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17/03/2018

le sourire

Autrefois, je ne sais pas quand ça a commencé, mais ça a régné jusque on dira les années 70, les femmes étaient censées être souriantes. Or elles ne sont pas comme ça au naturel, donc elles jouaient la comédie, là aussi, elles se forçaient, elles faisaient semblant et arboraient constamment leur plus beau sourire. Il y en avait même dont on dire que c’était leur métier, comme les speakerines de télé ou les hôtesses d’accueil !
C’était leur soumission au mythe de la féminité, issu des aspirations, et donc de la nature profonde des hommes, qui voulait ça.
Maintenant « grâce » (oui, d’une certaine manière on peut dire grâce) au féminisme de plus en plus exacerbé, elles sont libérées de cette obligation et elles peuvent garder leur mine spontanée, et maintenant elles ont une mine glacée, méfiante et arrogante, ce qui est leur mine naturelle.

09/03/2018

sur une citation de Rozanov

« Le fait de parler de soi est un bon indice, il signifie que celui qui se raconte considère les autres comme ses frères »                             (Rozanov)


 Eh oui, tout à fait ! regardez à contrario, (comme en maths !) ceux qui ne considèrent pas les autres comme des êtres humains mais comme des morceaux de viande à gérer ou à persécuter, de la chair à bavures, à contrôle, à réglementation, à totalitarismes, à profit, il ne sortent jamais aucun propos personnel, ils refusent absolument  de parler d’eux – mêmes, ils sont impavides comme un flingue, anonymes comme une bombe, cachés comme un empereur byzantin (où un maître capitaliste moderne), comme une banque moderne coupée de ses clients derrière la "boite noire" de ses sites informatiques et de ses répondeurs téléphoniques à voix de femme !!!

ContratoCapitalista.jpg

ils refusent absolument  le dialogue d’homme à homme.

CQFD


( et bien sûr il y a aussi plein de preuves directes.)

07/03/2018

Steen, Teniers

On ne voit plus jamais les tableaux de Steen ou des Teniers, qui sont si nombreux et qu’on voyait si souvent. Bien sûr de nos jours la joie, et les jeux de cartes, ça n’est plus à la mode. Fumer, boire, lutiner les filles : voilà qui est maintenant aussi tabou qu’en Afghanistan.

06/03/2018

les immeubles de maintenant

Encore un ! Partout à Arras on voit construire (et démolir ce qu’il y avait avant) des immeubles d’appartement de luxe dans le genre de la résidence « Les Archers », pas des HLM, des Fleury-Mérogis d’habitation, des espèces de blockhaus étouffants et blindés, avec portes blindées, doubles vitrages, digicodes et toutes sortes de dispositifs insécurisants qui font que les habitants risquent de se voir enfermés dehors de chez eux sans recours, plafonds bas pièces toutes petites, murs blancs où il est interdit de planter un clou et de mettre des tableaux, bref le cauchemar, mais il paraît que les français "mougeons" de maintenant aiment ça, et le tout bien sûr extrêmement cher.
Donc ça doit être rentable pour les investisseurs …..
parce qu’on n’est plus en 1950 ni 1960, les logements sociaux, l’action de l’État, et tout ça, bref ce qu’on (y compris la droite) pensait être l’évidence même dans un pays moderne et civilisé, est maintenant disparu.

01/03/2018

l"évolution de la morale dans la société actuelle

mars 2005 : Je sais bien qu’il y a une tendance naturelle au bien et à la pitié. Mais elle n’est pas partout. Et justement dans la société actuelle il n’y a plus que cette faible (et contrariée, voir plus loin) force naturelle qui puisse agir, toute seule, chez certains, à certains moments.

Autrement, après des décennies non seulement qu’on n’instruit plus la morale, mais aussi que les "psy" maîtres à penser nous matraquent à répéter aux gens que la pitié c’est pervers, que le sentiment de culpabilité ou le scrupule c’est mauvais et qu’il faut s’en débarrasser, que l ‘égoïsme c’est sain et que c’est la base de l’équilibre, que l’amour c’est une « dépendance », que les valeurs religieuses sont « fascistes », « fanatiques » et « machistes », Il ne faut pas s’étonner de la dégradation morale actuelle, la perte de toute valeurs même simplement sociables, et de la conscience professionnelle, que l’égoïsme, l’indifférence règnent, qu’il n’y a plus de familles, ni de tendresse nulle part, que les gens ont un esprit à ras de terre ,etc.

26/02/2018

l'air du temps n'est plus à la liberté !

ça c'est bien vrai ! ....

« L’air du temps n’est pas à la liberté »
Interview de Jean-Pierre Galland qui dénonce une société liberticide…

Certains jugeront qu’à l’heure des
rafles de sans-papiers et des attaques sarkozystes contre notre système
social, son combat est anecdotique. Plus amusant qu’autre chose. Marginal… Erreur ! D’abord parce que Jean-Pierre Galland, apôtre de la dépénalisation du cannabis et président du Collectif d’information et de recherche cannabique (Circ) [1], est un militant. Un vrai. Les innombrables tracasseries subies, les multiples procès intentés et les amendes récoltées à la pelle suffisent
à le prouver. Au-delà, la façon dont son combat est perçu par la
société est révélatrice. Et à l’évidence, elle n’a jamais été aussi
bloquée sur la question.

Tout avait pourtant bien commencé… Si la création du Collectif d’information et de recherche cannabique, né en en 1991 avec pour objectif la légalisation de la production, de la distributions et de l’usage de cette plante, est passée plutôt inaperçue, ses membres ont su ensuite se faire connaître. Des procès intentés, ils ont fait des tribunes, assénant devant les juges leurs nombreux arguments en faveur de la dépénalisation. Des journalistes, ils se sont faits des soutiens, tant leur mot d’ordre était sympathique et leurs opérations médiatiques. Partisans de l’agit-prop façon provos, les militants du Circ savaient faire sourire, qu’ils réactivent l’Appel du 18 joint ou qu’ils organisent l’opération Pétards aux députés, qui vit 577 joints et une lettre ouverte en faveur de la dépénalisation envoyés aux élus de l’Assemblée. Christine Boutin faillit en avaler son écharpe… A chaque fois, Jean-Pierre Galland a été le premier à monter au créneau, sans se laisser démonter par les amendes salées.
Las, les temps ont changé. Se sont faits plus moralistes, moins tolérants, bêtement réactionnaires. Le combat du Circ est devenu de moins en moins audible dans une société qui préférait les grandes généralités débiles, à l’exemple de ce rapport sénatorial de 2003 sobrement intitulé Drogue : l’autre cancer , aux discours des anti-prohibitionnistes. Bref, tolérance zéro, une attitude symbolisée par les prises de position du ministre de l’Intérieur, puis président, Nicolas Sarkozy sur la question… Dans ce monde-ci, le
libertaire Jean-Pierre Galland n’a plus tellement sa place. Mais
qu’importe, il résiste.

Les fumeurs de pétards n’ont plus tellement la cote, en ce moment…
C’est clair que l’air du temps n’est pas à la liberté.
Et le retournement de situation, à propos du cannabis comme de tout le
reste, a été très rapide : nous sommes passés d’une époque, il n’y a
pas si longtemps, où la dépénalisation semblait imminente à l’inverse
absolu… Je suis effaré par ce à quoi nous avons droit aujourd’hui : des
lois scélérates, un flicage permanent et une hygiénisation croissante
de la société. Cette idée que l’État doit lutter pour notre bonne
santé, y compris en empiétant sur nos droits individuels, me hérisse.
Pourtant, les gens l’acceptent.
Les gens… Ils sont souvent prêts à croire tous les discours, y compris celui qui stigmatise les drogues. Pour une bonne raison : la France n’a pas de vraie politique d’éducation, d’information et de prévention en la matière.
Ça a été le rôle du Circ, à une époque. Ça l’est encore ?
C’est plus difficile aujourd’hui. Si le Circ Paris compte encore 60 adhérents, il n’y a plus que trois ou quatre militants réellement actifs. Bref, plus grand monde… A force de ne pas voir les résultats de leurs efforts, les militants se sont fatigués. Et les quelques plumes ou intellectuels qui nous soutenaient auparavant ont tous déserté : je me retrouve seul à écrire les textes et les communiqués. J’ai un peu l’impression de porter le Circ à bout de bras.
C’était déjà le cas quand tu acceptais de te retrouver au tribunal à titre personnel pour les actions intentées, non ?
Notre tactique était de profiter de toutes les occasions de répercuter nos arguments et de faire le procès de la loi
de 1970, qui interdit tout débat sur la question des drogues [2].
A titre personnel, je ne me suis jamais préoccuppé de ce que je pouvais
risquer, pensant que l’important est juste de rester sincère. Et puis,
les militants m’ont aidé à payer les centaines de jours-amendes
auxquels j’ai été condamnés.
Avant, tu avais le soutien des médias, dont Libération ou Le Nouvel Obs, et de quelques politiques. C’est fini ?
Oui, bel et bien fini… C’est vrai que certains médias
ont relayé notre combat à une époque. Lors de la campagne présidentielle de 2002 par exemple, quand le cannabis était un vrai enjeu et qu’on avait l’impression de de voir notre lutte aboutir. Et puis, Chirac est passé après ce deuxième tour effrayant contre Le Pen…
Depuis, nous n’intéressons plus personne.
Quant aux politiques… Il fut un temps où nous étions proches des Verts, de Jean-Luc Benhamias ou de Dominique Voynet. En 1995, nous nous sommes même chargés de la partie « cannabis » de leur programme : c’était un vrai brûlot. A l’époque, on sentait chez eux une vraie volonté de changer les choses, même s’il y entrait une part d’opportunisme. Aujourd’hui, ils ont pris le tournant hygiéniste.
En fait, nous ne comptons plus que la LCR parmi nos soutiens affichés : Besancenot a un discours intelligent et sincère sur le cannabis. De même que les anarchistes, qui ne nous ont jamais
abandonné [3] Des procès en rafale, des militants qui se réduisent comme peau de chagrin et une société qui voit ton combat d’un très mauvais oeil : tu ne te dis pas que tu devrais passer l’éponge ? Une fois que tu es dans le mouvement, tu ne t’arrêtes pas. D’autant que tu t’attends toujours à ce que ça aille dans le bon sens… En 1995, il nous semblait évident que le cannabis serait dépénalisé avant 2000. On voit le résultat… Mais je n’arrive pas à abandonner. J’y ai songé plusieurs fois sans m’y résoudre.
Au fond, c’est paradoxal : la dépénalisation ne semble plus intéresser grand monde mais la France fume (presque) toujours autant.
On compte en France 1,2 millions d’usagers réguliers du cannabis, dont 600 000 en font un usage quotidien. Tous ces gens continuent à fumer, quelque soit le niveau de répression. C’est d’ailleurs ce que prouve une récente étude de L’Organisation mondiale de la Santé, qui montre que les pays les plus répressifs sur la question sont aussi ceux qui comptent le plus grand nombre d’usagers dedrogues [4].
C’est tellement ridicule de mettre des gens en prison parce qu’ils fument… Juste un chiffre, d’ailleurs : il y avait 900 interpellations liées au cannabis en 1970, on en compte déjà pas loin de 80 000 pour le seul premier trimestre de 2008. C’est clair, dépénaliser permettrait de régler le problème de surpopulation dans les prisons…
Le dernier rapport de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicomanies
pointe le développement de l’auto-production. A juste titre ?
C’est sûr que l’auto-production est à la hausse, qu’elle soit destinée à la vente ou à une consommation privée [5]. Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, 200 000 Français cultivent leur propre herbe. Ce qui représente une production annuelle de 32 tonnes : un joint sur neuf fumé en France est issu d’une culture locale ! Arrêtons de nous voiler la face, dans certaines régions, la culture du cannabis contribue à l’essor économique… Je préfère acheter de la « beuh bio » à un petit paysan plutôt que dans une cité. Non seulement, je n’enrichis pas le crime organisé, mais paradoxalement je préserve ma santé : comme chacun sait, l’herbe coupée aux microbilles de verre est particulièrement nocive [6]
La dépénalisation, tu y crois encore ?
Je ne sais plus… Je pensais que ça changerait à cause du côté absurde et grand-guignolesque d’une prohibition qui ne fait
qu’aggraver le problème. Il me semblait que tout personne censée ne pouvait, à terme, qu’en convenir et se ranger à la raison. Aujourd’hui, on en est bien loin… Même si… tu sais, si je n’y croyais plus, j’arrêterais.
Ce côté combat un peu perdu d’avance, c’est dur à vivre ? C’est vrai que ça finit plutôt mal pour le cannabis.
Pour moi aussi, d’ailleurs. Je me retrouve Rmiste parce que je n’arrive
pas à vivre de ma passion, du seul truc qui m’intéresse : l’écriture.
Je ne me sens pas intégré, je survis, j’ai appris à vivre avec dix euros par jour.
Tu penses que l’étiquette « dépénalisation » te colle trop à la peau ?
Pas totalement. Il ne faut pas se leurrer, ça m’a fait aussi plaisir de me retrouver sur le devant de la scène, porte-parole de cette cause. J’ai eu mon quart d’heure de gloire… Mais c’est vrai
qu’aujourd’hui, c’est moins rigolo : je me retrouve seul et j’ai un peu peur de ne pas être soutenu si les flics décident de me tomber dessus.

Pour ceux qui voudraient soutenir Jean-Pierre Galland et le combat du Circ, rendez-vous sur le net, ICI ou LA .
Sites disparus maintenant …….

 

[1] [ Il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages sur le sujet : Fumée Clandestine, tome I et II, et Cannabis : nouvelles du front aux éditions du Lézard et J’attends une récolte aux éditions Trouble Fête.

[2] Cette loi du 31 décembre 1970, « relative aux mesures sanitaires de lutte contre la toxicomanie et à la répression du trafic et de l’usage des stupéfiants »,
se montre d’une grande sévérité envers l’usager de drogue. De plus,
l’article L 34 21 – 4 du Code de la santé publique, article issu de la
loi de 1970, punit d’amende et d’emprisonnement toute « présentation sous un jour favorable de stupéfiant », empêchant tout débat public sur les drogues.

[3] Aujourd’hui encore, ils permettent au Circ de se faire entendre. Une
fois tous les quinze jours, le dimanche, Radio Libertaire accueille Y a d’la fumée dans le poste, une (bonne) émission réalisée par un membre du Circ : ça se passe de 18 h 30 à 20 h 30 sur 89.4 ou en streaming sur le net.

[4] « Les pays dotés d’une législation sévère à l’encontre des consommateurs n’enregistrent pas des taux de consommation inférieures à ceux des pays bénéficiant d’une législation plus libérale (…) Il semble donc évident qu’une politique répressive quant à la possession et la conso mation de drogues n’intervient que partiellement sur les taux de consommation de substances illégales à l’échelle des pays », écrit ainsi l’OMS. Le journaliste Arnaud Aubron revient sur cette étude dans un billet posté sur Rue89. Et écrit notamment : « Il apparaît ainsi (…) que les Etats-Unis sont, et de loin, les principaux consommateurs de cocaïne et de cannabis au monde, alors qu’ils mènent
également l’une des politiques les plus répressives.
 »

[5] [Un sujet que Jean-Pierre Galland abordait récemment sur Rue 89, prenant la plume pour rappeler que les cannabiculteurs « sont des gens comme vous et moi qui ne présentent aucun danger pour la société et ne méritent pas qu’on les traque comme de vulgaires producteurs de drogue. Leurs revendications ? Qu’on cesse de les prendre pour des imbéciles, que le gouvernement cesse de les infantiliser et que la raison l’emporte enfin sur l’absurdité. » A lire ICI.

[6] [A l’été 2006, une herbe coupée aux microbilles et au verre pilé a fait
son apparition sur le territoire français. L’ajout de ces matières
dangereuses, à l’initiative de dealers souhaitant alourdir la marijuana
vendue et lui donner un aspect plus brillant, a causé au moins deux cas
de pathologies respiratoires sérieuses, tandis que de nombreux usagers
auraient connu des désagréments plus bénins. En matière de drogues
aussi (surtout ?), le capitalisme fait des ravages…

Notes
[1] [ Il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages sur le sujet : Fumée Clandestine, tome I et II, et Cannabis : nouvelles du front aux éditions du Lézard et J’attends une récolte aux éditions Trouble Fête.
[2] Cette loi du 31 décembre 1970, « relative aux mesures sanitaires de lutte contre la toxicomanie et à la répression du trafic et de l’usage des stupéfiants »,
se montre d’une grande sévérité envers l’usager de drogue. De plus,
l’article L 34 21 – 4 du Code de la santé publique, article issu de la
loi de 1970, punit d’amende et d’emprisonnement toute « présentation sous un jour favorable de stupéfiant », empêchant tout débat public sur les drogues.
[3] Aujourd’hui encore, ils permettent au Circ de se faire entendre. Une
fois tous les quinze jours, le dimanche, Radio Libertaire accueille Y a d’la fumée dans le poste, une (bonne) émission réalisée par un membre du Circ : ça se passe de 18 h 30 à 20 h 30 sur 89.4 ou en streaming sur le net.
[4] « Les pays dotés d’une législation sévère à l’encontre des consommateurs n’enregistrent pas des taux de consommation inférieures à ceux des pays bénéficiant d’une législation plus libérale (…) Il semble donc évident qu’une politique répressive quant à la possession et la conso mation de drogues n’intervient que partiellement sur les taux de consommation de substances illégales à l’échelle des pays », écrit ainsi l’OMS. Le journaliste Arnaud Aubron revient sur cette étude dans un billet posté sur Rue89. Et écrit notamment : « Il apparaît ainsi (…) que les Etats-Unis sont, et de loin, les principaux consommateurs de cocaïne et de cannabis au monde, alors qu’ils mènent
également l’une des politiques les plus répressives. »
[5] [Un sujet que Jean-Pierre Galland abordait récemment sur Rue 89, prenant la plume pour rappeler que les cannabiculteurs « sont des gens comme vous et moi qui ne présentent aucun danger pour la société et ne méritent pas qu’on les traque comme de vulgaires producteurs de drogue. Leurs revendications ? Qu’on cesse de les prendre pour des imbéciles, que le gouvernement cesse de les infantiliser et que la raison l’emporte enfin sur l’absurdité. » A lire ICI.
[6] [A l’été 2006, une herbe coupée aux microbilles et au verre pilé a fait
son apparition sur le territoire français. L’ajout de ces matières
dangereuses, à l’initiative de dealers souhaitant alourdir la marijuana
vendue et lui donner un aspect plus brillant, a causé au moins deux cas
de pathologies respiratoires sérieuses, tandis que de nombreux usagers
auraient connu des désagréments plus bénins. En matière de drogues
aussi (surtout ?), le capitalisme fait des ravages…

19/02/2018

le délire puritain actuel comme le délire de la chasse aux sorciers au XVIème siècle

Par Israël Adam Shamir

Une moche baraquée, la cinquantaine ou plus, le cheveu mort, trois rangs de perles sous bajoues, racontant à gros sanglots une histoire d’attouchements non désirés, qui a peut-être eu lieu il y a des lustres, voilà qui constitue un spectacle pénible. Peut-être que Beverly Young Nelson a autrefois été jeune et belle, et capable de réveiller la passion au creux des reins d’un costaud, mais c’est loin, très loin. Et pourtant cette improbable créature a bel et bien empêché Roy Moore, le suspect, de gagner une élection en Alabama.

Si cette vieille chouette prétendait avoir prêté à Moore cent dollars trente ans plus tôt, et qu’elle les lui réclamait, intérêts et principal, le tribunal lui aurait ri au nez. Qu’est-ce qu’elle faisait donc, tout ce temps-là, où sont les preuves, lui dirait-on. Pourquoi personne ne lui pose la question aujourd’hui, alors que la carrière du bonhomme est fichue ? Comment se fait-il que des revendications aussi douteuses puissent anéantir un individu ?

D’autant plus que cette personne a un nom et un visage, même s’il n’est pas ragoûtant, alors que dans bien des cas, l’accusatrice reste anonyme, cachée derrière une lettre, tandis que l’accusé se retrouve nommé, montré du doigt, et en perd son boulot. Il n’y a que l’Inquisition qui ait agi de la sorte, à base de sources anonymes et de griefs opaques. Nous voilà aux prises avec la sexquisition.

Est-ce que c’est un phénomène purement américain ? La vengeance de Salem, où un spasme semblable de paranoïa massive avait amené une petite ville de la Nouvelle Angleterre à pendre une vingtaine de femmes accusées de sorcellerie ?

A Salem, les hommes faisaient la chasse aux sorcières ; trois cents ans plus tard, ce sont les sorcières qui pourchassent les hommes.

Et c’est une épidémie mondiale. Les US sont le modèle de tout l’espace de la Pax Americana, où l’on imite la musique et les films américains, et maintenant cet accès de démence. De tous les hommes, de tout âge, de toute confession, nul n’est à l’abri de poursuites.

En Israël, la petite âme sœur de l’Amérique, un rabbin a été inculpé pour une histoire de viol avec sodomisation sur une gamine il y a sept ans. C’est une policière féministe qui a géré l’affaire. Le rabbin a passé un mois en taule et presque une année en assignation à résidence ; il a perdu son travail, et son nom est maudit à jamais. Et puis on a découvert que la fille ne pouvait même pas se souvenir de ses propres mensonges et les répéter correctement. Le procureur a décrété l’annulation de la procédure  et le rabbin David Harrison a été remis en liberté. Qui lui rendra son année gâchée, sa réputation, son travail ? Est-ce que l’accusatrice et la policière vont le dédommager ? Eh bien non.

Et encore, il a eu de la chance. Le président israélien Mosché Katsav en a eu moins. Sa première accusatrice, cachée derrière la lettre A, s’est avérée être une menteuse, et ses griefs n’ont pas été entendus. Mais à mesure que son histoire circulait bien des femmes s’étaient  jointes à la chasse à courre, et Katsav s’était retrouvé derrière les barreaux. Maintenant, la plupart des juges sont des femmes, en Israël, et les hommes sont cuits.

L’Europe marche benoîtement dans les pas des US. Là, c’est un universitaire d’Oxford, né suisse et musulman, Tarik Ramadan, l’homme qui a fait tout ce qu’il pouvait pour que les musulmans d’Europe se sentent européens. Une colonne de bonnes femmes est arrivée pour dire qu’il les avait violées ou approchées avec des avances non sollicitées il y a quelques années. Il a été obligé de se mettre en congé à l’université.

Bref pas un chrétien, pas un juif, pas un musulman ne saurait échapper à une semblable accusation, à partir du moment où il a un nom, une position et quelque argent sur son compte en banque. Pour une raison mystérieuse, les trimeurs, les chauffeurs de taxi, les ascensoristes ou encore ouvriers sur les tapis d’assemblage  n’ont jamais fait partie des souvenirs des copines de Beverly Young Nelson au bout de vingt ans. Est-il plausible que les représentants de la classe ouvrière ne se montrent jamais entreprenants ? Il n’y aurait que les riches et célèbres qui aient la main leste ?

Cet assaut sur les hommes se produit au moment de la campagne Balance-ton-porc sur les réseaux sociaux. Bien des femmes ont été obligées de se joindre à la meute : si vous ne faites rien, c’est probablement que personne ne vous a jamais trouvée assez attrayante pour tenter le coup. Elles ont foncé, en masse. Les hommes aussi sont réceptifs à l’hystérie de masse, mais les femmes battent tous les records. Et les réseaux sociaux sont un riche terreau pour ces campagnes.

Et s’il y avait un noyau de vérité au fond de tout ce grabuge? Jusqu’à un certain point, oui, quand on crie au loup, il n’y a pas de fumée sans feu. Les actes les plus courants peuvent être évoqués en des termes extrêmement sensationnalistes. Au lieu de dire « il m’a serrée dans ses bras et il m’a embrassée » dites plutôt « il a introduit de force sa langue dans ma bouche tout en m’immobilisant, puis « il m’a clouée sur un lit sous son poids ». Le  sexe, il y a des gens pour vous en parler, des puritains, des viragos, du gibier de psy, de manière à ce que vous soyez prêt à réclamer la peine de mort pour le perpétrateur de la chose.

Le terme viol ne veut plus dire la même chose qu’à l’origine. Mon ami Julian Assange a passé des années sous les verrous, et son aventure parfaitement consentie avec deux de ses groupies a été qualifiée de viol pour de menus aspects techniques (une capote déchirée, un état de demi-sommeil ou d’éveil incomplet). Dans les deux cas, cela partait d’un remords d’acheteur, ces dames regrettaient, deux jours après l’évènement, leur enthousiasme passager parce qu’il ne les avait point rappelées. Une femme détestant les hommes de toutes ses forces, la procureuse, se proclamant lesbienne, avait insisté pour envoyer Julian en taule. De son point de vue, un homme est à sa place quand il est enfermé, même si la requête est sans fondement. Et même après cette déclaration parfaitement discriminatoire, elle n’a pas été destituée.

La Suède connaît une avalanche de plaintes pour viol, ces temps-ci.  Il y a tant de gestes courants qu’on appelle des viols en Suède maintenant, que le terme est complètement dévalué.

Tout peut être décrit de façon répugnante. Manger de la viande c’est du cannibalisme, un compliment c’est un viol. Et en même temps, des choses qui révulsent les gens normaux  peuvent être décrites comme la normalité, voire la norme. Les hommes normaux sont révoltés par la description ou la présentation qu’on fait des relations sexuelles entre hommes. Et  on les force à accepter tout cela tout en considérant les gestes habituels entre homme et femme comme quasi criminels.

Les Américains ont voté pour Donald Trump dans l’espoir qu’il en finirait avec la rage émasculatrice dans leur société. Cela peut encore se faire en appliquant deux règles simples qui étaient tenues pour des garanties de justice, jusqu’au jour où la Cour suprême des US les a déclarées nulles et non avenues.

Premièrement, on en finit avec les réminiscences. La Bible, grande source de sens commun, nous dit ce qui relève du viol et comment  le gérer. Si l’agression a lieu en ville, la fille devrait ameuter le quartier, hurler et pleurer. Si cela ne suffit pas, ou si l’agression a eu lieu hors les murs, elle devrait se précipiter à la gendarmerie. Pas au bout de vingt ans,  http://fdata.over-blog.com/pics/smiles/icon_lol.gif  .

Cette attitude règlerait la question de savoir si la femme veut dire oui ou non quand elle dit non. Si elle appelle au secours, c’est que c’est non.

Et c’est sera fini des mines dormantes prêtes à vous sauter à la figure à tout bout de champ.

Et pour le harcèlement, c’est le plus souvent une invention de la rancœur féminine. Cela ne devrait pas relever de la loi ni des tâches de la police. Si une dame est gênée par un regard insistant, qu’elle déclenche un procès, ou qu’elle appelle un policier si cela va plus loin. Les gendarmes savent ce qu’il faut faire avec ce genre de vice.

Les souvenirs tardifs de harcèlement ne sont pas valables, même s’ils sont vrais. Si la femme n’a pas réagi sur le moment, c’est trop tard.

Autrement, bientôt les US n’auront plus un politicien mâle, juste des femmes.

La Russie a connu sa campagne “Balance-ton-porc”   (en russe je dirais #янебоюсьсказать) l’année dernière. Et un tas de femmes ont récité ou inventé des histoires de harcèlement. Mais c’est resté au niveau de facebook, car la loi ne permet pas de porter plainte des années après les faits allégués.

Et surtout, les Russes considèrent le sexe entre homme et femme comme une chose normale. Ils ne sont pas horrifiés par une relation entre prof et élève, ou entre patron et assistante. Les reportages sur les châtiments sévères imposés par les juges américains dans le cas d’une professeuse couchant avec des jeunes gens rencontrent l’incrédulité et la stupéfaction.  Sur cinquante histoires récentes de ce genre, aucune n’aurait été sanctionnée en Russie. Je ne comprendrais pas d’ailleurs en quoi un gamin de 17 ans séduit par sa prof de 23 ans aurait subi un tort.

 On envierait plutôt le gosse, en tout cas. Mais c’est cette attitude traditionnelle en matière de sexe qui est la raison principale des attaques médiatiques contre la Russie, bien plus que les histoires de « hacqueurs russes ».

Pourquoi est-ce que les US se retrouvent frappés de cet étrange fléau? Je serais tenté de l’expliquer comme une réaction contre la révolution de 1968, y compris la révolution sexuelle qui en faisait partie. Pour nous, les gosses des Sixties’, vivre c’était facile, le sexe c’était un domaine de liberté et de plénitude, en Californie ou en Crimée comme sur la Côte d’Azur. Nous en avions à profusion, du sexe sans capote, souvent avec des étrangères. C’était ça, le communisme. Redouter l’amour libre et le sexe à la portée de chacun, c’est avoir peur du communisme.

 Les riches garçons et filles qui sont arrivés au pouvoir ensuite ont tout transformé en source de gains, et c’est avec ce schéma en tête qu’ils ont créé la pénurie, y compris la pénurie de sexe ; il s’agit d’une contre-révolution sexuelle. Les plaignantes pour harcèlement sont les petits soldats de la contre-révolution sexuelle, elles font monter les tarifs de leurs charmes en organisant la pénurie. C’est elles qui y perdront, les malheureuses ; espérons qu’elles n’auront pas dézingué la planète avant de s’en apercevoir.

Joindre l’auteur: adam@israelshamir.net

Traduction: Maria Poumier

17/02/2018

la vie comme un ring de boxe

ma longue expérience dans les bureaux, et la comparaison des  comportements  d'hommes et de femmes faisant le même métier, et appartenant aux mêmes générations et même milieux socio-culturel, m'ont montré que
Contrairement à des préjugés anciens toujours très courus, ceux qui sont matérialistes, dures, cyniques, ceux qui font des "histoires" avec tout et voient tout en termes de rivalités personnelles, de qui a vaincu l'autre, de clans, d'alliance et anti-alliance, de partis-pris, de mauvaise foi, d'agressivité cachée ou ouverte, etc, et qui conçoivent constamment  la vie et la moindre parole comme un ring de boxe, ce ne sont pas les hommes, ce sont les femmes.

01/02/2018

Gainsbourg ne se doutait certainement pas


En se donnant par coquetterie-« les dessous chics » l’allure d’une épave (de luxe quand-même l’épave !) qu’il lançait la mode de la barbe « à la Gainsbourg » mal rasée, à-demi poussée à-demi taillée, apparemment négligée. Mode qui est depuis devenu quasiment la norme, le nec-plus-ultra du chic masculin !

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1527/People/article/detail/122...

http://reseauinternational.net/la-russie-prete-a-une-guer...

mort en 91 il serait sans doute déçu d’apprendre ça ! lui qui se donnait cette allure parce que à l’époque ça faisait clochard. Maintenant ça fait bourge !

(Il a quand-même fait l'histoire l'air de rien ! depuis le poinçonneur des Lilas, maintenant remplacé par des machines orwelliennes, il a marqué pas seulement 69 l'année érotique mais aussi celle de la prise de conscience écologique https://www.youtube.com/watch?v=nd-guev0FkE )

 

C'est Serge Gainsbourg dans les années 80 qui s'est mis à se faire une coquetterie de paraître le plus cradingue possible, avec une barbe de 4 jours, le visage vieilli et ravagé par l'alcool. Il paraît qu'il faisait exprès de rester sans se raser 4 jours avant tout interview où il devait paraître au public !
Mais en faisant ça il a finalement lancé la mode chez tous les hommes de porter comme ça une barbe à moitié coupée de quelques millimètres. C'est devenu maintenant quasiment la nouvelle norme pour les hommes.  Et ça date de Gainsbourg. De nos jours la plupart des hommes jeunes et aussi les vieux se font comme ça maintenant; il doit y avoir une dose de paresse, ça leur fait des économies de rasages et permet de moins se faire de soucis sur l'état de leurs poils. (moi aussi je m'y suis mis) Et c'est maintenant considéré comme chic, (à l'inverse du « chic » d'entre-deux guerre, qui devait être lisse et épilé comme de l'ivoire ! Ou des années 50 où il fallait encore être « rasé de près » hyper-net, une barbe comme ça aurait fait immanquablement clochard, du temps de Gainsbourg justement ça faisait encore épave, le genre qu'il voulait se donner ! Maintenant c'est devenu le type standard, presque la norme, on est passé du prestige à la Delon à celui de ???? - je ne connais pas les noms des acteurs américains à la mode – C'est comme ça que sont les nouvelles vedettes, et puis ça valorise parce que ça fait « viril » (ce qui est d'ailleurs assez bizarre ! À notre époque où tout ce qui est censé être « masculin » est tabou, stigmatisé, considéré comme pervers, « machiste », criminel, interdit par la loi, capable de vous envoyer devant les tribunaux ou au moins de briser votre vie à tout jamais !)

30/01/2018

Pour les statisticiens un c'est un deux c'est deux

les journalistes ne s'interessent pas aux trains qui arrivent à l'heure !

DE même ils montent en épingle les musulmans fanatiques, etc, on connaît l'obsession médiatique sur ces sujets.

Mais pour les statisticiens il n'y a que les chiffres qui comptent, et chaque élément est égal. Ils ne sélectionnent pas les résultats qui font vendre, ils étalent le champ numérique des résultats, Alors on obtient ça sur la musulmans de France :

 

STATISTIQUES MUSULMANS (FRANCE)

se disent croyants et pratiquants 41%

se disent croyants mais pas pratiquants 34%

autres réponses 25%

pratiquent le Ramadan 71%

fréquentent la mosquée 25%

sondage CSA 2006 :

ne lisent jamais le coran 30%

ne vont jamais à la mosquée 49%

ne font pas les 5 prières 56%

CEVIPOF :

parmi les musulmans
se déclarent croyants : 95%
non-croyants : 4%

pratique à la mosquée,
régulière 12%
occasionnellement, grandes fêtes 40%
jamais 48%

comparons avec les catholiques (actuels, car si on avaient enquêtés les catholiques disons de 1930, le résultat aurait été très proche de celui des musulmans actuels vous ne trouvez pas ?)

vnt à messe :
régulièrement 15%
pour les grandes occasion 63%
jamais 21%

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autre sondage auprès des catholiques, en 1995 :

vont à la messe régulièrement au moins une fois par semaine : 6%
vont à la messe occasionnellement : 30%

Certes les musulmans sont restés (pour le moment) plus religieux que les catholiques actuels (après l'effondrement de la pratique catholique entre 1950 et maintenant), mais 5% sont athées remarquez. et une bonne moitié ne sont guère pratiquants.