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10/09/2015

tranquillement, sereinement, avec les détails, Thierry Meyssan explique le 11 septembre et la part qu'y a prise le Mossad

*

 

* il y a aussi ça : l'histoire c'est instructif

les auteurs de séries télévisées , sous le couvert de la "fiction" ont le droit de dire des vérités que les journalistes ne peuvent se permettre, aussi dès 1996 :

et début 2001 6 mois avant : http://www.dailymotion.com/video/xjn6ng_quand-une-serie-t...

29/08/2015

Ce qu'on apprend quand on se met enfin à étudier l'histoire et pas seulement dormir dans le silence des pantoufles et du bourrage de crâne médiatique

Toujours aussi informé Meyssan. Précis et serein. Incroyable qu’un type pareil ait eu à s’exiler pour continuer à travailler. Dans un monde sain et logique il devrait tenir la chronique internationale du 20h de TF1 mais il en est réduit à vivoter sur des médias non alignés.

 

24/08/2015

le parlementarisme n'est pas né en Angleterre mais en Espagne

lLa façon dont on nous apprend l'histoire (ceux qui disent l'histoire ce sont les vainqueurs, n'oubliez pas !) est déséquilibrée et biaisée. Ainsi l'histoire de l'espagne est beaucoup plus mal connue des écoliers français que celle de l'Angleterre. C'est ainsi qu'on a pu nous faire croire que la démocratie parlementaire était une invention anglaise. NON !

rappel historique, maître Capello à vous la parole !

La longue conquête des droits individuels et collectifs

Le 15 juin dernier, l’Union populaire républicaine publiait sur son site officiel un article à l’occasion du huit-centième anniversaire de la Magna Carta Libertatum, document signé le 12 juin 1215 par le roi d’Angleterre Jean sans Terre [1]. Sous la pression de son aristocratie, le souverain assurait par ce texte un certain nombre de libertés fondamentales, tant d’un point de vue individuel que collectif, et permettait d’éviter, au moins en théorie, les abus royaux et l’arbitraire du pouvoir central à l’égard des villes et des hommes libres du royaume. François Asselineau s’interrogeait également sur la postérité de ce texte, à l’heure où l’actuel premier ministre britannique, David Cameron, en célébrait l’anniversaire en compagnie de la reine Élisabeth ii dans la localité de Runnymede, dans le Surrey.

Alors même que le chef du gouvernement, réélu en mai 2015, a promis à ses électeurs un référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l’Union européenne, la situation des droits politiques fondamentaux dans nos pays est plus que jamais d’actualité. Sous couvert de sécurité et de lutte contre le terrorisme, les instances européennes bafouent en effet chaque jour un peu plus les libertés individuelles des citoyens dont elles ont la charge :

  • favorisant par exemple la multiplication des caméras de surveillance ;
  • collaborant systématiquement avec les services secrets américains dans l’espionnage des communications et des correspondances ;
  • persécutant ou menaçant d’arrestation tous ceux qui osent s’opposer à Washington et en révéler les pratiques les moins avouables (à l’image d’Edward Snowden ou Julian Assange) ;
  • conduisant des politiques liberticides qui pourront aboutir, à terme, au puçage des êtres humains ou à la mise en place de mandats d’arrêt internationaux au pouvoir étendu, etc.

C’est ce que rappelle François Asselineau dans sa conférence sur l’Europe sécuritaire [2].

Il rappelle au passage que ce détricotage patient et inquiétant des libertés publiques en Europe va à l’encontre des évolutions historiques qui, dans de nombreux pays, ont contribué à l’établissement et au renforcement des dites libertés.

Cette histoire a été semée d’embûches et les progrès faits en matière de protection de droits tels que le secret des correspondances, une justice équitable ou l’inviolabilité du domicile ont souvent été lents, inégaux ou défaits avant d’être repris et consolidés. La Magna Carta n’est ainsi que l’aboutissement d’une histoire entamée sous le règne de Guillaume Ier le Conquérant (1066-1087), contrariée sous celui de Guillaume II le Roux (1087-1100), poursuivie sous celui d’Henri Ier Beauclerc (1100-1135), etc.

De la même façon, d’autres pays européens ont, eux aussi, connu une amélioration progressive des libertés publiques, tant individuelles que collectives, la plupart du temps par à-coups et dans des circonstances particulières. C’est le cas d’un pays dont l’histoire est souvent méconnue des Français, l’Espagne, où, avant même la fameuse Magna Carta anglaise, des droits importants furent accordés aux hommes libres dans le cadre d’une institution promise à un grand avenir. C’est au sein du royaume de León, situé dans le Nord-Ouest du pays, que cette innovation vit le jour au cours de l’année 1188.

Un contexte particulier : l’Espagne de la Reconquête

À cette époque, l’Espagne est encore fragmentée en une série de territoires chrétiens qui ont engagé, à partir de 722, la reconquête (Reconquista) du territoire ibérique sur les musulmans. Au Sud, l’empire almohade, dont la capitale est installée à Marrakech, contrôle toute l’Andalousie actuelle mais aussi l’Estrémadure, les îles Baléares et l’essentiel de la région de Valence. Les Portugais, déjà parvenus à Lisbonne, n’ont pas achevé l’unité de leur territoire. À l’Est du pays, la Couronne d’Aragon s’étend de Calatayud à Barcelone, tandis que la Castille et le León se partagent l’Ouest du pays, la Navarre ne disposant que de la portion congrue, à la frontière avec la France.

Une carte de la péninsule ibérique vers 1188. censurée par la dérive stalino-paranoïaque de l'Internetmoderne

Si tous ces royaumes ont conscience d’appartenir à la même patrie (le sentiment de « perte de l’Espagne » après l’invasion arabo-musulmane étant patent), ils n’hésitent pas à guerroyer régulièrement les uns contre les autres. Ils espèrent en effet obtenir la prééminence pour poursuivre la Reconquête à leur avantage et réaliser l’unité du pays à leur bénéfice.

Les royaumes de León et de Castille [3] se fondent ainsi en une seule entité sous le règne de Ferdinand ier, en 1037, avant d’être à nouveau divisés, de 1065 à 1072. Les périodes d’union (1072-1157) et de séparation (1157-1230) se succèdent jusqu’au mariage définitif des deux « frères ennemis », au XIIIe siècle. Tandis que l’Espagne poursuit progressivement son unification, qui aboutira avec le règne des Rois catholiques (1474-1516) et l’annexion de la Navarre (définitivement assurée dans les années 1520), la Reconquista offre un cadre paradoxalement propice au développement de libertés individuelles et collectives.

Le système des fors

Afin de consolider et défendre les territoires repris aux musulmans, les souverains chrétiens sont en effet contraints d’accorder des avantages à tous les hommes qui acceptent de repeupler ces terres et de les mettre en valeur. C’est la grande époque des fueros, ou « fors », documents qui offrent aux nouveaux arrivants dans une zone fraîchement reconquise la garantie de la propriété des terres exploitées. Ils définissent les relations entre ces hommes libres et les seigneurs locaux mais aussi les modalités par lesquelles le souverain exerce son autorité sur les régions qu’ils ont repeuplées. Les privilèges qu’ils promettent et établissent attirent nombre de paysans et combattants hardis et ambitieux.

Ces derniers y voient l’occasion d’améliorer leur sort, de se débarrasser de pesantes créances ou même de se voir pardonner des crimes en échange de l’occupation effective d’une exploitation. Les fueros accordés varient beaucoup dans leur contenu, leur extension et leur régime juridique selon les époques et les royaumes. Les fueros du xve siècle ont ainsi peu à voir avec les cartas pueblas (chartes de repeuplement) des années 800.

Toutefois, tous ces textes ont en commun l’idée selon laquelle le pouvoir royal est le fruit de pactes avec sa population et que lesdits pactes ne peuvent être violés impunément. Ils limitent aussi l’installation d’un système féodal homologable au reste de l’Europe chrétienne, quand ils n’en empêchent tout simplement pas la constitution.

De fait, en Espagne, seuls les comtés catalans connaissent véritablement, au cours de leur histoire, la féodalité, le pouvoir seigneurial étant partout ailleurs imparfait ou contrarié. Ces fueros assurent aussi la liberté des villes, qui se constituent en communes aux droits étendus, de manière précoce par rapport aux autres pays européens. Ils donnent également la possibilité à tout homme libre qui en aurait les moyens d’acheter un destrier et l’armement lourd d’un chevalier pour devenir ce que l’historiographie espagnole nomme un caballero villano (« chevalier roturier »).

Cette situation contraste avec celle de la France médiévale, par exemple, où seule la noblesse avait le privilège de monter à cheval et de manier l’épée

Le système des fueros se maintient, avec d’importantes évolutions, même à l’époque de l’absolutisme, sous la forme, par exemple, de « chartes royales de privilège » (cartas de privilegio reales). C’est ce que montre par exemple cette charte accordée à la commune de Pegalajar, aujourd’hui située en Andalousie, par le roi Philippe ii en juin 1559.

À l’époque moderne, la survivance de ces fueros fait obstacle à l’unification du pays et à la promotion de l’égalité des sujets puis des citoyens devant la loi et le roi. Partiellement abolis par les Décrets de Nueva Planta (1707), sous le règne de Philippe v, ils sont définitivement abrogés au xixe siècle – en 1841 pour la Navarre et en 1876 pour le Pays basque. Ils sont finalement repris sous une forme moderne avec la Constitution de 1978, actuellement en vigueur, qui prévoit un régime spécial (dit « régime foral ») pour ces deux régions, dont les particularités historiques sont reconnues.

Les fueros témoignent dans tous les cas de la vitalité des libertés individuelles et collectives dans l’Espagne médiévale. Ils n’en constituent cependant pas la seule preuve. En 1188, près de trente ans avant la Carta Magna anglaise, le royaume de León consacre par écrit une série de droits dont la plupart des citoyens européens devraient pleinement jouir aujourd’hui mais qui sont limités, de jure et de facto, par les instances européennes.

L’innovation parlementaire de León

Lors de son couronnement, le roi Alphonse vii de Castille et du León (1126-1157), dit « l’Empereur », décide de faire directement participer les représentants du peuple, notamment des bourgeois, aux cérémonies et aux réjouissances, ce qui est une première dans l’histoire espagnole.

Son petit-fils, Alphonse ix du León (1188-1230), va aller encore plus loin, en particulier parce que les circonstances vont l’y pousser. Le pouvoir royal léonais ou castillan est, à cette époque, nettement moins contesté que celui de Jean sans Terre en Angleterre une trentaine d’années plus tard : les souverains des différents royaumes espagnols s’appuient sur la légitimité que leur donne la reconquête du territoire face aux musulmans. Le nouveau monarque, toutefois, doit faire face à une situation instable sur ses frontières car il est en conflit avec son cousin Alphonse viii de Castille (1158-1214), lequel parvient à lui arracher plusieurs places fortes, comme Valencia de San Juan ou Valderas. Alphonse ix se voit alors contraint de passer le pacte défensif de Huesca avec le Portugal, l’Aragon et la Navarre. Il continue à mener en parallèle le combat contre l’empire almohade dans le centre et le Sud de la péninsule ibérique mais subit une lourde défaite en juillet 1195 à Alarcos, dans l’actuelle Castille-La Manche.

Une miniature de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle représentant le roi Alphonse IX du León.que vous ne verrez pas Hautetfort ne veut pas

Les circonstances sont donc complexes pour Alphonse IX dès le début de son règne et le roi sait pertinemment qu’il devra compter sur le soutien sans faille des élites, mais aussi de ses autres sujets. Il a notamment besoin de renflouer les caisses du royaume et donc d’accentuer la pression fiscale sur les couches non privilégiées de la population.

Par conséquent, il convoque lors de la première quinzaine du mois d’avril 1188, à la basilique Saint-Isidore de León, le conseil royal (curia regia) afin d’obtenir de nouvelles levées d’impôts. La grande nouveauté de ce conseil tient dans le fait qu’il est composé non seulement de la noblesse et de tous les évêques du royaume (dont celui de Saint-Jacques-de-Compostelle, principale autorité religieuse du León), mais aussi des représentants des principales villes concernées (León, Oviedo, Salamanque, Ciudad Rodrigo, Zamora, Astorga, Toro, Benavente, etc.)

Ces bourgs jouissent à l’époque d’une grande prospérité grâce au réseau de foires dont ils constituent les nœuds centraux, et le roi compte en profiter. Il doit toutefois composer avec les exigences des représentants du monde urbain, auquel il accorde en premier lieu un élargissement des fueros octroyés en son temps par le roi Alphonse v (999-1028).

Plus important encore, il reconnaît aux secteurs non privilégiés de la société léonaise un important nombre de libertés individuelles et collectives. Il promet par ailleurs de respecter l’inviolabilité du domicile privé et le secret des correspondances, (qu'en reste-t-il aujourd'hui ?) dans un geste extrêmement avant-gardiste. Les bourgeois obtiennent aussi du roi qu’il ne puisse déclarer la guerre ou signer la paix sans l’accord de son conseil et qu’il fasse systématiquement arbitrer par une justice équitable et objective les différends entre représentants des trois ordres.

L’ensemble de ces droits sont couchés sur papier dans un embryon de « constitution » surnommé Magna Carta léonaise (Magna Carta leonesa) et ils sont confirmés par des décrets royaux. Ces derniers trouvent leur aboutissement dans la « constitution » accordée à la Galice en 1194.

Ce conseil royal de 1188 est généralement désigné sous le nom de « parlement de León » (Cortes de León) [4]. Il n’est pas, à strictement parler, le premier parlement européen de l’histoire, puisqu’il a sans nul doute été précédé par une première réunion de l’Alþing, parlement islandais fondé en 930. Cet événement en Islande n’a cependant eu que bien peu de répercussions en Europe continentale, étant donné l’absence de communication avec l’île au Moyen-Âge.

Par ailleurs, les Cortes de León constituent le premier parlement dont il existe une trace écrite. Cette appellation de « parlement » lui a été attribuée précisément car il a donné lieu à des débats et à une délibération auxquels ont participé toutes les couches de la société léonaise de l’époque, y compris les secteurs non privilégiés, qui ont pu y imposer leurs vues et assurer des libertés fondamentales.

De ce fait, l’UNESCO a reconnu en juin 2013 la ville de León comme berceau du parlementarisme européen, classant les décrets de 1188 dans le Registre international Mémoire du Monde [5].

Cette reconnaissance doit beaucoup au politologue et professeur australien John Keane, spécialiste du système parlementaire, dont l’ouvrage Vie et mort de la démocratie, publié en 2009, a eu un écho considérable outre-Pyrénées. Il y affirme notamment, sur la base de ses recherches, que c’est bien à León et non en Angleterre qu’est né le parlementarisme européen, dans le cadre d’institutions représentatives [6]. En 2010, ce chercheur était officiellement invité par l’État espagnol et la junte de Castille-et-León [7], dans le cadre d’importantes commémorations, afin de proclamer officiellement la ville de León cuna del parlamentarismo (« berceau du parlementarisme »), en compagnie du président régional, Juan Vicente Herrera, et du roi Juan Carlos.

La somme investie dans ces célébrations (environ 3 millions d’euros) en dit long sur la fierté locale, régionale et nationale que les Cortes de León supposent [8]. Ces commémorations ont été largement fêtées chez nos voisins pyrénéens, même si elles n’ont trouvé aucun relai en France, contrairement à celles de Runnymede cette année.

18/08/2015

un article en anglais l'explosion en Chine serait un avertissement des "Services" US - guerre froide Chine USA

Timeline of events: China devalues currency, then Pentagon strikes in mere hours

Consider the calendar of events in all this:

August 11, 2015: China devalues the Yuan by 1.9%, sending "shockwaves" around the world and setting off a "devastating" impact to the U.S. economy.

August 12, 2015: Tianjin struck by Pentagon's secret "Rod of God" weapon, a space-based top-secret kinetic weapon that can be dropped from high orbit to strike almost any land-based target. The weapon instantly destroys six city blocks on the edge of the city of Tianjin

pour l'article complet voir ici http://www.naturalnews.com/050816_Tianjin_explosion_space...

maintenant DAECH revendique l'explosion , mais come Daech est la "créature" des USA, ils peuvent avoir sous-traité l'attentat http://fr.awdnews.com/politique/Etat Islamique revendique l'explosion à tianjin1439922801

les USA veulent rappeler à la Chine le sort qu'ont connu Saddam et Kadhafi à vouloir se libérer; à mettre en rapport avec la guerre monétaire entre le dollar le pétrole l'or  et les BRICS, analyse et rappel historique ici :

http://ombre43.over-blog.com/2015/07/comment-l-occident-e...

Au fait Kadhafi vous vous souvenez ?

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02/08/2015

crisis - là c'est bien "le jugement"

En effet là c'est bien LE JUGEMENT !
ça nous permet de juger bien des choses qu'on nous a "vendues" et certaines
gens sur lesquelles on comptait ....

Ceux qui considèrent que la compréhension de la réalité, honnêtement et sans tabous, est un impératif pour y voir clair, auront beaucoup appris au mois de juillet 2015.
Et sur cette fameuse "Europe" (l'UE) ses vrais but et ses vrais maîtres, et ses vraies, ET SEULES, perspectives. Mais aussi sur certaines gens et certains partis sur lesquels on fondait encore un espoir.
Mais après les déclarations de Mélenchon et de Pierre Laurent, ce n'est plus possible, les choses sont claires.
Appel aux militants communistes et FdeG : rejoignez le M'PEP !

Appel (largement argumenté, c'est évident et clair comme de l'eau de roche !) aux militants communistes et FdeG à quitter leurs partis, dont on sait maintenant qu'ils n'auront ni la force ni l'intelligence ni la volonté de défendre la France (ni d'appliquer le programme qu'ils affichent) et qu'ils se coucheront au premier coup de sifflet devant le grand capital, et de rejoindre dès maintenant le M'PEP (ou plus exactement à présent le Parti de l'Emancipation du Peuple) :

http://www.m-pep.org/Etude-sur-la-reddition-du-gouverneme...

en pdf :

PDF - 968.8 ko
Etude sur la reddition du gouvernement et du parlement grecs et sur la manière élégante de sortir de l’euro

le problème existe aussi pour les syndicalistes : le texte du M'PEP montre aussi comme François Asselineau le rôle pervers des syndicats membres de la CES

"Ce qui se passe actuellement c'est la mort de la démocratie" :


 

François Asselineau président et fondateur de l'Union Populaire Républicaine, ne mâche pas ses mots:
« La grande leçon à tirer de cette affaire — il n'y a pas d'autre Europe possible. Soit on accepte les traités européens libéraux, c'est-à-dire, une politique libérale de démantèlement des services publics, de démantèlement des acquis sociaux, d'appauvrissement général du plus grand nombre, de précarisation générale des populations pour le profit d'une toute petite oligarchie, soit on sort de l'Europe, de l'euro, on reprend sa monnaie et sa souveraineté nationale. Il n'y a pas de possibilités entre les deux. »

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Georges Gastaud du PRCF partage le même avis
La Grèce est mise sous la tutelle des Etats-Unis / Sputnik France - Actualités - Prises dePosition - Radio

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pour suivre le dossier :  http://blogyy.net/

L'EUROPE est un coup d'Etat permanent

SAPIR : il faut poser clairement le problème d’une sortie de l’Euro, pour nous aussi. https://histoireetsociete.wordpress.com/2015/07/10/la-tra...

l’austérité et le bellicisme, ne tolère même plus la politique social démocrate classique et qu’il provoque une exacerbation de la lutte des classe. lien:
Chomsky : ce qui se passe en Grèce est une lutte des classes | histoireetsociete

l'analyse de Rougeyron, et des tas d'infos croustillantes et ignorées du public sur la dette grecque :

la finance européiste c'est pire qu'al-Capone.

Alexis Tsipras a également rappelé à ceux qui l’auraient oublié que l’Allemagne avait vu en 1953, 60 % de sa dette effacée. Il aurait pu dire que l’Allemagne avait fait 6 fois défaut sur sa dette depuis 1848.

l'AVIS d'ASSELINEAU, plein de propos clairs et de bon sens qui marquent :


 

l'Union "Européenne" est le système de domination et d'aliénation des peuples le plus sophistiqué au monde :

 

* et pendant ce temps la Confédération européenne des Syndicats, organisation "jaune" trahit la classe ouvrière (et sert les 'intérêts des organismes qui la subventionnent .... voir les conférences de François Asselineau là dessus) appel du M'PEP ici :

http://www.m-pep.org/Appel-aux-syndicats-francais-membres...

 

Por esperantistoj

Germanio, LA lando kiu neniam repagis sian ŝuldon

 http://neniammilitointerni.over-blog.com/2015/07/germanio...

La aŭtoro de « La Kapitalo en la 21a jarcento » favoras al restrukturado de la greka ŝuldo.

Unu tagon post la greka referendumo, kaj la klara venko de « Ne », la ekonomikisto Thomas Piketty-n intervjuis la germana ĵurnalo Die Zeit (tradukita en la anglan de la retpaĝaro Medium). Piketty, unu el la plej influaj ekonomikistoj en la mondo de post la sukceso de lia historia analizo de neegalaĵoj, « La Kapitalo en la 21a jarcento », klare favoras al restrukturado de la greka ŝuldo, opiniante ke lasi la grekojn en rigoreco estus nedaŭra kaj maljusta solvo.

Piketty opinias ke « la konservativuloj, precipe en Germanio, estas detruonta Eŭropon kaj la eŭropan ideon, pro sia ŝoka ignoreco de la historio. » Kaj por konvinki la germanan legantaron, li starigas paralelon inter la nuna situacio de Grekio kaj la situacio de Germanio antaŭ sesdek jaroj :

« Kio frapis min dum mi verkis, estas ke Germanio vere estas la plej taŭga ekzemplo de lando, kiu dum la historio, neniam repagis sian eksteran ŝuldon, nek post la Unua, nek post la Dua Mondmilito. » Kaj pli poste, li emfazas: « Germanio estas LA lando kiu neniam repagis sian ŝuldon. Ĝi ne estas legitima por instrui la aliajn naciojn. »

Germanio : Laŭ Piketty : LA lando kiu neniam repagis sian ŝuldon

« Ŝulda pardono »

Dum la ĵurnalisto petas precizigojn – « Do vi eksplikas al ni, ke la germana ekonomia miraklo estis bazita sur la sama helpo rifuzita hodiaŭ al Grekio ? » -, Piketty respondas : « Tute ĝuste ». » Francio kaj Germanio malaltigis sian ŝuldon uzante tri kunligitajn ilojn, li daŭrigas: inflacio, imposto sur la privata riĉeco, kaj ŝulda restrukturado.

« Eŭropo estis fondita sur ŝulda pardono kaj investado en estonteco. Ne sur ideo de senfina pentopuno. Ni devas memori pri tio. »

« Ni ne povas peti de la novaj generacioj pagi dum jardekoj pro la eraroj de siaj gepatroj. La Grekoj faris, sen ia dubo, gravajn erarojn. » Sed laŭ la ekonomikisto, meti la ŝuldan ŝarĝon sur la junan generacion estus hieraŭ puni la junajn germanajn generaciojn de la post-militaj jaroj.

Thomas Piketty proponas eŭropan konferencon pri ŝuldo, juĝante la restrukturadon de ŝuldoj, ne nur grekaj, sed ankaŭ de aliaj Ŝtatoj de Unuiĝo, neeviteblan. Li memorigas al Angela Merkel, ke « tiuj, kiuj volas hodiaŭ forpuŝi Grekion el Eŭropo finos en la historiaj rubujoj. »

http://www.slate.fr/story/103989/piketty-allemagne-jamais...

27/07/2015

souvenons-nous et surtout soyons dignes de leur exemple

Béranger

LES TOMBEAUX DE JUILLET


Air d’Octavie


Des fleurs, enfants, vous dont les mains sont pures ;

Enfants des fleurs, des palmes, des flambeaux ;

De nos trois jours ornez les sépultures :

Comme les rois le peuple a ses tombeaux.


Charles avait dit : « Que juillet qui s’écoule

Venge mon trône en butte aux niveleurs,

Victoire aux lis ! » Soudain Paris en foule

S’arme et répond : « Victoire aux trois couleurs !


Pour parler haut, pour nous trouver timides,

Par quels exploits fascinez-vous nos yeux ?

N’imitez pas l’homme des Pyramides :

Dans son linceul tiendrait tous nos aïeux.


Quoi ! d’une Charte on nous a fait l’aumone ,

Et sous le joug vous voulez nous courber !

Nous savons tous comment s’écroule un trône.

Dieu juste ! encore un roi qui veut tomber.


Car une voix qui vient d’en haut, sans doute,

Au fond du cœur nous crie : Egalité !

L’Egalité c’est peut-être une route

Qu’aux malheureux ferme la royauté.


Marchons ! marchons ! A nous l’Hôtel de Ville !

A nous les quais, à nous le Louvre ! à nous !

Entrés vainqueurs dans le royal asile,

Sur le vieux trône ils se sont assis tous (1)


Qu’un peuple est grand, qui pauvre, gai, modeste,

Seul maître, après tant de sang et d’efforts,

Chasse en riant les princes qu’il déteste,

Et de l’Etat garde à jeun les trésors !


Des fleurs, enfants, vous dont les mains sont pures ;

Enfants des fleurs, des palmes, des flambeaux !

De nos Trois-Jours ornez les sépultures.

Comme les rois le peuple a ses tombeaux.


Des artisans, des soldats de la Loire,

Des écoliers s’essayant au canon,

Sont tombés là, vous léguant leur victoire,

Sans penser même à nous dire leur nom.


A ces héros la France doit un temple. (2)

Leur gloire au loin inspire n saint effroi.

Les rois que trouble un aussi grand exemple,

Tout bas ont dit : « Qu’est-ce aujourd’hui qu’un roi ?


Voit-on venir le drapeau tricolore ?

Répètent-ils de souvenirs remplis ;

Et sur leur front ce drapeau semble encore

Jeter d’en haut les ombres de ses plis .



N'oublions pas que les Révolutions, ces révolutions, dont autrefois les livres d’école pour nos enfants étaient pleins, ces Révolutions qui étaient les auspices tutélaires de LA république, de nos institutions, de nos valeurs, françaises, ces Révolutions ont été faites par le peuple LES ARMES à LA MAIN,(la « violence ! comme on la stigmatise de nos jours, pratique !    surtout quand les flics eux ne s’en privent pas, et sans aucun risque de sanction ! que dis-je le « terrorisme » mot dont on qualifie maintenant la moindre illégalité (sauf les délits financiers !….) et que le siècle précédent, et encore le XXème jusqu’à 1945 inclus, loin de la diaboliser a glorifiée, et ses martyrs) le peuple soulevé contre les rois du temps.
- Les rois de notre époque ce sont bien sûr les patrons des grandes firmes capitalistes « mondialisées » -

Que reste-t-il maintenant de toute cette mystique ? de l'égalité qui nous a nourrit pendant deux siècles ? il est temps de se réveiller et de se rendre compte ……. (émoticone étonné et épouvanté)

Un souffle de l’air de ce temps ? ça ferait du bien non ? comme un « bon coup de Chambertin », ça nous aiderait pas à se remettre sur les pieds non ? et dans le sens vertical.

 (1) par exemple quand est-ce qu’on verra le peuple investir les hotels de luxe des « Centre d’Affaires International » que des gorilles privés à badge talkie-walkie sous leurs smokings noirs, leur interdisent d’un ton de kagébistes ? ou s’asseoir à la file dans les fauteuils de Bolloré et Lagardère ?!

(2) et surtout de ne pas trahir leur exemple ! et les valeurs qui les ont soutenus.

Pareil sans remonter si loin pour l’esprit du programme social de la Résistance (repris par l'UPR, soit dit en passant) 

 

02/07/2015

lutte des classes, notion de bon sens élémentaire, moteur de base de l'histoire

"Les impérialistes voient des "extrémistes" partout. Ce n’est pas que nous soyons des extrémistes. C’est que le monde se réveille. Il se réveille partout. Et les gens se lèvent".   Hugo Chavez.

quelques exemples d'extrèmistes :
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"Par pitié qu’on revienne aux fondamentaux : la lutte des classes, la propriété privée des moyens de production et du capital financier." (Jean Bricmont)

 

01/07/2015

proposition de loi à la Douma : affichage obligatoire des entrepprises ayant collaboré avec les nazis

Le député de la Douma, Alexéi Zhuravliov, a proposé d’identifier les produits des entreprises qui ont collaboré avec les nazis en Allemagne, le journal russe Izvestia a rapporté lundi.

« Pour que notre histoire ne soit pas  déformée, il est nécessaire que la jeune génération se souvienne et sache ce qui s’est passé au cours du XXe siècle, et que dans la Russie d’aujourd’hui il y a des sociétés qui, à l’époque, ont travaillé activement pour le troisième Reich, produisant des substances toxiques qui ont empoisonné notre peuple, et ont  fabriqué des armes et des avions », a déclaré Zhuravliov, au journal.
Selon le projet de loi, il est proposé de créer une législation sur « l’affichage des produits des entreprises commerciales étrangères ayant des contacts d’affaires avec le parti socialiste National de l’Allemagne ou le parti fasciste de l’Italie ».

Selon les amendements, les productions de ces entreprises doivent indiquer qu’ils avaient eu une relation avec les nazis et comprendre des informations sur le caractère criminel de ces activités, a dit le journal.

En particulier , lors de la publicité  à la radio de ces producteurs,  le passé de la société doit comprendre une annonce de pas moins de trois secondes.
Dans les publicités à la télévision, cette information ne devra pas être en deça de cinq secondes et occuper pas moins de 7 % de la surface de l’image,a  rapporté Izvestia.
« Dans d’autres types d’annonces, cette information devrait occuper au moins 10 % de la surface de la publicité, » .

lhttp://www.themoscowtimes.com/news/article/russian-lawma...

 Pas mal comme initiative ! non seulement c'est de bonne guerre face aux menées des amerloques et leurs larbins européistes, mais il est tout à fait souhaitable que les gens, le public, prenne conscience de toutes les entreprises capitalistes qui ont collaboré avec le nazisme, en général ils ne le savent pas, et ça déforme très fort la vision qu'ils ont du monde et de l'histoire.

26/06/2015

La vérité sur ce qui se cache vraiment derrière la prétendue « construction européenne » est en train de s’imposer.

Même si nous n’avons jamais été invités, depuis 8 ans, ni à France Inter ni à France Culture, et si je n’ai été invité par France Info, contraint et forcé par les demandes du CSA, que pour de très brefs passages confidentiels, quelques jours avant les élections, il n’en reste pas moins que certains journalistes du service public de l’audiovisuel nous suivent attentivement. C’est ce dont témoigne notamment le très bon taux de lecture des communiqués de presse que nous leur adressons.

Il semble aussi qu’un certain nombre de journalistes regardent avec intérêt les vidéos des conférences que nous avons mises en ligne sur Internet.

Quoi qu’il en soit, il vient de se passer, aujourd’hui 10 juin 2015, une chose très rare, et probablement sans précédent depuis deux ou trois décennies : le journaliste Thomas Snégaroff, spécialiste des États-Unis et de la politique américaine, vient de diffuser une chronique qui démasque le vrai rôle des États-Unis dans la prétendue « construction européenne ».

Cette chronique peut être lue ou entendue à l’adresse : http://www.franceinfo.fr/emission/histoires-d-info/2014-2...

Cette émission très brève (2’50 ») mais tout à fait intéressante explique ainsi aux auditeurs :

a)- que les États-Unis cherchent à tout prix à dominer les pays d’Europe, dont la France, au moyen de la prétendue « construction européenne » et des projets de traité de libre-échange,

b)- que cette politique, qui était déjà celle de Kennedy en 1962, est toujours à l’œuvre aujourd’hui avec le TAFTA,

c)- que de Gaulle tenta de s’y opposer, en particulier en signant le traité franco-allemand de l’Élysée du 22 janvier 1963 avec le Chancelier Adenauer,

d)- que les États-Unis firent obstacle à cette contre-stratégie gaullienne, en mettant tout en œuvre pour empêcher l’Allemagne de faire front commun avec la France contre la mainmise de Washington.

Toute cette analyse confirme à 100% les analyses que je développe depuis la création de l’UPR il y a 8 ans, et qui ont été notamment consignées dans ma conférence « Qui gouverne la France et l’Europe ? » (en ligne sur Internet depuis 2012).

Je renvoie en particulier les lecteurs à la partie n°2 de cette conférence en ligne (elle compte 4 parties), où je décortique toute la ruse stratégique américaine et comment Charles de Gaulle tenta de s’y opposer : https://www.youtube.com/watch?v=SWKBp32IFmk

Cette conférence m’a valu, entre autres choses, d’être taxé « d’anti-américain primaire » par la « journaliste » Léa Salamé à l’émission de Laurent Ruquier « On n’est pas couché » du 20 septembre 2014. D’autres médias web, servant ouvertement les intérêts atlantistes, ont tenté de me salir en me dépeignant comme un dangereux extrémiste.

Seulement voilà : comme toujours, les diffamateurs oublient une des grandes leçons de l’Histoire, c’est que la vérité finit toujours par l’emporter sur le mensonge. Aussi longtemps faut-il attendre, le mensonge finit par s’effondrer de lui-même.

Eh bien, c’est exactement ce qui est en train d’arriver.

Du fait de la tragédie des événements en cours, du fait, pour partie aussi, de mes conférences qui ont été visionnées par des centaines de milliers de personnes – dont de nombreux journalistes -, et devant l’irréfutabilité des preuves que j’ai apportées, le mensonge a commencé à partir en lambeaux.

La vérité sur ce qui se cache vraiment derrière la prétendue « construction européenne » est en train de s’imposer.

Si même des journalistes comme Thomas Snégaroff commencent à l’expliquer à l’antenne de France Info, c’est que la prise de conscience collective est en marche et que le processus de désintégration de l’Union européenne vient de franchir une nouvelle étape.

François Asselineau

Pour la dénonciation par la France du traité de l’Atlantique Nord et le retrait de ses Armées du commandement intégré
Appel pluraliste :

14/06/2015

bilan de l'URSS un peu de révision ?

54 % des Russes regrettent la chute de l’URSS, et 55 % sont convaincus que le démantèlement de l’Union aurait pu être évité, indique le dernier sondage du centre Levada sur la question (2014).

En Ukraine, la chute du l'Union Soviétique a entraîné un effondrement de 60 % du PIB et une réduction de quatre ans dans l’espérance de vie entre 1991 et 1999
lien à l'article sur ce qui s'est passé :

L’anticommunisme, le gouvernement ukrainien et l’origine de l’oligarchie | histoireetsociete

 

Et la nouvelle de l'année ! une nouvelle CHOC, la voici

En Russie, sur une chaîne de TV Business (TV Business ! les résultats ont du leu rfaire un choc !), 59% de l’audience de la soirée du nouvel an formulaient comme souhait le plus cher le retour de l’URSS.

Le sondage de nouvel an de la TV Business RBC-TV a fourni comme résultats : 6% seulement de l’audience ont demandé à D’ed Maroz’ (le Père Noël), la suppression des sanctions envers la Russie, et seulement 7,4%, la stabilité du rouble. Plus d’un quart (27,3%) ont demandé la paix en Ukraine, mais une majorité absolue, 59,3%, formule en tant que souhait le plus cher pour notre Patrie, «la renaissance de l’URSS».

 

Bon avant de se rappeler l'URSS rappelons-nous ce qui s'est passé juste après sa chute, la décennie des années Ieltsine, bilan par Denissto dans sa dernière édition des "INFOS DONT ON PARLE PEU"

 Maintenant,

Il est de mode de ne dire que du mal de l'Union Soviétique, et même du marxisme révolutionnaire (avec lequel pourtant cet empire décadent que fut l'URSS n'avait qu'un rapport lointain). Même les communistes rivalisent à qui crachera le plus sur son propre visage, c'est assez lamentable.

"Au narcissisme hautain des vainqueurs, qui transfigurent leur propre histoire, correspond l'autoflagellation des vaincus." (Domenico Losurdo)

or :

Jamais le communisme n'a été en mesure de pouvoir mettre en pratique ses
théories,

Et les pays qui au nom de la liberté combattaient le communisme, ce n'était pas au nom de la liberté des hommes, mais au nom de la liberté du capital.

 

Et il y a encore un autre phénomène à considérer, un phénomène très important pour nous :

  Sans l’Union soviétique, les États-providence occidentaux n’auraient jamais vu le jour et l’on voit bien que, maintenant que le contrepoids soviétique a disparu, les classes dirigeantes suppriment peu à peu ce système de bien-être.

C'est uniquement la peur bleue que les bourgeois avaient d'une révolution bolchévique, qui a fait que pendant un demi-siècle ils ont accepté des compromis avec la classe ouvrière, histoire de dissuader le peuple de voter pour les communistes. Les lois sociales, les systèmes d'Etat-providence, et autres moyens que la bourgeoisie a imaginé pour adoucir le sort du peuple (sans que soit compromis l'ESSENTIEL : leurs propriétés privées ! ), afin de détourner celui-ci du vote communiste et de la tentation révolutionnaire.

Depuis que la menace soviétique a disparue, non seulement la tendance régulière à plus de progrès sociaux s'est arrêté subitement, mais, partout,  les gouvernements se sont mis à tout défaire, à serrer la vis, et à reprendre au peuple et aux travailleurs tous ce qu'ils leur avaient cédé durant ces 70 ans de peur. Et ils ne s'arrêteront pas. vous trouvez que la situation est catastrophique ? mais ne vous en faites pas ce n'est qu'un début, elle va empirer !! pourquoi s'arrêteraient-ils ??

 

Où ailleurs que dans la Wikipedia en Esperanto on peut trouver un essai honnête de bilan des "réalisations du système soviètique"?

Ekzemple alia afero, kion oni povas fari per Esperanto estas prezenti dudekjarcentan historion kaj provi detalan, sentabuan bilancon de sovietismo:

Atingoj de socialismo

Atingoj de socialismo (ruse завоева́ния социали́зма) estis populara vortkunmeto en sovetunia diskurso, per kiu oni subkomprenis aron de atingoj pozitive distingantaj socialismon disde kapitalismo.

Ekonomiaj atingoj

  • Establo de socialismaj ekonomiaj rilatoj, kiam produktiloj ne estas privataj.
  • Planita stabila disvolviĝo de ekonomio.
  • Foresto de "marĝenaj tavoloj", kiel en kapitalismaj landoj.

Kaj aliaj atingoj.

Socialaj atingoj

Plej ofte inter "atingoj de socialismo" oni subkomprenis la jenajn socialajn atingojn:

  • Senpaga meza edukado (dekjara) por ĉiuj.
  • Senpaga alta (universitatnivela) edukado.
  • Senpaga sanprotektado, inkluzive regulan kontrolon de sano en laborejoj.
  • Ŝtata subteno por emiritoj ("pensio").

Sociala stabileco kaj ĝenerala disvolviĝo de personeco estis konsiderata kiel prioritato.

Politikaj atingoj

Inter la politikaj atingoj oni listigis la jenon:

  • Socialisma demokratio, memregado.
  • Soci-klasa egaleco (foresto de interklasaj tensioj).
  • Paco kaj amikeco inter popoloj.

Modernaj analizantoj, komparante la post-socialisman socion kun la socialisma, ankaŭ emfazas grandan entuziasmon kaj kolektivismon; foreston de interetnaj konfliktoj; altan aŭtoritaton kaj influon de la ŝtato en la mondo.

Sovetia konstitucio de 1977 pri atingoj de socialismo

Sovetia konstitucio de 1977 proklamis finkonstruon de "evoluita socialismo" en la lando. Kvankam la teksto de la konstitucio ne enhavas priskribon de "atingoj de socialismo", ĝi en du lokoj uzas tiun vortkombinon kiel ion antaŭdifinitan:

  • "...baziĝante sur la grandaj soci-ekonomiaj kaj politikaj atingoj de socialismo..."
  • "Cele al defendo de atingoj de socialismo, paca laboro de sovetia popolo, memstareco kaj teritoria tuteco de la ŝtato..."

Kritiko

Kritiko de la atingoj

Multaj kritikas la nocion "atingoj de socialismo", parolante ke plejparto de tiuj atingoj estis nur proklamita, sed neniam reale atingita. Kelkaj atingoj, kvankam ekzistantaj en realeco, kaŭzis novajn problemojn kiel neefika funkciado de sanprotekta sistemo kaj aliajn.

Kritiko de la alia socia ordo

Ekzistas ankaŭ kritiko de la alia vidpunkto: kiujn problemojn de socialisma socia ordo solvis anstataŭiginta ĝin kapitalismo?

  • Meze de la 1990-aj jaroj reganta partiula klaso transformiĝis al reganta kapitalisma klaso. Multaj direktoroj iĝis posedantoj de produktejoj, antaŭaj ideologoj de komunismo (ekzemple Jegor Gajdar) iĝis reformemaj liberaluloj, antaŭaj membroj de la supera regantaro (Boris Jelcin, Viktor Ĉernomirdin) iĝis regantoj de la nova ŝtato.
  • Giganta burokratio kreskis kaj plifirmiĝis.
  • Nur pligrandiĝis la diferenco inter la reganta elito (restinta same ferma grupo, kiel antaŭe) kaj la cetera parto de la socio.
  • En la socia sfero plejparto de la atingoj estas perditaj: multiĝas komercaj instruaj kaj medicinaj servoj, sistemo de emeritiĝo (pensia sistemo) estas jam multfoje reformita sed pli kaj pli krizas (laŭ pritaksoj de la Monda Banko kaj aliaj financaj institucioj).
  •  

Kial gxi fiaskis, jen la opinio de juri Finkel :

"Mi jam plurfoje klarigis mian opinion pri kaŭzoj de pereo de USSR. Mallonge ankoraŭfoje:

En USSR ne estis socialismo en plena senco. En ĝi estis provo konstrui socialismon, bedaŭrinde malsukcesa.

La kaŭzoj de tiu malsukceso estis en tio, ke anstataux igxi potenco de laboristoj, gxi restis potenco de malvasta tavolo de registoj-burokratoj. Jes, el klasa vidpunkto ankaux ili estis laboristoj, sed ili estis nur eta parto de la laboristaro, kaj ili uzurpis por si rajton regi anstataux kaj por la laboristaro.

Kaj siavice premiso por tia uzurpo radikis en nesuficxa evoluinteco de la rusia proletaro. Kvankam Rusio en la momento de la revolucio sendube estis kapitalisma, tamen gxi nur antauxnelonge eliris el feuxdismo kaj havis multajn postrestajxojn de feuxdismo. Multaj proletoj estis hierauxaj kamparanoj ktp. Kaj tio signifas, ke ili parte konservis konscion de kamparanoj, kiuj preferas havi _gvidantojn_. El tio elkreskis Stalin ktp. Plus la malfelicxa situacio, kiam la monda revolucio ne okazis, kaj Rusio restis sola. Ja Lenin diris, ke, kvankam Soveta Rusio estis avangarda en socialismo, tamen tuj kiam socialisma revolucio venkos en iu evoluinta lando (ekzemple Germanio), Rusio tuj ree igxos postrestanta kaj devos lerni de tiu lando. Sed tiel ne okazis,  kaj Soveta Rusio devis peni konstrui socialismon sola en la postrestinta lando. Kaj por tio gxi devis unue solvi problemon de industriigo (kio fakte devus esti tasko de kapitalisma evoluo). Estas ne mirinde, ke la transira periodo misvojigxis. Kaj kiam la materia bazo estis jam konstruita, tiam jam politika superkonstruajxo estis misformita kaj malhelpis al plua movigxo al socialismo.

Tamen mi ne vane uzis la vorton "premiso", sed ne "kauxzo". Premiso povus realigxi, kaj povus ne realigxi. La historio iris laux tiu cxi vojo, sed povus iri alie. Tial oni ne diru, ke la Oktobra Revolucio estis vana dekomence (ne dirante ecx pri tio, ke la industriigo ja tutegale estis reala atingo).

Des pli tute ne vanaj estas nunaj streboj al socialismo. Antaux cxio, nun estas aliaj komencaj kondicxoj. Ju pli evoluinta estas kapitalismo, des pli facile estos konstrui socialismon sure gxia bazo. Nun necesas denove organizi la proletaron (kiu ja estas demoralizita). Kaj tiel plu laux la klasikaj ideoj de marksismo."


à propos, ce que montre un récent sondage:  vachements déçus les russes !

"A la chute de l’URSS, les russes se sont vite rendu compte que tout ce qu’on leur avait dit sur le communisme était faux mais ils se sont vite rendu compte aussi que tout ce qu’on leur avait dit sur le capitalisme était vrai". Limonov


l'expérience les a fait réfléchir

quand à la manière dont tout le bloc de l'Est est tombé, il y a encore beaucoup de choses à apprendre, tout ne s'est pas fait "naturellement" il y a eu des choix et des manipulations en coulisses, par exemple: 

" when the [anti-]Soviet KGB surrendered one socialist state after another to the Americans. Cuba was scheduled somewhere between the German Democratic Republic and Romania. The GDR was a rather successful state, and the Ossies still regret its demise. But the KGB was bent on the total elimination of socialism. The Romanian president was shot for being stubborn. In Cuba, Gorbachev’s forces primed General Ochoa for coup-d’etat, and full restoration of US rule, but Fidel learned of it and had the traitor executed, the Russian left.ru reported recently."

 

tiens, au fait, quand on lit les romans de l'époque, tel "La urbo Goblinsk" roman en espéranto de Michel Bronstein, on revoit ce qu'était la vie sociale dans les entreprises soviétiques AVANT la privatisation, toutes les activités de loisirs que pouvaient pratiquer les employés de l'usine, dans le cadre de leur entreprise, en URSS par exemple il y avait partout des orchestres ouvriers, or

"Nous en parlons ce matin avec Marianne, elle a demandé à Tsarkov si depuis la fin de l’Union soviétique, cette tradition des orchestre ouvriers, dans chaque entreprise perdure. C’est fini, fini les bibliothèques, les centre culturels. C’est comme le Pas de Calais dit Marianne, ils ont pratiquement réussi à persuader les ouvriers que la lecture ce n’était pas pour eux…"

(en effet je me souviens que dans les années 80 déjà je suis resté tout ébahi d'entendre des convives en centre de vacances, quand je leur disais que j'aimais la musique classique, répondre que eux ils étaient des ouvriers et que "par conséquent" (sic) la musique classique c'était pas pour eux, il fallait être bourgeois pour ça !!!

alors que ce n'est pas, ça n'a aucune raison d'être déterminé par la classe et par l'argent qu'on a dans le portefeuille, mais par l'âme !!! par le goût qu'on a, le sens de la poésie, etc (choses qui manquent souvent chez les bourgeois d'ailleurs, la plupart étant tout à fait matérialiste et à ras de terre)