrôle des ressources stratégiques, non seulement du Venezuela mais dans toute l’Amérique Latine, toujours sous le drapeau de la justice sociale.
Il a impulsé l’intégration régionale et la création d’organisations comme l’Union des Nations Sud-Américaines (UNASUR), l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA), la Communauté des États Latino-Américains et des Caraïbes (CLAC), entre autres. Sa main ferme face aux agressions des États-Unis fut un exemple et une inspiration pour des millions dans le monde, qui virent avec espoir la révolution au Venezuela et son expansion régionale.

Sans doute beaucoup d’intérêts puissants à Washington et ailleurs, désiraient la disparition physique de Hugo Chavez. Ils essayèrent d’y parvenir avec un coup d’État soutenu par Washington en avril 2002 qui échoua.

Quelques mois après, on essaya de le sortir du pouvoir par un très important sabotage économique qui faillit détruire l’industrie pétrolière du pays, mais cela aussi échoua.

Un an et demi après, des paramilitaires mercenaires furent envoyés de Colombie pour l’assassiner mais ils furent capturés par les autorités Vénézuéliennes et le complot fut neutralisé. Dans les années qui ont suivi, il y eut de multiples attentats contre sa personne et beaucoup de plans pour déstabiliser son gouvernement, mais aucun ne fonctionna.
Pendant ce temps, la popularité de Chavez ne cessait de grandir et son projet socialiste commençait à se consolider dans le pays.

En 2006 la Maison Blanche avait créé une mission spéciale d’intelligence pour le Venezuela, qui faisait ses rapports directement au directeur national d’intelligence sans passer par la CIA ni aucune des 15 autres agences d’intelligence des États-Unis.
Cette mission spéciale était complètement clandestine et disposait de grands moyens financiers et autres. Il existait seulement deux autres missions de ce style : pour l’Iran et la Corée du Nord. Associer le Venezuela à deux pays ennemis déclarés de Washington est un indicateur du niveau de menace qu’Hugo Chavez représentait pour le Gouvernement des États-Unis.

La maladie

Le cancer dont souffrit Hugo Chavez, et qui causa sa mort si subite était rare. Comme Nicolas Maduro l’a expliqué, son cancer fut inhabituel, sans nom et très agressif. Il n’était pas d’un organe en particulier. Il n’y a pas eu de cas de cancers dans la famille Chavez, il n’y avait aucune prédisposition génétique. Il fut détecté en Juin 2011 et malgré de très forts traitements il mourut en moins de deux ans.

Des documents déclassifiés de l’armée des États-Unis obtenus par Associated Press en 1995 grâce à la Loi d’Accès à l’Information (FOIA) mirent en évidence que depuis 1948, le Pentagone cherchait à mettre au point une arme de radiation pour les assassinats politiques.

Une autre étude des renseignements de l’armée étasunienne en 1969 confirma que l’utilisation clandestine de la radiation en tant qu’arme pouvait causer de graves maladies ou même la mort d’adversaires politiques. En d’autres termes, c’était une méthode d’assassinat qu’ils mettaient activement au point.

On peut facilement imaginer, si Washington faisait des essais de radiation comme arme d’assassinat politique depuis 1948 jusqu’où a pu parvenir cette technologie au 21e siècle.

Assassinat par le biais de l’espionnage

Un câble secret du Département d’État du 31 Janvier 1976 alertait sur les graves effets sur la santé causés par les micro-ondes radioactives utilisées par le KGB pour espionner l’ambassade États États-Unis à Moscou :

« Selon nos médecins experts l’exposition prolongée à des micro-ondes radioactives aux niveaux mesurés à l’ambassade des États-Unis constituent une menace pour la santé ».

Pourtant Washington développa des outils d’espionnage beaucoup plus puissants et avec de plus grandes fréquences de radiation.

Des documents de la NSA, filtrés par Edward Snowden et publiés récemment par le journal Allemand Der Spiegel se référent à un puissant équipement développé par l’agence Américaine, qui émet des radio-ondes continues et à haute fréquence contre une cible pour surveiller et capturer toutes ses communications. D’après un document ultra secret de la NSA, cet équipement, le CTX4000 est une « unité radar portable d’ondes continues (CW). Il peut être utilisé pour illuminer une cible afin de récupérer de l’information en dehors du réseau ».

Le CTX 4000 a la capacité de collecter des signaux qui ne pourraient l’être autrement, ou le seraient très difficilement ainsi que leur traitement. Le document détaille ses capacités : « Rang de fréquence :1-2 GHz ; bande large à 45MHz ; puissance de sortie :jusqu’à 2W, utilisant l’amplificateur interne ; amplificateur externe jusqu’à 1KW ».

Un kilowatt est une forte capacité et quantité d’ondes radioactives. Cette quantité projetée sur une personne pendant une période continue peut causer de graves dommages à sa santé. L’étude de l’Armée des États-Unis en 1969, (mentionnée antérieurement) sur les effets sur la santé de la radiation en tant qu’arme, souligne que l’impact (ou l’évènement désiré, en d’autres termes la mort de la cible) pourrait avoir lieu des années après l’exposition à l’agent radioactif.

Hugo Chavez fut la principale cible de la NSA pendant des années. La possibilité que leurs outils d’espionnage aient contribué, sinon causé sa maladie, ne parait plus autant science fiction que ça l’aurait paru en d’autres temps.

Eva Golinger
Traduit de l’espagnol par irisinda

 eh oui ! comme disait Ahmadinedjad lors de leur rencontre https://www.youtube.com/watch?v=vfWRuEcrpG4 , "aujourd'hui des peuples sont sur le chemin de la lutte contre l'avarice des arrogants impérialistes, le système hégémonique et dominant est dans sa décadence, raison pour laquelle ils arborent maintenant un visage beaucoup plus agressif"


nous le voyons tous les jours en ce moment.

les biolabs

Voici la déclaration du Représentant permanent de la Russie, Vassily Nebenzia, lors d’une réunion d’information du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) sur les laboratoires biologiques en Ukraine. Ce dernier annonce que la Russie a mis la main sur des documents confirmant que l’Ukraine menait des expériences biologiques, visant à améliorer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles à l’aide de la biologie de synthèse. Le tout étant financé et supervisé par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) des États-Unis.

*

Madame la Présidente, Collègues, La « pandémie de COVID-19″ a démontré à quel point l’humanité est vulnérable face aux menaces biologiques. [non ! Ça a été créé et planifié pour des raison péciales, relevant de la LUTTE DES CLASSES, et d’une nouvelle version, encore plus dangereuse, du nazisme) Elle nous a fait payer un lourd tribut et continue de coûter des vies.

Lorsque la Convention sur les armes biologiques et à toxines (BTWC) est entrée en vigueur en 1975, on espérait que le monde serait au moins à l’abri des menaces biologiques d’origine humaine, car tous les États signataires ont pris conscience (ONT FAIT SEMBLANT DE PRENDRE CONSCIENCE !!!) des risques énormes liés à l’utilisation d’armes biologiques (BW) et ont (fait semblant d’abandonner) abandonné les plans pour les développer.

Malheureusement, nous avons des raisons de penser que ces espoirs ne se sont pas entièrement réalisés.

Nous avons convoqué cette réunion parce que lors de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, des faits choquants ont été révélés : le régime de Kiev dissimule de toute urgence les traces d’un programme biologique militaire que Kiev a mis en œuvre avec le soutien du département américain de la Défense.

Le ministère russe de la Défense a mis la main sur des documents confirmant que l’Ukraine a développé un réseau d’au moins 30 laboratoires biologiques qui hébergent des expériences biologiques extrêmement dangereuses, visant à améliorer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles à l’aide de la biologie de synthèse. Ce travail est financé et dierectement supervisé par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) des États-Unis, entre autres dans l’intérêt du Centre national du renseignement médical du Pentagone. Le rôle clé dans ces programmes a été joué par un laboratoire central de référence BSL-3 à l’Institut de recherche scientifique anti-peste Mechnikov à Odessa, en Ukraine. Des centres de recherche dans d’autres villes ont également joué un rôle – Kiev, Lvov, Kharkov, Dniepropetrovsk, Kherson, Ternopol, Ujgorod, Vinnytsia. Les résultats de la recherche ont été envoyés aux centres biologiques militaires des États-Unis, notamment au U.S. Army Medical Research Institute of Infections Diseases, au Walter Reed Army Institute of Research, au US Naval Medical Research et aux laboratoires de guerre biologique de l’armée américaine à Fort Detrick qui étaient autrefois les centres clés du programme d’armes biologiques américain.

Tous les documents sont disponibles sur le site Web du ministère russe de la Défense et sont présentés lors de briefings quotidiens. Permettez-moi de citer les exemples les plus éloquents.

L’armée russe a appris les détails du projet UP-4 qui a été mis en œuvre dans les laboratoires de Kiev, Kharkov et Odessa. Il a étudié les possibilités de propagation d’infections particulièrement dangereuses par les oiseaux migrateurs, notamment la grippe H5N1 hautement pathogène (mortelle pour l’homme dans 50 % des cas) et la maladie de Newcastle. Dans le cadre d’un autre projet, les chauves-souris ont été considérées comme porteuses d’agents potentiels d’AP. Parmi les priorités identifiées figurent l’étude des pathogènes bactériens et viraux pouvant être transmis des chauves-souris à l’homme : pathogènes de la peste, de la leptospirose, de la brucellose, ainsi que des coronavirus et des filovirus. Les documents de projet indiquent clairement que les États-Unis ont activement financé des bioprojets en Ukraine.

En outre, des expériences ont été menées pour étudier la propagation de maladies infectieuses dangereuses par des ectoparasites — puces et poux. Il est clair, même pour les non-experts, que de telles expériences sont des plus imprudentes, car elles ne donnent aucune possibilité de diriger l’évolution de la situation. Des recherches similaires (utilisant des puces et des poux comme agents BW) ont été menées dans les années 40 sur le développement de composants d’armes biologiques par la tristement célèbre unité japonaise 731, dont les membres ont ensuite fui aux États-Unis pour échapper aux poursuites pour crimes de guerre.

L’Ukraine a une situation géographique unique, où les routes migratoires transcontinentales des porteurs potentiels de maladies dangereuses se croisent. Beaucoup de ces itinéraires traversent les territoires de la Russie et de l’Europe de l’Est. Les recherches que j’ai mentionnées ont été menées au cœur même de l’Europe de l’Est et à proximité immédiate des frontières russes. Selon les données reçues, les oiseaux qui ont été bagués et relâchés lors de recherches biologiques dans la réserve naturelle de Kherson ont été capturés dans les régions d’Ivanovo et de Voronej en Russie.

L’analyse des matériaux obtenus confirme le transfert de plus de 140 conteneurs avec des ectoparasites de chauves-souris d’un biolab à Kharkov à l’étranger. On ne sait rien du sort de ces dangereux biomatériaux et des conséquences qu’il pourrait y avoir une fois qu’ils se seront « dissipés » (peut-être en Europe) en l’absence de tout contrôle international. Dans tous les cas, les risques sont élevés qu’ils soient volés à des fins terroristes ou vendus au marché noir.

Plusieurs milliers d’échantillons de sérum sanguin de patients atteints de COVID-19 (la plupart d’origine slave) ont été transportés d’Ukraine à l’Institut de recherche de l’armée Walter Reed aux États-Unis, prétendument pour des essais de traitement et de prévention du COVID-19.

Tout le monde sait à quel point les États occidentaux sont sensibles lorsqu’il s’agit de transférer des échantillons biologiques de leurs citoyens à l’étranger. Et il y a une bonne raison à cela : théoriquement, des échantillons peuvent être utilisés pour créer des agents biologiques capables de cibler sélectivement différentes populations ethniques.

L’activité des laboratoires biologiques en Ukraine, que nous suivons depuis 2014, et le programme américain de prétendue réforme du système de santé ukrainien ont déclenché une incidence croissante incontrôlée d’infections dangereuses et économiquement impactantes en Ukraine. Il y a une augmentation du nombre de cas de rubéole, de diphtérie, de tuberculose. L’incidence de la rougeole a augmenté de plus de 100 fois. L’Organisation mondiale de la santé a déclaré que l’Ukraine court un risque élevé d’épidémie de poliomyélite. Il est prouvé qu’à Kharkov, où se trouve l’un des laboratoires, 20 soldats ukrainiens sont morts de la grippe porcine en janvier 2016, 200 autres ont été hospitalisés. En mars 2016, 364 personnes au total étaient mortes de la grippe porcine en Ukraine. Par ailleurs, des foyers de peste porcine africaine surviennent régulièrement en Ukraine. En 2019, il y a eu une épidémie d’une maladie qui présentait des symptômes similaires à la peste.

Alors que les États-Unis eux-mêmes ont mis fin à la recherche biologique à des fins militaires sur leur territoire en raison des risques élevés qu’elle représentait pour la population américaine, les autorités de Kiev ont en fait accepté de transformer leur pays en un site d’essais biologiques et de faire utiliser leurs citoyens comme sujets d’essais potentiels. Ces expériences porteuses de risques potentiels à l’échelle nationale se sont poursuivies pendant des années. Cela prouve une fois de plus le cynisme des financeurs occidentaux de Kiev qui ne cessent de crier sur tous les toits qu’ils se soucient du sort des Ukrainiens.

Comme l’a rapporté Reuters, l’OMS a recommandé à l’Ukraine d’éliminer ses stocks d’agents pathogènes pour éviter d’éventuelles fuites qui pourraient déclencher la propagation de la maladie parmi la population. On ne sait pas avec certitude si Kiev s’y est conformée.

Les documents que notre ministère de la Défense s’est procuré prouvent que toutes les recherches sérieuses à haut risque dans les laboratoires biologiques ukrainiens ont été directement supervisées par des experts américains bénéficiant de l’immunité diplomatique. Notre ministère de la Défense rapporte qu’en ce moment, le régime de Kiev, comme l’exigent les financeurs occidentaux, dissimule à la hâte toutes les traces afin que la partie russe ne puisse pas obtenir de preuves directes de la violation par les États-Unis et l’Ukraine de l’article 1 de la BTWC. Ils se précipitent pour arrêter tous les programmes biologiques. Le ministère ukrainien de la Santé a ordonné d’éliminer les agents biologiques déposés dans les biolabs à partir du 24 février 2022. Nous déduisons des instructions au personnel de laboratoires que l’ordre d’élimination des collections suggérait qu’elles devaient être détruites irrévocablement. Après avoir analysé les certificats de destruction, nous pouvons dire que le laboratoire de Lvov a détruit à lui seul 232 conteneurs contenant des agents pathogènes de la leptospirose, 30 – de la tularémie, 10 – de la brucellose, 5 – de la peste. Au total, plus de 320 conteneurs ont été éliminés. Les titres et les quantités excessives d’agents pathogènes donnent à penser que ces travaux ont été effectués dans le cadre de programmes biologiques militaires.

Permettez-moi maintenant de m’adresser séparément à nos collègues européens.

Toutes ces années, il y avait un site de tests biologiques dangereux aux portes de l’Union Européenne. Nous appelons à penser à une véritable menace biologique pour la population des États européens qui pourrait être posée par la propagation incontrôlée d’agents biologiques en provenance d’Ukraine. Comme nous le savons de notre expérience avec COVID-19, cela ne peut pas être arrêté. Si tel est le cas, cela englobera toute l’Europe.

Les représentants américains sont plutôt confus lorsqu’ils parlent de l’implication des États-Unis dans l’activité biologique sur le territoire de l’Ukraine. Lors des auditions du Congrès américain le 8 mars, la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland a en effet confirmé qu’il existait en Ukraine des biolabs où des recherches biologiques à fins militaires avaient été menées. Lorsque le sénateur Marco Rubio lui a demandé si l’Ukraine possédait des armes biologiques et chimiques, elle a répondu que l’Ukraine disposait d’installations de recherche biologique qui « ne devraient pas tomber entre les mains des forces russes ».

Dans le même temps, le Département d’État s’en tient au fait qu’il n’y aurait pas de laboratoires biologiques contrôlés par les États-Unis en Ukraine. D’où une question à la délégation américaine. Comment cela concorde-t-il avec l’accord de 2005 entre le département américain de la Défense et le ministère ukrainien de la Santé concernant la coopération dans le domaine de la prévention de la prolifération des technologies, des agents pathogènes et de l’expertise pouvant être utilisés dans le développement d’armes biologiques ? Ce document est disponible sur Internet. Selon l’article 3 de cet accord, le département américain de la Défense peut fournir une assistance au ministère ukrainien de la Santé dans le domaine de la « recherche biologique coopérative, de la détection et de la réponse aux agents biologiques menaçants » en ce qui concerne les « agents pathogènes dangereux situés dans les installations de Ukraine ».

Nous soulignons que les menaces biologiques défient toutes les frontières. Aucune région du monde ne peut se sentir totalement en sécurité aujourd’hui. Les États-Unis supervisent plusieurs centaines de biolabs dans 30 pays, notamment au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie du Sud-Est et sur le pourtour de l’ex-URSS. Washington n’accepte pas de les soumettre à une vérification internationale. À partir de 2001, il a empêché l’élaboration d’un protocole contraignant à la BTWC qui devrait prévoir un mécanisme de vérification fiable pour contrôler le respect de la Convention par les États. Cela ne peut que nous faire penser que les États-Unis ont quelque chose à cacher. J’invite les collègues de ces régions à réfléchir au type d’activité que Washington mène sur leurs territoires et aux conséquences que cela peut avoir pour la population.

Nous prévoyons la réaction de nos collègues occidentaux qui diront certainement que ces informations sont toutes fausses et de la propagande russe. Cependant, ce genre de vœux pieux n’aidera guère les Européens, si l’Ukraine et ses États voisins connaissent des épidémies de maladies dangereuses qui se propageraient ensuite au-delà de leurs frontières. Ce risque semble plutôt réel si l’on tient compte de l’intérêt considérable que les groupes radicaux et nationalistes ukrainiens portent à la recherche d’agents pathogènes dangereux qui a été menée en Ukraine dans l’intérêt du département américain de la Défense. Nous avons des informations selon lesquelles le Pentagone a ordonné à ses protégés ukrainiens qu’en cas d’incident, ils devraient immédiatement accuser les forces armées russes qui auraient lancé des frappes contre des installations de recherche et médicales, ou tout imputer aux « équipes subversives russes ».

Le ministère russe de la Défense continue d’analyser la situation biologique en Ukraine et tous les matériaux entrants. Ce que nous avons partagé aujourd’hui est une petite partie des informations dont nous disposons. Nous partagerons les détails sous peu en tant que documents officiels du CSNU afin que vous puissiez les étudier.

Nous nous sentons obligés de tenir le Conseil de sécurité informé de la situation des activités biologiques à des fins militaires américaines en Ukraine qui créent des risques réels pour la paix et la sécurité internationales. Nous avons l’intention de revenir bientôt sur ce sujet. Nous n’excluons pas la possibilité d’activer les mécanismes prévus par les articles 5 et 6 de la BTWC. Pour l’instant, nous aimerions entendre les réponses de la partie américaine aux questions que nous avons posées.

Merci.

Droit de réponse :

Monsieur le Président,

Quels sont les enseignements de cette discussion ? Comme nous le supposions, aucun de nos collègues n’a abordé le point que nous avons soulevé.

Alors que mon collègue américain nous assénait des accusations (de manière assez prévisible) de propagande, deux choses me sont venues à l’esprit. Le premier est un proverbe russe qui peut être grossièrement traduit par « un esprit coupable n’est jamais à l’aise » (qui se sent morveux il se mouche). Plus nos collègues crient fort lorsqu’ils tentent sans fondement de rejeter la faute sur nous, plus nous pensons avoir touché une corde sensible lorsque nous avons dénoncé leurs indignes activités en Ukraine. Deuxièmement, vous ne pouvez pas vous empêcher de rappeler un autre épisode qui a été mentionné à plusieurs reprises dans divers contextes. Je fais allusions au fameux tube de laboratoire de C. Powell qu’il a montré dans cette même pièce et qui a servi de raison formelle à l’invasion américaine de l’Irak qui a causé un nombre énorme de victimes et de dégâts. Il a touché toute la région et a déclenché entre autres la création de l’organisation terroriste ISIL. Notre collègue albanais a parlé aujourd’hui d’une boîte de Pandore. Eh bien, c’était une boîte de Pandore. Beaucoup d’entre vous ont dit ne pas être au courant des programmes biologiques de l’Ukraine, mais cela ne veut pas dire qu’ils n’existaient pas. La recherche militaire est une entreprise secrète. Ceux qui y étaient engagés ne le signaleraient pas à l’USG Nakamitsu [NDLR : Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires de désarmement].

Pensez à Raqqa et Mossoul qui ont été rasés. La coalition dirigée par les États-Unis a enterré des milliers de vies civiles sous les ruines de ces villes. Des cadavres sont restés sous les décombres pendant plusieurs mois [comme à Gaza …], et je ne me souviens pas que nos collègues aient déversé leur juste colère à ce sujet.