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27/08/2017

eh oui ! comme le dit fort bien Kusturica

Au début de cette vidéo (plus bas) du temps de l'URSS les pays d'Europe Occidentale choyaient les idées de démocratie, de respect de la dignité des personnes, et des libertés individuelle, on était fiers - et pas un peu ! - d'appartenir au "Monde Libre". On n'aurait jamais au grand jamais imaginé par exemple qu'il puisse y avoir dans nos pays des caméras de vidéosurveillance dans les rues !!!
Et tout le reste à l'avenant.
Durant 50 ans on a cultivé l'horreur de l'URSS son totalitarisme, sa barbarie cauteleuse, ses flics puants http://miiraslimake.over-blog.com/article-6286411.html, son intrusion dans la vie privée des gens, on nous a fait peur de ce contre-modèle c'était l'abomination le danger qu'on opposait à nos pays civilisés et libres Et dire qu'on était prêt à faire la guerre pour ne pas tomber dans une telle société maintenant on les imite !
http://www.crashdebug.fr/index.php/international/5788-les-autobus-publics-a-travers-le-pays-se-voient-tranquillement-equipe-de-microphones-pour-enregistrer-les-conversations-des-passagers-usa
en pire !
  http://www.strategies.fr/etudes-tendances/tendances/205561W/big-brother-agrandit-sa-famille.html .

Mais depuis que l'URSS est tombé, les mêmes milieux qui disaient ça sont en train de nous détruire, et la démocratie, soumise aux lobbies du grand capital via la fameuse Union "européenne" ! et les libertés qu'on était habitués, depuis des siècles qu'on avait du se battre pour la assurer, à considérer comme essentielles à une vraie Civilisation et à la dignité humaine de base !!

Quand à la Pravda, où il n'y avait pas d'information, et aux Izvestias, où il n'y avait pas de vérité, ce sont NOS actuels médias de masse (propriétés en France de 8 miliardaires) qui en sont devenus les émules, avec leurs mensonges, manipulation mentale, censures (tiens ! regardez les récentes manifestations de masse des italiens contre la loi d'obligation vaccinale les médias n'en disent pas un mot).

Bref tout ça et le reste, qui n'était pas le propre du Communisme, mais la tendance lourde de tout Etat, dès que - pour reprendre la formule de Zygmunt Bauman dans "Modernité et holocauste" - dès qu'il n'y a rien qui l'arrête, la face obscure de la nature humaine, s'est de nouveau senti libre de se déchaîner chez nous !

*et revoici une deuxième fois la vidéo :

 

*

 

20/08/2017

Monsieur Blot

3/5/2017 lu « Monsieur Blot », de Pierre Daninos, livre qui en son temps avait acquis un succès qu’on a mal à comprendre maintenant     , en fait ce livre sur le snobisme de la haute bourgeoisie des années 60 ne devient intéressant que maintenant ! Quand on peut le considérer comme un document de compréhension de l’histoire, quand on peut le mettre en perspective avec
Mai 68, l’investissement des partis de gauche par les bourgeois “bobos”, les “libéral-libertaires” que dénonce Soral, la chanson de Jacques Brel “les bourgeois”, la situation de maintenant avec le pouvoir totalitaire (à coup de projet INDECT, de médias Voix-de-Nos-Maîtres et de criminalisation “citoyenne”     ) des Clinton, Macron, Union “Européenne” OTAN, antifa, la déliquescence actuelle de l’ “art” pour marché institutionnel à milliards, du monde de la télé des Jack Lang et des BHL !

15/08/2017

l'ancien régime (qui était impreigné d'éthique chrétienne) avait déjà inventé les Restos du Coeur et la Sécurité Sociale

On s'est habitués (ou on nous a habitués !! ...) à s'imaginer les siècles passé, l'Ancien Régime, comme une époque dure injuste et barbare. Loin de là ! Même sans tomber dans une volonté partiale et idéologique d'apologie à la manière de Marion Sigaux, il y a des choses qu'il faut savoir, que les historiens savent, mais en général pas le grand public !

Exemple :

"La compassion et la solidarité ne sont pas, des idées modernes. De tous temps des hommes et des femmes se sont penchés sur le sort des plus démunis. Au XIVè siècle, dans notre région (les Pays-Bas français, c. à d. le Nord-Pas-de-Calais) souvent ravagée par les guerres, avec leurs cortèges de victimes et d’orphelins, la misère n’épargne pas les plus faibles.

Mais heureusement, il existe des âmes charitables. Force est de constater que ce sont les puissants, les nantis, qui sont à l’origine des actions miséricordieuses.

C’est ainsi qu’en Artois, on dispose dans chaque paroisse de « pauvretés » ou de « table des pauvres » que l’on peut considérer comme les lointains ancêtres des « restaurants du cœur ». Tout le comté est couvert d’établissements qui viennent en aide aux malheureux, et chaque communauté de quelque importance possède au moins une « maladrerie » où sont dispensés des soins. On n’en compte pas moins de quatre à Arras, ainsi que quatorze hôpitaux (« charités ») et hospices, ainsi qu’une maison d’accueil « les filles de Dieu », tandis que l’abbaye Saint-Vaast héberge la nuit les pauvres voyageurs et les sans-abris.

L’organisation centralisée de la charité en Artois résulte des initiatives de deux grandes dames. Tout d’abord la comtesse Mahaut d’Artois qui, en 1323, attribue aux pauvres une rente annuelle. Mais c’est surtout, deux siècles plus tard, Marie de Hongrie, devenue gouvernante des Pays-Bas, qui obtient de son frère Charles-Quint un édit instituant une « Bourse des pauvres », dont la tâche est de réunir les aumônes et organiser la charité « sans léser personne », cette « Bourse des pauvres » est gérée avec la plus grande sagesse.

En effet, un règlement très strict définit les bases de l’établissement. Dans chaque paroisse un ou plusieurs « commissaires » sont chargés de recueillir les aumônes de toutes origines. L’argent récolté est soigneusement comptabilisé par un comité élu pour deux ans le jour des « saint innocents ». Tout un symbole ! Ce comité, assisté d’un greffier et d’un receveur, est un véritable éventail social. Il est composé de gentilshommes, d’avocats, de notables et de marchands. Il se réunit chaque semaine, à Arras en présence du grand bailli.

Le règlement précise que les religieux de l’Abbaye Saint-Vaast doivent contribuer chaque semaine « pour une belle somme ». Ils offrent 400 écus par an, ce qui est important. Mais la comité estime que cette participation est trop modeste, compte tenu des revenus de l’Abbaye. Les moines se faisant quelque peu tirer l’oreille, le comité les assigne en justice ! On règle alors le différent à l’amiable : l’abbaye consent à verser 800 écus.

Au fil des ans la « Bourse des pauvres » prend de plus en plus d’importance et soulage bien des misères. Elle suscite aussi l’émulation, particulièrement en faveur des orphelins. On crée, à Arras, « Les filles de saint Agnès » , où les orphelines apprennent l’art de la dentelle, ce qui est à l’origine dans la cité, de cette industrie qui demeure prospère jusqu’à la fin du XIXè siècle.

Les enfants abandonnés, non considérés comme orphelins, sont à charge de la ville et placés jusqu’à l’âge de 15 ans chez des bourgeois, affin d’y apprendre un métier. On cite le cas d’un marchand qui laisse par testament tous ses biens à la « Bourse des pauvres ». Sa veuve, loin de se formaliser, consacre ses propres revenus à créer un nouvel orphelinat !

La charité ainsi organisée fonctionne jusqu’à la Révolution… puis la République prend le relais !"

 

Euh, théoriquement, mais en même temps l'éthique chrétienne (aumône comme devoir "basique" et quotidien  - quand on voit comment sont acceuillis de nos jours les tziganes, et les SDF sur les trottoirs des grandes villes, on voit comme les mentalités aujourd'hui ont changé !

- donc je reprends aumône comme devoir basique et quotidien et et indispensable au salut de votre âme; respect inconditionnel des "petits" et des "innocents", vous vous souvenez du roman de Balzac "Le médecin de campagne" ? http://miiraslimake.unblog.fr/2016/11/15/ouais-vous-ne-tr...    ) cesse d'imprégner les esprits, et est remplacée par la "morale" bourgeoise. Et les pauvres sentent la différence ! si vous voyez ce que je veux dire ....

06/08/2017

"la pensée occidentale qui ne sait concevoir la paix que par la domination brutale" - ah ah ! bien envoyé !

voilà une "quenelle" bien glissée dans les gencives de plusieurs siècle de politique occidentale !

01/08/2017

Tout y est

ci-dessous site à étudier, si vous ne voyez pas encore ce qui se passe actuellement dans le monde et ce que deviennent nos sociétés, c'est lui qui a lancé le terme "libéral-fascisme" il est déjà "ancien" (dix ans !) mais tout y est :

http://www.syti.net/Topics.html

 

 

30/07/2017

faut être un peu sérieux non ?

9/7/2017 Pourquoi on ne relirait pas les ouvrages théoriques du marxisme-léninisme, ne fusse que pour se rappeler ce que ça dit ? Et puis pourquoi pas se poser la question du pour et du contre qu’on peut dire, sérieusement et hors contexte, sérieusement quoi, à son sujet ?
Jusque dans les années 70, souvenez-vous, les manuels d’histoire, de géographie, la presse, etc, ne parlaient du marxisme qu’avec beaucoup de considération, et on avait, en cours de philosophie par exemple, tout l’exposé argumenté de ses principes et conséquences. Et puis, tout à coup, à partir de la nuit où, comme dit Danielle Bleitrach, trois ivrognes dans une datcha au coeur de la forêt bielorusse ont décidé (en dépit du résultat contraire du référendum qui venait d’être tenu, mais depuis 2005/2008 le gouvernement français a montré que lui non plus n’avait aucun respect pour le résultat d’un référendum !) de mettre fin à l’URSS, hop ! on s’est mit tout à coup à considérer que cela voulait dire que toute la philosophie marxiste, toutes les théories marxistes, la soviétique mais aussi bien les autres versions, toutes tant qu’elles sont, n’avaient tout simplement aucun intérêt, et le « socialisme scientifique » non seulement n’a tout à coup plus été cité comme tel, mais a même purement et simplement même pas examiné, on ne s’est même pas posé la question de savoir si il était réellement scientifique (ça c’est une question que certains posaient AVANT) ni seulement évoqué celle de savoir si il avait un intérêt, une valeur morale, rationnelle, rien !
Vraiment surréaliste quand on y pense cette attitude ! c’est aussi absurde que si tant que le pape était un souverain temporel les gens, y compris les athées se seraient cru obligés de « pay reverence to» comme on dit en anglais, de reprendre respectueusement et fidèlement les arguments du catholicisme romain, et de considérer que la croyance en Dieu c’est bien, même plus ou moins vrai, mais que dès 1870, dès que les troupes du roi d’Italie auraient entré dans Rome, tout le monde auraient aussitôt et automatiquement considéré que ça voulait dire que Dieu n'existe pas  et que même la question de l’existence d'un Dieu (quel qu'il soit) est un problème que ne se pose pas ! Point !
C'est fou ! c'est onirique, ça fait penser au genre de choses qui se déroulent dans les rêves.
Ou peut-être à la manière dont tous les français sont tout à coup devenus pétainistes, anti-parlementaires, et pro-”Révolution Nationale” en juillet 1940, puis se sont empressés d’être tous à qui mieux gaullistes de toujours dès l’été 44….

Faut savoir quand-même ! Une idée est quand-même morale ou immorale, souhaitable ou pas, et des arguments sensés ou pas, indépendamment des rapports de force, des lobbies éditoriaux, et des modes, plus ou moins “aidées” du moment, non ?
Faut être un peu sérieux non ?

20/07/2017

Ahmadinejad courageux - la conscience du monde

 Il y a vraiment une lutte des classes au niveau mondial

* eh eh ! il n'y a que la vérité qui fâche

16/07/2017

changements dans l'habillement

C’est la grande alternance ! Autrefois les femmes, à cause des jupes, allaient les jambes à l’air, tandis que les hommes portaient des pantalons.

Maintenant, on voit toutes les femmes engoncées dans des pantalons moule-fesses, noirs, étroits et collants, tandis que les hommes, du moins en été, prennent l’habitude d’être en bermudas, les jambes nues.

 

 

un autre bouleversement : autrefois pour un homme avoir "une barbe de 8 jours", ça voulait dire être un clochard ! Dans les années 80 Gainsbourg, qui se faisait ("les dessous chics") une coquetterie d'avoir l'air d'une "épave", faisait exprès de rester plusieurs jours sans se raser avant toute interview, pour avoir toujours une mine de décavé mal rasé.
Mais, mais voilà ce qui est arrivé, avoir une barbe comme ça est maintenant devenu chic ! la barbe clairsemée et à 3 millimètre, c'est devenu la mode "in" tout le monde en veut (même Jovanovic), je connais plein de gens qui s'y sont mis en vieillissant (moi aussi d'ailleurs, c'est vrai que c'est bien pour les paresseux), et tout les jeunes en raffolent !

24/06/2017

Robespierre aussi a été caricaturé et sa vraie figure soigneusement oblitérée ....

Robespierre_buste-d37d2.jpg

Regardez ! Claude-André Deseine a réussi (en le prenant par surprise sans doute !) a rendre enfin un portrait réaliste de Robespierre, que les peintre ont toujours représenté guindé, froid, poudré, comme sans doute lui-même aurait voulu paraître, mais pas comme il était vraiment, seul ce Claude-André Deseine nous a montré, pour la postérité, l'âme de Robespierre

Le véritable crime de Robespierre : avoir défié la toute-puissance des riches 

L’écrivain Mme de Staël, fille du richissime banquier Necker et farouchement hostile à la Révolution française, écrivait à propos de Robespierre : « ses traits étaient ignobles, ses veines d’une couleur verdâtre ». Ce portrait correspond à l’image que l’on se fait généralement de Robespierre : celle d’un pâle sanguinaire, d’un guillotineur cadavérique. Mme de Staël ajoute une précision intéressante :
«
 Sur l’inégalité des fortunes et des rangs, Robespierre professait les idées les plus absurdes ».
Tiens tiens ! Quelles étaient ces idées ?

En 1789, la France est ravagée par une terrible crise sociale ; la ville de Paris compte 70,000 indigents pour 600,000 habitants. La grande Révolution qui a bouleversé le monde contemporain vient tout juste de commencer ; bénéfique pour les riches, cruelle pour les pauvres. L’Assemblée Nationale abolit les corporations, ce qui permet aux propriétaires de fixer librement les salaires de leurs employés et les prix de leurs marchandises ; le prix du pain monte en flèche… Lorsque les travailleurs pauvres protestent, durement frappés par ces lois, on leur impose le silence à coups de fusil. Les rassemblements de travailleurs sont interdits ; « interdiction est faite aux ouvriers de se coaliser pour enchérir leur travail » (c’est-à-dire défendre leur salaire), précise la loi Le Chapelier de 1791.

Robespierre, le grain de sable dans l’engrenage

L’Assemblée Nationale rencontre l’opposition quasiment systématique d’un député assis à la gauche de l’hémicycle. Il s’agit de Robespierre, que l’on surnomme « l’Incorruptible », entouré de ses compagnons jacobins. À chaque fois qu’il prend la parole, c’est pour rappeler aux députés la contradiction entre les Droits de l’Homme qu’ils prétendent défendre et les lois qu’ils mettent en place. L’Assemblée accorde le droit de vote aux citoyens ; mais seulement à condition qu’ils ne soient pas pauvres. « Sois riche à quelque prix que ce soit ou tu ne seras rien dans la cité ! », résume laconiquement Robespierre. Face aux troubles publics, l’Assemblée crée une Garde Nationale chargée de réprimer les protestations ; elle n’est ouverte qu’aux citoyens assez riches pour acheter leur équipement. « C’est aux castes fortunées que vous voulez transférer la puissance », commente Robespierre ; il ajoute : « vous voulez diviser la nation en deux classes, dont l’une ne sera armée que pour contenir l’autre ». Désagréables vérités, difficiles à entendre.

L’Assemblée Nationale prétend avoir aboli les privilèges et le régime aristocratique ; en réalité, elle a seulement permis aux riches de racheter les terres des nobles et de l’Eglise, et aux paysans pauvres de conserver leurs chaînes. « Le peuple n’a-t-il brisé le joug de l’aristocratie féodale que pour retomber sous le joug de l’aristocratie des riches ? », questionne Robespierre. Il amuse les députés par son intransigeance, puis les irrite. Le journal de Paris rapporte, à propos de la séance du 27 octobre 1789 : « Hier, Robespierre est monté à la tribune. On s’est rapidement aperçu qu’il voulait encore parler en faveur des pauvres, et on lui a coupé la parole ».

Paris en 1793 : « sans-culottes » contre « culottes dorées »

La question du droit de propriété devient bientôt un enjeu crucial. Les députés défendent dans leur écrasante majorité le droit illimité de propriété. Robespierre dénonce ce droit comme étant « le droit de dépouiller et d’assassiner ses semblables »:  »nul homme n’a le droit d’entasser des monceaux de blé à côté de son semblable qui meurt de faim ». Selon lui, le droit de propriété doit nécessairement être limité; sinon il mène tout droit à une justification de l’esclavage : « demandez à ce marchand de chair humaine ce que c’est que la propriété ; il vous dira, en vous montrant ce long navire où il a encaissé et serré des hommes qui paraissent vivants : « voilà mes propriétés, je les ai achetées tant par tête » ». Il réclame la limitation du droit de propriété au nom de la dignité humaine, de la redistribution des richesses et de l’abolition de l’esclavage. Robespierre résume sa philosophie sociale à travers cette phrase : « la première loi sociale est celle qui permet à tout être humain d’exister ; toutes les autres lois sont subordonnées à celle-là ». Aux yeux de Robespierre la question de la répartition des richesses n’est pas dissociable de la question de la répartition du pouvoir. C’est pourquoi il prône la mise en place d’une démocratie semi-directe qui permettrait au peuple de contrôler et de révoquer ses élus, ou de voter lui-même directement ses lois sans passer systématiquement par ses représentants.

Les années passent et le soutien grandit autour de Robespierre. Au Club des Jacobins, qui compte de 100,000 à 200,000 membres, on se presse pour l’écouter. Les revendications égalitaires de Robespierre rencontrent un large écho au sein des classes populaires ; à en croire le député girondin Meillant : « Robespierre était devenu l’idole de la populace, comme le deviendra tout homme qui, par ses déclamations contre les riches, fera naître dans l’âme du pauvre l’espoir de s’emparer de leurs dépouilles ».

En parallèle, les tensions sociales explosent ; la pauvreté progresse, le prix du pain augmente, et les ouvriers réclament la mise en place d’un « Maximum », c’est-à-dire une loi qui fixe le prix du pain à un seuil raisonnable ; l’Assemblée Nationale les ignore. Le ministre de l’intérieur girondin Roland se contente d’un commentaire désarmant : « tout ce que l’Assemblée peut faire en matière d’économie, c’est déclarer qu’elle n’interviendra jamais ».

dans la rue, les manifestations violentes se multiplient. Les députés girondins, représentants des classes les plus fortunées, commencent à prendre peur. Ils organisent la répression brutale des manifestations, emprisonnent les protestataires et punissent de mort ceux qui proposeraient une loi agraire. « La liberté illimitée du commerce et les baïonnettes pour calmer la faim », résume Robespierre. Il soutient sans réserve ces révoltes. C’est l’une des caractéristiques de son parcours politique : jusqu’à sa mort en 1794, il s’est toujours trouvé du côté des mouvements populaires. Il les a constamment justifiés, même dans ce qu’ils ont pu avoir de violent ou de cruel. C’est, après tout, la révolte désespérée des « gens de rien » contre les « gens de bien », la vengeance des « sans-culottes » contre les « culottes dorées ».

La révolution sociale des robespierristes

Excédés, les sans-culottes finissent par prendre d’assaut l’Assemblée Nationale et par en expulser 31 députés girondins. Robespierre a désormais assez d’influence sur l’Assemblée pour la contraindre à voter les lois sociales qu’il réclame depuis des années. Terrifiée par la perspective d’une insurrection, l’Assemblée accepte de voter le Maximum du prix du pain et des denrées de première nécessité ; elle vote la création d’une armée de sans-culottes chargée de surveiller la distribution du pain et l’application du Maximum. Élu par l’Assemblée au Comité de Salut Public, Robespierre prépare avec Saint-Just les Décrets de Ventôse. Ils prévoient la redistribution des biens des nobles émigrés aux citoyens les plus pauvres. En mars 1794, une loi dite de « bienfaisance nationale » est votée : elle met en place un système de soins procurés gratuitement à domicile et une retraite pour les travailleurs pauvres à l’âge de 60 ans.

Sous l’impulsion de Robespierre et de Saint-Just l’abolition des privilèges devient effective, les terres sont progressivement divisées et redistribuées aux paysans. Le 11 février 1794, l’abolition de l’esclavage est votée.

Avec Saint-Just, Robespierre impose également le vote de la Constitution de juin 1793, la constitution de l’An I. Elle prévoit la mise en place d’une démocratie semi-directe, dans laquelle le peuple, réuni en assemblées, aurait notamment le pouvoir de révoquer une loi votée par l’Assemblée Nationale. Elle n’a jamais été appliquée à cause du contexte de guerre qui opposait la République aux nobles français et aux armées autrichiennes.

La chute de Robespierre : silence aux pauvres

Les mesures sociales imposées par Robespierre indisposent la grande bourgeoisie financière et industrielle. Robespierre le sait plus que tout autre. « Quand donc les intérêts des riches et du peuple seront-ils compatibles ? Jamais », peut-on lire dans ses notes. Malade, Robespierre se retire de Paris pendant quarante jours. Ses ennemis en profitent pour annuler une à une les mesures populaires qu’il avait imposées, alors qu’elles commençaient à connaître un début d’application. Lorsqu’il revient à Paris, Robespierre comprend qu’il n’en a plus pour longtemps. Il prononce un discours incendiaire à l’Assemblée Nationale puis au Club des Jacobins : « mes mains sont liées, mais je n’ai pas encore un bâillon sur la bouche », déclare-t-il. Il s’en prend directement au Comité des Finances dirigée par l’un de ses ennemis : « la contre-révolution est dans l’administration des finances », elle a pour but de « fomenter l’agiotage (la spéculation), de favoriser les riches créanciers et de ruiner et de désespérer les pauvres ». Le lendemain, il est arrêté par les députés de l’Assemblée Nationale en compagnie de Saint-Just et de ses alliés. Un complot avait été fomenté par l’aile droite de l’Assemblée, la plaine et une partie de l’extrême-gauche hébertiste – notamment Fouché, futur ministre de la police de Napoléon. Fouché, comme d’autres, s’était senti menacé parce que Robespierre l’avait fait rappeler du fait des crimes qu’il avait commis à Lyon en tant qu’émissaire de la Convention. C’est pourquoi une alliance de circonstances s’est constituée afin de faire tomber Robespierre, perçu comme une menace par de nombreux députés.

Emprisonné, il est libéré par une insurrection de sans-culottes et emmené à l’Hôtel de Ville; pendant des heures, Robespierre refuse de les appeler à l’assaut contre l’Assemblée. Tétanisé par la toute-puissance de « l’aristocratie des riches », il estime que le combat est perdu d’avance. Il avait déclaré la veille, au Club des Jacobins:  »frères et amis, c’est mon testament de mort que vous venez d’entendre. Les ennemis de la République sont tellement puissants que je ne puis me flatter d’échapper longtemps à leurs coups ». Lorsqu’il se décide à signer l’appel à l’insurrection, il est trop tard : Robespierre est de nouveau arrêté. Le 10 Thermidor an II, il est guillotiné en compagnie de Saint-Just et d’une centaine de ses alliés.

 

Danielle Bleitrach

 

On a diabolisé Robespierre, un "terroriste" n'est-ce pas ! mais quand on voit DE NOS JOURS les gens que la propagande des puissants diabolisent et présentent par LEURS "médias" comme des affreux,
ça vous donne pas la puce à l'oreille ??...

on commence à comprendre non ? et à douter !
On voit tout de suite "à qui profite le crime", relisez dans "l'assassinat de Jules César" de Michael Parenti, qui vient d'être édité en français - un livre à ne pas rater ! - les propagande par exemple de Cicéron ! on n'est plus dupe ! alors pourquoi on est encore dupe de l'agit-prop que les bourgeois ont fait sur Robespierre ?

 

 

14/06/2017

Ce qui se passe vraiment au Vénézuela - ne croyez pas ce que disent les journaputes à "La voix de nos maîtres"

 Hernando Calvo Ospina qui a séjourné au Venezuela témoigne : « (...) Lorsque j'ai annoncé à quelques personnes que je partais au Venezuela, j'ai immédiatement remarqué une espèce de panique dans les voix et sur les visages : « C'est la guerre là-bas », « il y a plein de morts », « il paraît que la police assassine... » Je suis arrivé un jour de semaine dans l'après-midi. Depuis l'aéroport jusqu'au centre de Caracas, en plus d'une heure, je n'ai vu aucune manifestation. Le lendemain et le surlendemain, j'ai parcouru, en voiture et à pied, plusieurs quartiers de la capitale : rien, pas une manifestation. Pourtant elles ont bien eu lieu. Mais si je ne les ai pas vues c'est parce qu'elles sont de taille réduite et qu'elles se déroulent dans des lieux bien précis. Principalement dans quelques quartiers bourgeois dont le maire est dans l'opposition. »

les manifestants ne sont pas des pauvres mal nourris et qui se battent pour leur survie mais ce sont des « casseurs » extrêmistes, voire racistes qui provoquent la police : « La plupart sont jeunes, ils ont la peau claire et ont l'air bien nourris. Ils portent des insignes fascistes et nazis. Leurs attaques les plus féroces contre la police et les bâtiments ont lieu lorsque la presse, surtout internationale, est à leurs côtés. Parfois il y a plus de journalistes que de casseurs. Sur Internet on trouve des exemples à gogo. Certains cagoulés transportent dans leurs casques des caméras qui retransmettent les scènes en direct sur Internet. (...) certains émeutiers ont même commis des crimes contre des innocents ou contre les manifestants eux-mêmes, que l'on attribue immédiatement à la police de la « dictature de Maduro ». (...) »

Le but ultime est le chaos conclut l’auteur qui rapporte que les « chavistes » bien que soumis plus que les autres aux austérités ne tombent pas dans le jeu : « Une jeune femme noire aux dents blanchissimes me disait il y a deux jours, tout en me préparant une galette de maïs au fromage : « Ils cherchent à nous pousser, nous les chavistes qui sommes des millions, à l'affrontement avec cette poignée de fous. Ils veulent emporter notre pétrole en marchant sur nos cendres. »

Les pénuries au Venezuela, mythes et réalités :

Quelle est la réalité économique ? C'est un fait que le Vénezuela qui a les premières ressources mondiales a été frappé de plain-pied par la chute des prix du pétrole. De mon point de vue habitant un pays qui connait les mêmes travers, n’a pas pu mettre en place une politique de production de richesse en dehors de la rente pétrolière labile. Du fait de la faible diversification, la politique était surtout sociale, De plus le Venezuela fait face à une opposition qui veut le changement en surfant sur le malaise social réel mais comme nous allons le rapporter ; catalyser par cette opposition qui met en œuvre les conditions de la pénurie

La contribution suivante donne un point de vue sur la réalité des pénuries et les manœuvres diaboliques pour créer des pénuries artificielles notamment en utilisant le levier de l’économie parallèle : « (...) Une part croissante des devises étrangères accordées par l'État pour l'import est en réalité directement placée à l'étranger. On parle notamment d'importations « fantômes ». Fausses factures, transfert d'argent liquide non déclaré aux douanes et autres combines plus ou moins élaborées ne manquent pas. C'est une véritable fuite de capitaux ! (...) Certains secteurs privés se livrent en effet à un véritable accaparement, c'est-à-dire qu'ils accumulent et stockent massivement des marchandises de même espèce en vue de provoquer leur raréfaction artificielle. D'ailleurs, les caractéristiques des biens pour lesquels on recense les principales pénuries ne trompent pas : les pénuries concernent principalement des biens et non des services. Biens facilement stockables et non périssables : denrées alimentaires (pâtes, lait en poudre, sucres,...), produits d'hygiène personnel, produits d'hygiène, etc. Pénuries recensées principalement dans le commerce de détail : un restaurateur se procurera plus facilement de la farine de blé qu'un consommateur final. Les biens accaparés par ces oligopoles et monopoles privés sont ensuite déversés sur des marchés parallèles : marché noir local. (...) » (4)

« Les causes réelles, poursuit le journaliste qui incriminent l’opposition, des pénuries recensées au Venezuela sont donc : des importations fantômes'' et un accaparement sélectif de biens de première nécessité. Les acteurs économiques qui se livrent à ce genre de pratiques frauduleuses (...) ce sont des intérêts principalement politiques qui sont poursuivis. (...) Cette déstabilisation socio-économique qui se traduit par une déstabilisation sociale, vise le monde du travail, coeur de l'électorat chaviste alors que les classes aisées sont épargnées (...) Toutes les composantes de l'opposition sont d'ailleurs mobilisées puisque les médias d'opposition tant locaux (majoritaires au Venezuela) qu'internationaux participent également à l'opération de déstabilisation en mettant en place de vastes campagnes médiatiques destinées à générer une psychose et une peur de manquer au sein de la population. » (3)

Thierry Deronne qui vit au Venezuela donne un témoignage de première main. Il nous décrit la topologie de la localisation des marches qui se déroulent dans les quartiers riches. Il affirme qu’ à côté de ce Venezuela décrit de feu et du sang , il y a les autres ceux qui travaillent normalement. l Lui aussi avance que le Venezuela est victime d’une guerre économique orchestrée de l’extérieur mais mis en œuvre par l’opposition qui dispose de moyens financiers et de la couverture occidentale des médias. 

Il écrit : « Mettons-nous dans la peau d'un habitant de la planète qui n'aurait que les médias pour s'informer sur le Venezuela et à qui jour après jour, on parlerait de manifestants'' et de répression'' (...) Mais il n'y a pas de révolte populaire au Venezuela. Malgré la guerre économique la grande majorité de la population vaque à ses occupations, travaille, étudie, survit. C'est pourquoi la droite organise ses marches au départ des quartiers riches. C'est pourquoi elle recourt à la violence et au terrorisme, dont les foyers sont localisés dans les municipalités de droite. ll y a 90 pour cent de quartiers populaires au Venezuela. Depuis la disparition d'Hugo Chavez en 2013, le Venezuela est victime d'une guerre économique qui vise à priver la population des biens essentiels, principalement les aliments et les médicaments. La droite locale renoue avec certains éléments de la stratégie mise en place jadis au Chili par le tandem Nixon-Pinochet, en clair provoquer l'exaspération des secteurs populaires jusqu'au débordement de rage et légitimer la violence. (...) Malgré les mortiers, armes à feu, grenades ou cocktails Molotov utilisés par les manifestants « pacifiques » la loi interdit à la Police ou la Garde nationale d'user de leurs armes à feu. Les manifestants de droite en profitent pour pousser leur avantage, déverser leur racisme sur les gardes ou policiers, les provoquer à coups de jets d'urine, d'excréments et de tirs à balles réelles, guettant la réaction pour les caméras de CNN. » (4)

 nous retrouvons encore une fois le journal Le Monde qui dénonce « la mort d'un leader étudiant tué lors des protestations contre le projet du président Maduro de convoquer une Assemblée constituante ». Or la victime, Juan Bautista Lopez Manjarres est un jeune dirigeant étudiant révolutionnaire assassiné par un commando de droite alors qu'il participait a une réunion de soutien au processus d'Assemblée constituante. Le dernier tweet de Juan Bautista Lopez Manjarres : la conférence de presse où il annonçait le soutien du secteur étudiant au processus de l'Assemblée constituante. » (5)

et aujourd'hui ça recommence ! à en croire les "médias" (tous propriétés en France, de 8 milliardaires, tiens tiens !) il n'y aurait au Venezuela que de pauvres et valeureux opposants qui manifestent contre une affreuse et méchante "dictature" (élue au suffrage universel quand-même....), et on ne nous montre JAMAIS au grand jamais ..... tous les autres, ceux qui sont contents du gouvernement et le soutiennent, eh oui ! il y en a     plein même !! 0039.gif    

il faut aller sur un site brésilien pour enfin les voir !

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et qu'on en parle :

http://www.vermelho.org.br/noticia/296619-1

et bizarrement cette manifestation-là http://www.telesurtv.net/news/Adultos-mayores-venezolanos... les "médias" ne nous en parlent pas, curieux non ? ....

eh oui, donc d'abords les manifestations en faveur du gouvernement chaviste, rassemblent ..... 3 millions de personnes ! ça on ne vous le dit pas dans les "médias" .....

http://www.resumenlatinoamericano.org/2017/04/19/venezuel...

 

Ensuite on vous glisse de manière subliminale l'idée d'une affreuse dictature à feu et à sang, heu  regardez un peu ces manifestants chavistes,

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et ceux-ci :

http://www.resumenlatinoamericano.org/2017/04/19/venezuel...

l'ambiance de décontraction qui règne et la mine qu'ils ont et puis comparez avec celles des casseurs de l'opposition, et avec les mines de bourgeois haineux des manifestants de l'opposition, ça ne donne pas légèrement à réfléchir ?

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 et partout en province aussi pour le 1er mai les partisans du Chavisme manifestent (sans cagoules ni actes agressifs eux !) :

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c'est bizarre ces manifestations ne sont jamais montrées par nos "médias", ils ne ne parlent que de, et ne montrent que les manifestants de l'opposition, curieux non ? .....

le Vénézuela réel a l'air très différent du Venezuela présenté dans les "médias" de la Voix de nos maîtres ! mais les moutons croient ce que leurs maîtres leur disent dans la petite lucarne

(euh un livre qui parle de ce qui s'est passé il y a plus de 2000 ans mais qui aide très fort à comprendre la propagande des oligarques contre le peuple : "L'assassinant de jules César" par Michael Parenti, http://www.laviedesclassiques.fr/article/michael-parenti-... lisez-le ! il est non seulement passionnant comme un roman mais nous aide à comprendre plein de choses sur notre monde actuel AUSSI !)