19/07/2014
Entretien entre le lieutenant Colombo et le président Ukrainien
19 juillet 2014, 16:05
P’sieur Porochenko, s’il vous plaît ?
- Oui ?
- Bonjour Monsieur, je suis le lieutenant Colombo de la brigade criminelle, j’aurai voulu vous poser quelques questions…
- A quel sujet ?
- Ben voilà, c’est au sujet du Boeing qui a été abattu…
- Tout a été dit, ce sont les séparatistes, tout est clair…
- Oui bien sûr, tout est clair, mais comme dit ma femme, il faut vraiment qu’il n’y ai plus aucune zone d’ombre…
- Quelles zones d’ombre ?
- Trois fois rien rassurez-vous, je mène une enquête, la routine… dans cette affaire, il y a un point qui me tracasse.
- Quel point ?
- Ben voilà, le Boeing a disparu des écrans radars à 17 heures 15. Vous déclarez une demi-heure plus tard qu’il a été détruit par un missile sol air russe de type, je ne sais plus lequel, et qui a été tiré par des séparatistes…
- Oui, et alors ?
- Ben voilà, j’y arrive, en fait, l’avion brûle encore, et… comment pouvez vous savoir comment et par qui le Boeing a été abattu.
- C’est simple, il est tombé dans une zone tenue par les séparatistes.
- Ah oui, bien sûr, c’est une explication… mais ces séparatistes, ils ont ce type d’équipement ?
- Bien sûr, la preuve, ils ont abattu précédemment 3 autres avions.
- Bien sûr, mais dites moi, ces avions ont été tirés à moins de 3.000 mètres, un équipement individuel suffit, mais le Boeing volait à 10.000 mètres.
- C’est pareil.
- Ben non justement, voyez vous, mon beau-frère connaît bien ce genre d’équipement, il a été à l’armée en Allemagne et figurez-vous que…
- Au fait inspecteur, au fait…
- Ben pour tirer un avion à 10.000 mètres, il faut des missiles adaptés, qui sont sur un camion lance missile, avec un camion radar et toute une chaîne de commandement. Nous sommes très loin du petit missile qu’un servant va épauler. Alors je renouvelle ma question, ils ont cet équipement lourd, et surtout, ils savent le mettre en œuvre ?
- Euh, oui, heu, ils nous l’ont volé.
- C’est effectivement le communiqué du ministère à 17 heures 21, soit 6 minutes avant la disparition de l’avion des radars. Comment saviez-vous qu’ils vous l’ont volé ?
- Euh, nous avons eu un communiqué de nos forces sur le terrain.
- Félicitation, vous avez des forces qui réagissent très vite, voyez-vous, ma femme me dit toujours…
- Au fait Lieutenant, au fait.
- Où ces missiles vous ont été volés ?
- Dans le secteur des opérations je présume, je n’ai pas encore les précisions.
- Et comment ont-ils été volés, un commando est arrivé discrètement, a tiré sur les soldats, a lancé des grenades, a mitraillé les installations ?
- Euh oui, oui, c’est ça, ils ont attaqué l’unité par surprise, je pense qu’il y a eu beaucoup de morts…
- Bien-sûr, suis-je bête. Voyez-vous, mon petit neveu a un jeu comme ça, vous savez, ces jeux plaisent beaucoup, ils se prennent pour des commandos et ça tire dans tous les sens…
- Voilà, c’est bien ça qui est arrivé.
- Vous savez ce que m’a dit mon neveu quand je lui ai parlé de ce vol ? Eh bien il m’a dit, c’est impossible.
- Pourquoi ? qu’est-ce qu’il peut en savoir ?
- On n’utilise pas des grenades, et on ne tire pas de rafales à côté de missiles de cette taille. Un seul impact et la région change de relief. Non p’sieu, ces missiles n’ont pas pu être volé…
- Ah bon, vous en déduisez ça ?
- Il n’y a pas que ça, p’sieu, car une autre question me turlupine, pourquoi, mais pourquoi auraient-ils volé ces missiles ?
- C’est évident, c’est pour abattre nos avions.
- Mais ils volent à basse altitude, et pour ça, ils savent faire, mais ils auraient du mal à réunir les compétences pour lancer ces gros missiles, et surtout, contre qui, puisque ce ne sont pas vos avions.
- C’est pour atteindre des bombardiers stratégiques.
- Mais vous n’avez pas ce type de bombardier, alors pourquoi ?
- Ils ont bien abattu un avion de ligne…
- Avec des missiles qu’ils n’ont pas pu voler et qu’ils ne peuvent pas mettre en œuvre ?
- Pour créer un incident international.
- Qui aurait joué contre eux et leur aurait mis le monde entier à dos.
- Nos alliés américains ont certifié que le missile est parti de la zone contrôlé par les rebelles.
- Oui, 24 heures après, alors que la détection est immédiate. Et ils ne savent pas quand l’avion a été touché.
- Mais les rebelles ont pu se renseigner sur l’heure de passage de cet avion de ligne, vous savez, c’est facile, il suffit de regarder les horaires et vous calculez l’heure de passage. C’est d’autant plus facile que cet avion passe chaque jour à la même heure…
- A 130 kilomètres plus au sud. Et là, il a été dérouté pour survoler Donetsk, comme si les aiguilleurs le dirigeaient sur les missiles.
- On a d’autres preuves, tenez, cet enregistrement de la conversation de deux hauts gradés rebelles, ils parlent qu’ils ont abattu un avion…
- Pas un, mais trois. J’ai écouté la conversation, ils mélangent de toute évidence l’Illioushin et le Boeing, il y a un quiproco…
- Alors lieutenant, vous qui êtes si fort, si ce ne sont pas les rebelles, alors qui aurait intérêt à descendre un avion de ligne avec 300 passagers ?
- Vous monsieur le président, oh ce n’est pas une accusation, mais il faut bien admettre que vous tirez les fruits de cette affaire… si vous réussissez à convaincre le monde de votre histoire.
- Ah, ah, ah, vous me faites vraiment rire lieutenant, mais je pense que vos supérieurs riront moins quand ils sauront cette histoire. Et en plus, vous n’avez aucune preuve…
- C’est vrai, mais vous n’en avez aucune non plus pour accuser les rebelles.
- Au revoir lieutenant…
- Au revoir monsieur le Président… Ah au fait, juste une dernière chose…
- Vous commencez à m’échauffer…
- Rien, juste une dernière question… Que faisaient ces batteries de missiles dans la région de Donetsk…
- Cette question, c’est pour nous protéger…
- De qui, les rebelles n’ont aucune aviation, alors, vous protéger de qui ?
- Lieutenant, je reconnais que c’est une bonne question, en fait, j’ai donné l’ordre de déployer ces missiles pour nous protéger d’un éventuel bombardement stratégique de la Russie…
- Mais bien sûr, pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt, les Russes…
- C’est ça, les Russes…
- Et vous pensez qu’ils voulaient bombarder Donetsk les Russes, ce sont leurs protégés.
- Non bien sûr, c’est Kiev qui aurait été visé…
- Ah oui, c’est exact, c’est Kiev, bien sûr, suis-je bête, ce n’était qu’une question, je ne vous importune plus, au revoir monsieur le président…
- Au revoir Lieutenant…
- … Ah, s’cusez moi, une dernière chose me vient à l’esprit…
- Quoi encore lieutenant…
- Ben si vous voulez protéger Kiev, pourquoi installer vos batteries près de Donetsk, à 800 km…
https://www.facebook.com/notes/editions-luthenay/entretie...
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06/07/2014
Diana
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03/07/2014
du temps où l'Education Nartionale était gérée par 236 personnes !
Á l'époque où il y avait en tout et pour tout 108 lycées en France (plus 51 lycées de jeunes filles, l'enseignement secondaire féminin créé, sous les quolibets, en 1882 était encore compté à part, disons donc 159), contre 2.449 lycées en 2008 ! et 362 collèges, et collèges et autres établissements secondaires pour jeunes filles, contre 6.998 en 2008, à cette époque donc où l'importance du Ministère de l'Instruction publique était en forte expansion par rapport à l'époque non lointaine de Victor Cousin (pour ne pas parler du temps de Napoléon qui s'était "refusé à donner aux recteurs d'académie un traitement, sous pretexte que la fonction de recteur donne peu d'occupation" ) il n'y avait "pas moins de " ... 236 employés au ministère de l'Education Nationale, aux escaliers ardus et aux planchers parfois "branlants et rapiécés"; il est vrai que le plus gros de leur occupation était d'accepter, ou de refuser des promotions, décorations ou mutations à Paris, c'était en 1911.
article de "La Revue hebdomadaire" du 8 avril 1911 :
extrait :
"en haut de l'échelle, les directeurs des trois degrés de l'enseignement, et le directeur de la comptabilité, qui fonctionne à la fois pour le ministère de l'Instruction publique et celui des Beaux-Arts (de18 000 à 20 000 fr de traitement [annuel]); au-dessous, 17 chefs de bureau distribués en cinq classes (de 7 000 à 8 000 fr.); 20 sous-chefs (4 classes de 5 000 à 7 000 francs; 71 rédacteurs* (7 classes de 2 500 à 5 000 francs); 72 expéditionnaires* (8 classes de 2 000 à 4 500 francs). Il faut y joindre 52 agents du service intérieur; un chef surveillant, 7 huissiers, 28 gardiens de bureau, 2 concierges, une lingère, 2 gardes-magasins, 11 hommes de service. Et encore 2 économes de lycée et d'école normale, délégués pour la vérification des budgets et comptes d'administration. Nous nous garderons d'oublier au milieu de ce personnel masculin, les femmes qu'y a introduite récemment l'art de la machine à écrire : les dix dames dactylographes nommées après concours et qui sont réparties entre les différentes directions."
("Peut-être le salut viendra-t-il de 'emploi de la machine à écrire qui accélérera le travail" dit ailleurs l'auteur)
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* Dans les ministères, deux catégories principales d’employés : les «rédacteurs» et les «commis-expéditionnaires». Les *rédacteurs rédigent lettres et rapports et sont chargés du suivi des dossiers ; les commis *expéditionnaires copient les lettres à la plume métallique. Leur principale qualité est donc la belle écriture et la maîtrise du style administratif.
NB : pour se rendre compte des pouvoir d'achats, les prix de l'époque
1 kg de pain 0,42 franc
1 kg de pommes de terre 0,17 franc
1 kg de beurre 3,02 francs
1 kg de margarine 2,40 francs
1 douzaine d’oeufs 1,24 franc
1 litre d’huile d’olive 1,47 franc
1 kg de gruyère 2,78 francs
1 litre de lait 0,27 franc
1 kg de sucre 0,86 franc
1 kg de boeuf 2,01 francs
1 litre de vin de pays 0,46 franc
1 paire de chaussures 16,50 francs
1 ressemelage complet 4,00 francs
1 complet pour homme 50,00 francs
1 manteau dame 30,00 francs
1 paire de drap fil de coton 16 francs
400 gr de savon de Marseille 0,35 franc
100 kg de charbon 5,20 francs
Journal quotidien 0,05 franc
Le kilomètre de train en 3ème classe 0,05 franc
Le timbre pour lettre 0,10 franc
Le m3 de gaz de ville 0,20 franc
Le paquet de tabac gris de 40 gr. 0,50 franc
La coupe de cheveŭ 0,30 franc
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16/06/2014
Suède et le totalitarisme qui vient
la Suède n'est pas seulement le pays qui durant un demi-siècle a stérilisé de force (avec l'approbaation de tous les partis du parlement) les handicapés, mais maintenant c'est le pays où :
La Suède, où l'ADN de chaque citoyen est relevé à la naissance et un numéro personnel spécial est attribué à chacun. La carte d'identité contient aussi l’ADN. Ensuite, ces données génétiques sont attachées aux déclarations de revenus et aux relevés bancaires.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_06_08/Assange-les-autorit...
Tout ça ne fait que donner raison à Zygmunt Bauman. C'est beau le mythe moderniste et le culte amoral de l'efficacité !
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12/06/2014
super Rougeyron !
il ne lui manque qu'une chose, c'est les méthodes d'analyse marxiste - c'est à dire le bon sens même ! - les intérêts de classe et les idéologies et plans qu'elles suscitent, à l'origine, de toute la dérive néo-libérale qu'il décrit et dénonce avec pertinence. Il refuse (quoique l'on sent qu'an fond de lui c'est ce qui le motive, mais il ne veut pas le dire !) la perspective morale; ce qui pourtant doit être l'essentiel pour choisir quels doivent les bons principes pour guider une économie politique.
et pourtant par exemple ce que montre le graphique de la dette, la conclusion est simple : c'est un racket mafieux ! tout simplement. Les financiers sont de voleurs de grand chemins. Ils l'ont toujours été; et la dette est, comme elle l'était déjà entre les peons et padrones méxicains, un instrument intentionnel, de mise en esclavage, tel est le but.
Sans ça, et les ressorts psychologiques des possédants, des prédateurs viscéraux, et des impérialistes, on se demande pourquoi ils ont bien inventé toute cette idéologie néo-libérale et leur rage revancharde contre le peuple et contre l'intérêt général !
Bon, ceci dit, c'est vrai qu'avec Rougeyron on comprend les mécanismes de notre asservissement, et quels sont les principes à rétablir, d'URGENCE ! (d'ailleurs il y a un extrait de François Asselineau, ce qui montre que Rougeyron a compris quel est le chemin, qui peut seul nous sauver)
*
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23/05/2014
pour comprendre il faut bien décortiquer ce qui s'est réellement passé
*
l'Euro est une des éléments de l'entreprise de vassalisation de l'Europe par les Etats-Unis
"L'UPR est le parti qui reprend la Résistance !" Claude Roddier, astrophysicienne, fille d'un responsable de maquis en 40 :
"L'UPR : c'est le parti qui reprend la Résistance !". ces mots prononcés par une personnalité de la Résistance varoise
sonnent comme un nouvel appel du 18 juin.
La situation de la France de 2014 est comparable à celle de 1944.
Le peuple a été trahi par ses représentants
qui ont accepté l'asservissement à une puissance étrangère.
La France comme l'ensemble des nations européennes, (regardez la Grèce !)
se retrouve sous la domination d'une oligarchie capitaliste
animée par une volonté impériale.
La stratégie est la même qu'avec les Indiens d'Amérique,
puis avec les Etats d'Amérique du Nord :
la signature de traités qui seront imposés aux peuples colonisés
sans être jamais respectés par leurs instigateurs.
En France, nous avons eu les traités de Rome,
puis de Maastricht puis de Lisbonne et demain le "TAFTA". ("Grand Marché Transatlantique")
Assez de collaboration, assez de soumission !
La solution c'est de briser l'engrenage en exigeant,
sans ambiguïté, la dénonciation de ces traités infâmes.
L'article 50 du traité de Lisbonne le permet.
Exigeons sa mise en application sans délai.
Tel le but de l'Union Populaire Républicaine... son seul but.
Plus d'infos sur l'UPR : www.upr.fr
Pour en savoir plus sur Mme RODDIER, c'est là :
http://rene.merle.charles.antonin.ove...
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comment sauver la France
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http://europereinformezvous.over-blog.com/
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*dimanche 25 première chose : voter pour les listes UPR
*dans le programme il y a nationalisation des banques; comme disait déjà le Général de Gaulle, en 1945 justement : http://antibanque.blogspot.fr/2011/06/le-general-de-gaull...
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19/05/2014
le critère
que tous les chefs d'Etat (surtout ceux du Tiers-Monde, quoique maintenant je le conseille aussi très fort aussi à ceux d'Europe !) doivent garder à l'esprit :
« Quand les États-Unis sont contents de moi, cela veut dire que je suis sur la mauvaise route. »
(Gamal Abd-el Nasser)
05/05/2014
c'est une révolution (en fait)
Bien entendu tout ce petit monde n'a rien d'antisémite ! tout ça c'est de la propagande, comme l'accusation de "sorcellerie" au XVIè siècle, la force démocratique d'Internet rend nos maîtres complètement hystériques !
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comme il n'y a plus moyen d'intégrer une vidéo Dailymotion voici un lien :
Tepa - MetaTV versus AFP - Le Clash au Congrés... par metatvofficiel
04/05/2014
c'est comme en Tchécoslovaquie en 68 !
les civils de Kramatosk qui n'ont que leurs mains nues et leur âme scandalisée à opposer aux chars crient contre les chars et les soldats de Kiev, comme en 68 en Tchécoslovaquie en 68 quand les chars soviétiques étaient entrés pour écraser la démocratie - cette fois ça a changé de côté ! et les oppresseurs putchistes surarmés sont américano-ukrainiens, tandis que les civils sont russes.
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