29/05/2015
nos marquis et leur repli identitaire
http://tousensemble-90.blogspirit.com/archive/2005/06/20/les_ouistes_restent_en_tete.html#more
lundi, 20 juin 2005
Deux jours après la grosse baffe du 29 mai, Christine Ockrent tenait salon sur France 3. Tout l’ancien régime y était réuni, rose et poudré comme à Versailles, continuant à déguster du Oui comme Marie-Antoinette de la brioche : un maître-sondeur (Stéphane Rozès), un expert aux cheveux oxygénés (Pascal Perrineau), un directeur d’opinion (Serge July), un socialiste (Pierre Moscovici) et quelques autres qui leur ressemblaient comme deux gouttes de verveine. L’un parlait du « front de la conservation sociale » forgé par les électeurs du Non, un autre postillonnait sur leur « xénophobie », un troisième s’affligeait de l’ère glaciaire qu’allait connaître l’Union européenne. Leur baratin déjà mille fois ressassé, mille fois réfuté, et que les urnes venaient de disqualifier pour de bon quarante-huit heures plus tôt, ils nous le resservaient comme au premier jour, vivifié par leur appartenance toute neuve à une minorité rebelle quoique archi-dominante. L’esprit pionnier de Lafayette...
Cependant, nos marquis se targuant de causer au nom de la démocratie, au point de se confondre totalement avec elle, ils s’avisèrent que le « camp du Non » avait bien droit à un tabouret au bout de la table, près du rince-doigts en faïence et du crachoir Louis XV. Non bien sûr qu’il faille accorder le moindre crédit à ce que peuvent dire les vilains, les hétéroclites, les « extrêmes qui se touchent », les trop-Français, les pas assez-Français. Mais quand même, malgré les maladies vénériennes dont ils sont porteurs, malgré la bouse qui leur colle aux semelles, malgré leur rigidité fruste, leurs acquis sociaux fétides, leur peur irrationnelle du changement, ces gens-là existent. Rappelle-moi, ils ont même gagné une élection, non ? Alors il faut faire avec. Un peu, pas trop, presque pas. Juste assez pour égayer le banquet. C’est là où la décadence aristocratique toucha au sublime. Car qui reçut des mains de la douairière Ockrent le titre d’ambassadeur de la France des 55 % ? Sur quel bouffon l’amicale des seigneurs allait-elle se venger de la fronde référendaire ? Coupons court au suspens : Jean-Claude Mailly ! [1]Oui, le patron de Force Ouvrière. Petite chose toute molle, sauf le respect. Bonne tête à claque, piètre orateur. Chaque fois qu’il hasardait un mot sur la « dimension sociale » du vote, la dinde Ockrent lui volait dans les plumes en caquetant : « ah ça, mais !... » Le Mailly en était tout ébahi. Pas moyen de finir une phrase. Dès qu’il gonflait les joues, l’autre lui claquait le bec. On ne l’a même pas vu partir.
Ce qu’on a vu par contre, et avec fascination, c’est l’application avec laquelle les poudrés entreprirent de ne pas « se couper » totalement du peuple. Le peuple avait ses raisons, après tout. Dont une que l’on pouvait à la rigueur tenir pour légitime : l’impopularité de Raffarin. À ce propos, Moscovici relaya le message déjà martelé par Hollande : ce vote a été un vote de contestation contre Chirac et son gouvernement. Point final. Tu changes de président et de gouvernement, et tout baigne comme avant. Sous la conduite éclairée du PS, le peuple serait à nouveau sous contrôle. Pas une seconde l’idée ne les effleura que c’était aussi à leurs têtes de cons qu’on en avait, à leur bilan au pouvoir, à leur célébration du travail, à leur culte de la laideur, et puis à leurs pauvres mots tout creux, vidés de leur sens comme on éviscère un ortolan.
Mais la pire entourloupe était encore à venir. À peine assurée son repli (identitaire) dans ces maisons de maître que sont les plateaux de télévision, la Restauration sonna le tocsin de la guerre civile. Dans Le Nouvel Observateur (02/06/05), Jacques Julliard constata en avalant une bouchée de brioche : « La fièvre. La fureur. La rage. Un parfum de guerre civile. Une envie de lynchage sans que l’on sache encore qui en sera la victime. Paradoxe : des Français littéralement hors d’eux ont décidé de se replier sur eux-mêmes... » Dis, Jacquot, faut aller beaucoup au cinéma et avoir un joy-stick à la place du cervelet pour se mettre dans des états pareils. Le droit de vote, que beaucoup ont trouvé la ressource d’exercer à nouveau, un lynchage ? Et tu te demandes qui en sera « la victime » ? Mais c’est nous, ducon ! Le dindon de la farce, c’est évidemment tous ceux qui espéraient ou faisaient semblant d’espérer que voter non à une Constitution digne du règlement intérieur d’un centre commercial permettrait sinon de bloquer les caisses, du moins de les chahuter un peu. D’accord, on se doutait bien que ce chahut serait sans effet durable. Et même on était assez affranchi pour admettre les hypothèses les plus baroques, y compris Sarkozy remplaçant Villepin qui remplace Raffarin, oui, pourquoi pas ? Ils mettent des policiers partout en bas, normal qu’ils mettent des ministres de l’Intérieur partout en haut. On ne se faisait pas d’illusions. Mais de là à...
De là à métamorphoser le Non à l’Europe libérale en un Oui au libéralisme tricolore, c’était plus dur à faire passer. Politiques et médias s’y attelèrent dans les jours qui suivirent. On vit soudain une nuée de ballons étoilés se lever dans les airs : « lutte contre le chômage », « cent jours pour la confiance », « modèle danois », « flex-sécurité », « assouplissement du droit du travail », « période d’essai de deux ans » et même « quotas de l’immigration »... Sur les ondes, dans la seigneurie d’Arlette Chabot ou les boudoirs de France Inter, les consanguins se trouvèrent à nouveau réunis, non plus pour bavasser sur le Non, la fureur et la guerre civile, mais pour dénoncer le chômage, ce « mal français » qu’il urgeait de guérir à la racine, c’est-à-dire par la médéfisation du travail et des frontières. Les gens réclament moins de concurrence ? On les exauce en leur en donnant plus. Les chômeurs ont massivement rejeté le traité de Giscard ? On leur administre un concentré de giscardisme. Les pauvres réclament de la solidarité ? On leur répond « quotas » et « flexibilité ». Le pont-levis est fermé, les châtelains bien à l’abri. Tout autour, il n’y a plus qu’à chercher les fourches, les échelles, les catapultes et les feux grégeois.
Olivier Cyran CQFD
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28/05/2015
Il n'y a pas que l'UPR au monde ! En Italie il y a la Coordination italienne de la Gauche contre l’Euro
http://www.m-pep.org/Une-nouvelle-forme-d-organisation-po...
et en Espagne le Frente Civico Somos Mayoria, qui a signé à Assise la déclaration pour la sortie de l'UE de l'Euro et de l'OTAN :
http://es.wikipedia.org/wiki/Frente_Cívico_Somos_Mayoría
http://frentecivicosomosmayoriavalencia.wordpress.com/201...
"la actual Unión Europea es capaz de destruir Europa y reeditar las páginas más negras de nuestra reciente historia."
Et il y a Teresa Forcades et son "Procés Constituent" (en catalan ! langue qui a une littérature depuis le XIIIè siècle, plus vieux que le français) qui est pour la sortie de l'EURO et de l'OTAN :
http://fdg-info13.com/2013/10/30/t-forcades-et-e-vivas-en...
http://es.wikipedia.org/wiki/Procés_Constituent_a_Catalun...
rappel, la coordination d'Athènes http://www.regards-citoyens.com/article-les-partisans-de-... :
Lors du week-end des 30 novembre et 1er décembre 2013, des mouvements populaires et des économistes de tous les pays d’Europe et d’autres nations, ont tenu une réunion qui a connu un grand succès. La réunion a été organisée à l’initiative du Front unitaire populaire de Grèce (EPAM) sur les thèmes suivants : la dette, la monnaie nationale et la démocratie. Dès le premier jour de la conférence, il était clair que tous les participants avaient des idées communes permettant de construire une coopération étroite sur les questions suivantes :
1.- La dette a été imposée par les banques à travers l’euro qui emprisonne les nations et asservit les peuples.
2.- Quitter l’euro et rétablir les monnaies nationales est une condition de base pour reconquérir l’indépendance et mener des politiques de plein-emploi.
3.- Il faut quitter l’Union européenne dans les conditions précisées par l’article 50 du traité sur l’Union européenne.
4.- La démocratie apparait comme un enjeu majeur dans un environnement politique européen où les gouvernements de l’eurozone – et avant tout les élites de ces pays – imposent des politiques menant l’Europe à un nouveau système féodal dirigé par les marchés contre les intérêts des peuples.
L’euro, comme les autres unions monétaires, s’effondrera tôt ou tard. Plus vite chaque pays quittera l’euro et mieux ce sera.
Le dilemme auquel font face les peuples d’Europe est le suivant : ou la dictature des marchés, ou la démocratie et une économie basée sur les besoins des peuples.
La réunion a conclu ses travaux sur des perspectives ambitieuses :
a)- L’importante réunion de deux jours qui s’est tenue à Athènes marque le début d’une coopération stable et active entre les mouvements qui y ont pris part, dans le cadre du respect mutuel de l’identité nationale de chacun.
b)- Cette réunion est le commencement de la libération des peuples d’Europe, qui ont le droit de bâtir leur propre démocratie et leur propre économie.
c)- Les participants, bien qu’ils représentent des mouvements démocratiques, subissent l’omerta de tous les grands médias. Cependant, ils observent dans chaque pays que les mêmes grands médias donnent une large place aux partis d’extrême droite, organisant ainsi la confusion chez les citoyens en associant la nécessité de sortir de l’euro avec l’idéologie d’extrême droite.
d)- Tous les participants à cette réunion internationale se sont engagés (y compris l'UPR) à intensifier leurs efforts et à accroître le nombre de mouvements – dans toute l’Europe et dans le monde – selon les étapes décrites lors de la réunion d’Athènes.
Déclaration sans aucune ambiguïté signée par :
1.- Alza Il Pugno /Eurotruffa (Soulevez votre poing/ Eurotruffa) – Italie.
2.- Asociación Democracia Real Ya (Association démocratie réelle maintenant) – Espagne.
3.- Campaign for an Independent Britain (Campagne pour une Grande-Bretagne indépendante) – Grande-Bretagne.
4.- Economia Per I Cittadini (EPIC – L’économie pour les citoyens) – Italie.
5.- EPAM (Front unitaire populaire) – Grèce.
6.- IPU (Parti de l’indépendance) – Finlande.
7.- Mouvement Politique d’Émancipation Populaire (MPEP) – France.
8.- National Platform (Plateforme nationale) – Irlande.
9.- Per Il Bene Comune (Pour le bien commun) – Italie.
10.- Union populaire républicaine (UPR) – France.
Traduction en français assurée par le M’PEP. Source : communiqué de presse
Sur Wikipédia .....Partis politiques proposant la sortie de l'UE[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Euroscepticisme.
En Autriche, la parti de gauche Euro-Austritt (Comité « Sortir de l’euro ») : Wilhelm Langthaler, Albert F. Reiterer.
En Espagne le Frente Cívico Somos Mayoría (FC – Front civique) de Manolo Monero Pérez.
En Finlande, le Parti de l'indépendance de Antti Pesonen souhaite le retrait.
En France, le Pole de renaissance communiste en France, le Mouvement politique d'émancipation populaire et l'Union populaire républicaine8 souhaitent la sortie de la France de l'euro et de l'Union européenne. Le Front national, à l'inverse, propose de renégocier les traités, à l'instar des partis européistes ou alter-européistes9. Ainsi que par le M'PEP, présent à Assise
En Grèce, le retrait est souhaité à gauche par l'EPAM (Front populaire uni) et le Parti communiste, à droite par Aube dorée.
En Italie, cette tendance est incarnée par le parti Pour le bien commun et la Coordinamento nationale sinistra contro l’euro (Coordination nationale contre l’euro) : Moreno Pasquinelli, qui s'est prononcé pour la sortie de l'UE lors de la rencontre d'Assisele 23 août 2014 (voir Déclaration d'Assise.
Au Royaume-Uni par le Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni.
Aux élections européennes 2014, en France l'UPR, en Grèce l'EPAM et en Finlande le parti d'Antti Pesonen présentent des listes de candidats sur la base de ce programme de retrait.
(attention ! je ne sais pas combien de temps encore l'UPR tolérera qu'on parle des autres partis pour une sortie de l'UE sur son site ! ... rien de pire que la jalousie et l'exclusivisme)
en tous cas le parti autrichien est à l'oeuvre ! http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/initi...
et en France des déçus de l'UPR (qui avait suscité un tel espoir, et qui déçoit maintenant beaucoup, au point qu'on se demande, sera-t-il sauvé, ça serait vraiment triste qu'il se casse la gueule pour de mesquines querelles d'ego et des réflexes d'autoritarisme pas vraiment congruents avec les valeurs de l'UPR ! le salut de la France et de nos libertés, et des principes de République, de services Publique, de démocratie réelle dépendent de son succès ceux qui auront été son fossoyeur, si c'est ce qui arrive, en seront tenu responsables devant l'histoire !) des déçus dont veulent créer un autre parti, qu'importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse, qu'importe le leader pourvu que la France SORTE DE L'UE, de lEURO et de l'OTAN ! http://sylvain-baron.blogspot.fr/2015/05/un-nouveau-parti...
le prochain rassemblement sera de nouveau à Athènes et en juin prochain, les 28 et 29 juin 2015 http://www.antieu-forum.org/index.php
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19/05/2015
Giscard censuré ! même lui maintenant ! La presse "voix de nos maîtres" ne nous en parle pas !!! - GISCARD ! UNE VRAIE BOMBE !
voici ce qu'en dit la PRAVDA dans son édition en anglais :
Recently too we had some good news finally coming from France. Former president Giscard d'Estaing, elected in 1974, who was then running the third most important country on earth (now hardly the tenth, yet the most submitted to American-Saudi 'axis of evil'), was interviewed by the pro-American review International politics (N°146). The interview was so strategically incorrect and subversive that it was reduced to silence in that neo-totalitarian state we called once the French Republic. I discovered this interview thanks to Russian friends. It is important to mark that the journalist was an aggressive and biased ignoramus, an insolent asset because our ex-president was not advocating for the third World War against Russia.
http://english.pravda.ru/opinion/columnists/26-05-2015/13...
Et pas même le journal où travaille l'intervieweuse Isabelle Lasserre : le Figaro, n'en parle pas !
Elle a interviewé Giscard, or celui-ci à côté de propos auxquels on pouvait s'attendre chez lui, toujours pro-réaction capitaliste ! et pro européiste sur la question de la Crimée et de l'Ukraine, tient des propos qui ne sont pas du tout ceux que l'intervieweuse attendait (c'est sans doute pour ça que l'interview a été black-outé en France !!
Interview de Giscard. Dans le climat politicien actuel c'est une bombe.
Bien sûr le même discours réac-capitaliste, toujours les "réformes", et toujours européiste, mais à la question sur la Crimée il répond, tenez-vous bien !
I. L. – Quel regard portez-vous sur l’annexion de la Crimée et la déstabilisation de l’est de l’Ukraine par la Russie ?
V. G. E. – Concernant le retour de la Crimée en Russie, très franchement, je l’ai jugé conforme à l’Histoire. J’ai relu des livres décrivant l’histoire russe du XVIIIe siècle. La Crimée a été conquise sous le règne de Catherine II, avec l’action prédominante du prince Potemkine, lorsque la Russie descendait vers le sud en direction de la Turquie dans l’idée de reconquérir Constantinople. La conquête de la Crimée fut assez dure. Elle ne s’est pas faite au détriment de l’Ukraine, qui n’existait pas, mais d’un souverain local qui dépendait du pouvoir turc. Depuis, elle n’a été peuplée que par des Russes. Quand Nikita Khrouchtchev a voulu accroître le poids de l’URSS au sein des Nations unies qui venaient de naître, il a inventé l’Ukraine et la Biélorussie pour donner deux voix de plus à l’URSS, et il a attribué une autorité nouvelle à l’Ukraine sur la Crimée, qui n’avait pas de précédent. À l’époque, déjà, je pensais que cette dépendance artificielle ne durerait pas. Les récents événements étaient prévisibles. D’ailleurs, le retour de la Crimée à la Russie a été largement approuvé par la population. Ce n’est que lorsque les problèmes se sont étendus à l’est de l’Ukraine qu’on s’en est inquiété…
mais c'est pas tout !
encore mieux (remarquez la haine très orienté propagande du journaliste, à laquelle s'oppose - sur ce sujet là ! - un attitude nettement plu sereine de Giscard
I. L. – De nombreux analystes et responsables politiques plaident pour une plus grande compréhension à l’égard de Vladimir Poutine. Bien que vous ayez toujours été un partisan de la détente vis-à-vis de Moscou, à l’époque de la guerre froide comme aujourd’hui, acceptez-vous qu’on puisse ainsi violer le droit international et déstabiliser un pays ?
V. G. E. – Les règles conventionnelles adoptées lors de la paix de Westphalie en 1648 posaient le principe du respect de la souveraineté nationale et des frontières. En vertu de ce principe, certains estiment que l’Ukraine doit absolument conserver la totalité du territoire qui était le sien au moment de son indépendance en 1991. Mais n’oublions pas que la décomposition de l’URSS s’est faite dans la débandade et a provoqué un émiettement des frontières! La méthode de Vladimir Poutine aurait pu être différente. Mais, aujourd’hui, la question de la Crimée doit être laissée de côté. Celle de l’Est ukrainien est, en revanche, plus difficile. N’oubliez pas que l’Ukraine a longtemps été russe, Kiev fut la capitale de la Russie. Lorsque, ministre des Finances, je suis allé en Union soviétique à la demande du général de Gaulle, j’ai été reçu par Khrouchtchev à Kiev…
Pour y voir vraiment clair, il faut se demander ce qui s’est réellement passé il y a un an dans la capitale ukrainienne. Quel rôle la CIA a-t-elle joué dans la révolution du Maïdan ? Quel est le sens de la politique systématiquement anti-russe menée par Barack Obama ? Pourquoi les États-Unis ont-ils voulu avancer leurs pions en Ukraine ? Existe-t-il un lobby ukrainien influent aux États-Unis ? Les Américains ont-ils voulu compenser leur faiblesse au Moyen-Orient en conduisant, sur le continent européen, une politique plus dure contre la Russie ?
ouah ! Giscard déballe tout ! étonnant de sa part ! se sentirait-il comme Mitterand avant de mourir )
et il enfonce le clou !
"il faut reconnaître que la transition ukrainienne a un aspect peu démocratique
"la politique de sanctions visant la Russie – une politique qui a enfreint le droit international
"L’Ukraine telle qu’elle est n’est pas en état de fonctionner démocratiquement.
"Ce qui est sûr, c’est que l’Ukraine n’entrera pas dans le système européen : c’est impossible ! Elle n’a ni la maturité économique ni la pratique politique nécessaires.
même giscard, qui était pourtant un sacré traître, un grand bourgeois européiste et atlantiste du temps de De Gaulle - mais c'était il y a une génération maintenant et par rapport à maintenant il était resté "gaulliste" en même temps, comme la politique étrangère française l'est plus ou moins resté longtemps, l'évolution à 180% a été progressive - par rapport aux larbins atlantistes qu'on a maintenant giscard, tout atlantiste libéral qu'il était était fait figure de patriote anti-impérialiste face à cette lamentable marionnette qu'est le "socialiste" Hollande c'est là qu'on voit à quel point le climat a changé à vitesse grand V depuis 40 ans ! - se met à tenir (sur ce sujet !) des propos sensés et avec un "point de vue élevé" comme les aimait le Général ("prenez toujours le point de vue le plus élevé, car c'est l'endroit le moins encombré"). Quand on compare avec le discours propagandiste de taureaux décérébrés et dicté par l'OTAN, que tiennent les autres "kapos" des diverses baraques du camp, quel contraste !
et même sur l'UE il a l'air sinon sceptique au moins d'un réalisme qui serait interdit d'expression de nos jours ! (et encore remarquez le contraste avec l'ardeur militante et "mougeon" de l'intervieweur,un vrai cas d'école !)
I. L. – Sur la place Maïdan à Kiev, des Ukrainiens sont morts en défendant les valeurs européennes et en brandissant le drapeau de l’Union. Est-il possible de décevoir l’enthousiasme de ces hommes qui regardent vers nous avec autant de confiance ?
V. G. E. – Les aspirations européennes de Kiev étaient un songe. Comme ils n’entrevoyaient aucune perspective, il fallait bien que les Ukrainiens rêvent de quelque chose. Mais soyons réalistes : les Hongrois, qui sont dans l’Europe, n’en veulent plus, et l’Union, après sept ans, n’a pas réussi à régler de manière satisfaisante l’intégration de la Bulgarie et de la Roumanie…
et vlan !
(par contre sur la Syrie il n'a pas compris ce qui se passe ! (ou fait semblant ?) ses ressources intellectuelle s'arrêtent là)
l'entretien complet est là :
http://lesakerfrancophone.net/valery-giscard-destaingla-f...
http://fortruss.blogspot.fr/2015/03/giscard-destaing-crim...
http://www.politiqueinternationale.com/revue/article.php?...
rappelons les propos de François Asselineau "voilà ce qui favorise la paix, ce sont les échanges avec tous les peuples du monde sans distinction nauséabonde entre ceux qui appartiendrait à l'Europe et ceux qui n'en feraient pas partie !"
au fait, un rappel sur l'origine du putsch fasciste en Ukraine (baptisé "révolution" par ses commanditaires) : http://fr.sputniknews.com/international/20150420/10157465...
un autre rappel les sondages montrent que 84% des russes sont satisfaits de Poutine, combien de français sont satisfaits de Hollande ? 14%
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18/05/2015
conditionnement toujours et toujours un peu plus et encore et encore, on vous serre encore et encore plus le kiki
débile ! toujours plus de conditionnement, de terrorisme en fait, terrorisme intellectuel si on veut, mais dont le but est de faire rêgner dans les esprit une ambiance de terreur, de culpabilisation obsessionnelle, comme autrefois avec le Diable, le Péché, ou la sorcellerie ! il faut petit à petit à force de matraquage obsessionnel habituer les gens à l'ascétisme, à toujours plus d'ascétisme, les habituer, les veaux, à bien obéir, et à se sentir constamment surveillés, à s'auto-surveiller, à avoir honte de soi et de ses éventuelles envies, on est dans le conditionnement autrefois des calotins et des confesseurs qui habituaient les gens à se sentir coupables de partout, à avoir peur à tout instant de la tentation et du diable, et là aussi à bien SE PRIVER de tout et à bien obéir à "ceux qui savent".
C'est une nouvelle idéologie totalitaire qu'on est en train de construire sur notre dos et qu'on essaye d'injecter jusqu'à la moelle de nos os.
très mauvais tout ça.
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12/05/2015
l'argent comme facteur coercitif universel
01/05/2015
"Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde." (Albert Camus)
En Roumanie le SEUL parti qui soit de gauche est le parti Partidul poporului
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_populaire_-_Dan_Diacon...
c'est le seul à demander la hausse des retraites et des aides sociales, c'est également le seul à soutenir la collectivisation de l'agriculture, et la fondation d'entreprises publiques avec des dirigeants directement élus.
réaction de la "communauté internationale" ? à savoir la doxa de nos maîtres qui dicte la manière de rédiger la Wikipédia, le qualifier de "populiste" ( du latin populus, c'est à dire du grec démos, ce qui veut donc dire, etymologiquement, "démocrate" remarquez !) et de "nationaliste" (bof ! Chavez aussi est nationaliste, et De Gaulle à la tête du CNR
de 1944 aussi
)
Mais si on raisonne en termes clairs cartésiens (cf http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2015/02/19/une-analyse-magistrale-definitive-pour-comprendre-les-2-siec-5560676.html ) et de bon sens :
est de gauche un parti si, et seulement si, il défend les classes populaires contre les classes exploiteuses, et vise à l'instauration radicale ou réformiste, du socialisme (c. à d. je le rappelle, là aussi on appelle les choses par LEUR NOM, la propriété collective des moyens de production, et l'abolition de l'exploitation de l'homme par l'homme). Donc le parti Partidul Poporului est, et est le seul dans ce cas en Roumanie, un parti de gauche.
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30/04/2015
quand on y pense bien, et vu la situation actuelle (TAFTA, agression sur l'Ukraine, leur rôle dans l'UE, Snowden, etc) ça serait une bonne idée
https://plus.google.com/+michèlemisseminiNourry/posts/RDK...
oui ! je crois qu'il faut en venir là
on point où on en est c'est une réplique qui s'impose, et la seule défense efficace.
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29/04/2015
les preuves s'accumulent jour après jour
qu'est-ce que vous direz dans vingt ans à vos enfants, à vos petits enfants, quand ils vous demanderont : "qu'est-ce que tu as fait pour nous sauver de la dictature ?"
Pendant ce temps là en Italie ça commence à bouger http://sans-langue-de-bois.eklablog.fr/l-italie-une-sorti...
et : http://quandcafaithouille.blogspot.fr/2015/04/la-volonte-...
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23/04/2015
Un pays qui fait peur
il y a les infos spécialisés qui font peur
( http://miiraslimake.over-blog.com/article-31184887.html
http://miiraslimake.over-blog.com/article-1227360.html )
Il y a aussi la simple expérience quotidienne des voyageurs, et alors dès avant d'arriver bonjour l'ambiance !
témoignage de quelqu'un qui en revient, extraits :
"Je rentre des USA où j’ai passé 10 jours pour un séminaire à l’université du Michigan.
Quelques impressions américaines que je me permets de vous transmettre car il s’agit de mon premier voyage aux USA à l’âge de 40 ans (avec 25 ans de lecture qui me permettent d’avoir un certain recul).
Je décollais de la République tchèque avec mon unique passeport français, car je suis français de souche mais vivant à Prague.
À l’aller, interrogatoire serré qui dure 15 mn par un International Security Officer issu de la diversité à Londres... mi-asiat’, mi-je-ne-sais-pas-quoi. La même chose en arrivant au Michigan – mais cette fois-ci l’officier est d’origine mexicaine –, avec un recoupement de mes déclarations faites à Londres sept heures avant… En prime de bienvenue, le cadenas de ma valise qui a disparu en arrivant ! Bizarre… Je vérifie le contenu de ma valise, rien ne manque, et rien n’a été ajouté...
Au moins une trentaine de questions, jusqu’à : « Avez vous fait votre service militaire ? » « Qu’est ce que vous venez faire au Michigan ? » « Avez-vous des parents tchèques ? » « Vous voyagez beaucoup... »
...
Mes profs sont des gens assez sérieux, a priori (tous des docteurs avec des CV de dix pages qui ont tous collaboré avec des multinationales et fait du training à Washington), mais tout est du marketing ici. Le prof ne donne pas un cours, c’est la star d’un show TV devant des élèves-spectateurs avec la petite blague qui va bien, et la tape sur l’épaule en fin de cours.
Bizarre, mais le public est conquis. Quant à savoir ce que vaut un PHD (doctorat aux USA), j’ai quand même un peu des doutes. J’ai posé une question à un prof d’économie sur la FED et le renouvellement de son contrat avec l’État US, le type m’a simplement répondu : « Je ne sais pas... » Carton rouge, expulsion du terrain.
Le jour suivant, visite de l’entreprise informatique X dans la banlieue de Lansing. Une ville dans la ville. Un salle de commandement qui est certainement plus grande que celle des Affaires étrangères au Quai d’Orsay ! Au moins 150 opérateurs derrière des desks, un seul black…
Les chauffeurs sont filmés, les camions géolocalisés, tout est enregistré… Le chef du poste de commandement nous glisse dans la discussion qu’ X a des clients prestigieux et travaille aussi pour le gouvernement fédéral (j’ai compris)… et que « l’équilibre travail-vie privée ce n’est pas important quand on est passionné par son travail »...C’était la brainwashing session made in USA [1].
À l’étage au dessous, les employés travaillent dans des cubes de 1,5 mètre carré sans fenêtre et allumés au néon. Un des DRH nous parle de la devise de X : « Have a fun… » Un compatriote présent lui fait comprendre qu’il nous ressort un discours formaté, pour ne pas lui dire qu’il nous prend carrément pour des cons. Le type pour se défendre nous répond : « Mais moi aussi je travaille dans un cube »… (Appareils photos et téléphones portables interdits pendant la visite de X avec passeport exigé à l’entrée et signature la veille d’un contrat de confidentialité). Pas de syndicats bien sur… « Tout le monde est content », selon le DRH.
Le lendemain, visite d’une autre entreprise start-up, Y, avec des jeunes qui se baladent en trottinette dans les couloirs… quand ils ne bouffent pas des pizzas en buvant du Coca, avachis sur leurs bureaux. Entretien avec un executive de la boite. Le Monsieur nous dit : « On prend soin de la santé de nos employés ici. On fait un contrôle complet tous les 6 mois (tension, poids etc.) et on incite les gens à faire du sport. Si l’employé ne respecte pas les consignes médicales il est sanctionné… » Bienvenu aux USA, la plus grande démocratie du monde. Au fait première parole de notre correspondante en arrivant « “Michigan is a non smoking state. [2]” Si vous ne respectez pas la Loi, c’est une amende de 500 $ pour quiconque fumera dans les chambres ou dans un lieu privé ouvert au public. » Avis aux fumeurs dont je ne fais pas partie…
Autre chose : ici les femmes sont à l’honneur partout… L’influence du féminisme est complètement folle
...
Dans la rue, les boutiques et dans les aéroports, on voit clairement que les Noirs font tous les sales boulots, quand ils ne sont pas drogués divaguant dans la rue comme je l’ai vu le soir dans les rues de Lansing.
Des drapeaux et des statues de partout, des gens habillés n’importe comment (j’ai vu la combinaison ballerines et chaussettes de laine), avec, je trouve, une race qui n’est pas belle (je n’ai pas croisé une femme mignonne en dix jours !).
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Au retour à Prague, je découvre mon cadenas pulvérisé en prenant mon bagage (merci la démocratie américaine again).
Bref, je trouve après ce voyage très instructif, et encore plus débiles, les Français qui bavent sur modèle américain (comme Sarkozy), qui ressemble en fait à un Big Brother d’État « accepté » par tous.
Ils veulent nous imposer ce même modèle en France. Non, je ne veux pas de ce modèle !! Seul coté positif, les gens sont décomplexés, entreprenants, innovants toujours prêts à vous aider. Prenons uniquement ces quatre choses de ce pays car il n’y a rien d’autre à imiter.
En conclusion, les USA c’est du marketing institutionnalisé avec pour cible le citoyen-consommateur, un pays d’hypocrites inspiré par le protestantisme , où tout est condamné mais tout autorisé dans la discrétion… That’s all.
Cordialement,
Charles Martel"
(c'est visiblement un pseudonyme ! le type a peur, de son patron ? de la police tchèque ? du projet INDECT ?)
10/04/2015
Tirer cette partie-là de la gauche de son sommeil dogmatique
la vidéo est longue mais très importante (surtout pour les gens de gauche), vous pouvez passer les présentations, mais surtout pas l'intervention de Lordon.
Si la Grèce se libérant de l'Euro serait un exemple pour tous les autres pays Ce serait ça "le commencement de l'internationalisme réel, de l'internationalisme concret !"
à part ça un rappel : sur la propagande mensongère et interessée des merdias de l'OTAN il y a 20 ans, vous vous souvenez ? la Yougoslavie ? :
Le traitement de la « guerre civile » en Ukraine par nos médias ressemble à s’y méprendre à toutes celles qui ont caché les pires méfaits, comme le Rwanda, le Kosovo, et particulièrement la Serbie que le tri-bunal international vient de reconnaître innocente du crime de génocide. C’est néanmoins par ce pré- texte que les Etats-Unis justifièrent leur intervention en Yougoslavie, après l’acte d’accusation porté par Mme Albright aux Nations Unis. Les crimes commis contre les populations civiles serbes par les forces de l’OTAN ne doivent pas gêner le sommeil de Made- leine, qui, toute honte bue, a jeté son dévolu sur les biens de la Serbie, au profit des affaires financières sombres de la compagnie dont elle est directrice : Al- bright Capital Management. En effet, cette dernière briguait en 2012 le rachat de la compagnie de télé- communications PTK, l’une des entreprises les plus rentables du Kosovo. Pour autant, propriété de droit du gouvernement serbe, ce rachat est purement illé- gal puisque son appropriation par les dirigeants ko- sovars est nulle et non avenue en Droit commercial international. Une violation de la loi qui ne semble pas déranger Mme Albright, ni son entreprise très rentable. C’est par ce même procédé que le fils de Joe Biden, Vice-président des Etats-Unis, s’est retrouvé «bombardé» administrateur de Burisma Holdings, plus important producteur privé de gaz d’Ukraine.
(source : Denisto)