Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/11/2014

sed ne tute sufiĉe

 

18/10/2014

vi foriris iam

Turmento, malbona turmento,
akompanas min,
turmento, malbona turmento …
Vi foriris iam,
mi ne scias …
kaj vi lasis min
kun ploro,
amo mia …
Turmento, malbona turmento,
vundas vi la animon mian.
Centoj da folioj fluge,
ĉirkaŭiras mian senton,
sekaj, kadukaj, sed vivaj
ŝajnas ili kara mia.
Turmento, malbona turmento,
min mortigas.



Angel Arquillos Lopez



14/10/2014

Pri Esperanto - 4

ĉifoje - alia afero atingenda ! - vi ekzercu al kompreno parolojn ne nepre facilaj nek nepre klaraj, en videaĵoj ekzemple pli malpli bone registritaj, jen interesa sed beletra prelego de Humphrey Tomkin (kaj estas okazo konatiĝi, ne ne jam vi konas lin, kun tiu elstara prelegisto kaj klerulo de Esperanto, usona universitatano, specialisto de shakespeare) 

*

Do, se vi ne ĉion komprenas, reaŭskultu ĝis vi povos perkrajoni ĉion sur papero, montrante, ke vi bone komprenis !

kaj ĉisube poemo aktuala, plurmaniere .... ni esperu, ke por ni la venonta jaro ne estos simila je 1940 ...

http://donh.best.vwh.net/Esperanto/Literaturo/Poezio/kalo...

30/09/2014

Pri Esperanto - 3

 bon, troisième article le 30/9 :

 

* d'abord ne pas oublier de se servir de l'expression
en ordo
qui équivaut à "OK", "ça va".

 

maintenant quelques mots peut-être peu connus :

comment dit-on "gaufre" ?
vaflo
"gaufrier" vaflofero

vaflo vient de la racine en fait la plus encienne de cette patisserie originaire du Brabant wallon

 

"levure" (y-compris dans le sens biologique) c'est gisto
MAIS

"levain" c'est
acidpasto
http://eo.wikipedia.org/wiki/Acidpasto

 

"embrayage"
kluĉilo

"gond" (de porte)
pordhoko
on parle aussi de "charnière" : ĉarniro

et le battant de porte est
klapego

"éolienne"
ventturbino

"épicerie"
nutraĵbutiko

 

"agrafe"
krampo
et  une "agrafeuse"  c'est
krampilo


"rendement" c'est rendimento

"compatible" c'est akordigebla

(et incompatible = neakordigebla)

 

"débris" = défalaĵoj ou rompitaĵoj

 

PIB (Produit Intérieur Brut) = MEP (Malneta Enlanda Produkto)
un mot qu'on entend de plus en plus, "think tank" = pensfabriko


et un mot d'actualité 
  "quenelle" = knelo

 prochain "pri Esperanto" dans 15 jours

14/09/2014

Pri Esperanto - 2

 bon, deuxième article le 14/9 :

cette fois-ci on va étudier trois mots :

facila

Por bone scipovi Esperanton gravas (ĉefe al la francoj) enproprigi al si la sencon kaj uzon de la vortoj, ne kopii ilin el la franca ! Des pli gravas pri tiuj, kiuj similas al franca vorto.

En la franca “facile” havas nete unu sencon ; en Esperanto du. Jen la diferenco !

1°) Senpene farebla (qui peut se faire sans effort)

facila laboro

facila tasko

facila problemo,

facila lingvo

facila vojo (jam tie rimarku ! en la franca oni dirus : « un chemin aisé »

facila spiro (une respiration dégagée)

facilaj versoj ( kiuj sajnas senpene faritaj, fluantaj)

 

2°) Senpene eltenebla (ne peza, apenaŭ sentebla, neintensa, do ofte france : « léger »

facila vento (memoru la verson en « La Espero » !)

facila klimato (un climat tempéré)

facila rideto

facila saluto

Nun ! nun trejnigu vin : faru kvin frazojn laŭ ĉiu el tiuj sencoj, aŭ pli bone pasigu tagon rimarkadante la okazaĵojn kie povus uzati tiun vorton, kaj kreu la Esperantan frazon taŭgan. Jen bona maniero labori al la celo, kiun Boris Kolker donas al Esperantistoj : atingi, ke oni scipovu Esperanton tiom bone kiom la gepatra lingvo

Kompreneble estas derivaĵoj, kiuj ne estas nepre kiel la francaj, ekzemple :

Malfacila : « la brusto leviĝis per malfacilaj ĝemoj » (faritaj kun peno)

Faciligi : (mildigi kvietigi, igi senpene eltenebla) : faciligu la koron, rakontu al mi vian malĝojon !

ATTENTION ! un mot dont le sens n'est pas évident car il ne rentre clairement dans aucun de ces sens, seul l'usage l'a déterminé, chose théoriquement interdite en e-o, en tous cas rare.

c'est  facilanime = Senpripense, senkonsidere, neserioze

mais en français on retrouve la traduction "léger" : "il accepta avec trop de légéreté" (La Fontaine : "Une tortue était, à la tête légère
Qui lasse de son trou voulu voir du pays")

(Kun dankemon al la elstara “RetaVortaro” : http://www.uni-leipzig.de/esperanto/voko/revo/)

Se unu vorto monate estas tro malmulte por vi, iru mem en tiu retejo kaj faru al vi propran trejno-programon

sobro

 

Sobro = sobriété, mais aussi : modération : siajn enspezojn ili uzas kun maksimumo da sobro

vi ne sentis antaŭ la atak' singardemon kaj hontindan sobron” (en « Kanto de Donkiĥotoj » de Mikaelo GIŜPLING

simile sobra = sobre, mesuré: sobra kaj klara kiel Esperanto

sobra aspekto

sobra kaj pripensema persono.

tiu sobra konstato (cette constatation factuelle)

Sed la idealismo de Esperanto kiel konceptita de Zamenhof estas iom sobra

 

vervo

Ankaŭ tie ĉi la E-a senco pli vastas ol la franca « verve », oni povas diri ne nur vervege polemiki

 Sed ankaŭ gesti kun vervo,
verve marŝi,
plena je energio kaj
vervo li triumfis super ĉiuj malhelpoj,

kun vervo kaj fiero luktas vi ” (en « Kanto de Donkiĥotoj » de Mikaelo GIŜPLING)

Do nun ekzercu ne kun sobro sed kun vervo!

kaj vigligu la horojn de sobra ĉiutagaĵo per “riĉe verva vivdezir'”

 

personnalités exceptionelles

Connaître l’histoire de l’Espéranto et des espérantistes c’est aussi découvrir des personnalités exceptionnelles , en voici deux (non, trois) :


Paul Berthelot :

Il était le fils naturel de quelqu’un qu’on ne connaît peut-être pas bien mais dont le nom revient souvent, surtout au fronton des collèges ! Paul Bert. C’est lui qui a organisé la première réunion internationale d’espérantistes de gauche, en 1906, en marge du deuxième Congrè Universel à Genève. Et en 1907 il fit paraître la première revue espérantiste de gauche (anarchiste il était) la Internacia Socia Revuo à Paris. Plus tard il alla au Brésil essayer de fonder une communauté coopérative utopique, qui n’a pas réussi. Il est tombé malade, la tuberculose, comme beaucoup de son temps, il a retrouveé la foi et est mort là bas dans un couvent de dominicains, passant les derniers mois de sa vie à rédiger une grammaire de l’Espéranto en latin!


Valdemar Langlet :

Il était suédois, né en 1872, et en 1995, il a fait ce qui est peut-être le premier voyage de jeune aventureux aidé par l’Espéranto ! à travers la Russie. (Et on en parle dans le roman « Sen Titolo » (tiel) d’Ivan Ŝirĵaev, lui aussi peut-être le premier roman écrit originalement en Espéranto). Il est sans doute aussi le premier cas de ce qu’on apelle en faisant un jeu de mot l’ “Edzperanto” (de edzo = époux et peranto = intermédiaire, truchement), c’est à dire qu’il a épousé, en secondes noces, une espérantiste ruse Nina Borovko (là ausi il y aurait beaucoup à dire sur elle et sur son père, et sur sa mère, Antonina Tchaikovskaya, sans doute la “mère” du terme “Esperanto” - le Dr Zamenhof avait appelé sa langue tout bonnement “internacia lingvo”)

En 1932 il est parti comme professeur de suédois à Budapest et en même temps haut fonctionnaire de l’ambassade suédoise. Ca ne vous dit rien? Sans doute! Arrive 1944, et beaucoup de vies deviennent menacées en Hongrie, en particulier celles des juifs... Ca ne vous dit toujours rien?

Alors avec l’aide et la protection de la Croix-Rouge suédoise, il s’est mis à les aider à tour de bras, distribuant asile, cachettes, aide médicale, nourriture, et, last but not least (krome kaj krone !) il obtenu des autorités suédoise l'autorisation d'imprimer 5000 petits livret, tout semblables à des passeports, disant que le titulaire était “lié aux intérêts suédois” et “sous la protection de la croix-Rouge suisse”; il en fit imprimer sans doute 25.000. Les “passeports” de Langlet risquant de finir par perdre toute valeur aux yeux des autorités hongroises, le gouvernement Suédois finit par envoyer un agent officiel, Raoul Wallenberg ( he oui! LUI, est devenu célèbre à cause de sa mystérieuse disparition et grâce au cinéma - et puis Valdemar Langlet n'était pas neveu de banquiers !  http://www.jweekly.com/article/full/3457/did-wallenberg-s... , mais l’apôtre, le héros c’était Langlet), qui émit des passeports édités cette fois au nom du gouvernement suédois. Après la guerre lui et sa femme rentrèrent au pays, sans un sou, ruinés par son action humanitaire, et la santé elle aussi ruinée. Il finirent leur vie (lui en 1960) très modestement dans un petit village, Lerbo.

Sa veuve Nina Borovko-Langlet a écrit le récit de ce qui s'est passé durant ces années sous le titre Kaoso en Budapeŝto :

http://www.glasnost.se/2001/kaoso-en-budapesto/


Je parlerai aussi de
Marjorie Boulton :. -  Marjorie Boulton, qui a maintenant 90 ans malheureusement, elles est née en 1924, a fait une carrière d’universitaire britannique, à Oxford, en qualité de professeur de littérature anglaise. Elle a aussi été dès 1951 une fervente et talentueuse espérantiste. C’est je pense le meilleur poète original en Espéranto. (Oui, je la préfère même à William Auld et à Kalocsay). Elle a su mettre dans ses poèmes un sens inné de l’harmonie, une authenticité et une profondeur d’émotion remarquables.

Dans ses poème elle pratique toutes sorte de style, de l’humour jusqu’à la tragédie. Elle y a aussi livré les tourments de son cœur dus à un amour impossible - un homme déjà marié, jamais elle n’a cherché à briser son ménage, à l’époque on savait respecter les êtres et les valeurs, et pourtant Dieu sait si elle souffrait – dans des poèmes parfois d’une délicate et poignante pudeur, mais aussi d’autres nés de ses rêves nocturnes sont presque pornographiques. Voici un de ses poèmes qu’elle a consacré  à l'enfant qu'elle n'a jamais eue :

Mia Filineto

Ne estas mi unu el noblaj koroj
virinaj, tre pensantaj pri infanoj;
infanoj estas zorgoj kaj laboroj,
etaj, mallertaj kaj malpuraj manoj.

Mi ne kapablas plu por hejmaj amoj,
ne ŝatas ĝenojn kaj sendankan strebon
sed nun, malofte, sur dezertaj mamoj,
la korpo kreas sian ombran bebon.

Mi ne deziras vin, infano mia,
mi nun libera, iomete riĉa,
komforte vivas -- restu vi nescia
en la mallumo, eble pli feliĉa.

Kara, vi eĉ malamus min, patrinon,
malindan min; kuŝiĝu en eterno!
Kvankam mi nun karesas halucinon,
ĉu vere estas vi mia koncerno?

Sur mia sino dum moment' siestu,
frukto de ombra amo, frukto honta;
foriru poste, filineto, restu
eterne en la mondo ne-estonta!

Etaj manplatoj, rozkoloraj plandoj --
ho, etulino! Sed okuloj brilas
jam larme -- superbolas per demandoj
pri l' vivo -- al la patro vi similas!


                                    1952



(en poemaro Kontralte 
kie legeblas dekoj da tiaj ĉefverkoj - nepra en ĉiu esperantista biblioteko)

 

Boultonavecchat.jpg

Plus tard il semble qu'elle se soit consolée de sa solitude auprès des chats

Mais, savez-vous, c’était dans les années 50... C’était à l’époque où il y avait encore une France ( et j’imagine une Angleterre), une Civilisation, où étaient impensables à tout esprit la seule idée qu’une église puisse être fermée, qu’une rue puisse être surveillée par des caméras de vidéo-surveillance, quand on n’avait pas encore inventé les autoroutes (à part Hitler), où il y avait encore des trains, des trains avec des quais, et même des fenêtres aux vagonoj, et bien sûr du brouillard, car les gens ne roulaient pas encore en voiture et n’étaient pas encore devenus cons (et insociables), quand on pouvait parler d’amour, sans que ça soit taxé de « violence sexuelle », quand on pouvait parler de fidélité sans qu’on vous rie au nez.
(et pourtant c ‘était déjà après Hiroŝimo, la plej grava terorismaĵo en la modermnaĝo)

Et elle a aussi beaucoup écrit en prose, par exemple  ici elle traite du problème de la morale en littérature, et ne manque pas avec son bon sens et son humanisme de mettre les pieds dans le plat et d'envoyer aux pelotes quelques préjugés  !!
http://www.donharlow.org/Esperanto/Literaturo/Revuoj/nlr/...

 

 

Et ici si vous voulez savoir l'ambiance en URSS vers 1957 quand après la mort de Staline l'Espéranto fut de  nouveau "permis" (tout juste!) - je rappelle que à partir de 1937 on fusilla ou envoya au Goulag tous les espérantistes soviétiques (et ils étaient fort nombreux)

 

 

Et en prime voici l'histoire -vraie- d'un soldat italien durant la Deuxième Guerre Mondiale en Yougoslavie qui, capturé par des partisans, a eu la vie sauve parce qu'il parlait Espéranto, et qu'un espérantiste parmi les yougoslaves a plaidé pour lui disant que s'il était espérantiste il ne pouvait être tout à fait mauvais :

Jen, nu, historio pri Attilio Giovannini, itala militisto en Jugoslavio, dum la unuaj jaroj de la dua mondmilito, ŝoforisto de la 54. artileria grupo de armeo. “(…) Post ke ni atingis stacidomon de Plavno, ni estis devigataj atendi trajnon de la flanko de Zemagna (…). Mi konis tiun zonon, ĉar mi jam trairis ĝin multfoje kaj mi sciis ke la popolo estas gastema. Sed tiun tagon mi trafis partizanan grupon tiel decidemajn pafi min. Tia kritika situacio petis ĉiun pacienteman spiriton mian: tiel, kuraĝigante min, mi komenci paroli al ili kaj abrupte komencis paroli per la vortoj de Sankto Paulo al la Korintanoj kaj eĉ mi parolis esperante, aldonante ke mi estis nur soldato, malsana kaj senarmigita, kaj ke ĉu ili konus min pli profunde ili ne trovus min malamikon sed homon kiel ili, devigatan al la milito pro eventoj.
Tiam unu el ili kriis: “Tiu estas esperantisto, li ne povas esti malamiko: ni ne devu pafi lin!”. Kiel simplaj homoj li komprenis mian spiriton: nur eventoj portis min en ilia lando kiel soldato sed ene de mi estis nur volo doni kaj ricevi komprenadon kaj ili montris al mi amikecon. Ili bonvenigis min min en iliajn hejmojn, doni al mi fromaĝon kaj infano oferis al mi pomon dirante al mi esperante: “Jen por manĝi” kaj poste liberigis min”.
Tiel mi ŝuldas al esperanto vivon kaj konadon de grandaj humanaj valoroj, spontanaj en homa konscio infana kaj pura”

31/08/2014

Pri Esperanto - 1

Je vais créer à compter du 31 août une nouvelle série d'article, sur la langue espéranto; à l'intention de ceux qui apprennent, et qui ont , pour beaucoup, beaucoup de mal à dépasser le "eternakomencismo"  et à acquérir un vocabulaire riche et précis, et - surtout ! - à s'en servir.
Je vais essayer de leur apporter de petits article ciblés pour enrichir à chaque fois leur langue.

Aujourd'hui on va découvrir quelques mots basés sur "sen" (1er rappel ne jamais oublier de ne pas confondre les mots préfixés en "sen" de ceux préfixés en "mal", je pense qu'un minimum de réflexion rend la chose évidente, mais encore faut-il ne pas perdre cela de l'esprit).

senrezultatiĝi = se comprend tout seul ! peut correspondre au sens figuré de "avorter" par exemple, ou "rester vain" (mais il y a aussi "vana" = Ne produktanta efikan rezulton; senutila). Et - exemple de la différence ! - malrezultatiĝi = alveni al rezulto mala al tio, kion oni celis;
do "counter-productive", contre-productif, kiu igas rezulton malan al tio, kion ĝi celis, se dira malrezultatiga.

senbombasta = simple

sencelumi = baguenauder. (umi sencele, kiel en kafumi) Il y a bien sûr déjà vagi qui est errer.

senofenda = innocent, dans le sens figuré du terme (je lui avait innocemment demandé ... etc)

senloĝejuloj = sans-logis (le "mouvement des sans", sans logis, sans papiers, devient donc "la sen-uloj")

et le MST, le Mouvement des Sans-Terre devient : La Senbienula Movado

enfin, senmalhelpe = sans encombre

 

et maintenant, c'est pas tout ça, sinon ça ne sert à rien, introduisez ces mots dans vos conversations !
"et c'est ce qui fait toute la différence" !

 

 

 

07/08/2014

vi estas en profunda aĝo

Vi estas en profunda aĝo,

ĉar vi nur plendas

pri l'homoj junaj

kaj viaj faltoj sur la vizaĝo.

Vi estas en profunda aĝo,

ĉar vi suferas

pro viaj kruroj

kaj kurboformo de via dorso

kaj viaj paŝoj

kaj viaj vortoj.

Vi estas en profunda aĝo,

kaj via vojo

jam ne plu longas,

ĉar via celo alproksimiĝas

kaj per la fingroj

vi preskaŭ tuŝas

la finan revon,

kiu nomiĝas

glora ĉielo.

 

(Angel Arquillos 15-3-2014)

 

31/07/2014

nekomparebla momento

Bela momento por amori
kaj por ami kun kontento.
Bela momento por alvoki
Afroditon, la diinon de l'pasio
kaj la sento.
Bela moment' kaj grava evento
por doni sin al diboĉad'
kaj la peko.
Senaverte, sen konsento de l'racio,
ni kunsidas ĉi vespere
sub arĝenta luma luno
kun botelo de pasia flava vino.
Nekomparebla momento
por amori kaj por ami kun kontento,
ĉe la brizo de la maro
kaj la sensona silento.

 

 

Angel Arquillos-Lopez 9-11-2013

 

05/07/2014

revuo "MONATO"

Je suis pour un an abonné à Monato. C'est un magazine en espéranto, tiré à Anvers, avec une rédaction internationale.http://www.esperanto.be/fel/mon/

Les articles sont courts, et laissent souvent sur votre faim, manquent parfois de réflexion ou répercutent l'idéologie des « moutons » bien obéissants, et le discours "Usona"- (USA)-européïste-impérialiste ! (sur le Kossovo, sur l'Ukraine, des articles très spécieux).
Mais par contre ce qu'il y a de bien c'est qu'on y trouve de la part des rédacteurs de divers pays des nouvelles vraiment locales, et dont autrement on n'aurait jamais entendu parler. Ce qui crée une forme d'ouverture vraiment intéressante. :-)

Sur le dernier n° que je viens de recevoir, outre la constatation que ma lettre pour le courrier des lecteurs, dont ils m'avaient assuré qu'ils la publieraient, n'est pas passé (peut-être trop critique envers ceux qui qui refusent de donner aux mendiants) et l'article totalement spécieux sur l'Ukraine. Pour qui sait réfléchir au-delà du texte de journalisme béni-oui-oui on trouve condensé en un  numéro un sacré résumé des problèmes de la société actuelle !

En Autriche, on apprend que la banque Hypo Alpe-Adria, qui était propriété de l'Etat (comme ça devrait être de toutes les banques ! ) a été en 2007 privatisée ! et vendue à une banque allemande (!) Bayerische Landesbank, résultat : à force de spéculation son nouveau propriétaire l'a ruinée. Et - suivant le principe privatiser les gains et nationaliser les pertes ! - c'est le gouvernement autrichien qui l'a reprise et qui va payer. Ce qui veut dire ce sont les citoyens autrichiens qui vont payer pour les conneries des vautours privés, en se serrant la ceinture !!! le ministère de l'éducation et celui de La femme vont réduire leur budget de 60 millions d'euros en 2014 et autant en 2015. beaucoup parlent de « catastrophe éducative ».

En Chine le marché du travail est comme il était en France il y a quelques décennies ! C'est à dire qu'il y a plus d'offre d'emploi que de candidats ! Souvent ils se permettent (ils PEUVENT se permettre … - Quelle nostalgie !!!) de « démissionner au bout de quelques mois, ou s'en vont au bout de seulement quelques jours – en dépit du fait que les conditions de travail se sont significativement améliorées » Donc les patrons sont obligés de faire des efforts pour les attirer (eh oui ça peut exister !!! et ça a existé en France !!! autrefois …. avant une certaine politique …. le NAIRU vous connaissez ?) « les salaire sont plus hauts, les travailleurs reçoivent parfois des repas gratuits, ou le logement gratuit ». Mais malgré ça c'est dur ! pour les employeurs !!      
MAIS, se félicite l'article, la situation va changer ! À l'avantage des « compagnies », du grand capital en clair, « à cause du progrès scientifique et technique les machines de plus en plus effectuent le travail; aussi on n'aura plus besoin de tant de travailleurs. » on a compris …

En Autriche on va installer des …. caméras de vidéo-surveillance dans les tramways de Vienne. Bonjour la Big-Brotherisation ! …

Un article un peu plus long (trois pages pour une fois !), que je n'ai pas encore lu en entier, mais il dit en gros qu'en Italie la culture, la littérature italienne, tout ça est « jeté à la poubelle ».
(Hé bien sûr ! dans le pays où Berlusconi disait que les italiens devaient cesser de considérer l'anglais comme une langue étrangère la désidentification et le laminage sous une « culture » anglo-saxonne - pardon « européenne » comme la nomme avec son humour grinçant François Asselineau – du niveau que lui aussi épingle avec le «Captain» Europe ! Lamentable symbole de cet avilissement des gens.)
Par exemple
« La langue – écrit à ce sujet la poétesse Bruna Milani dans le journal Libertà – est le synonyme de culture, elle sert à dresser l'âme et l'esprit des gens contre leur laminage par la « mondialisation », qui finalement rendrait totalement dénuée d'intérêt la rencontre avec des étrangers. »

Bref attristant et intéressant numéro, à condition qu'on sache lire derrière les lignes, et penser, et s'indigner.