29/12/2016
1977
le premier micro-ordinateur, le premier PC, l’Apple II est sorti en juin 1977 l’année où je dérivais à travers la France, c’est égalent l’année où est sorti en France le livre de Raymond Moody sur les EMI, traduit par Paul Misraki, auteur de musiques de chansons dont le premier succès fut le paradigmatique "Tout va très bien Madame la Marquise" en 35 « Je chante » de Trenet, « à la Mi-août » (http://www.dailymotion.com/video/x62wmj_a-la-mi-aout-h-genes-fr-arnoul-ray_shortfilms, Ray Ventura Peters Sisters, etc) en 1949, l’année de ma naissance, et son dernier la très jolie chanson (la seule qui soit poétique) chantée par Nicoletta « les volets clos » en 1972, l’année où j’ai eu le Bac A7 avec mention bien, et l’année aussi où il a écrit un roman « Mort d’un PDG » (recenzo lu par moi dans un hebdomadaire catholique).
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28/12/2016
mains de maman
Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé
Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu
Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.
16/12/2016
la vie humaine vue par Gao Xingjian
un autre extrait de son oeuvre inclassable, courte (29 pages), mais capitale, "instantanés" :
"......
À cet instant, le quatrième homme est arrivé, vêtu d’une veste de cuir. Sans dire un mot il s’est joint aux autres pour tirer la corde. Tous s’appliquent, impassibles. La corde se tend. Ils tirent dessus de toutes leurs forces avec persévérance, en la faisant filer entre leurs mains.
« Un petit chinois… », le vieux noir chante en anglais sans lui jeter un regard. La vieille Noire caresse son clavier, presque couchée sur le piano, elle balance son corps en mesure, absorbée par la musique, comme si elle était ivre ou passionnée, elle ne le regarde pas non plus. Il ne s’occupe que de boire sa bière. Sous la lumière bleue fluorescente du bar, personne ne regarde personne. L’assistance, emportée par la musique, ressemble à un groupe de marionnettes qui remuent la tête.
Le cheval a cabré ses pattes de devant. Des pattes couvertes de poils. « Il vagabonde dans le monde... » le chant du vieil homme noir reprend.
La vieille femme noire plaque un accord, le sol résonne sous les sabots des chevaux. « Il vagabonde dans le monde…. Il vagabonde dans le monde... »
Le vieil homme noir s’accompagne à la batterie et l’assistance hoche la tête en rythme.
La corde file de main en main ; dessous, les pieds chaussés de cuir sont solidement ancrés sur la pelouse verte.
L’écume vole en l’air, les vagues frappent la digue. En bas la marée grossit, la plage a déjà complètement disparu. Le soleil est toujours aussi brillant, mais le ciel et la mer paraissent d’un bleu encore plus soutenu.
L’extrémité de la corde finit par apparaître. Un énorme poisson mort accroché à un hameçon rouge est tiré sur l’herbe verte. Il a la gueule grande ouverte, comme s’il respirait toujours ; en fait il est mort. Son œil tout rond n’a pas d’éclat, mais il a encore une expression de frayeur."
15/12/2016
la destino de textoj en Esperanto : kiel la sango de Kristo ....
mi rememoras, ke la poemo de Pál GULYÁS
diris
Kiam la Roman' enpikis
pintan lancon -- sin eligis
dorse la kruela ŝtal', krude ŝiranta
la karnerojn ruĝajn de la kor',
kiam ĉesis la korbato,
kiam fluis tiu sang',
-- diru, ne hezitu lang' --
kien flugis tiu sang'?
-- Laŭ verŝajno sorbis ĝin la sablo,
kiel ĉiun fluidaĵon
ĝi kutimas; sablo trinkis, laŭ probablo.
Sed li estis Dia fil' el dia mond'
Sur du ŝultroj liaj ja ripozis
la stelara horizont'.
La tero ja ne fanatikas,
Ĝi ne prizorgas eĉ la nubojn,
-- Nenion ja adoras la ter',
Nur trinkas sangon kun prefer'
nur sangon, sangon kun prefer'.
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12/12/2016
"que les morts me pardonnent ces souvenirs fanés"
Kiel fiŝist’ sur gardo,
Al la tempflu’ senfina gapas kaj en sekreto
Esperas pri fiŝsalto.
(Xu Zhimo)
quelques extraits de mon journal intime
archives
juillet 2009: En 1977 dans les chambres d’hôtels je me regardais dans la glace pour voir si j’étais bien malheureux.
Ça n’est pas plus dérisoire que tout ce qu’on fait au monde.
- 27/4/2005 Il y a de beaux nuages on dirait. Pas l’temps d’les regarder. Et plus capable. Et de toutes façons ça ne sert à rien de vivre, ça n’empêche pas de mourir.
) 15/2/2004 Je suis tellement avide comme un héros romantique, et curieux des choses, et autrefois des illusions qu’on entretient devant la beauté du monde, la vie ( !), et l’histoire ( !! …) que plusieurs vies ne suffiraient pas pour faire tout ce dont j’aurais envie, même avec encore la force.
) C’est vrai qu’on ne vit vraiment que quand on a des devoirs – mais des devoirs qu’on s’est choisi ! où qui sont engendrés par quelqu’un qu’on a choisi –
C’est pourquoi j’ai toujours été dégoutté par les paranoïas du Féminisme, ces gens-là c’est tout simplement des gens qui sont incapables d’aimer !
) « Vous connaissez la valeur de l’amour et que le manque de l’autre est une souffrance terrifiante » m’a une fois (1986) écrit Catherine BAKER.
son livre sur l'école est lisible sur internet Insoumission à l’école obligatoire, 1985 ou téléchargeable : Texte intégral (2.6 Mo - format PDF) parcontre "Balade dans les solitudes ordinaires" non, il faut l'acheter : http://www.babelio.com/livres/Baker-Balade-dans-les-solitudes-ordinaires/277333
) „Ewig rein bleibt nur die Träne“ (Ringelnatz) .....
) Eh oui on fait une chasse paranoïaque à tout ce qu’on soupçonne de faire même silencieusement de la propagande pour Chanel, non, pardon pour Adidas, non eux ils ont le droit, pardon ! pour la croyance en Dieu et toute autre idée religieuse, et en même temps par exemple l’institutrice du film « La fin du règne animal » quand elle tient bien à enfoncer dans le crâne de son élève que « ressusciter, ça n’est JAMAIS arrivé et ça n’arrivera JAMAIS » elle fait de la propagande antireligieuse très nette et pas neutre du tout, ça c’est autorisé, alors que quelqu’un, qui ne ferait même aucune propagande, mais qui simplement s’habillerait – en choisissant un vêtement traditionnellement occidental ! – de telle sorte qu’on pourrait en présumer qu’elle croit en Dieu, ça ils le considèrent comme une atteinte à la neutralité !!!
Là ils jettent le masque ! et on voit bien ce dont il s’agit en fait……
) « Uzak » de Nuri Bilga Ceylan : Dans cette Turquie qui ressemble à fond de train à l’Europe occidentale (de maintenant !)…) les ramiers et les chats sont les seuls êtres vivants
Le héro du film aura tout tué. Il a tué la souris, il a tué l’amitié possible avec son compagnon du village, avec qui il n’a cessé de refuser tout rapport humain et qu’il a fait fuir, il a tué son enfant, en le faisant avorter, et dans la séquence la plus forte (non la plus forte c’est la tragédie de la malheureuse souris) du film : la dernière, 20 secondes, il commence à se rendre compte et à regretter.
) Autrefois les policiers étaient tous des hommes : il fallait être fort pour pouvoir se colleter avec les délinquants. Mais maintenant de toutes façons ils en se déplacent plus qu’en masse à 50 contre un ! et avec toutes les armes dont Sarko les a pourvu, ça n’est plus un problème. Ça a été ouvert aux femmes, et bien sûr c’est un métier qui leur convient à la perfection ! elles ont une vocation pour ça… Donc bientôt les flics seront à 70% des femmes, et les flics sociaux 100% (c’est déjà le cas depuis longtemps).
Et, curieusement, dans ce cas on ne va pas faire de loi pour imposer la parité !
Qu’est-ce qu’on parie ? Curieux non ? ……
) La mode féminine de 1954 : c’était autrement plus beau et plus féminin que les hideux machins dont elles s’habillent maintenant !! il n’y pas de comparaison !!! C’est le jour et la nuit !
Rouler en voiture (de même que se servir d’un ordinateur) ça consiste uniquement, et pendant des heures, à attendre, attendre, attendre, attendre, attendre, attendre, toujours attendre, et encore pas l’attente où on peut penser à autre chose et regarder autour de soi, mais attendre l’esprit obligatoirement et constamment tendu et fixé sur du vide, au cas où, attendre en encore attendre, (et de temps en temps, pendant qq. courtes secondes qu’il faut saisir au bon, agir un tout petit peu), sans même quand il s’agit d’ordinateurs savoir SI réellement il y a qq. à attendre, ni ce qu’on attend, ni seulement si ça ça sert à qqchose d’attendre (quoi que même en voiture, on ne sait jamais si ce qu’on fait servira à qqchose, et si à la fin on réussira à faire la course qu’on est sensé être en train d’essayer de faire !)
On parle parfois de la vie des gens dans des pays du Tiers-Monde où ils attendent des heures :
mais ils ne perdent pas plus de temps à attendre que les malheureux habitants des pays
« modernes » actuels, et en plus c’est une attente reposante et libre, où ils ont le loisir au moins
de regarder autour d’eux et de parler à leurs voisins, et c’est une attente beaucoup moins
fatigante et stressante et accaparante que celles auxquelles nous sommes constamment soumis !!!
) Qu’est ce c’est 1960? -1960 c’est quand on ouvrait de grands yeux catastrophés à l’idée qu’en URSS les églises étaient fermées.
C’est quand l’évocation de caméras qui surveilleraient les gens suscitaient aussitôt la réaction : ah ces ignobles communistes ! qu’est ce qu’ils ne savent pas inventer ! ces policiers totalitaires, c’est épouvantable une société pareille !
C’est quand devant les détournements d’avion on disait : c’est embêtant mais que faire ? la seule solution serait de fouiller les passagers avant l’embarquement, mais ça c’est impensable, ils n’accepteraient jamais, ce serait trop impoli et humiliant, et incompatible avec un pays civilisé !
voilà
c’était ça, 1960…
ah oui ! aussi un détail, toutes les femmes portaient des foulards….
) Catherine Baker : « ceux qui font ça (les "thérapies") parce que c’est plus aseptique que de sourire à sa mère ou de caresser un chien, qui préfèrent pleurer en cri primal que sangloter sur le ventre de qui on partage la misère, ceux qui se thérapisent pour se consoler de tout, ceux-là ont perdu le sens du combat. » ( et ils puent la mort. - N. d. C)
) "ensemble",
"danser",
"vin",
« aller à l’maraude »
"tirer les sonnettes"
"cigare"
liste à continuer,
tous ces mots qui sentaient bon la vie sont disparus ou sont diabolisés.
) Lu livre sur la vie durant la Révolution Française. Il faut espérer que parmi toutes ces musulmanes il y en aura que les persécutions pousseront à l’approfondissement et à l’héroïsme dans la foi, comme ça s’est passé durant les persécutions antireligieuses (déjà !) de 1793-94.
) Les commentaires qu’on lit dans le monde sur les mesures de plus en plus fanatiques et liberticides contre le tabac, et présentés toutes en « Novlangue » (Orwell) font tout à fait penser aux délires du temps de la Révolution Française ! c’est du délire, c’est aussi un vrai cauchemar, le monde est en train de s’emballer, comme dans ces années, dans une frénésie de haine et de fanatisme aveugle comme un troupeau de taureaux emballés, en recommence à comprendre les phénomènes irrationnels des époques d’emballements fanatiques en tous genre que l’histoire à connu.
) Une excellente expression, dans un excellente revue : « CQFD » :
« le lobby seigneurial (Medef, CFDT, etc…) »
oui, c’est out à fait ça, on n’en est pas assez conscient et on ne la dit pas assez.
) La guerre à l’Irak ça n’est même pas la guerre du pétrole, ni bien sûr la guerre pour la démocratie ! ni contre la dictature de Saddam, c’est la guerre du grand capital Les cibles de W. Bush : l’Irak, la Syrie, la Libye, l’Iran, le Vénézuéla (mais remarquez bien pas l’URSS en Tchétchénie, soumise au grand capital, ni l’Inde avec ses massacres anti-musulmans, mais comme dit fort justement Arundhati Roy l’Inde EST déjà « ouverte » aux prédateurs de l’OMC) et n’oublions pas la Serbie, c’ ‘étaient les seuls pays qui résistaient encore à la main mise totale des grands prédateurs du totalitarisme du « marché » c’est à dire la dictature féodale des grandes firmes capitalistes, c’étaient les seuls qui pratiquaient encor e(ou dans le cas du Vénézuéla qui essaye d’y revenir, de faire un « capitalisme à visage humain ») un régime social, l’intervention de l’État (c’est à dire de la démocratie !), et de prise en compte de l’intérêt national. C’était ça leur crime, le reste n’était que le prétexte, c’était ça le but. Ça leur démange de briser ces derniers îlots de résistance dans une Terre toute soumise à leur razzia mortifère tout entière offerte à leurs appétits cyniques !
) Jeanne d’Arc ?! une fille qui s’est prétendue envoyée par Dieu ! un « signe religieux ostentatoire » ça, à interdire et à supprimer d’urgence des programmes d’histoire de l’Educ Nat. Nat. !
) lisons ce qui se disait en 1793 devant ceux qui alors croyaient en Dieu : « nous entendions des cris, des hurlements, des bribes de musique. Vers minuit les cris se sont rapprochés. C’étaient des blasphèmes, des insultes, des menaces. « A mort les fanatiques ! » « A la lanterne ! » Aimé près de moi, me faisait signe de ne pas bouger. Mais ils se sont arrêtés devant chez nous , ont donné de grands coups dans la porte , en menaçant de l’enfoncer. … Ils sont entrés en vociférant, exigeant qu’on leur remette « le fanatique ». Des gardes Nationaux des hommes armés de piques à l’air menaçant, coiffés d’un bonnet rouge. Il y avait parmi eux des officiers municipaux revêtus de leur écharpe. …
) « Si Camus a raison et si la seule dignité de l’homme, c’est la révolte devant sa condition » (Catherine Baker)
) « freeze ! » qu’ils disent, la peur a toujours été la principale source des crimes. Ces policiers américains ont tellement peur que les autres personnes puissent éventuellement être armées et leur tirer dessus, qu’ils en ont une peur panique qu’ils sont prêt n’importe quoi y compris à les tuer préventivement sur-le-champ. Aussi il ne faut pas qu’ils s’étonnent si les gens connaissant la dangerosité extrême de ces bêtes féroces prêtes à tuer sans pitié (et sans la moindre sanction !!) le moindre passant de rencontre (surtout s’il s’agit d’un homme, un jeune ou un noir, toujours les même parias ! Même les autres) et sachant combien ils sont entraînés à ça et à dégainer en un éclair et à toujours systématiquement viser pour tuer, vont se mettre à les abattre à vue dès qu’ils en apercevront un, et pas seulement les gangsters mais les innocents citoyens, puisque qu’ils abattent tout aussi bien (et tout aussi sans aucune sanction les innocents citoyens !
" C’est un exemple non moins curieux de l‘absurdité où la fureur du dogme (de tous les dogmes !) peut entraîner même un bon esprit, que ce mot du célèbre Tilotson : « La véritable raison pour laquelle un homme est athée, c’est qu’il est méchant » " (Senancourt) . De nos jours c’est l’inverse les même cons fanatiques bouchés et arrogants disent « la véritable raison pour laquelle un homme ou une femme croît en Dieu c’est qu’il/elle est un terroriste » !
) Je ne vois pas en quoi le fait pour une infirmière de tenir un enfant « comme un petit cochon », pour lui enlever des fils alors qu’il se débat et crie de peur, de refus, de honte, et de désespoir, soit moins un viol qu’un acte « pédophile », c’est le viol qui est le crime(« eux »-mêmes l’avouent, qui autorisent les relations sexuelles entre adolescents et même la pilule !), et il l’est tout autant, et même plus dans le 1er cas, et cet enfant risque tout autant d’en rester marqué à vie, alors ? - à quand 20 ans de prison aux bonne-sœurs ?!
– Et dans les bavures policières j’te dis pas ! à ce tarif-là ça vaudrait la peine de mort ! (des fois oui, tout à fait) sérieusement c’est un scandale sans nom et qui pourrit la société et son âme, que ces abominations restent systématiquement impunies. Et tout ce que les enfants se font les uns aux autres dans les jungles des cours d’école, et les licenciements abusifs, qui en plus vous envoient à la mort !…
- 24/1/2005 Comment regarder sa maison en se disant : « peut-être que cet été il n’y aura plus rien ici, on aura tout foutu dans des sacs poubelle et envoyé Dieu sait où, les meubles traîneront dans un dépôt-vente. Tous mes livres, l’ordinateur, mes affaires, papiers, photos chéries, etc sera perdu et jeté. Et l’oubli se refermera à tout jamais sur la famille Platteau et la famille Wargniez » ?…
- 13/7/1994 : jour de la vente de la maison de maman 18, rue d’Hordain à Malincourt. C’est le jour du début de la moisson des escourgeons. Demain c’est son anniversaire.
- Je ne suis pas triste. Je suis plus détruit que ça à mon age ; je ne suis plus capable d’éprouver des sentiments
- Chaque être est dépositaire de l’univers. Tout le destin et l’existence de l’être est suspendu à ses épaules.
- Les loubards, les garagistes, les assureurs : une trilogie de voleurs. Mais les loubards sont les seuls à être punis.
- C’est sûr que les gens qui vivent seuls vivent moins vieux que les autres. La vie est plus dure et plus difficile et plus stressante, à tous niveaux et dans tous les domaines quand on est seul.
- Une fraternité avec les êtres vivants du passé est-ce que c’est possible ? Avec les contemporains c’est déjà une illusion.
- « Qui paye commande » dit la sagesse des nations, or tous les partis politiques sont financés par le patronat, alors ! ...
- « Ce n’est pas un mal ……de se réfugier dans l’absurde, la chaleur humaine, le sommeil halluciné, le sexe, la dérision, le j’m-en-fout-isme » (Wolinski)
- 22/7/1994 c’est vraiment bizarre comme le moderne, « le bel, le vivace aujourd’hui », peut se transformer, au bout de seulement 30 ans en quelque chose de suranné et de poussièreux !
- 2 juin 1992 : Ça aussi c’était prévu, ça devait arriver un jour. Depuis presque les premiers jours que je l’avais connu en automne 85 c’était prévu. Claude Roatta est mort le 20 mai,1992 (né le 17 juillet 1940). Les deux dernières fois que j’avais appelé à la Guadeloupe des voix m’avaient répondu qu’il était « en métropole », la dernière carte avec l’arbre généalogique des bourbons-Parme (achetée à Chambord) je l’ai envoyée chez sa mère, il y a une semaine ; la réponse dans une enveloppe de Rive-de-Gier dont l’adresse n’était pas de son écriture, était le faire-part.
Plus ça va plus on est assis sur un tas de cadavres
.
- « Je t’aime quand tu es triste et que tu ne dis rien » dit France Gall dans une de ses chansons, il y a peu de femmes qui sachent aimer comme ça (surtout vu leurs obsessions et leurs préjugés là-dessus)
- 1/6/1995 « Si tu réalises …. Que le soir tu te couche sans aucun rêve en toi » (France Gall in « Résiste ») oui, c’est le moins qu’on puisse dire !
- 1/6/1995 les citations auxquelles me fait penser Brigitte du bureau (et les autres bonnes-femmes, et hommes éventuellement, du même genre) :
« Les idées communes sont la règle des idées saines : il suffit de les prendre à contre-sens ! » (Fontenelle)
« La frivolité est dure comme l’acier » (Montherlant)
- Un auteur juif (Isaak Bashevis Singer) a dit « Dans ses rapports avec les animaux tout homme est un nazi. »
- « Qui peut être toujours libre ? et comment le serait-on, face aux méchants, aux ignorants (1) , aux fanatiques,quand ils sont les plus forts » (André Comte-Sponville) j’ai souvent eul’expérience et été convaincu de la vérité de cette pensée d’A. Comte-Sponville et de la justesse de la devise latine de Spinoza « Caute », dans les rapports entre les gens «intelligents » et les cons ; et dansl’histoire ça se voit à chaque pas, et tous ceux qui ne l’ont paspratiqué ont eu un destin funeste, n’est-ce pas !
- 4/3/1996 - Je ne me suis pas encore habitué à mon existence depuis le temps où j’ai entendu les premières fois des gens m’appeler« Roland »
- mars 1996 Elle est belle notre planète ! (ce sont toujours des souvenirs de mon voyage en Inde en février 1996, 4h30 de décalage horaire, et des deux voyages en avion), je l’ai caressée récemment du doigt sur 7 500 kilomètres. Cette mince pellicule d’air, de vie.Ce monde, notre Terre, est un espace topologique fermé de 40000 km sur 10 à peu près, en comptant les montagnes et les fonds marins. C’est à peu près les proportions d’un vètement de mousseline, cette fameuse mousseline de l’Inde ; notre monde est un voile de mousseline !…
- 12 :3/1996 tu geins petite Poupounette ? (ma chatte) On dirait un poste de radio mal réglé; tu es branchée sur ondes courtes ?
-« Books provide works of the greatest minds. Books improve our understanding. Books expand our horizons. Books open new avenues.” (trouvé sur un journal indien)
-« Je me moque des conventions sociales. L’important est d’être honnête. Le reste n’est qu’apparence. » (Cesaria Evora)
- 29/3/1996 Les femmes ne sont pas sentimentales pour un sou !
- souvenir, souvenir du petit chameau (2 mois) si mignon, qui aimait être câliné au zoo d' Estourmel, et dont j’ai ramené quelques poils.
Entre mammifères on se comprend.
- N’empèche que la langue française est bien faite : les chameaux à 4 pattes blatèrent, et les « chameaux » à 2 pattes déblatèrent !
- Le Saint-Joseph de « L’adoration desbergers » de Giorgione est d’une immense spiritualité.
Il faudrait prendre modèle sur lui
- 13/7/1986 : Je reste couché le plus longtemps possible. En fait ce n’est pas de la paresse. En effet pourquoi se lever ? pourquoi se réveiller ? pour ne trouver que fatigues, angoisses, impuissance et frustrations, gâchis, efforts constants et inutiles.
1986:
Mon jeu sur ordinateur préféré, c’est BOMBER MAN, simple mais efficace, prenant, on peut y passer des soirées entières, entre-autre c’est une sacrée école de sang-froid.
Et puis je raffole des labyrinthes ; bien souvent en regardant les beaux labyrinthes des revues j’ai souhaité et rêvé qu’ils existent en grand sous forme de jardins avec des murs en ifs ou autres. C’est un chose qui me ferait souhaiter être milliardaire pour pouvoir faire réaliser et entretenir sur 1 ou 2 hectares un tel labyrinthe de verdure.
J’adore le brouillard. Plein de charme et de mystère.
Et puis le brouillard a une espèce de qualité mystique, on est dans la nature.
On est dans des rues( des routes, des chemins)- d’où on ne voit pas le bout. On ne sait ni d’où l’on vient ni où l’on va ;
Il y a comme une transcendance là aussi : Le monde indique des choses qu’on sent qu’il recèle et qu’on ne voit pas. [et puis il y a ce poème de Catherine Paysan sur le brouillard]
Le brouillard nous enveloppe de ses bras.
Et puis il y a cette fraîcheur extraordinaire (comme un brumisateur) de l’air, qui purifie l’âme et la met en condition, et la rend de nouveau capable de se dévêtir de la « crasse » des sordides préoccupations quotidiennes qui l’obscurcissent.
Mon Dieu comme c’est étrange !
Comme c’est étrange d’exister. D’avoir été ce corps d’enfant, et d’être ce visage vieillissant, malgré soi. D’être le seul être qui existe ; d’avoir été le seul être qui existe.
Le 1er novembre 1986 : A la télévision : le « Journal de l’année 1966 ». Les inondations de Florence, l’inauguration de l’usine marémotrice de la Rance (que je me vois encore avoir écoutée de la télévision depuis mon lit), tout ça il y a déjà 20 ans, 20 ans ! ……
Et Pioupiou avec la publicité « compensée » pour les petits pois. Plus de la moitié de mavie en si peu de temps et dans vingt ans où serai-je ? au cimetière ?
7/12/1986 J’ai envie de prier pour cet enfant que j’avais vu dans la salle d’attente de la gare de Lille en ? 1973 ou 74 ? (il a donc sans doute 16 ans maintenant, au moins, et sa destruction par l’éducation de sa mère et de la société doit être achevée ….) alors que je partais avec maman pour le voyage pour Metz, Charleville-Mézières et la Thiérache. Car il m’a laissé, en embrassant sa mère, indifférente, morte aux valeurs et à la vie, la meilleur image de l’amour mystique et de l’épectase.
mars 1988 :
- Que des vieilles tordues ces bonnes-femmes ! elles ne sont jamais jeunes. Elles sont vieilles à 12 ans. Elles ne sont jamais sincères ; elles sont tout calcul, conventions, manèges.
- Je voudrais que la vie existe, que la vie soit, comme je m’imaginais quand j’étais enfant, chose qui, comme tôt ce qu’on s’imagine à quelque’âge que ce soit, est complètement faux.
- le 10/3/1988 : Ah ! oui c’est beau la science, c’est beau, c’est plus intéressant que les papotages de bonnes-femmes, que les enfants à torcher et que les conventions à respecter !
- L’émotion des douleurs amorties, calmes et ouatées, mais sous lesquelles on sent palpiter, comme des eaux sombres, la chair d’une plaie à vif. Et sous un tapis de gazons le gouffre objectif d’une détresse sans bornes.
- Jouz Alechkowski et Senancourt ont raison contre Descartes, du point de vue des animaux et de leur intégration dans leur morale. Et une religion qui assurerait le salut des âmes humaines en leur assurant l’immortalité tout en laissant les « esprits » des animaux à jamais au néant, me paraîtrait une vision aussi odieuse que celle qui y plonge tout. Et le sort des petits chats que l’on voit jouer joyeusement ensemble sur une photographie de 1942, et qui sont morts, m’apparaît aussi tragique et désespérant que celui des morts plus célèbres, tels la fille de Mme Vigée-Lebrun, ou la Contesse de Polastron.
- Sur le grégarisme superficiel et conventionnel des gens et leur étouffement visqueux, le vide des relations humaines de ce type hyper-dominant et de ces conversations, je ne m’appesantirai pas.
- Le chien colley de la rue Lamartine (n°39, à côté du 41) est plus interessant et « humain »que bien des humains. Et, le plus souvent, quand je me retrouve coincé en société dans un quelconque « glandouillage », la seule personne avec laquelle je lie connaissance est le chien de la maison, ou le chat qui se prélasse dans un coin.
- il y a une citation de Senancourt qui dit :
« il y a un chemin que j’aime à suivre : il décrit un cercle comme la forêt elle-même, en sorte qu’il ne va ni aux plaines ni à la ville ; il ne suit aucune direction ordinaire, il n’est ni dans les vallons ni sur les hauteurs ; il semble n’avoir point de fin ; il passe à travers tout et n’arrive à rien ; je crois que j’y marcherais toute ma vie. »
- Développer la comparaison entre le début d’un amour et le mouvement vers Dieu.
(sauf que je ne l’ai pas fait ! une fois de plus, décidemment je ne suis pas assez doué, ou surtout trop feignant, note de 2003)
Sauf que Dieu ne répond pas, n’appelle pas, n’a pas de qualités à lui, pas de défauts, pas de visage unique, sacré entre mille, on ne peut pas le serrer dans ses bras, manque plus rédhibitoire qu’on ne pense, pire : il n’existe pas.
avril 1988 : poème d’Eluard : « Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin etc
je te cherche par-delà l’attente, par-delà moi-même, et je ne sais plus tant je t’aime, Lequel de nous deux est absent.
Poème de Desnos : « j’ai tant rêvé de toi que tu pers ta réalité. Est-il temps encore
d’atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m’est chère ? J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton ombre, à se croiser sur ma poitrine, ne se plieraient pas au contours de ton corps, peu-être …etc »
« Et que devant l’apparence réelle de ce qui me gouverne et qui me hante depuis des jours, je deviendrais moi-même une ombre sans doute. »
18/5/88 jour de malheur Encore un poème pour Annie ; cette fois c’est « Mon cœur et ma tête se vident
Tout le ciel s’écoule par eux ; »
Je maudis de tout mon cœur ce lundi de Pâques qui a brisé ma vie.
- J’en ai marre des mondanités et des civilités ininterrompues de milieux populaires, qui ne sont pas moins étouffantes, ni moins artificielles, ni moins rigides, que celles des milieux « chics ».
Et puis ne vivre que pour le travail (chez soi et, accessoirement un peu au bureau) et pour les mondanités, comme ils (elles surtout) font : quelle horreur ! sans une seconde pour vivre véritablement, même un petit peu, autant se flinguer !
) 17/3/06 S Visiblement les jeunes en ont marre du racisme anti-jeunes, des bavures policières, et du statut «de pelés, de galeux» tout justes bon à subir en silence toutes les brimades, à prendre tous les coups sans même avoir le droit de dire «aïe».
Des années de mépris, d’insultes, de peur, de précarité, qu’ils ont subi ou qu’ils ont vu imposés à leurs semblables,
L’explosion qui commence à a se produire maintenant (pareil que pour celle de novembre) de la masse accumulée de colère, d’amertume, de peur retenues se fait jour et pousse à la violence et au ras-le-bol (1)
Et avec doute la biométrie, les DADVSI, de licenciements boursiers, ils commencent à comprendre pour quoi la classe politico-médiatique au pouvoir les prennent, et la logique de camp de concentration qui les sous-tend.
(1) souvenez-vous des propos de Camus dans «L’Homme révolté»)
) «travailler en équipe», «les compétences» (ah! les compétences ….) «gérer les référents», «l’outil informatique»
ah! ah! ça ce sont des snobinards à langue de bois de l’Educ-Nat, les Trissotins du XXème siècle. Quoique de temps en temps ils se laissent aller à parler français.
) Maintenant c’est talibans et Cie, le look unique et uniforme c’est: Camionneur phtisique en deuil.
La seule façon dont on peut (parfois!) encore reconnaître les hommes des femmes maintenant, c’est qu’ils (les hommes) sont moins grands et pas aussi maigres! ….
Ah, si, aussi c’est que eux, parfois il y en a qui sont souriants.
) Les jeans et tee-shirt noirs sont le tchador des occidentales.
Car cette mode est visiblement dans le but de gommer toute féminité et d’empêcher qu’elles puissent être désirées, en les rendant les plus moches, repoussantes et aséxuées possibles.
) Tu vas voir bientôt on va entendre que le port de la robe est un enfermement de la femme et un signe religieux ostentatoire, et ça va être interdit!
Il va leur être imposé de s’habiller exclusivement en pantalon (de marque! bien sûr, sinon elles se sentiront déshonorées devant la pression psychologique de leurs copines) noir, de rigueur, tee-shirt (with the english accent de rigueur of course!) noir de rigueur et surtout, surtout pas de seins visibles, la poitrine bien plate, sinon c’est une aliénation de la femme, maigre, de rigueur, sinon des grosses inscriptions en noir sur les produits alimentaires leurs rappelleront que «manger provoque des maladies graves» et met en danger l’équilibre «citoyen» (bien sûr!) de la sécu (même privatisée…), les cheveux courts (bien sûr, sinon c’est se transformer en objet!) Celles qui s’aviseraient de ne pas respecter cet uniforme seront licenciées pour faute grave de leur entreprise et les journaux et les ministres élus avec leurs votes les stigmatiseront et les diaboliseront, la DDASS leur retirera leurs enfants et elles n’auront plus qu’à retrouver à la rue les hommes chômeurs et pères divorcés qui les ont précédées depuis des années
) 16/4/2006 Ce matin j’ai rêvé.
Souvent maintenant je me souviens par instants, l’âme toute morfondue et ravagée des instants, des propos de gens du passé. Qui sont disparus par le manque de capacité à se souvenir, manque qui vient tout simplement, tous les psychologue vous le diront, du manque de pratique de remémoration c’est à dire du manque de temps, et de force, pour se souvenir, ce qui fait que tout disparaît comme si on ne l’avait même pas vécu (c’est pourquoi chez beaucoup seuls les souvenirs d’enfance restent, puisque ce sont les seuls auxquels on a pris le temps de repenser, à l’âge où savait encore vivre! ….. , et d’abords où on avait encore le temps, et la force, l’impitoyable faignantise qui tue tout, croît avec l’âge.
Tous les gens qui sont morts, toutes les choses ……
Tous les gens qui aimaient….
Les seules rares moment où on est encore un être humain ce sont, parfois, les rêves qu’on fait le matin.
) 16 avril 2006 toute la journée je me suis senti mal et épuisé et comme sur le bords de tomber dans les pommes. J’ai essayé de me forcer à mettre par écrit dans mon ordinateur quelques uns de mes textes gribouillés au crayon sur des papiers recouverts de poussière de cheveux et de poils de chat, qui recouvrent le et envahissent mon sous-sol, dans l’espoir de dégager qq cm2 , mais même ça ça a été un effort surhumain, que j’ai arrêté à plusieurs reprises. Et je n’ai presque rien fait.
) Maman! j’veux crever!
) Jacqueline! fais pas d’conneries Jacqueline!
y en a marre
) c‘est bien quand même une famille, comment vivre sans famille?
sans jeux de cartes, sans pannes d’électricité, sans tendresse, sans mains qu’on touche.
impossible
Pensées de Gao Xingjian
Citations de GAO Xingjian (normalement en français il faudrait écrire son nom Gao Tching-djan; tiens ! il est né un 4 janvier !! le même jour que mon père, et à un jour de moi)
« La culture n'est pas un luxe, c'est une nécessité. »
« Je n'écris pas pour laisser quelque chose derrière moi, mais pour soulager ma souffrance. »
« L'écrivain est un homme ordinaire, peut- est-il seulement plus sensible. »
« Si l'homme a besoin du langage, ce n'est pas seulement pour communiquer du sens, c'est en même temps pour écouter et reconnaître son existence. »
« C'est la littérature qui permet à l'être humain de conserver sa conscience d'homme. »
« La vie n'a aucun but : il suffit d'avancer. C'est tout ! »
« Ne pas avoir de but est aussi un but. »
« Le destin se moque des hommes. »
« Le vrai voyageur ne doit avoir aucun objectif. »
« Le destin est tellement dur et l'homme tellement faible, que face à l'adversité, il n'est plus rien. »
« Les prétendus besoins spirituels ne sont qu'une sorte de masturbation. »
« La mer des souffrances est sans limites. »
« Ce que l'on appelle ordinairement la vie, reste dans l'indicible. »
« La famille de celui qui entre en religion est partout. »
« Si l'on couchait par écrit, sans rien inventer, l'histoire cachée des petites gens, les romanciers en resteraient abasourdis. »
« Il n'existe pas de plus grand bonheur que de rendre visite à l'improviste à un bon ami. »
bon, j'arrête de souligner les phrases qui me paraissent particulièrement pertinentes, il faudrait les souligner toutes !
elles méritent toutes de se perdre dans des heures de méditation, ou d'être encadrées pendues au mur au-dessus de son lit.
06/12/2016
Un coeur en hiver
"Un coeur en hiver" (1992, eh oui ...) film que j'ai vu, par hasard, au studio Noroît, est resté pour moi comme le symbole, le paradigme de notre époque bourgeoise, d'un certain milieu, d'une certaine ambiance, d'un certain état de l'évolution des modes de pensée, des modes d'être, et des conventions, ce monde censuré, "bourge", glacé, pequeneux, feutré, dogmatique, parisien, intello sans coeur, politically correct, psychanalysé, de membres de la Secte des Adorateurs de la Mort, à trois mille lieux du peuple, mais surtout tellement typique de l'époque actuelle.
"en hiver" oui tout à fait, plus qu'ils ne pensent ! toute la bande, tout le milieu et toute l'idiosyncrasie, toute l'époque, et même en chambre froide, dans un immeuble sous air conditionné. La morgue.
Je crois que j'avais écrit dessus il y a des années, mais je n'arrive pas à retrouver le texte dans mon journal, je ne sais où il est passé.
et je crois que les milieux de la musique classique professionnelle sont extrêmement comme ça, extrêmement bourgeois - et pécqueneux ! - avec un mépris et un ostracisme de classe très fort (bien caché sous leurs voix policés et leur ton bien contrôlé).
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04/12/2016
comme dans les "Fêtes galantes" un Verlaine espérantiste
Banale nuda Faŭno ŝtonigita
Satane ridas al falanta stel’
Laŭ leĝo de jarcentoj mortigita.
Nenio daŭras ! … nek la viv’, nek bel’.
Silentas park’ . Nur sub piedo laca
Folioj flavaj flustras pri la mort’.
Nenio daŭras !… Faŭno dorme paca
Ridetas mute sen kompata vort’.
(Ludmila Jevsejeva)
03/12/2016
Un de mes poèmes en prose
Je crois que je vais commencer de mettre ici mes poèmes. Pour commencer, un poème en prose, paru en 2005 dans l'anthologie de l'association "Flammes Vives".
mais avant voici un poème de l'incomprable Edgar Lee Masters
Webster Ford
Rappelle-toi, Apollon de Delphes
la rivière à l’heure du crépuscule où Mickey M’Grew
hurla :" IL Y A UN FANTÔME !
et moi "L'APOLLON DE DELPHES !"
Rappelle-toi, ô mémoire de l’air,
je ne suis plus rien qu’un petit tas de poussières
ma forme physique
mais je suis l’auteur de ce livre.
Quel est le poids d’un corps / face à un livre de voix mêlées ?
Un corps ne pèse rien / face à un tel livre de voix.
Seul le fantôme écrit
TU le sais
parce qu’écrire est cela : revenir
rappeler au jour
ce qui, de la nuit, est au plus noir.
Seul le fantôme écrit
SEUL LE FANTÔME ECRIT
Images
Une vieille lessiveuse avec une chatte qui a fait ses petits dedans
Une bulle de savon
Un reflet de lune sur l’eau
Un curé qui, dans les années 70, parle encore de vie éternelle dans un sermon, pendant le carême
Une enfant qu’on envoie devant un psychiatre parce qu’elle dit qu’elle veut entrer au Carmel
20/11/2016
la mort ...
Popov a joué ce sketch en 1972, il est mort en fait 42 ans plus tard cette année en 2016. 40ans pour méditer cette parabole....
et avez-vous vu le regard du couple de spectateurs à la fin ? il a du Giraudoux là-dedans.
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