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20/12/2016

il fut un temps où une femme ne se sentait pas habillée si elle ne portait pas de gants

 

et ce n'était pas limité aux "classes chics"; avec les progrès républicains dans l'égalité sociale ces habitudes s'étaient largement répandues chez les petits-bourgeois, les agricultrices et les ouvrières.

 

18/12/2016

très juste cette pensée de Catherine Baker

cette pensée de Catherine Baker (balade dans les solitudes ordinaires page 175) réfléchissez y , c'est basique et évident, mais la société actuelle est devenue tellement flicarde et conformiste (sous son masque de "liberté " à géométrie variable, totalement hypocrite et novlangue-esque !) seule l'existence non diabolisée des voix solitaires garantit une société libre.

"Nous avons besoin de voix solitaires qui garantissent notre liberté"

 

06/12/2016

Un coeur en hiver

"Un coeur en hiver" (1992, eh oui ...) film que j'ai vu, par hasard,  au  studio Noroît, est resté pour moi comme le symbole, le paradigme de notre époque bourgeoise, d'un certain milieu, d'une certaine ambiance, d'un certain état de l'évolution des modes de pensée, des modes d'être, et des conventions, ce monde censuré, "bourge", glacé, pequeneux, feutré, dogmatique, parisien, intello sans coeur, politically correct, psychanalysé, de membres de la Secte des Adorateurs de la Mort, à trois mille lieux du peuple, mais surtout tellement typique de l'époque actuelle.

"en hiver" oui tout à fait, plus qu'ils ne pensent ! toute la bande, tout le milieu et toute l'idiosyncrasie, toute l'époque, et même en chambre froide, dans un immeuble sous air conditionné. La morgue.

Je crois que j'avais écrit dessus il y a des années, mais je n'arrive pas à retrouver le texte dans mon journal, je ne sais où il est passé.

 

 

et je crois que les milieux de la musique classique professionnelle sont extrêmement comme ça, extrêmement bourgeois - et pécqueneux ! - avec un mépris et un ostracisme de classe très fort (bien caché sous leurs voix policés et leur ton bien contrôlé).

03/12/2016

Un de mes poèmes en prose


Je crois que je vais commencer de mettre ici mes poèmes. Pour commencer, un poème en prose, paru en 2005 dans l'anthologie de l'association "Flammes Vives".
mais avant voici un poème de l'incomprable   Edgar Lee Masters    


Webster Ford

Rappelle-toi, Apollon de Delphes
la rivière à l’heure du crépuscule où Mickey M’Grew
hurla :" IL Y A UN FANTÔME !
et moi "L'APOLLON DE DELPHES !"

Rappelle-toi, ô mémoire de l’air,
je ne suis plus rien qu’un petit tas de poussières
ma forme physique
mais je suis l’auteur de ce livre.

Quel est le poids d’un corps / face à un livre de voix mêlées ?

Un corps ne pèse rien / face à un tel livre de voix.

Seul le fantôme écrit
TU le sais
parce qu’écrire est cela : revenir
rappeler au jour
ce qui, de la nuit, est au plus noir.

Seul le fantôme écrit
SEUL LE FANTÔME ECRIT


Images



Une vieille lessiveuse avec une chatte qui a fait ses petits dedans

Une bulle de savon

Un reflet de lune sur l’eau

Un curé qui, dans les années 70, parle encore de vie éternelle dans un sermon, pendant le carême

Une enfant qu’on envoie devant un psychiatre parce qu’elle dit qu’elle veut entrer au Carmel

 

 

06/11/2016

la société capitaliste actuelle est plus totalitaire que tous les régimes communistes du passé, et même que la théocratie catholique d'autrefois

trouvé sur internet une dimension dont certains propagandistes ont l'air d'ignorer (intentionnellement ? car ils appartiennent au même clan!)

"On agite partout l’épouvantail du « totalitarisme » et son contre-modèle « les droits de l’homme » : mais qu’est-ce qui est totalitaire aujourd’hui sinon le fonctionnement des grands groupes capitalistes. Dans son ouvrage « Lénine, les paysans, Taylor », le sociologue Robert Linhart montre que l’organisation du travail est aussi et toujours un dispositif de domination.
Le capitalisme néolibéral pousse ce dispositif à son extrême limite. Depuis environ 2003, il a renforcé le pouvoir discrétionnaire de l’employeur par l’introduction de méthodes de gestion individualisée des performances.
Ces méthodes, couplées à l’enregistrement de l’activité (la traçabilité) et articulées à des menaces de licenciement, ont transformé en profondeur le monde social du travail. Le mesurage comparatif des performances entre les travailleurs n’a pas apporté de la « justice » dans le jugement et le traitement des salariés. Il a au contraire exalté la concurrence entre les individus et généré le chacun pour soi : un isolement individuel et une méfiance généralisée d’autant plus exacerbée qu’on monte dans la hiérarchie. Les fondements de la loyauté, de la confiance, de l’entente, sont sapés. La solitude et la peur sont entrées dans l’entreprise. Comme dans la société totalitaire le contrôle « policier » est partout. Sur le lieu du travail, organisé en « open space », chacun est à chaque instant au vu de tous les autres mais pourtant chacun s’enferme dans sa fonction et n’échange plus que des messages techniques. Chacun est tenu, souvent quotidiennement, de rendre compte de chacune de ses actions, que l’informatique enregistre par ailleurs à l’insu de ses utilisateurs. Les « reporting » se multiplient et les « procédures » sont de plus en plus contraignantes. La séparation de l’espace public et de l’espace privé est abolie : le travailleur (particulièrement le cadre) doit être joignable à tous moments. Il est sommé de se conformer à la « culture d’entreprise » et de manifester sa soumission à la fois dans ce qu’il fait mais aussi dans sa pensée et même sa manière d’être (sa motivation). Le monde du travail devient ainsi le lieu d’une servitude généralisée caractéristique de la société totalitaire. A tout cela s’ajoute souvent un culte de la personnalité du « dirigeant ». Chaque travailleur est informé de chacun des déplacements de ce dirigeant, sa parole est répétée, ses initiatives sont vantées par le service « communication ». Il est traité à l’égal d’un demi-dieu et reçoit en gratification des sommes démesurées comme s’il était destiné à vivre plusieurs vies.

Tous les ingrédients du totalitarisme sont présents : atomisation sociale, disparition de l’espace privé (société civile), contrainte et peur généralisée, propagande, culte de la personnalité, volonté de tout maîtriser. Le licenciement tient lieu de goulag et le contrôle de gestion de police politique. La propagande est organisée par la « communication interne ». Ce monde est si brutal qu’il conduit parfois à des suicides. Mais sa brutalité et son totalitarisme mêmes ôtent toute crédibilité à sa prétention de refuser toute remise en cause sous le prétexte d’un risque de « glisser dans le totalitarisme ». Ce qui est le plus contraire à la démocratie est ce qui la rend d’autant plus nécessaire et urgente. Il serait permis de rêver que ce soit la base d’un retour à la démocratie."

 

01/11/2016

stranga epoko ĉu ne ?

à Stella-Plage : j’irai faire caca à 11 heures, pendant que les autres seront à la messe. On a la religion qu’on peut      ….  Bof c’est quand-même mieux que ce qui est à la mode actuellement de faire des spectacles où on plonge le crucifix dans de la pisse ! Et même que les ministres se déplacent exprès pour aller le voir, en disant que c’est un devoir pour un républicain d’aller voir ce truc, et que c’est la liberté d’expression qui veut ça. Et même que si jamais quelques catholiques se permettent d’en être choqués et de le suggérer timidement, tout le monde leur crie aussitôt dessus en disant que ce faisant ils se conduisent comme des fascistes, qu’une telle réaction c’est un scandale intolérable, et on les repousse avec mépris. Assez curieusement par contre personne n’a fait de spectacle où on plonge les rouleaux de la Thora dans de la pisse, et d’ailleurs si quelqu’un avait fait ça, là on n’aurait pas parlé de liberté d’expression bizarrement, là les ministres ne se seraient pas déplacé pour aller voir la pièce, non ; là et l’auteur, et les acteurs, et le metteur en scène, et le propriétaire de la salle, et les spectateurs auraient été aussitôt arrêtés par la police et envoyés en prison ! Vere stranga epoko ĉu ne ?    

07/10/2016

capitalisme et société actuelles - comme les pères divorcés

Autrefois dans le petit commerce traditionnel la maxime était "le client est roi", et les propagandiste d'autrefois  disaient que le commerce répand la sociabilité, la civilisation et la paix, ce qui était partiellement vrai (partiellement !).

Maintenant dans les grand commerces contemporains, grandes surfaces, la SNCF, les assurances, etc, etc, ce n'est plus du tout ça, on traite les clients comme du bétail, des terroristes ! des rats : on les traite comme on fait aux pères divorcés, c'est à dire :

« aboule le fric ! et casse-toi ! »

10/09/2016

remarque qu'on peut se faire de temps en temps

22/12/2004 : Tiens, Il a une gueule de bonne-femme ce gars-là : maigre comme un clou, glacé, inexpressif. Tout à fait comme une femme.

27/08/2016

la différence entre les hommes et les femmes c'est ça

*différenceFEMMES-HOMMES.jpg

 

*

21/08/2016

les nuages et le libéral-fascisme

Les nuages, ça doit mettre les européistes, les capitalistes, les nouveaux "calotins" et tous ce genre de gens en rage ! ils doivent très fort regretter de ne pouvoir les supprimer, ils vont certainement plancher là-dessus. Pensez ! les nuages se déplacent librement, et en plus ils prennent la forme qu’ils veulent ! scandaleux ! anti-hygiénique ! c’est une "violence" ça ! et puis ils  ne sont pas brevetés : inadmissible ! insensé ! ils ne sont pas sous copyright ni l’objet de  "propriété intellectuelle", c’est un scandale ! c’est du "terrorisme" !  c’est dommage de ne pas pouvoir les tazer. Et on n’a pas encore réussi à les privatiser et à en faire un marché : c’est une lacune insupportable et criminelle !

Et, donc ils ne sont pas soumis aux normes européennes ! et même, y échapperaient à chaque instant, inacceptable ! à proscrire, il y a même des gens qui les regardent, et avec plaisir en plus : une conduite « addictive » ! une « dépendance ». Au moins on va pouvoir les mettre en prison eux, « pour des raisons de sécurité » bien sûr. Je sens que faute de mieux ils vont bientôt voter une loi là-dessus , en commençant par les automobilistes …...

(et tout c'est n'est pas de la fiction ! dans la réalité il y a par exemple ça : https://sites.google.com/site/grandprixubu2009/ )