28/07/2017
visiblement MACRON a lu Bernard Friot - et il veut effacer les cotisations sociales du paysage français - le salaud !!!
est actuellement la pensée la plus riche la plus lucide, la plus en pointe, et la plus branchée sur l'actualité, ce que le patronat est en train de projeter EN CE MOMENT, et tout ce qu'il y a actuellement de réflexion là-dessus dans la monde capitaliste. Suivez-là ! dans ses vidéos il nous fait comprendre la situation qui nous pend au nez, et la voie à suivre si on veut y échapper
et la preuve que le banquier MACRON est le candidat du grand capital (qui s'est arrangé pour torpiller Fillon, car Fillon face à Marine le Pen serait battu ! ce qu'ils veulent surtout éviter !) c'est qu'il a mis en tête de son programme la disparition des cotisations sociales !! visiblement il a lu Friot !! et il a donc compris quel potentiel révolutionnaire il y a dans la pratique des cotisations sociales ! ET il tient à les faire disparaître avant que le peuple ne se mette à avoir de mauvaises idées !
Et voici un autre penseur, qui sans aller à des conclusions et des propositions aussi radicales, n'en emprunte pas moins des chemins, qui vont dans la même direction, et ainsi, phénomène de première importance ! remet ENFIN !! en route la pensée socialiste( le vrai sens du terme "socialisme" bien sûr ! on n'est pas dans les "journalistes" de la Voix de nos Maîtres là ! ), enfin la voiture redémarre ! écoutez-le !
pas seulement le constat, déjà fait par d'autres, des buts pervers et des ruses vicieuses du grand capital mais les voies qu'il proposes pour les contrer, et en même temps nous faire entrer dans une VRAIE république, et en même temps vers une voie de marche au socialisme.
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26/07/2017
la SUISSE pays du "propre en ordre" et du protestantisme
Une étude sur les stérilisations forcées à Zurich relance le débat sur l'eugénisme. Une idée à laquelle la Suisse a cru très longtemps.
Décider autoritairement qui aura le droit d'avoir des enfants, sans autre raison que celle de préserver la santé et la pureté d'une collectivité. Dans le canton de Zurich, ces pratiques ont été monnaie courante jusque dans les années soixante-dix.
Après d'autres, l'historien Thomas Huonker s'est penché sur ces pages sombres de l'histoire de la médecine et de l'action sociale en Suisse. Et cela entre 1890 et 1970.
L'auteur de l'étude - qui vient de paraître - a relevé au moins mille stérilisations et avortements, des centaines de mariages interdits et des dizaines de castrations.
De quoi relancer le débat sur l'eugénisme, en six questions.
Le cas de Zurich est-il unique?
Loin s'en faut. En 1928, le canton de Vaud est le premier Etat d'Europe à se doter d'une loi réglementant la stérilisation des «tarés», comme on dit alors. Au Grand Conseil, radicaux et socialistes s'unissent pour voter ce texte, qui ne sera abrogé qu'en 1985. Il aura servi de base à 187 stérilisations non volontaires.
Depuis la fin du 19e siècle, pratiquement tous les cantons suisses ont recours à cette forme d'eugénisme. Les critères de sélection des victimes varient d'une région à l'autre, mais l'on s'en prend partout aux éléments les plus faibles de la société.
A Zurich, par exemple, on trouve dans les archives de 1911 le cas de la jeune Cecilia Weber, stérilisée parce que «simple d'esprit et nymphomane». Quelques années plus tard, sa sœur Erika subit le même sort sous le simple prétexte qu'elle est de la même famille.
Qu'est-ce qui peut expliquer historiquement cette obsession de la race pure?
Pour Thomas Huonker, l'eugénisme est lié à l'expansion coloniale du 19e siècle. Du moment qu'il prétend dominer le monde, l'homme blanc est également mû par la crainte de perdre cette position dominante. Pour rester fort, il doit donc éliminer les faibles au sein de sa propre race.
A l'époque, ces théories sont couramment admises. Leur fondateur, Sir Francis Galton, cousin de Charles Darwin, passe alors pour un brillant esprit. Et personne - ou presque - n'ose s'offusquer des relents ouvertement racistes de ses écrits.
C'est donc aux Etats-Unis que démarrent les stérilisations forcées à la fin du 19e siècle. En presque cent ans, elles y feront des dizaines de milliers de victimes.
La Suisse a-t-elle été un élève modèle en matière d'eugénisme?
Il semble bien que oui. Selon Thomas Huonker, la Suisse a été le premier pays d'Europe à imiter la pratique américaine. Laquelle s'étend ensuite à des pays comme la Suède, puis l'Allemagne.
Si les études manquent encore à ce sujet, on remarque une tendance plus marquée à l'eugénisme dans les pays, ou dans les cantons protestants. Thomas Huonker y voit une explication possible dans l'encyclique du pape Pie XI, qui en 1930 condamne l'eugénisme au nom du droit à la vie.
Dans son étude, l'historien zurichois mentionne deux psychiatres helvétiques, tenus pour les meilleurs propagandistes des théories et des pratiques eugénistes en Suisse.
Le premier, Auguste Forel, ornait encore il y a quelques années les billets de mille francs de la Banque Nationale. Connu pour être un homme de gauche, il n'en a pas moins ordonné des stérilisations forcées de personnes considérées comme «socialement déviantes».
Son successeur à l'Hôpital psychiatrique universitaire de Zurich, Eugen Bleuler, s'affiche en revanche comme nettement conservateur. Les deux hommes se rejoignent pourtant dans leur définition d'une «race humaine en bonne santé» et préconisent en gros les mêmes moyens pour parvenir à ce but idéal.
L'eugénisme est-il une pratique nazie? (non, mais le nazisme est une idéologie eugéniste, voir aussi mon billet sous le titre "quelques détails très intéressants sur le régime nazi")
Formellement, non. Mais c'est bien sûr sous le IIIème Reich que l'obsession de la race pure va faire le plus de ravages. Dès son accession au pouvoir en 1933, Hitler fait édicter une loi sur «la prévention de descendants porteurs de maladies héréditaires».
Il s'agit du premier texte légal nazi visant l'extermination à grande envergure. Il fera 275 000 morts (opération T4) et servira à justifier près de 400 000 stérilisations forcées.
A noter qu'à l'époque de la promulgation de cette loi, la Société allemande d'hygiène raciale est présidée par un psychiatre suisse, le Bâlois Ernst Rüdin.
Et aujourd'hui, que fait le législateur?
Depuis l'abrogation (en 1985) de la loi vaudoise de 1928, trois cantons se sont dotés d'une législation plus moderne. Argovie, Neuchâtel et Fribourg autorisent officiellement les stérilisations de personnes incapables de discernement, mais à chaque fois avec de multiples garde-fous.
En 1981, l'Académie suisse des sciences médicales (ASSM) émettait une recommandation qui qualifie d'«inacceptable» toute stérilisation de personnes mentalement déficientes.
Vingt ans plus tard, la Faculté est revenue sur son avis. Considérant l'évolution des lois, des mentalités et des pratiques (puisque ces stérilisations n'ont en fait jamais cessé en Suisse), l'ASSM les juge désormais admissibles. Là aussi, les garde-fous sont nombreux et les médecins n'admettent la stérilisation qu'en dernier ressort et en vue de protéger les intérêts du handicapé et de lui seul.
Mais ces recommandations ne fondent toujours pas une législation fédérale en la matière. En juin 2000, la commission juridique du Conseil national a commencé à plancher sur un article «stérilisation», à insérer dans la loi fédérale sur les tutelles.
Les consultations se poursuivent et la recherche du consensus est - on s'en doute - particulièrement délicate. A ce jour en tout cas, la Commission nationale d'éthique dans le domaine de la médecine humaine n'a pas encore été consultée.
La tentation de l'eugénisme appartient-elle définitivement au passé?
Thomas Huonker craint bien que non.
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24/07/2017
c'est comme ça
ce matin j'ai reçu une pub "vous avez gagné un chèque de 300.000 euros" etc !
Je ne savais pas que ça se faisait encore ce genre d'arnaque.
Bon, si plein de français sont capables de croire à des trucs comme ça, allez vous étonner que plein de français soient prêts à voter pour Macron !
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16/07/2017
changements dans l'habillement
C’est la grande alternance ! Autrefois les femmes, à cause des jupes, allaient les jambes à l’air, tandis que les hommes portaient des pantalons.
Maintenant, on voit toutes les femmes engoncées dans des pantalons moule-fesses, noirs, étroits et collants, tandis que les hommes, du moins en été, prennent l’habitude d’être en bermudas, les jambes nues.
un autre bouleversement : autrefois pour un homme avoir "une barbe de 8 jours", ça voulait dire être un clochard ! Dans les années 80 Gainsbourg, qui se faisait ("les dessous chics") une coquetterie d'avoir l'air d'une "épave", faisait exprès de rester plusieurs jours sans se raser avant toute interview, pour avoir toujours une mine de décavé mal rasé.
Mais, mais voilà ce qui est arrivé, avoir une barbe comme ça est maintenant devenu chic ! la barbe clairsemée et à 3 millimètre, c'est devenu la mode "in" tout le monde en veut (même Jovanovic), je connais plein de gens qui s'y sont mis en vieillissant (moi aussi d'ailleurs, c'est vrai que c'est bien pour les paresseux), et tout les jeunes en raffolent !
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02/07/2017
petit cours de sociologie - 3
4/6/2017
C’est dimanche et tout le monde va à messe ! c’est plein de dévots qui font leurs exercices de piété, c’est à dire leur jogging matinal.
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23/06/2017
les espérantistes c'est comme les catholiques !
14/4/2017
Nous vous transmettons cet important message, aidez dans la possibilité de vos finances.
Amike,
** et ***
Bonjour à toutes et tous,
La réalisation de la statue "Brila Estonteco" (sic !)
(etc. , tout le reste est entièrement en français)
Ceci est un message envoyé par des espérantistes à des espérantistes.
autre exemple :
Saluton al ĉiuj,
Celle-ci aura lieu lundi prochain, soit le lundi 17 décembre.
Lieu : Office Culturel d'** - Pôle Culturel **
1er étage - salle **
A partir de 18h
L'ordre du jour :
- Mots des membres du Bureau
- Rapport d'activité
- Comptabilité et cotisations
Ghis la venontan lundon
Ceux-ci sont censés savoir la langue espéranto et s’en servir (déclaration de Boulogne 1905) et chercher à convaincre les gens de la facilité d’apprentissage et de la richesse de ladite langue. Or que constatez-vous ? Que « leur » langue ils ne la pratiquent pas et ne la SAVENT PAS, il se contentent de placer rituellement un ou deux mots que tout le monde sait (les seuls?) comme « saluton » ou « amike » histoire de se souvenir de la langue qu’ils sont censés connaître Pareil que les catholiques de maintenant, qui ne pratiquent en rien le christianisme, tel qu’on le voit dans l’évangile, ou encore moins dans les livres de piété des siècles passés, qui ne prient même pas, mais qui (quelques vieux seulement, les autres mêmes pas !) vont à messe, dans des églises fermées en permanence !!! et qu’on n’ouvre un court moment que le temps qu’il assistent à ces rites, et voilà ! Faisant ça ils se sentent « chrétiens » ça leur sert de gadget, d' "identité", histoire de se souvenir qu’ils sont censés être chrétiens, et puis ils continuent de vivre comme tout un chacun et exactement comme s’ils n’avaient pas le moindre soupçon de foi.
99 % des espérantistes c’est pareil !
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20/06/2017
les gens de maintenant crêveront de ne plus se toucher !
.La peau, « ce qu’il y a de plus profond chez l’homme »,
écrivait Paul Valéry dans « L’Idée fixe ».
La culture occidentale a codifié le toucher par des règles et interdits, et le monde moderne encore plus ! Pourtant, notre peau est une fenêtre sur le monde. C’est à travers elle que nous le découvrons.
Hervé Cochet est un professionnel du toucher. A double titre. Kinésithérapeute et aveugle depuis l’âge de 25 ans, il aime ce métier mettant en œuvre celui de ses sens qui, plus que les autres, lui permet d’être heureux. « On ne se trompe jamais sur un message envoyé par le toucher », assure-t-il. Ses mains sont devenues ses yeux ; sa peau, une fenêtre sur le monde
Lieu de toutes les sensations, réceptacle des caresses et de l’amour, vulnérable à la douleur, vectrice de la découverte du monde, la peau est l’organe du toucher, notre sens le plus affiné. D’ailleurs, les mots ne manquent pas : câliner, chatouiller, effleurer, presser, palper, frapper, frôler, frotter, tripoter, embrasser...
Aucun animal n’atteint la qualité et la précision perceptive de notre toucher. Lorsqu’il y a plus de deux millions d’années, l’homme s’est dressé sur ses deux jambes, il a libéré ses mains qui sont alors entrées en contact direct avec la matière. Aujourd’hui, évolution oblige, nos récepteurs sensoriels se concentrent 10 à 20 fois plus dans les mains que sur le reste du corps : on compte jusqu’à 2000 terminaisons nerveuses par millimètre carré au niveau de la pulpe des doigts.
« On touche avec les yeux ! » assène-t-on pourtant à nos enfants. Quelle frustration, alors que le toucher reste si longtemps notre principal mode d’accès au monde !
« Un enfant qu’on ne touche pas suffisamment devient rapidement dépressif et ralentit son développement psychoaffectif, rappelle Michael Stora. Le bébé peut mourir de ne pas être assez touché. »
« Des expérimentateurs s’intéressant aux rats ont montré que les animaux caressés sont détendus, calmes, souples, confiants et même audacieux, leur apprentissage est meilleur, leur croissance plus rapide, leur résistance aux affections plus grande, leur cerveau plus lourd. Par contre, les rats recevant les soins minimaux dans la stricte indifférence sont tendus, agités, craintifs et agressifs. » (Dr Leleu)
« Hommes ou femmes, nous aimons être enlacés, embrassés par quelqu’un en qui nous avons confiance » (Dr Leleu)
« Le besoin de contacts corporels est aussi irrépressible et fondamental que la faim, la soif et le sommeil. »
Le toucher est le premier de nos sens à se développer – la peau se forme avant la huitième semaine de gestation. Et le dernier à se retirer, ultime mode de communication lorsqu’une vie trop longue a usé tous les autres. Toucher, c’est découvrir, prendre de l’information, en donner. Toucher, c’est aimer et c’est apprendre.
« La peau est une source de sentiments. » (Dr Leleu)
« C’est par la peau principalement que nous sommes devenus des êtres aimants. »
( Harlow in The maternal affectional system of rhesus monkeys )
Un espace de vie qui ne ment pas. « Le monde des odeurs, des couleurs, des sons, est de simple apparence. Seul le toucher fournit la certitude d’une réalité. Prendre, c’est déjà comprendre », écrit le neurologue Guy Lazorthes dans son « Ouvrage des sens » (Flammarion, 1992). Ce qui est vrai pour la matière l’est aussi pour les sentiments que nous éprouvons. Véritable langage parallèle, cette voix du silence peut tout aussi bien traduire fidèlement notre monde intérieur que le trahir.
Eminemment culturel, le toucher du XXIe siècle est codifié par des règles, des interdits implicites, et se révèle toujours significatif. Et quand, par inadvertance, deux inconnus se frôlent dans une foule, il en résulte le plus sou-vent un immédiat mouvement de protection, voire d’agressivité : « Tout objet qui nous touche sans que nous l’ayons d’abord identifié est vécu comme une attaque », explique le kinésithérapeute Hervé Cochet, rappelant que « toutes les fonctions humaines sont dévouées avant tout à la survie de l’espèce ».
La France, de culture méditerranéenne, n’est pourtant pas la plus atteinte par cette désincarnation des rapports humains. Selon une étude, lorsque deux Parisiens prennent un café, ils se touchent en moyenne 110 fois, contre... zéro pour les Londoniens ! Quant à notre poignée de main innocente, elle se révélerait importune au Japon où tout contact physique est proscrit en public. Inversement, les hommes se tiennent couramment par la main dans les rues de Bombay ou de New Delhi et, en Afrique subsaharienne, les enfants restent en permanence sur le dos nu de leur mère jusqu’à leurs 2 ans révolus.
Aragon a bien compris, qui écrit dans « Le Tiers Chant », interprété par Jean Ferrat : « Suivre ton bras, toucher ta bouche ; être toi par où je te touche ; et tout le reste est des idées. » Les poètes ont toujours raison.
« C’est comme les petits ours : on n’existe que par les caresses qu’on vous fait. »
« Les mains sur la peau touchent l’âme à vif. » (Christian Bobin)
« Faites les gestes, et les sentiments entreront dans le cœur. » (Confucius)
« La main qui caresse reçoit une autre caresse de l’être quelle caresse. » (Jean-Paul Sartre)
« Ah, comme elle est bonne à tenir, la main d’un vieil ami ! » (Longfellow)
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31/05/2017
mode
avant on avait eu toutes sortes de modes, comme la mode sac, etc, mais maintenant pour les femmes partout c'est la mode tisonnier : filiformes et tout en noir, depuis les pieds jusqu'à la tête.
c'est d'autant plus remarquable que ça n'a jamais encore été comme ça, jusqu'à il y a pas longtemps; par exemple en 1960 toutes les femmes portaient des couleurs vives, seules étaient en noir les veuves et les vieilles bigotes, (et parmi les hommes les gens "sérieux" imbus de leur personne, les curés et les agents de la Gestapo).
dans le passé les poètes ont eu coutume de comparer les femmes à beaucoup de choses, c'est une habitude chez les poètes, mais maintenant aucune de leurs images n'est plus utilisable, la seule qui convient maintenant c'est celle d'un tisonnier, les femmes ressemblent à des tisonniers : filiformes, pointues, dures et tout en noir.
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25/05/2017
La culture des «contractions de texte » est faite pour bêtifier les gens, et faire baisser et le culture et le niveau intellectuel. Les résultats sont ravageurs
quand on regarde un de ces interviews - toujours "express" ! - de la campagne présidentielle. Ni le candidat ni la journaliste n'ont le temps, ni semble-t-il les moyens intellectuels, et en tous cs pas du tout le style de discours et ni de raisonnement ! d'exprimer les thèses et les raisons de manière même un peu compréhensible, et encore moins argumentée ! c'est affolant. Il y a comme disait je ne sais plus quel texte ou vidéo, que j'ai lu il y a peu de temps, une spectaculaire baisse du niveau des informations, on dresse tellement les journalistes à remplacer la véritable info par des slogans primaires et réducteurs, visant en fait à abaisser aussi le niveau de cerveau des "veaux" (là on pense au passage du discours de FA ou il dit "on m'avait dit : - vous n'y pensez pas ! donner le texte des articles du TFUE, les gens ne vont pas comprendre !") à un niveau primaire ultra bas !
Et moi je crois que le début de toute cette dérive perverse (à part les calculs visant sciemment à bêtifier les gens pour mieux mener le troupeau) est le fruit des fameux exercices de "réduction de texte". Ceux qui ont connu le système scolaire récent pourraient me le confirmer ou pas (?). Mais il me semble que maintenant les modes d'examens jusqu’aux grandes écoles inclus, se basent massivement sur ces deux méthodes bêtifiantes et abaissantes du niveau intellectuel que sont les réductions de texte et les "questionnaires à choix multiples" (comme dans les jeux-concours !!!! ce qui est dans un cadre scolaire une aberration totale).
J'avais commencé à découvrir ça dans les concours administratifs. Bon dans ce cadre-là ça pouvait se justifier, puis qu'on voulait entraîner les gens à pondre des note de synthèse pour leurs supérieurs.
Mais j'ai l'impression que maintenant on a introduit aussi dans l'enseignement scolaire ces méthodes formalistes (il faut compter le nombre de mots utilisés, sans le dépasser) et qui à force d'être obligé de réduire un texte complexe et nuancé en deux ou trois petite "idées-force" réductrices et simplistes qu'on puise rephraser avec le minimum de mots. "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement" ça veut dire aussi que ce dont on réduit la formulation en quelques mots réducteur devient forcément une pensée simpliste et caricaturale !!!!!! C'est anti-éducatif, on leur apprend à fuir les nuances ! à ne plus raisonner, ni creuser les problèmes, concrètement, ni les objections, etc, et à réduire la complexité du réel et la richesse de la pensée à des "concepts" à la mode, comme les lamentables intellos qui écrivent sur Le Monde (que j'ai fini par ne plus lire tant j'ai été surpris de voir des gens censés être cultivés et intelligents réduire leur pensée à faire joujou avec quelques concepts à la mode (uniquement ceux qui sont à la mode ) comme des bébés jouant avec des cubes !!!
Forcément au bout de toute une génération formée comme ça, ça doit faire des ravages ! et produire des cerveaux débilisés et incapables d'aucune pensée un peu détaillée ! et un peu en phase avec la réalité, et le genre de "journalistes" comme ça.
ah ! p'tit cucube ! p'tit cu-cube... (de couleur vive bien primaire exclusivement bien-sûr, comme dans les "garderies" modernes), p'tit cucube à la momode (surtout à la momode ! c'est incontournable ! tout écart est sanctionné, d'une manière ou d'une autre) !
voilà ce que devient la pensée sous la plume des journalistes, mais aussi de tout ceux qui ont été formés à cette école, jusqu'aux sommets, grassement payés, de l'Université et des intellos professionnels.
18/05/2017
intervivula renkonto
intervivula renkonto Aprilo 2001
"et ton absence leur donne
la couleur de tes cheveux"
(Michel Legrand)
Que reste-t-il de Jacqueline qui vivait dans ce blouson ? RIEN, encore moins que de Poupounette. Elle n’est même pas pourrie, il ne reste même pas d’os. Une poignée de cendres. On l’a réduit en une poignée de cendres. Alles in Ordnung ! Propre en ordre ! Ça c’est hygiénique, et sécuritaire ça, éliminée, comme dans les psycho-machin-choseries.
Buvez ! éliminez ! Et on l’a mise dans une urne, et, le plus important : la facture ! la facture du crématorium, ça c’est sacré ! ça c’est politiquement correct, comme la psychanalyse. Comme à Auschwitz. Non, à Auschwitz ils n’avaient pas encore pensé à faire payer la facture à la famille ! comme font les chinois pour les condamnés à mort, mais les chinois ont fait des progrès dans l’éthique capitaliste !
"Elle était morte, ma compagne, ma femme, mon enfant, celle qui avait inventé pour moi tant de bonnes paroles, et de beaux regards."(Henri Barbusse)
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