01/01/2014
Bismilla Khan
*
l'instrument est un Chenay.
*en anglais : http://www.murad.pk/music/?p=342 Ustad Bismillah Khan on Shehnai Indian instrument
Ustad Bismillah Khan (1916-2006) was perhaps single handedly responsible for making the shehnai a famous and popular instrument and bringing it into the mainstream Indian classical music. He was credited with having almost monopoly over the instrument as he and the shehnai were almost synonymous. Bismillah Khan was born in a small village called Dumraon in the state of Bihar, on November 21, 1916. His early childhood was spent in Benares, on the banks of the Ganga, where his uncle was the official shehnai player in the famousVishwanath temple. His father was a musician for the Dumraon state.
He started his training under the guidance of his maternal uncle, Ali Bux, at the age of six. He often accompanied him to perform at marriage celebrations or music conferences. Bismillah Khan made a recording for the first time in 1930. However it was sold in the name of a relative, Vilayat Hussain, a more popular musician at the time. He made his first major public appearance in 1930 at the age of 14, when he played along with his uncle at the All India Music Conference in Allahabad. His second performance was at the Music Conference at the Lucknow exhibition, where he won a gold medal for his recital.
Bismillah Khan had the ability to produce intricate sound patterns on theshehnai which, till before his time, were considered impossible on this instrument. The Government of India bestowed on him the title Padma Shree in 1961, and later, the Padma Bhushan and the Padma Vibhushan. In 2001, he became the third classical musician to be awarded the Bharat Ratna, after M S Subbulakshmi and Pandit Ravi Shankar. Bismillah Khan died of cardiac arrest on August 21, 2006. He was 90. The Government of India declared one day of national mourning on his death, an event unprecedented for any musician.
(remarquez au passage Bismillah Khan était un fumeur, ce qui ne l'a pas empêché de vivre 90 ans !)
et maintenant en duo avec cet autre immense artiste Amjad Ali Khan au Sarod :
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01/12/2013
la plej grava korpoparto
"Ŝi ĵetis patrinecan rigardon sur min. Mi vidis
larmon en ŝia okuloj. Post momenteto... Mi
enbrakumis ŝin per subita movo. Ŝi mole kaj senforte apogis sian kapon sur mia ŝultro, kaj diris: Mia kara filo, la plej grava parto sur homa korpo ĝuste estas la ŝultroj.
Mi demandis ŝin: ĉu pro tio, ke la ŝultroj subtenas mian kapon? Ŝi respondis:
Ne. Estas pro tio, ke viaj ŝultroj povas subteni la kapon de viaj amikoj kaj
amatoj, kiam ili ploras. Mia kara, dum nia tuta vivo, ni ofte bezonas ŝultron
por apogi nin plorantan. Mi esperas, ke vi havu korajn amikojn kaj amatojn.
Tiel vi trovas apogeblan ŝultron ĉi-kiam vi bezonas, kiel mi bezonas la vian nun."
esperantigita el la ĉina lingvo far Nigra Okulo
kiom prava !
En voilà un qui a le sens des vraies valeurs !
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11/11/2013
un vers si expressif de Jules Supervielle, et si cruel, si désespéré, sur la vie, toute vie
parlant de ces petites animaux, si vivant et si proches quand on les tient, que la vie devient palpable, et dont le coeur bat si vite ...
" ...
avec un coeur rapide, rapide,
pressé d'en finir"
si vous avez du mal à comprendre voici le vers dans son contexte dans le poème en entier :
Nous sommes là tous deux
comme devant la mer
sous l'avance saline des souvenirs
......
Ne t'afflige point, toi dont le tourment ne remonte pas comme le mien,
jusqu'aux âges qui tremblent derrière les horizons,
tu ne sais pas ce qu'est une vague morte depuis trois mille ans,
et qui renaît en moi, pour périr encore,
ni l'alouette immobile depuis plusieurs décennies
qui devient en moi une alouette toute neuve,
avec un coeur rapide, rapide,
pressé d'en finir.
Ne t'afflige point, toi qui vois en la nuit
une amie qu'émerveille ton sourire aiguisé
par la chute du jour
la nuit armée d'étoiles innombrables et grouillante de siècles,
qui me force pour en mesurer la violence,
à renverser la tête en arrière
comme font les morts, mon amie,
comme font les morts.
Jules Supervielle - (In "Gravitations")
26/10/2013
ve mi bezonUS peceton de ĉio tio ....
L'espero
En vestaĵo fantazia
kunportante novan senton,
alproksimiĝas l'espero.
Mi bezonas nur peceton
da konfido kaj kontento
kaj se eblas,
la kareson de la vivo,
kaj rideton de l'amiko,
kaj brakumon de pasio,
kaj se eblas,
ho ve, Dio!
por kaŝi la mian timon,
ĉielan blankan mantelon.
Sed, mi timas
ke la espero
preterpasos,
kaj mi restos
elpensante
novan revon.
Angel Arquillos 10-9-13
23/10/2013
un romantique sensé dans un monde de fous
"- nous ne sommes que deux romantiques sensés dans un monde de fous" disait Max Baginski à Emma Goldman.
Très belle formule ! Elle me convient, je la reprends : je suis un romantique sensé dans un monde de fous.
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14/10/2013
mes objections au christianisme :
1°) L’existence de Dieu (d’un Dieu personnel, un vrai, pas un symbole vasouillard pour catholiques horizontalistes), l’immortalité de l’âme, la communion des saints (1), sont incompatibles avec les connaissances que nous avons du monde physique.
Même si certes, la vision scientifique du monde n’offre plus (sur certains plans, car sur d’autres l’invraisemblance est toujours totale, à moins de postuler un quelconque acte de foi, qui sans vérification expérimentale, ni cohérence théorique avec le connu n’a aucune valeur) un barrage radical. En effet nous savons maintenant que le Cosmos a une histoire, de là à penser qu’il est eschatologique, le pas est tentant, surtout au vu des dernières étapes comme de son évolution, lesquelles semblent bien de surcroît avoir été inscrites dès le départ dans sa détermination.
2°) et si, certes, la vision positiviste et matérialiste du Cosmos, peut être critiquée, si des constatations troublantes peuvent être faites, et des mystères têtus être toujours là; l'ennui c'est qu'à chaque fois qu’on a voulu passer du stade « négatif » de critique à une alternative en « positif » d’hypothèses, on s’est retrouvé face à des extravagances et des problèmes qu’un esprit critique bien moindre que celui dépensé précédemment suffit à flanquer par terre.
3°) L’Éternité c’est bien joli mais ça ne tient pas debout.
Plutôt que des arguments je citerai une boutade de Woody Allen, encore plus dévastatrice pour qui sait lire entre les lignes : « L’éternité c’est long, surtout vers la fin ».
Et puis, comme le dit Saint-Exupéry, grand connaisseur en valeurs humaines, « seule compte la démarche, car c’est elle qui dure et non le but, qui n’est qu’illusion du voyageur »
Oui, mais aussi, que vaut une démarche appelée à disparaître à jamais dans le néant ?!! On n’en sort pas..
4°) Le Point Oméga, le Christ-Roi, etc., c’est bien joli, mais s’il n’a ni défauts ni qualités, ni personnalité familière et bien à lui, et si on ne peut le serrer dans ses bras, ça ne va pas ; le moindre ami vaut mieux.
"Et les conséquences funestes d'une doctrine pourront prouver tout au plus que cette doctrine est funeste, mais non qu'elle est fausse."(Miguel de UNAMUNO)
(par exemple découvrir que le Père Noël n'existe pas vous gâche la vie, mais ce fait ne rend pas l'existence du Père Noël plus vraisemblable pour autant)
Et pourtant je ne veux pas mourir.
Et pour ceux qui veulent savoir ce que c’est que croire, ce que c’est que la religion (car de nos jours il y a plein de gens qui ne savent même plus de quoi ça cause vraiment! ou bien qui s’en font des idées primaires ou déformées !), ou qui veulent « s’y mettre », ne fusse que comme dans le pari de Pascal, je conseille vivement :
-
les poèmes de Rabindranath Tagore (ainsi que sa série de conférences : Sadhana)
-
les poèmes de Marie NOËL
Et encore une citation de Unamuno où il résume assez bien ce qu'est la religion:
En Dieu tout vit, et dans sa souffrance tout pâtit, et en aimant Dieu nous aimons en lui les créature, de même qu'en aimant les créatures et en y compatissant, en elles nous aimons Dieu et nous compatissons à Dieu. L'âme de chacun de nous ne sera pas libre tant qu'il y aura quelque esclave dans le monde de Dieu, et Dieu non plus, qui vit dans l'ême de chacun de nous, ne sera pas libre tant que notre ême ne sera pas libre. La charité est donc l'impulsion à me délivrer et à délivrer tous mes proches de la douleur et à en délivrer Dieu qui nous embrasse tous."
En même temps bien sûr le tragique Unamuno nous fournit quelque uns des meilleurs arguments CONTRE tout ça, par exemple: "Qu'est-ce qu'une conscience infinie? La conscience ... n'exclut-elle pas par cela même l'infini?" et pire: "Peut-on être heureux sans espérance? Et l'on ne peut plus espérer une fois la possession réalisée."
Louise Ackermann l'un des plus grands poètes du XIXème siècle a résumé la situation dans ce poème :
Le positivisme
Il s'ouvre par-delà toute science humaine
Un vide dont la Foi fut prompte à s'emparer.
De cet abîme obscur elle a fait son domaine ;
En s'y précipitant elle a cru l'éclairer.
Eh bien ! nous t'expulsons de tes divins royaumes,
Dominatrice ardente, et l'instant est venu
Tu ne vas plus savoir où loger tes fantômes ;
Nous fermons l'Inconnu.
Mais ton triomphateur expiera ta défaite.
L'homme déjà se trouble, et, vainqueur éperdu,
Il se sent ruiné par sa propre conquête
En te dépossédant nous avons tout perdu.
Nous restons sans espoir, sans recours, sans asile,
Tandis qu'obstinément le Désir qu'on exile
Revient errer autour du gouffre défendu.
(1) Si l'hypothèse de Rupert Sheldrake finissait par s'avérer, des concepts comme la Communion des Saints cesseraient de paraître absurdes.
ceci dit je déplore l'actuelle déliquescence du christianisme, ainsi que le climat d'intolérance athéiste que la pensée unique de la Secte des Adorateurs de la Mort fait régner en Occident.
En sept 2010 lors de son voyage en Ecosse le pape Benoît XVI a déploré les menaces posées, selon lui, par un "sécularisme agressif" et "l'extrémisme athée du XXe siècle", il a tout à fait raison, ces expressions conviennent tout à fait, c'est tout à fait ça.
Maintenant des citations d'Henri Barbusse (dans son roman « Clartés ») :
(parlant de Dieu) « On met tous ses bienfaits dans l'éternel futur, on les cache dans l'inconnu... on résout ses contradictions dans le vague inaccessible. » et « Où se manifeste-t-il, que sauve-t-il, quels supplices, quelles calamités, évite-t-il à tous et à chacun dans la défaite des cœurs ? Où a-t-on senti, palpé, embrassé, autre chose que son nom ? L'absence de Dieu entoure infiniment et comme réellement chaque suppliant agenouillé, assoiffé de quelque humble miracle personnel, et chaque chercheur accoudé sur des papiers, à l'affut des preuves comme un créateur, et l'antagonisme haineux, énorme et sanglant de toutes les religions armées les unes contre les autres. L'absence de Dieu surmonte comme le ciel les conflits angoissants du bien et du mal, et l'attention palpitante des justes, et l'immensité, qui me hante, des cimetières d'agonies, et le charnier des soldats innocents, et les cris pesants des naufragés. L'absence ! L'absence ! Depuis cent mille ans que le vie essaye de reculer la mort, il n'y a rien eu, ici-bas, de plus vain, que le cri de l'homme vers la divinité, rien qui donne une idée aussi parfaite du silence. »
et Roger Martin du Gard : « Aucun Dieu n'a jamais répondu aux appels, aux interrogations de l'homme. Ce qu'il prend pour des réponses, c'est seulement l'écho de sa propre voix. »
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30/09/2013
une citation très vraie et qui ouvre de vastes domaines de reflexion
« En dehors de l'enfance et de l'oubli, il n'y a que la grâce qui puisse vous
consoler d'exister »
(Eugène Ionesco)
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05/09/2013
Littérature - 1
Le problème dans une histoire, dans toute histoire, c'est toujours la fin, la source de tous les malaises, la moment où tout sombre dans le désespoir ou l'absurdité d'une fin mesquine, du temps qui, en fait ne s'arrête pas; une histoire c'est bien tant qu'on n'est pas à la fin. Le début c'est bien, le milieu c'est pas mal non plus, le hic c'est la fin, c'est elle qui empêche tout à coup d'être heureux, l'épine dans la chair, le péché originel, et on n'en sort pas.
21/06/2013
Tant de vérités
dans ce poème de Paul Géraldy
et qui laissent rêveur
Mais ce qu'il dit là, ça vaut aussi à l'inverse ...... combien de gens ne rencontrent jamais l' "amour de leur vie", parfois à cause d'aussi infîmes hasards, combiens de gens qui auraient pu être tellement heureux, ne le seront jamais parce que la vie ne les aura jamais mis l'un en face de l'autre ....
CHANCE
Et pourtant, nous pouvions ne jamais nous connaître !
Mon amour, imaginez-vous
tout ce que le Sort dû permettre
pour que l’on soit là, qu’on s’aime, et pour que ce soit nous ?
Tu dis : « Nous étions nés l’un pour l’autre. » Mais pense
à ce qu’il a dû falloir de chances, de concours,
de causes, de coïncidences,
pour réaliser ça, simplement, notre amour !
Songe qu’avant d’unir nos têtes vagabondes,
nous avons vécu seuls, séparés, égarés,
et que c’est long, le temps, et que c’est grand, le monde,
et que nous aurions pu ne pas nous rencontrer.
As-tu jamais pensé, ma jolie aventure,
aux dangers que courut notre pauvre bonheur
quand l’un vers l’autre, au fond de l’infinie nature,
mystérieusement gravitaient nos deux coeurs ?
Sais-tu que cette course était bien incertaine
qui vers un soir nous conduisait,
et qu’un caprice, une migraine,
pouvaient nous écarter l’un de l’autre à jamais?
Je ne t’ai jamais dit cette chose inouïe :
lorsque je t’aperçus pour la première fois,
je ne vis pas d’abord que tu étais jolie.
Je pris à peine garde à toi.
Ton amie m’occupait bien plus, avec son rire.
C’est tard, très tard, que nos regards se sont croisés.
Songe, nous aurions pu ne pas savoir y lire,
et toi ne pas comprendre, et moi ne pas oser.
Où serions-nous ce soir si, ce soir-là, ta mère
t’avait reprise un peu plus tôt ?
Et si tu n’avais pas rougi, sous les lumières,
quand je voulus t’aider à mettre ton manteau ?
Car souviens-toi, ce furent là toutes les causes.
Un retard, un empêchement,
et rien n’aurait été du cher enivrement,
de l’exquise métamorphose !
Notre amour aurait pu ne jamais advenir !
Tu pourrais aujourd’hui n’être pas dans ma vie !…
Mon petit cœur, mon cœur, ma petite chérie,
je pense à cette maladie
dont vous avez failli mourir… (ça aussi)
Paul Géraldy (1885-1983)
regaredez, il a vécu 98 ans; ça lui fait une belle jambe ! ...
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02/06/2013
c'est pas facile la vie
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