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16/12/2015

un des poèmes que j'ai écrit

POEME EN PROSE N° 18

 

C’est un monde vrai, un monde sans bruit de voiture. Il fait chaud et moite. Le vent se lève, et l’air sent l’orage, mais on se sent bien. La terre, qui nous porte, semble se soulever comme une poitrine de chat qui dort. Au loin les collines dansent, et les cyprès, et dans l’ombre les pivoines. Puisses-tu vivre éternellement. On a vu que ce qui est arrivé était des maximes qui étaient dans leurs livres, ces sages ont dit le futur. Le vent soulève des tourbillons de poussière et le rossignol chantera jusqu’à l’aube sous le ciel tout gorgé d’étoiles, tandis que les personnages suivront la trace phosphorescente des escargots et feront l’amour avec passion, unissant leurs chairs ensembles, et leurs désirs, et leurs âmes, réunies par eux. Puisses-tu vivre éternellement !

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