04/01/2020
dans la série de mes notes "Vive l'histoire" "relire les Readers Digest" etc une révélétion de plus - le détail qui tue !
Comme quoi, comme je le dis toujours, l’étude de l’histoire et une grande libératrice ! et fouiller dans les archives permet de découvrir des choses ultra-intéressantes, qui changent complètement l’idée qu’on avait de bien des choses.
Petite chronique parue sur le numéro du 5 janvier 1907 http://archivesautonomies.org/spip.php?article3323 (oui ! À un jour près la date de naissance de mon père !) de La Voix du Peuple, journal paraissant à Lausanne. http://archivesautonomies.org/spip.php?article3323
article :
Le Mort qui parle
On se souvient de l’émotion qu’a récemm
ent soulevée la publication inattendue des
Mémoires du prince de Hohenlohe. Nettement
y était exposé le machiavélisme des diri-
geants et par quels sales procédés on « gou-
verne » aux dépens des citoyens. Pendant
que sur la scène les comédiens accaparent l'at-
tention, les bandits, nos maîtres, opèrent dans
les coulisses.
La Neckar Zeitung va publier de nou-
veaux extraits inédits de ces mémoires, ayant
trait à des pourparlers qui s'engagèrent en-
tre le pape et Berlin en 1893, lorsque fut dis-
cuté le projet de loi militaire allemand.
Léon XIII avait demandé 500,000 fr. à Guil-
laume II, afin d'assurer à celui-ci le concours
du Centre Catholique au Reichstag.
Toujours les marchés et les turpitudes de
la politique !
Quand au représentant de Dieu sur la
terre, il y a beau temps qu'on sait de quel
dieu il s'agit : c'est la pièce de cent sous.
Quel joli monde, le monde de la vertu et
de l'Ordre !
Jacques Bonhomme
(et maintenant souvenez-vous du rôle joué par le Centre Catholique dans le vote des Pleins Pouvoirs à Hitler en janvier 33 et par le Cardinal Paccelli nonce à Berlin)
02/01/2020
un historique très interessant
1940
- Création de l’Ordre des Médecins.
Philippe Pétain (président)
1941
- Suppression du diplôme d’herboriste.
Philippe Pétain (président)
1941
- Loi pour accélérer les remembrements agricoles afin d’industrialiser l’agriculture.
Philippe Pétain (président)
1941
- Création du Groupement National Interprofessionnel des Semences (catalogue des semences autorisées).
- Création du Service de Protection des Plantes (police des plantes).
Philippe Pétain (président)
1942
- Création du Comité Technique Permanent de la Sélection (catalogue des semences autorisées).
Philippe Pétain (président)
1942
- Création des Préfets Régionaux et des Intendants Régionaux de Police.
Philippe Pétain (président)
1945
- Création de l’Ordre des pharmaciens.
Charles de Gaulle (gouvernement provisoire)
1945
- Création de l’ONU (Organisation des Nations Unies) : New York
1945
- Création du FMI (Fond Monétaire International) : Washington.
ONU
1945
- Création de la BM (Banque Mondiale) : Washington.
ONU
1946
- Marthe Richard fait voter la loi de fermeture des maisons closes.
Félix Gouin (gouvernement provisoire).
1947 :
- Création du Gatt (Devenu ensuite OMC, Organisation Mondiale du Commerce) : Genève
1954
- Création du Groupe Bilderberg.
1954
- Loi de limitation de la vitesse en ville à 60 km/h (décret du 10 juillet).
René Coty (président).
1955
- Création des péages.
René Coty (président).
1959
- Obligation d’avoir une assurance pour pouvoir rouler en voiture.
Charles de Gaulle (président).
1961
- Convention unique sur les stupéfiants : interdiction de cultiver et de vendre.
ONU
1963
- Création du Codex Alimentarius : Rome.
ONU
1970
- Seuil d’alcool autorisé au volant fixé à 1,2 g/l.
Georges Pompidou (président).
1970
- Loi anticasseurs. (sauf pour les policiers visiblement !! eux ils peuvent vous casser arbitrairement et à volonté votre porte ,votre maison, vos meubles, votre corps sans avoir à verser la moindre indemnité)
Georges Pompidou (président).
1970
- Loi française sur les stupéfiants : opium, morphine, héroïne, méthadone, codéine, cocaïne, cannabis, etc.
Georges Pompidou (président).
1973 :
- Fin de l’indépendance financière de la France, qui doit désormais emprunter aux banques privées au lieu de la Banque de France. Somme totale pour les bénéficiaires de cette loi : 1 500 milliards d’euros.
Georges Pompidou (président) et Valery Giscard d’Estaing (ministre des Finances)
1973
- Obligation du port du casque de moto.
- Obligation du port de la ceinture de sécurité la nuit.
Georges Pompidou (président).
1975
- Limitation à 45 km/h de la vitesse des cyclomoteurs.
Valery Giscard d’Estaing (président).
1975
- Obligation du port de la ceinture de sécurité jour et nuit.
Valery Giscard d’Estaing (président).
1982
- Suppression de l'échelle mobile des salaires
François Mitterrand (président).
1983
- Passage à 0,8 g/l autorisé au volant.
François Mitterrand (président).
1986
- Signature de l’acte unique (suppression des frontières pour les capitaux, les marchandises et les travailleurs précaires au sein de l’Europe).
François Mitterrand (président).
1986
- Création du contrôle technique.
- Retrait de permis immédiat en cas d’alcoolémie trop élevée au volant.
Jacques Chirac (premier ministre)
1986
- Renforcement de la loi de 1970 sur la toxicomanie.
Jacques Chirac (premier ministre)
1987
- Privatisation de plusieurs entreprises publiques : CCF, Saint-Gobain, TF1, Havas, Matra, CGE, Société Générale, Paribas, Mutuelle Générale française, Banque du bâtiment et des travaux publics, Suez.
Jacques Chirac (premier ministre)
1987
- Lois sur l’incitation fiscale au développement des stock-options.
Jacques Chirac (premier ministre)
1987
- Installation d’Eurodisney à Marne-la-Vallée
Jacques Chirac (premier ministre).
1988
- Contrôle technique obligatoire tous les trois ans pour les véhicules de plus de cinq ans.
Jacques Chirac (premier ministre).
1989
- Limitation de la vitesse en ville à 50 km/h.
François Mitterrand (président).
1990
- Obligation du port de la ceinture à l’arrière.
- Création de zones à 30 km/h.
François Mitterrand (président).
1991
- Loi Évin contre le tabagisme et l’alcoolisme.
François Mitterrand (président) et l’OMS.
1991
- Privatisation du Crédit local de France.
Michel Rocard (premier ministre) et Bruxelles.
1992
- Mise en service du permis à points.
1992
- Signature du traité de Maastricht.
François Mitterrand (président) et Bruxelles.
1993
- Libéralisation totale des transports de marchandise.
François Mitterrand (président) et Bruxelles.
1993
- Abaissement à 0,7 g/l du taux d’alcool autorisé au volant.
François Mitterrand (président) et l’OMS.
1993
- Privatisation de Rhône-Poulenc.
Édouard Balladur (premier ministre) et Bruxelles.
1993
- Allongement de la durée de cotisation retraite à 40 ans.
Édouard Balladur (premier ministre).
1994
- Privatisation de Elf-Aquitaine, UAP.
Édouard Balladur (premier ministre) et Bruxelles.
1995
- Privatisation de la Seita.
Édouard Balladur (premier ministre) et Bruxelles.
1995
- Passage à 0,5 g/l du taux d’alcool autorisé au volant.
Édouard Balladur (premier ministre) et l’OMS.
1995
- Privatisation de Péchiney, Usinor Sacilor
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.
1996
- Privatisation de AGF, CGM.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.
1997
- Privatisation de Bull.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.
1997
- Loi sur les trente-cinq heures
Martine Aubry (ministre de l’Emploi) Lionel Jospin (premier ministre).
1997
- Brevet de sécurité routière pour les conducteurs de 14 ans.
Jacques Chirac (président) et l’OMS.
1997
- Privatisation de France Télécom.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.
1997
- Signature du traité d'Amsterdam.
Lionel Jospin (premier ministre).
1998
- Création du fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).
Lionel Jospin (premier ministre).
1998
- Privatisation du CIC, du GAN, du CNP, de Thomson Multimédia.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.
1999
- Privatisation d’Air France, du Crédit Lyonnais.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.
2000
- Privatisation d’Aérospatiale.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.
2001
- Obligation des fournisseurs d’accès Internet de conserver les communications de leurs clients.
- Droit de fouille élargi.
- Contrôle policier possible dans les cages d’escaliers
Lionel Jospin (premier ministre).
2002
- Privatisation d’Autoroutes du Sud de la France.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.
2003
- Premiers radars automatiques.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur) et l’OMS.
l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : Genève.
2003
- Création du délit de conduite sous l’influence de stupéfiants.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur) et l’OMS.
2003
- Allongement de la durée de cotisation retraite à 42,5 ans.
Jacques Chirac (président).
2003
- Extension du fichage ADN étendu à toute personne soupçonnée d’un quelconque délit (sauf délit d’initié ou financier).
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur).
2003
- Création de l’infraction pour téléphone en voiture.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur).
2003
- Création du délit de racolage passif.
- Création de délit du squatter.
- Confiscation possible du véhicule des gens des voyages.
- Obligation d’un certificat médical pour l’achat d’une arme à feu.
- Création du délit de mendicité agressive.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur).
2003
- Hausse de 42 % du prix du tabac sur deux ans
Jacques Chirac (président) et l’OMS.
2004
- Vente de 10 % de France Télécom
- Privatisation d’Aréva
- Fusion Sanofi/Aventis
Nicolas Sarkozy (ministre des Finances) et Bruxelles.
2004
- Passage à 6 points au lieu de 12 des nouveaux accédants au permis de conduire
Jacques Chirac (président) et l’OMS.
2004
- Journée mondiale de la santé organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), sur le thème : "L’accident de la route n’est pas une fatalité"
Jacques Chirac (président) et l’OMS.
2004
- Privatisation de la Snecma.
Nicolas Sarkozy (ministre des Finances) et Bruxelles.
2004
- Vente d’une partie des réserves d’or de la banque de France.
Nicolas Sarkozy (ministre des Finances).
2005
- Privatisation de la Société des Autoroutes du Nord et de l’Est de la France (Sanef)
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.
2005
- Privatisation de EDF.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.
2006
- Privatisation des Autoroutes Paris Rhin Rhône (APRR) et d’Aéroports de Paris.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.
2007
- Instauration de peines minimales en cas de récidive, dites « peines plancher ».
Nicolas Sarkozy (président).
2007
- Hausse du prix du tabac de 6 %
Nicolas Sarkozy (président) et l'OMS.
2008
- Mise en place de la loi interdisant le tabac dans tous les espaces privés, hormis les domiciles.
Dominique de Villepin (2007) et Nicolas Sarkozy (2008) et l’OMS.
2008
- Ratification du traité de Lisbonne par 336 députés sur 410, malgré le référendum de 2005.
UMP, PS
2009
- Passage du déficit français de 50 à 140 milliards d’euros.
Nicolas Sarkozy (président).
2009
- Hausse du prix du tabac de 6 %
Nicolas Sarkozy (président) et l'OMS.
2009
- Création du fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique, qui remplace le fichier Edvige.
Nicolas Sarkozy (président).
2009
- Entrée en vigueur du traité de Lisbonne.
Nicolas Sarkozy (président).
2009
- Pandémie de grippe mortelle.
Roselyne Bachelot (ministre de la santé) et l'OMS.
2010
- Projet de loi LOPPSI 2.
• Confiscation automatique du véhicule des chauffards.
• Liste noire de sites Internet.
• Possibilité pour la police de s’introduire à distance sur un ordinateur.
Nicolas Sarkozy (Président).
2010
On continue ?
(ben ça par exemple ........ http://miiraslimake.over-blog.com/article-5381987.html )
Par Marie, pour le collectif "Nos Libertés", le 2 février 2010
à l'inverse le seul espoir actuellement : l'UPR
et n'oubliez pas que maintenant il y a un site où on peut de nouveau télécharger sans censure les vidéos de youtube : https://www.y2meta.com/fr2/youtube/54nDztvaYmk
29/12/2019
on en avait tant rêvé !
L’An 2000 est déjà derrière nous, et pourtant souvenez-vous il fut un tel mythe futuriste !
On a tant rêvé, vous en souvenez-vous? de l'an 2000 il a cristallisé tous les espoirs les plus fous, tous les mythes futuristes, tous les essais d'anticipation.
Bon, maintenant que non seulement on a fini par y arriver (ça fait froid dans le dos d'ailleurs: tous les avenirs, même lointains, arrivent un jour) mais même le dépasser déjà de 8 ans, relisons comment les gens de 1960 l'imaginaient:
Voici des exemples des compositions françaises que rédigèrent des élèves du CNTE sur le thème "imaginez la journée d’un collégien en l’an 2000".
« Jean est donc en pleine forme, et surtout, sa journée d’écolier est commencée. Plusieurs fois, dans la nuit, un magnétophone placé à la tête de son lit lui a murmuré les résumés des leçons enseignées la veille. Sa subconscience les a retenus sans peine, prête à les transmettre à son cerveau dès que Jean sera invité à les réciter.
Il est 8 heures, Jean passe dans son cabinet de toilette individuel, se déshabille, se met sous la douche, presse un bouton : une eau douce et parfumée tombe en pluie fine sur son corps de garçonnet déjà musclé.
Peu après, il rejoint ses parents dans la salle familiale où l’attend un repas traditionnel. C’est le seul qu’il fera de la journée. Sous un faible volume, ce repas est composé d’extraits de légumes vitaminés, de sucs de viande, de minéraŭ, de fruits, le tout présenté sous les formes appétissantes de tablettes de pâte multiformes et multicolores, aŭ saveurs variées à l’infini ; le repas est accompagné de jus de fruit.
Son père et lui, vêtus d’une chemisette et d’un pantalon de fin tissu, prennent l’ascenseur qui, en quelques secondes, les monte sur la plate-forme de l’immense building, où, parmi tant d’autres, se trouve amarré la « trois E », véhicule de série permettant de voyager dans les éléments (terre, air, eau). En quelques minutes la « trois E » les dépose sur l’aire de réception de l’école de Jean. Puis son père repart pour prendre son travail à « l’Office International des Transports Cosmiques ».
Un autre ascenseur conduit Jean au 12è étage où se tient sa classe ou, plutôt, le « Combiné Psycho-pédagogique », car l’enseignement n’est donné qu’en fonction des traits caractérologiques, des tendances de l’enfant et des besoins de la société. C’est ainsi que Jean est dans la filière : « Electronique appliquée ». Néanmoins, une teinture de culture générale lui est donnée en plus de sa spécialisation. Dans des amphithéâtres immenses, des professeurs se succèdent sur les estrades. Leurs cours sont illustrés par des projections de films en relief et en couleurs. De 6h. 30 à midi, les cours se succèdent. Puis, après coupure d’une demi-heure, réservée, en particulier, à l’absorption de boisons catalysatrices du savoir, les enfants se rendent sur le stade par le métro aérien monorail. A 15 heures, ils sont de retour à l’école où leur sont remises les bobines sur lesquelles sont enregistrées les leçons de la journée. Ainsi, en quelques heures, l’enseignement est inculqué aŭ enfants selon leurs aptitudes intellectuelles, physiques et morales .
Libres de bonne-heure, les écoliers bénéficient de la vie familiale d »’autant plus agréable que les femmes mariées ne travaillent plus à l’extérieur comme jadis, mais se consacrent exclusivement au milieu familial.
Dans ces conditions, la présence maternelle s’exerce pleinement sur le développement psychique et affectif de l’enfant lui donnant l’apport humain nécessaire pour contrebalancer le coté mécanique de la vie en l’an 2000 »
Un autre :
« Je suis un écolier de l’an 2000. Voici cinq mois, j’ai assisté à l’avènement du troisième millénaire. Quel sera le sort de l’humanité à la fin des dix siècles à venir ? L’imagination me manque pour évoquer ces lointaines perspectives. La science et la technique évoluent si rapidement que les projets qui paraissent aujourd'hui les plus insensés deviendront dans quelques années des réalités qui sembleront dépassés.
Aujourd’hui, je trouve naturel d’utiliser les moyens que le génie de l’homme a mis à la portée de tous, et sans doute suis-je incapable d’imaginer la reconnaissance que je dois aŭ pionniers du Xè siècle. Mon niveau d’instruction, à quinze ans, est paraît-il équivalent à celui d’un ingénieur entièrement formé il a quarante ans ; ce n’est pas mon intelligence qui en est responsable, mais la nature de l’enseignement qui est dispensé et surtout les instruments de sa vulgarisation.
Dans une heure, je dois suivre mon cours de mécanique céleste. C’est le professeur X…, de l’Université de Moscou, qui doit assurer la leçon. Grâce à mon récepteur de télévision scolaire, en relief et en couleurs, je pourrai suivre, en même temps que des millions d’élèves disséminés que la Terre, sur la Lune et sur Mars, les explications, de ce savant éminent.
Si j’ai besoin d’explications, je m’adresserai au cerveau électronique de mon immeuble, qui me fournira tous les renseignements que je désirerai ; il ne se trompe jamais, lui…
Cet après-midi, ce sera le Dr T…, de l’université de Philadelphie, qui, par le même canal, nous parlera des ses travaŭ sur la culture des algues marines dont l’humanité toujours plus nombreuse doit retirer de nouveaŭ aliments particulièrement riches.
Demain, cours de biologie par le professeur D…, de Paris, et conférence du Dr U…, de Nairobi, sur les utilisations des nouveaŭ métaŭ découverts dans les mines de Mars.*Il y a vingt ans, il m’aurait fallu être polyglotte pour suivre tous ces cours ; aujourd’hui, grâce à la langue universelle, les barrières ont disparue entre les nations et nous sommes tous citoyens du monde.
Mon ambition est de devenir ingénieur-prospecteur. La Lune et Mars sont occupés depuis trente ans ; quelques millions d’humains travaillent à l’exploitation des ressources minérales de ces planètes, mais les résultats sont décevants. Les savants envisagent d’atteindre les mondes inconnus que les progrès de la navigation spatiale doivent permettre d’aborder dans quelques années. Bientôt sans doute, sera vérifiée la théorie du « boulet de Langevin », qui permettra aŭ astronautes de vaincre le temps ; alors seront ouvertes les portes de la grande aventure : la course aŭ étoiles !…
Jeudi, jour de congé, je dois aller avec mes parents rendre visite à des amis de San-Francisco ; papa est très fier d’étrenner, à cette occasion, sa nouvelle « fusée-Jet » qui atteint les 20 000 kilomètres –heures. J’espère qu’il me laissera piloter au-dessus de l’Atlantique.
Par la baie de mon studio, j’aperçois les traînées lumineuses des astronefs se dirigeant vers la Lune et Mars, j’admire également les évolutions gracieuses des martinets qui se pourchassent dans l’air tiède.
Depuis des milliers d’années, la vie pour eŭ n’a pas varié, ils passent, insouciants et fugaces, au rythme de l’été.
De mon quarantième étage, je distingue quelques antiques automobiles qui se traînent su le sol ; quelques centenaires incorrigibles qui s’en tiennent aŭ modes de leur jeunesse… Par le hublot électronique, je remarque mon grand-père qui revient « pédibus » d’une partie de pèche à la ligne, portant fièrement sa canne de fibre de verre et son archaïque moulinet qu’il entretient religieusement depuis 1960 !…
Pauvre grand-père ! Il n’a jamais pu s’adapter complètement à notre époque ; pour lui, une excursion à Bombay ... etc »
Ce n’est pas vraiment comme ça que ça s’est passé !
Bien sûr, vous allez dire « oui mais ce ne sont que des adolescents, pleins d’enthousiasme »;
mais les futurologues professionnels de l’époque aussi se sont montrés excessivement optimistes, jugez-en ! voici ce que nous assure l’éminent futurologue Jean Fourastier en 1964 :
« On peut donc dire que les problèmes du chômage, du pouvoir d’achat et des crises économiques ont été aujourd’hui maîtrisés par la science économique comme la tuberculose et les maladies infectieuses l’ont été par la médecine. Ils n’auront plus de place dans l’Histoire de demain, autrement que dans le travail des spécialistes chargés de les combattre et de déclencher les réactions préventives. » (l’Histoire de Demain, page 101 chapitre « Les faŭx-problèmes »)
matin du 1er janvier 2000
Un jour on démolira
ces beaux immeubles si modernes
on en cassera les carreaux
de plexiglas ou d’ultravitre
on démontera les fourneaux
construits à polytechnique
on sectionnera les antennes
collectives de télévision
on dévissera les ascenseurs
on anéantira les vide-ordures
on broiera les chauffoses
on pulvérisera les frigidons
quand ces immeubles vieilliront
du poids infini de la tristesse des choses.
Raymond Quenau
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bon, finalement, l'an 2000 a quand-même marqué le début d'une autre époque, un tournant, mais pas du tout ce qu'on prévoyait en 1960 (d'ailleurs en 1960 on ne se doutait pas un seul instant des problèmes et des menaces qui allaient nous tomber dessus 40 ans plus tard www.ipernity.com/blog/r.platteau/37510 ) en effet 1999 c'est l'agession de l'OTAN en Yougoslavie, dont on sait maintenant que c'était de l'artifice et de la manipulation à visée géostatégique, l'élection d'Hugo Chavez au Vénézuela, août 1999 c'est le sommet de Bichkek et l'OSC commence à devenir une alliance géostratégique, en décembre: Seattle ; 2000 ça continue; 2001: le 11/9 et toutes ses conséquences et contre-conséquences, la popularisation d'Internet et des blog comme un phènomène humain, social démocratique d'envergure (tiens! au fait Internet, voilà une chose à laquelle les auteurs de science-fiction, pourtant si imaginatifs! n'avaient pas pensé, par contre!).
et maintenant méditons sur cette phrase de Jean-Claude Michéa :
"A présent qu'il s'efface de nos vies, et bientôt de nos mémoires nous comprenons un peu mieŭ ce qu'était vraiment le monde moderne jusqu'à une date récente."
bribes sauvées des échanges de commentaires suscités par cet article :
sauf pour une chose :
Dans les BD, etc, d'Anticipation, on montre les hommes et les femmes de l'avenir tous habillés dans des combinaisons, moulantes, austères, fonctionelles, identiques pour tous le monde (et pour les deŭ sexes). Ca ça s'est réalisé par contre! Bien sûr, une combinaison tout d'une pièce ça n'est, en fait, pas du tout pratique ni fonctionel, aussi on l'a fait en DEŬ pièces : jean's de couleur noir moulant et de marque commerciale ostentatoire US, et tee-shirt également de marque ostentatoire et de couleur noir moulant, identiques pour tout le monde, mais pour le reste c'est tout à fait ça, et tout aussi dépersonnalisant et sinistre.
Bref, je me souviens là-dessus d'une anecdote, que 50 ans après je n'ai pas oubliée et qui me reviens régulièrement!
Mon oncle un jour était venu chez nous, aussitôt il bondit sur le poste de radio (à lampes bien sûr le poste ! quelle question ! d'ailleurs c'est lui qui le réparait quand il était en panne) , car il fallait absolument qu'il écoute, qu'il ne rate pas, l'épisode d'un feuilleton de science-fiction qu'il suivait (ingénieur de formation, il était passionné par tout ce qui est technique).
On a donc écouté son feuilleton.
Les héros se trouvaient sur une autre planète qu'ils exploraient avec un vaisseau spatial (on ne s'inquiétait sans doute pas trop de savoir comment ils avaient pu se rendre autour d'une autre étoile (c, accroissement de la masse, centaines d'années-lumière, vous connaissez ?) et je ne sais plus ce qu'il leur arrivait, mais ils avaient très fort envie de savoir ce qu'il y avait dehors, pour ça ils avaient un système de caméra et les image apparaissant sur un écran à l'intérieur de l'appareil, comme un des personnage s'impatientait, un autre lui a rappelé que pour voir l'image il fallait encore attendre un peu "que les tubes aient chauffé"...
Je ne sais pas si vous vous rendez compte?
(De toutes façons de nos jours - alors que les transistors c'est déjà archaique, maintenant que les circuits imprimés sur des puces de silicium équivalent à des milliers de transistors, alors des lampes ! - vous ne savez peut-être même plus que dans le temps les récepteurs de radio et de télé (et les ordinateurs !) ça fonctionnait à l'aide de lampes (diodes, triodes) et que les lampes il fallait attendre qu'elle aient atteint leur température de fonctionnement (l'efet thermo-électrique) pour qu'on commence à voir l'oeil vert de la radio s'éclairer et une voix s'élever "dans le poste". ) Bref, ces explorateurs du futurs avaient apparemment résolu les problèmes des voyages intersidéraŭ, mais leurs télé fonctionnaient toujours comme celles des années 50 !!
Eh oui, je me revois encore écoutant cette radio ....
Quant à moi, sous son influence, je maîtrise assez bien les technologies nouvelles, de même que j'ai su réparer les postes à lampes (après tout je saurais peut-être encore : ton allusion à "l'œil magique à rayons cathodiques" qui aidait à l'accord fin des stations me rappelle encore des schémas de câblage).
On a pourtant abusé dans les années 60 du sujet de philo bateau sur "science sans conscience", mais on est dominé par des financiers à courte vue qui ne songent qu'à leur profit immédiat, et veulent des travailleurs et des consommateurs plutôt que des hommes.
Ce qui m'inquiète le plus n'est pas encore très à la mode : c'est la dégradation de la transmission du savoir. On s'indigne de la perte de l'orthographe, mais ce n'est que le plus visible. Tout est atteint, et on aura à la fin des scientifiques qui ne savent plus compter, des médecins qui ne savent pas soigner. Ce sont pour le moment les filières dont le recrutement est le plus bas qui sont atteintes : les sections économiques et littéraires produisent déjà des cadres, des commerciaux, des publicitaires, des artistes ignorants et incompétents ; mais ce n'est que le début.
Et plus de dictées, et plus d'apprentissage des chansons du patrimoine populaire à l'école primaire www.ipernity.com/doc/r.platteau/3598729
et maintenant il paraît qu'on va supprimer l'histoire, c'est très grave car : miiraslimake.over-blog.com/article-879749.html
plus de géométrie descriptive, plus de calcul mental, le fait qu'on dispose de machine pour ça ne dispense pas de savoir avec son cerveau comment ça se passe, sinon on ne peut plus rien comprendre.
Je crois que vous avez pleinement raison là. ça mériterait d'être développé.
Quand-même si ils ne comprennent pas "vérité en deça des Pyrénées, erreur au-delà" c'est inquiétant.
le Jansénisme on peut vivre sans mais les problèmes métaphysiques soulevés par Pascal non.
Et puis l'année d'après, en terminale, il faudra quand-même qu'ils abordent la philo, la vraie, non ?
Autrefois on s'adressait la parole, même entre inconnus, maintenant si jamais vous adressez la parole à quelqu'un on fait semblent de n'avoir rien entendu ou bien on appelle la police ! Autrefois la vie privée était respectée (sauf par les voisins et par les curés), maintenant tout le monde est sous surveillance de la DDASS et autres. Autres on se déplaçait en train ou en car, maintenant en voiture. Autrefois on mangeait principalement des tartines de pain, maintenant on ne consomme presque plus de pain, et en Belgique plus du tout. Autrefois les enfants jouaient sur la chaussée, maintenant ce n'est plus possible, et si jamais ils le font sur les parkings ils sont catalogué "loubards". Autrefois les animaŭ menaient souvent une "vie de chien", maintenant on les euthanasie, les humains aussi. Autrefois il y avait le clair de lune et les étoiles, maintenant l'éclairage urbain. Autrefois les pannes d'électricité, les bougies, la radio, aujourd'hui la télé. Etc.
19/12/2019
Origines du Compagnonnage
quelques document anciens montrent
1° on n'a presque aucun document sur la culture du peuple avant le milieu du XIXe siècle, car les riches se foutent du peuple ! Aussi ce n'est qu'à partir du moment où des gens issus de leurs rangs commencent à savoir lire et écrire et rédiger des livres qu'on commence seulement à entendre parler des "goguettes", du Flamenco, du Compagnonnage, etc, etc.
2° donc si on ne connaît bien le Compagnonnage qu'à partir du livre d'Agricol Perdigueur, en fait cette structure de RESISTANCE des compagnons vis à vis de l'organisation officielle des corporations, existait depuis très longtemps. Des traces indirecte permettent de reconnaître son existence et ses pratiques dès l'époque de Charles VI !
3° c'est une forme de "lutte des classes", et le ROI prend le parti de l'ORDRE, et de ceux qui en sont les profiteurs : les exploiteurs et les possédants ! Et l'EGLISE AUSSI ! Ce qui met à mal certaines tentatives actuelles .... Et rappelle que le bon sens se trouve chez MARX !
premières traces du Compagnonnage :
le « livre des métiers », rédigé en 1268 à la demande de Louis IX, interdisait à tout ouvrier de quitter son maître sans son accord. C'est par réaction à ces mesures que seraient nées les premières sociétés de compagnons indépendantes des corporations. Elles ne prirent le nom de « compagnonnages » qu'au xixe siècle et se nommaient jusque là des « devoirs ». La première mention indiscutable des pratiques compagnonniques remonte à l'année 1420, lorsque le roi Charles VI rédige une ordonnance pour les cordonniers de Troyes dans laquelle il est dit que : « Plusieurs compaignons et ouvriers du dit mestier, de plusieurs langues et nations, alloient et venoient de ville en ville ouvrer pour apprendre, congnoistre, veoir et savoir les uns des autres. » Au xvie siècle, les condamnations royales à l'encontre des devoirs se multiplient, sans parvenir à les faire disparaître. En 1539, par l'Ordonnance de Villers-Cotterêts, François Ier reprend les interdictions de plusieurs de ses prédécesseurs : « Suivant nos anciennes ordonnances et arrêts de nos cours souverains, seront abattues, interdites et défendues toutes confréries de gens de métier et artisans par tout le royaume8. [...] défense à tous compagnons et ouvriers de s'assembler en corps sous prétexte de confréries ou autrement, de cabaler entre eux pour se placer les uns les autres chez les maistres ou pour en sortir, ni d'empêcher de quelque manière que ce soit lesdits maistres de choisir eux-mêmes leurs ouvriers soit français soit étrangers. » Un procès verbal judiciaire daté de 1540 recueille le témoignage d'un compagnon cordonnier natif de Tours qui reconnaît avoir mangé chez une femme nommée « la mère » à Dijon, et avoir voyagé pendant quatre ans à travers la France.
À partir du xviie siècle, l'Église ajoute sa condamnation à celle du roi , En 1655, une résolution des docteurs de la faculté de Paris atteste en les condamnant l'existence dans les devoirs de pratiques rituelles non contrôlées par les autorités religieuses. :
Ce qui confirme bien la lutte des classes et
1 que le roi était du côté des exploiteurs (contrairement à ce que veut nous faire croire Marion Sigaut !!) et
2 l’église est toujours du côté des possédants !
12/12/2019
le libéralisme qu'est-ce que c'est ?
On se casse la tête avec les « paradoxes du libéralisme », ses « ambiguïtés », comment le définir ? et tatati et ta ta ta. Mais c'est très simple, très très simple, il suffit d'un peu de méthode marxiste ! Ou tout simplement de bon sens.
Il suffit de se demander : la pensée libérale, ça a été créé par qui ? par quels sortes de gens ? appartenant à quelle classe ? À quelle époque ? Des gens qui avaient quelle mentalité ? Quelles préoccupations ? Quels intérêts ? Quel mode de vie ? Et on a compris !
Le libéralisme c'est l'idéologie de la classe des propriétaires riches, point !
(attention ! Ça exclut les propriétaires pauvres ! par exemple les marchands de chandelles - ils ont un stock, donc propriétaires - de même que pour les coiffeurs : Burke estimait absolument ridicule et impensable qu'on puisse donner des droits politiques à des gens comme ça ! Quand à la propriété des petits paysans on l'écrase sous les pieds et sous les enclosures, la propriété des gros investisseurs elle seule mérite le respect « due à toute personne humaine » ! de nos jours encore les petits commerçants s'en sont aperçu ! Et bien sûr les droits de propriété des « races inférieures » il ne vient à l'idée de personne un seul instant qu'ils puissent avoir des droits de propriétés sur leurs territoires ! Surtout pas Tocqueville).
A partir de ce résumé tout découle de source.
Avec ça inutile de s'embêter avec touts les beaux principes théoriquement théoriques et philosophiques, les valeurs, la condamnation de la « tyrannie », le respect de la « liberté individuelle », de la « conscience errante », de la « personne individuelle », et éventuellement de s'étonner des contradictions flagrantes des théoriciens qui sont censés s'en réclamer ! Non. Plus besoin de distinguer entre libéralisme économique, libéralisme politique, libéralisme des mœurs.
Tous les combats, mais aussi tous les paradoxes de la pensée libérale deviennent des évidences. Et la défense de l'esclavage, et le déni de tous droits aux domestiques, et les cris d'orfraie devant la loi qui réduisait le temps de travail des enfants de moins de 8 ans à de 12 heures par jour (si ! …) disant que c'était une atteinte à la liberté, et un acte de tyrannie de la part du vilain gouvernement, etc, etc, etc.
Pour tout ça et disposer de centaines de citations de la plume même des penseurs libéraux, qui permet de voir quelles positions ils tenaient, il suffit de lire le livre de Domenico Losurdo : http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Contre...
Et cette approche historique permet de comprendre certains changements, par exemple. Traditionnellement, au début, la défense de la liberté religieuse, les droits sacrés de « la conscience errante », le respect des croyances individuelles, était un pilier fondamental du libéralisme. En effet parmi les riches propriétaires, il y avait des catholiques, des protestants (pas encore des juifs mais c'est venu au XIXè siècle, et maintenant c'en est même une composante maitresse), des protestants de diverses chapelles. Aussi devant les persécutions et le pouvoir des théocraties et des rois qui pratiquaient le cujus regio ejus religio, la défense de la liberté de croyance leur importait. Maintenant c'est quasiment disparu ! Au contraire les libéraux sont devenus des intolérants fanatiques. Eh oui ! Maintenant il n'y a plus que des pauvres pour croire en des religions : les musulmans (un temps tolérés eux aussi, quand c'étaient des ambassadeurs ottomans ou des cheiks saoudiens !) sont essentiellement des jeunes marginaux de banlieues pauvres, ou alors ce sont des membres de mouvement que les libéraux qualifient tout de suite de « sectes ». Les gens dont la liberté de croyance consiste à être choqués à l'idée qu'on inculque la théorie du « gender » à leurs enfants, ça …. le libéralisme tout à coup ne le tolère pas ! Leur "conscience errante" on s'en fout ! leur "personne humaine" n'existe plus ! Pas plus que la vision religieuse, non plus des catholiques (en fait maintenant des catholiques qui de nos jours diffuseraient la même vision religieuse que ceux du XIXè siècle seraient diabolisés, insultés et carrément interdits par la police ! Au nom du libéralisme bien sûr !), mais ceux qui cultivent des légumes bio en suivant le cycle de la lune, ou qui critiquent les vaccins sont des ennemis pour les profits de Big Pharma, donc on les assimile « sectes » et on trouve, au nom du libéralisme, normal d'envoyer les gendarmes les arrêter, leur enlever leurs enfants (non le droit sacré et libéral de la famille ne joue pas pour eux !) leur interdire de construire des statues sur le terrain dont ils sont propriétaires (eh oui ! Je vous dis c'est ça le libéralisme), leur interdire de tenir des réunions publiques en louant avec leur argent pourtant (!) le stade de Lens, etc. Donc de nos jours les libéraux, pour qui la liberté religieuse était autrefois si centrale, sont devenus des antireligieux impitoyables et fanatiques ! Logique ! Il suffit de se rapporter à la méthode d'analyse marxiste qui définit l'origine et le conditionnement des idéologies.
La classe dominante, sans vraiment le vouloir, présente sa liberté d'expression comme étant celle de toutes les autres classes sociales. Lorsqu'elle évoque la liberté d'expression, c'est à sa liberté qu'elle pense.
5/5/2014
le créateur de la pensée libérale en France,Claude-Jacques Herbert : 1753 essai sur la police générale des grains http://socserv2.socsci.mcmaster.ca/econ/ugcm/3ll3/herbert/essai.htm
c'est ici aussi qu'on doit rappeler les fameux spartiates, qui furent admirés par des générations de théoriciens démocrates et laudateurs de la "vertu" et qui n'étaient qu'une bande de pirates qui se faisaient nourrir par le peuple qu'ils avaient conquis et réduit en esclavage, les ilotes, et s'organisaient entre eux en véritable couvent de légionnaires austères et fanatiques.
Quand à Athènes là, elle ne s’avère que trop symbolique que comme expérience historique ou du fait d’une juste admiration de l’art qu’elle a été capable de développer, parce que c’était une société esclavagiste; Quatre pelés et trois tondus se réunissaient sur une place et affirmaient : "Voilà la démocratie! » Le reste, les "métèques" n’avait pas de droits et l’immense majorité étaient des esclaves… Même les philosophes, qui étaient des sages et se croyaient justes, de même que les penseurs du "Libéralisme" susnommés, avaient un tas d’esclaves, de même que ces mêmes penseurs "Libéraux" étatsuniens, et les autres des ouvriers dans leurs usines, ou des domestiques pour les servir, et auxquels il n'auraient jamais seulement pensé d'étendre les fameux droits et libertés de l'individu qu'ils réclamaient pour eux-mêmes
Maintenant il convient de se rendre compte (relisez à ce sujet également le livre incontournable de Sven Lindqvist "Exterminez toutes ces brutes") que la racisme n'est pas une réalité intemporelle pesant sur l’humanité comme une tare originelle ou un défaut permanent qu’il faudrait sans-cesse combattre mais qu'il est au contraire un rapport social historiquement daté, dont l'émergence date de l’apparition d’un système social précis ayant besoin pour s’étendre de justifier une hiérarchisation des groupes humains. L’esclavage et la colonisation comme modalités de l’accumulation primitive du capitalisme européen sont les bases matérielles de l’émergence des théorisations racistes. Auparavant existait bien sûr des conflits, des guerres et des agressions mais elles n’étaient pas argumentés sur une logique de hiérarchisation de l’humain.
Le libéralisme, en clair c'est la dictature des ultra-riches, écoutez la parole claire et décapante de François Boulo :
30/11/2019
le néolibéralisme EST un fascisme
en complément de mon billet (que vous avez peut-être déjà lu, sinon j'en conseille la lecture):
Question rentabilité, travail, société, n'est-on pas en train de faire tragiquement fausse route ?
il appert de plus en plus qu'il y a eu un pervertissement de notre société et de nos valeurs à partir du moment où le tout-capitalisme a réussi à imposer le règne du terme "rentabilité " (terme tout à fait nouveau dans la langue française, il fut employé pour la première fois dans les années 20 - 1920 - à la tribune de la chambre pour désigner la capacité d'une terre de rapporter à son propriétaire - pas à l'agriculteur ! détail significatif ! ... - des rentes. Le journaliste qui rapportait ce terme était offusqué de cet étrange "barbarisme" et disait "après l'invasion des barbares voici l'invasion des barbarismes" !) et la recherche sacro-sainte de l'efficacité
(par exemple Hitler s'est distingué des autres massacreurs par un souci d'efficacité....),
considérée comme une DEVOIR, plus important que tous les devoir moraux et que tout ce dont était fait la nature humaine, ce basculement de civilisation était lourd de conséquences, comme on l'a vu, et comme on n'a pas fini de le voir.
Mantenant lisez ci-dessous une démonstration que le néolibéralisme est un fascisme :
03/03/2016 Par DANIEL ZIARKOWSKI :
J’ai appris que le néolibéralisme est un totalitarisme car il frappe chacune des sphères de notre société.
Si l’on considère que le fascisme est une aptitude autoritaire, arbitraire, violente et dictatoriale imposée par un groupe quelconque à son entourage, l’extrémisme néolibéraliste répond à cette définition du Larousse. En outre, le fascisme se définit aussi et surtout comme une action de toutes les composantes de l’Etat à sa seule idéologie totalitaire. Notre politique actuelle, depuis ces deux derniers quinquennats répondant à des actions politiques dénuées de tout sens, de tout but, de toute vérité compréhensible par le plus grand nombre en diminuant tout autant un maximum de valeurs qui furent et sont les fondements de toute république, la dénomination de gouvernement fascisant pourrait donc être évoquée.
Depuis 2007, l’Etat et donc le gouvernement, n’ont eu de cesse (tout en explosant le déficit budgétaire) de réaliser des coupes budgétaires sous le prétexte fallacieux de modernisation de leurs actions. Ces mêmes actions ne sont, donc, que l’application par l’Etat de l’action des entreprises (en particulier celles du CAC 40) dans un but évident de la diminution de la charge salariale (RGPP, Réate, réforme territoriale …) mais aussi donc, dans une supposée diminution des coûts de production, de rentabilité incontournable. En conséquence, l’Etat se désengage du public dont pourtant il se doit d’être au service avec de graves conséquences comme celles des plus démunis qui ont de plus en plus de difficultés tels l’accès aux soins, aux droits fondamentaux (programmes du FN qui a deviné la faille et s’y est engouffré d’où son score au niveau de cette part de la population).
Les discours publics récurrents depuis une décennie, ont donc créé une forme d’abstraction de l’humain au profit seul de la rentabilité en dehors de toute solidarité nationale d’où l’émergence de discours violents mettant en avant les principes de patriotisme, d’attachement à ce qui fut, du repli sur soit, à la notion de « nationalité » mise en danger. C’est donc l’émergence d’un repli identitaire qui fustige, de fait, ces personnes qualifiées d’assistées que l’ère sarkozienne a tant déclamée et continue à déclamer au travers des propos d’un Bruno Le Maire, d’un Guillaume Pelletier et tant d’autres.
Nos gouvernements successifs et, en général, les gouvernements des pays démocratiques, sont devenus sujets « lobbyant » de l’économie. L’Etat, de par cet entregent lobbyiste avec l’entreprise, n’appuie que « sa » réflexion sur ce principe économique et ce malgré l’affirmation hollandaise de « Mon ennemie c’est la finance ». Les toutes dernières lois en termes de sécurité, du travail, cet amendement ahurissant de dédouaner de toutes responsabilités financières les pollueurs … pour ne citer qu’elles, ne tendent, ouvertement qu’à la protection de l’économie au détriment et de la mise en péril du bien commun. Comme le clamait Margaret Thatcher « There is no alternative ! ».
Sur cette expression selon laquelle il n’y a aucune alternative, qu’il se faut donc être réaliste et rationnel, tout ce qui est proche d’une action ou d’une proposition humaniste est disqualifié par le discours gouvernemental et la menace du 49.3. L’humanisme devient donc une utopie en contradiction avec les préceptes économiques. L’histoire du pays n’a pu sa place d’enseignements qui est donc mise au rencart sous le prétexte de la nécessité. Encore une fois, l’action du néolibéralisme a créé des hydres qui se réclament de l’importance du passé dont les ZEMMOUR et FINKIELKRAUT furent les hérauts les plus retentissants ! Et pourtant, l’Etat, son gouvernement auraient du apprendre de l’Histoire !
A cet effacement de l’histoire, et qui pourtant dans un certain sens nous renvoie au XIXème siècle et à cette allégorie de CHAPLIN par ces « Temps Modernes », l’absence de performance dirige vers la disparition. On a induit dans l’esprit collectif, et on l’enseigne à nos enfants, que l’inefficacité est coupable, que chaque acte et action doivent être justifiés, que l’on doit démontrer ses objectifs appuyés sur une foultitude d’indicateurs qui sont « textes d’évangile » et donc que l’application d’une forme de théologie économique. Dieu est Argent ! Son enseignement fustige la créativité, l’esprit critique, l’intelligence humaine, et la morale, au seul profit de la table de la loi économique où le premier commandement est : rentabilité ! On a rompu la confiance et, par contre, on a emmené une part de la population vers cette sous-culture.
Aujourd’hui l’humanisme a été mis au rencart ! Le néolibéralisme est effectivement fasciste, l'humanité se doit être économique. Comme le clamait Eric WOERTH dans sa présentation de sa loi pour les retraites, un ouvrier s'use. L'humain est devenu un outil qui s'use et que l'on met au rebut. On se refuse à utiliser des mots qui sont pourtant la définition de ce qu'est ou ressent l'homme comme l'usure au lieu de fatigue, comme la rentabilité au lieu du professionnalisme, comme un coût au lieu de richesse, comme un frein au lieu de levier, comme une économie à la place d'une vie ou de la compétence.
"ce n'est pas la France dans laquelle j'ai été éduqué" (moi non plus) :
https://ru-clip.net/video/I218JLUT6RA/j%C3%A9r%C3%B4me-rodrigues-%C2%AB-les-gilets-jaunes-ce-n%E2%80%99est-que-le-d%C3%A9but-les-16-et-17-novembre-seront-%C3%A9normes-%C2%BB.html
20/11/2019
dernières images avant la nuit fasciste ...
15/11/2019
tout parti qui devient le parti du grand capital ou le parti des arrivistes aux dents longues, devient un instrument de pouvoir pourri, s'est simple et logique !
Tout pouvoir corrompt; tout pouvoir absolu corrompt absolument.
Aussi ça ne m'étonnerait pas un instant si la Chine une fois devenue super-puissance (ça commence d'ailleurs) se conduise aussi mal que celles qui l'ont précédée.
Je ne me fais aucun "cinéma" angélique. Par ailleurs ils deviennent très "modernes" c'est à dire qu'ils donnent à leur tour dans le "Libéral-fascisme" et les gadgets totalitaires : caméras à reconnaissance faciale, notation de toute le population pour veiller qu'ils sont bien dans les rails des normes édictée par les nouveaux "curés" (là je parle pour l'occident, pour la Chine on dira quoi ? les nouveau maîtres confucéens ?) auto-proclamés.
Par ailleurs, alors que je connais une communiste qui défend le PCC bec et ongles parce qu'il y a toujours le mot "communiste" dedans !
moi je me souviens de cette chinoise de l'Institut Confucius d'A****, qui à une conférence de l'Université du 3ème age disait, et ce très sérieusement ! et sans aucun ton de critique, au contraire, que le PC chinois qui était au départ défini comme le parti de la classe ouvrière est maintenant le parti des entrepreneurs ! Bon, là on a compris ....
Marx avait bien dit "l'émancipation des travailleurs ne pourra être l'oeuvre que des travailleurs eux-mêmes".
L'URSS avait déjà montré qu'un parti qui de facto devient le parti des arrivistes aux dents longues, ne peut rester réellement communiste, et est tout prêt à virer capitaliste sans vergogne, la Chine fait ça plus en souplesse et intelligence, et leur Nomenklatura est restée au pouvoir. Alliée à tous les entrepreneurs capitalistes de haut vol.
De même l'aristocratie anglaise en 1847 a évité la Révolution française et la guillotine, en faisant une fusion historique avec la haute bourgeoisie industrielle. Ce qui lui a permis d'être toujours là !
Bon il y a un facteur un peu plus optimiste, le levain de l'éducation bolchévique est resté chez pas mal de russes, et ils grognent, ils regrettent Staline, etc.
De même je me pose la question (je ne sais pas j'aimerais bien savoir, si quelqu'un a des éléments de réponse !) est-ce que les ouvriers chinois, qui ont été nourris d'idéologie lutte de classe et socialiste, ne vont pas envoyer promener l'interdiction officielle des syndicats et des grèves et se rebiffer, contre les nouveaux riches, etc ?
J'ai vu il y a pas longtemps une vidéo où un riche chinois avait garé sa voiture de grand luxe dans un endroit où c'était interdit, eh bien les ouvriers sont arrivés avec de gros marteaux et on les voit défoncer la voiture de luxe !! un tel incident ça révèle beaucoup de choses !!
Par ailleurs il y a l'histoire du peintre Hua Yong, (vous connaissez ?) qui a montré les problèmes des ex-campagnards que le gouvernement chinois oblige à déménager, malgré la censure étatique de l'internet chinois un activisme a l'air d'apparaître, et il y a donc en Chine pas seulement des investisseurs aux dents longues mais des esprits contestataires et rebelles, cela donne-t-il espoir ?
Si quelqu'un a vécu en Chine et connaît ce qui s’y passe ? on aimerait bien savoir !
12/11/2019
vous saviez ça ?
non seulement "on n'est pas contemporain de son époque" (qui purrait me retrouver l'auteur de cette phrase si lucide ? merci d'avance !) mais on n'est même pas contemporain des époques passées ! qui savait qu'il y avait un tel mouvement de désertion dans l'armée allemande du temps de Guillaume II ?
Une fois de plus relire, non seulement les vieux Readers Digest ,comme je l'lai montré dans un autre billet, et les vieux "Science et Voyage" mais tous les vieux journaux (et l'almanach Hachette de1907, comme je l'ai montré dans un autre encore) est une mine de remises en cause du passé ! (et aussi de s'apercevoir que "rien de nouveau sous le soleil" ! par exemple dans le rôle, que le gouvernement et le grand capital fait jouer à la presse ....)
Aperita en « La Voix du Peuple », Lausanne la 20a de januaro 1906 :
(dizertoj en la Wilhelma Germanio)
Outre qu'il nous est égal d'être appelés
Gaulois, Teutons ou Helvètes, alors que
nous restons des salariés en face de la
grande est unique nation des capitalistes
indigènes, exotiques ou cosmopolites, il y
a d'autres faits qui détruisent, même au
au point de vue nationaliste, l'argumenta-
tion bourgeoise : c'est que le travail de dé-
sagrégation de l'armée se poursuit avec
une semblable vigueur un peu partout.
L'Eclair (Metz, 13 décembre 1905) si-
gnale ainsi une véritable épidémie de dé-
sertions dans les régiments de la garnison
de Metz particulièrement. On compte une
moyenne de 5 déserteurs par jour ; diman-
che 10 décembre, il y en eut 8. Le 16 e corps
d'armée allemand n'a pas perdu moins de
1200 soldats de cette façon. D'autres faits
plus attristants, mais non moins sympto-
matiques, prouvent que la caserne ne se
supporte plus, qu'elle ne répond vérita-
blement plus à la mentalité des hommes.
Le comte Zéryn l'avoue comme suit :
« Un nombre incalculable de jeunes
gens se soustraient annuellement par l'é-
migration au service militaire, les révol-
tes des soldats sont très fréquentes, et les
suicides se sont multipliés au point que
l'armée fournit 23 °/„ du nombre total des
morts volontaires de la nation entière.
Les autorités mettent tout en œuvre pour
empêcher que le public, que la presse con-
naissent la marche progressive de ces sui-
cides, de ces condamnations pour insou-
missions, de ces désertions. L'aversion des
Allemands pour le service militaire est si in-
tense que, an par an, des milliers de jeu-
nes gens cherchent à se soustraire à l'ap-
pel sous les drapeaux en se mutilant ou
en commettant des crimes pour être chas-
sés de l'armée comme criminels. »
Quand un organe, par l'évolution, est
destiné à disparaître, tel un appendice
caudal dans le corps de l'homme, il n'est
aucun pouvoir qui puisse le réorganiser,
le maintenir, le perpétuer. Ainsi en est-il
de l'armée : le peuple a compris qu'elle
n'est utile qu'à ses maîtres ; il l'a prise en
horreur, il s'en dégoûte, il n'en veut plus.
11/11/2019
Vive les gilets jaunes ! vous devez aller jusqu'au bout - la fin du capitalisme
Chers (chères) Gilets Jaunes, éveillés de France,
Cela fait désormais bientôt un an que vous êtes dans la rue. Cela fait un an que vous manifestez dans les rues de France, pour espérer changer le destin de notre pays et du monde.
Pendant que bon nombre de français en sont encore à se nourrir de mensonges télévisés, vous, éveillés de France, avez ouverts les yeux, et essayez de diffuser la vérité sur vos banderoles, sur les pages Facebook via les articles que vous relayez, via vos médias indépendants, via des rencontres, des discussions, des convergences…
Vous, éveillés de France, vous agissez. Vous agissez pour l’avenir de nos enfants, de nos petits-petits enfants, pour l’avenir de la France et du monde. Vous vous soulevez contre le capitalisme. Contre le monde tout puissant de l’argent. Contre le mensonge, l’injustice, l’indifférence.
Vous osez crier les vérités que tout le monde pense, mais que personne n’ose dire. Que tout le monde pense, mais que personne ne crie dans les rues le samedi, préférant vous observer de loin. Prendre les risques à leur place. Faire l’histoire pour eux-mêmes.
Oubliant que tout serait plus facile s’ils étaient avec vous.
Gilets Jaunes, votre mouvement est historique. Personne ne vous voyait venir. Vous êtes un mouvement spontané. Issu du peuple.
Un mouvement sans chefs ni leaders. Guidés seulement par votre désir commun : celui de vivre vraiment.
Jamais la France n’a été si proche de la Liberté qu’aujourd’hui. Et pourtant, la France va mal.
Mais vos idées sont une merveille. Vous devez aller au bout. Car ici je parle de la vraie Liberté possible.
Certaines de vos idées des temps nouveaux, comme celles du Référendum d’Initiative Citoyenne, sont extrêmement louables. Cela montre que les hommes ne veulent plus de chefs, ni être eux-mêmes des chefs. Vous avez compris l’importance réelle de l’égalité, de la solidarité, de l’amour.
Vous avez compris l’importance du libre-arbitre, de pouvoir décider pour votre vie. L’importance de faire confiance à votre maturité pour décider de vos lois.
Vous êtres réellement combattus. Certains êtres ne veulent pas perdre leur suprématie.
N’ayez pas peur. La vie vous soutient. La vie sera toujours avec ceux qui la défendent.
Cette période de transition semble nécessaire. Mais il va falloir réussir. Si vous réussissez, alors le monde sera réellement ce que nous voulons tous.
Car aujourd’hui c’est le monde entier qui se soulève. Et personne ne pourra l’en empêcher.
Soyez optimistes Gilets Jaunes. Ne vous laissez pas influencer par ceux qui veulent vous diviser, vous faire croire que vous n’existez plus. Votre cœur bat, vous le savez, non ? Alors vous êtes toujours là. Toujours prêts à crier les vérités universelles à défendre.
Aujourd’hui bon nombre de personnes se font passés pour des Gilets Jaunes sur vos réseaux. Ils sèment la confusion. Ridiculisent votre mouvement. Disent qu’il est fini. Se moquent de vos actions en les disant inutiles. Ne les croyez pas ! Ils cherchent seulement à vous déstabiliser, à vous faire douter. Restez confiants en vos idées. Croyez en votre réussite. Avancez sans vous retourner.
Il est clair cependant que vous perdez un peu de motivation car vous semblez vous habituer aux manifestations. Pour cela, vous ne devez pas prendre les manifestations comme une routine. Mais vous devez prendre réellement chaque manifestation comme une victoire possible. Comme une pierre de l’édifice de votre nouveau royaume. Celui que vous construisez avec tous ceux qui croient en sa possibilité. Ainsi, chaque pierre compte.
Gilets Jaunes, ne vous éparpillez pas. Restez fixés sur les objectifs. Vos actions doivent permettre une victoire
possible pour l’obtention de votre RIC, ou de tout ce qui pourrait offrir une société plus juste.
Aussi, par exemple, lorsque vous êtes des milliers de personnes sur Paris. Restez-y. Investissez une place. Une rue. Restez-y réellement ! Ne partez plus. Jusqu’à la révolution que vous souhaitez.
Faites les choses réellement, à 200%. Avec tout votre cœur et votre détermination. Ne reportez pas à plus tard. Faites aujourd’hui. Si vous le faites, tous les Gilets Jaunes de France vous rejoindront.
Aujourd’hui vous n’avez que peu de temps. La reconnaissance faciale arrive. La 5G. Et bien d’autres armes bizarres, de contrôles. Ce que vous pouvez aujourd’hui sera plus difficile demain.
Croyez que c’est possible.
Vous êtes l’avant-garde des français. Ceux qui œuvrent pour leur liberté.
Ne jugez pas ceux qui dorment encore. Ils sont simplement manipulés. Tellement manipulés qu’ils croient être dans le vrai. Ils pensent qu’il est normal de recevoir des dizaines de vaccins, de se nourrir de chimie, de respirer de la chimie. Ils pensent qu’il est normal d’être filmés, pistés, écoutés.
Ils croient qu’il est normal de vivre dans des boîtes, isolés de la nature. Isolé du monde réel. Au milieu du béton. Qu’il est normal d’avoir un chef. Qu’il est normal d’être mutilé pour le droit de manifester. Ils pensent qu’il est normal de vivre au milieu des ondes électromagnétiques. De chauffer leur nourriture par des micro-ondes. De puiser les ressources de la Terre pour se chauffer, se déplacer, s’habiller. Ils pensent qu’il est normal de tuer par milliards nos petits frères, les animaux.
Ils ont oubliés ce qu’était la vie. Ils ont oublié qu’il était possible de vivre autrement. l;Simplement. Sans tout ça. Sans se détruire et sans détruire son environnement. Ce peuple se nourrit de films aux images terribles, de musiques dysharmonieuses et de mensonges. De pensées dysharmoniseuses, et vivent totalement en dehors de l’harmonie.
Hors l’harmonie c’est simplement être en accord avec le vivant. Et le vivant est sain, libre. Il est joie. Il est beauté. N’ayez pas peurs de ces mots, Gilets Jaunes. Ils ne sont pas ridicules, enfantins, ou encore le discours d’illuminés. C’est pour ces mots que vous vous battez. Inconsciemment. C’est pour l’amour que vous marchez. L’égalité entre tous. L’amour du vivant. L’amour qui ne détruit pas.
La santé c’est simplement ne pas se détruire par tout ce qu’a créé l’homme et le capitalisme fou.
Il est temps de récupérer vos droits. De rendre ses droits à la Terre. Et vous êtes la Terre. Vous méritez de respirer un air pur, de boire une eau saine, de manger des fruits sains.
Vous méritez de travailler avec respect pour ce que vous faites. Vous méritez d’être écoutés.
Car un homme est égal à un homme. Vous méritez de décider pour ce que vous croyez juste.
Gilets Jaunes, soyez optimistes. Soyez confiants. Croyez. Croyez vraiment.
Ceux qui gagnent ont toujours cru.
Voici le programme des gilets jaunes chiliens, qui par leurs manifestations violentes ont commencé à faire reculer leur gouvernement macronien, français prenez-en de la graine