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28/08/2015

Normes tordues - moeurs 1990, est-ce encore pareil ?

Il y a de nos jours une nouvelle forme de normes de civilité, vachement plus « tordue » que l’ancienne

C’est un ton qu’on voit maintenant (vers 1990) régner dans la tranche d’age 16-35 ans de la classe statistiquement et sociologiquement moyenne (c’est à dire immédiatement inférieure à ceux qui se plaisent à s’appeler « classes moyennes », et qui sont en fait la bourgeoisie, c’est à dire une classe supérieure), des gens de formation moderne, citadins, employés, cadres moyens ou assimilés, qui ont étudié jusqu’au niveau bac ou au-delà. C’est peut-être là que ça s’est formé, et dans les loisirs organisés et les mouvements de jeunesse ( ?).

En tout état de cause ça consiste à avoir l’air décontracté, obligatoirement, sans façon et amicaux, sans l’être réellement, tout en respectant, en fait, mais sans jamais avoir l’air de les prendre au sérieux, des normes de comportement très strictes.

Au moins la politesse guindée traditionnelle avait l’air de ce qu’elle était, ses normes se présentaient comme des normes, les gens s’avançaient masqués mais en quelque sorte « franchement », et quand les gens étaient détendus ils l’étaient réellement.

Maintenant chez ces gens, par exemple, on ne s’excuse plus, c’est tout de suite « remarqué », mais il faut, de rigueur, lancer une quelconque plaisanterie (aussi laborieuse et conne soit-elle) l’air de dire qu’on l’a fait exprès ou toute sorte de chose comme ça ! qui en tient lieu en fait, en dépit des apparences, et sans laquelle vous êtes un mufle. Le tout dans la « décontraction » de rigueur, et les rires forcés continuels.
Ah ! ces rires forcés, seuls polis, les rires naturels ça fait vulgaire.


De toutes manières exprimer un sentiment qui serait réel ça ne se fait pas (ça, ça n’est pas nouveau ! je pense), surtout si ce sentiment est un besoin ou une souffrance : absolument interdit ! Par exemple : dire qu’on est « crevé », alors que visiblement ça n’est pas vrai, ça fait « bien », et on glandouille, et on plaisante là-dessus des demi-heures entières ; mais le dire si on est réellement crevé – là ça vous transforme immédiatement en paria, en « faible à problèmes », etc., inconsciemment reviennent les instincts qui font dans un banc de poissons que quand l’un donne des signes de maladie les autres se jettent dessus et le chassent. Évidemment, ça n’entre pas dans le ton de rigueur, le dynamisme de rigueur, qui transforme les gens en marionnettes qu’on remonte et fait forcément que le sincère est déplacé, et que tout ce qui est contraire à ce dynamisme et cette « décontraction » obligatoire n’est pas tolérable, car cela romprait leur atmosphère si on ne l’éjectait pas. Les malades, fatigués, malchanceux ou malheureux sont donc ….. accusés d’égoïsme par ces égoïstes.


Il y a aussi la prétendue (et fausse) « libération sexuelle », qui fait que les normes contemporaines (vers 1990) là-dessus deviennent bien plus tordues que les anciennes. Ces gens qui racontent, dont les normes exigent qu’ils prononcent, un maximum de termes scatologiques (ça aussi ça fait partie du nouveau ton) et de raconter des histoires drôles exclusivement égrillardes sont en fait restés si pudiques, pour ne pas dire puritains. Il est de rigueur d’en parler, et le plus grossièrement possible, sinon vous vous faites remarquer (comme « névrosé », ou comme « réac-partisan-des-vieux-tabous » par exemple), mais il est en même temps de rigueur de ne jamais prendre tout ça autrement que comme de la plaisanterie, et de ne pas le mettre en pratique, et de pratiquer en fait le même comportement que du temps des tabous dont il est pourtant de rigueur de paraître allègrement libéré et qu’il est bien-pensant de fustiger.

Les intellectuels de gauche (et dans ce domaine par extension aussi les autres) en fait ont toujours inscrits dans leurs âmes les mêmes tabous ; mais ils ne peuvent plus s’y référer, étant admis et de bon ton de les condamner énergiquement et sans recours ; alors ils se mentent à eux-mêmes et inventent d’autres justifications (fictives donc) telles : la-tolérance-mais-moi-c’est-pas-mon-truc, ou un tacite (tacite, car il faut être politiquement correct !) sentiment de supériorité de l’intellectuel sur le vulgairement corporel et non « sublimé », ou alors comme cette femme un jour à la radio : « si quelqu’un vous met la main aux fesses vous seriez choquée ? » - « Oh pas du tout ! je ne serais pas choquée, je penserais seulement que c'est un homme qui a des « problèmes », c’est tout » … (et voilà, le tour est joué ! et en pire).

 

20/08/2015

été 2003

Le silence des « curés » (il y en avait présents, plus un imam et un rabbin) à la cérémonie officielle publicitaire et larmedecrocodilesque en l’ »hommage »  aux victimes, aux cadavres non réclamés de la canicule d'aout 2003, est un aveu retentissant de ce qu’ils ne croient pas un seul instant aux dogmes qu’ils sont censés entretenir, que pour eux les rites et les prières de leur religion n’ont aucune importance surnaturelle, (et même naturelle !) d’aucune sorte !! L’argument hypocritement avancé qu’on ne connaissait pas la religion des intéressés ne tient pas un seul instant, ne soyons pas faussement naïfs, rien qu’en connaissant leurs noms (ce qui était le cas) on pouvait présumer (surtout pour des vieux) s’il y avait des musulmans ou des juifs , et autrement qu’il s’agissait de gens au moins théoriquement chrétiens, ce qui le reste du temps suffit toujours ! (et si ils ont pu retrouver leurs noms on pouvait également retrouver dans les archives un éventuel acte de baptème) Et si les prières avaient rééllement une valeur objective, de les prononcer même pour des incroyants aurait la même valeur que pour des croyants (peut-être fieffés pécheurs). Bref ce silence (qui est typique de l’attitude des Eglises à notre époque en Occident, qui en est le criant résumé) est un tonitruant aveu de l’absence totale de toute foi chrétienne chez l’Eglise.

17/08/2015

"familles" c'est encore autorisé ?

 « élu par toute la famille » Ah bon ? Ça existe encore, des familles ? ! C'est pas interdit par la loi ? en tant que « signe religieux ostentatoire » par exemple !? ou bien que « perversion sexuelle » ?

Et puis ça permet (autrefois ça permettait) une certaine autonomie économique, crime ! "Concurrence déloyale", atteinte aux « droits de propriété intellectuelle », manque à gagner des investissements, comme dans l'AMI, ou le TAFTA, ça va être poursuivi devant les tribunaux.

14/08/2015

disparition de tout l'équipement urbain

non seulement depuis 20 ans, en une demi-génération, on a supprimé les 3/4 des cafés (à part les cafés snobs des ex-"centre-villes" (c'est à dire des ghettos vidéosurveillés pour touristes en cars) Mais les boites aux lettres c'est comme les cafés, Ils en ont supprimé les trois-quart !

Outre la tendance lourde actuelle au déséquipement total de la France et à la disparition de tout ce qui fait une ville, il y a peut-être encore un rapport : le peuple (y compris toute les "moyens") nos maîtres actuels en ont un souverain mépris, et la sociabilité, c'est leur ennemi, ils cherchent à la faire disparaître et à l'extirper par tous les moyens.

 

 

09/08/2015

La masse s’endort, et continuera à ignorer les SDF le lendemain

si un SDF joue divinement bien du ballon, les "braves gens" ne cessent pas néanmoins de le considérer comme un SDF, c'est à dire  à l'encontre   de     tous les      principes moraux élémentaires, qu'ils soient chrétiens,   humanistes, ou même   les faisandés et douteux principes officiels de la pensée administrative/politique/politically-correct, comme une "chose" qu'on ignore, qu'on    fait semblant  de   ne    pas voir,    avec qui on évite comme la    peste la perspective d'avoir des rapports normaux !
mais alors, si jamais  les mêmes êtres, nos honorables contemporains - nous peut-être ! sans doute  - s'appreçoivent que ce SDF n'est autre qu'un footballeur vedette, donc   plein de fric ! (restons concret !! "matérialiste" comme disent les marxistes, ce "détail" n'est pas du tout un détail, c'est, si on prend la peine d'analyser sans censure, la règle d'or qu'on n'arrête pas de constater dans presque tous les   cas si  différents soient-ils) alors tout à coup leur attitude change du tout au   tout ....

http://quenelplus.com/quenel-actu/societe-malade-quand-un...

Vous avez dit lamentable ?

10/07/2015

problème philosophique y a-t-il des valeurs universelles et objectives ou non ?

beaucoup ont planché sur ce sujet, tel André Comte-Sponville dans "Valeur et Vérité, Etudes cyniques".

En 1943 un philosophe et romancier britannique C.S. Lewis s'était non seulement penché sur le problème, mais prédit l'évolution idéologique, sociale et politique que connait actuellement le monde sous nos yeux (et en fait ça a des liens très nets - Marx ! on ne peut échapper à la méthode d'analyse marxiste, elle est un outil incontournable - avec les intérêts de classe et les plans de certains milieux, et de certaines forces économiques et politiques)

(j'y ai ajouté qq commentaires perso en vert) 

Contre l’abolition de l’homme
(De la bataille contre le Système, épisode VI)

14/11/2014 Certains livres vous tombent dessus comme un météore dont l’impact n’est que lumière. C’est ainsi qu’au détour d’un échange avec un éditeur Suisse installé à Paris, j’ai entendu parler pour la première fois de «L’abolition de l’homme», un bouquin fulgurant, d’une actualité sidérante, pourtant écrit en 1943 durant la Seconde guerre mondiale par l’auteur irlandais C.S. Lewis (1). L’écrivain y démontre que le rejet de toute morale universelle, le subjectivisme absolu de notre modernité en somme, a conduit notre civilisation à remplacer l’éducation des individus par leur «conditionnement» à des valeurs détachées du réel et qui, à terme, conduisent à la «capitulation de la Nature humaine» au profit d’une élite de surmorts (2). L’occasion idéale d’un épisode VI donc, à notre série «De la bataille contre le Système» (3)

De Orwell à Huxley

Dans son roman «1984», Orwell avait imaginé un Etat totalitaire s’imposant par la violence, la surveillance, la manipulation de la langue et le contrôle des médias. (c'est exactement ce à quoi on assiste actuellement ?) Dans son «Meilleur des mondes» (4), Huxley avait quant à lui eu l’intuition que le totalitarisme auquel aboutirait fatalement le capitalisme dans sa version ultime serait un totalitarisme dans lequel, ivres de consommation et gavés de divertissements (5), les esclaves auraient «l’amour de leur servitude».
Aujourd’hui, nous constatons que la réalité qui s’impose peu à peu se situe exactement entre les deux: surveillance, Novlangue et contrôle des médias pour tous ; «amour de la servitude» pour ceux que le Système a correctement formatés et, lorsque la situation l’exige (et elle l’exigera toujours davantage à mesure qu’il deviendra impossible de satisfaire aux désirs des masses), violence et répression pour les récalcitrants (id.)

Dans l’intime du processus de déshumanisation

L’immense mérite de C.S. Lewis est de nous conduire dans l’intime de ce processus de formatage, de déshumanisation qui permet au Système d’inculquer in fine aux esclaves «l’amour de leur servitude».
Son postulat est clair. C’est le rejet par le Système de toute morale universelle, le dénigrement des valeurs traditionnelles et le subjectivisme qui en découle qui permettent, grâce à une éducation pervertie, de détacher l’homme de son humanité en le transformant en un «produit fabriqué».
Pour Lewis en effet, toutes les grandes civilisations et religions se recoupent sur les principes moraux essentiels, attestant de «l’objectivité des valeurs». (quand on constate des variations, celles-ci peuvent généralement s'expliquer, par exemple par les intérêts de classe différents, et les intérêts de sexe sont en fait comme l'a montré Engels issus d'intérêts de classe, ou par des conditionnements historiques ponctuels, mais qui ne remettent pas fondamentalement en question le respect d'invariants.)
Cet ordre moral objectif, cette loi naturelle, forme ainsi un socle commun permettant à chacun de s’épanouir en harmonie avec la vérité du monde et de la condition humaine. Certaines attitudes sont ainsi réellement justes, d’autres réellement fausses, c’est-à-dire «conformes à la réalité de ce qu’est l’univers et de ce que nous sommes».

La juste valeur
Contrairement à ce que préconise l’éducation moderne où le concept même de «jugement de valeur» est devenu péjoratif, où tout n’est que subjectivité, il rappelle que le jugement de valeur n’a rien de subjectif justement, mais s’appuie sur des vérités reconnues, identifiées comme telles par l’ensemble des civilisations et religions.

Les choses sont ainsi objectivement belles ou laides, bonnes ou mauvaises, et on peut les apprécier à leur juste valeur car elles en ont une; ou les haïr dans une juste proportion au regard de ce qu’elles ont d’objectivement haïssable. A l’appui de sa thèse, il cite notamment Aristote: «Le but de l’éducation est d’apprendre à aimer et à haïr ce qu’il convient d’aimer et de haïr» ; puis Platon: «Le jeune homme bien élevé blâme et hait le laid avec un juste dégoût, et loue avec délice la beauté en l’accueillant dans son âme et en s’en nourrissant pour devenir un homme au cœur doux».
Ainsi, les émotions ou sentiments ne sont peut-être pas logiques, mais ils sont «soit raisonnables ou déraisonnables», en fonction de leur adéquation à la juste valeur des choses sur lesquels ils portent. Pour Lewis, «la tête gouverne les entrailles par l’intermédiaire du cœur, qui est le siège d’émotions organisées en sentiments stables par des habitudes bien entraînées».

En résumé : «Le cœur ne peut prendre la place de la tête, mais il doit lui obéir (…). Ne pas être résolu sur les fondements ultimes, soit de la raison théorique soit de la raison pratique, est [dès lors] bêtise pure

Un nouveau catéchisme perverti

Pour Lewis, ce condensé de croyances fondamentales, cette loi naturelle reconnue par toutes les civilisations et religions – et qui permet d’organiser les émotions en «sentiments stables» – est logiquement «la seule source de tous les jugements de valeur».
Il estime ainsi que l’homme de peut pas davantage «créer» de nouvelles valeurs qu’il ne peut «créer de nouvelles couleurs». «Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de jugement de valeur radicalement nouveau dans l’histoire de l’humanité.»
Dès lors, la prétention de notre modernité à rejeter les valeurs traditionnelles pour leur en substituer de nouvelles est une formidable supercherie. Supercherie commandée au demeurant par une minorité d’individus encagée dans une idéologie.
Pour Lewis, ces prétendues «nouvelles valeurs» ne sont en effet que des fragments de la morale universelle «arrachés arbitrairement de leur contexte global et démesurément gonflés jusqu’à la folie dans leur isolement».
Et c’est exactement de cela qu’il s’agit lorsque notre Système hypertrophie par exemple le principe d’égalité entre homme et femme jusqu’à vouloir les confondre au point, comme le prophétisait Nietzsche, «qu’il leur deviendra impossible de s’aimer»;
c’est exactement de cela qu’il s’agit lorsque notre Système hypertrophie le principe de liberté au point d’imposer partout laideur et vulgarité ;
c’est exactement de cela qu’il s’agit lorsque notre Système hypertrophie le principe de tolérance et prétend faire de la déviance la norme, voire de la norme la déviance ;
c’est exactement de cela qu’il s’agit lorsque notre Système hypertrophie enfin sa vertu autoproclamée tout en en faisant un instrument de guerre pour convertir la planète à sa nouvelle morale dégénérée.

De l’éducation à la propagande
Bien sûr, souligne Lewis, la morale universelle admet un développement de l’intérieur, car c’est de l’intérieur que vient la seule autorité pour la faire évoluer. Donc par ceux qui en ont une connaissance profonde, qui en sont pénétrés, et non pas par quelques philosophes-amateurs, militants encagés dans leur idéologie et leur temps. C’est la différence entre «transformer de l’intérieur et modifier depuis l’extérieur, la différence entre l’organique et le chirurgical».

Aujourd’hui, le dénigrement des valeurs traditionnelles et le subjectivisme totalitaire ont donc permis l’instauration d’un nouveau catéchisme, d’une nouvelle morale qui se veut à portée universelle alors qu’elle est construite sur des «valeurs» amputées, perverties, tronquées ou «amplifiées jusqu’à la folie dans leur isolement», des valeurs qui ont pour point commun toutefois de servir l’idéologie nihiliste du Système et du Marché, au seul profit de l’élite qui les gouvernent.
Il faut donc, insiste Lewis, «reconnaître une validité absolue aux truismes fondamentaux de la raison pratique». Car seule la morale universelle fournit à l’action humaine «une loi commune qui peut à la fois englober les gouvernants et les gouvernés», qui «permet à l’autorité de ne pas être tyrannie, à l’obéissance de ne pas être esclavage
Or si l’ancienne éducation, fondée sur les valeurs traditionnelles, était «une sorte de propagation où des hommes transmettaient la force de leur humanité aux hommes, résume Lewis, la nouvelle n’est que propagande. Là où l’ancienne éducation initiait, la nouvelle conditionne

Soumettre la nature, puis l’homme

Cette volonté de s’émanciper des contraintes morales de la nature humaine n’est qu’une suite logique à notre prétendue domination sur la Nature.
Puisque nous nous sommes rendus maîtres de notre environnement, pensent les faux-prophètes du Système, nous pouvons nous débarrasser de toute morale universelle, de toute loi naturelle bref, de toutes les scories des dieux que nous avons brûlés pour inventer notre propre religion, reformater une humanité selon nos seuls désirs, nos seuls instincts, mais dans le respect des lois du Marché bien entendu. ! (ce qui d'ailleurs montre bien et confirme l'origine de classe de cette idéologie !)
Sur cette idée de domination de l’homme sur la Nature, Lewis apporte un démenti cinglant. «Le pouvoir de l’homme sur la nature, dit-il, n’est que le pouvoir de certains hommes sur d’autres». Le pouvoir de générations qui, par leurs choix, limitent le pouvoir des suivantes. «Tout nouveau pouvoir conquis par l’homme est un pouvoir sur l’homme. Chaque progrès le rend à la fois plus fort et plus faible, puisque chaque progrès s’impose à l’homme, conditionne son avenir et limite ses choix(cf Jacques Ellul)
«L’étape ultime sera atteinte lorsque l’homme, par l’eugénisme, le conditionnement prénatal et une éducation et une propagande fondée sur une psychologie parfaitement appliquée, sera parvenu à exercer un contrôle total sur lui-même. La nature humaine sera la dernière composante de la Nature à capituler devant l’homme

L’hyper-pouvoir contre l’humanité

Bien sûr, de tous temps, on a essayé de faire capituler la Nature humaine pour façonner un nouvel homme. Mais sans jamais y parvenir.
Sauf que, prophétise Lewis dès 1943, «les façonneurs des humains de l’ère nouvelle seront dotés des pouvoirs d’un Etat omni-compétent et armés de techniques scientifiques irrésistibles. Nous serons enfin face à une race de conditionneurs qui pourront réellement façonner toute postérité dans le moule qui leur convient.»
Inutile de dire que cette phrase peut-être réécrite désormais au présent. Dans le premier épisode de «La bataille contre le Système» (6), nous avons détaillé l’hyperpuissance dont disposent aujourd’hui les nouveaux maîtres du monde, et le caractère effectivement «irrésistibles» des techniques de conditionnement dont ils disposent.
Et à la question de savoir si ces «conditionneurs» sont intrinsèquement mauvais, Lewis apporte une réponse vertigineuse : «Pour eux, le bon et le mauvais sont vides de sens, puisque c’est d’eux que doit dépendre le sens de ces mots. (…) Je ne crois pas que ces hommes soient mauvais, je crois plutôt que ce ne sont pas du tout des hommes (dans l’ancienne acception du mot). En d’autres mots, ce sont des gens qui ont sacrifié leur part d’humanité au sens traditionnel du terme pour se consacrer à la tâche de décider ce que l’humanité doit signifier à l’avenir.»
En reniant la morale universelle, la loi naturelle, souligne Lewis, «ils ont sauté dans le vide».
Quant aux esclaves dont le formatage aura réussi, Lewis estime qu’il ne s’agit pas nécessairement de gens malheureux, mais de gens qui ont «perdu toute humanité: ce sont des produits fabriqués».
Et de prononcer sa sentence finale : «La conquête finale de l’homme s’avère être l’abolition de l’homme».

Conclusion

Reconnaître comme intangible la loi naturelle et la morale universelle partagées par les civilisations et les religions depuis des temps immémoriaux; reconnaître qu’elles sont le fondement unique de jugements de valeur objectifs : voilà qui vous place immédiatement, selon le nouveau catéchisme, dans la catégorie des obscurantistes.
Mais on pourrait toujours rétorquer qu’il ne s’agit finalement là que d’un jugement de valeur, sans valeur donc. Petite pirouette qui permet au passage de souligner la bêtise d’une nouvelle philosophie dont le principe fondateur porte en lui l’évidence de son impossibilité.
Au final, ce livre de C.S. Lewis est un monument d’intelligence et d’intuition haute, qui nous dit beaucoup de l’idéologie nihiliste du Système et de sa mécanique intime.
Le constat est là : l’éducation moderne et la propagande diffusée par des médias sous contrôle ne visent en rien à éveiller les hommes et à les élever, mais au contraire à créer dans leur cœur et leur esprit un brouillard insensé qui permet à l’élite des surmorts du Système de les réduire en esclavage. (sous couvert de devoirs "citoyens" c'est à dire en fait  d'obéissance aux normes édictés par le pouvoir ! )
Reste donc à savoir si une révolte est possible face à un formatage de l’humanité opéré avec une telle puissance. La crainte est en effet très forte que, comme la grenouille plongée dans un bain porté lentement à ébullition ne s’aperçoit de rien et fini bouillie sans le savoir, les hommes s’habituent, d’une génération à l’autre, à vivre sans autres valeurs que celle de leur Moi surdimensionné, sans autres valeurs que celle de leur désirs et de leur plaisirs confondus, dans l’amour de leur servitude.
«On ne regarde plus les arbres comme les dryades et on n’en voit plus la beauté dès l’instant où on les débite en planches, explique Lewis. Le premier à le faire à sans doute ressentit cruellement ce qu’il en coûtait.» (cf. une chanson de Brassens : http://miiraslimake.hautetfort.com/apps/search/?s=Brassens ) Mais ensuite?
Le regard glacé que nous force à poser sur les choses le nouveau catéchisme du Système est celui du scientifique formaté qui s’interdit tout jugement de valeur sur l’objet observé, en nie toute valeur objective et, ainsi, le prive d’une partie de sa réalité, peut-être même la plus importante.
Avec son nouveau catéchisme, le Système nous éduque désormais à réduire notre vision du monde à quelque chose de totalement subjectif et, ce faisant, il nous impose d’en nier la valeur au sens traditionnel du terme, d’en nier la part divine en somme.
C’est la vision que portent sur le monde les surmorts qui prétendent façonner l’homme nouveau: un monde sans dieu, sans humanité, sans valeur et sans âme, un monde déjà mort, comme eux.
Un regard glacé et glaçant qu’à terme, ils nous invitent à poser sur nous-mêmes.
A bon entendeur comme on dit…

Publié sur entrefilets le 14 novembre 2014

1 C.S Lewis

2 Nous avons emprunté le terme de «surmorts» à l’écrivain et poète suisse Maurice Chappaz qui, dans une lettre de 1968 écrivait : «J’ai localisé le pouvoir réel, brutal dans l’économie et vu les velléités, les complicités, les mensonges, le blanc qui devient noir dans les partis politiques, tous les partis. Et le social a comporté pour moi un élément de dégoût que tu ne peux imaginer: le nazisme. Le commercial totalitaire le resuce en lui: cette tuerie d’arbres, de phoques, cet empoisonnement de l’air, des eaux, ces massacres divers et cette propagande, cette réclame pour l’englobant industriel, le «progrès» carrément détachés de l’humain. Les vrais parasites modernes ne sont pas les clochards, les beatniks, mais justement les activistes de la construction inutile, du gaspillage des sources et des ressources, spéculateurs, menteurs en tous produits et appétits. Nous connaissons aussi ces volontés de puissance à l’œil parfois très intelligent de surmorts, qui délèguent aux fonctions publiques les bureaucrates, des types, des espèces de chauves graisseux moins costaux qu’eux-mêmes. Les surmorts ont besoin d’otages, de médiocres qui limitent toujours un pays aux affaires

3 Tous les épisodes de La bataille contre le Système

4 Une interview de Aldous Leonard Huxley

5 Voir aussi le concept de «Tittytainment»

6 De la bataille contre le Système, épidose I

(Les épisodes précédents de «La bataille contre le Système»

 

04/07/2015

Italie : La chasse aux « Zingari », un nettoyage ethnique

http://www.celestissima.org/italie-la-chasse-aux-«-zingar...

Des fillettes souriantes qui offrent des fleurs aux policiers venus chasser leur groupe de Sintis, Zingari (tziganes) italiens, du campement qu’il occupait depuis des années dans le quartier Testaccio de Rome. Les caravanes étaient agrémentées de terrasses fleuries. Les adultes travaillaient. Les enfants allaient à l’école. Tout se passait bien avec les autres habitants de la zone, ils se connaissaient depuis si longtemps qu’ils avaient appris à s’apprécier mutuellement . La vie était plaisante.

Un nouveau campement, entre décharge publique et bretelle d’autoroute. Pas d’électricité, un robinet rouillé, pas d’ombre. 120 personnes dont 20 enfants.
Deux  mois plus tard, un autre camp, encore plus isolé, encore plus triste, aride, sale, infesté de mouches.
L’école est loin. Sur les visages des fillettes les sourires, comme les fleurs se sont fanés.

Un nouveau camp. Puis un autre. Et la perpétuelle  lancinante incertitude du lendemain. Qui ronge, affaiblit,  tarit les rires et les forces.

Et partout où on les oblige à aller, la même odieuse spirale : les lamentations des « braves citoyens » leurs pétitions, leurs insultes, leurs menaces :
« Al rogo gli Zingari! » (Au bûcher les tziganes)

Menaces bien trop réelles pour être ignorées. En Mai 2008, des camps de Rroms ont été incendiés. Des représailles, à la suite de la bizarre histoire d’un bébé qu’une jeune fille rrom aurait voulu voler.
Le vent a emporté les cendres. Sur le terrain, on a bâti un centre commercial et des immeubles élégants.

Puis arrivent les fascistes et il faut à nouveau accrocher à la voiture la caravane brinquebalante.

Retour forcé au nomadisme.

A un groupe de Rroms l’administration italienne a construit un camp, au milieu de nulle part, enfin non, pas tout à fait, à côté d’un tas d’ordures. De fragiles baraques, entassées les unes contre les autres. 30 m2 par famille. Quelques sanitaires communs.
Un läger, entouré de grillage.

En Lombardie lors d’un congrès de la Lega Nord, un gros homme rouge vomit sa haine des Zingari : « Je veux éliminer tous les enfants zingari qui vont voler les vieillards !» » « Moi, j’ai détruit deux camps ! »
Et la foule galvanisée applaudit à tout rompre.
« Un bel rogo ! » (un beau bûcher).

Nous deux, atterrés, blottis l’un contre l’autre sur le canapé. Envie de vomir devant ces images que diffuse Rai 3.
« Presadiretta» de Riccardo Iacona et Francesca Barzini . La meilleure émission de la chaine, remarquable, courageuse, qui dénonce l’innommable.
Qui questionne les « braves citoyens ».
«- Pourquoi voulez-vous les chassez ?
–    On veut pas d’étrangers!
–    Ils sont Italiens !
–    Alors ils ont qu’à travailler, on veut pas payer pour eux. Ils sont sales, ils crachent par les fenêtres, les enfants ne vont pas à l’école, d’ailleurs on n’en veut pas dans nos écoles. »
Mur de haine et d’incompréhension.

Puis l’équipe nous emmène en Espagne. 700 000 gitans y vivent, cinq fois plus qu’en Italie où ils ne représentent que 0,25% de la population.
Parfaitement intégrés, les gitans espagnols. Parfaitement, c’est-à-dire qu’ils font entièrement partie de la société mais n’ont perdu ni leurs coutumes, ni leur langue, ni leur culture, officiellement reconnus par le gouvernement.
La tête haute, la guitare et les jupons les jours de fête.
Les enfants qui font des études.
L’un deux est député au parlement européen. Les images du gros homme de la Lega Nord le choque. Il ne comprend pas.
Il explique que, bien sûr, les gitans peuvent faire entièrement partie de la société. Qu’il suffit de les aider. En Espagne, en 10 ans, grâce au 65 millions d’euros versé par la communauté européenne, tous les problèmes ont été résolus.

En Italie aussi sont arrivés des fonds destinés à aider les Zingari. Dilapidés. Utilisés pour construire des lägers tellement éloignés des villes que l’argent a filé en transport scolaire.
Compliqué en plus car les écoles n’acceptent pas plus de quatre enfants Sintis ou Rroms par établissement.
Des heures d’autobus. Les derniers déposés arrivent chaque matin en classe avec deux heures de retard. A peine ouvert le cartable, il faut repartir.
Alors ils n’y vont plus.
Les familles sombrent dans la pauvreté. Les enfants vont voler.
Les pétitions reprennent.
Et les menaces, terrifiantes :
« Al rogo gli Zingari ! ».
Un cercle infernal, monstrueux.

 

et autre racisme, dernier régime d'apartheid après la disparition de l'Afrique du Sud http://www.bdsfrance.org/

07/06/2015

si je comprends bien Colette Renard est une "femme soumise" ?

et une intégriste musulmane portant ce qu'on n'appelle plus de nos jours que "voile (sic) islamique" (pourtant de son temps on appelait ça différemment, et toutes les femmes en mettaient, sans qu'on s'avise de leur interdire l'entrée dans les écoles !!!)

Colette-Renard.jpg
Colette Renard, vous savez, cette islamiste soumise     qui chantait "ça c'est d'la musique !" ou "tais-tois Marseille" ou encore :

"Un bonheur ça se construit, un bonheur ça se fabrique, coeur à coeur et brique à brique, comme on bâtit sa maison"
http://fr.lyrics.wikia.com/wiki/Colette_Renard/Le_bonheur

01/06/2015

la France actuelle, une baraque typique du camp

7/12/2011

dans ce restau chinois en self-service - self-service  c'est la grande formule « in » car, comme dans les stations-essence à la mode, ça permet de réduire les dépenses de personnel !!  - et où on n'a le droit de boire rien d'autre que des Pepsi-Cola (®PBUH aâmen !), Orangina (®PBUH aâmen !), ou Seven-Up (en anglais dans le texte, ®PBUH aâmen !), les gens défilent comme un troupeau de moutons, d'ailleurs ils sont tous pas beaux, mal et uniformément habillés, et informes comme des moutons. Il ne leur manque plus que de leur mettre ces fameuses laisses actuelles autour du cou avec un badge plastique à leur nom .

 

 

PS : et à force de forcer (par exemple en interdisant aux automobilistes - c'est à dire par force la totalité de la population ! - de boire ne fusse qu'un seul verre de vin dans la journée) les gens à ne plus consommer que du Coca-Pepsi-Orangina-SevenUp ®PBUH aâmen ! à l'aspartame du "corporate power" US, la viticulture française (et donc la culture française par la même occasion ) est en train de mourir (il n'en restera que quelque uns pour les gens d'la haute....) :

Mr Vincent Cornin, du Domaine Cornin, nous a écrit: "Informations sur les viticulteurs du Beaujolais. Le nombre d'exploitations qui devraient cesser leur activité d'ici l'année prochaine est d'environ 700 !!! - sur 3.000 exploitations ! Quasiment du 15%! Et quand on parle d'exploitation, le plus souvent, elle est composée du mari et de la femme. En tant que voisin, je m'y suis fait, mais je peux vous dire que c'est désolant de voir à quel point le nombre de parcelles de vignes arrachées, voir même abandonnées, vu le coût de l'arrachage dans les villages du Beaujolais. Le plus triste en effet est que personne ne reprend.
(P. Jovanovic)

et comme j'ai dit, les gens sont tous vêtus de vêtements gris et informes maintenant, ils n'ont jamais été si moches depuis le temps des gaulois.
Et qu'est-ce qu'ils sont laids !

Et de plus en plus grands ! des vraies perches; ils ont bien pris 20 centimètres de taille, en hauteur, en un siècle. Or si on lit les découvertes du Dr Gernez là-dessus ...

18/05/2015

conditionnement toujours et toujours un peu plus et encore et encore, on vous serre encore et encore plus le kiki

débile ! toujours plus de conditionnement, de terrorisme en fait, terrorisme intellectuel si on veut, mais dont le but est de faire rêgner dans les esprit une ambiance de terreur, de culpabilisation obsessionnelle, comme autrefois avec le Diable, le Péché, ou la sorcellerie ! il faut petit à petit à force de matraquage obsessionnel habituer les gens à l'ascétisme, à toujours plus d'ascétisme, les habituer, les veaux, à bien obéir, et à se sentir constamment surveillés, à s'auto-surveiller, à avoir honte de soi et de ses éventuelles envies, on est dans le conditionnement autrefois des calotins et des confesseurs qui habituaient les gens à se sentir coupables de partout, à avoir peur à tout instant de la tentation et du diable, et là aussi à bien SE PRIVER de tout et à bien obéir à "ceux qui savent".
C'est une nouvelle idéologie totalitaire qu'on est en train de construire sur notre dos et qu'on essaye d'injecter jusqu'à la moelle de nos os.
très mauvais tout ça.