28/02/2025
Le DAHU infiniment parfait
On connaît la critique, classique, que fait Kant de l’argument ontologique, refusant la validité
et la démarche qui consiste à dire : un être infiniment parfait existe nécessairement, car, s’il
n’existait pas, il ne serait pas parfait, l’existence étant une perfection. Selon Kant l’essence et
l’existence n’ont rien à voir, et cet argument n ‘a aucun fondement.
Est-ce si sûr ?
De toutes manières ce n’est pas bien important, car il y a au moins une autre critique que l’on peut faire de l’argument ontologique, et que je présenterai sous cette forme, en guise de démonstration par l’absurde :
Je commence par poser un concept : le concept du DAHU infiniment parfait. Le Dahu
infiniment parfait, comme son nom l’indique, est infiniment parfait ; par ailleurs, comme son nom
l’indique également, c’est un Dahu, c’est à dire qu’il a des pattes plus courtes d’un côté que de l’autre pour pouvoir marcher sur les pentes des montagnes. Il possède aussi diverses particularités
telles que : il pond des oeufs ; il a de petites ailes sur le dos ; il a une gueule en forme de gueule de crocodile ; et puis encore des pois verts et roses sur le dos, pour faire plus joli.
Maintenant un problème se pose : Existe-t-il une réalité correspondant à ce concept ? La réponse
est oui, bien-entendu. En effet, puisqu’il est infiniment parfait, il existe nécessairement, sinon il ne
serait pas parfait.
Donc, si arguant que vous n’en avez jamais vu (moi non plus d’ailleurs), vous venez à supposer
que le dahu infiniment parfait n’existe pas, non seulement vous êtes un affreux athée sans foi ni loi, mais même carrément un insensé, un "cerveau malade" adepte de pseudo-sciences qui n’est même pas capable de voir l’aveuglante évidence du raisonnement !
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26/02/2025
Il y a deux points communs entre Abdel Zahiri et Karl Marx : il est d'extrème-gauche et il a été expulsé par les autorités françaises - bref que du bon !
ce croisement entre Gotainer et Jean-Dominique Michel me plait bien ! (et il est issu des Gilets Jaunes)
24/02/2025
Belgique pays de la mort les dérives épouvantables de l'euthanasie en Belgique (surtout en Flandre)
Euthanasie en Belgique : bilan de 15 ans de pratique
Avant d'instaurer l'euthanasie en France, il serait intéressant de revenir sur les 15 années de pratique de cette technique barbare en Belgique puisqu'elle y a été instaurée le 28 mai 2002. La...
http://www.lelibrepenseur.org/euthanasie-en-belgique-bila...
Santé : 40 % des Belges sont pour l’arrêt des soins pour les plus de 85 ans
C’est une nouvelle stupéfiante : selon plusieurs études, 40 % des Belges (et davantage de Flamands que de Wallons) songent sérieusement à conserver l’équilibre de la Sécu « en n’administrant plus de traitements coûteux qui prolongent la vie des plus de 85 ans ». On devine la suite : on aurait rapidement une médecine à deux vitesses.
Source : le Soir (19 mars)
Belgique : étude sur la pratique de l’euthanasie en Flandre
“Les néerlandophones sont beaucoup plus enclins à exclure les personnes âgées de plus de 85 ans des soins plus onéreux.”
19/03/2015 - « Fin de vie » comme ils disent
Ce 15 mars, le New England Journal of Medicine a rendu publics les résultats d’une étude menée par deux universités belges sur les pratiques médicales en fin de vie, basée sur un questionnaire transmis à quelques 6188 médecins exerçant dans la partie néerlandophone de la Belgique et auquel plus de 3700 ont répondu.
Il en ressort une très nette augmentation des euthanasies pratiquées en Flandre entre 2007 et 2013, puisque le pourcentage des morts par euthanasie sur le total des décès en Flandre est passé de 2% à 4,6 %.
Les résultats montrent également une différence flagrante entre le nombre d’euthanasies rapportées à la commission de contrôle (1454 cas rapportés en Flandre en 2013) et le nombre d’euthanasies réellement pratiquées, qui tourne autour de 2800. Ce qui signifie que, dans la pratique, près d’une euthanasie sur deux échappe à tout contrôle.
Quant au pourcentage des décès ayant été volontairement hâtés sans consultation du patient, il reste stable à 1,7% en 2013.
Les responsables de l’étude identifient deux raisons à la hausse de la pratique de l’euthanasie. D’une part, de plus en plus de personnes demandent à être euthanasiées. D’autre part, il y a de plus en plus de médecins qui acceptent d’accéder à ces demandes, puisqu’en 2007, ils y accédaient dans 56% des cas, et qu’en 2013, c’est près de 77% des demandes d’euthanasies qui sont acceptées par les médecins, qui se sentiraient plus « aptes » à la pratiquer, révèle une étude parallèle.
Dans près de 74% des cas, les soignants d’un service de soins palliatifs ont été partie prenante, ce qui, selon les responsables de l’étude, prouve qu’« après 11 ans, l’euthanasie est de plus en plus considérée comme une réelle option de choix de mort ». L’euthanasie fait donc désormais partie des soins palliatifs, selon ce que certains appellent le modèle belge des soins palliatifs intégraux.
Si l’on compare l’évolution des chiffres avec ceux des Pays-Bas, certaines différences sont frappantes. Le professeur Deliens affirme que la Flandre est sans doute plus permissive, et que le fait d’intégrer l’euthanasie dans les services de soins palliatifs comme cela se passe en Belgique, a certainement un impact non négligeable sur l’évolution du nombre d’euthanasies, car aux Pays-Bas, euthanasie et soins palliatifs sont deux circuits complètement séparés.
Source : The New England Journal of Medicine
Belgique : euthanasie toujours plus loin
A peine un an après la promulgation de la loi dépénalisant l’euthanasie des mineurs, s’exprime maintenant la volonté d’aller plus loin. Conférences, symposiums et articles de presse traduisent la volonté de certains médecins d’étendre le champ d’application de l’euthanasie aux personnes démentes (CF Allemagne nazie AKTION T4), (lien vers VUB-Gent) mais aussi aux nouveau-nés prématurés et/ou porteurs d’un handicap (CF Allemagne nazie AKTION T4), et pour lesquels l’équipe médicale jugerait que la « qualité de vie » (CF Allemagne nazie AKTION T4) pose question (cf le livre de Binder et Hoche en Allemagne 1922). (Symposium International d'éthique clinique chez le nouveau-né et l'enfant)
or 80% des euthnasies belges ont lieu en Flandre
Soit dit en passant la Flandre (le pays des bigots ! ceux qui en ont connu dans leur famille ou ont vécu les années 50 ou 60 au milieux d'eux en savent quelque chose ! et je rappelle que après la mort de la religion chrétienne la mentalité bigote ça continue, sous d'autres formes, car la nature de la bigoterie c'est : formalisme, niaiserie, flicarderie, conformisme, absence d'âme), c'est aussi le pays où on instaure ça :
Belgique : la Flandre envisage de surveiller les chômeurs sur Internet
La Cour européenne des droits de l’homme a accepté de se prononcer sur la requête introduite par un homme dont la mère a été euthanasiée sans que lui, ni sa sœur, n’en soient informés.
La Cour européenne a communiqué au Gouvernement belge la requête introduite par un Belge dont la mère a été euthanasiée à son insu. Cet homme estime que l’euthanasie de sa mère a violé sa vie familiale et son intégrité psychique, protégées par l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme.
Le succin résumé des faits établi par la Cour permet d’ores et déjà de pointer des problèmes graves dans la procédure d’euthanasie telle qu’elle est pratiquée actuellement en Belgique :
- Une « Commission fédérale de contrôle et d’évaluation » a bien effectué un contrôle du « respect de la procédure et des conditions prévues par la loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie » s’agissant de la mère du requérant, et « ne décela aucun manquement à la loi ». Cependant, cette procédure est confidentielle, si bien que le fils de la personne euthanasiée, qui a porté plainte contre le médecin responsable de l’euthanasie de sa mère, n’a pas été informé des suites de sa plainte.
- Le requérant déposa également une plainte pénale contre X, mais n’ayant pu apporter d’éléments de preuve en raison de la confidentialité de la procédure d’euthanasie, sa plainte fut clôturée par le Procureur.
- Le requérant met en cause l’indépendance de ladite Commission de contrôle, car le médecin qui a euthanasié sa mère est aussi co-président de cette même commission.
- Enfin, ce médecin a reçu 2.500 € pour une association dont il est le président, de la part de cette mère qu’il s’apprêtait à euthanasier…
Ces quelques éléments donnent un triste aperçu de la réalité de l’euthanasie : combien celle-ci affecte les proches de la personne euthanasiée ; et comment des procédures censées être claires et rigoureuses se révèlent en fait opaques, voire inefficaces. L’ECLJ a demandé à déposer des observations écrites dans cette affaire.
La Cour européenne a déjà pu se prononcer plusieurs fois sur des plaintes liées à l’euthanasie, mais le plus souvent celles-ci étaient déposées par les personnes souhaitant être euthanasiées et voulant être reconnues dans « ce droit » (Gross c. Suisse, Koch c. Allemagne, Haas c. Suisse, Pretty c. Royaume-Uni).
À l’inverse, la Cour a été saisie dans deux affaires ayant eu une large publicité, Lambert et autres c. France et Charles Gard c. Royaume-Uni, et dans lesquelles les parents demandaient à ce que la procédure d’euthanasie de leur enfant fût annulée. Dans les deux affaires, et de manière très décevante, la Cour avait rejeté les demandes des parents et validé l’euthanasie de leurs enfants, estimant la procédure satisfaisante et respectée.
Dans ses observations écrites, l’ECLJ soutiendra que la vie familiale comporte non seulement des droits mais également des devoirs envers ses proches et démontrera qu’un État comme la Belgique, qui euthanasie ses citoyens y compris mineurs, ne respecte pas le droit à la vie garanti par la Convention européenne. C’est au contraire une atteinte flagrante à un droit érigé juste après-guerre, où les hommes avaient encore à l’esprit les programmes d’euthanasie des nazis.
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21/02/2025
Quand on pouvait entrer dans les églises
Jacqueline Thomas
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19/02/2025
malversation en bande organisée
17/02/2025
pour l'horreur qu'on connue les vieux ni oubli ni pardon !
03 déc. 2024 Pardonner et oublier ? NON !!! surtout pas !!!
Sommes-nous prêts à pardonner les crimes contre l’humanité perpétrés au cours des quatre dernières années et demie ?
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Sommes-nous prêts à oublier le mal qui nous a été imposé et utilisé pour nous rendre esclaves ?
La journaliste et cinéaste Jacqui Deevoy dit « absolument pas ».
Au cours des quatre dernières années et demie, j’ai été plongé dans le monde sombre des maisons de soins et des crimes perpétrés par notre gouvernement (britannique) et les médias contre les résidents des maisons de soins et leurs familles.
La politique d’interdiction des visiteurs n’a jamais été une loi et le fait que le site Web du gouvernement ait toujours déclaré discrètement que les visites devraient être facilitées dans la mesure du possible, les gestionnaires de maisons de retraite ont suivi ce que la télévision leur a dit et ont verrouillé, certains dès février 2020. Ensuite, c’était tout - des résidents âgés enfermés et leurs amis et familles enfermés dehors. Des histoires d’horreur dans les maisons de retraite ont commencé à émerger : j’ai enquêté et j’en ai écrit plusieurs. Vous vous souvenez de ça ? https://dailymail.co.uk/femail/article-9023539/Shocking-moment-dementia-stricken-removed-window-visit-daughter-begs-carers.html...
Et ça ? https://dailymail.co.uk/femail/article-9304591/Woman-reveals-told-waving-father-80-care-home-window-illegal.ht... (L’homme dans cet article - Attilio Criscuo - est malheureusement décédé en septembre, à peine 18 mois après sa publication. RIP, Attilio.)
Nous n’oublierons jamais l’ampleur des souffrances que le gouvernement - et ceux qui ont fait ce qu’il a voulu - ont infligées à nos personnes âgées dans les maisons de retraite et les hôpitaux. Négligés, emprisonnés, privés de voir leurs proches, pensant qu’ils avaient été abandonnés, beaucoup ne recevant pas le traitement dont ils avaient besoin, inutilement et dangereusement piqués avec une injection expérimentale toxique, beaucoup euthanasiés, avec du RIVOTRIL en France, de la morphine et du Midazolam (comme utilisé aux États-Unis pour exécuter les criminels du couloir de la mort) tout cela sous le couvert d’un traitement pour une maladie dont l’existence n’a jamais été prouvée.
Le Covid Death Pathway, je l’ai appelé. Car c’était bien de cela qu’il s’agissait. Des milliers de personnes ont été tuées sans pitié dans le cadre de programmes de « fin de vie » et leur décès a été considéré comme un décès dû au « Covid ». (J’ai proposé à quelques journaux des articles sur cette fausse attribution évidente et délibérée de la mort au Covid - ainsi que des histoires de décès et de blessures dues aux vaccins et la preuve que la soi-disant pandémie était un canular - mais tous ces arguments ont été rejetés.)
Ils veulent que nous oubliions des histoires comme celle-ci : https://dailymail.co.uk/femail/article-9027457/Officer-refused-visit-dying-mum-care-home-able-recognise-him.html... Ils veulent nous faire oublier qu’ils ont jamais publié des histoires comme celle-ci : https://dailymail.co.uk/femail/article-8785349/Care-home-nurse-sacked-claiming-pandemic-hoax-insists-shes-seen-no-evidence-cornavirus.html... J’ai dû pousser fort pour que des histoires comme celle-ci soient publiées dans la presse grand public : https://telegraph.co.uk/family/life/incensed-dads-care-home-shutting/... - des histoires sur mon père, coincé dans une maison de retraite fermée pendant 10 mois, mais libéré dès que j’ai menacé de les traduire en justice pour séquestration et violation des droits humains. https://telegraph.co.uk/family/life/sprung-dad-care-home/... Et maintenant, on nous suggère d’oublier tout cela et de passer à autre chose. Oui, ils ont menti - sur à peu près tout - mais, bon, tout cela appartient au passé et il est important de laisser le passé être révolu. Vraiment?
My dad was never the same after being deprived of visits, hugs, kisses and cuddles. He could not understand why we were only permitted to speak through a closed window and he was permanently perplexed as to why he was being punished. When I got him home, he was an echo of his former self: he had become fearful, depressed, anxious and paranoid. He started self-harming, he had suicidal thoughts and was suffering from a clear case of survivor’s guilt, his joy at being free overshadowed by worry about the people he’d left behind. That miserable stint in the home had caused him to lose the will to live and, exactly a year after his homecoming, he died when a paramedic injected him with a too-high dose of a drug he’d never had before. https://telegraph.co.uk/christmas/2020/11/23/caring-dad-home-hard-know-done-right-thing/…
I told The Telegraph what had happened to my dad. The editor I deal with there didn’t even offer any condolences - she just said that sort of story wasn’t really her department and gave me the email address of an editor who she thought might be interested. I emailed this other editor three times but got no reply. (typique de notre époque !!
And what about Captain Tom? He was allowed visitors and he even popped off on holiday with Cliff Richard, while our elderly relatives died alone and had ‘rule of six’ funerals held for them. Just unbelievable. https://davidicke.com/2021/02/03/rip-to-sir-tom-moore-who-died-surrounded-by-his-family-but-tough-luck-to-the-rest-of-the-elderly-who-died-alone/…
It’s been a tough time for pretty much everyone but tougher still for anyone going against the narrative. I ignored all the stupid and unlawful rules but others felt they weren’t able to. As a result of the masking, social distancing, being under house arrest and getting jabbed, people lost their jobs, had their businesses shut down and suffered a deterioration in health. Many died because they couldn’t get hospital or doctor appointments. Those that died passed alone with no one to advocate for them, no one to protect them and no one to hold their hand. Behind the closed doors of care homes and hospitals, sinister and deathly protocols were being implemented. And there were no witnesses apart from the killer medics who, of course, were just doing their job. Just following orders. (Let’s see that excuse stand up in court. Bring on Nuremberg 2 ASAP!) The numbers of suicides seemed to be on the rise (going by social media) but these weren’t being reported by the national papers. And, to this day, many of those damaged or killed by the still-being-trialled Covid jabs are being ignored.
Our tyrannical government and the lapdog press would probably like me to forget that, in May 2021, I approached 28 editors with the story of the century - proof of a mass culling of the elderly in NHS facilities all over the UK. I had meetings with editors from two national newspapers and both agreed that the story was most definitely front page news. Then they went quiet. One hasn’t spoken me since.
The following month, I pitched a story about the use of blanket DNRs (Do Not Resuscitate orders) in care homes and hospitals to an editor at the Telegraph. It was commissioned. I told the story of how I’d discovered that my dad had a DNR on his notes and that it had been placed without his or my consent. I also included shocking quotes from a whistleblower doctor who revealed that, due to the hoax pandemic, DNRs were being put on anyone over 60, the disabled, people with mental health issues and children with autism. I met the deadline and filed the article. Weeks later, I was told it was not being published. No reason was given. I later offered it to an alternative news website and they published it. https://newspunch.com/new-dnr-protocol-doctor-daughter-speak-out/… I haven’t forgotten the fact that this story was rejected but I bet they wish I had. I’m sure they’d like me to forget that I ever made this film (co-produced with Ickonic Media): Link here….in the hope that if I forget, I’ll stop sharing it at every opportunity and then everyone else will forget too. And this one too - directed by Naeem Mahmood and Ash Mahmood and produced by Phil Graham and myself. https://live.childrenshealthdefense.org/chd-tv/events/playing-god/playing-god-premier/… They’d probably prefer me - and everyone who watched and listened to me - to forget every word I’ve said (about the fake virus, the scamdemic, the toxic clot shots, the way the police and government were breaking the law on a daily basis, the ridiculousness of the never ending rules) in the 100 or so no-holds-barred interviews I’ve done for various radio and TV internet news shows. Here’s one with David Icke from December 2020: https://davidicke.com/2020/12/09/the-premeditated-mass-murder-of-old-people-worldwide-david-icke-talks-with-real-journalist-jacqui-deevoy/… and another I did in January 2022 with Alex Jones. https://davidicke.com/2021/12/08/journalist-jacqui-deevoy-talks-to-alex-jones-about-ickonics-groundbreaking-documentary-about-midazolam-mass-murder-of-the-elderly-2/… And they’d probably be pretty chuffed if this little film could be forgotten too: https://davidicke.com/2022/06/17/i-believe-midazolam-killed-my/… I’ve emailed those 28 editors many times over the last few years.
All told, I’ve contacted over 100 editors and staff writers on U.K. newspapers and magazines since 2021.
In one email, I informed them all that their refusal to publish my story made them complicit in the ongoing Midazolam murders and that they all had blood on their hands.
Je n’ai pas reçu une seule réponse à ce joyeux petit « round robin ». Pas de surprise là-bas. Déjà tant de mauvaises choses ont été balayées sous le tapis, mais nos tortionnaires et nos bourreaux veulent que nous oubliions tout cela - et plus encore. Des millions de personnes ne veulent pas et ne peuvent pas le faire. Les personnes qui ont le plus souffert, dont la vie a été irrémédiablement endommagée, n’oublieront jamais. Et ils sont encore moins susceptibles de pardonner. Nous devons nous assurer qu’ils savent que nous n’allons pas les laisser effacer tous leurs actes répréhensibles ; que nous ne permettrons pas que l’histoire soit réécrite ; et que nous garderons la vérité vivante. Jusqu’à ce que les destructeurs psychopathes soient tenus responsables, nous devons jurer de ne jamais cesser de leur rappeler les crimes qu’ils ont commis et la dévastation qu’ils ont causée. La bataille ne fait que commencer.
—Jacqui Deevoy
14/02/2025
merle dans la nuit audition la plus belle mais aussi la plus émouvante qui soit, - et tout un symbole métaphysique - Pascal ! Simone de Beauvoir ? ou Jean Rostand ?
Pensez un peu au chant des merles (males). Surtout le matin à 5 heure du matin voire encore avant ça dépend de la saison, en tous cas encore en pleine nuit avant que le soleil se lève, imaginez ! en février à 7 heures du matin dans le froid et le noir, tout le monde dort, eux ils sont là ils chantent, et y mettent tout leur coeur, toute leur créativité, je répète leur CREATIVITE, et voilà un problème éthologique et métaphysique de première grandeur.
Et d'abord quel symbole ! plus grand que toute la civilisation humaine, car la créativité des chants de merles
(ils ne sont pas du tout stéréotypés, mais sont de vraies créations artistiques, aux phrases toutes différentes et toujours renouvelées, et visiblement objet de recherche volontaire.
(pensez : que de beautés perdues ! pensez à tous les chants de merles par le monde que les gens n'écoutent pas !)
Quel symbole poignant ces êtres qui se décarcassent durant des heures à chanter et à inventer de nouveaux motifs, dans le froid et le noir, petit être de 100grmmes dans l'infini de la terre et du "silence éternel de ces espaces infinis" l'absurde "aventure falôte du protoplasma" (Jean Rostand http://palimpsestes.fr/metaphysique/livreI/rostand3.html ) !
Y pensez-vous quand vus l'entendez ?
Non vous ne l'entendez pas justement !
Personne ne les entend à cette heure. Sauf les autres merles. Symbole paradigmatique de la solitude dérisoire de l'être, même avec son ambigüe "liberté" sartrienne, dans la nuit noire de son destin de condamné à mort et à l'oubli éternel, et dans un univers indifférent...
Pauvre merle ! il chante, il y met tout son cœur, il croît que c’est très important, peut-être même qu’il est tout content, il ne sait pas que ça n’a aucune importance, que ça n’aura même pas eu lieu, tout son chant, sa création, son inventivité, son énergie mise à chanter comme ça tous les soirs (et matins) ; Le pauvre, il croit qu’il est venu au monde, il ne sait pas qu’il n’est jamais venu au monde, qu’il ne sera jamais venu au monde, ni lui ni le monde.
(les humains non plus d'ailleurs)
l' aventure falôte du protoplasma n'est rien d'autre qu' un mauvais pélérinage de la chair ?
13/02/2025
le sexe hier et aujourd'hui
Une petite suite à changements dans le vocabulaire :
le changement du sens des mots témoigne du changement dans la société et ses mœurs. Autrefois on utilisait abondamment de mot “sexe” très librement et sans problème, car ce terme n’avait rien de pornographique, contrairement à ce qu’il est devenu maintenant.
Dans une société où le fait d’être homme où femme entraînait des vêtements différents, des rôles sociaux différents, des comportements différents, un aspect physique différent, un caractère différent, etc, le mot sexe - je rappelle que ça vient tout bonnement du latin sexus, pour sectus, section, séparation. - n’avait dans 99 % des cas nullement la signification qu’il a de nos jours : organe de la copulation ! Et était utilisé couramment et très librement, aussi bien par les femmes, qui parlaient sans gêne des grâces de leur sexe car ça n'avait rien de porno.
Mais notre époque, à force de féminisme exacerbé, a exigé de supprimer, interdire et diaboliser toute différence quelle qu’elle soit entre hommes et femmes, mis à part la différence dans les organes de la reproduction ! On a réduit les deux sexes à leurs organes copulatifs. Résultat le mot « sexe » de nos jours n’a plus le même sens qu’autrefois, maintenant il désigne en anglais le coït (to have sex), et en français « organes de la copulation ». Effectivement ça change pas mal !
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11/02/2025
Coluche, le Dieudonné des années 80
mort "mystérieusement" (en fait pas du tout ! c'est très clair) le 19 juin 1986 -
Le jeudi 19 juin 1986, sur le trajet à moto le ramenant de Cannes à Opio, Coluche est accompagné de deux amis. Coluche roule à vitesse modérée (selon l’expertise, à environ 60 km/h au lieu des 90 km/h autorisés).
Sans aucun motif apparent, un poids lourd lui coupe brusquement la route en effectuant une manœuvre criminelle, un virage sec à gauche coupant la route.
L’humoriste ne peut rien faire pour éviter la collision, sa tête percute l’avant droit du camion, un choc qui lui est fatal.
C’est ce qui se passe quand un humoriste dérange trop les puissants et, à priori, cela continuera encore en 2015 et les années suivantes ! Demandez l’avis de Dieudonné.
Quid de la mort de Coluche ?
Les médias ont menti depuis le début, car ils n’ont rapporté que la version du chauffeur du camion, mais jamais la version des deux amis de Coluche, Ludovic Paris et Didier Lavergne, qui étaient quelques mètres derrière lui, à moto, et qui ont tout vu : le chauffeur a braqué au dernier moment en plein milieu d’une ligne droite pour écraser Coluche, qui roulait à 60 km/h, alors que la version du chauffeur et de la télé, c’est que Coluche roulait très très vite, comme un fou, et se serait encastré dans un camion dans un virage, car il n’aurait pas eu le temps de le voir.
Didier Lavergne: <<Je suivais Coluche à deux, trois mètres, pas plus. Nous étions presque roue dans roue. Le camion a tourné sans mettre son clignotant, sous le nez de Coluche>>.
France-Soir le 20 juin 1986 (comme quasiment tous les médias): <<Derrière lui, ses deux amis, Ludovic Paris et Didier Lavergne, n’ont rien vu, leur pote était déjà mort quand ils sont arrivés à sa hauteur.>>
Didier : <<Ah mais, c’est complètement faux ! J’ai tout vu. C’est même moi qui ait indiqué aux gendarmes l’endroit précis où la tête a heurté. J’ai vu la tête, boum, elle a heurté l’angle du phare. Lorsque le camion est arrivé à la hauteur de Coluche, tout d’un coup, le chauffeur a braqué la cabine sous son nez. À un mètre ou deux près, il aurait freiné>>.
Tous les journaux ont écrit: <<Quand ils sont sortis du virage, le camion était déjà en travers.>>
Didier : <<Mais c’est ça qui est faux ! Moi je l’ai toujours dit, le camion venait droit vers nous. Et il était loin.>>
Coluche était un motard chevronné, et n’était ni bourré ni drogué ce jour-là d’après les analyses scientifiques officielles.
Ses deux camarades (qui étaient quelques mètres derrière lui) ont immédiatement freiné quand le camion a soudainement braqué, preuve que la version officielle est un énorme mensonge: il y avait largement la distance et le temps pour s’arrêter et ne pas rentrer dans le camion.
Didier (trois mètres derrière Coluche) : <<C’était pas limite du tout. Je me suis arrêté sans faire de traces sur le bitume, et sans tomber…devant la cabine du camion. Michel, lui, n’a pas freiné parce que le camion lui a claqué la porte au nez. Et Michel ne pouvait avoir d’autre réaction que celle qu’il a eue, parce que c’est un réflexe de motard. Un réflexe, c’est quand t’as pas le temps de réfléchir.>>
Ludovic (dix mètres derrière Coluche) : <<C’était un bon freinage quoi, pas en urgence. On n’allait pas vite, encore une fois, ON N’ALLAIT PAS VITE>>.
Didier : <<il roulait vers nous, ça j’en suis sûr. Parce que ça aussi…il aurait été arrêté, et puis il aurait tourné et fait la manoeuvre quand on est arrivés, bon, peut-être que je me serais posé moins de questions. Mais là, c’était comme s’il avait fait exprès, pour nous foutre en l’air, tu vois.>>
Une expertise scientifique ordonnée par le juge Renard avait prouvé que le chauffeur avait menti sur la vitesse de la moto.
Mais le juge est un des fameux juges francs-maçons liés au "Milieu" de Nice, mis à la retraite d’office quelques années plus tard dans le plus grand scandale concernant la justice depuis des décennies : il a choisi (sur ordre ?) de ne garder que la version du chauffeur, et d’éliminer 2 des 3 témoins, qui n’ont pas été entendus lors du procès !
Le chauffeur travaillait ce jour-là non pas pour son employeur, mais à son compte et, comme par hasard, il transportait des gravats provenant du chantier de la gendarmerie de Grasse.
Et la Gendarmerie de Grasse
C’est à un barrage de la gendarmerie de Grasse, à la sortie de Valbonne, que les amis de Coluche qui étaient à moto quelques minutes derrière lui se sont heurtés, seulement dix minutes après que le camion ait heurté Coluche.
Un barrage, alors que les secours n’étaient pas encore arrivés à Opio sur le lieu de drame ! Depuis combien de minutes ce barrage était-il en place ?
Didier et Ludovic ont effectivement trouvé très étrange qu’aucun véhicule ne soit passé sur les lieux du drame entre le moment de l’accident et l’arrivée des secours.
Pendant de très très longues minutes, la route était totalement déserte. Il a fallu attendre plusieurs dizaines de minutes pour que les secours arrivent, alors qu’au bout de 10 minutes la gendarmerie de Grasse avait déjà mis en place un barrage.
Très étrange, non ?
Non seulement les médias nous ont caché tout ça, mais en plus ils nous parlaient d’une livraison anodine dans un camping … totalement inexistant en fait à cet endroit là.
Encore des mensonges.
Après “l’accident”, ce chauffeur ne s’est à aucun moment occupé de Coluche couché par terre contre le camion. Non, il voulait juste signer le constat !
Abracadabrantesque.
Encore plus abracadabrantesque, quand on se souvient que, dans les médias à l’époque, dans les jours qui ont suivi l’accident, il nous était présenté comme un homme bouleversé qui aimait Coluche !
Encore des mensonges.
Didier: <<Attends ! Mais le chauffeur, c’était incroyable ! Ça aussi, ça m’a choqué… Il est pratiquement sorti tout de suite avec les papiers pour faire le constat, c’est insensé !
Le type qui voit un mort au sol et il attend avec sa sacoche et ses papiers pour faire le constat, c’est un truc de fou. Il ne s’est jamais approché de l’homme qui pouvait n’être que blessé par terre, c’est ce qui m’a choqué le plus. Tu vois il marchait en tenant sa pochette derrière comme ça.>>
Didier s’est adressé au chauffeur : <<T’as vu qui t’a mis par terre ? C’est Coluche !” Et il n’a pas fait de commentaire. Il ne s’est pas plus approché pour avoir un geste de compassion humain… C’était très bizarre.>>
Pourquoi Coluche aurait-il été tué ?
Tous ceux qui ont rencontré Coluche à cette époque sont unanimes : il s’apprêtait (selon ses propres termes) à <<hurler sa pourriture au monde>>. Il était en train de préparer un nouveau spectacle au vitriol pour la rentrée, au Zénith de Paris, dans lequel il allait taper très très fort sur Mitterrand et sur la gauche caviar qui ne faisait rien contre le chômage, et, surtout, il allait parler de Mazarine.
Il connaissait tous les secrets du tout-Paris (politique, show-biz,…) grâce à son secrétaire personnel, Jean-Michel Vaguelsy. <<Je vais les secouer, je vais les allumer tous !>> répétait-il souvent. << Jusque-là, on a bien rigolé, mais ils n’ont encore rien vu : cette fois, ils ne vont plus rire du tout.>>
Trois jours avant sa mort, le 16 juin 86, Coluche déclarait à Michel Denisot : <<Les hommes politiques vont recevoir. Lors de mon dernier spectacle j’avais fait peur à certains hommes politiques, mais là, je vais carrément leur faire honte.>>
Dans un magazine télé en 1986 à propos des hommes politiques : <<Un pour tous, tous pourris.>>
Mitterrand et le PS étaient probablement effarés à l’idée que l’homme de gauche le plus populaire en France allait passer les deux années avant la présidentielle de 1988 à les attaquer impitoyablement.
Et Mitterrand (à l’époque) faisait tout pour empêcher qu’on parle de sa fille (des centaines d’écoutes illégales, harcèlement physique quotidien de Jean-Edern Hallier par des agents secrets en civil pour le rendre fou; quand il racontait ça tout le monde le prenait pour un parano…mais cela a été confirmé des années plus tard lors du procès des écoutes).
Quasiment tout ce que Coluche avait écrit et enregistré a disparu selon sa dernière compagne Fred Romano : <<Je n’ai jamais su trop quoi penser de cet accident, ce qui est certain c’est qu’il était en pleine préparation d’un spectacle explosif, les bandes étaient enregistrées et elles ont disparu comme par miracle après l’accident, j’aurais aimé savoir ce que contenaient ces bandes….>>
Didier Lavergne : <<Il y avait une balle encadrée dans son bureau avec écrit : “La prochaine sera pour toi”. C’était clair. C’est-à-dire qu’on lui avait annoncé que s’il faisait trop chier, on allait le descendre.>> Et depuis son retour sur scène en 1985, il recevait à nouveau des menaces de mort régulières, des balles, des lettres,… Il faisait aussi chanter l’Union Européenne et ses stocks faramineux de nourriture, ainsi que des grands groupes de l’agro-alimentaire, une dizaine de chantages de ce genre en tout, pour obtenir plus de nourriture pour les Restos du Coeur.
Il réussissait là où les politiques ne faisaient rien ou si peu, et en plus il allait s’attaquer au chômage, donc faire honte à la classe politique par des actions concrètes et par ses mots dans son spectacle à la rentrée 1986. Il était en passe de discréditer les hommes politiques français.
Coluche pensait qu’ils étaient trop cons pour pouvoir le tuer, comme le dit un de ses proches dans le livre.
Comment les médias ont-ils pu mentir à ce point ?
Les dépêches venaient de l’AFP, agence de presse dépendant de l’état, où travaillent au moins quatre membres des Renseignements Généraux; plusieurs sont reproduites et analysées dans le livre, et c’est là que l’on retrouve la gendarmerie de Grasse : c’est d’elle que proviennent toutes les informations reprises par le journaliste de l’AFP.
Sur les faits, dont plusieurs sont carrément inventés : on invente des témoins qui racontent avoir été doublés par Coluche et ses amis <<à une vitesse impressionnante>>, alors que, je le rappelle, l’expertise scientifique a prouvé que Coluche roulait à 60 km/h.
Et manipulation psychologique : on insiste bien lourdement sur le fait que Coluche était un champion de vitesse à moto. Et une fois les deux témoins amis de Coluche entendus…par la gendarmerie de Grasse, une seule phrase de leurs longs témoignages subsiste dans la dépêche qui en fait mention, le 20 juin au matin, mais rien sur leurs accusations envers le chauffeur du camion.
Fondamentalement, les médias n’ont pas enquêté.
Au procès, 99% des médias étaient absents ! Et les seuls présents, comme l’AFP et France-Soir, se contentaient de répéter la version totalement incohérente du juge, qui a réussi l’exploit de dissimuler que la version des amis de Coluche était l’exact contraire de la version du chauffeur : il a fait comme s’il n’y avait qu’une seule version et aucune contradiction.
Mentir par omission, désinformer par inaction, c’est très facile, et ça arrive tout le temps, il suffit de lire le Canard Enchainé chaque semaine, puis de regarder le JT pour voir comment ça marche.
Quel hasard de constater que Daniel Balavoine, Coluche et Jean-Edern Hallier, les trois artistes qui ont le plus enquiquiné François Mitterrand, sont morts dans des accidents survenus à point nommé.
Source : http://www.scoop.it/t/koter-info-lln-wsl/p/4035867541/201...
http://stopmensonges.com/le-meurtre-de-coluche/
maintenant rappelons son historique candidature à la présidence de la république :
Représentation unique au Gymnase. Le 30 octobre 1980, Coluche donne une « matinée » exceptionnelle, pour un parterre choisi. Il vient de s'asseoir derrière un guéridon posé sur le devant de la scène. Il porte sa salopette, mais pas le nez rouge. Il a ajouté à sa tenue une chemise à carreaux jaunes et noirs, un foulard et des mocassins jaunes. Coluche est en civil.
Il ne propose pas non plus son spectacle habituel. Ce qu'il a à dire aux journalistes, aux équipes de télévision qui occupent les premiers rangs, tient en peu de mots. Il est officiellement candidat à l'élection présidentielle. Il vient « semer la merde ». Précipiter sa « plaisanterie à caractère social » dans le débat national. (...)
Le 29 octobre, Cavanna a fait paraître dans Charlie un entretien dans lequel le futur candidat expose ses motivations. « Je me présente pour tous ceux, affirme-t-il, qui subissent la politique, qui bossent toute leur vie, sont exploités jusqu'à la moelle, et n'ont que le droit de regarder de loin comment ça se passe (...). » Son programme ? « Faire un bras d'honneur à tous, aux malfrats de la droite, aux rigolos de la gauche. » Pour l'avoir trop attendue, il en veut d'ailleurs plus à la gauche qu'à la droite. Cavanna s'inquiète qu'on puisse détecter dans la croisade coluchienne des relents poujadistes. Coluche ignore toujours le sens de ce mot, et apprend l'existence, à cette occasion, de Pierre Poujade, parti en guerre, en 1956, contre l'impôt et l’État, avec, précise Cavanna, « un paquet de petits commerçants et de vieux fachos ». Leurs deux noms seront souvent réunis, dans les semaines à venir. Celui du gosse de Montrouge et celui du papetier de Saint-Céré.
« J'en ai rien à foutre, répond Coluche, j'étais pas né. J'ai pas besoin de Poujade pour savoir qu'en France, on ne demande qu'à bosser, mais (...) qu'on en a marre de payer des impôts pour nourrir des flics qui nous regardent comme si on était des étrons de chien et qui nous tapent sur la gueule. » Suit un rêve étrange : « Un flic, ça devrait être un pote qui te ramène à la maison quand il te trouve bourré dans la rue. (...) On devrait se dire : chouette, voilà le gars (...) qui va me dépanner, qui va me sourire et sécher mes larmes. Un flic, ça devrait être la Providence. » Cavanna opine, quand même dubitatif.
Coluche réaffirme qu'il s'adresse aux abstentionnistes, aux non-inscrits, aux mal-aimés du système électoral et social. Il devrait réaliser un score supérieur à 2 %. Au second tour, il conseillera à ses électeurs « d'aller tirer un coup ou d'aller à la pêche ». Il ne se désistera pas. Pas même pour le candidat socialiste. Cavanna s'inquiète encore : ne dit-on pas que cette candidature de la dérision serait « un moyen de diversion, un pipe-voix manipulé en sous-main » ? « Leurs magouilles, rien à foutre, tonne le candidat. Mon seul objectif : leur fourrer le doigt dans le cul à tous ! »
C'est encore un peu court. En dernière page de son numéro, Charlie publie l'appel solennel du candidat. Un « avis à la population », sur fond jaune, encadré de tricolore. « J'appelle les fainéants, les crasseux, les drogués, les alcooliques, les pédés, les femmes, les parasites, les jeunes, les vieux, les artistes, les taulards, les gouines, les apprentis, les Noirs, les piétons, les Arabes, les Français, les chevelus, les fous, les travestis, les anciens communistes, les abstentionnistes convaincus, tous ceux qui ne comptent pas pour les hommes politiques à voter pour moi, à s'inscrire dans leur mairie et à colporter la nouvelle. Tous ensemble pour leur foutre au cul avec Coluche ! » Un peu juste, toujours. Plusieurs journaux ont donné l'information, mais cette déclaration tonitruante et très libertaire fait, pour quelques heures encore, figure de blague.
« Je m'adresse à ceux qui ont voté à gauche pendant trente ans pour rien (...) Je m'adresse aussi à ceux qui ont voté à droite pendant trente ans pour rien non plus. Vous en connaissez, des promesses tenues ? » Il se présente pour « rappeler qu'on existe aux marchands d'espoir et de courants d'air ». Il invite à peu près tous les exclus à le rejoindre. Il sera le candidat « des faiseurs de patins à roulettes, des pédés, des nègres, des vieux qui ont une retraite de merde, des chômeurs qui sont un million et demi, des crasseux, des chevelus, des consommateurs de politique, ceux qui la subissent et pour qui on ne fait rien ». Comme prévu, Coluche brasse au plus large, à gauche, et à droite, loin derrière les partis de gauche et ceux de droite. Effectivement néo-libertaire et populiste, démagogue et généreux. Il renvoie, ce jour-là, tous les camps dos à dos. (...)
Comme il est plus représentatif, plus percutant que l'ensemble des « petits candidats » réunis, Coluche sert de pôle à une analyse sans complaisance pour cette Ve République apparemment exsangue. Tous les titres, quelle que soit leur tendance, y vont de leurs éditoriaux. « L'exécutif règne sans partage, écrit Edmond Bergheaud dans Le Figaro. Si bien que le citoyen moyen estime n'avoir d'autre moyen de contester l'omnipotence du pouvoir que de rechercher d'autres intermédiaires, quitte à tomber sur un Coluche. » Dominique Jamet, dans Le Quotidien de Paris : «Malheur aux petits partis en voie de constitution ou d'extinction ! Malheur aux pauvres ! Malheur aux individus ! Est désormais décrété marginal dans la vie politique tout ce qui n'appartient pas aux grandes formations. Tout a été délibérément, froidement, cyniquement organisé pour assurer la perpétuation de la bande des quatre .» (...)
Les experts en communication politique assurent désormais que Coluche, malgré l'intervention du C.I.C. (le Centre d'Intervention Civique hostile à la candidature de Coluche), et les inévitables pressions préfectorales, n'aura aucun mal à recueillir ses cinq cents signatures. D'autant qu'il a été rejoint, dès le début du mois de novembre, par une poignée d'intellectuels et que cela fait aussi quelque bruit dans Landerneau. Maurice Najman a ramené, un soir, rue Gazan, Félix Guattari, l'homme de l'antipsychiatrie, l'auteur, avec Gilles Deleuze, de L'Anti-Œdipe. Le philosophe de l'après-68, sympathisant des « autonomes » italiens jusqu'à l'assassinat d'Aldo Moro, favorable à la dépénalisation du haschisch, trouve immédiatement, à travers Coluche, l'exutoire de ses dernières désillusions politiques. En adhérant spontanément à un phénomène confus, que Coluche croit être encore une plaisanterie, l'intellectuel ne peut s'empêcher de parer cette campagne au nez rouge d'une dimension dialectique.
suite ...
http://www.youtube.com/watch?v=LzjVqiRuUqg
pour la rentrée 86 il avait prévu un spectacle "saignant" où il devait attaquer l'Establishment politique, ses magouilles et ses false flags comme jamais. Il n'a pas pu.
Dieudonné, le Béranger du 21èsiècle (celui du XIXè siècle; plus le REGIME d'alors le mettait en prison plus il devenait populaire ! jusqu'à entrer au Panthéon de la culture française, lui aussi. comme a dit qq : vous verrez d’ici quelques années on se souviendra de Dieudo comme d’un des plus grands résistants de son temps et les personnes qui normalement font l’histoire seront totalement oubliés. Quand certains d’entre eux seront jugés pour crimes et traîtrise envers le peuple français, ils diront, "je n’ai fait qu’obéir aux ordres !"*
Les vidéos qu'il a faites et publiées (j'espère au plus haut point que vous les avez toutes téléchargées et enregistrées et conservées précieusement dans votre ordinateur.) durant la crise des Gilets Jaunes, ce sont presque toutes des chef d'œuvre de la langue française, de force mordante, de sagacité d'analyse, elles entreront dans l'histoire. Un jour, quand la France sera redevenu un pays libre elles seront éditées parmi les petits classiques !
Un jour disait Robert Desnos,en 1942
Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore
De la splendeur du jour et de tous ses présents.
Si nous ne dormons pas c’est pour guetter l’aurore
Qui prouvera qu’enfin nous vivons au présent.
10/02/2025
le mythe de la féminité
L’« éternel féminin » et toutes les idéalisations qu’on a fait de la femme ce sont des mythes d'hommes en fait ; ça ne correspond pas du tout à la réalité, les femmes ne sont pas du tout comme ça. Dans la réalité il suffit de travailler ou de vivre avec elles pour s'en rendre compte. Dans la réalité elles sont matérialistes, dures, susceptibles et méchantes, superficielles, conformistes, menteuses et calculatrices.
Les féministes n’ont pas tort de dire que le mythe de "LA femme" est un piédestal bâti par d’autres qu’elles (par les hommes) et que (dans le passé) on les a sommées à représenter comme étant leur être même, alors que ça ne correspond pas du tout à leur nature réelle (et c’est pourquoi elles sont devenues fausses, artificielles, comédiennes, hypocrites, s’auto-surveillent, jouent un rôle) mais tout simplement aux aspirations les plus profondes des hommes, qui les avaient cristallisées (lisez le texte de Stendhal sur la "cristallisation") sur les objets de leurs désirs.
L’étude de ce mythe nous dit quelque chose sur les hommes, pas sur les femmes, ce mythe reflète la nature profonde des HOMMES, étouffée elle aussi sous les conditionnements sociaux qu'on leur a sommés de respecter, et qui ont cristallisé sur les femmes de leur vie ce rêve inassouvi (relisez le poème de Vigny là-dessus http://miiraslimake.unblog.fr/2016/06/14/vigny-avait-prevu/)
( NB : On avait dit (par exemple Simone de Beauvoir "Le deuxième sexe") que les défauts des femmes étaient la conséquence de la condition qui leur avait été faite par les hommes. Mais regardez ce que j’apprends :sur les enfants de B******* (IA ***** Bureau **) : la fille (3 ou 4 ans) est sans scrupules, tricheuse, ne pense qu’à elle, le garçon est droit, presque trop, généreux, bonne pâte.
Déjà à 6 et 4 ans la nature des femmes apparaît. Là on ne peut pas parler de conditionnement social et encore moins des conditions d’asservissement faites aux femmes !
Il faut croire qu’il y a bel et bien une nature féminine innée et que tous leurs vices en font partie.)
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