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12/07/2016

rappel : la déclaration historique de Nigel Farage

 Et ce 23 juin passera désormais à l'histoire comme le jour de notre indépendance.

historique, et si juste ! Frappant de voir un politicien de droite sentir sans le vouloir qu'il s'agit d'une lutte de classe du peuple contre le grand capital et ses Séides


en anglais :

« This will be a victory for real people, a victory for ordinary people, a victory for decent people.
We have fought against the multinationals, we have fought against the big merchant banks, we have fought against big politics, we have fought against lies, corruption and deceit.
And we'll have done it not just for ourselves, we'll have done it for the whole of Europe »

et la traduction :

«  ce sera une victoire pour les personnes réelles, une victoire pour les gens ordinaires, une victoire pour les honnêtes gens. Nous nous sommes battus contre les multinationales, contre les grandes banques d'affaires, contre la grande politique, contre les mensonges, la corruption et la tromperie.  Et nous l'avons fait pas seulement pour nous-mêmes mais pour toute l'Europe»

tout un résumé du problème ! de la nature de l'UE et de ceux qui l'ont faite, et des enjeux et de la révolte, chaque mot compte           

 

09/07/2016

on en revient toujours là

Il faut bien sûr en revenir à Ali Bhutto (et même plus loin : jusqu’à Spurius Cassius ! vous savez ce qu’on lui a fait à Spurius Cassius ?)

“Her father was probably the most popular politician in Pakistan, pledging massive social reforms. - Comme Robert Kennedy ! et, comme Robert Kennedy, il a été éliminé; ou comme Tiberius Gracchus (et Caius Gracchus) toujours la même histoire – il faut toujours en revenir à Marx je regrette ! - ou à La Fontaine si vous préférez, la lucidité quoi.

Zulfikar Ali Bhutto, who had been elected in the 1970 elections, had won a large majority in the country that we now know as Pakistan and had been elected on a very radical platform. He came to power.He implemented some of his reforms, not all, became extremely autocratic, clashed with the United States on a number of issues, including Pakistan’s right to have nuclear weapons. Henry Kissinger warned him in private that if you do not desist on the nuclear issue, we will make a terrible example out of you. That’s what Bhutto wrote from his death cell. The United States organized a military coup d’etat. General Zia-ul-Haq took power in 1977, organized a trial against Bhutto, charging him with an absurd charge of murdering someone. The judges were pressured, and they found him guilty, and Bhutto was hanged in April 1979. It could not have happened without US support and approval, because Zia was a nobody, and Washington clearly green-lighted the murder. And Bhutto, from his death cell, wrote a very moving document called “If I Am Assassinated,” in which he said there are two hegemonies—these are his words. He said, “There are two hegemonies that dominate our country. One is an internal hegemony, and the other is an external hegemony. And unless we challenge the external hegemony, we will never be able to deal with the internal one,” meaning Washington is the external hegemony and the army is the internal one.”

07/07/2016

maintenant on a une preuve

Que le cancer de Chavez a été provoqué par les "services" US, déjà en 2006 il y avait eu une tentative :

"Il y a eu un autre attentat, moins connu, qui fut découvert dans la ville de New York, pendant sa visite à l’Assemblée Générale des Nations Unies en septembre 2006. Selon les informations fournies par les services de sécurité, pendant les identifications de sécurité standard d’un événement au cours duquel Chávez s’adresserait au public états-unien dans une université locale, on a détecté de hauts niveaux de radiations sur la chaise sur laquelle il devait s’asseoir. Les radiations ont été découvertes par un compteur Geiger, un dispositif de détection des radiations aux mains de la sécurité du président utilisé pour s’assurer que le président n’était pas en danger d’être exposé aux rayons radio-actifs. Dans ce cas, la chaise a été retirée et les preuves démontrèrent ensuite qu’il émanait des quantités inhabituelles de radiations qui auraient pu causer des dommages importants à Chávez si elles n’avaient pas été découvertes. Selon la sécurité du président, une personne états-unienne qui avait été impliquée dans le soutien logistique de cet événement et avait fourni la chaise de Chávez appartenait au Renseignement des Etats-Unis."

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Il faut se souvenir de Chavez et de son message

et ne pas oublier non plus la question :

La NSA a-t-elle assassiné Hugo Chavez ? (Matrizur)

une confirmation : http://newsoftomorrow.org/ufologie/ombre/dr-barrie-trower...

La totalité de l'article http://bolivarinfos.over-blog.com/2016/04/venezuela-les-c... d'où ces informations sont extraites :

 

Qui pourrait être impliqué dans l’assassinat de Chávez ?

Mike Whitney- Croyez-vous qu’Hugo Chávez a été assassiné et si oui, qui croyez-vous qui ait pu y être impliqué?

Eva Golinger- Je crois qu’il y a de fortes possibilités pour que le président Chávez ait été assassiné. Il y a des tentatives notoires et documentées d’assassinat contre lui pendant toute sa présidence. La plus connue est celle du 11 avril, le coup d’Etat de 2002 pendant lequel Chávez a été enlevé et allait être assassiné s’il n’y avait pas eu le soulèvement sans précédent du peuple vénézuélien et des forces militaires loyales qui l’ont sauvé et l’ont ramené au pouvoir 48 heures plus tard.

Moi-même, j’ai cherché des preuves irréfutables en utilisant la Loi d’Accès à l’Information aux Etats-Unis, que la CIA et d’autres agences états-uniennes étaient derrière ce coup d’Etat et ont soutenu économiquement, militairement et politiquement les putschistes. Ensuite, il y a eu d’autres attentats contre Chávez et son Gouvernement comme en 2004 quand des dizaines de paramilitaires colombiens ont été capturés dans une plantation dans les environs de Caracas qui appartenait à un activiste anti-chaviste, Robert Alonso, quelques jours avant qu’ils aillent attaquer le palais présidentiel et tuer Chávez.

Il y a eu un autre attentat, moins connu, qui fut découvert dans la ville de New York, pendant sa visite à l’Assemblée Générale des Nations Unies en septembre 2006. Selon les informations fournies par les services de sécurité, pendant les identifications de sécurité standard d’un événement au cours duquel Chávez s’adresserait au public états-unien dans une université locale, on a détecté de hauts niveaux de radiations sur la chaise sur laquelle il devait s’asseoir. Les radiations ont été découvertes par un compteur Geiger, un dispositif de détection des radiations aux mains de la sécurité du président utilisé pour s’assurer que le président n’était pas en danger d’être exposé aux rayons radio-actifs. Dans ce cas, la chaise a été retirée et les preuves démontrèrent ensuite qu’il émanait des quantités inhabituelles de radiations qui auraient pu causer des dommages importants à Chávez si elles n’avaient pas été découvertes. Selon la sécurité du président, une personne états-unienne qui avait été impliquée dans le soutien logistique de cet événement et avait fourni la chaise de Chávez appartenait au Renseignement des Etats-Unis.

Il y eut beaucoup d’autres attentats contre sa vie qui ont échoué à cause des services de Renseignement vénézuéliens et surtout, à cause de l’unité de contre-renseignement de la Garde Présidentielle qui se chargeait de découvrir et d’empêcher cette sorte de menace. Une autre tentative connue est survenue en juillet 2010 quand Francisco Chávez Abarca (sans rapport), un terroriste qui travaillait avec le terroriste d’origine cubaine Luis Posada Carriles, responsable d’avoir mis une bombe dans un avion cubain en 1976 et d’avoir tué les 73 passagers à bord, fut arrêté en entrant au Venezuela et ensuite avoua qu’il avait été envoyé pour assassiner Chávez. Seulement 5 mois auparavant, en février 2010, quand le président Chávez se trouvait à une manifestation près de la frontière avec la Colombie, sa sécurité a découvert un franc-tireur à un peu plus de 2 km qui fut neutralisé ensuite.

Même si ces histoires peuvent passer pour des fictions, elles sont largement documentées et sont très réelles. Hugo Chávez défiait les intérêts les plus puissants et a refusé de s’agenouiller. En tant que chef d’État de la nation possédant les plus grandes réserves de pétrole de la planète, et en tant que quelqu’un qui défiait ouvertement et directement les États-Unis et la domination occidentale, Chávez fut considéré comme un ennemi de Washington et de ses alliés.

Alors, qui pourrait être impliqué dans l’assassinat de Chávez s’il a été assassiné ? Certainement, il n’est pas difficile d’imaginer que le Gouvernement états-unien serait impliqué dans l’assassinat politique d’un ennemi qu’eux, clairement – et ouvertement – voulaient voir disparaître. En 2006, le Gouvernement des États-Unis a créé une mission clandestine spéciale de Renseignement pour le Venezuela et Cuba sous la Direction Nationale du Renseignement. Cette unité d’élite du Renseignement était chargée d’étendre les opérations secrètes contre Chávez et de diriger des missions clandestines à partir d’un centre de fusion du Renseignement (CIA-DEA-DIA) en Colombie. Certaines des pièces clefs de cette histoire comprennent la découverte de plusieurs collaborateurs proches de Chávez qui avaient un accès privé à sa personne, sans obstacles, qui ont fui le pays après sa mort et collaborent activement avec le Gouvernement des Etats-Unis. S’il avait été assassiné par un certain type d’exposition à de hauts niveaux de radiations ou par inoculation ou infection d’un virus qui causera le cancer d’une autre façon, cela aurait été fait par quelqu’un qui avait la possibilité de l’approcher et en qui il avait confiance.

M-W- Qui est Leamsy Salazar et comment est-il en relation avec les agences de Renseignement des Etats-Unis ?

E-G- Leamsy Salazar a été l’un des collaborateurs les plus proches de Chávez pendant presque 7 ans. C’était un Capitaine de Corvette de la Marine du Venezuela et il s’est fait connaître pendant le coup d’État contre Chávez en avril 2002 quand il hissa le drapeau du Venezuela sur le toit du régiment de la Garde Présidentielle au palais présidentiel de Miraflores quand le sauvetage de Chávez était en marche. Il devint un symbole des forces armées loyales qui ont aidé à renverser le coup d’État et Chávez l’a récompensé en faisant de lui l’une de ses aides les plus proches.

Salazar était à la fois un aide de camp et un assistant de Chávez qui, à certains moments, lui amenait son café et son repas, était à ses côtés, voyageait avec lui dans le monde entier et était chargé de le protéger pendant les manifestations publiques. Et je l’ai rencontré plusieurs fois dans les années où j’étais avec Chávez. C’était l’un des visages connus qui protégeaient Chávez depuis plusieurs années. C’était un membre clef du premier cercle de sécurité de Chávez, avec un accès privé à Chávez et une connaissance privilégiée et hautement confidentielle de ses aventures, de ses habitudes et de ses activités privées.

Après la mort Chávez en mars 2013, Leamsy fut transféré à l’équipe de sécurité de Diosdado Cabello qui était alors président de l’Assemblée Nationale du Venezuela et considéré comme une des figures politiques et militaires les plus puissantes du pays. Cabello fut l’un des alliés les plus proches de Chávez. Il faut signaler que Leamsy a été auprès de Chávez pendant la majeure partie de sa maladie et jusqu’à sa mort et qu’il avait un accès privilégié accordé à très peu de gens même dans son équipe de sécurité.

Étonnamment, en décembre 2014, des rapports de presse ont révélé que Leamsy avait été transporté secrètement aux États-Unis d’Espagne où il était, semble-t-il, en vacances avec sa famille. L’avion qui le transporta, on dit qu’il était de la DEA. Il fut inclus dans le programme de protection des témoins du gouvernement états-unien et la presse a prétendu qu’il fournissait des informations au gouvernement des États-Unis sur de soi-disant fonctionnaires vénézuéliens impliqués dans un réseau de haut niveau de trafic de drogues. Jusqu’à présent, aucune accusation de cette sorte n’a pu être vérifiée et prouvée de façon indépendante.

Une autre explication de son entrée dans le programme de protection des témoins des Etats-Unis pourrait être sa participation à l’assassinat de Chávez, probablement dans le cadre d’une opération clandestine (‘black op’) de la CIA ou peut-être même réalisé sous les auspices de la CIA mais exécutée par des agents corrompus ou achetés du gouvernement vénézuélien. Par exemple, les « Papiers de Panama » ont révélé des informations sur une autre ex adjudant de Chávez, le capitaine de l’Armée Adrián Velásquez qui était en charge de la sécurité du fils d’Hugo Chávez. La femme du capitaine Velásquez, ex officier de Marine, Claudia Patricia Díaz Guillén, a été l’infirmière de Chávez depuis plusieurs années et avait un accès privé à sa personne sans contrôle. D’autre part, Claudia administrait les médicaments, les vaccins, et d’autres services de santé et d’aliments à Chávez pendant plusieurs années. Juste un mois avant que sa maladie ne soit découverte en 2011, Chávez nomma Claudia Trésorière du Venezuela, mettant sous son contrôle l’argent du pays. Elle fut séparée de cette charge justement après la mort de Chávez.

Le capitaine Velásquez et Claudia apparaissent dans les « Papiers de Panamá » en tant que propriétaires d’une entreprise fantôme avec des millions de dollars. Ils ont aussi des propriétés dans une zone très couteuse de la République Dominicaine, Punta Cana, où les maisons coûtent des millions de dollars. Soi-disant, il s’est installé là depuis au moins juin 2015. Les documents montrent que juste après la mort de Chávez, quand Nicolás Maduro a été élu président en avril 2013, le capitaine Velásquez a ouvert une compagnie ‘offshore’ le 18 avril 2013 avec la firme panaméenne Mossack Fonseca, intitulée Bleckner Associates Limited. Une firme suisse d’investissement financiers V3 Capital Partners LLC, affirmé qu’elle gérait les fonds de millions de dollars du capitaine Velásquez. Il est impossible qu’un capitaine de l’Armée du Venezuela ait gagné autant d’argent par son travail légitime. Ni lui ni sa femme, Claudia, ne sont rentrés au Venezuela depuis 2015. Le capitaine Velásquez était très proche de Leamsy Salazar, de plus amis et collègues de travail.

M-W- Pouvez-vous expliquer les circonstances suspectes dans lesquelles Salazar fut transporté d’Espagne par la sécurité des Etats-Unis dans un avion appartenant à la Drug Enforcement Administration (DEA)?

E-G- Évidemment, il est très suspect que Salazar ait été transporté d’Espagne où semble-t-il, il était en vacances avec sa famille et amené aux États-Unis dans un avion de la DEA. Il n’y a aucun doute qu’il collaborait avec le gouvernement des États-Unis et trahi son pays. Ce qui reste à voir, c’est son rôle exact. A-t-il administré le venin assassin à Chávez, ou l’a-t-il fait en collaboration avec ses associés, la capitaine Velásquez et l’infirmière-trésorière Claudia?
Même si tout cela peut sembler une théorie de la conspiration, ce sont des faits qui peuvent être vérifiés de façon indépendante. Il est également certain, selon des documents déclassifiés des États-Unis que, depuis 1948, l’Armée des États-Unis développait une arme de radiation injectable à utiliser dans des assassinats politiques contre leurs ennemis. Lors des audiences de la Commission Church sur l’assassinat de Kennedy, a aussi été révélée l’existence d’une arme d’assassinat développées par la CIA pour provoquer des attaques cardiaques et un cancer des tissus. Chávez est mort d’un cancer agressif des tissus.

Au moment où il a été détecté, il était déjà trop tard. Il y a une autre information documentée sur le développement d’un « virus du cancer » qui était en préparation dans les années 60 pour soi-disant, l’utiliser contre Fidel Castro. Cela peut sembler de la science fiction mais il suffit de chercher et de voir que c’est sûr. En tant qu’avocate et journaliste d’investigation, je cherche toujours des preuves convaincantes et de multiples sources vérifiables. Même si nous regardons seulement le document officiel de l’Armée des États-Unis rédigé en 1948, c’est un fait que le Gouvernement des États-Unis était en train de développer une arme de radiation pour l’assassinat politique. Plus de 60 ans plus tard, nous ne pouvons qu’imaginer les capacités technologiques existantes.

M-W- Sur le plan personnel, pourriez-vous nous dire ce que la perte d’Hugo Chávez a signifié pour vous et quel impact sa mort a eu sur le peuple du Venezuela?

E-G- La perte d’Hugo Chávez a été écrasante et dévastatrice. C’était mon ami et j’ai été sa conseillère pendant presque 10 ans. Le vide qu’il a laissé est impossible à remplir. Il avait un énorme cœur et réellement, il se consacrait à construire un pays meilleur pour son peuple et un monde meilleur pour l’humanité. Il se préoccupait beaucoup de tout le monde mais, en particulier, des pauvres, des abandonnés, des marginalisés. Il y a une photo de Chávez prise par quelqu’un, ce n’était pas une photo officielle, après une manifestation dans le centre de Caracas après laquelle il avait marché sur une grande place qui avait été déplacée pour cause de sécurité.

Tout à coup, Chávez a vu un homme jeune, décoiffé et apparemment drogué, à peine capable de rester debout, vêtu de vêtements sales. Au grand dam de sa sécurité, Chávez s’est approché du jeune affectueusement, l’a embrassé et lui a offert une tasse de café. Il ne l’a pas jugé, ne lui ai pas fit de reproches. Lui, il l’a traité comme un être humain qui méritait d’être traité avec dignité. Il est resté là, avec lui, un moment, simplement racontant des histoires et plaisantant comme de vieux amis. Quand il a dû s’en aller, Chávez l’a indiqué à un de ses gardes pour qu’on lui apporte toute l’aide dont ce jeune avait besoin.

Il n’y avait pas de caméras là, ni la télévision, ni le public. Cela n’a pas été un truc publicitaire. Il réagissait affectueusement et avec une inquiétude sincère et vraie face à un être humain nécessiteux. Bien qu’il soit président et un puissant chef d’Etat, Chávez s’est toujours vu comme égal à tous.

Sa mort inattendue a eu un impact tragique au Venezuela. Malheureusement, le pays passe par des moments extrêmement difficiles. Une combinaison de corruption intérieure et de sabotage extérieur par les forces d’opposition (avec le soutien de l’étranger), ainsi que la forte chute des prix du pétrole ont paralysé l’économie.

Les agences des Etats-Unis et leurs alliés au Venezuela ont profité de l’occasion pour déstabiliser encore plus et détruire les restes du chavisme. Maintenant, il s’agit de ruiner et d’effacer l’héritage de Chávez mais je crois que c’est impossible. La mémoire de Chávez vit dans les millions de personnes sur lesquelles il a eu un impact en améliorant leur vie. Son impact sera capable de supporter la tourmente. Le « chavisme » est devenu une idéologie fondée sur les principes de justice sociale et sur la dignité humaine. Mais le regrettons-nous terriblement ? Oui.

Article original en anglais: The Strange Death of Hugo Chavez: an Interview with Eva Golinger, Counterpunch, 22 avril 2016.

Eva Golinger est journaliste et écrivaine spécialiste du Venezuela. Elle a écrit notamment le livre Code Chavez, CIA contre Venezuela (2006)

 
un précédent article :
Eva GOLINGER

En 2013, le Venezuela a connu un des moments les plus difficiles de son histoire avec le décès du Président Hugo Chavez, le 5 mars. Chavez, leader de grande envergure, fut victime d’un cancer agressif dont il mourut en moins de deux ans. Pendant ses quatorze années au pouvoir, ce Président charismatique (toujours élu démocratiquement et à la grande majorité) s’est confronté à de grands et puissants ennemis : coups d’état, sabotages économiques, interventions électorales, guerre psychologique, furent quelques unes des méthodes et des stratégies de déstabilisation auxquelles il dût faire face pendant son mandat.

Il était en tête de liste de la CIA comme cible principale de leurs agressions, cela fit que sa mort brutale et inattendue fit naître beaucoup de soupçons parmi ses partisans et tous ceux qui s’intéressaient à sa vision sociopolitique. Chavez défiait les intérêts des plus puissants et en même temps contrôlait les plus grandes réserves pétrolières de la planète.

La mort de Chavez peut-elle avoir été un assassinat politique ?

Il y a quelques années, cette question aurait fait sourire une grande partie des lecteurs, mais aujourd’hui, avec l’immense quantité de documents publiés par le lanceur d’alerte Wikileaks et l’ex agent de la NSA, Edward Snowden, le monde sait comment le gouvernement des États-Unis espionne ses amis, ses alliés, ses citoyens et ses ennemis ; personne n’échappe aux yeux et aux oreilles de Washington. On sait aujourd’hui que presque toutes les ambassades des États-Unis dans le monde sont des centres d’espionnage et d’opérations d’intelligence. On sait toutes les graves atteintes aux droits de l’homme qui ont été commises par les forces armées américaines en Irak et en Afghanistan, et on sait aussi comment le Gouvernement de Barak Obama a augmenté l’utilisation d’avions sans pilotes (drones) pour assassiner des innocents par télécommande.

On sait aujourd’hui la rage avec laquelle le Gouvernement du premier Afro-étasunien à la Présidence poursuit ceux qui dévoilent des vérités sur les abus de Washington, et plus encore quand ce sont des citoyens étasuniens comme Bradley (Chelsea) Manning, Edward Snowden et Jeremy Hammond. On sait que Washington a utilisé son pouvoir économique pour tenter de neutraliser Wikileaks et geler ses finances, bloquant son accès à Mastercard, Visa et Paypal avec le seul objectif d’étouffer sa voix et d’empêcher sa publication continue de documents qui dévoilaient les basses actions de la Maison Blanche.

Toutes ces révélations ont rendu le public mondial moins sceptique et plus réaliste quand il s’agit de la capacité du Gouvernement américain à réduire ses ennemis au silence, cacher ses erreurs et utiliser tous les moyens possibles pour conserver sa domination.

Hugo Chavez a toujours été un caillou dans la chaussure impériale. Sous-estimé par les analystes et conseillers « d’esprit guerre froide » de Washington, Chavez mit fin à l’influence et à la domination des États-Unis en Amérique Latine en moins d’une décade. Il a repris le contrôle des ressources stratégiques, non seulement du Venezuela mais dans toute l’Amérique Latine, toujours sous le drapeau de la justice sociale.
Il a impulsé l’intégration régionale et la création d’organisations comme l’Union des Nations Sud-Américaines (UNASUR), l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA), la Communauté des États Latino-Américains et des Caraïbes (CLAC), entre autres. Sa main ferme face aux agressions des États-Unis fut un exemple et une inspiration pour des millions dans le monde, qui virent avec espoir la révolution au Venezuela et son expansion régionale.

Sans doute beaucoup d’intérêts puissants à Washington et ailleurs, désiraient la disparition physique de Hugo Chavez. Ils essayèrent d’y parvenir avec un coup d’État soutenu par Washington en avril 2002 qui échoua.

Quelques mois après, on essaya de le sortir du pouvoir par un très important sabotage économique qui faillit détruire l’industrie pétrolière du pays, mais cela aussi échoua.

Un an et demi après, des paramilitaires mercenaires furent envoyés de Colombie pour l’assassiner mais ils furent capturés par les autorités Vénézuéliennes et le complot fut neutralisé. Dans les années qui ont suivi, il y eut de multiples attentats contre sa personne et beaucoup de plans pour déstabiliser son gouvernement, mais aucun ne fonctionna.
Pendant ce temps, la popularité de Chavez ne cessait de grandir et son projet socialiste commençait à se consolider dans le pays.

En 2006 la Maison Blanche avait créé une mission spéciale d’intelligence pour le Venezuela, qui faisait ses rapports directement au directeur national d’intelligence sans passer par la CIA ni aucune des 15 autres agences d’intelligence des États-Unis.
Cette mission spéciale était complètement clandestine et disposait de grands moyens financiers et autres. Il existait seulement deux autres missions de ce style : pour l’Iran et la Corée du Nord. Associer le Venezuela à deux pays ennemis déclarés de Washington est un indicateur du niveau de menace qu’Hugo Chavez représentait pour le Gouvernement des États-Unis.

La maladie

Le cancer dont souffrit Hugo Chavez, et qui causa sa mort si subite était rare. Comme Nicolas Maduro l’a expliqué, son cancer fut inhabituel, sans nom et très agressif. Il n’était pas d’un organe en particulier. Il n’y a pas eu de cas de cancers dans la famille Chavez, il n’y avait aucune prédisposition génétique. Il fut détecté en Juin 2011 et malgré de très forts traitements il mourut en moins de deux ans.

Des documents déclassifiés de l’armée des États-Unis obtenus par Associated Press en 1995 grâce à la Loi d’Accès à l’Information (FOIA) mirent en évidence que depuis 1948, le Pentagone cherchait à mettre au point une arme de radiation pour les assassinats politiques.

Une autre étude des renseignements de l’armée étasunienne en 1969 confirma que l’utilisation clandestine de la radiation en tant qu’arme pouvait causer de graves maladies ou même la mort d’adversaires politiques. En d’autres termes, c’était une méthode d’assassinat qu’ils mettaient activement au point.

On peut facilement imaginer, si Washington faisait des essais de radiation comme arme d’assassinat politique depuis 1948 jusqu’où a pu parvenir cette technologie au 21e siècle.

Assassinat par le biais de l’espionnage

Un câble secret du Département d’État du 31 Janvier 1976 alertait sur les graves effets sur la santé causés par les micro-ondes radioactives utilisées par le KGB pour espionner l’ambassade États États-Unis à Moscou :

« Selon nos médecins experts l’exposition prolongée à des micro-ondes radioactives aux niveaux mesurés à l’ambassade des États-Unis constituent une menace pour la santé ».

Pourtant Washington développa des outils d’espionnage beaucoup plus puissants et avec de plus grandes fréquences de radiation.

Des documents de la NSA, filtrés par Edward Snowden et publiés récemment par le journal Allemand Der Spiegel se référent à un puissant équipement développé par l’agence Américaine, qui émet des radio-ondes continues et à haute fréquence contre une cible pour surveiller et capturer toutes ses communications. D’après un document ultra secret de la NSA, cet équipement, le CTX4000 est une « unité radar portable d’ondes continues (CW). Il peut être utilisé pour illuminer une cible afin de récupérer de l’information en dehors du réseau ».

Le CTX 4000 a la capacité de collecter des signaux qui ne pourraient l’être autrement, ou le seraient très difficilement ainsi que leur traitement. Le document détaille ses capacités : « Rang de fréquence :1-2 GHz ; bande large à 45MHz ; puissance de sortie :jusqu’à 2W, utilisant l’amplificateur interne ; amplificateur externe jusqu’à 1KW ».

Un kilowatt est une forte capacité et quantité d’ondes radioactives. Cette quantité projetée sur une personne pendant une période continue peut causer de graves dommages à sa santé. L’étude de l’Armée des États-Unis en 1969, (mentionnée antérieurement) sur les effets sur la santé de la radiation en tant qu’arme, souligne que l’impact (ou l’évènement désiré, en d’autres termes la mort de la cible) pourrait avoir lieu des années après l’exposition à l’agent radioactif.

Hugo Chavez fut la principale cible de la NSA pendant des années. La possibilité que leurs outils d’espionnage aient contribué, sinon causé sa maladie, ne parait plus autant science fiction que ça l’aurait paru en d’autres temps.

Eva Golinger
Traduit de l’espagnol par irisinda

 

eh oui ! comme disait Ahmadinedjad lors de leur rencontre https://www.youtube.com/watch?v=vfWRuEcrpG4 , "aujourd'hui des peuples sont sur le chemin de la lutte contre l'avarice des arrogants impérialistes, le système hégémonique et dominant est dans sa décadence, raison pour laquelle ils arborent maintenant un visage beaucoup plus agressif"


nous le voyons tous les jours en ce moment.

24/04/2016

les Zimmerwald les Kiental de notre époque c'est là que ça se passe

on n'est jamais à la hauteur de son époque, jamais ! en 1915 les gens qui se réunissaient à Zimmerwald, et plus tard les conférences décolonisatrices rassemblées à Moscou, étaient vues comme des ramassis d'extrémistes peu recomandables, seuls les historiens après des générations ont conscience objective des choses et des idées.

Personne en notre époque hyper-censurée, et hypercriminalisarice - vous vous en rendez compte quand-même ? - pas un ne se rend compte en quels lieux sont les pensées progressistes et d'avenir. Par exemple

http://en.mehrnews.com/news/111421/Third-New-Horizon-Conf...

12/04/2016

c'est en agissant qu'on apprend


beaucoup d'enseignements dans cette vidéo, dans la bouche sereine et sage de ce vieil érudit,

entre autre ça : c'est en agissant qu'on apprend (et c'est valable aussi pour la pratique de l'Espéranto   )

et n'oubliez pas à la fin une excellente idée ! et on ne peut plus humaniste

(et soit dit en passant il est vraiment mignon ce vieux monsieur, il a toutes les qualités, et il est amical, charnel, intelligent, humour léger, etc, on voudrait l'avoir comme grand-père, comme voisin, comme ami, etc.)

23/03/2016

la vérité sort de la bouche des grosses brutes

(et d'ailleurs ce n'est certainement pas une grosse brute, c'est un genre qu'il se donne pour ramasser les votes, j'en suis persuadé, il est très intelligent je pense, après tout il a réussi à devenir très riche il faut avoir de la prudence et du flair pour ça !)
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Donald-Trump-Le-mon...
le monde sera sans doute meilleur si il était élu président des USA, plutôt que la tueuse Hillary. Mais à dire la vérité comme ça, comme dit l'autre :

"Si il est élu, il a intérêt à éviter les déplacements en décapotable." http://gaideclin.blogspot.fr/2016/03/trump-et-lintelligentsia-liberale-par.html

10/03/2016

de Villiers a tout compris

"on a tué les métiers indépendant" eh oui il ne faut plus que la toute-puissance des féodalités financières, et le reste esclaves salariés ou chômeurs dépendants du bon-vouloir des commissions de la DDASS.
Des gens autonomes voilà ce qu'ils ne supportaient pas, c'est pourquoi toutes les activités qui en 1960 se faisaient encore de manière autonome chez soi, on les a fait disparaître pour les commercialiser (dans les mains des grandes féodalités en plus), reste la reproduction, les bébés, c'est pourquoi on va la faire disparaître elle aussi pour l'avoir sous contrôle, technocratique (le goupillon actuel) et capitalistique (le sabre).
https://www.youtube.com/watch?v=l8b0HhvNfrk

sauf que quand il appelle ça "l'individualisme absolu" je ne crois pas qu'il ai raison, car les individus, normalisés, sommés de se conformer à la pensée et aux modes de vie de rigueur, et tous pareils, réduit à être un facteur de production géré et soumis,
"courbé sous la férule  d'un capitalisme sans entrailles"
ça n'est pas très individualiste ça !
d'ailleurs ça se confirme plus loin quand on voit ceux qui prétendent défendre "le droit à la différence" et qui en fait l'interdisent strictement  et font la chasse à ceux qui n'ont pas non seulement les idées mais la voix réglementaire ! 
et dans un sens il a raison de dire

Depuis que SOS Racisme a vu le jour, la haine raciale ne s'est  
jamais aussi bien portée et n'a jamais été aussi violente.

(d'ailleurs on s'aperçoit de plus en plus que au fond le racisme est toujours en fait et dans le fond un RACISME SOCIAL, ainsi les ouvriers français voilà de nouvelles victimes du racisme de nos maîtres ! et si  les roms n'ont pas bénéficiés de l'anti-racisme actuel, c'est bien sûr que contrairement aux hommes d'affaires noirs, et aux ministresses "beur", ils ne pas riches !!  (et que eux ils sont réellement différents, donc le "droit à la différence" dont les officiels font semblant de se gargariser c'est 100% de l'hypocrisie))

le gag de Mamadou Camara face à Harlem Désir est hilarant.
sur l'accusation de pitrerie, Mamadou Camara a perdu l'occasion de lui répliquer : "est-ce que vous me prenez pour un nez rouge ! est-ce vous vous rendez compte que l'accusation de pitrerie à M. de Villiers du fait qu'il m'ait fait venir est une insulte à mon égard ?!"

Avec le recul du temps, la portée du traité de Maastricht  
m'apparaît plus clairement : ce fut un changement de  régime.  
Le passage de la démocratie à l'oligarchie. La fin du grand  
cycle,
Appelons les  choses par leur nom : ce fut un complot des élites contre le  
peuple.

ouaou ! là il a compris ! c'est juste, en effet, c'est ça l' "Europe"

et cette "élite", cette hyperclasse comme dit Asselineau : "Croyant à la Fable des abeilles  du triste  
docteur Mandeville — « les vices privés feront le bien public »  
elle tente d'imposer un « ordre » mondial — en réalité un  
désordre total — fondé sur la cupidité, l'égoïsme narcissique et  
l'instrumentalisation de l'autre. " (eh oui de Villiers est un homme de gauche au fond de lui ! un vrai !)

"Pas étonnant qu'avec de telles références,  
les élites du « capitalisme sauvage » aient été comparées aux  
esprits mafieux (et Jean Ziegler a fort justement fait remarquer que "le crime organisé est le stade ultime du capitalisme") par le grand sociologue Thorstein Veblen, le  
théoricien de la « classe de loisir » : « L'homme de finance idéal
ressemble au délinquant idéal, écrit-il, en ce qu'il convertit sans  
scrupule hommes et biens à ses propres fins, qu'il considère  
avec un mépris endurci les sentiments et les aspirations d'autrui  
et qu'il se soucie fort peu du résultat éloigné de ses actes'. »

très important, comme François Asselineau il a compris Jean Monnet :

L'âme du complot, ce fut Jean Monnet, un Français  
d'Amérique, ancien cadre supérieur de la Banque Lazard  
de New York, inspirateur de la Commission trilatérale. Il  
voulait abolir les souverainetés nationales, mais en tenant les  
peuples d'Europe dans l' ignorance de ce qui allait se passer
. Il  

lui paraissait nécessaire d'avancer furtivement, par petits pas  
successifs, chacun d'eux appelant le suivant au nom de l'urgence  
économique ; on a appelé cela le « système de l'engrenage » ou  
du cliquet. Il n'y a pas de marche arrière possible. C'est une  
machine à crans. La méthode n'est connue que du petit cercle  
de ses initiateurs. Mais on ne peut empêcher les gaffeurs de  
parler.

et

Ainsi Claude Cheysson, qui fut ministre des Affaires  
étrangères et membre de la Commission européenne, en fit-  
il l'aveu plus tard devant moi : « Dès les origines, nous nous  
sommes placés dans l'a-démocratie. On a toujours mieux avancé  
hors du contrôle démocratique. » Depuis 1945, nos élites  
démocrates-chrétiennes et socialistes ont peur de la démocratie  
qu'elles ont rétablie. L'affaire de Maastricht et de la monnaie  
unique était trop compliquée pour les populations. On leur  
dirait, plus tard, que c'était pour leur bien.

aveu révélateur

le rédacteur du fameux rapport de 1975 à la Trilatérale

un nouvel âge raisonnable,  
« postnational et postdémocratique ».

tout est dit

c'est ce que d'autres appellent le New World Order.

Avec Maastricht, on est passé du gouvernement de tous à la  
gouvernance d'un aréopage de commissaires, de prétoriens, de  
banquiers, en mal de contrôle planétaire.
 le libéralisme de marché et le despotisme légal

bien résumé !

 

Les lobbies, les vrais maîtres à Bruxelles :

Ils dictent 75% des cent soixante-quinze mille pages de normes  
européennes,

or ces lobbies :

Pas une PME. Elle n'aurait pas les moyens de démarcher les députés. Non, une grosse,  
une très grosse firme transnationale qui a pignon sur rue et le  
porte-monnaie ouvert.

aussi on comprend à quoi servent les fameuses "normes européennes" !.....

Un jour de session, j'ai assisté à une scène éclairante,  
hilarante. Un vent de panique soufflait dans les travées', des  
députés couraient dans tous les sens : des journalistes du Sunday  
Times  s'étaient fait passer pour des lobbyistes. Certains collègues  
avaient accepté de l'argent en échange du dépôt d'amendements  
législatifs. Plusieurs eurodéputés, notamment un Roumain et  
un Slovène, anciens ministres, durent démissionner, pris la  
main dans le sac. Beaucoup d'autres cédaient à l'affolement.  
L'hémicycle était blême. Les visages, défaits. L'épouvante était  
palpable sur tous les bancs.

03/03/2016

ces tueurs qu'on tue plutôt que de les laisser paraître devant un tribunal (c'est plus sûr ...)

Lee Harvey Oswald, par exemple
Erick Schmitt,
et puis tous ceux sur lesquels on se pose des questions :

http://oumma.com/13519/72-anomalies-affaire-mohamed-merah

Et maintenant les terroristes du 13 novembre, eux aussi  les "Services" qui les ont manipulés, ont voulu aussi les éliminer, pour qu'ils ne parlent pas : https://www.youtube.com/watch?v=J0Kt8WEs0jU

pour aider le vrai journalisme d'investigation :

https://hichamhamza.wordpress.com/merah/

01/03/2016

l'ennemi de l'humanité c'est le grand capital, le New World Order - quand aux puissances politiques elles ne sont que leur relais

Pour l'instant le grand capital et ses projets de NewWorldOrder et de totalitarisme techno-capitaliste planétaire s'appuie sur les USA dont l'impérialisme les sert, ils sont leur "bras armé". Mais quand la Chine sera plus forte que les USA, et tout aussi capitaliste, ils changeront de cheval, et ce sera la Chine (et la langue chinoise) qui envahira le monde, et imposera ses pollutions, soumission des gens à leurs profits, normalisation  universelle, mensonges, etc
Déjà le transfert commence, Sygenta une des monstres de la chimie agricole des OGM et de la brevetisation du vivant va devenir chinois :
http://www.rfi.fr/emission/20160203-syngenta-le-geant-sui...

08/02/2016

que plusieurs députés bavardent ou jouent sur leur téléphone, pendant que la question du référendum est posée en séance plénière, témoigne de l’IMPUDENCE et du MEPRIS de ces élus. Ils n’ont plus aucune réflexion personnelle ni conscience démocratique

Il n'y aura pas de référendum en Autriche; coup de pied méprisant de la classe politique autrichienne à son peuple

== UNE VIDÉO À PARTAGER EN MASSE == LE PARLEMENT AUTRICHIEN REFUSE D’ORGANISER LE RÉFÉRENDUM SUR LA SORTIE DE L’AUTRICHE DE L’UNION EUROPÉENNE QUI AVAIT ÉTÉ DEMANDÉ PAR UNE PÉTITION SIGNÉE PAR PLUS DE 260 000 CITOYENS.

(vu la population de l'Autriche, c'est comme si en France plus d'1 millions de personnes avaient signé)


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Le 3 juillet dernier, j’avais relayé une information très intéressante, complètement passée sous silence par les grands médias français, concernant l’Autriche. À savoir que, suite à une initiative lancée par des citoyens autrichiens hors parti, une pétition avait réuni les signatures – dûment enregistrées en mairie – de 261 159 citoyens autrichiens (soit 4,12% de l’électorat du pays) pour demander la sortie de l’Union européenne et l’organisation d’un référendum sur la question. (cf. http://www.upr.fr/…/referendum-sur-la-sortie-de-leuro-apres… )
À la différence de la Suisse - où une pétition recueillant le quota requis entraîne obligatoirement l’organisation d’un référendum -, le parlement conserve, en Autriche, le pouvoir souverain de donner suite ou pas à la demande de référendum d’une pétition citoyenne. Comme je l’avais alors précisé, le parlement de Vienne se voyait donc désormais contraint par la Constitution autrichienne d’étudier officiellement cette demande, afin de décider si cette pétition justifiait ou non l’organisation d’un référendum.
Les grands médias français, qui avaient gardé le silence le plus total sur cette demande, ont aussi gardé le silence complet sur la façon dont la procédure s’est ensuite déroulée et sur la décision, prise il y a quelques jours par le parlement autrichien, d’enterrer purement et simplement la demande de référendum.
C'est la raison pour laquelle je crois utile que l’UPR relaye cette information et les détails qui l’accompagnent.
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UNE VIDÉO À REGARDER ET À PARTAGER EN MASSE
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Pour cela, je ne peux pas mieux faire que renvoyer les lecteurs au visionnage du site Internet autrichien qui relaie régulièrement et de manière synthétique les faits et gestes de l’Initiative citoyenne de demande de referendum sur la sortie de l´UE de l´Autriche.
Une vidéo du 29 janvier dernier vient tout juste d’y être publiée – AVEC TRADUCTION EN LANGUE FRANÇAISE - et je conseille très vivement à mes lecteurs de la regarder (elle ne dure que 12’28’’). En voici le lien : https://www.klagemauer.tv/index.php?a=showportal&keyw...
(J’en profite pour remercier notre jeune adhérent, Maximilien, qui a vécu une dizaine d’années à Vienne (Wien), né de père français et de mère autrichienne et qui parle un allemand parfait, car c’est lui qui m’a signalé ce lien.)
Le visionnage de cette vidéo révèle plusieurs choses très intéressantes :
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a)- on y voit Mme Inge Rauscher, porte-parole de l'Initiative populaire autrichienne pour la sortie de l'Europe, lancer un appel aux 183 députés du Conseil national devant lesquels elle avait été autorisée à s’exprimer. Elle leur a lancé les fortes paroles suivantes : « Saisissez la séance plénière de demain pour le renouvellement d'une Autriche libre, neutre et indépendante de Bruxelles et de Washington ! Renoncez à vous soumettre au club et ayez le courage de décider d'un référendum sur une sortie de l'UE ! ».
Ces propos permettent de voir que la soumission complète de l’Union européenne à Washington est parfaitement perçue par les citoyens autrichiens qui ont signé la pétition.
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b)- on mesure aussi, à plusieurs interventions, à quel point le souhait des Autrichiens favorables à la sortie de l’UE est corrélé à leur soif de liberté et d’indépendance nationale, mais aussi à leur volonté de rester dans un pays neutre, non assujetti à l’OTAN.
Je rappelle en effet que l’Autriche a proclamé sa neutralité par un Traité d'État du 15 mai 1955 et qu’elle entend officiellement rester depuis lors à l’écart de tout bloc militaire, et notamment de l’OTAN. Or, comme le savent les lecteurs des analyses de l’UPR, l’article 42 du TUE entraîne l’Autriche, au corps défendant de ses citoyens, dans des alliances qui nous conduisent tout droit à la guerre.
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c)- la remarque précédente permet de réaliser aussi que les motivations des Autrichiens qui souhaitent quitter l’UE, si elles recoupent les nôtres pour une très large part, ne les recoupent pas totalement.
Ni l’UPR ni la très grande majorité des Français ne souhaitent que la France proclame officiellement sa neutralité dans toute action militaire que ce soit. Ce serait d'une part incompatible avec notre statut de grande puissance afférent à notre siège permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Ce serait d'autre part faire de la France une pièce de musée et non plus un acteur de l’histoire. Ce serait enfin risquer de désarmer la France face aux menaces extérieures, qui sont beaucoup plus présentes et fortes que sur la petite Autriche enclavée et sans responsabilité mondiale.
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d)- la vidéo nous révèle également à quel point les députés des grands partis autrichiens sont aussi méprisants et déconnectés de l’opinion de leur peuple que le sont les députés de LR, du MODEM ou du PS.
Le fait que plusieurs députés bavardent entre eux ou jouent sur leur téléphone portable, pendant que la question de l’organisation du référendum est posée en séance plénière dans l’hémicycle, témoigne à la fois de l’impudence et du mépris de ces élus. Ils n’ont plus aucune réflexion personnelle ni conscience démocratique, ils ne font qu’appliquer à la sauvette les instructions de vote des appareils politiques européistes auxquels ils appartiennent.
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e) enfin, il est très intéressant de noter à quel point les grands médias autrichiens sont aussi verrouillés que les grands médias français.
Cette vidéo nous informe en effet que la pétition citoyenne pour la sortie de l’UE est parvenue à atteindre plus de 260 000 signatures représentant plus de 4% des électeurs autrichiens, et cela sans que les grands médias du pays n’en parlent à peu près jamais.
Cette dernière remarque constitue une nouvelle preuve que le verrouillage médiatique qui est opposé à l’UPR en France n’est pas de notre faute.
Contrairement à ce qu’affirment certains critiques, notre absence des grands médias ne résulte pas du fait que nous ne « saurions pas comment nous y prendre avec les journalistes ». Car les citoyens autrichiens qui veulent faire sortir leur pays de l’UE ont été confrontés au même verrouillage. De même que nos partenaires de l’EPAM en Grèce ou de l’IPU en Finlande, qui se heurtent, eux aussi, au silence quasiment total des médias.
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CONCLUSION
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L’exemple autrichien nous prouve, hélas, que la chape de plomb des médias contre tout mouvement qui essaye de faire sortir un pays de l’Union européenne n’est pas une spécificité française : cette chape de plomb et d’intimidation s’est abattue sur tout le continent, Royaume-Uni excepté.
Toutes ces informations venues d’Autriche nous confirment que ce n’est pas seulement la France mais tous les peuples d’Europe qui sont concernés. L’Union européenne est bel et bien une entreprise totalitaire, liberticide et belliciste, qui a transformé le continent européen en une prison des peuples.
Toute l’Histoire de l’Europe est là pour nous apprendre que cette prise de conscience est le prélude à l’effondrement de cette entreprise dictatoriale et inhumaine.
François ASSELINEAU
7 février 2016

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