27/07/2015
souvenons-nous et surtout soyons dignes de leur exemple
Béranger
LES TOMBEAUX DE JUILLET
Air d’Octavie
Des fleurs, enfants, vous dont les mains sont pures ;
Enfants des fleurs, des palmes, des flambeaux ;
De nos trois jours ornez les sépultures :
Comme les rois le peuple a ses tombeaux.
Charles avait dit : « Que juillet qui s’écoule
Venge mon trône en butte aux niveleurs,
Victoire aux lis ! » Soudain Paris en foule
S’arme et répond : « Victoire aux trois couleurs !
Pour parler haut, pour nous trouver timides,
Par quels exploits fascinez-vous nos yeux ?
N’imitez pas l’homme des Pyramides :
Dans son linceul tiendrait tous nos aïeux.
Quoi ! d’une Charte on nous a fait l’aumone ,
Et sous le joug vous voulez nous courber !
Nous savons tous comment s’écroule un trône.
Dieu juste ! encore un roi qui veut tomber.
Car une voix qui vient d’en haut, sans doute,
Au fond du cœur nous crie : Egalité !
L’Egalité c’est peut-être une route
Qu’aux malheureux ferme la royauté.
Marchons ! marchons ! A nous l’Hôtel de Ville !
A nous les quais, à nous le Louvre ! à nous !
Entrés vainqueurs dans le royal asile,
Sur le vieux trône ils se sont assis tous (1)
Qu’un peuple est grand, qui pauvre, gai, modeste,
Seul maître, après tant de sang et d’efforts,
Chasse en riant les princes qu’il déteste,
Et de l’Etat garde à jeun les trésors !
Des fleurs, enfants, vous dont les mains sont pures ;
Enfants des fleurs, des palmes, des flambeaux !
De nos Trois-Jours ornez les sépultures.
Comme les rois le peuple a ses tombeaux.
Des artisans, des soldats de la Loire,
Des écoliers s’essayant au canon,
Sont tombés là, vous léguant leur victoire,
Sans penser même à nous dire leur nom.
A ces héros la France doit un temple. (2)
Leur gloire au loin inspire n saint effroi.
Les rois que trouble un aussi grand exemple,
Tout bas ont dit : « Qu’est-ce aujourd’hui qu’un roi ?
Voit-on venir le drapeau tricolore ?
Répètent-ils de souvenirs remplis ;
Et sur leur front ce drapeau semble encore
Jeter d’en haut les ombres de ses plis .
N'oublions pas que les Révolutions, ces révolutions, dont autrefois les livres d’école pour nos enfants étaient pleins, ces Révolutions qui étaient les auspices tutélaires de LA république, de nos institutions, de nos valeurs, françaises, ces Révolutions ont été faites par le peuple LES ARMES à LA MAIN,(la « violence ! comme on la stigmatise de nos jours, pratique ! surtout quand les flics eux ne s’en privent pas, et sans aucun risque de sanction ! que dis-je le « terrorisme » mot dont on qualifie maintenant la moindre illégalité (sauf les délits financiers !….) et que le siècle précédent, et encore le XXème jusqu’à 1945 inclus, loin de la diaboliser a glorifiée, et ses martyrs) le peuple soulevé contre les rois du temps.
- Les rois de notre époque ce sont bien sûr les patrons des grandes firmes capitalistes « mondialisées » -
Que reste-t-il maintenant de toute cette mystique ? de l'égalité qui nous a nourrit pendant deux siècles ? il est temps de se réveiller et de se rendre compte ……. (émoticone étonné et épouvanté)
Un souffle de l’air de ce temps ? ça ferait du bien non ? comme un « bon coup de Chambertin », ça nous aiderait pas à se remettre sur les pieds non ? et dans le sens vertical.
(1) par exemple quand est-ce qu’on verra le peuple investir les hotels de luxe des « Centre d’Affaires International » que des gorilles privés à badge talkie-walkie sous leurs smokings noirs, leur interdisent d’un ton de kagébistes ? ou s’asseoir à la file dans les fauteuils de Bolloré et Lagardère ?!
(2) et surtout de ne pas trahir leur exemple ! et les valeurs qui les ont soutenus.
Pareil sans remonter si loin pour l’esprit du programme social de la Résistance (repris par l'UPR, soit dit en passant)
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02/07/2015
lutte des classes, notion de bon sens élémentaire, moteur de base de l'histoire
"Les impérialistes voient des "extrémistes" partout. Ce n’est pas que nous soyons des extrémistes. C’est que le monde se réveille. Il se réveille partout. Et les gens se lèvent". Hugo Chavez.
quelques exemples d'extrèmistes :
"Par pitié qu’on revienne aux fondamentaux : la lutte des classes, la propriété privée des moyens de production et du capital financier." (Jean Bricmont)
01/07/2015
proposition de loi à la Douma : affichage obligatoire des entrepprises ayant collaboré avec les nazis
Le député de la Douma, Alexéi Zhuravliov, a proposé d’identifier les produits des entreprises qui ont collaboré avec les nazis en Allemagne, le journal russe Izvestia a rapporté lundi.
« Pour que notre histoire ne soit pas déformée, il est nécessaire que la jeune génération se souvienne et sache ce qui s’est passé au cours du XXe siècle, et que dans la Russie d’aujourd’hui il y a des sociétés qui, à l’époque, ont travaillé activement pour le troisième Reich, produisant des substances toxiques qui ont empoisonné notre peuple, et ont fabriqué des armes et des avions », a déclaré Zhuravliov, au journal.
Selon le projet de loi, il est proposé de créer une législation sur « l’affichage des produits des entreprises commerciales étrangères ayant des contacts d’affaires avec le parti socialiste National de l’Allemagne ou le parti fasciste de l’Italie ».
Selon les amendements, les productions de ces entreprises doivent indiquer qu’ils avaient eu une relation avec les nazis et comprendre des informations sur le caractère criminel de ces activités, a dit le journal.
En particulier , lors de la publicité à la radio de ces producteurs, le passé de la société doit comprendre une annonce de pas moins de trois secondes.
Dans les publicités à la télévision, cette information ne devra pas être en deça de cinq secondes et occuper pas moins de 7 % de la surface de l’image,a rapporté Izvestia.
« Dans d’autres types d’annonces, cette information devrait occuper au moins 10 % de la surface de la publicité, » .
lhttp://www.themoscowtimes.com/news/article/russian-lawma...
Pas mal comme initiative ! non seulement c'est de bonne guerre face aux menées des amerloques et leurs larbins européistes, mais il est tout à fait souhaitable que les gens, le public, prenne conscience de toutes les entreprises capitalistes qui ont collaboré avec le nazisme, en général ils ne le savent pas, et ça déforme très fort la vision qu'ils ont du monde et de l'histoire.
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26/06/2015
La vérité sur ce qui se cache vraiment derrière la prétendue « construction européenne » est en train de s’imposer.
Même si nous n’avons jamais été invités, depuis 8 ans, ni à France Inter ni à France Culture, et si je n’ai été invité par France Info, contraint et forcé par les demandes du CSA, que pour de très brefs passages confidentiels, quelques jours avant les élections, il n’en reste pas moins que certains journalistes du service public de l’audiovisuel nous suivent attentivement. C’est ce dont témoigne notamment le très bon taux de lecture des communiqués de presse que nous leur adressons.
Il semble aussi qu’un certain nombre de journalistes regardent avec intérêt les vidéos des conférences que nous avons mises en ligne sur Internet.
Quoi qu’il en soit, il vient de se passer, aujourd’hui 10 juin 2015, une chose très rare, et probablement sans précédent depuis deux ou trois décennies : le journaliste Thomas Snégaroff, spécialiste des États-Unis et de la politique américaine, vient de diffuser une chronique qui démasque le vrai rôle des États-Unis dans la prétendue « construction européenne ».
Cette chronique peut être lue ou entendue à l’adresse : http://www.franceinfo.fr/emission/histoires-d-info/2014-2...
Cette émission très brève (2’50 ») mais tout à fait intéressante explique ainsi aux auditeurs :
a)- que les États-Unis cherchent à tout prix à dominer les pays d’Europe, dont la France, au moyen de la prétendue « construction européenne » et des projets de traité de libre-échange,
b)- que cette politique, qui était déjà celle de Kennedy en 1962, est toujours à l’œuvre aujourd’hui avec le TAFTA,
c)- que de Gaulle tenta de s’y opposer, en particulier en signant le traité franco-allemand de l’Élysée du 22 janvier 1963 avec le Chancelier Adenauer,
d)- que les États-Unis firent obstacle à cette contre-stratégie gaullienne, en mettant tout en œuvre pour empêcher l’Allemagne de faire front commun avec la France contre la mainmise de Washington.
Toute cette analyse confirme à 100% les analyses que je développe depuis la création de l’UPR il y a 8 ans, et qui ont été notamment consignées dans ma conférence « Qui gouverne la France et l’Europe ? » (en ligne sur Internet depuis 2012).
Je renvoie en particulier les lecteurs à la partie n°2 de cette conférence en ligne (elle compte 4 parties), où je décortique toute la ruse stratégique américaine et comment Charles de Gaulle tenta de s’y opposer : https://www.youtube.com/watch?v=SWKBp32IFmk
Cette conférence m’a valu, entre autres choses, d’être taxé « d’anti-américain primaire » par la « journaliste » Léa Salamé à l’émission de Laurent Ruquier « On n’est pas couché » du 20 septembre 2014. D’autres médias web, servant ouvertement les intérêts atlantistes, ont tenté de me salir en me dépeignant comme un dangereux extrémiste.
Seulement voilà : comme toujours, les diffamateurs oublient une des grandes leçons de l’Histoire, c’est que la vérité finit toujours par l’emporter sur le mensonge. Aussi longtemps faut-il attendre, le mensonge finit par s’effondrer de lui-même.
Eh bien, c’est exactement ce qui est en train d’arriver.
Du fait de la tragédie des événements en cours, du fait, pour partie aussi, de mes conférences qui ont été visionnées par des centaines de milliers de personnes – dont de nombreux journalistes -, et devant l’irréfutabilité des preuves que j’ai apportées, le mensonge a commencé à partir en lambeaux.
La vérité sur ce qui se cache vraiment derrière la prétendue « construction européenne » est en train de s’imposer.
Si même des journalistes comme Thomas Snégaroff commencent à l’expliquer à l’antenne de France Info, c’est que la prise de conscience collective est en marche et que le processus de désintégration de l’Union européenne vient de franchir une nouvelle étape.
François Asselineau
Pour la dénonciation par la France du traité de l’Atlantique Nord et le retrait de ses Armées du commandement intégré
Appel pluraliste :
14/06/2015
bilan de l'URSS un peu de révision ?
54 % des Russes regrettent la chute de l’URSS, et 55 % sont convaincus que le démantèlement de l’Union aurait pu être évité, indique le dernier sondage du centre Levada sur la question (2014).
En Ukraine, la chute du l'Union Soviétique a entraîné un effondrement de 60 % du PIB et une réduction de quatre ans dans l’espérance de vie entre 1991 et 1999
lien à l'article sur ce qui s'est passé :
L’anticommunisme, le gouvernement ukrainien et l’origine de l’oligarchie | histoireetsociete
Et la nouvelle de l'année ! une nouvelle CHOC, la voici
En Russie, sur une chaîne de TV Business (TV Business ! les résultats ont du leu rfaire un choc !), 59% de l’audience de la soirée du nouvel an formulaient comme souhait le plus cher le retour de l’URSS.
Le sondage de nouvel an de la TV Business RBC-TV a fourni comme résultats : 6% seulement de l’audience ont demandé à D’ed Maroz’ (le Père Noël), la suppression des sanctions envers la Russie, et seulement 7,4%, la stabilité du rouble. Plus d’un quart (27,3%) ont demandé la paix en Ukraine, mais une majorité absolue, 59,3%, formule en tant que souhait le plus cher pour notre Patrie, «la renaissance de l’URSS».
Bon avant de se rappeler l'URSS rappelons-nous ce qui s'est passé juste après sa chute, la décennie des années Ieltsine, bilan par Denissto dans sa dernière édition des "INFOS DONT ON PARLE PEU"
Maintenant,
Il est de mode de ne dire que du mal de l'Union Soviétique, et même du marxisme révolutionnaire (avec lequel pourtant cet empire décadent que fut l'URSS n'avait qu'un rapport lointain). Même les communistes rivalisent à qui crachera le plus sur son propre visage, c'est assez lamentable.
"Au narcissisme hautain des vainqueurs, qui transfigurent leur propre histoire, correspond l'autoflagellation des vaincus." (Domenico Losurdo)
or :
Jamais le communisme n'a été en mesure de pouvoir mettre en pratique ses
théories,
Et il y a encore un autre phénomène à considérer, un phénomène très important pour nous :
C'est uniquement la peur bleue que les bourgeois avaient d'une révolution bolchévique, qui a fait que pendant un demi-siècle ils ont accepté des compromis avec la classe ouvrière, histoire de dissuader le peuple de voter pour les communistes. Les lois sociales, les systèmes d'Etat-providence, et autres moyens que la bourgeoisie a imaginé pour adoucir le sort du peuple (sans que soit compromis l'ESSENTIEL : leurs propriétés privées ! ), afin de détourner celui-ci du vote communiste et de la tentation révolutionnaire.
Depuis que la menace soviétique a disparue, non seulement la tendance régulière à plus de progrès sociaux s'est arrêté subitement, mais, partout, les gouvernements se sont mis à tout défaire, à serrer la vis, et à reprendre au peuple et aux travailleurs tous ce qu'ils leur avaient cédé durant ces 70 ans de peur. Et ils ne s'arrêteront pas. vous trouvez que la situation est catastrophique ? mais ne vous en faites pas ce n'est qu'un début, elle va empirer !! pourquoi s'arrêteraient-ils ??
Ekzemple alia afero, kion oni povas fari per Esperanto estas prezenti dudekjarcentan historion kaj provi detalan, sentabuan bilancon de sovietismo:
Atingoj de socialismo
Atingoj de socialismo (ruse завоева́ния социали́зма) estis populara vortkunmeto en sovetunia diskurso, per kiu oni subkomprenis aron de atingoj pozitive distingantaj socialismon disde kapitalismo.
Ekonomiaj atingoj
- Establo de socialismaj ekonomiaj rilatoj, kiam produktiloj ne estas privataj.
- Planita stabila disvolviĝo de ekonomio.
- Foresto de "marĝenaj tavoloj", kiel en kapitalismaj landoj.
Kaj aliaj atingoj.
Socialaj atingoj
Plej ofte inter "atingoj de socialismo" oni subkomprenis la jenajn socialajn atingojn:
- Senpaga meza edukado (dekjara) por ĉiuj.
- Senpaga alta (universitatnivela) edukado.
- Senpaga sanprotektado, inkluzive regulan kontrolon de sano en laborejoj.
- Ŝtata subteno por emiritoj ("pensio").
Sociala stabileco kaj ĝenerala disvolviĝo de personeco estis konsiderata kiel prioritato.
Politikaj atingoj
Inter la politikaj atingoj oni listigis la jenon:
- Socialisma demokratio, memregado.
- Soci-klasa egaleco (foresto de interklasaj tensioj).
- Paco kaj amikeco inter popoloj.
Modernaj analizantoj, komparante la post-socialisman socion kun la socialisma, ankaŭ emfazas grandan entuziasmon kaj kolektivismon; foreston de interetnaj konfliktoj; altan aŭtoritaton kaj influon de la ŝtato en la mondo.
Sovetia konstitucio de 1977 pri atingoj de socialismo
Sovetia konstitucio de 1977 proklamis finkonstruon de "evoluita socialismo" en la lando. Kvankam la teksto de la konstitucio ne enhavas priskribon de "atingoj de socialismo", ĝi en du lokoj uzas tiun vortkombinon kiel ion antaŭdifinitan:
- "...baziĝante sur la grandaj soci-ekonomiaj kaj politikaj atingoj de socialismo..."
- "Cele al defendo de atingoj de socialismo, paca laboro de sovetia popolo, memstareco kaj teritoria tuteco de la ŝtato..."
Kritiko
Kritiko de la atingoj
Multaj kritikas la nocion "atingoj de socialismo", parolante ke plejparto de tiuj atingoj estis nur proklamita, sed neniam reale atingita. Kelkaj atingoj, kvankam ekzistantaj en realeco, kaŭzis novajn problemojn kiel neefika funkciado de sanprotekta sistemo kaj aliajn.
Kritiko de la alia socia ordo
Ekzistas ankaŭ kritiko de la alia vidpunkto: kiujn problemojn de socialisma socia ordo solvis anstataŭiginta ĝin kapitalismo?
- Meze de la 1990-aj jaroj reganta partiula klaso transformiĝis al reganta kapitalisma klaso. Multaj direktoroj iĝis posedantoj de produktejoj, antaŭaj ideologoj de komunismo (ekzemple Jegor Gajdar) iĝis reformemaj liberaluloj, antaŭaj membroj de la supera regantaro (Boris Jelcin, Viktor Ĉernomirdin) iĝis regantoj de la nova ŝtato.
- Giganta burokratio kreskis kaj plifirmiĝis.
- Nur pligrandiĝis la diferenco inter la reganta elito (restinta same ferma grupo, kiel antaŭe) kaj la cetera parto de la socio.
- En la socia sfero plejparto de la atingoj estas perditaj: multiĝas komercaj instruaj kaj medicinaj servoj, sistemo de emeritiĝo (pensia sistemo) estas jam multfoje reformita sed pli kaj pli krizas (laŭ pritaksoj de la Monda Banko kaj aliaj financaj institucioj).
Kial gxi fiaskis, jen la opinio de juri Finkel :
"Mi jam plurfoje klarigis mian opinion pri kaŭzoj de pereo de USSR. Mallonge ankoraŭfoje:
En USSR ne estis socialismo en plena senco. En ĝi estis provo konstrui socialismon, bedaŭrinde malsukcesa.
La kaŭzoj de tiu malsukceso estis en tio, ke anstataux igxi potenco de laboristoj, gxi restis potenco de malvasta tavolo de registoj-burokratoj. Jes, el klasa vidpunkto ankaux ili estis laboristoj, sed ili estis nur eta parto de la laboristaro, kaj ili uzurpis por si rajton regi anstataux kaj por la laboristaro.
Kaj siavice premiso por tia uzurpo radikis en nesuficxa evoluinteco de la rusia proletaro. Kvankam Rusio en la momento de la revolucio sendube estis kapitalisma, tamen gxi nur antauxnelonge eliris el feuxdismo kaj havis multajn postrestajxojn de feuxdismo. Multaj proletoj estis hierauxaj kamparanoj ktp. Kaj tio signifas, ke ili parte konservis konscion de kamparanoj, kiuj preferas havi _gvidantojn_. El tio elkreskis Stalin ktp. Plus la malfelicxa situacio, kiam la monda revolucio ne okazis, kaj Rusio restis sola. Ja Lenin diris, ke, kvankam Soveta Rusio estis avangarda en socialismo, tamen tuj kiam socialisma revolucio venkos en iu evoluinta lando (ekzemple Germanio), Rusio tuj ree igxos postrestanta kaj devos lerni de tiu lando. Sed tiel ne okazis, kaj Soveta Rusio devis peni konstrui socialismon sola en la postrestinta lando. Kaj por tio gxi devis unue solvi problemon de industriigo (kio fakte devus esti tasko de kapitalisma evoluo). Estas ne mirinde, ke la transira periodo misvojigxis. Kaj kiam la materia bazo estis jam konstruita, tiam jam politika superkonstruajxo estis misformita kaj malhelpis al plua movigxo al socialismo.
Tamen mi ne vane uzis la vorton "premiso", sed ne "kauxzo". Premiso povus realigxi, kaj povus ne realigxi. La historio iris laux tiu cxi vojo, sed povus iri alie. Tial oni ne diru, ke la Oktobra Revolucio estis vana dekomence (ne dirante ecx pri tio, ke la industriigo ja tutegale estis reala atingo).
Des pli tute ne vanaj estas nunaj streboj al socialismo. Antaux cxio, nun estas aliaj komencaj kondicxoj. Ju pli evoluinta estas kapitalismo, des pli facile estos konstrui socialismon sure gxia bazo. Nun necesas denove organizi la proletaron (kiu ja estas demoralizita). Kaj tiel plu laux la klasikaj ideoj de marksismo."
à propos, ce que montre un récent sondage: vachements déçus les russes !
"A la chute de l’URSS, les russes se sont vite rendu compte que tout ce qu’on leur avait dit sur le communisme était faux mais ils se sont vite rendu compte aussi que tout ce qu’on leur avait dit sur le capitalisme était vrai". Limonov
l'expérience les a fait réfléchir
quand à la manière dont tout le bloc de l'Est est tombé, il y a encore beaucoup de choses à apprendre, tout ne s'est pas fait "naturellement" il y a eu des choix et des manipulations en coulisses, par exemple:
" when the [anti-]Soviet KGB surrendered one socialist state after another to the Americans. Cuba was scheduled somewhere between the German Democratic Republic and Romania. The GDR was a rather successful state, and the Ossies still regret its demise. But the KGB was bent on the total elimination of socialism. The Romanian president was shot for being stubborn. In Cuba, Gorbachev’s forces primed General Ochoa for coup-d’etat, and full restoration of US rule, but Fidel learned of it and had the traitor executed, the Russian left.ru reported recently."
tiens, au fait, quand on lit les romans de l'époque, tel "La urbo Goblinsk" roman en espéranto de Michel Bronstein, on revoit ce qu'était la vie sociale dans les entreprises soviétiques AVANT la privatisation, toutes les activités de loisirs que pouvaient pratiquer les employés de l'usine, dans le cadre de leur entreprise, en URSS par exemple il y avait partout des orchestres ouvriers, or
"Nous en parlons ce matin avec Marianne, elle a demandé à Tsarkov si depuis la fin de l’Union soviétique, cette tradition des orchestre ouvriers, dans chaque entreprise perdure. C’est fini, fini les bibliothèques, les centre culturels. C’est comme le Pas de Calais dit Marianne, ils ont pratiquement réussi à persuader les ouvriers que la lecture ce n’était pas pour eux…"
(en effet je me souviens que dans les années 80 déjà je suis resté tout ébahi d'entendre des convives en centre de vacances, quand je leur disais que j'aimais la musique classique, répondre que eux ils étaient des ouvriers et que "par conséquent" (sic) la musique classique c'était pas pour eux, il fallait être bourgeois pour ça !!!
alors que ce n'est pas, ça n'a aucune raison d'être déterminé par la classe et par l'argent qu'on a dans le portefeuille, mais par l'âme !!! par le goût qu'on a, le sens de la poésie, etc (choses qui manquent souvent chez les bourgeois d'ailleurs, la plupart étant tout à fait matérialiste et à ras de terre)
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14/05/2015
un espoir qui fout le camp
beaucoup de gens y avaient cru, attaquer les système financier au portefeuille, une assurance autonome dans le principe de l'Assurance des motards, mais ne mieux, et qui permette de s'émanciper des compagnies, de leurs arnaques, etc. De tout ça, et même de la solution de replis humanitaire, il ne reste plus rien.
dommage
chapeau Laurent Louis !
Laurent Louis incisif :
découvrez bien en particulier de la 30è à la 38è minute jusqu'où est allé le cynisme du grand capital !
08/05/2015
l'ouverture des archives soviétiques permet de donner tort aux négationniste et raison à Zygmunt Bauman
enfin une étude scientifique basée uniquement sur des archives, sur ce qui reste des archives d'Auschwitz (la plus grande partie a été détruite par les SS, de même que les chambres à gaz et crématoires, qui n'existent plus car ils avaient été dynamités au moment de leur fuite), la plus grande partie se trouvait dans les archives soviétiques, et interdites d'accès. Maintenant elles ont été ouvertes, et un chercheur français les a épluchées (de même qu'il avait déjà recueilli et épluché les archives de la firme Topf un Söhn, "entreprise leader sur le marché" - comme les PFG en 2003 quand on a annoncé les morts de la canicule, je me souviens très bien de cette publicité clandestine, et des termes utilisés ! - le marché des fours crématoires, http://fr.wikipedia.org/wiki/Topf_und_Söhne ).
Ce sont les archives des services (administratifs ! techniques ! retenez bien ces mots) qui se sont occupés de la construction, de l'entretient et de la réfection des installations nécessaires, de ses "appels d'offre", et de ses relations avec les entreprises, qui ont fourni tout ça ...
Il en sort une étude détaillée
lisez bien le conte-rendu de son étude :
http://www.lexpress.fr/informations/auschwitz-la-verite_5...
une étude détaillée, qui
1°) démonte et réfute enfin, par des preuves matérielles et des arguments (et non par des mesures de police !) les travaux des auteurs négationistes.
Dossier enfin clos ! par la BONNE méthode.
2°) montre de manière encore plus claire la justesse de la vision de Zygmunt Bauman
http://1libertaire.free.fr/bauman08.html
http://www.dogma.lu/txt/CR-BaumanHolocauste.htm
http://www.lalettrevolee.net/article-33454137.html
que ce qui a rendu possible les horreurs nazies c'est bel et bien pour l'essentiel, comme facteur clé, ce qu'il appelle "l'esprit de la modernité", cette volonté de maîtrise technique totale sur la société et les choses, cette organisation, et les modes de comportement qui vont avec, froidement administrative, technique, avec une division du travail, administrative, et commerciale ! ça il ne faut pas l'oublier, souvenez vous de Topf und Sohn, de IG Farben ! du travail, qui abouti à une déresponsabilisation des rouages (et des actionnaires ! ..... ça existe toujours de nos jours. Combien de firmes, et les fonds d'investissements qui s'en enrichissent .... vivent de la fabrication d'engins de mort, ou de pratiques capitalistes mortifères de nos jours ? pas moins qu'à l'époque !), des employés consciencieux (comme ceux qui implémentent le fichier Base-élève de nos jours par exemple) et des ingénieurs soucieux d'efficacité et de rendement. Sans toute cette armée de gens qui chacun "faisait son devoir" consciencieusement et en refusant de se poser des questions (comme il y en a toujours plein !), sans tous ces ingénieurs, leurs plans, leurs "bleus", n'auraient été possible ni la mise en oeuvre des projets d'extermination industrielle, ni les gras profits des entreprises qui s'en sont enrichies.
Il s'avère de plus en plus que l'analyse de Zygmunt Bauman sur tout ça (et ses scritiques envers la conception de la morale des sociologues, comme il dit la critique de l'Holocauste est surtout une critique de la vision que les sociologues ont de la sociélé et des valeurs) est INCONTOURNABLE et met le doigt sur une chose dont on n'a pas du tout tiré les conséquence (car ces idéologies et manière de penser et de se comporter n'ont pas du tout été critiquées, et règnent de nos jours plus que jamais).
« les leçons de l’holocauste ont laissé peu de traces sur la sagesse sociologique qui comprend, entre autres articles de foi, l’avantage de la raison surles émotions, la supériorité du rationnel sur (évidemment) l’irrationnel ou l’affrontement endémique entre les éxigence de l’éfficacité et les tendances morales dont les « relations personnelles » sont sidésespérèment imprégnées. »
au contraire les sociologues n’en tirent que la nécessité de dompter encore plus les tendances des hommes « au moyen d’une pression civilisatrice accrue et d’une nouvelle battterie de savantes techniques destinées à la résolution des problèmes . »
« Comment ces allemands ordinaires devinrent-ils donc des meurtriers en série ? Selon Herbert C. Kelman, les inhibitions à l’égard des atrocités tendent à s’éroder lorsque trois conditions sont remplies, séparément ou simultanément:
- quand la violence est autorisée par des ordres officiels,
- quand les actions sont banalisées par des pratiques réglementaires,
- quand les victimes sont déshumanisées par des définitions et endoctrinements préalables »
or tout ça règne de nos jours et sous nos yeux tout autant qu'à l'époque et les gens y sont sensibles et conditionnés tout autant et encore plus moutonnement.
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03/05/2015
prière de rue
pour l'Eglise Catholique Gallicane (relisez l'histoire de France la Pragmatique Sanction, Louis XIV, Bossuet) de France, après le renoncement "collabo", le relais est pris par un évêque africain, universalité et courage de l'Eglise, comme toujours, retour aux catacombes :
Brigitte Bardot, son dernier combat :
http://www.francedimanche.fr/infos-people/cinema/brigitte...
j'ai bien peur que la fin du monde soit bien triste
02/05/2015
autrefois, quand les temps étaient modernes
Voici une des plus belles traductions de chanson en Espéranto, un hymne nostalgique aux illusions de la jeunesse, et des années 70, par un des plus grands noms de la chanson italienne, Pierangelo Bertoli.
Jes ja, estis tempo kiam ni aĝis cent jarojn malplie ....
CENT JAROJN MALPLIE (P. Bertoli)
Cent'anni di meno- Trad. Giuseppe Castelli -
Kuŝe sur herbo kaj floroj de kampo,
perdiĝe, fluge por ontaj bonŝancoj,
kun sentoj plenaj je volo de vivo
kaj en la poŝoj esper-pozitivo,
ni al la mamoj fidadis pasie
kiam ni aĝis cent jarojn malplie.
Kiam virinon estiĝis nebulo
kaj el la lipoj ŝi roson gutigis,
kaj ŝiaj haroj je fojno odoris,
je la tagiĝo la himnoj sonoris
kaj el la buŝo disiĝis al ĉie
kiam ni aĝis cent jarojn malplie.
Pafila milo nuliĝis pro kiso:
ni tiam kredis je paco tutmonda;
sufiĉis dolĉa rideta rigardo
kaj komenciĝis brakumo dancronda.
Eĉ pluvegado limiĝis gracie
kiam ni aĝis cent jarojn malplie.
Trans horizonto plej klara kaj hela
naskiĝis nur mateniĝoj de paco;
malsato, frosto, nigrega pan-peno,
aĉa regado de iu kreteno
en ĉielbluon fumiĝis magie
kiam ni aĝis cent jarojn malplie.
Blindiga lumo venis niajn okulojn
rozkoloriĝis por ni la irejo;
la profitantojn de kontraŭmoralo
kaj la murdintojn de povra ĉevalo
for de la trajno ni pelis malpie
kiam ni aĝis cent jarojn malplie.
Apud la bordojn de lago el pano
la tutan kreitaĵaron ni portis;
poste ni kantis kantaĵojn pri amo
kaj senvestiĝis, kaj belis, kaj fortis;
kaj ni amsatis plenkore, ebrie
kiam ni aĝis cent jarojn malplie.
Malsuper steloj, aŭ en la drinkejo,
postigadante la iron al lito,
ni flugis Marson aŭ Lunon kaj ĝojis
pro nura interaŭskulta profito;
je la morgaŭo ni kredis sendie
kiam ni aĝis cent jarojn malplie.
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14/04/2015
14 avril 2002
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