22/02/2020
une conscience vivante présidait à tout ça ...
*un esprit, une âme, une conscience vivante présidait à tout ça :
*
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18/02/2020
réflexion
Drôle de société ; de nos jours se faire suicider sous contrôle médical pour mieux passer par le funérarium, c’est bien ! mais fumer par plaisir c’est mal !
Et en plus on ose dire que c’est pour la santé !
Au fait c’est peut-être là le mot clé : "contrôle", les fumeurs sont dans un espace de liberté et d’individualité, ils échappent au contrôle tout-puissant de l’« Appareil » .
A moins que ça ne soit le mot "plaisir" …..
14/01/2020
toute une époque, toute une conscience de la vérité (vérité ?) - Deux époques ! maintenant j'en ai rajouté une autre.
la vie de l'esprit et de notre société par des chansons "cultes" qui sont chacune tout un symbole :
totalement
"il n'y a plus d'après" de Juliette Greco (elle vit encore, enfin pour le moment ...)
Il paraît que la chanson n'est que de 1960. Mais c'est le symbole philosophique des années 50, toute une modernité, du désespoir existentialiste, Nouveau Roman, Ionesco, Camus, Samuel Beckett. Les années 50 que je résume en disant "l'époque de la Science et du désespoir". Et Brassens quand il a écrit https://ru-clip.net/video/SaKeQjjzExA/georges-brassens-le...
ça peut paraître amèrement intelligent et "moderne" cette lucidité désespérée, mais, à part au cimetière (forcément ! par définition) ou au suicide (pour ceux qui ont un peu plus de courage), ça mène à quoi ?
A part chez ceux qui ont remisé l'intelligence et la lucidité - trop pénible, vite une pilule tranquillisante ! - intellectuellement après le cul-de-sac on fait quoi ? Cette lucidité qui a donné et dont il ne reste plus aujourd'hui que le dogme de l' "ici et maintenant" et le "bouddhisme" des euthanasieurs et du psychologiquement correct à la mode.
(cu fut l'époque où j'étais enfant, et lucide)
(Mais, je regrette, j’ai horreur du bouddhisme. Je lui préfère largement la philosophie de l’Absurde, qui elle, est révoltée, et ne porte pas la mort, sa "sérénité" et son vide éternel et définitif, au pinacle !)
Maintenant 1981
Donc, une autre chanson qui est tout le résumé d'une époque, c'est "Il est libre Max"
C'est l'époque libre et "hippie" des années 70, celle de Gébé, Julien Clerc et Polnareff.
Quelques remarques :
1° la peur de la mort a disparue, et la conscience de la vanité totale de tout. Trop pénible d'être lucide ! alors on refoule, et on jouit (ce qui fait que ces jeunes qui se croyaient "révolutionnaires" vont paver la voie aux bourgeois "Libéral-libertaires" actuels"! ) c'est comme ça aussi qu'est née ce que j'appelle "la Secte des Adorateurs de la Mort", sur laquelle j'ai fait un billet.
2° c'est un bel idéal mais ... hélas, les "djeunss" qui rêvaient cette époque, n'ont pas pu rester comme ça. Ceux qui le sont restés sont devenus des vieux solitaires, rassis voire désséchés, parfois aigris, ou marginaux, ou morts. Les autres ? ben les autres comme les 68-ards, une fois qu'ils ont fini leurs études, ils se sont "rangés", ils sont devenus des bourgeois "bobos" riches et bien installés comme dans le film "un coeur en hiver", ils font semblant de croire toujours aux mêmes valeurs - verbalement, mais en réalité ils sont profondément imprégnés de l'inverse ! - ça leur permet de se poser en donneurs de leçons et de mépriser le peuple ! (comme ceux décrits dans le fameux livre de Bégaudeau par exemple).
3° c'était aussi une époque où on était libre, et où ne régnaient pas encore ni les hygiénistes totalitaires, ni les féministes hystériques de maintenant.
(ce fut l'époque où j'étais jeune, et où je travaillais)
01/01/2020
maison rue de la Croix de Grès
Je ne comprends pas pourquoi l'Espéranto, et l'anglais, et l'allemand, ont créé un mot spécial pour désigner un foyer, un « home », un chez-soi. D'en faire comme ça un mot, et même un concept, ça donne l'illusion que ça existe, que c'est une réalité.
Mais c'est une illusion, ce n'est pas une réalité, ça n'existe pas, ça n'a aucune substance, aucune réalité, aucune existence, ce n'est en réalité qu'une précaire salle d'attente de morgue et de disparition totale.
31/12/2019
Théophile Gautier avait compris
Cessez donc, cessez donc, ô vous, les jeunes mères
Berçant vos fils aux bras des riantes chimères,
De leur rêver un sort ;
Filez-leur un suaire avec le lin des langes.
Vos fils, fussent-ils purs et beaux comme les anges,
Sont condamnés à mort !
La comédie de la mort - 1838
30/12/2019
maman
Ŝajnas ke ŝi min rigardas
kun tre mistera mieno,
ofertante per la vido
lokon ĉe l'vasta ĉielo
Sed la ĉielo distancas,
ĉar mi loĝas en la tero
kie regas la malĝojo
kaj eterniĝas la tempo.
Ŝajnas ke ŝi min konsolas
per ĉielaj karesoj
dum sekigas miajn larmojn
la brizo de milda vento.
Mi feliĉas dum la dormo
kaj ripozo de la menso,
kun flugiloj fantaziaj
traflugante l'universon.
Ŝajnas ke ŝi min rigardas,
kaj atendas kun sereno
nian renkonton ĉielan,
tiel estas mia sento.
Arquillos junio 2017
26/11/2019
une maison, un foyer, à vous glacer le sang
J’ai vu vers le début du 21è siècle, rue de la Croix de Grès, une chose à glacer la sang.
C’était une maison au n° 19 de la rue. Un couple, un vieux couple, y habitait, ils devaient être relativement aisés, car la maison était assez grande, et avec une porte cochère pour la voiture. Et régulièrement on voyait le vieux monsieur sortir sa voiture par la porte, avec sa femme à côté de lui. Par la fenêtre on les voyait - car c’étaient des gens d’une époque pas encore devenue « chiens » et paranoïaques comme les gens de maintenant, qui se claquemurent derrière des volets roulants - dans leur salon assis chacun dans un fauteuil.
Puis, un jour on s’est mit à pouvoir remarquer que l’homme avait « une poche » dans son pantalon (cancer de l’intestin ? Ou quelque chose dans ce goût là), et on ne les a plus vu sortir en voiture. Ils restaient toujours assis dans leur salon tous les deux.
Et puis on n’a plus rien vu, ni l’homme ni la femme, la maison a été mise en vente, cette petite vie tranquille avait disparue - néant ! - comme une bulle de savon qui a fait « pschitt ».
Voilà.
On ne peut pas imaginer plus triste comme histoire.
Ah oui un français moderne a tout de suite racheté la maison et changé la porte pour un truc dans le goût moderne.
20/11/2019
dernières images avant la nuit fasciste ...
10/11/2019
le degré extrème du nihilisme (le seul qui soit rationnel et vrai) - autre dialogue avec moi
- vous êtes pénétré par la vanité de toutes choses !
- pas du tout ! Je n’y pense jamais, pas l’temps, à quoi ça sert ? J’y pense juste le temps de répondre aux questions, de toutes façons je ne pense jamais, ni n’ai aucun sentiment, rien !
- mais vous gâchez votre vie !
- toute vie est gâchée de toutes façons, il n’y a rien qui ne soit pas gâché
02/11/2019
Interview de jean Rostand par Gilbert Ganne en 1964
Interview de JEAN ROSTAND par Gilbert Ganne en 1964
« Si un jour vous aviez la grâce ? [question de Gilbert
Ganne].
— Ce n'est pas possible!
— Si, je vous assure, ça peut vous arriver.
— Pour moi, on est tout seul dans cette espèce de folie !
— Vous n'avez jamais pensé au Christ ?
— Jamais !
— Vous êtes baptisé ?
— Oui, j’ai même fait ma première communion et je me suis marié à l'église avec une femme très croyante. Mais je suis scientifique et moraliste: les grenouilles et les hommes, et c’est tout.
(...)
— Vous croyez à la responsabilité de l’écrivain ?
— Oui, elle est énorme. D'autant plus que, quoi qu'on en dise, il n’est pas possible de faire une censure. Combien de fois ai-je entendu mon père (Edmond Rostand) dire: « J’ai un sujet, je peux écrire telle pièce, mais je n'ai pas le droit de le faire. »
Mon père aurait refusé d'écrire un chef-d'œuvre plutôt que de pervertir. De telles idées ne sont plus de notre époque.
C'est peut-être ça qui me rend incohérent. J'ai un côté progressiste, et des racines qui plongent de l’autre côté.
Pour la sensibilité, je tiens du christianisme. Comme certains animaux qu'on appelle « chimères », en biologie, moitié crapauds, moitié grenouilles, je suis un peu une chimère spirituelle. J'ai des morceaux chrétiens et des morceaux antichrétiens. Je me demande parfois si j’ai le droit d'avoir certains sentiments... Au moment de l’affaire de la Thalidomide, j’étais de ceux qui trouvaient inconcevable de supprimer une vie. D'un autre côté, pour un matérialiste comme moi, quelle importance de supprimer un être difforme, qui est à charge...
— Vous réprouvez aussi l'avortement ?
— Oui. ça me choque. Naturellement, il faut arriver à un contrôle des naissances. Mais l'avortement est un infanticide. Ce sont des idées qui ne vont pas avec le matérialisme.
Je sens en moi des choses suspectes...
— Si vous aviez la foi, vous trouveriez une unité. Vous croyez qu'il y a des gens qui prient pour vous?
— Oui. c'est gênant à dire.
— Parmi les académiciens ?
— Non, ce sont des gens très simples et des gens très
bien. Non. Je n’ai pas l’impression que Daniel-Rops prie
pour moi. Guitton peut-être...
— Vous ne croyez pas à l'efficacité de la prière ?
— Mais non. voyons!
— Et ça ne vous agace pas. tous ces gens qui prient
pour vous ?
— Non, ça me touche énormément. C'est une preuve
de sympathie, d'amour...
— Vous ne parlez pas de religion avec votre femme ?
— Jamais ! Je l'accompagne à la messe, mais je l'attends
au café. J’aime surtout sa foi. Mon fils, François, est
terriblement catholique.
— Pourquoi terriblement ?
— Parce qu’il est très fort. Il vit sa foi. c’est un grand
croyant. Vous pensez que ça m'ennuie?
— Non, vous avez trop de respect pour les autres.
— Mais si, je vois que vous êtes choqué...
— Je pense seulement que vous êtes cerné, pourchasse
comme un cerf aux abois...
— Ah! ah! ah! Je ne suis pas traqué par ma femme
et mon fils, mais plutôt par des étrangers.
— Je me demande pourquoi tant de gens essaient de
vous convertir?
— C'est charmant, c’est joli, c'est touchant. D'habitude
on se fout des autres.
— Pas les bons chrétiens ?
— C'est vrai.
— Alors, vous êtes rassuré?
— Je ne suis pas content. Je trouve effroyable de penser
que d'une minute à l'autre, tout peut s'arrêter. C’est enfantin de trouver la mort scandaleuse... Mais, moi, ça me révolte ! »
Et la longue interview se termine sur cette note douloureuse. Comment ne pas avouer que ces « choses suspectes » que Jean Rostand sent en lui nous le rendent bien sympathique.
En fait j'ai toujours été effaré de voir les cathos contre l'avortement et l'euthanasie, et les athées pour ! c'est le monde à l'envers !
Les croyants peuvent toujours dire : "prions pour son âme" et même "il est mieux là où il est maintenant que quand il vivait".
Les athées NON ! les athées bien plus que quiconque devraient avoir un refus viscéral et inconditionnel de la mort ! quand-même ! c'est évident ! donc ce devraient être les plus incoditionnellement CONTRE l'avortement !
ceux d'entre eux qui défendent l'avortement sont des inconscients !!! c'est aberrant ! ou alors sont-ils des adorateurs de la mort et du néant ????
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