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09/07/2019

la secte des adorateurs de la mort

Et il y a aussi la secte des Adorateurs de la Mort : relisez "Le meilleur des Mondes" d'Aldous Huxley, un des traits fondamentaux de ce monde était d'habituer les gens à trouver la mort et le néant éternel quelque chose de tout à fait normal et "positif", et on voit dans un chapitre frappant du livre qu'on y habitue les enfants à la mort, distribution de bonbons à l'appui ! et à la considérer comme gaie et innocente, "sereine" quoi ! comme dans les dogmes du freudisme, et de tous les autres psycho-machin-choses au pouvoir. Donc dans Notre société actuelle partout on fait la même chose envers les gens, et là aussi on commence dans les écoles, feuilletez un peu les livres, pièces de théâtre, etc, qui sont créées spécialement pour les enfants : pareil : on les "éduque" à trouver la mort quelque chose de "positif", "serein" à faire leur "travail de deuil", à ne surtout pas en avoir peur, à ne surtout pas éprouver le moindre chagrin si quelqu'un d'aimé (de toutes façons on cherche à éliminer ce sentiment considéré de nos jours comme maladif !) venait à mourir. c'est la "Société lisse" comme dit Zygmunt Bauman, ça rejoint le règne de la psychanalyse, des tranquilisants, du "travail de deuil", du bouddhisme pour intellos parisiens, de l'euthanasie, de l'avortement, le culte de l'ici et maintenant, de la pensée dite "positive", et toute la chasse du "propre en ordre" qui ne pense qu'à éliminer et tuer la vie, le cynisme, etc; Buvez - Eliminez ! et passez la monnaie ! (surtout la monnaie) Et il ne faut surtout pas qu'ils raisonnent et se rendent compte de ce que c'est réellement que la condition humaine.

 

Et maintenant va commencer la grande persécution de toutes les opinions autres que l'officielle (comme dans tous les régimes totalitaires du passé), ça va être "hors de la psychanalyse euthanasieuse point de salut !" http://reseauinternational.net/le-rapport-casey/


25/04/2019

La Course au Mouton Sauvage

Il y a un livre que j’aime beaucoup. C’est « La course au mouton sauvage » de Haruki Murakami. Haruki Murakami, japonais féru de tragédie grecque et de jazz est vraiment un auteur très important, à mettre parmi les grands classiques mondiaux, et qui résonne beaucoup en moi.


Voici la fin du dernier chapitre, et LE début de l’Epilogue (et où accessoirement, on constate, à deux détails - vous savez à quel point je remarque les détails que les autres laissent passer, mais qui sont lourds de signification -  que je Japon de 1978 était, l’est-il encore je ne sais, un pays libre et convivial, ce que la France n’est plus) :


« Je ne vis qu’un vieillard qui déblayait à la pelle la neige du rond-point . Un chien efflanqué était assis à côté de lui, la queue toute frétillante.
« Un grand merci, dis-je au chauffeur.
- il n’y a pas de quoi, dit-il. À propos, vous avez essayé le numéro de téléphone de Dieu ?
- Non, faute de temps.
- Depuis que le Maître est décédé, je ne parviens plus à obtenir la ligne. Je me demandes bien ce qu’il se passe.
- Il doit être débordé en ce moment, dis-je.
- C’est possible, dit le Chauffeur. Bon, soignez-vous bien !
- Au revoir », dis-je.
Un train partait à midi juste. Les quais étaient déserts., et je ne comptai guère que quatre voyageurs, moi y compris, dans le train. Je me sentais cependant soulagé de voir des silhouettes humaines. J’étais bien revenu dans le monde des vivants. Dans mon monde à moi, fût-il d’une banalité et d’un ennui suprêmes.
La sonnerie annonçant le départ retentit alors que je croquais ma tablette de chocolat. Le train cahota et, à cet instant, j’entendis le bruit d’une explosion au loin. Je soulevais la fenêtre d’un geste énergique et passai la tête en dehors. Une seconde explosion se fit entendre dix secondes après la première. Le train s’élançait déjà. Environ trois minutes plus tard, je vis s’élever une colonne de fumée noire du côté de la montagne conique.
Et pendant trois bonnes minutes, jusqu’à ce que le train virât à droite, je ne quittai pas cette fumée noire des yeux.

EPILOGUE
« Tout est fini, dit le Docteur ès moutons. Tout est bien fini.
- Oui, c’est fini, dis-je .
- Je crois bien que je dois te remercier.
- J’y ai laissé pas mal de choses.
- Pas tant que ça, fit-il, en hochant la tête. Tu viens à peine de commencer à vivre ?
- Vous avez raison », dis-je.
Quand je sortis de sa chambre, le Docteur ès moutons était couché sur son bureau et sanglotait, étouffant ses pleurs. Je venais de le dépouiller de ses années perdues. Avais-je eu raison ? Je me le demande encore.
« Elle est partie, me dit tristement le propriétaire de l’Hôtel du Dauphin. Elle n’a pas dit où elle allait. Vous n’avez pas l’air d’aller très bien.
- Si, si » dis-je.
Je récupérai mes bagages et m’installai dans la même chambre. La fenêtre donnait toujours sur les locaux de cette énigmatique compagnie. Je n’y vis pas la silhouette de la fille aux gros seins, mais deux employés qui travaillaient à leur bureau en fumant. L’un lisait des chiffres que l’autre reportait sur un immense graphique en traçant une ligne brisée à la règle. Ce n’était plus du tout la même compagnie, eût-on dit, sans doute à cause de l’absence de la fille aux gros seins. Rien n’était identique, sinon que je ne savais toujours pas à quoi l’on s’y occupait. À six heures, les employés partirent et l’immeuble fût plongé dans l’obscurité. »

 

quelques autres citations du livre :

« L’histoire de Jûnitaki était encore longue, mais celle du jeune Aïnou s’arrêtait ici. J’allai aux toilettes, où j’urinai le contenu de deux boites de bières. »

 

«Mais il y avait rangés à l'intérieur de ces cinq doigts et de cette paume comme dans une mallette d'échantillon, tout ce que je voulais et tout ce que je devais savoir de la vie. C'est elle qui m'apprit, en me prenant la main, qu'il existait bel et bien un lieu de plénitude au cœur même de la réalité."

 

Et il y en a encore plein d'autres, qui vous laissent figé dans des abîmes d'émotion, et je ne vous ai pas cité les dernières phrases du livre ...

20/04/2019

le seul commentaire non insignifiant

sous cette très belle vidéo :

https://ru-clip.net/video/a4SKrGYMp7A/j-s-bach-motet-bwv-227-39-jesu-meine-freude-39-vocalconsort-berlin-hd.html

a été posté par "Anonyme Anonyme", qui a dit :

This song makes me feel extremely depressed. I'll never be touched by the Grace of God.

pari de Pascal - Un texte incontournable qu’il faut connaître, et sur lequel il faut se positionner et méditer, SERIEUSEMENT, pas seulement comme un texte littéraire

"Penser à Dieu est une action"
(Joubert)

Pascal – le pari

- Examinons donc ce point, et disons : « Dieu est, ou il n'est pas. » Mais de quel côté pencherons-nous ? La raison n'y peut rien déterminer : il y a un chaos infini qui nous sépare. Il se joue un jeu, à l'extrémité de cette distance infinie, où il arrivera croix ou pile. Que gagerez-vous ? Par raison, vous ne pouvez  faire ni l'un ni l'autre ; par raison, vous ne pouvez défendre nul des deux.

Ne blâmez donc pas de fausseté ceux qui ont pris un choix ; car vous n'en savez rien.

- « Non ; mais je les blâmerai d'avoir fait, non ce choix, mais un choix ; car, encore que celui qui prend croix et l'autre soient en pareille faute, ils sont tous deux en faute : le juste est de ne point parier »

- Oui ; mais il faut parier. Cela n'est pas volontaire, vous êtes embarqué. Lequel prendrez-vous donc ? Voyons. Puisqu'il faut choisir, voyons ce qui vous intéresse le moins. Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager :

votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude ; et votre nature a deux choses à fuir : l'erreur et la misère.

Votre raison n'est pas plus blessée, en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous  gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter.

- « Cela est admirable. Oui, il faut gager ; mais je gage peut-être trop. »

- Voyons. puisqu'il y a pareil hasard de gain et de perte, si vous n'aviez qu'à gagner deux vies pour une, vous pourriez encore gagner ; mais s'il y en avait trois à gagner, il faudrait encore jouer  (puisque vous êtes dans la nécessité de jouer), et vous seriez imprudent, lorsque vous êtes forcé de jouer, de ne pas hasarder votre vie pour en gagner trois, à un jeu où il y a pareil hasard de perte et de gain. Mais il y a une éternité de vie et de bonheur. Et cela étant, quand il aurait une infinité de hasards, dont un seul serait pour vous, vous auriez encore raison de gager un pour avoir deux ; et vous agiriez de mauvais sens, en étant obligé à jouer, de refuser de jouer une vie contre trois à un jeu où d'une infinité de hasards il y en a un pour vous, s'il y avait une infinité de vie infiniment heureuse à gagner. Mais il y a ici une infinité de vie infiniment heureuse à gagner, un hasard de gain contre un nombre fini de hasards de perte, et ce que vous jouez est fini. Cela ôte tout parti : partout où est l'infini, et où il n'y a pas infinité de hasards de perte contre celui du gain, il n'y a point à balancer, il faut tout donner. Et ainsi, quand on est forcé à jouer, il faut  renoncer à la raison pour garder la vie, plutôt que de la hasarder  pour le gain infini aussi prêt à arriver que la perte du néant.

Car il ne sert de rien de dire qu'il est incertain si on gagnera,

et qu'il est certain qu'on hasarde, et que l'infinie distance qui est entre la certitude de ce qu'on s'expose, et l'incertitude de ce qu'on gagnera, égale le bien fini, qu'on expose certainement à l'infini, qui est incertain. Cela n'est pas ; aussi tout joueur

hasarde avec certitude pour gagner avec incertitude ; et néanmoins il hasarde certainement le fini pour gagner incertainement le fini, sans pécher contre la raison. Il n'y a pas infinité de distance entre cette certitude de ce qu'on s'expose et l'incertitude du gain ; cela est faux. Il y a, à la vérité, infinité entre la certitude

de gagner et la certitude de perdre. Mais l'incertitude de gagner est proportionnée à la certitude de ce qu'on hasarde, selon la proportion des hasards de gain et de perte. Et de là vient que, s'il y a autant de hasards d'un côté que de l'autre, le parti est à

jouer égal contre égal ; et alors la certitude de ce qu'on s'expose est égale à l'incertitude du gain : tant s'en faut qu'elle en soit infiniment distante. Et ainsi, notre proposition est dans un force infinie, quand il y a le fini à hasarder à un jeu où il y a pareils hasards de gain que de perte, et l'infini à gagner. Cela est

démonstratif ; et si les hommes sont capables de quelque vérité, celle-là l'est.

« Je le confesse, je l'avoue. Mais encore n'y a-t-il point moyen de voir le dessous du jeu ? » 

- Oui : l'Ecriture, et le reste, etc.  (de nos jours j'ajouterait Rupert sheldrake, les récits de NDE ouhttp://monblog.ch/letrehumain/?story=l-adn-fantome-et-rea...

- « Oui ; mais j'ai les mains liées et la bouche fermée ; on me force à parier, et je ne suis pas en liberté ; on ne me relâche pas. Et je suis fait d'une telle sorte que je ne puis croire. Que voulez-vous donc que je fasse ? « - Il est vrai. Mais apprenez au moins que votre impuissance à croire, puisque la raison vous y porte, et que néanmoins vous ne le pouvez, vient de vos passions. Travaillez donc, non pas à vous convaincre par l'argumentation des preuves de Dieu, mais par la diminution de vos passions. Vous voulez aller à la foi, et vous n'en savez pas le chemin ; vous voulez vous guérir de l'infidélité, et vous en demandez les remèdes : apprenez de ceux qui ont été liés comme vous, et qui parient maintenant tout leur bien ; ce sont gens qui savent ce chemin que vous voudriez suivre, et guéris d'un mal dont vous voulez guérir. Suivez la manière par où ils ont commencé : c'est en faisant tout comme s'ils croyaient, en prenant l'eau bénite, en faisant dire des messes, etc. Naturellement même cela vous fera croire et vous abêtira.

« Mais c'est ce que je crains. »

- Et pourquoi ? qu'avez-vous à perdre ?...

Mais, pour vous montrer que cela y mène, c'est que cela diminue les passions, qui sont vos grands obstacles

Fin de ce discours. - Or, quel mal vous arrivera-t-il en prenant ce parti ? Vous serez fidèle, honnête, humble, reconnaissant, bienfaisant, ami sincère, véritable. A la vérité, vous ne serez point dans les plaisirs empestés, dans la gloire, dans les délices ; mais n'en aurez-vous point d'autres ? Je vous dis que vous y gagnerez en cette vie, et que, à chaque pas que vous ferez dans ce chemin, vous verrez tant de certitude du gain, et tant du néant de ce que vous hasardez, que vous connaîtrez à la fin que vous avez parié pour une chose certaine, infinie, pour laquelle vos n'avez rien donné.

plus en détail http://www.penseesdepascal.fr/II/II1-moderne.php

 

Quelques réflexions en passant :

- Vu comment il est présenté, la foi parait y être par intérêt , mais ça peut étre considéré comme un début de cheminement.

- moi-même on peut dire que j’ai fait le pari de Pascal vers 1970, après avoir découvert la philo. Bon par la suite ça n’a rien changé, mais ces années-là si, et un parcours n’est pas l’autre.

 

" . . . Terura ligo; vagas en nebulo
Unikaj homoj en mistero sama »
      (Marjorie Boulton)

 Un conte Socratique : Dans le ventre de la mère, deux bébés discutent. L’un est croyant, l’autre non.

- Bébé-Athée (BA): Eh toi, tu crois à la vie après l’accouchement ?
- Bébé-Croyant (BC): Bien sûr. C’est évident que la vie après l’accouchement existe. Et nous sommes juste ici pour devenir forts et prêts pour ce qui nous attend après.
- BA : Tout ça c’est insensé. Il n’y a rien après l’accouchement. Est-ce que tu peux t’imaginer toi, à quoi une telle vie pourrait ressembler ?

 - BC : Eh bien, je ne connais pas tous les détails. Mais là-bas il y aura beaucoup de lumière, beaucoup de joie. Et par exemple là-bas on va manger avec notre bouche.

- BA : Mais c’est du n’importe quoi ! Nous avons notre cordon ombilical et c’est ça qui nous nourrit. Et de cette autre vie, il n’y a encore eu aucun revenant. La vie se termine tout simplement par l’accouchement.
- BC : Non ! Je ne sais pas exactement à quoi cette vie après l’accouchement va ressembler mais dans tous les cas nous verrons notre maman et elle prendra soin de nous.

 - BA : Maman ? Tu crois en maman !? Et où se trouve-t-elle ?

- BC : Mais elle est partout ! Elle est autour de nous ! Grâce à elle nous vivons, et sans elle nous ne sommes rien. Elle veille sur nous à chaque instant.
- BA : C’est absurde ! Tu l’as déjà vue toi ? Moi non ! C’est donc évident qu’elle n’existe pas. Et puis, si elle existait vraiment, pourquoi ne se manifeste-t-elle pas ?

 - BC : Eh bien, je ne suis pas d’accord. Car, parfois lorsque tout devient calme, on peut entendre quand elle chante… sentir quand elle caresse notre monde… Je suis certain que notre Vraie vie ne commence qu’après l’accouchement.

 

 Appliquer la philosophie à la vie quotidienne, c’est sortir de l’amnésie. (et c'est valable pour toutes les philosophies, le marxisme par exemple ça serait vachement utile ! )

une page face de bouc notez le lien suivez-là régulièrement, et elle n'est pas sans rapport avec la Pâque, et avec le sujet dont on parle :

https://www.facebook.com/groups/actiondeTOUSpourGiuseppe/

 

 (Mais comment faire le pari de Pascal, ou même seulement y réfléchir sérieusement, sans se retrouver intellectuellement (et peut-être socialement) au banc de la société ! tellement Il est certes permis de nos jours d'adhérer à la religion ou à la philosophie de son choix, mais à la condition, tacite, de ne pas y croire vraiment !  )

 

 

 

14/03/2019

« il y a un jour où la vérité vient à la surface tôt ou tard » - Giuseppe Belvedere

Giuseppe Belvedere, vous connaissez ?


Vidéo « Les anges ne meurent pas » (les pigeons puisque’ils ne les aiment pas ils les tuent, après si une catégorie de gens ils ne les aiment pas ils vont les tuer aussi ? Ça s’est fait !) :
https://ytube.tv/watch?v=4j8GJ3gWhnw&ok=1
et la vidéo : https://ytube.tv/watch?v=srcs_DCV9aY&ok=1
(où il parle du GAZAGE des pigeons ...)
Après le gazage des juifs le gazage des pigeons, c’est « l’esprit de la modernité » comme dit Zygmunt Bauman », on élimine ce qui ne plaît pas, sans état d’âme….
(et après ce sont les trisomiques, voir le livre de Jean-Marie Le Mené sur ce sujet)
éliminer radicalement ce qui est, ou que l’on trouve, gênant, c’est le principe de la modernité, techniquement, et amoralement, et l’histoire et le présent, ont montré et montrent ce que ça veut dire.
2013 : Cela fait deux ans que Giuseppe Belvedere vit dans sa voiture. Stationnée dans le quartier de Beaubourg, la vieille Mercedes est son seul toit. Auparavant, cet ancien chef comptable de 67 ans occupait un logement social. Mais en 2011, la mairie de Paris a estimé qu'il ne l'utilisait pas comme « un bon père de famille », et l'a expulsé. Un motif pour le moins surprenant...
 
Mais les raisons officieuses de cette expulsion auraient plus vraisemblablement un lien avec son amour des animaux. En effet, Giuseppe nourrissait et soignait depuis des années les oiseaux les plus détestés de la capitale : les pigeons. Un passe-temps à priori très mal accepté par les habitants de son quartier, qui n'ont pas hésité à manifester leur hostilité envers le vieil homme et ses pratiques.
 
Aujourd'hui, malgré le froid, malgré la précarité de sa situation, Giuseppe continue d'aider ses petits protégés. Alors cette fois, la police menace d'envoyer son véhicule en fourrière à tout moment. 
 
Fragile et malade, il refuse pourtant tout aide d'urgence, repas ou foyer. L'association de quartier « les Amis de Giuseppe » se mobilise par Facebook pour lui venir en aide. Ses amis ont créé aussi une cagnotte pour lui permettre d'acheter une camionnette.

Diane Richard, membre du collectif et journaliste reporter d'images à France 2, a été très touchée par l'histoire singulière de son voisin. Elle témoigne en images de son quotidien.

2015 :
Giuseppe Belvedere, l'infatigable ami des pigeons de Beaubourg
29 mars 2015
Paris-Beaubourg, Giuseppe Belvedere et ses amis pigeons. Photo Réveil FM InternationalIl est 16h hier samedi 28 mars 2015, lorsque Guiseppe Belvedere apparaît avec ses deux caddies place Beaubourg; tout de suite, il est envahi par ses amis: les pigeons !
Il est 16h hier samedi 28 mars 2015, lorsque Guiseppe Belvedere apparaît avec ses deux caddies place Beaubourg; tout de suite, il est envahi par ses amis: les pigeons ! Le parvis s'est métamorphosé en un tapis d'oiseaux survoltés. Ce monsieur est devenu une institution du quartier et surtout, Paris sans pigeons n'est plus Paris!» Depuis dix ans, Guiseppe Belvedere fait trois tournées par jour pour que les pigeons, eux aussi, aient une chance de manger. A Beaubourg, il est appliqué à insérer à même le bec une boulette de brioche «meilleure que le pain blanc».
Depuis des années, ce marginal déguenillé soigne et nourrit des dizaines et des dizaines d'oiseaux sur le parvis du Centre Pompidou. Une attention qui amuse les touristes mais exaspère riverains et élus.
Petition pour laisser sa voiture-abri à Giuseppe Belvedere © Entraides Citoyenne
Giuseppe Belvedere vit dans sa voiture. Stationnée dans le quartier de Beaubourg, la vieille Mercedes est son seul toit. Auparavant, cet ancien chef comptable de 70 ans occupait un logement social. Mais en 2011, la mairie de Paris a estimé qu'il ne l'utilisait pas comme « un bon père de famille », et l'a expulsé. Un motif pour le moins surprenant...
Mais les raisons officieuses de cette expulsion auraient plus vraisemblablement un lien avec son amour des animaux. En effet, Giuseppe nourrissait et soignait depuis des années les oiseaux les plus détestés de la capitale : les pigeons. Un passe-temps à priori très mal accepté par les habitants de son quartier, qui n'ont pas hésité à manifester leur hostilité envers le vieil homme et ses pratiques.
Aujourd'hui encore, malgré le froid, malgré la précarité de sa situation, Giuseppe continue d'aider ses petits protégés.

2018 :
Vidéo « Les anges ne meurent pas » :
https://ytube.tv/watch?v=4j8GJ3gWhnw&ok=1

Giuseppe Belvedere vu par Diane Richard, par Menil.Info
Ce film de Diane Richard, son amie et voisine, vous présente Giuseppe Belvedere, cet homme qui sans relâche nourrit et soigne les pigeons dans le 4e arrondissement de Paris, aux alentours de Beaubourg et ce depuis de nombreuses années.
Il y exprime les raisons de son combat, ce combat qui vise à ce que les oiseaux puissent vivre, même à Paris, même si un certain nombre d’habitants et d’élus souhaite les éradiquer.
Vous y entendrez également les opposants à Giuseppe, ceux qui ne veulent, ne peuvent comprendre cette mission qu’il s’est assignée depuis tant d’années.
« Les anges ne meurent pas » , ni Giuseppe, à la rue depuis 3 ans , ni les oiseaux qui ont trouvé en Giuseppe le gardien de leur vie. Espérons qu’au delà de la survie de ces pigeons, des moineaux, (et les hirondelles ???? maintenant disparues, dont le chant le matin perchées sur les fils télégraphiques était un tel boheur à écouter !!!!) de la survie de Giuseppe qui évolue au milieu d’une agressivité ambiante que le film tente de transmettre, un jour, pourront cohabiter homme et animal, être vivants différents, dans le respect les uns des autres.
« Hier (8/11/2018), la mairie de paris, a enlevé la camionnette de Giuseppe Belvedere avec tous ses médicaments, ses papiers et les 23 pigeons dedans,... Il a dormi à la rue cette nuit.
Après 24h de recherche, il a obtenu l’info que son véhicule se trouve à la préfourrière de Pantin... »

 

2011 : Ils doivent se cacher pour nourrir les pigeons 

Les «nourrisseurs» de volatiles étaient la semaine dernière au centre d'un colloque auquel participaient des « chercheurs » (encore les fameux diplomés de l’université payés très cher pour bébégayyer sur France-cucul!) .
Le volatile a ses détracteurs, très nombreux. À l'image de ceux qui, par exemple, se sont amusés à constituer un «groupement d'éradication des pigeons parisiens» sur Facebook. L'oiseau a aussi ses ardents supporteurs, prompts à dénoncer les «rafles» et la «précarité» dont il est victime. Véritable passion urbaine, le pigeon était la semaine dernière au centre d'un colloque organisé à l'initiative de Natureparif (agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile-de-France) et du groupe de "recherche" interdisciplinaire «le pigeon en ville», dirigé par Anne-Caroline Prévot-Julliard, chercheuse au CNRS et au Muséum national d'histoire naturelle. (c'est payé combien ? très bonne question non ? question marxiste, toujours indispensable pour mieux comprendre les choses)
Cette première rencontre s'est notamment penchée sur le cas des «nourrisseurs».
(Le fric monstre que ce machin a coûté ça ne serait pas plus utile de le dépenser à nourrir les pigeons et les chats ? Ah !! vraiment une analyse MARXISTE du « si petit monde » - roman de David Lodge – des universitaires s’impose !!) Ces personnes qui prennent soin des volatiles et agacent la plupart des parisiens bourgeois. Qui le leur rendent bien. «Elles font bien souvent l'objet d'insultes, voire même parfois d'agressions physiques», relève Véronique Servais, professeur d'anthropologie. Accusés de générer des concentrations, les pros-pigeons «sont considérés comme des déviants, (cf la réflexion de Hanna Arendt plus bas) car ils s'écartent des normes sociales», (oui, comme les parents témoins de Jéovah persécutés par les Assistantes Sociales de la DDASS de l'Allemagne nazie ….) décrypte la chercheuse (payée combien pour son « décryptage » ? on aimerait savoir quand-même ! Les ouvriers on dit bien combien ils sont payés, pourquoi pas les « chercheurs ? Très bonne question non?)..
Un «sacerdoce » coûteux 
Pas étonnant, à vrai dire, puisque nourrir les pigeons est une activité interdite par l'article 120 du règlement sanitaire départemental et passible d'une amende de 450€. «Avec cette loi, s'énerve Brigitte Marquet, fondatrice du site l'Ambassade des pigeons, les pouvoirs publics ont créé une véritable guerre civile entre les citadins. À Paris comme ailleurs, beaucoup d'anti n'hésitent pas à dénoncer les défenseurs des oiseaux à la police (tiens ! Comme en 40 …. encore un point commun). Tout est fait pour encourager la détestation.»
«Ils croient bien faire, mais les nourrisseurs favorisent la concentration et la surpopulation des pigeons, estimés à 80.000, soit un pour 25 habitants, (c'est pas beaucoup ! faut-il être un "flamand" merdeux pour trouver ça inquiétant !) ce qui occasionne des dégâts sur les biens publics et privés à cause de l'accumulation de fientes», plaide de son côté la mairie de Paris. (Ah! ce fameux intégrisme écologiste hein ! j’ai fait un article là-dessus aussi!)
Conséquence: «Les nourrisseurs souffrent d'un discrédit, note Véronique Servais. Ils ont le sentiment d'être traqués. Du coup, ils se font plus discrets, sortent de préférence la nuit, dans des lieux retirés et opèrent plus rapidement. Mais, pour autant, ils ne vont pas s'arrêter.» Car s'ils ont le sentiment d'avoir établi une véritable communication avec le volatile, ils se sentent plus encore investis d'une responsabilité. (eh oui! comme les personnages étudiés par Michel Terestchenko dans son livre capital « Un si fragile vernis d’humanité » … on est au COEUR de l’analyse eidétique de la morale, là)
«Le plus souvent, ils deviennent nourrisseurs par hasard, en jetant quelques miettes et puis au fur et à mesure, ils se rendent compte du piteux état des pigeons et les voilà pris dans un engrenage: ils ne peuvent plus se désengager. (même remarque, comme Valdemar Langlet quand il a commencé à distribuer des faux passeports à Budapest)» Beaucoup parlent ainsi d'un «sacerdoce», coûteux en temps et en argent. Impossible pour certains par exemple de partir en vacances. «Moi je les nourris avec mauvaise conscience, je me fais souvent insulter par des dames âgées et si je dois m'absenter, je délègue toujours ma fonction», témoigne anonymement une élégante sexagénaire.
Même s'il n'existe pas de profil type du nourrisseur, «on rencontre une majorité de personnes de plus de 60 ans et de femmes, mais aussi des hommes, des actifs comme des retraités ou des chômeurs», assure Véronique Servais . Et contrairement aux idées reçues, peu sont en fait marginalisés et isolés. «Ce sont des gens parfaitement normaux, insiste Brigitte Marquet, qui voient davantage la grâce que la crotte.» (pareil je suis persuadé qu’il y avait des antisémites parmi les gens qui ont cachés des juifs en 40, simplement ils voyaient plus l’humanité que l’usurier ou que la propagande raciste)

mon blog : les héroïques vieilles dames malaimées des petits stalines municipaux
Les vieilles dames qui, de nos jours, déposent de la nourriture pour nourrir les chats errants sont des héros de la conscience humaine, comme ceux qui en 40 cachaient des juifs.(1) 
(1) n'oubliez pas, ça aussi c'était illégal
Elles sont un des avatars du mythe d'Antigone, celui dont Gérard Mortier dit "Sa seule force repose sur la croyance selon laquelle les "lois non écrites" ne sauraient être trangressées. Elle ne crée aucune idéologie  mais  ... ne pouvait agir autrement " elles sont  "héroines  par excellence: fortes parce que vulnérables"
Il ajoute,  bon observateur des dérives actuelles: "En ces temps de deal, on considère Antigone comme une hystérique et ses lois non écrites comme le code d'une secte."
"Prenez garde de ne pas dénaturer le premier impératif catégorique de la raison pratique selon Kant et n'en faites pas  : Agis comme si le principe de ton acte était le même que celui du législateur ou de la loi du pays" ! (Hanna Arendt)

Quand à Zygmunt Bauman il appelle à "rapatrier au coeur de nos pratiques individuelles ce qu'il nomme les émotions éxilées ou rebelles, à commencer par les sentiments moraux. ... l'instinct moral, seule source possible d'un comportement autonome."
 Et cette très belle et très fondamentale phrase, qui est la source la plus humaine et la plus profonde  de la morale:
"Notre conscience ne se soumet qu'à l'autorité impuissante de l'Autre."

Allez! j'ajouterai encore, pour élargir la perspective sur son autre flanc constitutif, cette citation fondamentale (fondamentale!) du pauvre Claude Lévi-Strauss (qui va bientôt mourir, seul et désespéré):
„"L’unique espoir, pour chacun de nous, de n’être pas traité en bête par ses semblables, est que tous ses semblables, lui le premier, s’éprouvent immédiatement comme êtres souffrants, et cultivent en leur for intérieur cette aptitude à la pitié qui, dans l’état de nature, tient lieu de lois de mœurs, et de vertu, et sans l’exercice de laquelle nous commençons à comprendre que, dans l’état de société, il ne peut avoir ni lois, ni mœurs, ni vertu. Loin de s’offrir à l’homme comme un refuge nostalgique, l’identification à toutes les formes de la vie, en commençant par les plus humbles, propose donc à l’humanité d’aujourd’hui, le principe de toute sagesse. »
  
Quand à "l’appel à la “révolte contre le pouvoir” qui de nos jours se remet à être sources d'ennuis, il est au contraire, pour beaucoup un précieux héritage. Jusqu’à Eric Cantona qui déclarait il y a quelques années que c’était là l’idée qu’il se faisait de l’identité française. 
« Si, depuis que le monde est monde, tous les hommes avaient respectés toutes les lois, nous en serions encore à l'esclavage. » (anonyme ?)

Nourissage civilisé des animaux interdit par les sauvages du totalitarisme municipal, c'est ça la description en bon français.
Il faut se méfier du politiquement correct sans empathie ! c’est la grande leçon, voyez l’intégrisme écologiste ! (au sujet duquel j’ai écrit un billet, s'y reporter)

encore une dernière vidéo sur Giuseppe :


26/02/2019

les dérives épouvantables de l'euthanasie en Belgique (surtout en Flandre)

Belgique : étude sur la pratique de l’euthanasie en Flandre

Les néerlandophones sont beaucoup plus enclins à exclure les personnes âgées de plus de 85 ans des soins plus onéreux.”

19/03/2015 - « Fin de vie »

Ce 15 mars, le New England Journal of Medicine a rendu publics les résultats d’une étude menée par deux universités belges sur les pratiques médicales en fin de vie, basée sur un questionnaire transmis à quelques 6188 médecins exerçant dans la partie néerlandophone de la Belgique et auquel plus de 3700 ont répondu.
Il en ressort une très nette augmentation des euthanasies pratiquées en Flandre entre 2007 et 2013, puisque le pourcentage des morts par euthanasie sur le total des décès en Flandre est passé de 2% à 4,6 %.
Les résultats montrent également une différence flagrante entre le nombre d’euthanasies rapportées à la commission de contrôle (1454 cas rapportés en Flandre en 2013) et le nombre d’euthanasies réellement pratiquées, qui tourne autour de 2800. Ce qui signifie que, dans la pratique, près d’une euthanasie sur deux échappe à tout contrôle.
Quant au pourcentage des décès ayant été volontairement hâtés sans consultation du patient, il reste stable à 1,7% en 2013.
Les responsables de l’étude identifient deux raisons à la hausse de la pratique de l’euthanasie. D’une part, de plus en plus de personnes demandent à être euthanasiées. D’autre part, il y a de plus en plus de médecins qui acceptent d’accéder à ces demandes, puisqu’en 2007, ils y accédaient dans 56% des cas, et qu’en 2013, c’est près de 77% des demandes d’euthanasies qui sont acceptées par les médecins, qui se sentiraient plus « aptes » à la pratiquer, révèle une étude parallèle.
Dans près de
74% des cas, les soignants d’un service de soins palliatifs ont été partie prenante, ce qui, selon les responsables de l’étude, prouve qu’« après 11 ans, l’euthanasie est de plus en plus considérée comme une réelle option de choix de mort ». L’euthanasie fait donc désormais partie des soins palliatifs, selon ce que certains appellent le modèle belge des soins palliatifs intégraux.
Si l’on compare l’évolution des chiffres avec ceux des Pays-Bas, certaines différences sont frappantes. Le professeur Deliens affirme que la Flandre est sans doute plus permissive, et que le fait d’intégrer l’euthanasie dans les services de soins palliatifs comme cela se passe en Belgique, a certainement un impact non négligeable sur l’évolution du nombre d’euthanasies, car aux Pays-Bas, euthanasie et soins palliatifs sont deux circuits complètement séparés.

Source : The New England Journal of Medicine

 

 Belgique : euthanasie toujours plus loin

A peine un an après la promulgation de la loi dépénalisant l’euthanasie des mineurs, s’exprime maintenant la volonté d’aller plus loin. Conférences, symposiums et articles de presse traduisent la volonté de certains médecins d’étendre le champ d’application de l’euthanasie aux personnes démentes (CF Allemagne nazie AKTION T4), (lien vers VUB-Gent) mais aussi aux nouveau-nés prématurés et/ou porteurs d’un handicap (CF Allemagne nazie AKTION T4), et pour lesquels l’équipe médicale jugerait que la « qualité de vie » (CF Allemagne nazie AKTION T4) pose question (cf le livre de Binder et Hoche en Allemagne 1922). (Symposium International d'éthique clinique chez le nouveau-né et l'enfant)
Parallèlement à cela, le docteur Wim Distelmans souhaite voir encadrer la pratique de la sédation terminale, qui est selon lui, utilisée à des fins euthanasiques. « Le nombre de morts provoquées (intentionnellement) par sédation, est sept fois plus élevé que le nombre d’euthanasies », estime le docteur Distelmans. Il suggère dès lors, "par souci de transparence", que les sédations terminales bénéficient d’un cadre légal équivalent à celui de l’euthanasie : demande expresse du patient, déclaration écrite, commission d’évaluation…
Le docteur Distelmans ne mentionne pas la différence fondamentale entre une sédation qui donne intentionnellement la mort, et la sédation contrôlée, qui vise à placer pour un temps déterminé le patient dont les symptômes sont réfractaires à tout analgésique dans un état de conscience minimale. L’intention de la sédation qualifie la portée de l’acte. Une notion subtile et essentielle à comprendre pour apprécier la portée de la sédation en phase terminale mais non pas terminale, cette dernière pouvant à juste titre être considérée comme une euthanasie masquée.

or 80% des euthnasies belges ont lieu en Flandre

Soit dit en passant la Flandre (pays des bigots ! ceux qui en ont connu dans leur famille ou ont vécu les années 50 ou 60 au milieux d'eux en savent quelque chose ! et je rappelle que après la mort de la religion chrétienne la mentalité bigotte ça continue, sous d'autres formes, car la nature de la bigoterie c'est : formalisme, niaiserie, flicarderie, conformisme, absence d'âme), c'est aussi le pays où on instaure ça :

Belgique : la Flandre envisage de surveiller les chômeurs sur Internet

Big Brother à notre porte : l’équivalent du Pôle Emploi en Flandre pourra aller inspecter l’historique de navigation internet des chômeurs pour vérifier qu’ils cherchent bien activement un emploi.

et tout le reste à l'avenant

nouvelle affaire :

La Cour européenne des droits de l’homme a accepté de se prononcer sur la requête introduite par un homme dont la mère a été euthanasiée sans que lui, ni sa sœur, n’en soient informés.

La Cour européenne a communiqué au Gouvernement belge la requête introduite par un Belge dont la mère a été euthanasiée à son insu. Cet homme estime que l’euthanasie de sa mère a violé sa vie familiale et son intégrité psychique, protégées par l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme.

Le succin résumé des faits établi par la Cour permet d’ores et déjà de pointer des problèmes graves dans la procédure d’euthanasie telle qu’elle est pratiquée actuellement en Belgique :

  • Une « Commission fédérale de contrôle et d’évaluation » a bien effectué un contrôle du « respect de la procédure et des conditions prévues par la loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie » s’agissant de la mère du requérant, et « ne décela aucun manquement à la loi ». Cependant, cette procédure est confidentielle, si bien que le fils de la personne euthanasiée, qui a porté plainte contre le médecin responsable de l’euthanasie de sa mère, n’a pas été informé des suites de sa plainte.
  • Le requérant déposa également une plainte pénale contre X, mais n’ayant pu apporter d’éléments de preuve en raison de la confidentialité de la procédure d’euthanasie, sa plainte fut clôturée par le Procureur.
  • Le requérant met en cause l’indépendance de ladite Commission de contrôle, car le médecin qui a euthanasié sa mère est aussi co-président de cette même commission.
  • Enfin, ce médecin a reçu 2.500 € pour une association dont il est le président, de la part de cette mère qu’il s’apprêtait à euthanasier…

Ces quelques éléments donnent un triste aperçu de la réalité de l’euthanasie : combien celle-ci affecte les proches de la personne euthanasiée ; et comment des procédures censées être claires et rigoureuses se révèlent en fait opaques, voire inefficaces. L’ECLJ a demandé à déposer des observations écrites dans cette affaire.

La Cour européenne a déjà pu se prononcer plusieurs fois sur des plaintes liées à l’euthanasie, mais le plus souvent celles-ci étaient déposées par les personnes souhaitant être euthanasiées et voulant être reconnues dans « ce droit » (Gross c. Suisse, Koch c. Allemagne, Haas c. Suisse, Pretty c. Royaume-Uni).

À l’inverse, la Cour a été saisie dans deux affaires ayant eu une large publicité, Lambert et autres c. France et Charles Gard c. Royaume-Uni, et dans lesquelles les parents demandaient à ce que la procédure d’euthanasie de leur enfant fût annulée. Dans les deux affaires, et de manière très décevante, la Cour avait rejeté les demandes des parents et validé l’euthanasie de leurs enfants, estimant la procédure satisfaisante et respectée.

Dans ses observations écrites, l’ECLJ soutiendra que la vie familiale comporte non seulement des droits mais également des devoirs envers ses proches et démontrera qu’un État comme la Belgique, qui euthanasie ses citoyens y compris mineurs, ne respecte pas le droit à la vie garanti par la Convention européenne. C’est au contraire une atteinte flagrante à un droit érigé juste après-guerre, où les hommes avaient encore à l’esprit les programmes d’euthanasie des nazis.

24/02/2019

sur la blanka litotuko

Sur la blanka litotuko
mi trovis veluran kison;
ŝi ĝin lasis,
ekforirinte kun urĝo.
Estis frue,
kiam ankoraŭ la suno
duondormis,
kaj la malhelo... griziĝis
iĝante luma mateno.
Mi ploretis, sed tuj poste
mi ridetis kun kolero
kaj senbrue mi kriegis
rigardante la ĉielon,
kiu jam sin montris blua
kaj malaperis la lumon
de la radianta stelo.
"Ĉiopova, kara Dio!
tra la senlima universo
ŝi vagadas,
bonvolu, ŝi lasis kison
sur la litotuko blanka.
Ne malfermu la pordegon,
ĉar mi bezonas redoni
al ŝi la veluran kison,
kiun ŝi lasis kun urĝo
apud blanka kap-kuseno.”

Arquillos novembro 2018

23/02/2019

Paroli kun vi denove

Paroli kun vi denove

 

Paroli kun vi denove,

eble jam ne havas sencon,

ĉar vi estas nur memoro...

Se mi aŭdus vian voĉon,

tute certe mi ekkrius

petante vian revenon,

sed via voĉo mutiĝis,

kiel la tagoj mutiĝas,

kiel kandeloj fandiĝas,

kiel la viv’ finiĝas...

 

Arquillos marto 2018

08/01/2019

Henri Cazalis c'est qui ?

C'est celui qui a dit :

« Sois bon, sois doux, sois aimant. Aie l’âme pleine de pitié devant la douleur des êtres. Puisque la vie est un combat, et que l’odieuse loi du plus fort est la loi de l’univers entier, aie compassion des faibles, des petits qui succombent, recueille les blessés, adoucis leurs souffrances, console leurs misères ; aime comme le Bouddha ou Jésus. Et sois poëte aussi, crée de glorieux mensonges. Parle du bien, proclame la splendeur du beau : — n’évite quelquefois que de parler du vrai... »

(Henri Cazalis)

car :

« Le monde ne m’apparaît plus que triste et morne, comme un froid cimetière en automne : et je pleure par instants, j’ai froid et je tremble, comme si j’étais devant une tombe, où pourriraient toutes mes amours, devant une grande fosse commune, où seraient pêle-mêle ensevelis, tous les Dieux du passé, toutes les splendeurs, tous les antiques Soleils disparus, et le Christ même, le dernier Dieu »

(Henri Cazalis)

 

29/12/2018

of mice and men

 

Le sommeil quotidien, c’est le Néant qui te ressaisit. Chaque soir, le Néant te vient dire : Je t’ai laissé ouvrir les yeux devant l’Illusion éternelle ; hâte-toi, car tu es ma proie ; hâte-toi, car tes yeux mortels bientôt se fermeront à jamais.

 

Malgré le néant, où doit retomber ta personne humaine, malgré la cruauté de la vie, malgré la raillerie des choses, puisque de tous les êtres, par un mystère étrange, tu es le seul qui ait conçu l’idée de la vertu, l’idée du beau, et que ces idées te font grand et noble, garde précieusement cette noblesse qui t’oblige. Sois vraiment homme, c’est-à-dire un être nouveau dans la foule des êtres, qui s’est trouvé devant la dureté du Destin et n’a pas tremblé, devant l’Infini formidable et est resté debout, devant la Mort et l’a bravée, devant le Mal et l’a combattu, devant la laideur et l’a méprisée,

(Henri Cazalis)

 

"Alors elle (la souris) s’affola ; elle voulait fuir n’importe où et n’importe comment, elle tournait ou se lançait dans toutes les directions, et toujours, d’un coup de griffes, le chat la ramenait dans l’atelier. Il y eut un moment où l’on crut qu’elle allait se résigner à mourir, tant elle était tremblante et affaissée. Mais soudain, elle fit face à son bourreau. Elle s’était dressée si vite que son élan avait failli la renverser en arrière ; elle resta debout toute frémissante en agitant ses pattes de devant, tandis que sa petite gueule saignante laissait échapper des cris variés et suivis. Et chacune de nous comprit bien qu’elle accablait d’injures l’énorme monstre qui la regardait tranquillement assis en penchant la tête."
(Marguerite Audoux « L’atelier de Marie-Claire »)

25/12/2018

ah bon ? les enfants sont en "vacances de fin d'année"

les pédagol patelins de l'Educ-Nat ont trouvé le truc, ce que tout le monde appelait les "Vacances de Noël", que l'intolérance de l'athéisme obligatoire d'Etat qu'on a maintenant instauré  sur l'ex république français ne pouvait plus supporter, devait changer de nom. Vu l'esprit du temps, et de la Secte des Adorateurs de la Mort, il aurait été logique de remplacer Noël par Avortement !  les "Vacances de l'Avortement"  ça aura fait très "propre en ordre" et politically correct non ?
Bon ils ont trouvé autre chose, "vacances de fin d'année"
Et les Vacances de Pâques ça va devenir quoi ? les vacances de l'Euthanasie ?