28/03/2019
voiture à cheval
Il est fini maintenant le temps où quand on allait en voiture on savait qu’on allait prendre moins de temps !
Où ça voulait dire aller vite, les années 50, 60, 70, 80, 90 encore, c’est bien fini maintenant il faut changer complètement de façon de voir, et se réhabituer à penser ses déplacements comme du temps où on allait en cabriolet, en charrette, en voiture à cheval (ou en « carrette à quiens ») !
Mais il y a une différence : autrefois si on n’avait pas d’automobile, il y avait partout des transports en communs, qui allaient vite eux, maintenant il n’y en a plus !!! ils ne sont pas réapparus eux, on en reste privé, bref on revient à l’époque où on se déplaçaient en voiture à cheval, et où il n’y avait pas encore de transports en commun, pas même de diligence !
Une autre différence les voiture à cheval, tout comme plus tard les automobiles, on pouvaient se garer juste devant l’endroit où on allait : maintenant on est obligé systématiquement de se garer à plusieurs centaines de mètres de l’endroit où l’on va et de faire tout le reste du parcours à pieds.
16/03/2019
La révolution Bolivarienne du Vénézuela n'est pas allé assez loin
Ah oui ! comme j'ai dit dans mon article sur Sennaciulo, (revue papier de SAT) les demi-mesures, la recherche de modération, de compromis, (les combats défensifs, comme dir Bernard Friot sont voués à l'échec), les Forum Social Mondial Susan Gorge "Puerta del Sol", etc, c'est fini ! si on se contente de ça on sera bouffé par la réaction de ceux "qui crachent sur les tombes des personnes qu'ils tuent" comme disait MC Solaar, il faut comme a dit Susan George (là elle avait raison ! ) "se radicaliser en vieillissant".
Regardez Cuba est allé au bout a rencontré une profonde hostilité de l'impérialisme US et de l'Internationale du grand capital, et de leurs "merdias" la Voix de nos Maîtres, mais il a tenu ! et est reconnu par l'ONU comme la seule économie "écologiquement durable" de toute la planète.
Le Vénézuéla a voulu ménager la chèvre et le chou (prend garde Mélenchon ! tu as vu ce qui est arrivé à Tsipras d'ailleurs !), et voilà tout ce qu'il a récolté : comme la Syrie, comme l'autogestionnaire Yougoslavie, comme Kadhafi,quand il a baissé la garde dans l'espoir de se faire accepter par la "communauté internationale" (sic!), les manoeuvres visant la guerre civile et la destruction !!
En tout cas souhaitons bonne chance au Venezuela qui se bat pour la liberté de toute la planète (il faut le savoir ! bien s'en rendre compte).
http://b-tornare.overblog.com/2017/07/election-constituan...
"Il va de soi que de telles réalisations au profit du peuple n’ont pu se faire qu’au détriment des parasites. (oui, il faut se remettre à appeler un chat un chat, comme Bernard Friot à la télévision !) On comprend dès lors que ceux-ci veuillent se débarrasser de Maduro, cet empêcheur de magouiller en rond…https://www.google.com/search?q=macron+pinochet&rls=org.mozilla:fr:unofficial&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwj9wPbArbngAhWjxYUKHZ9XAl0Q_AUIDigB&biw=1045&bih=636#imgrc=MPS8UCYldBLfkM:
La « révolution bolivarienne » n’est pas allée assez loin. Elle n’a pas su, comme la révolution cubaine, couper radicalement les ponts. Si l’on veut changer le cours des choses, il faut agir sur les structures. La nationalisation des secteurs clé, la protection contre la mondialisation libérale, la restauration de l’indépendance nationale, la consolidation d’une alliance internationale des États souverains, la mobilisation populaire pour une meilleure répartition des richesses, l’alphabétisation, l’éducation et la santé pour tous sont les différentes facettes d’un même projet progressiste ? Mais de telles perspectives ne pouvaient que déchaîner la haine revancharde des nantis !! et susciter l’hostilité mortifère des USA !! Comme Allende au Chili, Sukarno en Indonésie, Lumumba en Afrique, Mossadegh en Iran en 1953, etc. Sans oublier Chavez en 2002 qui ne dut son salut et la vie qu’à la fidélité de sa garde présidentielle et au soutien de la rue.(et s'est fait assassiner par cancérisation - les "services secrets" savent faire ça, depuis les années 60 déjà ! - interposée dix ans plus tard)
La tenue de ces élections est une grande victoire de la démocratie et un sacré doigt d’honneur à tous ses ennemis !
Arriba Venezuela !"
lisez la totalité de l'article par le lien ci-dessus !!
pour un autre site (en espagnol) : https://hastaelnocau.wordpress.com/2017/07/31/subestimaro...
un autre (en français) : http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article155174
Et pour un bilan du vote à la Constituante http://www.comite-valmy.org/spip.php?article8846
Oh, que vous avez bon cœur ! J’ai versé une larme en pensant à la générosité américaine. « Tous ces produits exquis : des sacs de riz, du thon en boîte et des biscuits enrichis en protéines, et de la farine de maïs, et des lentilles, et des pâtes, arrivés à la frontière du Venezuela si perturbé, assez pour un petit repas léger par personne pour 5 000 bouches affamées » nous dit le JT, comme un écho sublime des 5 000 fidèles venus écouter le Galiléen, le Christ qui parvint à les nourrir tous avec de petits pains et de petits poissons [Mat. 14, 14-21, Marc 6, 34-44]. Mais le Christ ne s’était pas emparé des comptes bancaires, pour rafler l’or de ceux qu’il nourrit ce jour-là.
En fait, le Venezuela du XXIe siècle est une bonne affaire bien plus rentable que la Galilée au premier siècle. Aujourd’hui, il faut organiser un blocus si l’on veut que les gens vous soient reconnaissants pour votre aide humanitaire.
Ce n’est pas un problème. Le duo US-GB l’avait fait en Irak, comme l’écrivait la merveilleuse Arundhati Roy en avril 2003 (dans le Guardian de jadis, avant qu’il ne devienne un simple outil impérial – comme Le Monde !) : après que l’Irak a été mis à genoux, le peuple était affamé, un demi million d’enfants avaient été tués, ses infrastructures gravement endommagées... puis le blocus et la guerre firent place... vous avez deviné : aux sauveteurs humanitaires. Au début, ils avaient bloqué les arrivages de nourriture qui valaient des milliards de dollars, puis ils ont livré 450 tonnes d’aide humanitaire, et célébré leur propre générosité pendant quelques jours de reportages en direct à la télé. L’Irak aurait eu assez d’argent pour acheter toute la nourriture requise, mais cet argent avait été bloqué, et les habitants ont reçu des cacahuètes.
Et c’était plutôt humain, selon les normes américaines. Au XVIIIe siècle, les colonisateurs britanniques en Amérique du nord avaient mis en œuvre des méthodes plus drastiques, dans leur assistance aux natifs désobéissants. Les Peaux Rouges avaient été expulsés de leurs terres ancestrales, et c’est après qu’il leur fut administré une aide humanitaire : du whisky et des couvertures. Les couvertures avaient auparavant été utilisées par des patients tuberculeux. La population autochtone de l’Amérique du nord fut décimée par les épidémies générées par ces mesures et d’autres du même acabit. Vous n’avez peut-être pas entendu parler de ce chapitre de votre histoire, vous les Américains ; votre pays est couvert de musées de l’Holocauste mais il n’y a pas un seul mémorial du génocide commis à votre porte. C’est bien plus fun de débattre des péchés des Allemands et des Turcs que de ceux de vos aïeux.
D’abord, vous affamez les gens, puis vous leur apportez de l’aide humanitaire. C’est un schéma proposé par John McNaughton au Pentagone : bombardez les écluses et les barrages, noyez les plantations de riz, causez une vaste disette (plus d’un million de morts ?) « et alors nous allons livrer une aide humanitaire aux Vietnamiens affamés ». Ou plutôt : « Nous pourrions offrir d’agir en ce sens à la table de conférence ». Planifier un million de morts de faim, par écrit, oui ; si une telle note avait été découverte dans les ruines du Troisième Reich, ce serait la cerise sur le gâteau des génocides, tous les jours on nous le rappellerait. Mais l’histoire du génocide des Vietnamiens est rarement mentionnée de nos jours.
Ils l’ont fait en Syrie, aussi. Au début, ils ont apporté des armes pour les mettre entre les mains de chaque extrémiste musulman, puis ils ont bloqué Damas, et enfin ils ont envoyé de l’aide humanitaire, mais seulement dans les zones sous contrôle rebelle.
Cette méthode cruelle mais efficace pour briser l’esprit des nations a été longuement mise en œuvre par les dompteurs de lions, pendant des siècles, peut-être. Il faut affamer le fauve jusqu’à ce qu’il vienne manger dans votre main et vous lécher les doigts. Ils appellent ça la domestication par la faim.
Les Israéliens pratiquent la chose à Gaza. Ils bloquent toute importation ou exportation de la Bande de Gaza, interdisent de pêcher en Méditerranée, et mettent sous perfusion les prisonniers palestiniens à coup d’aide « humanitaire ». Les sionistes ont encore affiné le procédé ; ils se débrouillent pour que ce soit l’UE qui paye pour l’aide humanitaire destinée à Gaza et qu’elle achète les provisions à ... Israël ! Ce qui fait de Gaza une source importante de profits pour l’État juif.
Au Venezuela, donc, ils suivent un vieux schéma. Les US et leurs caniches de Londres ont saisi quelque 20 milliards de dollars appartenant au Venezuela, et des firmes nationales vénézuéliennes. Ils leur ont pris un milliard en lingots d’or que le Venezuela avait déposé en confiance dans les caves de la Bank of England. Ils avaient dit, bien sûr, qu’ils donneraient cet argent à un illustre inconnu vénézuélien, plus exactement : au gars qui avait déjà promis de remettre la richesse du Venezuela aux firmes US. Et après ce pillage au grand jour, ils apportent quelques containers d’aide humanitaire à la frontière, et attendant que les Vénézuéliens aux abois se ruent dessus pour manger.Mais les Vénézuéliens ne meurent pas de faim, même s’ils traversent des difficultés. Ceux qui en font tout un battage, ce sont les riches, comme toujours. Si Pompeo veut aider les Vénézuéliens, qu’il lève donc les sanctions, qu’il rende les fonds, qu’il mette fin au blocus. Les biscuits qu’il veut fournir ne règleront rien.
Le président Maduro a bien raison de refuser que cette hypocrisie serve à acheter les estomacs et le cœur de son peuple. Ce n’est pas seulement qu’il se souvient de Virgile et qu’il sait qu’il faut « se méfier des Grecs et de leurs cadeaux », Timeo danaos et dona ferentes, Il y a trop de soldats américains et colombiens tout autour des lieux de débarquement, eux-mêmes tout proches d’aéroports avec des pistes d’atterrissage grand format adaptées pour mettre en place des ponts aériens.
Les US sont réputés pour leur propension à envahir les voisins. Le Panama a été envahi en 1989 pour que le canal reste aux mains des US et pour faire annuler l’accord signé par le président Jimmy Carter qui avait bon cœur. George Bush senior avait envoyé ses troupes aéroportées après avoir qualifié le président du Panama de « dictateur et trafiquant de cocaïne ». C’est exactement ce que dit le président Trump du président vénézuélien. Ils vont vouloir utiliser cette aide pour envahir et acheter le Venezuela. Lucide, Maduro a mis en route de grands exercices militaires afin que l’armée se tienne prête en cas d’invasion. Mais la situation du Venezuela est largement assez sinistre même sans invasion. Leur argent leur a été séquestré, leur compagnie pétrolière principale est quasiment confisquée ; et il y a une solide cinquième colonne qui attend les yankees à Caracas.
Cette cinquième colonne est principalement constituée de compradores, des jeunes de bonne famille avec une touche d’éducation occidentale, qui ne voient leur avenir que dans le cadre de l’empire américain. Ils sont prêts à trahir les masses mal lavées et à céder le passage aux troupes US. Ils ont le soutien des super riches, des représentants des compagnies étrangères, des services secrets occidentaux. Ce genre de personnages existe partout ; ils ont essayé d’organiser la Révolution du cèdre au Liban, la révolution verte en Iran, le Maïdan en Ukraine. En Russie ils ont eu leur chance lors de l’hiver 2011-2012, lorsque leur révolution en manteaux de vison s’est jouée sur la colline moscovite de Bolotnaïa. À Moscou, ils ont perdu la main à partir du moment où leurs opposants, la foule des Russia-First, a pris le dessus en réussissant une manifestation encore plus grande sur la colline de Poklonnaya. Les agences occidentales ont tenté de masquer la défaite en envoyant des images de la manif des soutiens à Poutine (la « Montagne ») tout en disant que c’était « Le marais » pro-occidental. D’autres agences occidentales ont publié des images des rassemblements de 1991 en disant qu’elles avaient été prises en 2012 sur « Le marais ». À Moscou, personne ne s’est laissé piéger. La foule en vison savait que c’était de la pommade.
En Ukraine ils ont gagné parce que le président Yanoukovitch, un personnage changeant, hésitant et pusillanime, n’avait pas réussi à rassembler un soutien massif. C’est une grave question, de savoir si Maduro va être capable de mobiliser les masses qui veulent d’abord le bien de leur pays. Si c’est le cas, c’est lui qui gagnera la confrontation avec les US, dans la foulée.
Maduro est plutôt réticent : il n’a pas d’oligarques qu’il ait réussi à discipliner ; il ne contrôle pas les médias ; il tente de jouer la carte sociale-démocrate dans un pays qui n’est pas la Suède, loin de là. Ses subsides ont permis aux gens ordinaires d’échapper à la pire pauvreté, mais maintenant, ce sont les trafiquants au marché noir qui siphonnent la richesse de la nation. Loin d’être une zone sinistrée, le Venezuela est un pays de cocagne, un eldorado : on peut y remplir un cargo de pétrole pour rien, le détourner sur la Colombie voisine et le vendre au prix du marché. Bien des fans de « l’illustre inconnu » se sont fait des petites fortunes de cette façon-là, et escomptent bien faire un grand massacre dès que les Américains débarqueront.
Un problème plus grave, c’est que le Venezuela est devenu une économie basée sur la monoculture. Il exporte son pétrole et importe tout le reste. Il ne produit même pas de quoi nourrir ses 35 millions d’habitants. Le Venezuela est victime de la doctrine néolibérale qui prétend que vous n’avez qu’à acheter ce que vous n’arrivez pas à produire. Maintenant, ils ne peuvent plus acheter, et ils ne produisent pas non plus. Imaginez une Arabie saoudite démocratique et frappée par un embargo...
Pour sauver l’économie, Maduro devrait assécher le marécage, en finir avec le marché noir et ses profits, encourager l’agriculture, la taxation des riches, développer un peu d’industrie pour la consommation locale. C’est faisable. Le Venezuela n’est pas un État socialiste ordonné comme Cuba, ni un État social démocrate comme la Suède et l’Angleterre dans les années 1970, mais même son très modeste modèle pour permettre aux masses de surmonter la misère, la pauvreté et l’ignorance semble inadmissible pour l’Occident.
Quand un jeune politicien plutôt inconnu, dirigeant d’un petit secteur néolibéral rageusement pro-américain, un vrai tartempion de service, s’est proclamé président, il s’est vu immédiatement reconnu par Trump, et les médias occidentaux ont publié des reportages montrant le peuple du Venezuela manifestant pour souhaiter la bienvenue au nouveau président et demander le renversement de Maduro. Ils ont déployé des vidéos d’énormes manifs à Caracas en soutien à l’opposition. Et bien peu de gens à l’étranger se sont aperçus que la vidéo était vieille, filmée lors de manifs en 2016, mais les Vénézuéliens s’en sont aperçus tout de suite ! Ils savaient qu’il n’y avait aucune chance qu’une grosse manif se tienne ce jour-là, parce qu’il y avait un match de baseball particulièrement important entre les clubs professionnels Leones de Caracas et Cardenales de Lara, de Barquisimeto.
Mais les WMD ont continué à mentir effrontément. Voici un rapport de Moon of Alabama : les images de grands rassemblements anti-gouvernement sont des fake-news ou des prophéties en attente de leur auto-réalisation.
VIDEO:Thousands of opposition protesters pour onto the streets of Caracas to back Venezuela's opposition leader Juan #Guaido who is calling for early elections, as international pressure increases on President Nicolas #Maduro to step down pic.twitter.com/JdWS12j9KJ
— AFP news agency (@AFP) 2 février 2019
Ca se passait à 11:50 le matin, heure locale. La vidéo jointe ne montrait pas des « milliers » mais seulement 200 personnes qui s’affairaient dans le coin.
Ils mentent quand ils disent qu’il y a des déserteurs de l’armée qui veulent un affrontement avec l’armée. Les jeunes que CNN présentait n’étaient pas des déserteurs, et ne résidaient pas au Venezuela. Même leurs insignes militaires étaient du type qui a été remisé il y a des années, comme l’a fait remarquer notre ami le Saker.
Cependant, ces mensonges ne profiteront pas à l’envoyeur (mes correspondants à Caracas disent qu’il y a des manifs pro et contre le gouvernement, un peu plus grosses pour Maduro) car les sentiments sont plutôt mous. La crise a été fabriquée à Washington, et les Vénézuéliens n’ont pas envie de se faire embringuer.
C’est la raison pour laquelle nous pouvons nous attendre à une tentative américaine pour faire usage de la force, précédée par quelque provocation. Ce ne sera probablement pas une guerre ouvertement déclarée : les US n’ont jamais combattu un ennemi avant de l’avoir d’abord épuisé. Si l’administration Maduro survit à cette explosion, la crise se tassera, en attendant que les sanctions produisent leur effet et minent plus tard l’économie.
Dans cette bagarre, le président Trump est son pire ennemi. Il recherche l’approbation du parti de la guerre, et sa propre base va être déçue par ses actions. Ses sanctions vont envoyer encore plus de réfugiés aux US, avec ou sans mur. Il est en train de saboter le statut unique du dollar US en le maniant comme une arme. En 2020, il va récolter ce qu’il aura semé.
Israël Adam Shamir
14/03/2019
« il y a un jour où la vérité vient à la surface tôt ou tard » - Giuseppe Belvedere
Giuseppe Belvedere, vous connaissez ?
Vidéo « Les anges ne meurent pas » (les pigeons puisque’ils ne les aiment pas ils les tuent, après si une catégorie de gens ils ne les aiment pas ils vont les tuer aussi ? Ça s’est fait !) :
https://ytube.tv/watch?v=4j8GJ3gWhnw&ok=1
et la vidéo : https://ytube.tv/watch?v=srcs_DCV9aY&ok=1
(où il parle du GAZAGE des pigeons ...)
Après le gazage des juifs le gazage des pigeons, c’est « l’esprit de la modernité » comme dit Zygmunt Bauman », on élimine ce qui ne plaît pas, sans état d’âme….
(et après ce sont les trisomiques, voir le livre de Jean-Marie Le Mené sur ce sujet)
éliminer radicalement ce qui est, ou que l’on trouve, gênant, c’est le principe de la modernité, techniquement, et amoralement, et l’histoire et le présent, ont montré et montrent ce que ça veut dire.
2013 : Cela fait deux ans que Giuseppe Belvedere vit dans sa voiture. Stationnée dans le quartier de Beaubourg, la vieille Mercedes est son seul toit. Auparavant, cet ancien chef comptable de 67 ans occupait un logement social. Mais en 2011, la mairie de Paris a estimé qu'il ne l'utilisait pas comme « un bon père de famille », et l'a expulsé. Un motif pour le moins surprenant...
Mais les raisons officieuses de cette expulsion auraient plus vraisemblablement un lien avec son amour des animaux. En effet, Giuseppe nourrissait et soignait depuis des années les oiseaux les plus détestés de la capitale : les pigeons. Un passe-temps à priori très mal accepté par les habitants de son quartier, qui n'ont pas hésité à manifester leur hostilité envers le vieil homme et ses pratiques.
Aujourd'hui, malgré le froid, malgré la précarité de sa situation, Giuseppe continue d'aider ses petits protégés. Alors cette fois, la police menace d'envoyer son véhicule en fourrière à tout moment.
Fragile et malade, il refuse pourtant tout aide d'urgence, repas ou foyer. L'association de quartier « les Amis de Giuseppe » se mobilise par Facebook pour lui venir en aide. Ses amis ont créé aussi une cagnotte pour lui permettre d'acheter une camionnette.
Diane Richard, membre du collectif et journaliste reporter d'images à France 2, a été très touchée par l'histoire singulière de son voisin. Elle témoigne en images de son quotidien.
2015 :
Giuseppe Belvedere, l'infatigable ami des pigeons de Beaubourg
29 mars 2015
Paris-Beaubourg, Giuseppe Belvedere et ses amis pigeons. Photo Réveil FM InternationalIl est 16h hier samedi 28 mars 2015, lorsque Guiseppe Belvedere apparaît avec ses deux caddies place Beaubourg; tout de suite, il est envahi par ses amis: les pigeons !
Il est 16h hier samedi 28 mars 2015, lorsque Guiseppe Belvedere apparaît avec ses deux caddies place Beaubourg; tout de suite, il est envahi par ses amis: les pigeons ! Le parvis s'est métamorphosé en un tapis d'oiseaux survoltés. Ce monsieur est devenu une institution du quartier et surtout, Paris sans pigeons n'est plus Paris!» Depuis dix ans, Guiseppe Belvedere fait trois tournées par jour pour que les pigeons, eux aussi, aient une chance de manger. A Beaubourg, il est appliqué à insérer à même le bec une boulette de brioche «meilleure que le pain blanc».
Depuis des années, ce marginal déguenillé soigne et nourrit des dizaines et des dizaines d'oiseaux sur le parvis du Centre Pompidou. Une attention qui amuse les touristes mais exaspère riverains et élus.
Petition pour laisser sa voiture-abri à Giuseppe Belvedere © Entraides Citoyenne
Giuseppe Belvedere vit dans sa voiture. Stationnée dans le quartier de Beaubourg, la vieille Mercedes est son seul toit. Auparavant, cet ancien chef comptable de 70 ans occupait un logement social. Mais en 2011, la mairie de Paris a estimé qu'il ne l'utilisait pas comme « un bon père de famille », et l'a expulsé. Un motif pour le moins surprenant...
Mais les raisons officieuses de cette expulsion auraient plus vraisemblablement un lien avec son amour des animaux. En effet, Giuseppe nourrissait et soignait depuis des années les oiseaux les plus détestés de la capitale : les pigeons. Un passe-temps à priori très mal accepté par les habitants de son quartier, qui n'ont pas hésité à manifester leur hostilité envers le vieil homme et ses pratiques.
Aujourd'hui encore, malgré le froid, malgré la précarité de sa situation, Giuseppe continue d'aider ses petits protégés.
2018 :
Vidéo « Les anges ne meurent pas » :
https://ytube.tv/watch?v=4j8GJ3gWhnw&ok=1
Giuseppe Belvedere vu par Diane Richard, par Menil.Info
Ce film de Diane Richard, son amie et voisine, vous présente Giuseppe Belvedere, cet homme qui sans relâche nourrit et soigne les pigeons dans le 4e arrondissement de Paris, aux alentours de Beaubourg et ce depuis de nombreuses années.
Il y exprime les raisons de son combat, ce combat qui vise à ce que les oiseaux puissent vivre, même à Paris, même si un certain nombre d’habitants et d’élus souhaite les éradiquer.
Vous y entendrez également les opposants à Giuseppe, ceux qui ne veulent, ne peuvent comprendre cette mission qu’il s’est assignée depuis tant d’années.
« Les anges ne meurent pas » , ni Giuseppe, à la rue depuis 3 ans , ni les oiseaux qui ont trouvé en Giuseppe le gardien de leur vie. Espérons qu’au delà de la survie de ces pigeons, des moineaux, (et les hirondelles ???? maintenant disparues, dont le chant le matin perchées sur les fils télégraphiques était un tel boheur à écouter !!!!) de la survie de Giuseppe qui évolue au milieu d’une agressivité ambiante que le film tente de transmettre, un jour, pourront cohabiter homme et animal, être vivants différents, dans le respect les uns des autres.
« Hier (8/11/2018), la mairie de paris, a enlevé la camionnette de Giuseppe Belvedere avec tous ses médicaments, ses papiers et les 23 pigeons dedans,... Il a dormi à la rue cette nuit.
Après 24h de recherche, il a obtenu l’info que son véhicule se trouve à la préfourrière de Pantin... »
2011 : Ils doivent se cacher pour nourrir les pigeons
Les «nourrisseurs» de volatiles étaient la semaine dernière au centre d'un colloque auquel participaient des « chercheurs » (encore les fameux diplomés de l’université payés très cher pour bébégayyer sur France-cucul!) .
Le volatile a ses détracteurs, très nombreux. À l'image de ceux qui, par exemple, se sont amusés à constituer un «groupement d'éradication des pigeons parisiens» sur Facebook. L'oiseau a aussi ses ardents supporteurs, prompts à dénoncer les «rafles» et la «précarité» dont il est victime. Véritable passion urbaine, le pigeon était la semaine dernière au centre d'un colloque organisé à l'initiative de Natureparif (agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile-de-France) et du groupe de "recherche" interdisciplinaire «le pigeon en ville», dirigé par Anne-Caroline Prévot-Julliard, chercheuse au CNRS et au Muséum national d'histoire naturelle. (c'est payé combien ? très bonne question non ? question marxiste, toujours indispensable pour mieux comprendre les choses)
Cette première rencontre s'est notamment penchée sur le cas des «nourrisseurs».
(Le fric monstre que ce machin a coûté ça ne serait pas plus utile de le dépenser à nourrir les pigeons et les chats ? Ah !! vraiment une analyse MARXISTE du « si petit monde » - roman de David Lodge – des universitaires s’impose !!) Ces personnes qui prennent soin des volatiles et agacent la plupart des parisiens bourgeois. Qui le leur rendent bien. «Elles font bien souvent l'objet d'insultes, voire même parfois d'agressions physiques», relève Véronique Servais, professeur d'anthropologie. Accusés de générer des concentrations, les pros-pigeons «sont considérés comme des déviants, (cf la réflexion de Hanna Arendt plus bas) car ils s'écartent des normes sociales», (oui, comme les parents témoins de Jéovah persécutés par les Assistantes Sociales de la DDASS de l'Allemagne nazie ….) décrypte la chercheuse (payée combien pour son « décryptage » ? on aimerait savoir quand-même ! Les ouvriers on dit bien combien ils sont payés, pourquoi pas les « chercheurs ? Très bonne question non?)..
Un «sacerdoce » coûteux
Pas étonnant, à vrai dire, puisque nourrir les pigeons est une activité interdite par l'article 120 du règlement sanitaire départemental et passible d'une amende de 450€. «Avec cette loi, s'énerve Brigitte Marquet, fondatrice du site l'Ambassade des pigeons, les pouvoirs publics ont créé une véritable guerre civile entre les citadins. À Paris comme ailleurs, beaucoup d'anti n'hésitent pas à dénoncer les défenseurs des oiseaux à la police (tiens ! Comme en 40 …. encore un point commun). Tout est fait pour encourager la détestation.»
«Ils croient bien faire, mais les nourrisseurs favorisent la concentration et la surpopulation des pigeons, estimés à 80.000, soit un pour 25 habitants, (c'est pas beaucoup ! faut-il être un "flamand" merdeux pour trouver ça inquiétant !) ce qui occasionne des dégâts sur les biens publics et privés à cause de l'accumulation de fientes», plaide de son côté la mairie de Paris. (Ah! ce fameux intégrisme écologiste hein ! j’ai fait un article là-dessus aussi!)
Conséquence: «Les nourrisseurs souffrent d'un discrédit, note Véronique Servais. Ils ont le sentiment d'être traqués. Du coup, ils se font plus discrets, sortent de préférence la nuit, dans des lieux retirés et opèrent plus rapidement. Mais, pour autant, ils ne vont pas s'arrêter.» Car s'ils ont le sentiment d'avoir établi une véritable communication avec le volatile, ils se sentent plus encore investis d'une responsabilité. (eh oui! comme les personnages étudiés par Michel Terestchenko dans son livre capital « Un si fragile vernis d’humanité » … on est au COEUR de l’analyse eidétique de la morale, là)
«Le plus souvent, ils deviennent nourrisseurs par hasard, en jetant quelques miettes et puis au fur et à mesure, ils se rendent compte du piteux état des pigeons et les voilà pris dans un engrenage: ils ne peuvent plus se désengager. (même remarque, comme Valdemar Langlet quand il a commencé à distribuer des faux passeports à Budapest)» Beaucoup parlent ainsi d'un «sacerdoce», coûteux en temps et en argent. Impossible pour certains par exemple de partir en vacances. «Moi je les nourris avec mauvaise conscience, je me fais souvent insulter par des dames âgées et si je dois m'absenter, je délègue toujours ma fonction», témoigne anonymement une élégante sexagénaire.
Même s'il n'existe pas de profil type du nourrisseur, «on rencontre une majorité de personnes de plus de 60 ans et de femmes, mais aussi des hommes, des actifs comme des retraités ou des chômeurs», assure Véronique Servais . Et contrairement aux idées reçues, peu sont en fait marginalisés et isolés. «Ce sont des gens parfaitement normaux, insiste Brigitte Marquet, qui voient davantage la grâce que la crotte.» (pareil je suis persuadé qu’il y avait des antisémites parmi les gens qui ont cachés des juifs en 40, simplement ils voyaient plus l’humanité que l’usurier ou que la propagande raciste)
mon blog : les héroïques vieilles dames malaimées des petits stalines municipaux
Les vieilles dames qui, de nos jours, déposent de la nourriture pour nourrir les chats errants sont des héros de la conscience humaine, comme ceux qui en 40 cachaient des juifs.(1)
(1) n'oubliez pas, ça aussi c'était illégal
Elles sont un des avatars du mythe d'Antigone, celui dont Gérard Mortier dit "Sa seule force repose sur la croyance selon laquelle les "lois non écrites" ne sauraient être trangressées. Elle ne crée aucune idéologie mais ... ne pouvait agir autrement " elles sont "héroines par excellence: fortes parce que vulnérables"
Il ajoute, bon observateur des dérives actuelles: "En ces temps de deal, on considère Antigone comme une hystérique et ses lois non écrites comme le code d'une secte."
"Prenez garde de ne pas dénaturer le premier impératif catégorique de la raison pratique selon Kant et n'en faites pas : Agis comme si le principe de ton acte était le même que celui du législateur ou de la loi du pays" ! (Hanna Arendt)
Quand à Zygmunt Bauman il appelle à "rapatrier au coeur de nos pratiques individuelles ce qu'il nomme les émotions éxilées ou rebelles, à commencer par les sentiments moraux. ... l'instinct moral, seule source possible d'un comportement autonome."
Et cette très belle et très fondamentale phrase, qui est la source la plus humaine et la plus profonde de la morale:
"Notre conscience ne se soumet qu'à l'autorité impuissante de l'Autre."
Allez! j'ajouterai encore, pour élargir la perspective sur son autre flanc constitutif, cette citation fondamentale (fondamentale!) du pauvre Claude Lévi-Strauss (qui va bientôt mourir, seul et désespéré):
„"L’unique espoir, pour chacun de nous, de n’être pas traité en bête par ses semblables, est que tous ses semblables, lui le premier, s’éprouvent immédiatement comme êtres souffrants, et cultivent en leur for intérieur cette aptitude à la pitié qui, dans l’état de nature, tient lieu de lois de mœurs, et de vertu, et sans l’exercice de laquelle nous commençons à comprendre que, dans l’état de société, il ne peut avoir ni lois, ni mœurs, ni vertu. Loin de s’offrir à l’homme comme un refuge nostalgique, l’identification à toutes les formes de la vie, en commençant par les plus humbles, propose donc à l’humanité d’aujourd’hui, le principe de toute sagesse. »
Quand à "l’appel à la “révolte contre le pouvoir” qui de nos jours se remet à être sources d'ennuis, il est au contraire, pour beaucoup un précieux héritage. Jusqu’à Eric Cantona qui déclarait il y a quelques années que c’était là l’idée qu’il se faisait de l’identité française.
« Si, depuis que le monde est monde, tous les hommes avaient respectés toutes les lois, nous en serions encore à l'esclavage. » (anonyme ?)
Nourissage civilisé des animaux interdit par les sauvages du totalitarisme municipal, c'est ça la description en bon français.
Il faut se méfier du politiquement correct sans empathie ! c’est la grande leçon, voyez l’intégrisme écologiste ! (au sujet duquel j’ai écrit un billet, s'y reporter)
encore une dernière vidéo sur Giuseppe :
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27/02/2019
des complots il y en a toujours eu depuis la nuit des temps
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01/02/2019
« Outrage à la morale publique » !
ou : Redécouvrir les détails des époques passées c'est vachement instructif
Relisons les détails des persécutions qui ont frappé l'église gallicane de France, dite église de Mgr François Chatel sous le règne de Louis-Philippe. A l'époque les principaux principes de droits et des libertés publiques actuelles étaient déjà officiellement reconnus. Aussi tous les errements ici décrits témoignent d'un toupet éhonté, d'un arbitraire illégal, et qui le sait, mais qui s'en fout car sait que toute plainte sera bloquée et qu'ils jouissent en fait de la bonne vieille loi du plus fort ! Sous un habillement légal bafoué, mais qu'importe ! Et donc comme c'est justement ce à quoi plein de dissidents et de victimes des brutalités policières, etc, font face dans la France (et la Belgique) actuelle. C'est fou comme ces actions éhontées des autorités de Louis-Philippe rappellent celles actuelles des autorités de sarko, de Hollande, Macron, de Elio di Rupo ou de Barroso ! ou la mauvaise foi clanique et censureuse du monde scientifique
Je vous laisse juge, partons pour une plongée de plus de 160 ans qui rappelle étrangement l'ambiance …. actuelle !
On appliqua la loi du 18 germinal an II, dont un article stipulait : "On ne peut ouvrir un lieu de culte nouveau, ni faire des réunions sans la permission du Gouvernement." Et aux demandes des prêtres de l’Eglise Française on refusait systématiquement, ou il n’y avait pas de réponse. (François Asselineau en sait quelque-chose aussi !) Les pétitions des fidèles subissaient le même sort.
.... adressèrent une pétition à la chambre des députés, forte de 180 signatures, représentant 550 membres. Ils protestaient au nom du principe de liberté religieuse et finissaient par ces mots : "On peut fermer nos temples, on ne nous arrachera pas notre foi."
….
Malgré la promesse du ministre des cultes de ne jamais se servir contre les réunions religieuses de la loi de 1834 sur les associations, les prêtres de Mgr Chatel furent souvent condamnés en vertu de cette loi.
….
Les distributions de brochures à caractère religieux sur la voie publique étaient formellement interdites. On établissait des contraventions pour "distribution illicite d’imprimés sur la voie publique".
…
Un soir de 1842 la police intervient et fait fermer l’église primatiale du Faubourg Saint Martin à Paris pour cause "d’outrage à la morale publique".
L’évêque catholique français dépose aussitôt un recours à la chambre des députés invoquant l’article cinq de la Charte votée par les députés lors de la Révolution de 1830 : "Chacun professe sa propre religion avec une égale liberté et obtient pour son culte la même protection." …. cette protestation est vaine !
…. célébration des offices. Mais le 23 avril 1843, trois commissaires se présentent chez lui, ils trouvent seize personnes assemblées et dressent contravention malgré les contestations.
Mgr Chatel proteste dans son journal contre cette violation de domicile au nom de l’article 76 de la loi constitutionnelle de l’an VIII proclamant tout domicile particulier inviolable.
Résultat ? hmm ? Respect de la loi ? Non !! saisie du journal en question !!!
finalement sous les systématiques persécutions l'église de France périclite et disparaît, son fondateur meurt dans la misère. Souhaitons aux esprits libres et clairvoyants de notre époque de ne pas connaître le même sort.
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27/12/2018
"mon livre tire un signal d'alarme" - la stratégie du maillon faible vous connaissez ?
http://www.humanisme-ecologie-republique.fr/jean-marie-le...
Bernard FRAU Délégué général Humanisme-Ecologie-République :
« Depuis vingt ans je l’ai dit, je l’ai écrit et je l’ai combattu. Aujourd’hui, la quasi-totalité d’une population triée sur le critère de son génome imparfait a disparu. L’extinction de cette partie de l’humanité est le fait d’un eugénisme efficace vendu par des marchands, acheté par l’Etat et mis en œuvre par la médecine. Dans l’histoire, c’est un événement sans précédent. De guerre lasse, j’étais prêt à entendre ceux qui me conseillaient de déposer les armes ».
Des faits inattendus ont pourtant incité Jean-Marie Le Méné à reprendre la plume. La période s’y prête. Ne pas dénoncer aujourd’hui cette marchandisation du vivant aurait été une capitulation.
« Nous avons besoin d’une Politique, ou mieux encore d’un Régime politique qui – par principe – ne tient pas la vie humaine pour un hasardeux foisonnement du vivant, ne l’utilise pas comme banc d’essai pour la technoscience et ne l’asservit pas à des finalités lucratives ». Un livre décapant plus que jamais d’actualité Un signal d’alarme qui ne peut laisser personne indifférent. ! http://www.pgderoux.fr/fr/Livres-Parus/Les-Premieres-vict...
L’éditorial de Jean-Marie Le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, paru dans la lettre de la Fondation de Janvier 2016 :
« Vous me demanderez peut-être : pourquoi encore un nouveau livre sur un sujet impossible – le transhumanisme ? Mais parce qu’a la Fondation Jérôme Lejeune nous avons parfois le sentiment d’être les conquérants de l’impossible, serais-je tenté de vous dire ! Nous ne sommes pas qu’une œuvre de bienfaisance qui s’occupe des handicapés pour soulager les familles ou se donner bonne conscience. Nous avons aussi à répondre à l’une des questions majeures de notre temps : quelle attitude avoir face à une technoscience, boostée par le culte du progrès et ses juteuses perspectives ? Lui ouvrir nos portes sans réfléchir, c’est nous condamner sans appel, avec ceux que nous prenons en charge et une bonne partie de l’humanité.
Car le transhumanisme consiste en la volonté de faire advenir un homme « augmenté » ce qui ne laisse pas grand espoir à cet homme « diminué » que nous sommes tous plus ou moins.
Or l’un des premiers outils pour augmenter l’homme, c’est l’eugénisme qui est censé nous débarrasser des êtres « imparfaits » avant la naissance. Et l’étalon-or de l’eugénisme c’est le dépistage anténatal, particulièrement celui de la trisomie 21, suivi de l’avortement dans la plupart des cas, qui crée une sorte de bio colonialisme présenté à la fois comme nécessaire et rentable. Il faut bien voir que la trisomie est devenue un marché, l’avortement une marchandise et le ventre des femmes un magasin sous surveillance. La privatisation du ventre des femmes sur toute la planète, c’est l’eldorado du XXIème siècle.
Pour résumer simplement les choses, nous ne pouvons pas demander aux donateurs de soutenir financièrement la Fondation Jérôme Lejeune et nous taire, alors qu’on chiffre à 1 milliard € l’achat que pourrait faire prochainement la France du nouveau dépistage des trisomiques, lesquels sont déjà éradiqués a 96 % !
J’ai donc décide d’écrire un livre sur les premières victimes du transhumanisme que sont les enfants trisomiques. Ce livre percera-t-il la chape de plomb qui a criminalisé toute pensée – et a fortiori toute expression – sur l’avortement quasi systématique des « anormaux » ? Je démontre avec des exemples a l’appui, en France, qu’il n’y a plus de « pourquoi ? » sur ce sujet. Le nouveau test de dépistage de la trisomie est réputé ne poser aucun problème moral. C’est là sa principale force. (hmm la technique du « maillon faible », comme j’ai déjà dit sur plusieurs sujets) Ainsi en ont décidé le comité d’éthique, les experts scientifiques, le corps médical, les associations de personnes handicapées, les autorités morales, les médias et pour finir les politiques, qui n’ont fait que suivre les autres. Ce nouveau racisme du gène a réussi à désarmer les plus réticents en se faisant passer pour une procédure économe de vies humaines, mais de vies humaines en bonne santé, c’est-à-dire en vendant le principe même de l’eugénisme a ceux qui auraient dû nous en prémunir. Ce qui aurait du être le plus difficile à admettre a été, en fait, le plus facile à installer.
Nous sommes non seulement devant un scandale moral et financier, mais surtout un système autonome, clos, verrouillé.
Voilà ce qui me fait dire que la Fondation Jérôme Lejeune et ses donateurs sont des conquérants de l’impossible.
Il s’agit pour nous d’accueillir des survivants du transhumanisme, de les soigner et de leur trouver des traitements dans un capitalisme mondialise qui a inventé une rente indexée sur un génocide continu. Mon livre tire un signal d’alarme et j’espère qu’il suscitera une prise de conscience chez mes lecteurs. Pour 2016 je vous invite, avec nous, à conquérir l’impossible. »
Jean-Marie Le Méné,
Président de la Fondation Jérôme Lejeune
3 février 2016
une recension du livre dit : "[...] En une centaine de pages d'enquête passionnante, le président de la Fondation Lejeune remonte une piste sordide, qui nous mène en Californie, où, dès 2008, l'entreprise Sequenom met au point une technique de dépistage révolutionnaire pour détecter la trisomie 21 dans le ventre des mères. La « ruée vers l'or des Mongols » peut commencer. Des millions sont en jeu. Sequenom fera une entrée en bourse. Le dépistage systématique de la trisomie 21 s'est répandu partout en Europe, et en particulier en France, qui, se reposant sur ses lauriers de patrie des droits de l'homme, ne perçoit pas le cheval de Troie de l'eugénisme qui campe sous ses fenêtres. [...]
Vous vous contrefichez du sort des plus petits d'entre vous, soit. Mais un jour, la mécanique à l'œuvre pourrait bien vous atteindre aussi. Il se pourrait bien que l'eugénisme couvert des atours moraux de la compassion, s'étende. « Les enfants trisomiques https://fr.sputniknews.com/societe/201603231023625133-enf... sont les souris de laboratoire, les sacrifiés de l'expérimentation, les cobayes du transhumanisme », écrit Le Méné. On peut hausser les épaules. Reste que quand ils ne seront plus là, quand le monde sera épuré de leur faiblesse, il faudra bien que l'idéologie transhumaniste en cherche d'autres. « Ceux qui décideront de rester humains et refuseront de s'améliorer auront un sérieux handicap. Ils constitueront une sous-espèce et formeront les chimpanzés du futur », prévenait déjà en 2002 le professeur de cybernétique Kevin Warwick, qui préconise à l'homme de fusionner avec la machine.
Dans ce court essai, écrit d'une plume fiévreuse et parfois coléreuse face à la puissance du scandale, Jean-Marie Le Méné joue les Cassandre et nous délivre un avertissement : devant l'homme augmenté promis par le transhumanisme, nous sommes tous des trisomiques. "
Lire l'intégralité de l'article.
http://deconstruire.babylone.over-blog.org/article-209332...
«Dans l’esprit des nazis, le génocide des Juifs et des Tziganes était indissociable de la stérilisation et de l’«euthanasie» des «dégénérés» (ils avaient commencé par l'Aktion T4, là aussi le maillon faible) ; il s’inscrivait dans un ensemble de mesures sanitaires destinées à préserver la race»
Autre maillons faible, l'euthanasie, c'est comme le livre de Binder et Hoche paru en Allemagne en 1922 (vous connaissez ? renseignez-vous ! son titre surtout est révélateur et laisse rêveur, surtout à la lumière du vocabulaire actuel) , on commence par les malades incurables, on étend aux enfants, puis aux "malades" mentaux, puis aux handicapés, et on retrouve l'Aktion T4, sauf que là on n'aura pas de 2ème guerre mondiale ni de soldats américains pour y mettre fin
Belgique : étude sur la pratique de l’euthanasie en Flandre
- « Fin de vie » (terme hypocrite pour faire passer l'euthanasie ! en allemand Gnadentod ...)
Ce 15 mars 2015, le New England Journal of Medicine a rendu publics les résultats d’une étude menée par deux universités belges sur les pratiques médicales en fin de vie, basée sur un questionnaire transmis à quelques 6188 médecins exerçant dans la partie néerlandophone de la Belgique et auquel plus de 3700 ont répondu.
Il en ressort une très nette augmentation des euthanasies pratiquées en Flandre entre 2007 et 2013, puisque le pourcentage des morts par euthanasie sur le total des décès en Flandre est passé de 2% à 4,6 %.
Les résultats montrent également une différence flagrante entre le nombre d’euthanasies rapportées à la commission de contrôle (1454 cas rapportés en Flandre en 2013) et le nombre d’euthanasies réellement pratiquées, qui tourne autour de 2800. Ce qui signifie que, dans la pratique, près d’une euthanasie sur deux échappe à tout contrôle.
Quant au pourcentage des décès ayant été volontairement hâtés sans consultation du patient, il reste stable à 1,7% en 2013.
Les responsables de l’étude identifient deux raisons à la hausse de la pratique de l’euthanasie. D’une part, de plus en plus de personnes demandent à être euthanasiées. D’autre part, il y a de plus en plus de médecins qui acceptent d’accéder à ces demandes, puisqu’en 2007, ils y accédaient dans 56% des cas, et qu’en 2013, c’est près de 77% des demandes d’euthanasies qui sont acceptées par les médecins, qui se sentiraient plus « aptes » à la pratiquer, révèle une étude parallèle.
Dans près de 74% des cas, les soignants d’un service de soins palliatifs ont été partie prenante, ce qui, selon les responsables de l’étude, prouve qu’« après 11 ans, l’euthanasie est de plus en plus considérée comme une réelle option de choix de mort ». L’euthanasie fait donc désormais partie des soins palliatifs, selon ce que certains appellent le modèle belge des soins palliatifs intégraux.
Si l’on compare l’évolution des chiffres avec ceux des Pays-Bas, certaines différences sont frappantes. Le professeur Deliens affirme que la Flandre est sans doute plus permissive, et que le fait d’intégrer l’euthanasie dans les services de soins palliatifs comme cela se passe en Belgique, a certainement un impact non négligeable sur l’évolution du nombre d’euthanasies,
“Les néerlandophones sont beaucoup plus enclins à exclure les personnes âgées de plus de 85 ans des soins plus onéreux.”
Source : The New England Journal of Medicine
Belgique : euthanasie toujours plus loin
A peine un an après la promulgation de la loi dépénalisant l’euthanasie des mineurs, s’exprime maintenant la volonté d’aller plus loin. Conférences, symposiums et articles de presse traduisent la volonté de certains médecins d’étendre le champ d’application de l’euthanasie aux personnes démentes (CF Allemagne nazie AKION T4), (lien vers VUB-Gent) mais aussi aux nouveau-nés prématurés et/ou porteurs d’un handicap (CF Allemagne nazie AKION T4), et pour lesquels l’équipe médicale jugerait que la « qualité de vie » (CF Allemagne nazie AKION T4) pose question (cf le livre de Binder et Hoche en Allemagne 1922). (Symposium International d'éthique clinique chez le nouveau-né et l'enfant)
Parallèlement à cela, le docteur Wim Distelmans souhaite voir encadrer la pratique de la sédation terminale, qui est selon lui, utilisée à des fins euthanasiques. « Le nombre de morts provoquées (intentionnellement) par sédation, est sept fois plus élevé que le nombre d’euthanasies », estime le docteur Distelmans. Il suggère dès lors, "par souci de transparence", que les sédations terminales bénéficient d’un cadre légal équivalent à celui de l’euthanasie : demande expresse du patient, déclaration écrite, commission d’évaluation…
Le docteur Distelmans ne mentionne pas la différence fondamentale entre une sédation qui donne intentionnellement la mort, et la sédation contrôlée, qui vise à placer pour un temps déterminé le patient dont les symptômes sont réfractaires à tout analgésique dans un état de conscience minimale. L’intention de la sédation qualifie la portée de l’acte. Une notion subtile et essentielle à comprendre pour apprécier la portée de la sédation en phase terminale mais non pas terminale, cette dernière pouvant à juste titre être considérée comme une euthanasie masquée.
et aux Pays-Bas : http://www.alterinfo.net/Ils-ont-le-vice-de-la-mort_a7247...
et n"oubliez pas :
"Un système qui a réussi à privatiser le ventre des femmes sur toute la planète et à le transformer en magasin sous surveillance a conquis l'eldorado du troisième millénaire."
eh oui ces dérives-là aussi sont éclairées par une analyse marxiste !
25/12/2018
ah bon ? les enfants sont en "vacances de fin d'année"
les pédagol patelins de l'Educ-Nat ont trouvé le truc, ce que tout le monde appelait les "Vacances de Noël", que l'intolérance de l'athéisme obligatoire d'Etat qu'on a maintenant instauré sur l'ex république français ne pouvait plus supporter, devait changer de nom. Vu l'esprit du temps, et de la Secte des Adorateurs de la Mort, il aurait été logique de remplacer Noël par Avortement ! les "Vacances de l'Avortement" ça aura fait très "propre en ordre" et politically correct non ?
Bon ils ont trouvé autre chose, "vacances de fin d'année"
Et les Vacances de Pâques ça va devenir quoi ? les vacances de l'Euthanasie ?
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05/12/2018
On voit que la Serbie maintenant n'a plus rien de socialiste
et qu'après les bombardements à l'uranium appauvri elle a complètement été récupérée par le grand capital et son idéologie.
Aussi il ne faut pas s'étonner qu'elle prenne le même genre de mesure que Macron, et que ça suscite la même révolte.
https://francais.rt.com/international/56280-serbie-belgiq...
courage frères serbes !
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28/11/2018
Zygmunt Bauman
après la présentation de la thèse centrale de Zygmunt Bauman dans son livre "Modernité et holocauste" (mais il en a écrit d'autres, par exemple sur la fameuse "mondialisation" et ses conséquences), ici : http://miiraslimake.over-blog.com/article-4937853.html, si vous ne n'avez pas encore lu ce billet en lien, lisez-le d'abord pour comprendre la suite.
Ce livre étant trop riche d'enseignements pour le réduire à une seule thèse, j'ai commencé à ramasser quelques citations remarquables, en commençant par le premier chapitre.
Voici donc sur le début
Zygmunt Bauman et l’Holocauste (et quelques autres choses encore…)
Découvert sur le tard (il a déjà 82 ans, (maintenant il est mort, note de 2018) mais après tout Bernard Charbonneau ne l’est que maintenant après sa mort !) Zygmunt Bauman, le digne successeur d’Hanna Arendt le principal moraliste actuel, un phare et surtout un révélateur pour notre temps, est à mettre à coté de Sven Lindqvist, Jean Ziegler et Catherine Baker, et bien sûr Bernard Charbonneau, parmi ceux qui auront enfin mis à jour l’impensé de la modernité et de notre monde actuel.
L’œuvre de Zygmunt Bauman est capitale, capitale mais dérangeante. Elle nous extrait d’une vision du monde confortable mais puérile (et ne pas comprendre ce qui s’est passé nous mets comme l’on sait en danger de le revivre …), d’un monde pour petits n'enfants naïfs où « les tueurs tuaient parce que fous et mauvais »
Sa thèse au contraire est « je propose de traiter l’holocauste comme un test exceptionnel mais significatif et fiable des possibilités cachées de la société moderne », de la société moderne.
En effet les recherches l’ont convaincu que « l’holocauste était une fenêtre plutôt qu’un tableau accroché au mur. En regardant par cette fenêtre, on jette un coup d’œil extraordinaire sur de nombreuses choses invisibles autrement. Et les choses que l’on voit sont de la plus grande importance … Ce que je vis par cette fenêtre ne me plut pas du tout. Mais plus le spectacle était déprimant, plus j’étais convaincu que celui qui refusait de regarder le faisait à ses risques et périls. »
« Je croyais (inconsidérément) que l’holocauste était une interruption du cours normal de l’histoire, une tumeur sur le corps d’une société civilisée, une folie passagère .... que nous présentent les travaux historiques sous une forme aseptisée et donc, en fin de compte, démobilisatrice et rassurante. » une « mythologie pour grand public, ils sont capables d'arracher celui-ci à son indifférence vis-à-vis de la tragédie humaine mais pas à sa satisfaction béate » envers la « civilisation » et le processus socialisé de civilisation. « plus « Ils » sont à blâmer, plus « nous » sommes en sécurité. Une fois que l’attribution de la culpabilité est supposée équivalente à la localisation des causes, nous n’avons plus à mettre en doute l’innocence ni la rectitude du mode de vie qui est le nôtre et dont nous sommes si fiers. »
« L'holocauste a vu le jour et a été mis au point dans une société moderne et rationnelle, la nôtre, parvenue à un haut degré de civilisation... c'est pourquoi c'est un problème de cette société, de cette civilisation »
Il a en effet découvert « Le message de l’holocauste sur la façon dont nous vivons aujourd’hui, sur la qualité des institutions auxquelles nous faisons confiance pour notre sécurité, sur la validité des critères dont nous nous servons pour mesurer la décence de notre conduite »
et que « l'holocauste fut le résultat d'une rencontre unique entre deux facteurs en eux-mêmes normaux et courants et … la possibilité d'une elle rencontre peut être attribuée en grande partie à l'émancipation de l'Etat politique de tout contrôle social grâce son monopole sur les moyens de coercition et à ses audacieuses ambition manipulatrices »
et donc que :
« l’holocauste était un phénomène typiquement moderne qui ne peut être compris en dehors du contexte des tendances culturelles et des réalisations techniques de la modernité »
or « Peu d'efforts ont été entrepris après l'holocauste pour sonder le terrible potentiel de ces facteurs et encore moins pour tenter de paralyser leurs effets virtuellement terrifiants. » (on peut même dire qu'ils règnent plus que jamais, on s'en aperçoit tous les jours)
Une facette cruciale et lourde de révélation, et condamnation « ad absurdum » des thèses générales chez les sociologues sur les rapports de la morale et de la société se trouve dans une étude de Nechama Tec sur les « sauveteurs », ceux qui restèrent moraux dans une situation immorale :
« Au mépris de ses propres attentes et de celles de ses lecteurs versés en sociologie, elle arriva à la seule conclusion possible : « ces sauveteurs avaient agi selon leur pente naturelle, par une rébellion spontanée contre les horreurs de leur époque … Ils venaient de tous les coins de la « structure sociale », tordant ainsi le cou à la théorie des déterminants sociaux » du comportement moral. …
Sans l’holocauste chacune de ces bonnes âmes auraient poursuivi son petit bonhomme de chemin menant des vies ordinaires et discrètes. C’étaient des héros en puissance, que rien, souvent ne distinguait de leurs voisins. »
Ici rappelons le capital (lui aussi) livre de Michel Terestchenko « Un si fragile vernis d’humanité »
« Si le pouvoir nazi s’était imposé, l’autorité habilitée à détermimer ce qui devait être aurait trouvé qu’aucune loi naturelle n’avait été violée [regardez ce qui se passe actuellement aux Etats-Unis dans leur byzantinisme ! ] et qu’aucun crime contre Dieu n'avait été commis pendant l’holocauste. Se serait cependant posé la question de savoir si les opérations de travail forcé devaient continuer, s’étendre ou cesser. Ces décisions auraient été prises sur des bases rationnelles » (John R. Roth, in « Holocaust Business » 1980)
Or en dépit de ce qui s’est passé :
« les leçons de l’holocauste ont laissé peu de traces sur la sagesse sociologique qui comprend, entre autres articles de foi, l’avantage de la raison sur les émotions, la supériorité du rationnel sur (évidemment) l’irrationnel ou l’affrontement endémique entre les exigence de l’efficacité et les tendances morales dont les « relations personnelles » sont si désespérément imprégnées. »
Or
au contraire les sociologues n’en tirent que la nécessité de dompter encore plus les tendances des hommes « au moyen d’une pression civilisatrice accrue et d’une nouvelle batterie de savantes techniques destinées à la résolution des problèmes . »
Ici prenons le temps d’un petit aparté :
La vraie morale se situe non pas dans la morale sociale (celle qui faisait de la chasse aux sorcières un devoir au 16èmesiècle, relisez Jean Bodin, ou de la chasse aux buveurs d’alcool à Chicago en 1920, de la chasse aux fumeurs à Paris en 2010 - mais pas de la chasse aux toxiques agricoles ! -, de la lapidation des ces "criminelles sexuelles" qu'étaient les femmes adultères en Judée vers l’an 33, ou les homosexuels en l’an 1633 - ou des "homophobes" en 2013 ! - de la dénonciation des mauvais communistes, des mauvais français - ceux qui cachent des juifs par exemple - de ceux qui parlent patois et par là « donnent des coups de pied à la France », ceux qui ne tuent pas les animaux en les vidant de leur sang, ceux qui font un sourire aux délinquants qu’on emmène en prison, etc, etc), mais dans les réactions de la conscience morale individuelle, et surtout lorsque celle-ci réagit à l’encontre des normes de la morale sociale. Les exemples sont légion. Et tous azimuts. La morale, de tous temps ne s'est retrouvé que dans des geste, accomplis sous le mépris général, par des individus isolés, ayant parfois eux-mêmes honte de leur attitude.
Et ce n'est pas pour rien que Michel Terestchenko (dans un autre livre capital : « un si fragile vernis d'humanité ») reconnaît les « justes » comme - paradoxalement ? - ceux qui, contrairement à Eichmann, sont foncièrement inéducables.
cf Lamartine et son chien (lien)
Cette sociolâtrie qui se croit du côté de la vérité et de la responsabilité se met en fait le doigt dans l’œil. Ce sont des lèches-bottes.
Le livre de Zygmunt Bauman est également un déni du poncif anthropolâtre et de la stigmatisation de la « bestialité » qui caricaturent les bêtes. (Lien vidéo l'empathie) ainsi que du mépris administratif de l’empathie individuelle : lien « les héroiques vieilles dames malaimées des petits stalines municipaux »
Notez au passage la phrase de Hannah Arendt disant que le problème le plus ardu rencontré par les instigateurs la Solution Finale ("solution") ce fut de surmonter la « pitié animale » que ressentent les individus normaux. Le terme doit être médité.
Maintenant voici ce qu’en dit Zygmunt Bauman :
« Comment ces allemands ordinaires devinrent-ils donc des meurtriers en série ? Selon Herbert C. Kelman, les inhibitions à l’égard des atrocités tendent à s’éroder lorsque trois conditions sont remplies, séparément ou simultanément:
quand la violence est autorisée par des ordres officiels,
quand les actions sont banalisées par des pratiques réglementaires,
quand les victimes sont déshumanisées par des définitions et endoctrinements » préalables
(au fait l'avortement des trisomiques ?)
« Nous examinerons la troisième. Quand aux deux premières elles nous sont parfaitement familières. Elles ont été maintes fois exposées dans les principes d’action rationnelle universellement appliquées par les institutions les plus représentatives de la société moderne . »
et last but not least, « L’augmentation de la distance physique et/ou psychique entre l’acte et ses conséquences fait plus que lever les inhibitions morales »
à suivre
et, au fait qq liens, ça se passe de nos jours :
http://www.resonance-mag.com/dossiers/dossiers.php?val=38...+
et :
Non, non, je ne délire pas, lisez bien cet article du Telegraph DE CE LUNDI "Hospitals letting patients die to save money. Hospitals may be depriving elderly patients of food and drink to hasten their deaths as part of cost-cutting measures to free up bed space, leading doctors warn",
autrement dit les patients en fin de parcours sont privés de nourriture pour accélérer leur "départ" vers l'au-delà. Et cela pour alléger le budget réduit par la crise... Cool... Chers Lecteurs, on vient de franchir un nouveau cap dans cette crise, et vous voyez que le pire se passe sous nos yeux... Et dire qu'en 2008 je recevais déjà des menaces de mort... Finalement, tout est relatif... Là on s'approche juste du livre et film "Soleil Vert" où on donne les morts comme nourriture aux vivants. Bon appétit... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012
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04/11/2018
La France est devenue un sinistre et ignoble pays de merde !
Comme je disais ( http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2015/03/05/le-probleme-5556856.html ) le problème est que les jeunes dmaintenant n'ont même pas connu la LIBERTE, ni la CIVILISATION, n'ont jamais vécu dans un pays NORMAL, mais uniquement dans la société orwellienne précaire et méprisante actuelle, ils se savent même pas qu'un autre monde est possible, a été possible ! a éxisté !
Depuis quelques années, surtout à partir de l'infâme Sarkozy, mais il ne faut pas trop personnaliser, c'est la politique qu'on appelle du LIBERAL-FASCISME que les tenants du NWO, de l'EU, le grand capital orwellien, et ses dérives paranoïaques et totalitaires, Orwell et Aldous Huxley sont leurs inspirateurs, déjà dépassés !
Savez-vous que vous marchez partout maintenant dans nos centre-ville sous le muffle ignoble des CAMERAS DE VIDEO-SURVEILLANCE ? et peut-être même qu'on vous a dressé à trouver ça normal ?!!! alors qu'en 1960 jamais, au grand jamais personne n'aurait même seulement imaginé celà possible ! sauf sous Staline ! et on était prêts à faire la guerre pour ne pas tomber dans une telle société aberrante, pervertie, totalitaire et inhumaine !!! http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2013/06/05/mod...
Savez-vous que maintenant on en trouve même dans les églises !!!! http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2014/08/26/mod...
pensez un peu le blasphème ! Jésus se retournerait dans sa tombe !!!
et savez-vous que maintenant dans les cafés on met même des digicodes aux toilettes !!!!
et ...... des caméras de vidéo-surveillance dans les toiletes !!!!
quand on vous disait que même 1984 d'Orwell est dépassé
Etle plus "beau" est que les gens de maintenant ont l'air de trouver ça normal ! En 1830 le peuple de Paris s'est soulevé pour moins que ça. A quelle déchéance humaine on les a dressé !