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05/02/2013

Choc des civilisations ! ou les moeurs ça va ça vient

J’ avais déjà découvert les changements des moeurs anglaises relativement à l'hygiène et la propreté entre 1876 et maintenant http://www.ipernity.com/blog/r.platteau/90174

Mais cette fois-ci dans l’espace (et bien sûr entre l’Europe d’alors et celle de maintenant le choc devient dans le temps) en 1840 il y avait entre l’Europe et les Etat-Unis – non, le NORD des Etats-Unis, la partie typiquement « yankee », US, la partie de toutes façons la moins européenne, les riches du Sud eŭ étaient restés des aristocrates de mœurs européennes, – un fossé entre les civilisation sur le sujet du DUEL.

Oui, souvenez-vous comme à cette époque (peut-être encore plus à cette époque que du temps de Louis XIII, car au XIX siècle les bourgeois AUSSI s’y étaient mis, toute la classe dominante, (relisez tous les romans de l’époque ! par exemple Princesse Marie de Lermontov, vous l’avez en Espéranto « Princidino Mary » http://esperanto.org/Ondo/Mary-02.htm ) il paraissait évident que le moindre « outrage » devait impérativement se solder par la mort (au hasard !) de l’un des deŭx mâles concernés (seuls le peuple, ces gens sans éducation ! étaient dispensés de cette loi, ce qui ne les empêchait pas de se battre, avec des procédés moins « distingués », et bien sûr les femmes, preuve, ou conséquence, de leur infériorité), et que le courage impavide et généreŭx devant ce danger était une condition sine qua non pour ne pas être méprisé et mis au ban de la société ….

Par contre aŭx USA ils avaient déjà la mentalité qui règne actuellement. Alors on conçoit que les voyageurs européens qui, tel ici Gustave de Beaumont, découvraient ces opinions et ces lois, en restaient effarés et exposaient avec curiosité ces mœurs étranges !

Voici la partie de ses impressions de voyage aŭx USA qui y est consacré :




« Dans l'état sauvage, l'homme ne connaît d'autre justice que celle qu'il se fait lui-même. De son côté, la société civilisée n'admet pour l'injure d'autre satisfaction que le recours aŭ tribunaŭ institués par elle. Le duel est une sorte de compromis entre la réparation légale et la vengeance individuelle, entre le bourreau et l'assassin.

Dans les Etats du Nord de l'Amérique, le duel a perdu tout empire; la loi y règne souverainement. On peut également dire qu'il n'existe pas dans les Etats de l'Ouest et dans quelques nouveaŭ Etats du Sud; mais c'est par une autre raison. La loi y est impuissante, et les moeurs y sont presque barbares. On ne le rencontre plus que dans les Etats du Sud qui ont une vieille civilisation, et où cependant les habitudes et les moeurs sont encore plus puissantes que les lois.

Dans toute la Nouvelle-Angleterre, à New-York, en Pensylvanie, la loi punit le duel comme le meurtre (1) toutes les fois qu'il est suivi de mort.

(1) V. general Laws of Massachusetts, t. II, p. 121, chap. 123, sect. 5 et 6, etc.; chap. 124, sect. 1, 2 et 3, P. 501. - Statuts révisés de New-York, 4e partie, titre 5, art. 1 § 1 et 2; t. II, p. 686. - Purdon's digest, vº Duelling.]

Elle porte en outre des peines sévères contre l'envoi ou la réception d'un cartel non suivi de combat, et contre les témoins et tous ceŭ qui, par leur aide ou assistance dans le duel, peuvent être considérés comme complices. Cette complicité est punie, dans l'Etat de New-York, d'un emprisonnement dont le maximum est de sept années. Un châtiment sévère est également appliqué à celui qui reproche publiquement à une autre personne de n'avoir pas accepté un duel. «Quiconque, dit la loi de Pensylvanie, publiera dans les journaŭ ou par lettres missives écrites ou imprimées qu'un tel est un poltron, un misérable, un homme sans foi, ou autres imputations injurieuses de ce genre, pour avoir refusé un duel, sera puni d'une amende de 500 dollars et d'un an de travaŭ forcés (hard labour); l'éditeur ou imprimeur des pamphlets sera, dans tous les procès de ce genre, cité comme témoin, et admis comme tel par les cours de justice contre l'auteur de l'écrit; et si lesdits imprimeur ou éditeur, appelés devant la, justice, refusent de déclarer le nom de l'auteur, la cour devra les considérer comme auteurs du libelle, et les condamner en conséquence (1).»

(1) V. Purdon's digest, vº Duelling.]

Dans ce pays, la loi sur le duel n'est pas une vaine menace, bravée par l'opinion publique: elle est entièrement d'accord avec les moeurs; là on ne se bat plus en duel.

Il est certain que, dans la Nouvelle-Angleterre, aucune injure, pas même un soufflet reçu ou donné, n'entraîne pour conséquence un combat singulier, et, ce qu'il y a de plus remarquable, ce n'est pas le fait, mais bien l'opinion qui s'y rattache; là, le sentiment public approuve hautement celui qui refuse un duel, comme elle le blâmerait chez nous. Je pourrais à ce sujet citer les exemples de plusieurs personnes fort honorables de Boston, dont la considération s'est accrue par des refus de duel qui, en Europe, les eussent déshonorées. Cette rigueur des lois, sanctionnée par l'opinion générale dans la Nouvelle-Angleterre, me paraît tenir à plusieurs causes que je ne ferai qu'indiquer: la teinte religieuse imprimée aŭ moeurs par le puritanisme des premiers colons; des habitudes sérieuses; une vie régulière, toute consacrée aŭ affaires; l'absence de divertissements, de jeŭ, de plaisirs bruyants, de galanteries; et enfin l'esprit d'obéissance aŭ lois qui domine dans une république bien réglée, esprit d'obéissance dont le duel est une violation.

Si l'on se bornait à consulter les lois sur la question du duel, on pourrait penser que le Sud des Etats-Unis est à cet égard, en tous points, semblable au Nord. En effet, nous trouvons, dans le code de la Caroline du Sud et celui de la Louisiane, les mêmes dispositions contre le duel que dans les lois de la Nouvelle-Angleterre (2).

(2) V. Digeste des lois de la Louisiane, t. 1er, p. 476. Le duel suivi de mort est puni de la peine capitale. L'envoi ou l'acceptation d'un cartel, le duel non suivi de mort, l'assistance donnée au duel comme témoin, sont punis d'un emprisonnement dont le maximum est de deŭ années et d'une amende de 200 piastres.
V. aussi Brevards digest of south Carolina, vº Duelling, tome 1er, page 272. Celui qui tue un autre en duel et ses témoins sont punis comme meurtriers (murderers). Le duel non suivi de mort, l'envoi ou l'acceptation d'un cartel, l'assistance des témoins, sont punis d'un an d'emprisonnement et de 2,000 dollars d'amende. (10,600 francs.)]

Mais le duel, dont la coutume tient aŭ préjugés de l'honneur, est peut-être de toutes les actions de l'homme celle sur laquelle la loi a le moins de puissance. On a toujours vu les lois les plus sévères inefficaces contre le duel, lorsque ce genre de combat était protégé par les moeurs; et il est exact de dire qu'en cette matière la loi n'est respectée que le jour où elle n'est plus nécessaire.

Dans les Etats du Sud, tels que la Virginie, le Maryland et les deŭ Carolines, des peines sévères sont portées contre le duel; cependant l'on s'y bat sans cesse en duel et avec impunité. La justice n'interviendrait que s'il y avait dans le fait du duel des circonstances qui le rendissent semblable à un assassinat; mais toutes les fois que le combat s'est passé loyalement, c'est-à-dire qu'il y a eu fair duel, comme on dit en Amérique, les auteurs du duel ne sont jamais inquiétés. L'éditeur des lois de la Caroline du Sud ne peut s'empêcher à cette occasion de mettre en note l'observation suivante: «La sévérité de la loi, dont l'objet était de prévenir les fatales conséquences de ce triste préjugé, semble avoir entièrement manqué son but; car on sait qu'il n'y a pas d'exemple (dans ce pays du moins) d'un duelliste condamné comme coupable de meurtre (1).»

(l)Brevards digest, vº Duelling. t. 1er, p.272.]

D'où vient cette différence de moeurs entre le Sud et le Nord? Les causes principales, dont je ne présente ici qu'un aperçu, sont

1º La civilisation moins avancée des Etats du Sud;

2º Le climat, qui rend les habitants du Sud plus prompts aŭ mouvements violents, et excite leurs passions;

3º L'indolence des hommes du Sud, qui, ayant des esclaves, ne travaillent pas. Les jeŭ, les amusements, les débauches, tous les plaisirs des sens, y sont beaucoup plus fréquents que dans le Nord; il n'est pas une de ces choses qui ne soit une source de querelles, et conséquemment de duel. L'oisiveté, le désordre qu'elle engendre, le trouble qu'elle jette dans les idées et dans les actions, favorisent le duel, comme le travail et les habitudes
régulières qui en découlent le combattent.
4º L'existence dans le Sud de la population esclave, c'est-à-dire d'une classe inférieure. Les rangs établis dans une société favorisent le duel. Il se forme, parmi les membres d'une classe privilégiée, des traditions d'honneur et de bienséance, des préjugés de caste, des besoins de distinction, qui doivent rendre le duel plus fréquent que dans une société d'égalité parfaite.
Du reste, même dans les Etats du Sud, le duel repose plutôt sur des idées de justice que d'honneur.

Chez nous l'outrage qui rend un duel nécessaire est bien moins dans le fait que dans l'intention. Aussi voyons-nous les causes les plus frivoles servir d'occasion à de graves querelles.

L'injure étant tout idéale et de convention, elle n'a point d'équivalent possible: le duel seul peut la réparer.

Dans le Sud des Etats-Unis, au contraire, c'est le fait matériel qu'on venge par le duel, bien plus que l'intention; et ce fait est appréciable comme tout dommage ordinaire.

Un exemple va rendre sensible cette différence.

En Amérique, dans plusieurs Etats du Sud, si celui qui a reçu un soufflet en rend un autre, on estime que les parties sont quitte, et la querelle en reste là. Pourquoi? C'est qu'en partant du point rationnel, un fait est l'équivalent de l'autre; il y a deŭ injures parfaitement pareilles qui se compensent; chaque bassin de la balance est chargé d'un poids égal; il y a réparation logique. Celui qui fait ce raisonnement pèche, il est vrai, contre la société, qui défend à ses membres de se faire justice eŭ-mêmes; mais c'est là son seul tort; car du reste il est dans les principes du droit.

Chez nous, au contraire, comme on procède d'un autre principe, qui est le préjugé de l'honneur blessé, on arrive à une tout autre conclusion. Nous disons: «Celui qui a reçu l'offense d'un soufflet est couvert d'infamie s'il ne lave son injure dans le sang de l'offenseur. En a-t-il rendu un autre; l'agresseur qui l'a reçu se trouve dans une position identique, et sera frappé du même déshonneur s'il n'obtient pas la même réparation que son adversaire est forcé de lui demander; de sorte qu'au lieu d'une personne qui a besoin du duel pour se réhabiliter, il y en a deŭ.»

J'ai dit en commençant que, dans les nouveaŭ Etats de l'Ouest et dans quelques Etats nouveaŭ du Sud, le duel n'existe pas; là, comme dans le reste de l'Union, le duel est sévèrement puni par la loi (V. Statute laws of Tennessee); mais ce n'est pas la loi qui, dans ces Etats, l'empêche; c'est la barbarie des moeurs. Là on se bat et l'on se tue plus qu'ailleurs; mais le duel s'y montre avec des formes tellement sauvages, qu'il perd son nom pour prendre celui d'assassinat. Il n'est pas sans doute sans exemple que, dans le Kentucky, le Tennessee, le Mississipi, la Georgie, Alabama et dans une partie de la Louisiane, des duels véritables n'aient eu lieu et se soient passés loyalement; mais le plus souvent les combats que se livrent deŭ individus sont des attaques imprévues, instantanées ou des guet-apens. Dès qu'une discussion s'élève entre deŭ hommes, pour peu qu'elle devienne vive et qu'un mot injurieŭ soit prononcé, vous les voyez aussitôt se placer dans l'attitude de deŭ combattants; armés d'un poignard et d'un couteau dont tout habitant de ces contrées est nanti, ils se frappent l'un l'autre avec une extrême rapidité; et celui qui tarderait à se préparer à la lutte serait victime de son hésitation. Il arrive souvent que de vieilles querelles qu'on croit éteintes depuis long-temps se raniment au bout de deŭ ou trois ans, et leur réveil s'annonce par le meurtre de l'offenseur ou de l'offensé.

Les causes de cet état de choses sont nombreuses; j'indiquerai les principales. Dans les pays dont il s'agit ici, la société est en quelque sorte naissante. L'individu est réduit à ses propres forces pour soutenir son existence, pour se protéger dans sa demeure isolée de toute habitation. Il n'entre que fort rarement en contact avec la société civile, et s'accoutume à devoir tout à lui-même; de là le principe de se faire justice, au lieu de la demander à la loi. Une des conséquences nécessaires de la vie sauvage est de placer le plus grand mérite de l'homme dans sa force physique, et d'attribuer une plus grande part à l'individu qu'à la société. Ce même fait doit se trouver chez tous les peuples, selon que leurs moeurs se rapprochent plus ou moins de l'état sauvage.

Les habitants de l'Ouest et du Sud, dispersés çà et là au milieu d'immenses contrées, n'entretiennent entre eŭ que de rares communications; le plus grand nombre ont des esclaves, et par conséquent ils ne travaillent pas; tout leur temps se passe entre la chasse et l'oisiveté. C'est la vie féodale sans la chevalerie, sans la galanterie, sans l'honneur. Enfin les rapports avec leurs esclaves leur donnent des habitudes de domination et de violence qui sont en opposition directe avec les principes de l'état social. Il faut ajouter à ces faits que l'instruction est beaucoup moins répandue dans ces Etats que dans le Nord, et que la religion n'y
est point aussi éclairée.

Le plus souvent, lorsque des meurtres sont commis avec les circonstances qui ont été rapportées plus haut, aucune poursuite judiciaire n'est dirigée contre les coupables; quelquefois une plainte est portée devant les magistrats; ceŭ-ci conduisent les inculpés devant le jury, qui ne manque jamais de les acquitter. Le jury ne condamne point de pareils faits, parce qu'il est composé d'hommes dont les moeurs sont à demi sauvages; et chacun se trouve encouragé à ces sortes de violences, parce que le jury les acquitte.

Pour ces peuples encore barbares, le duel avec ses formes polies, ses témoins et ses garanties de loyauté, serait un bienfait.

Ce n'est donc point parce que la loi est, dans l'Ouest, plus puissante que les moeurs, que le duel ne s'y trouve pas, mais bien parce qu'un reste de barbarie y entretient des habitudes sauvages que la loi ne corrige pas et qui ne sont point adoucies par les moeurs.

Du reste, on peut dire en général que le duel a plus ou moins de force dans un pays, selon que l'esprit d'obéissance à la loi y est plus ou moins puissant sur les moeurs.

Il faut ajouter que, partout où le sentiment de l'honneur est fortement établi, le duel se maintient en dépit et des lois et du progrès des moeurs. C'est ainsi qu'il se perpétue dans l'armée et dans la marine américaine, parce que là il trouve un appui permanent dans l'honneur, principal mobile de tous les corps armés.] »

Pour lire le livre dans son intégralité c’est ici :

http://abu.cnam.fr/cgi-bin/donner_html?marie1

03/02/2013

relire les revues des années 30

Comme j'ai dit, j'ai des collections entières de revues d'entre-deŭ guerre (et des livres aussi, tels cette petite brochure éditée en 1935 (oui, oui 1935 !) et intitulée "C'est Pétain qu'il nous faut"), on y découvre des faits ou des photos très interessants, des propos aussi.

Voici ci-dessous quelques phrases extraites d'un article paru le 1er mai 1930 dans une revue intitulée « VOYAGES à travers l’actualité mondiale » sous le titre

« La situation aŭ Indes »

J'ai longtemps hésité entre deŭ options: ou bien j'y ajoutais toute une série de commentaires narquois, d'ironie socratique, de comparaisons avec la réalité du temps, de questions, mais ça aurait risqué de noyer le texte d'origine, (par moment chaque mot mérite d'être décortiqué), ou bien je le laissait comme ça, "brut de décoffrage".

J'ai finalement choisi la deŭième. Voilà:

....

 

L’Angleterre ne se fait aucune illusion sur la gravité de la menace. Mais, fidèle à sa tradition, elle ne saurait admettre que les lois, à la faveur de l’agitation, fussent violées, et méconnus les droits de la Grande-Bretagne sur l’Inde, à laquelle elle a donné la paix et la prospérité.

 

….

 

La jeunesse des écoles est naturellement à la tête des défilés et cortèges. Elle anime les meetings par ses argumentations passionnées et, dans le compte-rendu que nous donne la presse anglaise de leurs discours et de leurs manifestes, nous retrouvons ces attaques contre l’impérialisme blanc, ces affirmations sentimentales qui ne se soucient pas des faits, toute une phraséologie révolutionnaire à laquelle nous ont accoutumés, depuis quatre ans, les évènements de Chine. Derrière ces intellectuels, fort capables de payer de leur personne pour la diffusion de leurs idées, il y a les millions d’hommes, de femmes, de toutes castes, que les doctrines de Gandhi ont longuement travaillés et chez qui le nationalisme n’est encore qu’à sa forme primaire : la xénophobie.

 

…..

 

Une agitation naquit qui ne trouva pas d’aliment auprès des masses, que le bien-être consécutif à une excellente situation financière éloignait des soucis politiques.

 

….

 

« Notre vice-roi est un peu trop orienté vers la Métropole où le vent souffle au libéralisme. Ici c’est un mot néfaste. Il ne saurait être question que de fermeté, cette fermeté tutélaire que vous avez su employer à l’égard des berbères et des arabes.

 

….

 

Les masses sont chauffées à blanc par les discours. Une hystérie collective anime les auditoires. Et un beau jour, les plus couards se découvrent une âme de martyrs, se jettent sur les baïonnettes et les mitrailleuses. Et alors c’est la catastrophe. On ne sait plus quand l’affaire s’arrêtera.

 

- Certes, c’est là le risque de la longanimité. Pour des peuples si différents de nous, qui ne nous connaissent qu’avec les attributs de la force illustrant ceŭ de la puissance, la patience est une faiblesse et le signe de la crainte. Ah ! s’il ne tenait qu’à nous, nous qui sommes de vrais amis des peuples soumis à l’empire et qui, parce que nous les connaissons, voulons les sauver malgré eŭ, nous saurions prendre les mesures de rigueur qui frappent de stupeur et, au prix d’un peu de sang, garantissent l’avenir.

 

….

 

- Il y aura cependant en Europe des esprits de qualité qui sentiront bien que vous défendez alors l’Europe même, sa civilisation, son génie.

 

- Ouais ! le beau billet ! Mais nous vaincrons néanmoins parce que nous n’avons pas fini de jouer notre rôle »

 

….

 

Nous ne saurions nous désintéresser de ce qui se passe là-bas. Non pas seulement pour les résonances que l’agitation hindoue peut éveiller en Indochine, mais encore pour cette seule raison que l’Angleterre, soldat de l’Europe en Asie, mérite d’avoir pour elle l’approbation des nations blanches, conscientes de leurs destinées. Toutes les nations d’Europe qui ont choisi d’être, pour des races différentes, incapables de progresser par leurs propres moyens, des protectrices et des éducatrices, sont étroitement solidaires. Et l’ennemi qui les menaces toutes est celui-là même qui, par delà les montagnes du Pamir, nourrit, sous couleur de nationalisme, les appétits des populations de l’Inde.

31/01/2013

les farfadets

Vous connaissez les farfadets ? vous savez qui est à l’origine des traditions sur ces petits lutins?
Ce monsieur !
http://1.bp.blogspot.com/_J4Lap5luSDQ/RzxoA7ZbygI/AAAAAAA...
alias les hominoïdes relique (plus connus dans la presse à sensation sous le nom de Yeti, mais des noms ils en nom des dizaines selon les pays, almasty, nasnas, zemlemer, etc)

Eh non ! les légendes sur les frafadets ne sont pas de simples fantaisies tombées "comme ça" du ciel. Elles ont sans doute une origine, comme pratiquement tous les "mythes" dans des expériences réelles transformées et enjolivées par la tradition orale. En effet :


Tresser la crinière des chevaŭ est typiquement l'activité favorite de tous les lutins et petits esprits, quelque soit leur nom, dans toutes les mythologies européennes (et peut-être au delà).

Regardez ce qui est dit des farfadets, êtres présents dans le folklore de la Vendée et du Poitou : « les farfadets s'occupent volontiers des chevaŭ, dont ils frisent et emmêlent les crinières »
Autre habitude : « le lait des vaches qu'ils aspirent à même leur pis, »

Quand aŭ afars de l’Ardèche : « Quand, sur leur chemin, ils rencontrent une vache qui passe la nuit dehors, ils vont la traire pour boire son lait puis ils lui tressent les poils de la queue »

En Lorraine les sotrets, « Sous prétexte de s'occuper de leurs cheveŭ et de les friser, ce lutin lorrain passe sont temps à courir après les jeunes bergères. » (Voilà qui rappelle très fort le comportement des satyres et silènes de la légende – et des hominoïdes de la réalité selon de nombreuses traditions).
Dans les Alpes françaises (selon Alice Joisten et Christian Abry, "Etres fantastiques des Alpes", Entente, 1995. - Il s'agit de témoignages "légendaires" de personnes âgées, transcrits tels quels), Haute-Savoie, Savoie, Hautes Alpes - il est explicitement question de crinières de juments tressées par des créatures appelées diversement, couramment décrites comme nocturnes, velues, avec des seins très longs pour celles de sexe féminin (trait en effet typique des hominoïdes reliques de sexe féminin).
"Aller la nuit traire ou téter les vaches, en tout cas boire leur lait, est aussi un trait commun de comportement entre les almastys d'une part, les servans, follatons, carcaris du Dauphiné et de Savoie d'autre part..".

En Angleterre on attribuait la même choses à un certain Mab :
« … that very Mab /

That plaites the manes of horses in the night » (Shakespeare, Romeo and Julietta, I, 4)

Des détails et des coutumes si particuliers, et en même temps semblables d’un bout de la France à l’autre bout, ne s’inventent pas, il faut au contraire présumer que le souvenir de faits réels s’est transmis dans la tradition orale paysanne pour se retrouver systématiquement dans les légendes de ces petits êtres (car eŭ par contre, si – en plus ! – ils vivent également la nuit, sont petits, on est loin de la taille des hominoïdes).

Or ! or, que sait-on des hominoïdes ?

Ceci :Pr. Porchnev : « Quel stimulus biologique peut, dans l’évolution des hominoïdes, avoir suscité cette attirance pour des chevaŭ …. Des histoires qui disent qu’ils peuvent téter le lait des juments, et juste pour cela s’approcher des troupeaŭ de chevaŭ … Dans les steppes du sud de Kazakhstan les bergers se plaignent de ce que des créatures bipèdes tètent le lait des juments pendant la nuit. On prétend que la créature bipède tresse la crinière, utilisant la boucle ainsi obtenue comme étrier. Son ventre reposant sur le dos de la jument, tournée vers l’arrière, et se tenant d’une main à la base de la queue, la créature se pend et parvient à sucer le pis. …les chercheurs dudit département remarquèrent que seule une telle acrobatie pouvait donner accès à la mamelle pour une créature étrangère. »

Le chercheur Grégory Patchenko, suite à un signalement d’un almasty (http://www.google.com/search?ie=UTF-8&oe=utf-8&q=almasty) qui venait chaque nuit tresser une crinière se mit en aguets pour voir la créature, malheureusement il n’osa pas faire usage d’un flash et ne put prendre de photos, mais il vit un jeune sans doute pénétrer acrobatiquement par un trou du toit de la grange et se tenir debout à côté de la jument, (Dimitri Bayanov « sur les traces de l’homme des neiges russe » - Exergue 2001- pages 60 à 62)

ici en vidéo les lieŭ même où Patchenko a vu l'almasty tresser la crinière d'un cheval http://www.youtube.com/watch?v=wU3rive0bog

des liens:
NOUVEAU : http://www.stgr-primates.de/research (résultats des recherche systématiques dans le Nord-Caucase par des spécialistes russes)

http://www.stgr-primates.de/reports.html

http://www.paranormalnews.fr/index.php/dossiers/mythes-et...

http://ratatoulha.chez-alice.fr/komi/izhma/jag_mort/mihai...

http://www.2hcreations.net/enquetes-impossible/zana.php

Conclusion :

« L'existence de mythes récurrents sur les satyres, domovoy:, http://fr.wikipedia.org/wiki/Domovoy et j'en passe, les nombreuses sculptures médiévales les représentant, tout cela laisse à penser que des "hommes sauvages" ont existé, dans le passé, dans pratiquement toutes les régions d'Europe continentale, et en ont disparu progressivement au cours des 3000 dernières années, un peu avant les ours et les loups. Les mythes les plus forts ont souvent des bases dans la réalité, même si leurs contenus ont ensuite subi de nombreuses évolutions et transformations.

 et ici une tête de Silène découverte à Nymphaion, ancienne citée grecque en CRIMEE, près de Kertch, autrefois Panticapée, ou on honorait le dieu Pan, dont la description fait très fort penser aux hominoïdes reliques http://cryptozoo.pagesperso-orange.fr/fabuleux/satyres.html

 

(comme quoi l'Abbé Th. Moreŭ avait raison de nous conseiller :
" La nature nous offre tant de mystères, tant de phénomènes inexpliqués, que le rejet en bloc des faits inexplicables pour notre science actuelle, paraît maintenant la marque d'un très petit esprit. Nous avons mieŭ à faire: il nous faut sans cesse accumuler les données, contrôler les faits, et l'explication viendra peut-être dans la suite.")

19/01/2013

suite - deuxième extrait de gorbatchev en 1988

comme j'ai dit parmi mes document j'avais présenté la couverture d'un livre que j'avais trouvé pour une bouchée de pain et qui publiait en 1988, traduits en Espéranto, les rapport, discours et motion que Mikhael Gorbatchev a présentés au congrès du Parti Communiste de l'Union Soviétique, en pleine Perestroïka ! Un document historique ! et qui permet de mieŭ comprendre l'état d'esprit de ceŭ qui l'ont fait.
http://www.ipernity.com/doc/r.platteau/2943426

Je continue d'en traduire en français quelques passages, ici c'est la conclusion du rapport de Gorbatchev, pages 73 à 80

Très interessant aussi, non ?


III. DEMOCRATISATION DE L’ACTION DIRECTRICE ET DE LA VIE INTERNE DU PCUS

3. Par la Pérestroïka révolutionnaire vers un nouvel aspect du socialisme

Camarades ! Le plénum de février du Comité Central a attribué à la tâche de rénovation de notre idéologie la même priorité qu’à la réforme économique radicale et qu’à la démocratisation de la vie du parti et de la société. Par cela on a souligné le rôle actif que le parti veut voir jouer au travail idéologique pour atteindre les buts de la Pérestroïka.

Des dérives dans les principes du marxisme-léninisme créatif ont laissé dans l’idéologie une trace pesante. Son niveau théorique a été abaissé, la propagande a souvent fait fi des réalités de la vie. En fait la travail idéologique a servi des conceptions dogmatiques sur le socialisme, a perdu une relation critique à la réalité et à cause de cela contribué aŭ phénomènes de stagnation
( période de la « stagnation » c’est ainsi que les soviétiques appellent l’époque de Brejnev)

La propagande, évitant les problèmes contemporains de la réalité, a dégénéré en une logorrhée vantarde et auto-glorifiante, acquis une signification purement rituelle. La perte d’initiative intellectuelle, le dogmatisme, la distance entre les mots et les actes ont causé un affaiblissement de l’influence intellectuelle du parti.

….

A présent pendant que nous rétablissons la vérité et la justice, renonçons à tout ce qui a déformé l’idéologie et la pratique socialistes, faisons périr les stéréotypes et les dogmes, quelques-uns uns affirment que tout ceci est une manière de miner les principes, les fondements du socialisme, de noircir son histoire. Il n’est pas permis d’accepter cette présentation, camarades. Non, cela n’est pas permis, catégoriquement ! Nous n’avons pas le droit de permettre que la Pérestroïka puisse trébucher sur les pierres du dogmatisme et du conservatisme, sur les préjugés ou les ambitions personnelles de tel ou tel. C’est le sort du pays qui est en jeu, le sort du socialisme. Et nous devons expliquer l’âpreté de la situation à ceŭ qui n’en ont pas encore pris conscience. Dan cette question capitale pour nous il ne peut pas exister de compromis.

Je veŭ dire avec une totale certitude ici-même, dans cette conférence, que nous continuerons dans l’avenir à développer toutes les valeurs véritablement socialises et effacerons ce qui a déformé la théorie révolutionnaire et l’aspect du socialisme.

Des discussions orageuses et le choc des passions ont révélé une importante circonstance – réjouissante et inspirante. Avec une force nouvelle se voit confirmé, après tant de tourments, de situations dramatiques, et de bouleversements tragiques, qu’était justifié ce choix historique qu’a fait notre peuple en l’année 1917 – le choix en faveur du socialisme.

….

Certes tracer dans tous ses détails le modèle de l’avenir vers lequel nous nous dirigeons à travers la Pérestroïka c’est aujourd’hui impossible. Mais ce qui est possible, et nécessaire, est d’indiquer les paramètres de base, les traits principaŭ de ce que nous nommons en termes de qualité un nouvel état de la société.

….

Le socialisme nous le voyons comme un ordre social d’économie éfficace et dynamique, basée sur les meilleures réalisations du progrès scientifique et technique et fournissant la plus haute productivité du travail ; de l’économie soumise, sans qu’il y soit d’intermédiaire, à la satisfaction des besoins de la société, s’adaptant souplement à eŭ. Les bases d’une économie de cette sorte sont diverses formes de propriété sociale et personnelle, d’organisation de la production, dont les travailleurs sont, réellement, les maîtres, sera garantie un lien direct entre le salaire et les résultats du travail. Une administration planifiée de l’économie prend sa source dans une combinaison organique du rôle du centre dans la résolution des problèmes structurels avec la vaste autonomie des unités de production en qualité de producteurs de biens, agissant sur la base de l’autofinancement et de l’indépendance et travaillant pour le marché.

...

Nous sommes convaincus de la viabilité de la doctrine marxiste-léniniste, qui a formulé scientifiquement la possibilité de construire une société de justice, une civilisation d’hommes libres et égaŭ en droits. C’est sur ceci que nous nous basons dans la réalisation de la restructuration révolutionnaire. Et c’est également ainsi que nous devons agir dans sa nouvelle étape, la plus importante, qu’est en train d’ouvrir notre conférence du parti !

grâce à l'Espéranto lisons les propos de Mikhael Gorbatchev au congrès du PCUS en juin 1988, en pleine Perestroïka

18/01/2013

grâce à l'Espéranto lisons les propos de Mikhael Gorbatchev au congrès du PCUS en juin 1988, en pleine Perestroïka

parmis mes document j'avais présenté la couverture d'un livre que j'avais trouvé pour une bouchée de pain et qui publiait en 1988, traduits en Espéranto, les rapport, discours et motion que Mikhael Gorbatchev a présentés au congrès du Parti Communiste de l'Union Soviétique, en pleine Perestroïka ! Un document historique ! et qui permet de mieŭ comprendre l'état d'esprit de ceŭ qui l'ont fait.
http://www.ipernity.com/doc/r.platteau/2943426

Il serait interessant d'en faire profiter un plus vaste public.

Aussi je vais essayer d'en traduire en français quelques passages.

Ici je commence par la politique étrangère.

Très interessant je trouve. En particulier quand on pense à ce qui s'est passé par la suite ...


Rapport de Gorbatchev le 28 juin 1988

Pages 25-30 :

I. DEVELOPPER ET APRONFONDIR LA RECONSTRUCTION ("Reconstruction" se dit en russe = Pérestroïka dans la suite c'est ce terme plus connu et devenu "historique" que j'utiliserai)

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4. Démocratisation des relations internationales

Camarades ! la perestroïka en URSS est devenue un facteur de taille internationale. Les changements cardinaux chez nous ont rendus nécessaires de nouveaux principes également dans les affaires internationales.

En évaluant la politique extérieure soviétique durant la période de l’après guerre, nous n’oublions pas que l’impérialisme a créé autour de nous et de nos alliés en fait une situation extrême. Le bloc militaire occidental avec à sa tête les USA s’est conduit relativement au socialisme de manière ouvertement agressive. La menace militaire était devenu pour nous un facteur constant. Cette situation reste d’actualité à ce jour. L’Union soviétique aussi bien que ses alliés ne pouvait tout simplement ne pas réagir à cela, de même qu’à la guerre psychologique dirigée contre les pays socialistes.

Cependant, en analysant les expériences du passé, il n’est pas possible de ne pas avouer, que les méthodes d’Administration Autoritaire ne laissèrent pas de côté la sphère de la politique étrangère. Il s’est produit constamment que même des décisions d’une extrême importance furent le fait d’une étroite sphère dirigeante, sans avoir été traitées et analysées collectivement et par toutes les parties concernées, et parfois même sans la nécessaire concertation avec les pays amis. Cela a causé des réactions inadéquates devant les évènements internationaŭ et la politique des autres États et mêmes des décisions erronées. Malheureusement ne fut pas toujours prévu le coût qu’elles allaient avoir pour le peuple, ni les conséquences de telle ou telle option dans l’action.

En réponse au défi nucléaire, qui nous a été lancé, à nous et à tout le monde socialiste, il était nécessaire atteindre l’équilibre stratégique avec les USA. Ceci a été fait. Mais en ayant concentré sur l’aspect militaire de la résistance à l’impérialisme une immense attention et d’immenses moyens, nous n’avons pas toujours utilisé pour assurer la sécurité de l’État, la détente, et pour la compréhension mutuelle entre les peuples, les possibilités politiques qui se faisaient jour en liaison avec les changements fondamentaŭ dans le monde. Le résultat fut que nous nous sommes laissés attirer dans la course aŭ armements, ce qui ne pouvait pas ne pas influer sur l’ évolution socio-économique du pays et sur sa situation internationale.

Entre-temps la course aux armements arrivait aux bords de la crise. Dans ce contexte notre action sociale et politique traditionnelle en faveur de la paix et du désarmement commença à perdre de sa conviction. Et s’il faut le dire brutalement – si on ne rompait pas avec la logique de cette évolution nous pouvions effectivement atteindre la limite d’un conflit militaire.

Voilà pourquoi il devint nécessaire non pas de simplement améliorer, mais de rénover résolument notre politique étrangère.

Cela nécessitait la nouvelle manière de penser la politique. Et ses fondements furent mis en place par le Plénum d’avril du Comité Central du 27ème congrès du Parti. Ils donnèrent une argumentation philosophique de notre action internationale dans les conditions de la Perestroïka. La nouvelle manière de penser n’est pas une doctrine fermée et définitive. Elle est dialectique, ce qui permet de constamment améliorer et modifier la politique conformément au processus de la vie réelle. Et, assurément, conformément à notre orientation socialiste, aux principes léninistes.

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Des positions d’aujourd’hui, qui sont caractérisées par la croissance de la menace nucléaire, l’accentuation d’autres problèmes planétaires, l’intensification de l’internationalisation de tous les processus dans le monde, toujours plus intégré et interdépendant en dépit de tout son caractère conflictuel – nous nous sommes efforcés de concevoir plus profondément l’idée, implicite dans le marxisme, sur le lien qui existe entre les intérêts du prolétariat et ceux communs à toute l’humanité. Cela nous à conduit à la conclusion que les valeurs communes à l’humanité étaient prioritaires en ce siècle. Ceci est le noyau de la nouvelle pensée politique.

Cette profusion de contacts directs est comme une « découvert e » de l’Union soviétique par le monde extérieur. Et nous, de notre côté, avons reçu l’occasion de mieux voir et de mieŭ comprendre le monde qui nous entoure, de prendre part dans les discussions traitant de ses problèmes et, cherchant les voies qui mènent à leur solution, de profiter de l’utilité issue des idées en provenances des autres cultures et des autres traditions spirituelles, ce qui s’est reflété, par exemple, dans la Déclaration de Delhi de l’année 1986. Cette rétroaction rendit plus facile d’atteindre à une intercompréhension également sur la question qui traitent de la signification de ces valeurs comme la liberté, la démocratie.

Tout ceci a donné du dynamisme à la politique extérieure Soviétique, permis d’entreprendre plusieurs initiatives importantes.

Celles-ci sont le programme visant à la liquidation par étapes de tout les armements nucléaires d’ici l’an 2000, le système de sécurité mutuelle, la liberté de choix, l’équilibre des intérêts, la « Maison Commune Européenne », la reconstruction des relations dans la région Asie-Pacifique, la suffisance défensive et la doctrine de non-agression, l’abaissement du niveau des armements en tant que voie vers le renforcement de la sécurité nationale et régionale, le retrait des troupes et des bases militaires situées dans les pays étrangers, les moyens de la confiance, la sécurité économique internationale, l’idée d’engagement direct de l’autorité de la science dans la politique mondiale.

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Globalement, camarades, l’analyse des réalités déjà existantes permet de faire des pronostics : si nous réussissons à renforcer et à développer ces réalités, le monde au tournant des XXème et XXIème siècles sera caractérisé par les tendances suivantes :


- Démilitarisation progressive et humanisation des relations internationales, où enfin la raison, la connaissance, et les normes morales, et non pas les tendances égoïstes et les préjugés, seront ce qui guidera les États dans la recherche de solutions aŭ nombreuses contradictions présentes dans ce monde et d’un équilibre dans les intérêts en présence, une fois que sera reconnu le droit de tous à la liberté de choix.

- Le moyen d’assurer la sécurité des États passera de plus en plus de la sphère de l’équilibre des moyens militaires à celle de l’interaction politique et du strict respect des conventions internationales ; il se créera un système universel de sécurité internationale, principalement par l’accroissement du rôle et de l’efficacité des Nations-Unis.

- La croissance colossale du potentiel scientifique et technique sera utilisée de manière plus civilisée, et en visant le bien commun de l’humanité dans son ensemble, à la résolution des tâches planétaires dans les domaines économiques, écologiques, énergétiques, alimentaires, de santé, et autres.

- Des contacts divers et volontaires entre des États et des peuples indépendants serviront à leur enrichissement - et matériel et spirituel, - renforceront l’édifice de la paix universelle.

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Le PCUS se considère partie intégrante du mouvement communiste mondial, qui en ce moment travaille difficilement à trouver le moyen d’accéder à un nouveau stade de son évolution historique. Et nous, sur la base d’une pleine égalité et d’un plein respect prendrons une part active à cette recherche. Un potentiel international croissant est implicite dans nos nouvelles relations avec les innombrables forces sociales, représentant la science et la cultures mondiales, avec les partis politiques d’une autre orientation idéologique, et pour commencer avec les socialistes, les sociaux-démocrates, les travaillistes, et les autres cercles et mouvements de ce qu’on appelle « la gauche ». Notre solidarité avec les travailleurs du monde entier et avec ceŭ qui combattent le colonialisme, le racisme et la réaction est inébranlable.

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13/01/2013

j'ai encore connu quelqu'un qui n'avait pas appris à lire !

ma tante Céline !


«Ma tante Céline", comme je l'ai toujours entendue nommer, était donc en fait ma grand' tante, la tante de maman, elle est sur internet dans une base généalogique.(Aurait-elle cru ça ! Elle ne savait bien sûr pas ce que ça serait, même un ordinateur elle ne savait pas non plus ce que c'était.)

LECOMPTE Celine Marie

Père : LECOMPTE Emile Jean Baptiste Mère : DELATTRE Celine
Naissance : Date : 5 avril 1874 - Lieu : Nord France - Malincourt, 59372, Nord-Pas-de-Calais
Décès : Date : 4 mars 1961 - Lieu : Aisne France - Saint Quentin (à l'hopital j'imagine, car autrement elle n'a jamais bougé de sa maison.)

elle habitait rue d'Hordain pas très loin de la maison (celle de maman, le 18 rue d'Hordain) dans une ancienne ferme dont la cour était constellée de fientes de poules, je répugnais toujours à la traverser, à l'étage il n'y avait pas de plancher mais du carrelage, ça m'a toujours paru bizarre et désagréable. Elle couchait dans une vieŭ lit très haut, mais dans un sens c'est pratique: c'est moins dur pour se coucher , et pour se lever, quand on est vieŭ on est tout de suite presque à niveau, et les gens qui soigneraient une personne dedans aussi auraient moins de mal, les gens d'autrefois avaient plus de sens pratique.



C'est une personne que j'ai toujours connue le visage tout fripé et très, très vieille (calculez, en 1954 elle avait 80 ans) Il paraît qu'elle ne savait pas lire ni écrire, car dans son enfance l'école n'était pas encore obligatoire, et ses parents qui avaient besoin d'elle pour le travail de la ferme ne se souciaient pas de l'envoyer à l'école.



Je l'ai vu rarement, et à chaque fois la terreur pour moi c'était qu'en partant on allait me demander de l'embrasser, or je fus durant toute mon enfance d'une timidité maladive, et embrasser quelqu'un (à part maman) m'intimidait énormément.



Elle est morte sous les auspices de la belle-soeur de maman, la femme d'Alfred, qui s'est arrangé pour capter l'héritage !



Voilà. Qui se souviens encore d'elle ?

12/01/2013

60 jaroj da esperantaj gazetoj legeblas en la reto

 

ĈU IU KONAS IAN ANDREON (aŭ ANDREW mi konjektas) STEPHENSON ? denaska esperantisto ?


La malnovaj numeroj de la hispana nacia Esperanto-gazeto disponeblas en pdf-formato, ĉi-tie:

http://www.gazetoteko.eu/hef/index.html

kaj la numero 1 estis en januaro 1949, en la monato mem kiam mi naskiĝis



En la n° de februaro 1953 mi legis ion tre interesan (eble mi devus krei apartan artikolon pri tio, ne simple komento).

Artikolo en la gazeto de hispanaj esperantistoj "Boletin" estis verkita de S-ro K. Stephenson lia konkludo:
artikolo pri la propra sperto kial patro de "denaskulo" : lia filo Andreo naskiĝinta la 8-an de novembre 1948 (li do nun estas sesdekjarulo, kiom pasas la tempo ... )
Tre interesa estis tiu artikolo (kun do vi povas legi pere de la ligilo ĉi-supre indikita www.gazetoteko.eu/hef/index.html ).
Jen keelkaj eltiraĵoj: "Mi mem faris .... ne nur por la bono de nia afero, sed ankaŭ por certaj avantagoj, kiujn miapinie, posedas dulingvulo. "
"Mi ĉiam parolas al Andreo nur en Esperanto, kaj mia edzino ĉiam parolas nur angle"v"Jam de longe Andreo konscias, ke li estas dulingva kaj scias la nomojn de la lingvoj, sed dum longa tempo ni uzis la esprimon: "Paĉjo (Panjo) diras ..." aŭ "PAĉjo (Panjo) nomas ĝin .." "Jam je la aĝo de 9 monatoj li movis la okulojn kiam mi demandis "kie estas la lumo?" "Li ankaŭ havas kelkajn proprajn strangaĵojn kiel ĝarbeno (ĝardeno) gradi (vadi) kelkaj misprononcoj verŝajne rezultas el la fakto ke li tre frue parolis kaj ankoraŭ ne korektis siajn erarojn. Eble el ĉi tiu eksperimento ni povas tiri kelkajn konkludojn pri le estonta evoluo de la lingvo. Ekkrioj formitaj per la forlaso de finaxoj abundas ĉe Andreo, ekzemple "pik ! bat ! bala ! salteg-salteg !" li ankaŭ milde malbenas laŭ tute natura maniero, ekz fulmotondregaĉo ! Sankta Ĉielo ! Pro Dio Paĉjo ! Ĉi tiuj uzoj eble montras la vojon al pli pika, ĉiutaga formo de la lingvo. Nur unu radikon li mem inventis, t.e. "brumi" kio signifas "murmuri kiel motoro".

La sekvon vi legos en la TTT-ejo !

Jen temo kiu interesus certe Attilio Liotto


Lia konkludo:
"Resume mi senhezite rekomendas esperantistajn gepatrojn eduki siajn infanojn dulingve - sed nur se ili mem bone estras la lingvon" "Ne atendu, ke ili tu respondos Esperante, sed persistu kaj ili ja tion faros."

Legante tiun artikolon mi min demandis: kion iĝis tiu S-ro Stephenso ? kion lia fileto Andreo ? Ĉu li plu estis esperantisto ? ktp.
Pli ĝenerale mi opinias, ke estus bona ideo krei grupon en Ipernity , aŭ retejon alie, kiu kolektus la historiojn, de gepatroj kiuj esdukis siajn infanojn kun Esperanto, kaj le memorojn de la infanoj.

ici jehaislescookies.wordpress.com le début de mon blog