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09/09/2017

l'histoire c'est instructif

- Conformément au § 1666 du Code civil, le tribunal avait retiré à un père son autorité parentale, estimant qu’il mettait en péril l’intérêt de son enfant en l’éduquant dans l’esprit des ******** ** ** ***** qui mettent en danger le bonheur psychique de leurs enfants par leurs activités illégales

- Les instituteurs s’accordèrent avec les assistantes sociales et les juges pour mettre au ban de la société des enfants dont le seul délit était d’être en désaccord avec l’opinion du jour.

- Exclus de l’école où ils étaient jugés dangereux, ils furent arrachés à leurs parents pour être confiés à des familles

- « Il y aura lieu de noter si ces enfants, par suite de l’influence du foyer paternel, ont une conception anti-étatiste et opposent une résistance passive à toutes les tentatives faites pour les ramener à d’autres notions. »

- Après le enseignants et les représentants de la justice, les enquêteurs sociaux devinrent les exécutants de l’idéologie.

- Pour l’instituteur, formé aux idées du temps, ces enfants sont en rupture avec la société et sa mission consiste à les y intégrer.

- Malgré tout le juge décida de nous enlever à nos parents et de nous envoyer dans une maison de redressement

- Nous montrant du doigt, Herta et moi, ils dirent : « Nous emmenons les enfants », car dirent-ils à ma mère : « vous n’êtes pas qualifiée pour les élever. » Nous étions des délinquants, et ils nous conduisirent dans un camp pour enfants. Imaginez les sentiments de ma mère en nous voyant emmenés de force

- « La loi, au service de **********, ne confie leurs enfants aux parents que sous certaines conditions : les enfants doivent être élevés en accord avec les prescriptions de la nation et de l’Etat. Mais quiconque entretien chez ses enfants des opinions pouvant les mettre en contradiction avec la communauté du peuple national n’a pas rempli les conditions d’éducation de ceux qui lui ont été confiés. Pour des raisons de salut public, il faudra lui enlever le croit de continuer à élever ses enfants ! Dans un cas pareil, seule la séparation totale des enfants et des parents peur conduire au succès . »

Voilà des termes et des expressions familières non ?! D’où viennent-elles ? Devinez !

vous n'avez pas trouvé ?

Du régime nazi (faisant la chasse aux Témoins de Jéhovah, en l’occurrence)


tiens, à propos : http://www.cercledesvolontaires.fr/2013/08/11/marche-nati...

27/08/2017

eh oui ! comme le dit fort bien Kusturica

Au début de cette vidéo (plus bas) du temps de l'URSS les pays d'Europe Occidentale choyaient les idées de démocratie, de respect de la dignité des personnes, et des libertés individuelle, on était fiers - et pas un peu ! - d'appartenir au "Monde Libre". On n'aurait jamais au grand jamais imaginé par exemple qu'il puisse y avoir dans nos pays des caméras de vidéosurveillance dans les rues !!!
Et tout le reste à l'avenant.
Durant 50 ans on a cultivé l'horreur de l'URSS son totalitarisme, sa barbarie cauteleuse, ses flics puants http://miiraslimake.over-blog.com/article-6286411.html, son intrusion dans la vie privée des gens, on nous a fait peur de ce contre-modèle c'était l'abomination le danger qu'on opposait à nos pays civilisés et libres Et dire qu'on était prêt à faire la guerre pour ne pas tomber dans une telle société maintenant on les imite !
http://www.crashdebug.fr/index.php/international/5788-les-autobus-publics-a-travers-le-pays-se-voient-tranquillement-equipe-de-microphones-pour-enregistrer-les-conversations-des-passagers-usa
en pire !
  http://www.strategies.fr/etudes-tendances/tendances/205561W/big-brother-agrandit-sa-famille.html .

Mais depuis que l'URSS est tombé, les mêmes milieux qui disaient ça sont en train de nous détruire, et la démocratie, soumise aux lobbies du grand capital via la fameuse Union "européenne" ! et les libertés qu'on était habitués, depuis des siècles qu'on avait du se battre pour la assurer, à considérer comme essentielles à une vraie Civilisation et à la dignité humaine de base !!

Quand à la Pravda, où il n'y avait pas d'information, et aux Izvestias, où il n'y avait pas de vérité, ce sont NOS actuels médias de masse (propriétés en France de 8 miliardaires) qui en sont devenus les émules, avec leurs mensonges, manipulation mentale, censures (tiens ! regardez les récentes manifestations de masse des italiens contre la loi d'obligation vaccinale les médias n'en disent pas un mot).

Bref tout ça et le reste, qui n'était pas le propre du Communisme, mais la tendance lourde de tout Etat, dès que - pour reprendre la formule de Zygmunt Bauman dans "Modernité et holocauste" - dès qu'il n'y a rien qui l'arrête, la face obscure de la nature humaine, s'est de nouveau senti libre de se déchaîner chez nous !

*et revoici une deuxième fois la vidéo :

 

*

 

20/08/2017

Monsieur Blot

3/5/2017 lu « Monsieur Blot », de Pierre Daninos, livre qui en son temps avait acquis un succès qu’on a mal à comprendre maintenant     , en fait ce livre sur le snobisme de la haute bourgeoisie des années 60 ne devient intéressant que maintenant ! Quand on peut le considérer comme un document de compréhension de l’histoire, quand on peut le mettre en perspective avec
Mai 68, l’investissement des partis de gauche par les bourgeois “bobos”, les “libéral-libertaires” que dénonce Soral, la chanson de Jacques Brel “les bourgeois”, la situation de maintenant avec le pouvoir totalitaire (à coup de projet INDECT, de médias Voix-de-Nos-Maîtres et de criminalisation “citoyenne”     ) des Clinton, Macron, Union “Européenne” OTAN, antifa, la déliquescence actuelle de l’ “art” pour marché institutionnel à milliards, du monde de la télé des Jack Lang et des BHL !

19/08/2017

maintenant les femmes

les femmes dans la société actuelle c’est comme avec les flics : il ne faut pas les regarder, il faut même faire comme si on les avait pas remarquées, et il ne faut pas leur adresser la parole.

15/08/2017

l'ancien régime (qui était impreigné d'éthique chrétienne) avait déjà inventé les Restos du Coeur et la Sécurité Sociale

On s'est habitués (ou on nous a habitués !! ...) à s'imaginer les siècles passé, l'Ancien Régime, comme une époque dure injuste et barbare. Loin de là ! Même sans tomber dans une volonté partiale et idéologique d'apologie à la manière de Marion Sigaux, il y a des choses qu'il faut savoir, que les historiens savent, mais en général pas le grand public !

Exemple :

"La compassion et la solidarité ne sont pas, des idées modernes. De tous temps des hommes et des femmes se sont penchés sur le sort des plus démunis. Au XIVè siècle, dans notre région (les Pays-Bas français, c. à d. le Nord-Pas-de-Calais) souvent ravagée par les guerres, avec leurs cortèges de victimes et d’orphelins, la misère n’épargne pas les plus faibles.

Mais heureusement, il existe des âmes charitables. Force est de constater que ce sont les puissants, les nantis, qui sont à l’origine des actions miséricordieuses.

C’est ainsi qu’en Artois, on dispose dans chaque paroisse de « pauvretés » ou de « table des pauvres » que l’on peut considérer comme les lointains ancêtres des « restaurants du cœur ». Tout le comté est couvert d’établissements qui viennent en aide aux malheureux, et chaque communauté de quelque importance possède au moins une « maladrerie » où sont dispensés des soins. On n’en compte pas moins de quatre à Arras, ainsi que quatorze hôpitaux (« charités ») et hospices, ainsi qu’une maison d’accueil « les filles de Dieu », tandis que l’abbaye Saint-Vaast héberge la nuit les pauvres voyageurs et les sans-abris.

L’organisation centralisée de la charité en Artois résulte des initiatives de deux grandes dames. Tout d’abord la comtesse Mahaut d’Artois qui, en 1323, attribue aux pauvres une rente annuelle. Mais c’est surtout, deux siècles plus tard, Marie de Hongrie, devenue gouvernante des Pays-Bas, qui obtient de son frère Charles-Quint un édit instituant une « Bourse des pauvres », dont la tâche est de réunir les aumônes et organiser la charité « sans léser personne », cette « Bourse des pauvres » est gérée avec la plus grande sagesse.

En effet, un règlement très strict définit les bases de l’établissement. Dans chaque paroisse un ou plusieurs « commissaires » sont chargés de recueillir les aumônes de toutes origines. L’argent récolté est soigneusement comptabilisé par un comité élu pour deux ans le jour des « saint innocents ». Tout un symbole ! Ce comité, assisté d’un greffier et d’un receveur, est un véritable éventail social. Il est composé de gentilshommes, d’avocats, de notables et de marchands. Il se réunit chaque semaine, à Arras en présence du grand bailli.

Le règlement précise que les religieux de l’Abbaye Saint-Vaast doivent contribuer chaque semaine « pour une belle somme ». Ils offrent 400 écus par an, ce qui est important. Mais la comité estime que cette participation est trop modeste, compte tenu des revenus de l’Abbaye. Les moines se faisant quelque peu tirer l’oreille, le comité les assigne en justice ! On règle alors le différent à l’amiable : l’abbaye consent à verser 800 écus.

Au fil des ans la « Bourse des pauvres » prend de plus en plus d’importance et soulage bien des misères. Elle suscite aussi l’émulation, particulièrement en faveur des orphelins. On crée, à Arras, « Les filles de saint Agnès » , où les orphelines apprennent l’art de la dentelle, ce qui est à l’origine dans la cité, de cette industrie qui demeure prospère jusqu’à la fin du XIXè siècle.

Les enfants abandonnés, non considérés comme orphelins, sont à charge de la ville et placés jusqu’à l’âge de 15 ans chez des bourgeois, affin d’y apprendre un métier. On cite le cas d’un marchand qui laisse par testament tous ses biens à la « Bourse des pauvres ». Sa veuve, loin de se formaliser, consacre ses propres revenus à créer un nouvel orphelinat !

La charité ainsi organisée fonctionne jusqu’à la Révolution… puis la République prend le relais !"

 

Euh, théoriquement, mais en même temps l'éthique chrétienne (aumône comme devoir "basique" et quotidien  - quand on voit comment sont acceuillis de nos jours les tziganes, et les SDF sur les trottoirs des grandes villes, on voit comme les mentalités aujourd'hui ont changé !

- donc je reprends aumône comme devoir basique et quotidien et et indispensable au salut de votre âme; respect inconditionnel des "petits" et des "innocents", vous vous souvenez du roman de Balzac "Le médecin de campagne" ? http://miiraslimake.unblog.fr/2016/11/15/ouais-vous-ne-tr...    ) cesse d'imprégner les esprits, et est remplacée par la "morale" bourgeoise. Et les pauvres sentent la différence ! si vous voyez ce que je veux dire ....

05/08/2017

plus sur Pierre Nozière

dans le chapitre IX de la première partie du livre (la seule intéressante, avec la deuxième, la troisième, qui constitue plus de la moitié du livre est comme un prospectus de guide touristique, d'un ennui mortel, qui ne peut 'intéresser que des érudits qui font la sieste ! mais la première partie, est non seulement fraîche et touchante, mais pleine de réflexions et de notations souvent profondes et de la plus grande valeur) Anatole France nous décrit sa tante Félicie (non, pas "aussi" !) qui
"vivait dans la dévotion et les médicaments"
de nos jours ça serait pareil, elle vivrait dans l'écologie et les médicaments ! ou à regarder Macron à la télé et les médicaments.
mais toujours politically correcte !

il dit aussi "elle m'embrassa avec un juste sentiment de ce qu'on doit à sa famille" eh oui il y a beaucoup de gens comme ça ! c'est typique, surtout chez les femmes.

03/08/2017

lecture de "Pierre Nozière"

"Elle est une petite fille toute simple, dont les beaux cheveux sont cachés sous un béguin brun; son tablier de cotonnade recouvre une robe unie; elle va en sabots. Elle n'a vu de riches toilettes qu'à la Vierge Marie et à la sainte Catherine de son église paroissiale. Mais il y a des choses que les petites filles savent en naissant."

 

comme quoi il est TOTALEMENT FAUX de raconter et de croire que tous les préjugés sur les cheveux des femmes qu'il "faut" cacher, ça serait un truc lié à l'Islam et aux peuples musulmans ! jusqu'à il n'y a pas longtemps (souvenez-vous de vos grand-mères, ou de vos mères ! jusqu'en 1960 par exemple, pour ne pas parler de l'Italie ou de l'URSS qui sont restées comme ça plus longtemps encore) les catholiques pensaient et s'habillaient tout à fait pareils. Et les athées tout autant. Anatole France était athée et anticlérical, simplement il vivait au temps où sur la plage TOUTES les femmes étaient en "burkini" (!...) et il aurait été inimaginable aux gens d'alors de penser qu'il puisse en être autrement.

28/07/2017

visiblement MACRON a lu Bernard Friot - et il veut effacer les cotisations sociales du paysage français - le salaud !!!

est actuellement la pensée la plus riche la plus lucide, la plus en pointe, et la plus branchée sur l'actualité, ce que le patronat est en train de projeter EN CE MOMENT, et tout ce qu'il y a actuellement de réflexion là-dessus dans la monde capitaliste. Suivez-là ! dans ses vidéos il nous fait comprendre la situation qui nous pend au nez, et la voie à suivre si on veut y échapper

et la preuve que le banquier MACRON est le candidat du grand capital (qui s'est arrangé pour torpiller Fillon, car Fillon face à Marine le Pen serait battu ! ce qu'ils veulent surtout éviter !) c'est qu'il a mis en tête de son programme la disparition des cotisations sociales !!   visiblement il a lu Friot !!          et il a donc compris quel potentiel révolutionnaire il y a dans la pratique des cotisations sociales ! ET il tient à les faire disparaître avant que le peuple ne se mette à avoir de mauvaises idées !          

 

Et voici un autre penseur, qui sans aller à des conclusions et des propositions aussi radicales, n'en emprunte pas moins des chemins, qui vont dans la même direction, et ainsi, phénomène de première importance ! remet ENFIN !! en route la pensée socialiste( le vrai sens du terme "socialisme" bien sûr ! on n'est pas dans les "journalistes" de la Voix de nos Maîtres là ! ), enfin la voiture redémarre  !    écoutez-le !

 pas seulement le constat, déjà fait par d'autres, des buts pervers et des ruses vicieuses du grand capital mais les voies qu'il proposes pour les contrer, et en même temps nous faire entrer dans une VRAIE république, et en même temps vers une voie de marche au socialisme.

26/07/2017

la SUISSE pays du "propre en ordre" et du protestantisme

Une étude sur les stérilisations forcées à Zurich relance le débat sur l'eugénisme. Une idée à laquelle la Suisse a cru très longtemps.

Décider autoritairement qui aura le droit d'avoir des enfants, sans autre raison que celle de préserver la santé et la pureté d'une collectivité. Dans le canton de Zurich, ces pratiques ont été monnaie courante jusque dans les années soixante-dix.

Après d'autres, l'historien Thomas Huonker s'est penché sur ces pages sombres de l'histoire de la médecine et de l'action sociale en Suisse. Et cela entre 1890 et 1970.

L'auteur de l'étude - qui vient de paraître - a relevé au moins mille stérilisations et avortements, des centaines de mariages interdits et des dizaines de castrations.

De quoi relancer le débat sur l'eugénisme, en six questions.

Le cas de Zurich est-il unique?

Loin s'en faut. En 1928, le canton de Vaud est le premier Etat d'Europe à se doter d'une loi réglementant la stérilisation des «tarés», comme on dit alors. Au Grand Conseil, radicaux et socialistes s'unissent pour voter ce texte, qui ne sera abrogé qu'en 1985. Il aura servi de base à 187 stérilisations non volontaires.

Depuis la fin du 19e siècle, pratiquement tous les cantons suisses ont recours à cette forme d'eugénisme. Les critères de sélection des victimes varient d'une région à l'autre, mais l'on s'en prend partout aux éléments les plus faibles de la société.

A Zurich, par exemple, on trouve dans les archives de 1911 le cas de la jeune Cecilia Weber, stérilisée parce que «simple d'esprit et nymphomane». Quelques années plus tard, sa sœur Erika subit le même sort sous le simple prétexte qu'elle est de la même famille.

Qu'est-ce qui peut expliquer historiquement cette obsession de la race pure?

Pour Thomas Huonker, l'eugénisme est lié à l'expansion coloniale du 19e siècle. Du moment qu'il prétend dominer le monde, l'homme blanc est également mû par la crainte de perdre cette position dominante. Pour rester fort, il doit donc éliminer les faibles au sein de sa propre race.

A l'époque, ces théories sont couramment admises. Leur fondateur, Sir Francis Galton, cousin de Charles Darwin, passe alors pour un brillant esprit. Et personne - ou presque - n'ose s'offusquer des relents ouvertement racistes de ses écrits.

C'est donc aux Etats-Unis que démarrent les stérilisations forcées à la fin du 19e siècle. En presque cent ans, elles y feront des dizaines de milliers de victimes.

La Suisse a-t-elle été un élève modèle en matière d'eugénisme?

Il semble bien que oui. Selon Thomas Huonker, la Suisse a été le premier pays d'Europe à imiter la pratique américaine. Laquelle s'étend ensuite à des pays comme la Suède, puis l'Allemagne.

Si les études manquent encore à ce sujet, on remarque une tendance plus marquée à l'eugénisme dans les pays, ou dans les cantons protestants. Thomas Huonker y voit une explication possible dans l'encyclique du pape Pie XI, qui en 1930 condamne l'eugénisme au nom du droit à la vie.

Dans son étude, l'historien zurichois mentionne deux psychiatres helvétiques, tenus pour les meilleurs propagandistes des théories et des pratiques eugénistes en Suisse.

Le premier, Auguste Forel, ornait encore il y a quelques années les billets de mille francs de la Banque Nationale. Connu pour être un homme de gauche, il n'en a pas moins ordonné des stérilisations forcées de personnes considérées comme «socialement déviantes».

Son successeur à l'Hôpital psychiatrique universitaire de Zurich, Eugen Bleuler, s'affiche en revanche comme nettement conservateur. Les deux hommes se rejoignent pourtant dans leur définition d'une «race humaine en bonne santé» et préconisent en gros les mêmes moyens pour parvenir à ce but idéal.

L'eugénisme est-il une pratique nazie? (non, mais le nazisme est une idéologie eugéniste, voir aussi mon billet sous le titre "quelques détails très intéressants sur le régime nazi")

Formellement, non. Mais c'est bien sûr sous le IIIème Reich que l'obsession de la race pure va faire le plus de ravages. Dès son accession au pouvoir en 1933, Hitler fait édicter une loi sur «la prévention de descendants porteurs de maladies héréditaires».

Il s'agit du premier texte légal nazi visant l'extermination à grande envergure. Il fera 275 000 morts (opération T4) et servira à justifier près de 400 000 stérilisations forcées.

A noter qu'à l'époque de la promulgation de cette loi, la Société allemande d'hygiène raciale est présidée par un psychiatre suisse, le Bâlois Ernst Rüdin.

Et aujourd'hui, que fait le législateur?

Depuis l'abrogation (en 1985) de la loi vaudoise de 1928, trois cantons se sont dotés d'une législation plus moderne. Argovie, Neuchâtel et Fribourg autorisent officiellement les stérilisations de personnes incapables de discernement, mais à chaque fois avec de multiples garde-fous.

En 1981, l'Académie suisse des sciences médicales (ASSM) émettait une recommandation qui qualifie d'«inacceptable» toute stérilisation de personnes mentalement déficientes.

Vingt ans plus tard, la Faculté est revenue sur son avis. Considérant l'évolution des lois, des mentalités et des pratiques (puisque ces stérilisations n'ont en fait jamais cessé en Suisse), l'ASSM les juge désormais admissibles. Là aussi, les garde-fous sont nombreux et les médecins n'admettent la stérilisation qu'en dernier ressort et en vue de protéger les intérêts du handicapé et de lui seul.

Mais ces recommandations ne fondent toujours pas une législation fédérale en la matière. En juin 2000, la commission juridique du Conseil national a commencé à plancher sur un article «stérilisation», à insérer dans la loi fédérale sur les tutelles.

Les consultations se poursuivent et la recherche du consensus est - on s'en doute - particulièrement délicate. A ce jour en tout cas, la Commission nationale d'éthique dans le domaine de la médecine humaine n'a pas encore été consultée.

La tentation de l'eugénisme appartient-elle définitivement au passé?

Thomas Huonker craint bien que non.

 

24/07/2017

c'est comme ça

ce matin j'ai reçu une pub "vous avez gagné un chèque de 300.000 euros" etc !
Je ne savais pas que ça se faisait encore ce genre d'arnaque.
Bon, si plein de français sont capables de croire à des trucs comme ça, allez vous étonner que plein de français soient prêts à voter pour Macron !