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10/11/2014

il n'y a pas que l'UPR sur terre (heureusement ! car ça prouve que la prise de conscience devient raz-de-maré !)

En France Il y a aussi le PRCF http://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capit...

et ceux-là aussi https://gauchecommuniste.wordpress.com/

le POI http://parti-ouvrier-independant.fr/le-manifeste-de-fonda...

les clubs "Penser la France" http://www.politique-actu.com/opinion/entretien-avec-jean...

Solidarité et progrès s'y est mis aussi : http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/c...

et maintenant ça, au coeur même de l'officine de conditionnement des "élites"    :
 
L’association Critique de la raison Européenne (CRE) a été créée à Sciences-Po Paris en 2013. Elle rassemble des étudiants du MRC, de DLR,  du Front de Gauche, du M’PEP. Ils viennent aussi de l’ICP, de l’ESSEC, de la Fac de Cergy, de l’EHESS, de l’ENS, de Paris 1… pour ce qui est de la région parisienne et d’universités de province.
 
Le but de CRE ? Renouveler le débat sur la construction européenne et ne pas laisser le champ libre aux seules associations fédéralistes et euro-béates très implantées dans les établissements d’enseignement supérieur et largement financées par le système de Bruxelles.
 
Le 27 septembre CRE avait invité trois personnalités à répondre aux questions des étudiants : Marie-Françoise Bechtel, dirigeante du Mouvement républicain et citoyen (MRC) et députée de l’Oise, Monsieur Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République (DLR) et député de l’Essonne, et Monsieur Jacques Nikonoff, porte-parole du M’PEP.
Pour la vidéo de l’intervention de Jacques Nikonoff, cliquez :
http://www.m-pep.org/spip.php?article3852

 

ah oui ! donc il y a aussi le M'PEP, parmi beaucoup d'autres,
et le Comité valmy ! http://www.comite-valmy.org/spip.php?rubrique8

Et, est-il besoin de le rappeler bien entendu l'UPR, c'est même lui qui a commencé   https://www.upr.fr/

10/10/2014

la france n'est plus un Etat de Droit !

violation des libertés publiques les plus élémentaires, sadisme, refus du fonctionnement du droit, la France n'est plus un Etat de Droit :

http://www.lejdv.fr/veillee-conseil-constitutionnel-07-oc...

lisez le récit de cette longue nuit

quelle différence entre les valeurs de ces jeunes et celles de la f******** et de leur donneurs d'ordres !

un poème, qui a bien compris :

Elles forcent le respect ces façades hautaines,
Porches majestueux et frontons arrogants
Qui cèlent aux regards de curieux passants
De males lois tramées par forces souveraines.

Ivres de leur pouvoir, cuidant plèbe lointaine
Leurs cénacles se rient du bien commun. L’encan
A eu raison de l’âme et servir les puissants
Est leur seule ambition, et aux autres les peines.

Silencieuse, isolée, sous la pluie ou les dards
Du soleil, verticale et toisant d’un regard
Résolu le palais, la sentinelle veille.

Paisible et révoltée, elle ne lâchera rien,
Intègre est son combat pour que la vie des tiens
Soit libre, et se lève le peuple qui sommeille.

08/10/2014

Le journaliste Udo Ulfkotte balance: "les médias trahissent le public continuellement" "J'étais un agent non officiel sous couverture"

Après 25 ans de soumission et avant de mourir un journaliste allemand tient à dire la vérité.
mercredi 8 octobre 2014

Le journaliste Udo Ulfkotte balance: "les médias trahissent le public continuellement" "J'étais un agent non officiel sous couverture" 

 

Ce journaliste avec 25 ans de carrière interviewé par RT dénonce les mensonges généralisés dans les médias de masse. Il dit qu'il a lui-même été formé pour mentir et trahir le public et qu'il regrette ce qu'il a fait dans le passé. Il se lève aujourd'hui pour dénoncer la propagande de guerre impulsée par les médias contre la Russie.

 Il en a marre des mensonges et indique que l'on vit dans une république bananière, pas dans une démocratie avec une vrai presse indépendante. Certains de ses collègues font partie d'organisations transatlantiques et sont soutenus par les Etats-Unis pour faire de la propagande.


Il affirme une information déjà largement suspectée par ailleurs: de nombreux journalistes expatriés sont en fait également des "agent non officiels sous couverture". Udo Ulfkotte travaillait par exemple à la fois pour le Frankfurter Allgemeine Zeitung et pour la CIA. Son travail consistait à faire de la propagande pro-américaine et pro-européenne.

D'après lui, l’Allemagne est une colonie des Etats-Unis. Les organisations transatlantiques invitent des journalistes, leurs font la cour, leurs payent des voyages puis les soudoient pour les avoir dans leur poche. Ils deviennent ainsi progressivement des "agents non officiels sous couverture" dont l'agence peut nier tout lien avec eux avec si nécessaire. Ce serait particulièrement le cas des journalistes allemands, anglais, israéliens, australiens, néo-zélandais mais aussi bien sûr les français (pas étonnant d'ailleurs). On revient à l'opération Mockinbird.


Pire encore, le journaliste affirme qu'il lui est arrivé de recevoir un article déjà rédigé concernant Kadhafi et qu'on lui demandait simplement d'y coller sa signature pour la publication sur le Frankfurter Allgemeine Zeitung. L'article provenait directement des services de renseignements allemands, le Bundesnachrichtendienst (BND). Certains journalistes qui n'acceptent pas de coopérer sont licenciés.



Il finit son intervention ainsi:


"La vérité sera révélé un jour. La vérité ne meurt jamais. Je me fiche de ce qui arrivera. J'ai eu 3 crises cardiaques, je n'ai pas d'enfants, donc s'ils veulent m'envoyer devant un tribunal ou en prison, cela vaut la peine pour la vérité".


Chapeau bas M. Ulfkotte.

 

Pendant ce temps das plein de pays d'Europe des partis se réusnissent à Athènes en novembre dernier 

  1. EPAM (Front unitaire populaire) – Grèce.
  2. Union Populaire Républicaine (UPR) – France.
  3. Per Il Bene Comune (Pour le bien commun) – Italie.
  4. Asociación Democracia Real Ya (Association démocratie réelle maintenant) – Espagne.
  5. Campaign for an Independent Britain (Campagne pour une Grande-Bretagne indépendante) – Grande-Bretagne.
  6. Alza Il Pugno /Eurotruffa (Soulevez votre poing/ Eurotruffa) – Italie.
  7. Economia Per I Cittadini (EPIC – L’économie pour les citoyens) – Italie.
  8. National Platform (Plateforme nationale) – Irlande.
  9. Mouvement Politique d’Emancipation Populaire (MPEP) – France
  10. IPU (Parti de l’indépendance) – Finlande.

Et ceux qui se sont réunis récemment à Assise :

  1. -Borotba (Combat) : Sergeï Kirichuk, Ukraine.

    -Committee « Euro exit » (Comité « Sortir de l’euro ») : Wilhelm Langthaler, Albert F. Reiterer, Autriche.

    -Coordinamento nationale sinistra contro l’euro (Coordination nationale contre l’euro) : Moreno Pasquinelli, Italie.

    -Frente Civico (FC – Front civique) : Manolo Monero Pérez, Espagne.

    -Front uni populaire (EPAM) : Antonis Raskousis, Grèce.

    -Initiative e.V. Duisburg : Thomas Zmrzly, Allemagne.

    -Left Co-March, Kostas Kostopoulos, Grèce.

    -Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP) : Jacques Nikonoff, Joël Périchaud, France.

    -Plan B : Nasia Pliakogianni, Grèce.
    pour la France ce fut :

 http://www.m-pep.org/spip.php?article3850

 

 

01/10/2014

le saker appelle un chat un chat

Dans l'article qu'il consacre à toute l'opération visant à faire disparaître le gouvernement de gauche antiimpérialiste au Brésil, le chroniquer connu sous le nom de "The Saker" rappelle que la mort d'Eduardo Campos, le candidat originel du Parti "socialiste" brésilien fut un assassinat :
ancienne du Parti vert, devenue candidate du Parti socialiste brésilien après l’assassinat d’Eduardo Campos, le candidat d’origine, opération exécutée dans les airs selon les règles de l’art du manuel de la CIA
http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/22/bresil-soros-cia-m...

Maintenant l'opération Marina ayant échoué, ils se rabattent sur Neves, ouvertement de droite.

Je rappelle quelle était la situation durant le premier tour de ces élections à ebondissements :

Marina Silva risque de battre Dilma Roussef à la présidentielle brésilienne.
Oui, une écologiste à la tête du Brésil, dans un premier temps on a envie de sauter de joie, et puis quand on découvre son programme ...

La politique économique de Marina Silva ? Totalement libre-échangiste. http://www.legrandsoir.info/bresil-marina-silva-ne-laisse... Elle souhaite signer des accords de libre-échange avec l’Europe et les Etats-Unis. Elle se détacherait de la politique Mercosur pour pouvoir se rapprocher de Washington. (tiens tiens !)
La montée de Marina Silva est très bien perçue par le monde financier et la bourse répond de manière positive. Mauvais signe ! D’ailleurs, Neca Setubal, héritier de la banque Itau, avait financé le parti de Marina pour 1 million de real, soit 83% des ressources du parti de Marina Silva... (pour des "socialistes" ça laisse rêveur)
Je crois qu'on a compris là.


Et des gens commencent à se poser des questions sur se qui est en train de se passer au Brésil.

Trop bien rodé pour être vrai. en effet comme le résume un commentateur du web :

"Il y a quelque chose qui m’effraie dans la chronologie des évènements qui se passent au Brésil ces derniers mois. En me basant sur plusieurs sources (latinoaméricaines et européenes) mais sans entrer dans tous les détails, je résume la situation du pays comme ceci :

* Année électorale pour le Brésil, deux candidats en tête : Dilma Roussef (Parti des Travailleurs) pour sa réelection avec environ 30% des voix et Neves (Social-Democrate) avec environ 20%. 3e vient E.Campos (Parti Socialiste) avec seulement 7%

* Aout 2014, Eduardo Campos meurt dans un mystérieux accident d’avion, où l’avion contenait apparemment de fausses boîtes noires qui ont étés retrouvées http://www.rts.ch/info/monde/6068724-de-fausses-boites-no...

* Le candidat du PSB devient donc Marina Silva, "écologiste", mais est-elle vraiment si écologiste que ça ? (et puis quand on pense à Cohn-Bendit ! lui aussi il est censé être "écologiste") et qui aspirait à la Vice-Présidence avec Campos

* Marina Silva est maintenant favorite à l’élection et partage le duel avec Dilma laquelle enchaîne les mauvaises nouvelles

 

Un sale coup pour l'Amérique Latine, qui était l'espoir de notre planète, dans ce monde capitalistoimpérialiste désespérant !
Il y a déjà eu la mort d'Hugo Chavez
(mort suspecte d'ailleurs : http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2014/09/01/ass... , remarquez Nestor Kirchner aussi avait reçu des menaces et on se pose des questions sur sa mort, et sa veuve qui a le courage de "l'ouvrir" à la tribune des Nations-Unies, a vu la fin de son discours tout à coup coupé du direct et privé de traduction, un discours qui disait trop de vérités sans doute
http://www.youtube.com/watch?v=rjlV2ihCUow)
Si le bloc des pays anti-impérialistes se démantèle sous les coups de Washington ....

alerte !

 

15/09/2014

le présentateur vedette de la télé sénégalaise incarcéré en France !

*

https://fr-fr.facebook.com/KemiSebaOfficial *

13/09/2014

Paul Hellyer

04/09/2014

l'Union européenne c'est comme le fascisme

les fascismes d'avant-guerre avaient été voulus par les multinationales et les banques pour les débarrasser des communistes et des syndicats, pareillement l'Union "européenne" a été voulu par les multinationales et les banques pour les débarrasser de toutes les politiques "sociales" que les peuples pourraient être tentés de voter.

*

18/08/2014

les Français, sont complètement dans le politiquement correct, c’est a dire dans l’auto-censure

qq dans un forum internet disait :

"Vivant en Irlande, et travaillant dans une multinationale - évidemment Américaine ! - j’ai paradoxalement, le grand privilège de travailler avec des ingénieurs électroniciens et informaticiens Russes, Polonais, Serbes, Est Allemands de très haut niveau. Ils ne se font aucune illusion sur le gouvernement Français, mais admirent la France et ne comprennent pas l’apathie actuelle de notre peuple. Tous sont Francophiles, les Allemands un peu moins, peut être, ils nous considèrent plus comme des rivaux. Le niveau de conscience politique et géopolitique est en moyenne bien plus élevée chez les Est européen que chez les occidentaux. Je pense que l’ère communiste n’est pas étrangère à cela, car l’accession du peuple a la compréhension politique était une nécessité pour le projet de société communiste russe et est-européen.
A l’Ouest par contre le niveau est lamentable, les Espagnols, les Français, sont complètement dans le politiquement correct, c’est a dire dans l’auto-censure et donc la double-pensée. (*)
La palme de la connerie revient, sans aucun doute, aux Anglais et aux Américains, qui ne pensent qu’au fric.
Les Irlandais aussi, dans leur grande majorité, hélas, ne comprennent rien et s’en foutent. Leurs classe politique est a l’image de la notre, corrompue, affairiste, démagogique, incompétente et propagandiste.
Après tout, ne dit on pas que les nations ont les gouvernements qu’elles méritent ? Si telle est le cas, ne soyons pas surpris de la grandeur d’un Poutine, de la bassesse d’un Hollande, de l’hypocrisie toute protestante d’un Obama ou d’un Cameron, du tribalisme d’un Netanyahu.

Oui C’est au peuple de changer. C’est évidemment un vœu pieux. Il ne changera pas de lui même. « Les Français sont des veaux » disait De Gaulle, il convient donc de le faire changer. C’est en cela que chaque effort d’explication, de compréhension, de persuasion est révolutionnaire."

 

le capitalisme nuit gravement à la santé, à la santé mentale aussi.

 

28/06/2014

danger mortel !

Les États-Unis, les pays de l’UE et une vingtaine d’autres États ont entamé à Genève des négociations sur le commerce des services. Signe particulier : ces tractations devaient rester secrètes pendant cinq ans. WikiLeaks a réussi à lever en partie le voile sur leur contenu.

Tout devait rester entièrement secret. Rien ne devait filtrer des négociations sur l’accord sur le commerce des services (ACS) entamées depuis deux ans à l’ambassade d’Australie à Genève entre les États-Unis, l’Union européenne et une vingtaine de pays. Une vaste entreprise de libéralisation qui touche jusqu’aux services publics fondamentaux. Des mesures assurant une confidentialité totale des discussions ont été prises, dans un langage digne d’un scénario à la James Bond. Les textes établissant l’avancée des pourparlers ont été « classifiés », selon un jargon utilisé généralement pour les dossiers secret-défense. Ils doivent être « protégés de toute diffusion non autorisée » et stockés dans un système d’ordinateurs lui-même classifié et maintenu « dans un building ou un container clos » sous haute surveillance. L’objectif déclaré est que rien ne puisse transpirer du contenu de ces tractations « jusqu’à cinq ans après la conclusion d’un accord » ou la fin des négociations si celles-ci devaient finalement ne pas aboutir.

C’était sans compter sur la dextérité des lanceurs d’alerte de WikiLeaks qui sont parvenus à récupérer une partie des textes surprotégés. Ils ont publié ainsi le 19 juin sur leur site l’annexe du traité en préparation consacré aux services financiers.

https://wikileaks.org/tisa-financial/

Ces révélations soulignent, en fait, l’ampleur de l’offensive engagée par Washington, suivi par les États membres de l’Union européenne, pour permettre aux multinationales de truster, le moment venu, le commerce des produits financiers mais aussi celui de tous les services sur les grands marchés transatlantique et transpacifique, dont les négociations, on le sait, avancent au même moment, dans la plus grande discrétion.

Contourner les résistances populaires et réfractaires de l’OMC

Les pourparlers secrets pour parvenir à un accord sur le commerce des services (ACS) ont démarré en 2012 et leurs initiateurs entendent tout faire pour les conclure avant la fin 2015. Ils sont en fait destinés à contourner l’obstacle que constituaient les résistances de forces progressistes, de mouvements sociaux, de syndicats et de plusieurs pays en développement pour la conclusion d’un accord global sur le commerce des services (AGCS) au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Devant la paralysie du processus multilatéral lancé en 2001 dans le cadre du cycle dit de Doha de l’OMC, un groupe de pays a décidé, sous l’impulsion des États-Unis et des États membres de l’UE, d’entamer, il y a deux ans, une négociation parallèle.

Autrement dit : désavoué démocratiquement et donc sorti par la porte, l’AGCS pouvait ainsi rentrer par la fenêtre sous l’impulsion d’une cinquantaine de gouvernements. Les négociateurs autoproclamés ont l’espoir de définir dans un cadre plurilatéral des normes pour qu’elles s’imposent, à terme, comme unique référence internationale. Ils misent d’évidence sur leur poids économique – ils représentent ensemble près de 70 % du commerce mondial – pour rallier en fin de compte les pays récalcitrants de l’OMC court-circuités. Le lieu géographique des tractations a simplement été transféré de quelques rues à Genève, passant du siège de l’OMC aux locaux de l’ambassade d’Australie, pays opportunément tout acquis à la libéralisation.

Principale source d’inspiration du groupe : les « experts » de la « coalition globale des services » (GSC) au sein de laquelle on retrouve, côté états-unien, les géants du secteur (banque, Internet, énergie) mais aussi, côté européen, le Medef ou le poids lourd français, Veolia (voir ci contre). Le document diffusé par WikiLeaks, qui correspond au relevé de la négociation au 14 avril dernier, révèle le forcing déployé pour banaliser le commerce des produits financiers, comme si rien n’avait été retenu des causes du krach ravageur qui s’est produit seulement sept ans en arrière.

Échanges financiers, 
le retour du délire

Les normes proposées dans l’annexe du texte secret consacré au commerce des produits financiers visent d’abord à restreindre la capacité d’intervention de la puissance publique et se fixent ouvertement comme objectif un modèle « autorégulateur » de la finance. Les États signataires du futur ACS ne seraient quasiment plus autorisés à légiférer pour limiter les transactions financières transfrontalières (article X 3.2.).

Au nom de la libre concurrence les « monopoles d’État en matière de fonds de pension » – traduisez : les systèmes publics de Sécurité sociale – seraient, à terme, démantelés. Même « les assurances pour calamité naturelle » se devraient de ne plus fonctionner sous contrôle public.

L’approbation de l’autorisation de produits financiers innovants est recherchée (article X 2.1.). On sait combien le laxisme organisé à cet égard a nourri la boursouflure financière qui a éclaté, il y a sept ans. « Les CDS (credit defaut swaps), qui furent considérés comme des produits innovants, ont été au cœur de la crise », fait remarquer à juste titre Jane Kelsey, professeure à la faculté d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, sur le site de WikiLeaks.

Les firmes Internet états-uniennes font pression pour transmettre sans véritable garde-fou les données de leurs clients. En particulier celles qui sont présentes dans les systèmes dits « clouds » (nuages) qui permettent de stocker des documents hors du disque dur de l’ordinateur. Cette information-là suscite depuis le jour de sa divulgation par WikiLeaks, le 19 juin, une vive réaction dans la presse allemande où les révélations d’un autre lanceur d’alerte, Edward Snowden, sur l’espionnage de masse pratiqué par la NSA (National Security Agency), avec la complicité des géants états-uniens de l’Internet, avaient déjà suscité beaucoup d’inquiétudes dans l’opinion.

Privatisations interdites

Les orientations du texte secret stipulent que les sociétés étrangères ne sauraient être victimes d’un traitement dit « discriminatoire ». Autrement dit : elles doivent avoir accès au marché des pays signataires exactement dans les mêmes conditions que les prestataires locaux, qu’ils fournissent ou non un service public à la population.

Un géant de la fourniture d’eau ou de gaz, comme les français Veolia ou GDF Suez, aurait ainsi non seulement le droit de s’installer sur un marché tiers. Mais il pourrait aussi faire jouer une clause d’engagement au respect de la concurrence pour exiger de bénéficier de subventions d’un montant égal à celui versé par l’État en question au service public de l’eau ou de l’énergie.

Par ailleurs le retour à une nationalisation d’un service public privatisé, fût-il partiel, serait strictement interdit aux États signataires au nom des garanties accordées aux investisseurs afin de favoriser, explique-t-on, la fluidité des échanges. Ainsi deviendrait impossible une remunicipalisation de l’eau décidée en maints endroits en France comme à Paris, après la gabegie et l’explosion des factures des particuliers provoquées par les requins de la Générale et de la Lyonnaise des eaux, qui se sont longtemps partagé le marché de la capitale française.

Éducation, santé, transports, rien n’échapperait à l’appétit du privé

L’ACS doit s’appliquer à tous les domaines capables de fournir un service à l’échelle internationale. Selon l’Internationale des services publics (PSI), qui regroupe quelque 669 syndicats dans le monde entier, il englobe ainsi un champ immense : la fourniture transfrontière (le mode 1 de l’ex-AGCS) – telle que la télé-médecine, la formation à distance ou les paris sur Internet –, le tourisme (mode 2 de l’ex-AGCS), l’investissement étranger direct avec les principes et les conséquences que l’on vient d’exposer (mode 3 de l’ex-AGCS) et le mouvement temporaire des personnes physiques (mode 4 de l’ex-AGCS). L’objectif d’accords comme celui dont la négociation est secrètement engagée, dénonce Rosa Pavanelli, la secrétaire générale de la PSI, est « d’institutionnaliser les droits des investisseurs et d’interdire toute intervention des États dans un large éventail de secteurs ».

Santé, éducation, transports, rien n’échapperait à cette logique qui accélérerait, dans des dimensions inédites, la libéralisation des services publics. Selon une logique d’écrémage par le capital privé en mal d’acquérir de nouvelles ressources dans la phase actuelle de la crise où les débouchés se rabougrissent. Il cherche à s’accaparer les secteurs financièrement les plus prometteurs. Les cheminots français en lutte ont ainsi parfaitement discerné la menace qui pourrait conduire à une polarisation des investissements privés sur les tronçons voyageurs les plus rentables quand des dizaines de voies dites secondaires et donc de gares seraient condamnées à disparaître. Le 4e paquet ferroviaire de la Commission européenne n’est certes pas dans le traité secret en cours de négociation. Il n’en épouse pas moins la ligne dévastatrice pour l’avenir des services publics et, au passage, pour… un certain mode de construction européenne. Comme on devrait le savoir au moins depuis l’élection du 25 mai l’acharnement libéral, prêt à nier la démocratie au point d’agir caché contre les intérêts des citoyens, met pourtant l’Europe en danger.

 

 

23/06/2014

qu'est-ce que la révolution a changé à - 2

Qu'est-ce que la révolution a changé à ... etc, un autre type de « remake » de la blague soviétique. Cette fois ci c'est l'inverse, ce que la chute du communisme et le passage au capitalisme a changé dans la campagne, ça n'est pas anodin (et il y a d'autres choses ! Lisez l'article entier) C'est lors d'un voyage en Crimée http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/06/13/introduction-a-un-voyage-en-pays-tatar-i-alexander-le-chauffeur/

dans le monde post-soviétique actuel. Quelle est la différence entre le temps des kholkozes et maintenant ? Voilà :

 … il nous désigne un champ planté de pêchers, qui lui a l’air en bon état ... "Cela ne ressemble pas au kolkhoze, il y a des fers barbelés autour. Ca n’existait pas; enfants nous allions dans les vignes manger les raisins et personne n’aurait songé à nous l’interdire, à mettre des barrières."