18/02/2021
Obligation du masque = nazisme Passeport vaccinal = nazisme
l'humanité (le fait d'être un être humain) n'existe plus, la citoyenneté et les principes généraux du droit sur lesquels s'est bâtie la Civilisation ont été abolis.
Et les gens ne montent pas sur les barricades !!!! ne sortent pas "de la paille / les fusils, les grenades, la mitraille/" !!! ils ne méritent plus le nom d' êtres humains et sont consentants. C'est la FIN DE TOUT
11/02/2021
quelques films vus
*1997 - « L'invitée de l'hiver » de Alan Rickman https://www.dailymotion.com/video/x4osocr
Très beau film, et très prenant, qui se déroule dans un petit port d'Ecosse un jour de grand gel. Mais je remarque que c'est tout du long très "politiquement correct" - travail du deuil, idylle, psychologie de bonnes-femmes, "think positive" et tout ça - jusqu'à ce que la scène finale avec les deux enfants (la vérité est sentie seulement par les enfants ! je m'en suis moi-même aperçu durant ma propre enfance), qui rompt cette bien-pensance "positive" et où la vérité de tout est finalement bien sentie, et dite, à mi-mots.
la scène finale de "L"invitée de l'hiver", de Alan Rickman (bizarrement aucun descriptif de ce film ni critique n'en parle ! tout le monde se focalise sur le couple mère-fille, et rien sur ces enfants !!! (ni les chatons ... ) pourtant c'est selon moi la partie la plus tragique la plus profonde et la plus importante du film)
*1987 - Un film « L’intendant Shansho » de Mizogushi (japonais) que j’ai vu hier
soir à la télévision. Très beau film. Drame humain, et sujet social sur l’esclavage dans le Japon
antique. Il se passe entre 950 et 1150 de notre ère à l’époque Heian, des régents Fujiwara,
avant que s’instaure la féodalité et le Moyen-Age japonais. Un gouverneur trop indulgent lors d’une révolte de paysans est condamné à l’exil. Sur la route avec sa femme et son fils et sa fille,
ils sont attaqués par des brigands, qui enlèvent le fils et la fille et les vendent comme esclaves.
Ils se retrouvent aux mains d’un intendant cruel et tyrannique. Avec l’aide de sa sœur le jeune
homme s’évade et se réfugie dans un monastère bouddhique. La sœur se noie pour ne pas à avoir
sous la torture à trahir son frère. Celui-ci idéaliste qui refuse de se contenter de prier le Bouddha,
part avec une lettre de recommandation de l’abbé pour Kyoto voir le Régent, qui lui apprend que son père est mort en exil, mais le réhabilite et le nomme gouverneur de la province où il a été
esclave. Il projette alors de faire libérer tous les esclaves de cette province, le Régent lui rappelle
qu’il n’a ce pouvoir que sur les terres de l’Etat (système des terres étatisées, inspiré de la Chine T’ang et extension des domaines alloués à des particuliers, échappant au lot commun, et tendant à devenir plus tard un système féodal) Le domaine où ils étaient esclaves est privé et hors de son
autorité. Il le fait pourtant, libère les esclaves, exile l’intendant et confisque ses biens, en dépit
des menaces qu’il risque. Puis démissionne et part chercher le village où il retrouve sa mère,
seule, misérable, aveugle, et au bord de la folie. Elle lui demande où sont son père et sa sœur.
Et il lui répond en la prenant dans ses bras « Il ne reste plus que nous deux désormais ».
(…)
* 22/4/1990 Vu « Crimes et Délits » de Woody Allen : Très Bien, et très woody-allenien. Il y a beaucoup de choses là-dedans, et il y aurait beaucoup à dire. Une remarque, en comparaison avec ce qui se passe dans « Hanna et ses sœurs ». Dans Hanna et ses sœurs, le héros, après avoir été torturé par la peur de la mort et avoir essayé en vain toutes les religions fini par trouver la paix (cf. Camus in Le Mythe de Sysiphe « Cette paix empoisonnée » et ces « renoncements mortels » ) dans la sensation immédiate du bonheur ;
à comparer à ce qui arrive à l’ophtalmologiste de Crimes et Délits qui après avoir accepté de faire tuer la femme qui l’aime et risque de briser sa sécurité et sa puissance (est-il vraiment plus mauvais que les autres ? je ne pense pas, mais justement la puissance et la sécurité corrompent, il a plus à perdre, il lui est plus dur d’accepter les catastrophes et plus facile de disposer du sort des gens), a connu (« l’œil était dans la tombe et regardait Caïn ») les transes du remords ; et puis quelques mois plus tard, dans l’athmosphère du bonheur familial a retrouvé la paix, assis sur le cadavre de cette femme. C’est le même phénomène en fait, la même paix gagnée à coups d’inconscience et d’engourdissement sous l’effet des petits bonheurs, que nos maîtres à penser appellent "travail de deuil", laquelle est tout aussi criminel ("dans son coeur" disait Jésus-Christ)
La comparaison mérite qu’on y réfléchisse par l’éclairage qu’elle ouvre.
*29/3/1992 Vu « Ombres et Brouillard de Woody Allen,
c’est un conte philosophique.Très beau, très complexe, marrant, émouvant. C’est Woody Allen, l’auteur, et l’acteur aussi, et son visage qu’évoque la critique. Le scénario est fait pour finir en tragédie, mais comme d’habitude il y échappe par une pirouette Ce cœur pur à l’air de minus en naphtaline et qui est sans doute l’être le plus inoffensif de sa ville, peut-être le seul, qui se veut trop honnête, trop ouvert à la vie, et à la raison, à l’honnêteté, donc à l’impuissance, qui a gâché sa vie par ses hésitations, piégé dans une machine infernale devrait finit pendu jugé et condamné comme étant le tueur psychopathe. Il se sauve en acceptant, finalement (…..) de devenir l’assistant de l’illusionniste. c. à d. : dans cette machine infernale qu’est la vie le seul « salut » ce sont les illusions. Mais les choses ne sont pas ce qu’on croit qu’elles sont. « On a besoin de choses solides sur lesquelles on peut compter » dit-il (cf. la scène finale de « Manhattan ») Mais il s’aperçoit que sa fiancée n’est pas celle qu’il croyait. Ça arrive souvent dans la vie qu’on s’aperçoive que la femme qu’on aimait n’est pas, n’a jamais été, ce qu’on croyait, qu’on croyait à un être de lumière sur lequel on pourrait compter et tout s’effondre quand son vrai visage se révèle dans l’épreuve. N’est-ce pas ?
29/3/2002 Vu « Intervention Divine» film palestinien (le 3ème je pense, après
le merveilleux « Conte des Trois Diamants » de Michel Khleifi) de Elia Suleiman. Très beau,
très « konsilinda ». Si on le laisse travailler (…) et si les Israéliens ne le tuent pas, il deviendra un
des plus grands réalisateurs du siècle (le 21ème) « un tableau tout à la fois burlesque et
désespéré ». Oui la critique évoque Jacques Tati et Buster Keaton, exact, j’y ajouterais la Provence de Pagnol ; et par moment les images ou les scènes virent au surréaliste. E. Suleiman manie un humour tout à fait personnel.
https://www.youtube.com/watch?v=ICkLnlDnOIk
Et la scène des mains https://www.youtube.com/watch?v=9wgoJbfWGj8 au parking du check-point fout en l’air, à elle seule, le slogan absurde et anti-humaniste « à chacun son corps »
*28/11/2002 vu « l’homme sans passé » de Aki Kaurismaki (un finlandais), primé à Cannes ;
Quel monde sinistre et morbide comme c’est pas permis ! D’une totale déshumanisation et d’une profonde barbarie. L’inde (même les bidonvilles de l’Inde !) est un monde dix fois plus civilisé et dix fois plus humain que la Finlande !
C’est bien un pays nordique, on sent très fort qu’on est dans ces pays où on a stérilisé les femmes qui se teignent les ongles de pieds en rouge et où on met en prison les clients des prostituées ! C’est l’image du monde orwellien et barbare que nous préparent le capitalisme + Sarkozy + la politically correctness. La « citée de la Joie » de Calcutta c’est un espace d’humanité (même le parrain mafieux ! en comparaison ! même lui !!) de civilisation, de solidarité et de douceur, et de joie, c’est une vraie soirée dansante, en comparaison avec la Finlande de l'an 2.000 ! La femme (dans le film) du guichet de l’ »ANPE », on aurait envie de l’écraser sous son talon, tellement elle est odieuse (et typique). Ce film pue la mort. Et vous fait aussi comprendre, encore mieux que tout un site Internet d’antimondialistes ou d’anarchistes, à quel point on est enfermés sans espoir dans un bagne. Et que quand on a accepté dans les années 70 de se laisser « bancariser », on a signé notre arrêt de mort, et celui, très concret, de milliers d’êtres, et celui de la Civilisation. Il aurait fallu alors se révolter et brûler les carnets de chèques.
Ces finlandais nous montrent un peuple profondément brutal, égoïste, et rustre. Les seuls êtres qui respirent l'humanité là-dedans ce sont les chiens.
Ce film évoque à peu près autant la vie que le cadavre refroidi de Jacqueline sur son lit de décor mortuaire.
*134) 12/3/2003 Vu « Monsieur Schmidt »
film d’Alexander Payne. TB. C’est très émouvant, les acteurs très bons ; Ca fait fort penser à cet autre film américain « Mort d'un commis voyageur » ; ça évoque aussi par moments le Dictionnaire des Idées reçues de Flaubert, en beaucoup plus cruel.
Ça se passe aux USA mais c’est non seulement une « devastating » (comme on dit en anglais) condamnation des américains-moyens mais tout aussi bien des français-moyens. Et pas seulement de ce qu’est devenu le christianisme aux USA mais tout autant de ce qu’il est devenu en France ! Ça décortique dur ! et ça met à jour bien des choses dans la psychologie sociale.
Et puis encore une fois, comme « La maîtresse du lieutenant français », « Le huitième jour », etc, tant de films, le spectacle et la dénonciation de ce que c’est que les femmes : profondément affligeant et répugnant. Et bien entendu une fois de plus cela montre que contrairement à de vieilles idées reçues ce sont les hommes qui sont sentimentaux, vulnérables et sensibles, qui sont de vrais êtres humains, et les femmes matérialistes, égoïstes, « positives », bouffées par les
conventions et sans cœur.
* 6/10/2003 « A cinq heures de l’après-midi » ( l’heure de la mort chez Garcia Lorca ) : tu vois, que ce soit chez Kiarostami ou Makhmalbaf (et le père aussi) il y a une école iranienne de cinéma, on retrouve ce côté « contemplatif », cette sensualité lente et attentive des images, leur splendeur, leur poids, etc, il faut le voir pour comprendre. Et cette attention aux êtres si forte, attention silencieuse, et pleine de respect.
Makhmalbaf ne caricature pas du tout ses vieilles badernes « fanatiques », ils sont d’une profonde humanité, et même parfois d’une grandeur « antique » , et c’était pareil dans le « voyage de Kandahar » le vieux qui s’appliquait, comme un Saint François d’Assise, à rendre grâce à Dieu pendant qu’il se faisait dépouiller par les voleurs.
En fait, contrairement à ce que vous font croire les journalistes, le thème « émancipation de la femme », forcément d’actualité dans l’Afghanistan post-Taliban, et qui fait saliver et se masturber intellectuellement tous les politiquement corrects et les bien-pensants de notre occident, n’est pas le seul thème du film. C’est un film très triste, à l’image de la condition des afghans, ça a aussi un côté Beckett (Samuel).
Et puis c’est un film à montrer aux espérantistes pour les alerter sur l’hégémonie de l’anglais !!!! et le besoin urgentissime de subventionner le projet « Zaban-e-Salam » de former des professeurs d’Espéranto afghans !
En tous cas on voit qu’en Afghanistan c’est comme en France (en Occident, aux USA ou en Suède c’est encore pire) : les hommes afghans se sont persuadés que de voir le visage d’une femme c’est sexuel, et que ce qui est sexuel c’est mal et pervers, alors ils ont honte de les regarder, se tournent contre le mur et demandent pardon aux autorités (en l’occurrence Dieu ; heureusement, lui,
pardonne !! ……) en France maintenant c’est pareil: on a intégré aux hommes la honte du désir sexuel et ils (et d’abord elles) sont persuadés que c’est mal, sale et pervers.
* « Dirty pretty things » film de Stephen Frears. Excellent film. Grand film. Voilà l’image toute crachée et précise du monde actuel.
Et pour une fois je crois que Jacqueline aurait aimé…..
Et le rôle principal (Akwe) est quelqu’un de bien. Mieux que la femme, bien sûr, comme toujours.
* J’avais acheté le video-disque de « Le vent nous emportera » d’Abbas
Kiarostami (vraiment le cinéma iranien est un des meilleurs du monde en ce moment, avec également ce que j’appellerais le Néo-Réalisme anglais Ken Loach, Stephen Frears, Mike Leigh, etc)
Je l’ai regardé. Que de choses à dire ! que de thèmes à aborder ! Un voici un : contrairement aux phantasmes que s’entretiennent complaisamment les occidentaux, dans la vie quotidienne de ce village (en plus village ! donc traditionnel, pas des intellectuels ou des bourgeois occidentalisés) pas
du tout d’ambiance « lourde » religieusement, pas de puritanisme (peut-être moins que dans la France actuelle où tout est interdit par « politically correctness »), des sous-entendus grivois entre hommes et femmes, une attitude sereine et pleine d’assurance chez ces dernières (et pas la réserve et la peur paranoïaque qu’on constate maintenant en France de leur part !), une convivialité libre et tranquille comme dans les villages français d’avant-guerre.
Et par ailleurs une qualité et une chaleur des rapports humains, une liberté d’aller et venir dans l’espace public qu’on ne connaît plus en Europe aujourd’hui !
*Janvier 2004 ) Vu « Un Roi sans divertissement » de Giono(le film) ; oui ça mérite d’être classé
parmi les classiques. Et c’est un chef d’œuvre filmé (par Giono même) de main de maître, tout y est
pensé savamment jusqu’aux moindres détails.
Le procureur, vers la fin il fait un peu CHEREA (personnage dans le "Caligula" de Camus). « quatre sous de vie, il ne faut pas jouer avec » - ouais !
bien sûr il a tort. En fait et l’autre film, le film italien vu il y a quelques mois « Nos années »
* (« i nostri anni ») montre très bien que non seulement quatre sous de vie mais 80 ans
de vie ce n’est RIEN (n’est-ce pas Jacqueline ?), et pas seulement la vie, mais tout ce dont on
la remplit, y comprit les valeurs et tout ce pour quoi on se passionne et est prêt à mourir et à
tuer. Rien du tout. Fini.
*9/2/2004 Vu « LA FIN DU REGNE ANIMAL » c’est un film horrible. C’est un très beau film.
C’est un film qui a tout pour devenir un film-culte, auprès de écologistes par exemple. C’est un film aussi horrible qu’un film qui raconterait Auschwitz. (Et c’est révèlateur de l’unité foncière du mal, croyez vous qu’il y ait une différence entre les
gendarmes français (que faisaient ils en 40-45 au fait ? ils ont obéis aux ordres) et les SS ? non, non, les SS aussi faisaient leur devoir sans état d’âme, c’est pareil, on leur avait dit sur les juifs la même chose que les autorités vétérinaires, et ils étaient aussi sans âme et impavide devant des êtres qu’ils ne reconnaissaient pas)
Son titre devrait être en fait « Le triomphe de la mort » et de tous ceux qui sont de sont côté, qui la propagent, l’imposent en font le culte, sont ses hommes de mains fanatiques et dévoués.
A la fin il ( le héros du film, Noël) s’enferme avec tous les animaux restants du village et se fait bruler vif avec eux dans sa grange. Après ce qu’il a vu quelques heures avant, et ce qu’il a été amené à faire (la vieille brebis) ça se comprend. C’est logique.
Ca n’a rien d’étonnant que cette France se met à voir rouge pour le moindre bout de tissus qui témoigne que quelqu’un croit en Dieu !
C’est bien l’alliance de Raffarin-Sarkozy-la ligue- d’action- Laïque- les-nouveaux-calotins-de- l’Ordre, et la société décrite dans « Brave New World » qui est la notre aujourd’hui, la flicaille (la flicaille éternelle, le seul Internationale imperturbable) les ayatolllahs du Freudisme et du culte de la mort.
Les bonnes–femmes de notre époque, ces Anges de la Mort, qui ont d’ailleurs le physique de l’emploi: maigres, raides et glacées, toujours tendues , aussi blindées et fermées qu’une Entreprise moderne, elle ont le même look qu’un tiroir de morgue et contrairement aux chiens, (et même aux moutons, si l’on en croit le film) elles sont incapables d’aimer qui que ce soit, c’est tout à fait incompatible.
Enfin, la morale est sauve !…. - la morale de l’athéisme et du matérialisme ! - puisque que tous les phénomènes bizarres du films ont en fait une explication naturelle !
Un film désespéré et désespérant.
* 26/5/2004 « Printemps, été, automne, hiver, et printemps », c’est un
exposé romanesque de la métaphysique bouddhiste en fait, le karma, le désir, etc. Très didactique en fait. Bref, si au lieu du Bouddhisme, si ç’avait été l’Islam que l’auteur aurait ainsi exposé, le film aurait été "descendu en flammes" par tout le monde, et sa projection aurait été interdite en France, et si jamais le réalisateur aurait osé se pointer, il aurait été aussitôt arrêté par la police et expulsé.
*4/5/2004 Baboussia
Ce film – Baboussia – est, je m’en doutais, tout un tableau de la Russie de l’après communisme.
Tout y est, ou beaucoup. Et l ' "éternelle Russie" des forêts et des clairières. Et la belle musique russe. Et quel contraste entre les russes modernes : maigres, dures, fermées, pequeneuses ( bref comme les françaises de maintenant !!) et celles de deux générations avant, les vieilles paysannes, rondes épanouies
rieuses, toujours des chansons aux lèvres, humaines, tendres et débordantes d’affection, palpable, réelle («forta palpa kuneco » comme disait Claude Piron) et un cœur en or. La scène la plus sublime est sans doute celle où lors de la soirée d’adieu dans le village la vieille ( le nom ?, celle qui se casse la jambe, la mère de l’ivrogne, mais qui a un cœur et du respect pour sa mère et sa tante quand il est sobre) se blottit contre Baboussia et la caresse tendrement, et le regard que lui rend Baboussia. Et tu te souviens du moment où elle a faillit mourir prostrée sans manger parce que sa fille était morte, voilà ! elle faisait simplement comme les animaux des histoires, si nombreux ! et pas seulement des chiens, mais aussi le chat Kout d’Elian Finbert et des oiseaux, etc, qui se laissent mourir de chagrin, refusent de jouer, bouger, manger, et meurent, c’est ça la façon normale, et
logique, et lucide, de se comporter quand on est un être humain. Ceux qui survivent ne sont pas des êtres humains, tout simplement. Et ceux qui trouvent ça bien sont des monstres pervertis. Et des idéologues de la religion de la mort.
- Ce film, c’est (un peu manichéen ? non, justifié tout simplement) la condamnation du mode de vie moderne et des mentalités qui vont avec. Et dans la Russie postcommuniste c’est encore aggravé par ces fameux « Nouveaux russes », ceux qui ont compris le capitalisme ! … (et en sont les victimes, sans s’en rendre compte), en contraste avec la vie au village, encore comme avant.
Oui j’ai encore eu la chance de vivre mon enfance à une époque où il y avait encore une France, dans une vraie maison un vrai foyer, où il y avait toujours quelqu’un à la maison. Une France équipée et à visage humain, où il y avait, autour, une VILLE, une vraie, avec des magasins, des bornes fontaines, tout ce dont on a besoin, mais par contre pas un seul digicode ni caméra de
vidéo-surveillance. Une société qui était encore civilisée, des églises où il y avait encore des gens qui prient, et dont les portes étaient ouvertes !!! des églises avec des sacristains. Des vitrines décorées pour Noël, et à Noël des chants de Noël à la radio et le reste de l’année PLEIN, plein de choses de tous genres à la radio. Un pays moderne et encore à visage humain. Une maison où tous les gens de la ville venaient y passer leurs commandes aux Galeries Lafayette.
Bon, c'est parce qu’on ne le savait pas, mais en Algérie on commettait autant d’atrocités qu’en Tchétchènie.
Sans doute il n’y a plus qu’en Inde qu’il y a encore de la civilisation. En Inde et en
Ouzbékistan. Et sans doute aussi en Amérique Latine (coté peuple !)
De toutes façons la petite fille « muette » n’a sans doute jamais été incapable de parler, c’était certainement dans la tête, sans doute au moment du bombardement elle a promis à Dieu de ne plus jamais parler si elle s’en sortait vivante, ou bien elle était persuadée que si jamais elle reparlait ses parents mourraient. Et seule la conscience que si elle ne disait rien Baboussia mourrait lui a donné la force de sortir du cercle où elle s’était elle-même enfermée.
* date ? 2005 ? « Uzak » de Nuri Bilga Ceylan : Dans cette Turquie qui ressemble à fond de train à l’Europe occidentale (de maintenant !…) les ramiers et les chats sont les seuls êtres vivants.
Le héro du film aura tout tué. Il a tué la souris, il a tué l’amitié possible avec son compagnon du village, avec qui il n’a cessé de refuser tout rapport humain et qu’il a fait fuir, il a tué son enfant, en le faisant avorter, et dans la séquence la plus forte (non la plus forte c’est la tragédie de la malheureuse souris) du film : la dernière, 20 secondes, il commence à se rendre compte et à regretter.
* 3/07/2005 ULTRANOVA
Vu « Ultranova » de Bouli Lanners, film belge de 2004. C’est un très bon film, Très artiste et pensé.
Là aussi c’est encore une fois un sacré résumé de la société contemporaine ! de notre société détraquée, pervertie et accessoirement déshumanisée par l’âme du Libéral-Fascisme actuel, on y voit bien le contenu (et les symbolisations matérielles en locaux !) et la perversion, l’absurdité à la Kafka et le cynisme grotesque à la Ubu, du monde à la W-Bush-Doustes-Blazy !! et le fascisme glacé
de notre Civilisation de l’Assurance et tout ce qu’elle recèle de stalinisme. (et de déshumanisation surréaliste, mais ça, malheureusement ça n’est encore que son aspect superficiel, au cœur c’est encore plus pervers et plus anti-humaniste !
Jusqu’à ces immeubles avec leurs placrages de baies vitrées hermétiques en place de fenêtres, ces Fleury-Mérogis blindés et digicodés en lieu d’immeubles. Et last but not least ces enterrements qui sont autant de petits Auschwitz de salon…Tout y pue la société actuelle
Et la mort du plus « puant » ( non, le plus puant c’est le capitalistoflic de la benne, et c’est lui aussi le plus représentatif, à lui seul il résume toute l’idéologie du Régime actuel) de ces personnages est une sacré trouvaille ! Et comme toujours la mort vient révéler l’absolu néant de toute cette « civilisation », ces conceptions, ces « valeurs » (boursières ! Enfin, les autres ne durent pas davantage…)
Le désappointement final de l’obsédé des femmes enceintes (sans doute encore un, qui a été largué comme un bout de papier gras par une ex-femme, qui a gardé les gosses, et lui réclame une pension alimentaire, après lui avoir démoli la vie) a un goût nihiliste de Le Petit Prince de Saint-Exupéry (bien sûr ! c’est un livre nihiliste Le Petit Prince, vous ne la saviez pas ?!! relisez-le)
C’est frappant, je me souviens, dès la toute première scène où les deux filles parlent ensemble du jeune homme, en disant « ah il est toujours seul, il paraît qu’il est orphelin, etc. » mon commentaire a été immédiatement : elles aussi elles sont seules ! je crois voir de manière palpable une vitre de verre blindée entre elles-deux, tout à fait. Et la suite n’a fait que confirmer mon impression. En fait les
seuls personnages qui ne participent pas de ces mentalités délétères et perverties par les habitudes de vie et d’être modernes ce sont, bien sûr, les deux vieux parents du jeune homme (qui n’est pas du tout orphelin en réalité), on dirait des martiens débarqués d’une autre planète ! la planète du monde d’il y a un demi-siècle, du temps où il y avait encore des pays, et une société, et une vie, et des individus, dans ces pays. Tout ça a été remplacé par la mort, capitaliste et
politiquement correcte. Moderne quoi…
Tu vois comme j’avais raison, et que ce n’était pas des paroles en l’air quand je résumais cette société actuelle comme le règne de la mort, et de la Secte des Adorateurs de la Mort (ah oui ! il y a aussi celle qui fait des « cours de psychopédagogie », tout y est !), et pas seulement pour ce qui est de l’avortement et de l’euthanasie, de l’athéisme obligatoire d’état, et les guerres à W Bush et les
arbres qu’on abat si compulsivement, et impavidement, avant que ça soit aussi les gens, mais TOUTE la société actuelle, c’est presque palpable, est une société qui ne révère, ne tolère, et n’engendre que la mort.
Et, la réalisation est très pensée et très fine jusqu’aux décors; le décors peut-être parle plus que les gens ; Par exemple ces salles sinistres au possible (à l’image de la société, de ses institutions, forces, rapports sociaux, idées) aux murs tout nus et tout blancs avec des casiers (fermant à clé !) des portes à vitres blindées, on dirait une morgue. Pas étonnant que leurs âmes se mettent à ressembler au lieux où ils vivent, normal ! Habiter dans des gourbis de torchis et de chaume dans le tiers monde serait moins désagréable, moins inconfortable, et moins pénible !
*début/10/2006 DES ROSES POUR LE PROCUREUR
Vu à la télévision le film allemand de 1959 « Des Roses pour le Procureur »
Ce film sur les anciens nazis avec son ton auquel on n’est pas habitué sur ce sujet, malgré son ton presque guilleret de tragi-comédie et sa musique de cha-cha-cha 1960 est une excellente dénonciation, qui porte loin, justement hors du mélo facile des films plus récents, mais par contre les tenants et aboutissants psycho-culturels sont l’air de rien beaucoup mieux mis en évidence. Et donc ce film sous sa légèreté frappe fort et juste et donne à réfléchir, beaucoup.
Il a raison de ne pas mettre en scène les habituelles grosses brutes fanatiques, mais cet espèce de vil Joseph Prud’homme. (d’autant plus qu’ils sont toujours très nombreux) Les Joseph Prud’hommes sont beaucoup plus, le film le montre bien, liés aux plus impavides atrocité, et de manière bien plus dangereuse, que bien d’autres types. La lecture du livre de Zygmunt Bauman - et de nombreux textes actuels .... - aussi permet de le comprendre. Attention ! derrière chaque Joseph Prudhomme se cache un Himmler
Pour le dernier je ne mettrai pas mes propres commentaires mais recopierai des commentaires trouvés sur Internet, ce film est
* BOMBON EL PERRO ( film argentin, filmé en Patagonie)
Le destin malheureux de cet homme que tout accable est tout a fait touchant et devant toutes ses rencontres imprévues l'embarrassement dont il fait preuve est poignant . Un très beau moment de cinéma !
Ce film que j'avais vu dans le cadre d'un festival il y a deux ans environ et qui n'était pas connu à l'époque est un véritable enchantement. Je me réjouis de le voir maintenant sorti dans les salles. Le jeu de l'acteur principal est un vrai bonheur ainsi que cette complicité avec Bombon le chien à qui on aimerait attribuer un prix .....
Un petit bonhomme attachant au sourire malicieux, un chien d'une beauté et un coach débrouillard. Un cocktail doux-amer pour une ballade sud américaine authentique.
Wahou ! Quel jeu d'acteur impressionnant ! Ces acteurs non-professionnels n'ont rien a envier aux meilleurs acteurs des super-productions. On se lie d'amitié tout de suite avec Juan, qui joue son rôle a merveille. Le scénario est magnifique, plein de tendresse et d'émotion. A ne pas rater.
C'est l'un des meilleurs films de l'année. Une claque humaniste qui filme avec tendresse l'amour d'un homme pour un chien.Un chien somptueux et qu'on voudrait absolument avoir à côté de soi. C'est un film simple interprété par des acteurs non professionnels...et supérieurs à ces derniers. Pas besoin de claquer des milliards pour faire un grand film. Bonbon el perro est vraiment le meilleur ami du spectateur....
Servi par un jeu d'acteur exceptionnel, tout dans la nuance et les expressions de visage, Bombon el Perro est un film savoureux. le message passe, les acteurs sont touchants et l'humour sur les conditions de vie en argentine n'est pas absent ! Dommage qu'il soit diffusé dans si peu de salles ! Un régal à aller voir d'urgence et à conseiller autour de vous...
"La Chute". Eh bien l'attitude de Hitler dans les dernières semaines dans son bunker , et encore plus celle d'Eva Braun, est tout à fait comparable et similaire à ce que le catéchisme "psychologiquement correct" appelle la Pensée Positive.......
Eva Braun avant de se suicider, et que son cadavre soit brûlé, s'est mis du rouge à lèvre.
Remarquez, moi j'ai bien mis un bouquet de primevères de mon jardin sur Jacqueline avant qu'on l'emporte .....
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05/02/2021
défendons l'humanité !
*Il n'est absolument pas ici question d'accouchement pour grossesse à risque, mais de prétendus "avortements" (en vérité "assassinats") pour une excuse bidon : "détresse psychosociale" .
Le terme " avortement " désignant une action pour empêcher un processus d'arriver à son terme, donc à 9 mois, on ne peut pas désigner cet acte comme un avortement.
Les pervers qui ont voté pour ce crime contre l'humanité parlent de "détresse psychosociale" , un prétexte bidon dans lequel on va faire entrer tout et n'importe quoi. Un petit tour de passe-passe de ces salauds, et leur excuse bidon, raccordée à un motif médical, leur permet de prononcer l'euthanasie arbitraire d'enfants viables.
Ils ont assassiné nos aînés à coup de refus de soins et de Rivotril,
(déjà en Allemagne du temps de l'Aktion T4 ils faisaient ça, un vieillard en très bonne santé recevait une convocation à une visite médicale en hopital, l'hopital déclarait qu'ils le gardait car il ne pouvait pas vivre seul, qq semaines plus tard la famille recevait un avis qu'il était mort, et une urne de cendres)
bien ils ont refusé de soigner les cancéreux avec leur excuse de la covid.
Aujourd'hui, une autre partie de l'humanité passe à la trappe: les nourrissons viables des "sans-dents". Les grosses bourges soit ne font pas de gosses, soit optent pour les avortements de confort bien avant 9 mois et de nombreux dirigeant n'ont pas d'enfant.
Voilà où l'on en est rendu, grâce aux nazis eugénistes qui nous appliquent à la lettre les théories de 1933 visant le tri des humains, l'éradication des gens qu'ils jugent "socialement gênants" et la recherche de l'enfant parfait, terme nazi repris par ce Laurent Alexandre dans ses conférences à vomir.
Nous ne sommes plus du personnel, nous somme désormais désignés comme "ressource humaine", voire "recyclable" dans les campagnes de dons d'organes, un marché juteux là aussi.
Les Libéral-fascistes du NWO, sous le faux prétexte de promouvoir "la liberté de circuler des citoyens du monde désignés comme "migrants"" , orchestrent en fait des transferts de populations d'esclaves. Les stocks d'humains sont comptabilisés, évalués en fonction de leur impact sur la planète et le NAIRU (moyen d'assurer par le chômage une pression à la baisse des salaires et des conditions de travail !). Et voilà "kill bill gates" qui nous saoule avec ses 15% d'humains en trop sur terre: les non productifs (vieux, trop malades, puis les pas-diplômés-de-l'enseignement-supérieur) doivent être liquidés et les stocks de main d'oeuvre à venir doivent être puisés chez les esclaves importés.
(on est revenu en pleine idéologie nazie !)
Sortons des divisions politiques, religieuses : réapprenons la lutte des classes, car c'est un projet du grand capital, comme on vient de le voir, et DEFENDONS L'HUMANITE en tant qu'êtres humains.
car il y a aussi une dérive psychopathologique chez ces gens de l'hyperclasse et leurs larbins politiques, réécoutez la vidéo "vaccination Covid le crime parfait" à partir de 1 H 24 min, on peut la trouver sur le site Odysée.com (par exemple https://odysee.com/@marcelv74:1/Covid-19-Le-crime-parfait:5 ) et aussi un ou deux liens dans des blogs (par ex : https://gloria.tv/post/HXCVVmWeZYyA4FQgFR8DiEpPf ).
je regrette beaucoup de devoir dire ça, mais en effet entre ces deux types psychologiques de français il n'y a plus de dialogue possible, il n'y a plus que le mépris et la haine, comme en 40-44, si vous voyez ce que je veux dire.
17/01/2021
communiqué du Comité des droits des personnes handicapées- Genève
Le Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies a officiellement affirmé que l’avortement des enfants en raison d’un handicap chez le fœtus est contraire à la Convention relative aux droits des personnes handicapées.
Alors qu’une pression importante s’exerce pour imposer la légalisation de l’avortement eugénique, le Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies vient de déclarer dans un document officiel que « Les lois qui autorisent explicitement l’avortement en raison d’un handicap violent la Convention des droits des personnes handicapées (Art. 4,5 et 8). » Ce Comité poursuit en expliquant que ce type d’avortement est souvent basé sur des diagnostics erronés, et que « Même s’ils ne sont pas faux, cette affirmation perpétue le préjugé selon lequel le handicap serait incompatible avec une vie heureuse. »
La déclaration du Comité des droits des personnes handicapées est d’une grande importance. Elle rappelle, une nouvelle fois, la nécessité de s’opposer fermement à la tentation eugéniste qui repose sur le mépris de la faiblesse. Déjà, en 1947, les rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme durent s’opposer à la tentative visant à permettre la « prévention de la naissance d’enfants handicapés mentalement » et d’enfants « nés de parents souffrant de maladie mentale ». La similitude de ces propositions avec l’idéologie nazie fut alors dénoncée.
L’ECLJ se réjouit de cette déclaration qui va dans le sens de ses nombreuses interventions devant le Conseil des droits de l’homme. L’ECLJ continuera à dénoncer l’eugénisme prénatal ainsi que les avortements tardifs et à rappeler que les droits à la vie et aux soins doivent être garantis à toute personne.
Le Comité des droits des personnes handicapées a également pris position contre un prétendu « droit à l’euthanasie » car, selon lui « cela perpétue les idées reçues selon lesquelles les personnes gravement handicapées souffrent et seraient plus heureuses mortes. » Comme les enfants à naître handicapés
Le Comité des droits de l’homme des Nations Unies est en passe d’imposer la légalisation universelle de l’avortement au nom même du droit à la vie.
Ce comité d’experts, chargé de veiller au respect du Pacte international sur les droits civils et politiques de 1966, s’est réuni à Genève, les 1er et 2 novembre, pour rédiger son interprétation officielle du droit à la vie. Cette interprétation, appelée Observation générale, détient une grande autorité sur les juridictions et les législateurs du monde entier car ce Comité dispose du pouvoir de juger les États quant à leur respect de ce traité.
Plusieurs de ses membres ont saisi l’occasion pour promouvoir un droit à l’avortement le plus étendu possible. C’est le cas en particulier du français Olivier de Frouville, de l’américaine Sarah Cleveland et du tunisien Yadh Ben Achour. Les autres sont restés largement silencieux. Seule l’experte allemande, Mme Anja Seibert-Fohr, a tenté, en vain, d’obtenir la reconnaissance de « l’intérêt légitime des États à protéger la vie du fœtus », pourtant établi par la Cour européenne. Les trois autres membres connus pour leurs réserves à l’égard de l’avortement étaient les seuls absents.
D’emblée, M. de Frouville recommanda d’éviter toute « considération philosophique ou théorique » et de se concentrer exclusivement sur les droits des femmes. À aucun moment le caractère moral de l’avortement ne fut questionné. De même, à aucun moment les droits des enfants ne furent évoqués. Moins encore, les membres du Comité ont veillé à ne jamais employer le mot « enfant ». Pour les membres du Comité, l’enfant n’existe pas avant sa naissance, donc il serait vain d’évoquer ses droits et intérêts.
« Recourir à l’avortement pour éviter le handicap à titre préventif »
En fait, il fut question une seule fois, non pas des enfants, mais des « fœtus », pour recommander la légalisation de leur avortement eugénique. Le représentant tunisien a fortement insisté sur cette nécessité. Il a déclaré que, certes, il faut aider les personnes handicapées « après leur naissance », « mais ça, ça ne veut pas dire que nous devons accepter de laisser en vie un fœtus qui est atteint d’un handicap. » (tiens ça fait penser à l'Aktion T4, elle a commencé le 18 aoüt 1939, par l'extermination des enfants, dirigée par Philipp Bouhler, puis on s'est attaqué aux adultes - lisez les articles sur la wikipedia etc.Le programme d'euthanasie )
Il a ajouté : « nous pouvons éviter les handicaps et nous devons tout faire pour les éviter ». Sur ce, le Président du Comité intervint pour rappeler que les débats sont enregistrés.
Mais là encore, la référence au « fœtus » était trop explicite. Pour éviter d’être accusés d’eugénisme, des experts ont voulu alors remplacer ce mot par celui de « grossesse », moins choquant, comme si le changement de terme pouvait rendre plus acceptable la réalité de l’eugénisme.
L’avortement, c’est la vie
Quant au droit à l’avortement, on peut dire que les recommandations du Planning familial international ont été suivies à la lettre. Reprenant le slogan de cette organisation, les membres du Comité ont déclaré que l’avortement devrait être décriminalisé et rendu « safe, legal and affordable » (« sûr, légal et accessible/gratuit »), sans réelle condition ni limitation de délai. Ils ont aussi adopté son argumentation selon laquelle l’interdiction ou la difficulté d’accéder à l’avortement serait en soi une cause de violation du droit à la vie des femmes. Cela fit dire à M. de Frouville, de façon toute orwellienne, que la décriminalisation de l’avortement « est au cœur de la question du droit à la vie » !
Une régression morale
C’est là un complet renversement moral par rapport au sens du droit à la vie. Il résulte de la pensée matérialiste selon laquelle seuls les êtres capables d’intelligence et de volonté seraient véritablement humains et donc dignes de protection. Tant qu’ils n’ont pas atteint cette capacité, ils ne seraient que de la matière corporelle au pouvoir de ceux qui sont « humains », car capables d’intelligence et de volonté. Ainsi, ce n’est plus la « vie humaine » comme réalité biologique qui serait protégée en droit international, mais l’intelligence et la volonté, c’est-à-dire la force. Pas une seule fois, les membres du Comité n’ont rappelé l’engagement pris par les États de réduire le recours à l’avortement et d’aider les femmes enceintes. La faiblesse des enfants à naître et des femmes en détresse ne trouvent qu’une réponse : l’élimination. La loi du plus fort.
Or, c’est principalement contre l’eugénisme que l’universalité du droit à la vie a été réaffirmée après-guerre. Les rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme refusèrent expressément de tolérer tout avortement eugénique, rappelant son usage par le régime nazi ; et ce n’est que sous la pression des pays soviétiques qu’ils renoncèrent en 1948 à protéger explicitement la vie humaine « dès la conception ». C’est parce que les régimes nazi et soviétique étaient matérialistes qu’ils ont promu l’avortement et l’eugénisme ; et c’est contre cette idéologie que les Nations unies ont été fondées sur la base de l’égale dignité de tout être humain.
Si le Comité tire un droit à la mort du droit à la vie, il renoue ainsi avec l’idéologie mortifère contre laquelle les Nations unies ont été fondées.
Contre cette « dérive rétrograde », un autre comité des Nations unies s’est élevé. Le Comité des droits des personnes handicapées a répliqué que « Les lois qui autorisent explicitement l’avortement en raison d’un handicap violent la Convention des droits des personnes handicapées ». Il a ajouté que de telles lois perpétuent « le préjugé selon lequel le handicap serait incompatible avec une vie heureuse. » Mais le Comité des droits de l’homme n’en a pas tenu compte, ses membres les plus actifs restant résolument attachés à leur objectif.
Grégor Puppinck,
Directeur
écoutez à la 16ème minute ce qui est arrivé à la vieille dame, ce genre de trucs a aussi été pratiqué en Allemagne dans le cadre de l'Aktion T4. Bref il y aune continuité. Et une parenté.
https://odysee.com/@MKWhiteRabbit:3/Eveill%C3%A9s-Commer%C3%A7ants-Artisans-Martial-Lanoir-(Pland%C3%A9mie-Version-Courte):3
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08/01/2021
le film "vaccin covid19 le Crime parfait" par Olivier Probst peut être visionné !
https://dissidencetv.fr/13/12/2020/sante/covid-19/vaccina...
on peut aussi le télécharger si on utilise "media flashgot"
05/01/2021
conclusion
5/10/2020 Face à tout ce que je lis sur les EMI, les souvenirs de vies antérieures (Gwen McDonald etc), et sur le Linceul de Turin (et maintenant les autres linges du Christ qui viennent encore confirmer le cas), et divers autres sujet de ce genre, j’en suis venu à une situation inverse à ce qu’on rencontre souvent, c’est-à-dire que ma raison en est venue à me dire que tout ça, ça doit être vrai, les preuves et conséquences sont maintenant tellement solides et lourdes de conséquences (disparition du corps sans arrachement des fibres), mais, comme toute ma vie j’ai grandi dans l’athéisme et le matérialisme « pur et dur » et dans le désespoir nihiliste « chevillé au corps » que c’est mon « MOI » viscéral et irrationnel qui continue à refuser d’y croire vraiment !
(bref l'inverse de ce qui arrivait autrefois à certains croyants)
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04/01/2021
je verse des larmes
upon ascending the parapet at youzhou
poème de chen zi-ang (661-702)
张廷琛英译(以及国柱的汉语猜读)
before me, unseen are the ancients,
behind me, unseen those to come.
thinking of this infinite universe
alone, in my sorrow, i shed tears.
在我之前的这些古人,已经看不到了。
在我之后,那些要来的人,也看不见。
想到无穷尽的宇宙,
孤独,忧愁,我泪流满面。
30/12/2020
Quand on pense qu'elle est morte maintenant ! ......
* Simone de Beauvoir
Un livre que je conseille vivement: "Mémoires d'une Jeune Fille rangée" de Simone de Beauvoir (née un 8 janvier) Très humain et intéressant, passionnant, et qui fait plus d'une fois réfléchir.
Et il y aurait plein de choses à citer.
Dès les premières pages ça commence très fort:
"je me promis, lorsque je serai grande, de ne pas oublier qu'on est à cinq ans un individu complet. Ce que niaient les adultes."
Qu'est-ce qu'elle a raison!
allez ! je ne résiste pas au plaisir d'encore une:
"Les noisetiers murmuraient et je comprenais leur oracle; j'étais atendue: par moi-même. Ruisselante de lumière, le monde couché à mes pieds comme un grand animal familier, je souriais à l'adolescente qui demain mourrait et ressusciterait dans ma gloire: aucune vie aucun instant d'aucune vie ne saurait tenir les promesses dont j'affolais mon coeur crédule".
So ist das Leben...
et bien sûr, bien sûr,
il y a :
"Je fis une autre découverte. Un après-midi à Paris, je réalisais que j'étais condamnée à mort. Il n'y avait personne d'autre que moi dans l'appartement et je ne refrénai pas mon désespoir; j'ai crié, j'ai griffé la moquette rouge. Et quand je me relevai, hébétée, je me demandai: "comment les autres gens font-ils? Comment ferai-je?" Il me semblait impossible de vivre toute ma vie le coeur tordu par l'horreur. Quand la déchéance s'approche, me disais-je, quand on a déjà trente ans, quarante ans et qu'on pense: "c'est pour demain", comment le supporte-t-on?"
29/12/2020
memoroj plurestantaj
24/12/2010 "en la kerno de memoroj plurestantaj restas indiko de sekvenda vojo" diras la kanzono.
au centre des souvenirs qui restent, traîne une indication sur la voie à suivre
est-ce qu'ils veulent dire que ce qu'il faut faire, que la voie à suivre c'est de se faire laver le visage par sa mère avec sa salive ? ce serait bien impossible, tout autant que de laver soi-même le visage de ses propres enfants avec sa salive, pour ça il faudrait en avoir, et pouvoir encore en avoir.
à quoi bon rechercher à parcourir les memoroj plurestantaj, puisqu'ils vont eux aussi disparaître à tout jamais avec le reste?
24/12/2020
commentaires sur l'avortement
"Lequel d’entre nous veut-il vivre dans une société où une femme qui ne veut pas garder son enfant n’a pas d’autre possibilité que le faire tuer ? La réponse à cette question va de soi...
Cette réponse s’impose avec tellement de force, qu’elle appelle une autre question : lequel d’entre nous veut-il vivre dans une société où il faut poser la première question ?"
"Il me semble bizarre d’en être arrivé à se dire « il faut trouver un moyen de tuer de façon civilisée et hygiénique. » Je comprends qu’il est horrible pour une femme de se faire avorter dans des conditions clandestines mais le pauvre fœtus n’y est pour rien, il me semble. Je me mets à la place de ce fœtus qui veut exister, il n’a pas envie qu’on passe une loi pour que sa mère puisse le tuer dans des conditions moins traumatisantes pour elle.
J’essaie de me mettre à la place de ce fœtus. Même si j’étais le fruit d’un viol, je voudrais accéder à la vie. Ce ne serait pas de ma faute à moi si la société s’est dégénérée au point d’avoir pervertie la sexualité humaine, moi je voudrais vivre, un point c’est tout. J’espère n’offenser personne, je ne suis pas un expert.
Vive la vie et le respect des autres."
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