05/07/2014
revuo "MONATO"
Je suis pour un an abonné à Monato. C'est un magazine en espéranto, tiré à Anvers, avec une rédaction internationale.http://www.esperanto.be/fel/mon/
Les articles sont courts, et laissent souvent sur votre faim, manquent parfois de réflexion ou répercutent l'idéologie des « moutons » bien obéissants, et le discours "Usona"- (USA)-européïste-impérialiste ! (sur le Kossovo, sur l'Ukraine, des articles très spécieux).
Mais par contre ce qu'il y a de bien c'est qu'on y trouve de la part des rédacteurs de divers pays des nouvelles vraiment locales, et dont autrement on n'aurait jamais entendu parler. Ce qui crée une forme d'ouverture vraiment intéressante. :-)
Sur le dernier n° que je viens de recevoir, outre la constatation que ma lettre pour le courrier des lecteurs, dont ils m'avaient assuré qu'ils la publieraient, n'est pas passé (peut-être trop critique envers ceux qui qui refusent de donner aux mendiants) et l'article totalement spécieux sur l'Ukraine. Pour qui sait réfléchir au-delà du texte de journalisme béni-oui-oui on trouve condensé en un numéro un sacré résumé des problèmes de la société actuelle !
En Autriche, on apprend que la banque Hypo Alpe-Adria, qui était propriété de l'Etat (comme ça devrait être de toutes les banques ! ) a été en 2007 privatisée ! et vendue à une banque allemande (!) Bayerische Landesbank, résultat : à force de spéculation son nouveau propriétaire l'a ruinée. Et - suivant le principe privatiser les gains et nationaliser les pertes ! - c'est le gouvernement autrichien qui l'a reprise et qui va payer. Ce qui veut dire ce sont les citoyens autrichiens qui vont payer pour les conneries des vautours privés, en se serrant la ceinture !!! le ministère de l'éducation et celui de La femme vont réduire leur budget de 60 millions d'euros en 2014 et autant en 2015. beaucoup parlent de « catastrophe éducative ».
En Chine le marché du travail est comme il était en France il y a quelques décennies ! C'est à dire qu'il y a plus d'offre d'emploi que de candidats ! Souvent ils se permettent (ils PEUVENT se permettre … - Quelle nostalgie !!!) de « démissionner au bout de quelques mois, ou s'en vont au bout de seulement quelques jours – en dépit du fait que les conditions de travail se sont significativement améliorées » Donc les patrons sont obligés de faire des efforts pour les attirer (eh oui ça peut exister !!! et ça a existé en France !!! autrefois …. avant une certaine politique …. le NAIRU vous connaissez ?) « les salaire sont plus hauts, les travailleurs reçoivent parfois des repas gratuits, ou le logement gratuit ». Mais malgré ça c'est dur ! pour les employeurs !!
MAIS, se félicite l'article, la situation va changer ! À l'avantage des « compagnies », du grand capital en clair, « à cause du progrès scientifique et technique les machines de plus en plus effectuent le travail; aussi on n'aura plus besoin de tant de travailleurs. » on a compris …
En Autriche on va installer des …. caméras de vidéo-surveillance dans les tramways de Vienne. Bonjour la Big-Brotherisation ! …
Un article un peu plus long (trois pages pour une fois !), que je n'ai pas encore lu en entier, mais il dit en gros qu'en Italie la culture, la littérature italienne, tout ça est « jeté à la poubelle ».
(Hé bien sûr ! dans le pays où Berlusconi disait que les italiens devaient cesser de considérer l'anglais comme une langue étrangère la désidentification et le laminage sous une « culture » anglo-saxonne - pardon « européenne » comme la nomme avec son humour grinçant François Asselineau – du niveau que lui aussi épingle avec le «Captain» Europe ! Lamentable symbole de cet avilissement des gens.)
Par exemple
« La langue – écrit à ce sujet la poétesse Bruna Milani dans le journal Libertà – est le synonyme de culture, elle sert à dresser l'âme et l'esprit des gens contre leur laminage par la « mondialisation », qui finalement rendrait totalement dénuée d'intérêt la rencontre avec des étrangers. »
Bref attristant et intéressant numéro, à condition qu'on sache lire derrière les lignes, et penser, et s'indigner.
02/07/2014
image de notre vie
Mia kateno
Ĉio silentas,
triste noktiĝas.
Mia kateno, tro multe pezas,
kaj mi tristiĝas.
En mia ĉelo, malgranda truo
estas la pordo de entrudiĝanto:
malgranda muso,
kiu, ĉiutage,
manĝas maltrankvile,
ĉiujn restaĵojn.
Mi ne komprenas,
kial ĝi foriras,
kiam mi volas tuŝi karese
ĝian dorseton.
Mi koleriĝas, ĉar ĝi kuretas
kaj malaperas,
kaj mia menso,
denove nervas,
kaj mi sekigas,
per naztuketo,
varman larmeton
kaj post momento
mi endormiĝas.
Ĉi rakonteto,
ĉiam okazas,
kiam noktiĝas,
kaj vento haltas
kaj mi rigardas
kun granda sento,
mian katenon.
Angel Arquillos Lopez - 2013
14/05/2014
Mia koro malrapide batas
Mia koro malrapide batas;
ĝi tro lacas,
ne plu havas energion.
Eble ĉar ĝi ne plu junas,
kaj soleco
kaj forgeso
kaj la forto de la viv'
nun forestas.
Kuraĝa ĉiam ĝi estis,
afabla kaj malavara,
sed nutempe tre timemas
pro malsano
malforteco,
neglektemo
kaj nesekura estonteco.
Mia koro malrapide batas,
kaj ne nur pro maljuneco.
(Angel Arquillos)
06/05/2014
Korpe kaj mense
Korpe kaj mense
Korpe kaj mense
mi amas la vivon,
kun sento vera
kaj kontento,
ĉar viv' estas donaco
de l'Naturo,
aŭ de spirita Dio,
aŭ simple de la fido.
Korpe kaj mense,
kun pura sento,
mi vagadas
kontraŭ la forto de l'vento,
kontraŭ malsanaj deziroj
kontraŭ ĉio.
(Angel Arquillos-Lopez)
31/03/2014
Oni ne pafas en Jamburg
Je crois qu’avec le temps on s’est aperçu et on s’aperçoit de plus en plus qu’il convient de, comment appeler ça ? banaliser le régime soviétique (et d’ailleurs également le nazisme comme l’ont bien montré les travaux de Sven Lindqvist et de Sygmunt Bauman) , c’est à dire : que les caractéristiques qu’on a vues comme propres à lui, monstrueuses, exceptionnelles, peuvent se retrouver partout, sont des tendances générales et universelles de la psychologie, de l’Etat, et de ses organes, tout cela mutatis mutandis, il suffit que les conditions de manifestation soient suffisamment remplies. (d’ailleurs on a bien vu ces dernières années comme des trucs, autrefois ardemment décriés, de l’URSS ont « déménagé » chez nous, tels que les Rideaux de fils de Fer barbelés aux frontières visant à empêcher des migrations économiques jugées indésirables par l’Etat, ou la surveillance des gens par des caméras !) Ainsi donc, par exemple, si on prend le type de discours, et de comportement, des agents du KGB (comme par exemple on les voit à l’œuvre dans le roman de Mikaelo Bronŝtejn « Oni ne pafas en Jamburg »), et toute leur sournoiserie puante, leurs tons bénins et cauteleux, leur hypocrisie venimeuse, n’a rien d’exceptionnel ni de propre à l’URSS, mais se retrouve dans tous les corps similaires, tels dans le monde actuel les flics et les flics sociaux, surtout ces derniers, car comme il s’agissait d’une Police de la Pensée, et du comportement, et d’une chasse à tout ce qui ne rentre pas dans les normes édictées par l’Etat, ça se retrouve beaucoup plus dans toute la flicaille sociale que dans la police judiciaire traditionnelle.
"La police n'a rien à voir avec la liberté. Sa raison d'être ? Saisir, courir, ruser,
terroriser, forcer. Ni l'origine, ni l'aboutissement ne la concernent. Un déclic met
l'appareil en marche, et il va prêt à broyer. [...] Le bon policier est celui qui ne se pose
pas de questions (1) embarrassantes, le chien de chasse qui bondit après tout ce qui fuit." (Bernard Charbonneau, in "L'Etat" 1949)
(1) pensez à l'analyse de Zygmunt Bauman dans "Holocauste et modernité"
Dans son très interessant blog Ouistiti, Pirouette et Saperlipopette , l'impression dominante d'une française qui a vécu aux USA (actuels): "quand j’ai démenagé en 1996 pour la première fois dans la baie de San Francisco, j’ai eu beaucoup de mal à me faire à ce pays, je me croyais chez les communistes tant je trouvais qu’ils étaient contrôlés et surveillés"
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15/12/2013
rimleteroj
Dum la jaro 1953 (...) du "gigantoj" de la Esperanta literaturo, William Auld kaj Marjorie
Boulton dialogis, disputis perpoŝte sed ĉefe per poemoj, rondeloj pli precize
(provu ! legu ! rondelo, tiu olda franca poemformo de la 15-a jarcento estas poemformo genia ! agrabla, defia, sprita, utila per sia skemo de versoj ripetitaj, legu da, vi vidos, poste vi ne plu povos malhavi ilin ! estas ebriiga kiel bona vino !).
Kaj el tiuj dekoj (dekoj ! ĉiu respondanta al la antaŭa !) da poemoj mi metos ĉi-tie nur du, en
kiuj vi povos vidi la malsamajn temperamentoj de la du verkistoj: la amara cinismo de Auld, la
milda, humila sed neniamcedanta humanismo de Boulton, kaj ĉi-tie Boulton pravas, mi
opinias, kontraŭ la "poeto Virtuozo":
(Durant l'année 1953 deux géants de la littérature en Espéranto, William Auld et Marjorie Boulton ont
dialogué, ont débattu par lettre mais surtout sous forme de poèmes ! des rondeaux plus précisément (le rondeau, cette ancienne forme poétique française née au XVè siècle est simplement géniale, un vrai
délice ! son schéma de vers répétés est à la fois un défi et une aide à la pensée et à la poésie, essayez,
lisez-en, vous ne pourrez plus vous en passer !)
Et de ces dizaines de rondeaux (hé oui! on peut exprimer sa pensée en Espéranto, et même débattre de grands thèmes philosophiques, et même le faire en vers - envers et contre tous ! ) qu'ils ont écrit j'en présenterai ici deux où ils se répondent. Et je crois que c'est Marjorie (celle, l'humoriste, la prof de littérature, la grande amoureuse, dont je vous ai déjà fait lire plusieurs poèmes) avec son humanisme
modeste mais indomptable qui a raison contre l'amer cynisme (un tantinet influencé par le puritanisme
manichéen du protestantisme anglo-saxon d'ailleurs, soit dit en passant ...) de Auld)
Do jen Auld:
Rimletero XXIX
Nin regas fine apetitoj,
instinktoj kaj similaj pestoj,
ĉar ni finfine estas bestoj --
eĉ pli malbone: parazitoj.
Ho, tio estas simple mitoj,
kio stimulas al protestoj:
"Nin regas, fi ! ne apetitoj,
instinktoj kaj similaj pestoj !"
Ni babilaĉas pri spiritoj,
ni pozas kun patosaj gestoj,
kaj pave baŭmas niaj krestoj;
sed malgraŭ tiaj hipokritoj
nin regas fine apetitoj.
aperis en la nica literatura revuo, 3/2 p. 77
al tio respondas Marjorie:
Rimletero XXX
Sed apetito povas esti
la sola paradiz' surtera,
kvankam ne nuba kaj etera --
pri tio povas mi atesti.
Bestoj, ni devas iom besti;
ne estas hom' spirit' aera,
sed apetito povas esti
la sola paradiz' surtera.
Pastro ne povas trafe gesti
minace pri la flam' infera.
Ne estas, en la mond' sufera,
multo, por nin lumege vesti --
sed apetito povas esti.
aperis en la nica literatura revuo, 3/2 p. 7
en français:
Mais les appetits peuvent être
Le seul Paradis sur cette terre
Quoique ni nuageux ni éthéré
Oui je peux vous l'attester.
Si nous sommes des bêtes, eh bien conduisons-nous en bêtes;
l'homme n'est pas un esprit aérien,
Mais les appetits peuvent être
Le seul Paradis sur cette terre.
Le prêtre a tort avec ses grands gestes
Menaçants de la flamme infernale.
Il n'y a dans ce monde de souffrance
Pas grand chose pour nous être un vêtement de lumière
Mais les appetits peuvent l'être.
Kia bela leciono pri filozofio, kaj pri versfarado! (kaj pri Esperanto!)
(kompreneble indas legi la tuton - ( aux aĉeti la libron! ) - kaj unue la n° 31 kie Auld
"en rajoute" kaj diras en poemo ege "aktuala" (kvankam tiu estis skribita tridek jaroj antaŭ la
"deep ecology") ke homaro estas "tuberkulozo de la Ter'" eble forigonta per ia kosma
naturakuracisto, al kio Marjorie respondas al la cinika poeto-virtuozo, nu, legu mem!
(et les deux rondeaux qui suivent les 31 et 32, si on devait les traduire en français on pourrait peut-être
remplacer les jeux de mots intraduisibles par un autre et faire dire à Marjorie que l'humanité n'est pas
seulement une cirrhose de la planète mais plutôt six roses!)
11/12/2013
le plus beau poème d'Edmond Privat - Sur vojo de l'vivo
I
Sur vojo de l’vivo vaginte tre sola
Dum jaroj bruemaj de l’knaba juneco,
Kaj multe plorinte sen vorto konsola
Dum sonis ridad’ el apuda gajeco,
Tagon mi renkontis voje
La rigardon de princino,
Tuŝis mian manon foje
Dolĉa mano de fratino.
La manon mi kaptis kaj premis tremante.
El miaj okuloj ŝi plorojn ĉesigis,
Kaj sulkoj de l’frunto forigis kisante.
Ni manon en mano la vojon daŭrigis.
Blue brilis la ĉielo ;
Ĉie floris la ĝardenoj.
Por la haroj de l’anĝelo
Kreskis rozoj kaj jasmenoj.
Sur vojo de l’vivo nun dolĉa kaj bela
Ni, kvazaŭ du cignoj sur blua rivero,
Malpeze glitadis al revo ĉiela,
Dum harpoj kantadis pri l’ama mistero.
Pura ŝajnis tuta mondo,
Bona ĉiu, bela ĉio.
Ĉirkaŭ ni dancadis rondo
De petaloj el lilio.
Ni revon mirindan komencis sen limo
Pri lando eterna de paco kaj ĝojo ;
Kaj kanton de nia komuna animo
Plej pure ŝi ritmis laŭlonge la vojo.
Niajn rozojn ŝi disdonis
Al lacegaj vojirantoj,
Kaj infanoj ofte kronis
Per kronetoj el diantoj.
II
Sur vojo de l’vivo nun vagas mi sola,
Senzorge al kie la tempo min blovas ;
Ĉar, kvankam min celus eĉ vorto konsola,
En aĝ’ mia nuna mi vivi ne povas.
Haltis mia koro voje
Ĉe la tombo de l’princino,
Kiu donis al mi foje
Dolĉan manon de fratino.
La tagon, en kiu ŝi haltis kun larmo
Kaj blankan la manon forŝiris el mia,
Mi kial ne povis en morta malvarmo
Ŝin sekvi sub teron al tombo glacia ?
For de l’tomb’ en nuna horo,
Min disrompas per tirado
Malantaŭen rememoro
Kaj antaŭen plu-vivado.
Sur vojo de l’vivo, pro kia mistero
Eĉ amo nur estas pruntaĵo momenta ?
Ĉielon ni trovas kaj perdas sur tero,
Kaj blovas ankoraŭ la tempo turmenta.
Tamen ĉesu, plendo mia,
Se antaŭen vokas devo.
Kantu, harpo melodia,
Pri la land’ de nia revo ;
Ĉar iam ni revon komencis sen limo
Pri lando eterna de paco kaj gojo ;
Sed kanto de nia komuna animo
Kun voĉo karega perdiĝis sur vojo.
Kaj vagadas nun fantome
Mi, kun floroj en la manoj
Por disporti ŝianome
Al laculoj kaj infanoj.
(ĉu necesas komenti ? komentu mem, en via kor')
01/12/2013
la plej grava korpoparto
"Ŝi ĵetis patrinecan rigardon sur min. Mi vidis
larmon en ŝia okuloj. Post momenteto... Mi
enbrakumis ŝin per subita movo. Ŝi mole kaj senforte apogis sian kapon sur mia ŝultro, kaj diris: Mia kara filo, la plej grava parto sur homa korpo ĝuste estas la ŝultroj.
Mi demandis ŝin: ĉu pro tio, ke la ŝultroj subtenas mian kapon? Ŝi respondis:
Ne. Estas pro tio, ke viaj ŝultroj povas subteni la kapon de viaj amikoj kaj
amatoj, kiam ili ploras. Mia kara, dum nia tuta vivo, ni ofte bezonas ŝultron
por apogi nin plorantan. Mi esperas, ke vi havu korajn amikojn kaj amatojn.
Tiel vi trovas apogeblan ŝultron ĉi-kiam vi bezonas, kiel mi bezonas la vian nun."
esperantigita el la ĉina lingvo far Nigra Okulo
kiom prava !
En voilà un qui a le sens des vraies valeurs !
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26/10/2013
ve mi bezonUS peceton de ĉio tio ....
L'espero
En vestaĵo fantazia
kunportante novan senton,
alproksimiĝas l'espero.
Mi bezonas nur peceton
da konfido kaj kontento
kaj se eblas,
la kareson de la vivo,
kaj rideton de l'amiko,
kaj brakumon de pasio,
kaj se eblas,
ho ve, Dio!
por kaŝi la mian timon,
ĉielan blankan mantelon.
Sed, mi timas
ke la espero
preterpasos,
kaj mi restos
elpensante
novan revon.
Angel Arquillos 10-9-13
27/07/2013
pliaj unuversaj universoj
ĉu vi memoras plu la ravegajn unuversajn universojn de G.E. MAURA ? jen pli
(ĉu pli? kiel dirus Marjorie Boulton! )
Une nouvelle sélection supplémentaire d' Unuversaj universoj (= "univers en un seul vers") de G.E. MAURA :
La kok' de l' tago pikas unuope la stelgrajnojn
.......
(c'est beau mais je préfère encore le poème de Raymond Quenaud, que je me récite invariablement quand je me retrouve à l'heure avant que le jour se lève, c'est à dire maintenant plus jamais hélas, trop de mal à dormir et à me réveiller, plus jamais de voyage même à 30 kilomètres. Le poème de Quenaud je le mets en bas de la page)
Je l' pintoj de l' arĝentaj betuloj lumo kantas
.......
Riĝelo, Fomalhoto, Betelĝuz', Altairo
.......
sublime ! ne trouvez-vous pas?
après tout un des plus beaux poèmes français (et un de ceux "qui hantent"(-aient...) Georges Pompidou) n'est-il pas celui-ci:
"Orléans, Beaugency, Notre-Dame de Cléry, Vendôme"
Odor' de fruktoj mortaj en la muskoj, Oktobro
.......
Velurokula vino en tinta glas' ridante
.......
Al paseret' trinkigas la flako ĉielbluon
.......
Rideto de l' glicinoj, pinĉeto je la koro (oh que oui!)
.......
Dormon -- ignotum mare -- mi sen kompaso drivas
.......
Ho neĝo, kiel bela vi estos, trans la homoj!
cette fois-ci aussi je vais en traduire un, pas le plus beau, mais
celui qui est le dernier, ci dessus il dit:
"Oh neige comme tu seras belle plus tard, après les hommes! ..."
le poème promis de Raymond Quenaud:
LA NUIT
Elle replie soigeusement la couverture
Qu'elle étendait aux quatres coins de l'horizon
Elle la roule avec lenteur et précision
Pour qu'apparaisse le drap et les bleuissures
Des gouttes qui vont mouiller routes et buisons.
Cette vieille femme avec son ballot de loques
C'est elle, elle attend l'autocar des nyctalopes
Elle reviendra, elle reviendra, c'est sûr!
Etendre sur le monde sa ferme couverture.
(1954)
faites-moi plaisir, aprenez-le par coeur vous aussi, vous verrez il changera votre vie.
http://miiraslimake.over-blog.com/article-6809656.html