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17/03/2022

Artémise

Dans les années 20 il y avait une chanson qui disait
"Arthémise, enlève ta chemise ! Arthémise, on va faire des bêtises !", j'ai beau chercher son texte sur Internet, je ne le trouve pas.
Artémise c'est aussi le nom que j'ai donné à ma viole de gambe.

Et puis surtout l'artémise, l'Artemisia annua et l'Artemisia afra, c'est la plante anti Grand Capital et anti-totalitaire par excellence !

 

16/03/2022

citations de Gabriel Matzneff

Des citations de Gabriel Matzneff :
http://dernieregerbe.hautetfort.com/archive/2014/08/22/ci...


* et pour commencer, la différence entre se suicider et ne pas se suicider, LA SEULE DIFFERENCE, a été expliquée par Gabriel Matzneff :

« Quoique j’en aie, il me faut admettre que le suicide est la solution de la facilité. Vivre est plus difficile que mourir, ne serait-ce que parce que ça dure plus longtemps. »


* « L’optimisme : imbécile, criminel, obscène. »
(c'est tout à fait vrai quand on y pense au fond des choses .... )

 

* « Un franc-tireur ne doit pas traîner sa différence comme un boulet, mais il doit la porter comme une couronne. »
(C’est bien vrai !)


* "L'Évangile, cette bombe que la médiocrité des gens d'Église s'emploie persévéramment à désamorcer."
(Ça aussi c’est tout à fait vrai !)

 

* "La résurrection est une victoire dans l'eschatologie, mais sur terre le christianisme est une religion de l'échec. Notre royaume n'est pas de ce monde, et tout lecteur attentif des pères du désert sait qu'un chrétien ne réussit sa vie que dans la mesure où il la rate : notre suprême théophanie, c'est la croix."
(eh oui ! une chose qu'on n'a que trop oubliée dans notre idéologie "positive" !
Giuseppe Belvedere, quoi qu'il ne soit pas religieux, le montre bien par exemple !
)


* « Pourquoi les hommes ont-ils fait des péchés des deux états les plus divins et les plus innocents qui soient : le plaisir sexuel et l’oisiveté ? Parce que les hommes n’aiment pas le bonheur. »
(pas bête ! pas bête du tout !)

 

* "Un médiocre, ne concevant pas autre chose que la médiocrité, rapporte tout à elle. D’instinct, il hait la noblesse, la générosité, la poésie. Il s’acharne à salir ce qui lui est supérieur, ou à le moquer. Mais quand il prête à autrui des sentiments bas, c’est sa propre âme qu’il peint."


et maintenant sur les FEMMES :
pour commencer :
« l’une d’elles qui, comme je l’interroge sur son ex-mari et son actuel amant, me répond avec une dureté tranquille : « Le présent gomme le passé ». Voilà une phrase proprement féminine. »
(Exact ! ….)
et :
* « La femme aime le mensonge comme la taupe aime la nuit. Le grand jour lui fait peur. Elle ressent comme un viol l’exigence masculine de clarté. »

 

* « Tout adolescent, à moins d’être une nouille ou un arriviste, se sent en marge de la société des adultes, il refuse d’y entrer, il répugne à prendre un état. […] Seulement, il ne suffit pas d’être rebelle à seize ans : il s’agit de s’y opiniâtrer dans l’âge adulte, et ça, c’est une autre paire de manches. »
(ça c'est bien vrai et l'évolution du lamentable Renaud le montre encore une fois, et aussi combien a raison Susan George qui dit "j'aime les gens qui se radicalisent en vieillissant")

 

* « Mieux vaut périr en restant soi-même que prospérer en se reniant et en devenant semblable à ceux que l’on méprise. »
(bien d'accord !)


* "Les gens haïssent la singularité et ne nous tolèrent que si nous feignons d’avoir les mêmes ambitions, les mêmes goûts, les mêmes bonheurs qu’eux."
Oui , constatation banale, que Brassens a dit plus simplement : "Non les braves gens n'aiment pas que/ L'on suive une autre route qu'eux"

 

* "La différence et la supériorité conjuguées se payent cher, très cher, et il serait léger de le nier."
(très vrai, de tous temps en fait, et de nos jours plusieurs personnes célèbres en sont l'exemple [et bien sûr des milliers de personnes à jamais inconnues !])

 

* "Une nature aristocratique se reconnaît à son aptitude au loisir, à son aptitude à l’ennui. Le besoin perpétuel d’une distraction est la marque d’une âme plébéienne."
oui peut-être, mais quel racisme social ! dégoutant !!

« Les tragédies me trouvent calme, mais les petites corvées m’accablent. Ainsi, aller chez son tailleur pour un essayage, quel chemin de croix ! » (je n'ai mis cette citation que comme document ! ça montre une fois de plus que Matzneff est un riche ! né avec une cuillère d'argent dans la bouche et qui a une vie et des réactions de riche !)

Dans une conférence prononcée le le 9 janvier 2012 on trouve cette phrase, sur la Russie d'après 1989 : " les églises rouvrirent leurs portes" eh oui ! tandis que quelques années après en France les églises fermèrent leurs portes !!! Maintenant elles ne sont plus des églises, mais des tas de briques fermés à double tour, essayez depuis disons 1992 de pousser la porte d'une église vous verrez ! ou plutôt vous ne verrez rien ....

lisez mon billet sur les églises.

 

 

 

 

 

 

14/03/2022

Famille, c'est quoi une famille ?

« il réalisa que ce qu’on appelle « famille », malgré les malheurs et les problèmes, était une institution fondée sur le plaisir de s’obstiner désespérément à demeurer ensemble »

(Orhan Pamuk)

13/03/2022

tout était promesse et merveille ....

Je vais essayer de mettre (peut-être pas en entier ! j'ai plusieurs centaines de poèmes tapés à la machine, il n'y avait pas encore d'ordinateurs il y a quelques années ) nous dirons des bribes d'anthologie.

Je commence par Pierre Boujut :


SUIVEZ-MOI

Je soussigné, poète-roi,

lucide et plein d'été,

déclare que je vais

droit vers l'éternité.

Je n'ai pas ajouté

la haine sur la haine

ni porté au malheur

le fagot du mépris.

J'ai suivi le ruisseau

de lait et de bonté.

Suivez-moi, vous serez

vêtus de feuille et de santé



Pierre Boujut




TAGORE:

C'est l'angoisse de la séparation qui s'épand par tout le monde et donne naissance à des formes sans nombre dans le ciel infini.

C'est ce chagrin de la séparation qui contemple en silence toute la nuit d'étoile en étoile et qui éveille une lyre parmis les chochotantes feuilles dans la pluvieuse obscurité de juillet.

C'est cette envahissante peine qui s'épaissit en amours et désirs, en souffrances et en joies dans les demeures humaines, et, de mon coeur depoète, c'est toujours elle qui fond et ruisselle en chansons.

(L'offrande lyrique; 84)



Raymond Queneau:


un poème que j'ai appris par coeur et me récite à chaque fois que je me retrouve à cettte heure du jour :

LA NUIT

Elle replie soigneusement la couverture
Qu'elle étendait aŭ quatres coins de l'horizon
Elle la roule avec lenteur et précision
Pour qu'apparaisse le drap et les bleuissures
Des gouttes qui vont mouiller routes et buisons.

Cette vieille femme avec son ballot de loques
C'est elle, elle attend l'autocar des nyctalopes
Elle reviendra, elle reviendra, c'est sûr!
Etendre sur le monde sa ferme couverture.

(1954)



faites-moi plaisir, aprenez-le par coeur vous aussi, vous verrez il changera votre vie.





et puis celui-ci :

Un jour on démolira
Ces immeubles si modernes
On en cassera les carreaŭ
De plexiglas et d'ultravitre
On démontera les fourneaŭ
Construits à polytechnique
On sectionnera les antennes
Collectives de télévision
On dévissera les ascenseurs
On anéantira les vide-ordures
On broiera les chauffoses
On pulvérisera les frigidons
Quand ces immeubles vieilliront
Du poids infini de la vieillesse des choses.

- Raymond Queneau -



voici Lamartine:

Où suis-je ? Est-ce moi ? Je m'éveille

D'un songe qui n'est pas fini.

Tout était promesse et merveille

Dan un avenir infini.

J'étais jeune ... Hélas ! mes années

Sur ma tête tombent fanées,

.....

Alphonse de Lamartine, extrait

 

La revenante

Les corbeaŭ lacéraient de leur bec les nuages
Emportant des lambeaŭ,
Coulant à pic vos angéliques équipages,
Versatiles vaisseaŭ.

Les cerfs à voix humaine emplissaient la montagne
Avec de tels accents
Que l'on vit des sapins s'emplir de roses blanches
Et tomber sur le flanc.

Jurez, jurez-le moi, morte encore affairée
Par tant de souvenirs,
Que ce n'était pas vous qui guettiez à l'orée
De votre ancienne vie,

Et que la déchirure allant d'un bout à l'autre
De la nuit malaisée
N'était votre
œuvre, ô vous qui guettiez jusqu'à l'aube
L'âme dans la rosée.




Jules SUPPERVIELLE

Des liens, des sites merveilleux et importants :
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=desbordes/l-enf...

02/03/2022

fumeurs vous avez parmis vous les plus grands génies, par exemple Karl Marx

voilà qui réhabilite bien des comportements, je trouve. Et en tous cas qui relativise bien des choses. Et rappelle le proverbe arabe calligraphié par Hassan Massoudi : "Mets les choses à leurs places et elles te mettront à la tienne", que celui qui a des oreilles entende.

Qui est Karl Marx?
|fiche de renseignement de la police prussienne sur son exil en Angleterre
Le rapport a été élaboré entre 1852-1853 par un policier prussien sur Karl Marx, sa famille et l’environnement dans lequel ils vivaient. :


"Le chef de ce parti (les communistes) est Karl Marx ;
les autres dirigeants les plus proches  sont Friedrich Engels, qui vit à Manchester et Freiligrath et Wolff (a) « Lupus » à Londres, Heine à Paris,  Weydemeyer et Cluss aux États-Unis ; Burgers et Daniels sont à Cologne (Köln) et Weerth, à Hambourg. Mais l’esprit actif et créatif, l’âme véritable du parti est  Marx ; Je tiens donc à vous parler de sa personnalité
Marx est de taille  moyenne , il  a 34 ans ; Mais malgré son âge, ses cheveux sont déjà gris [gris] ; il a une corpulence vigoureuse ; les traits du visage rappellent beaucoup ceux de Szemere [Bertalan] [1] ; Il a une couleur de peau foncée [2] et ses cheveux et sa barbe sont très noirs ; il porte la barbe ; ses yeux sont grands, fougueux et pénétrant, il a quelque chose de sinistre, de démoniaque. Cependant, il montre, à première vue, le regard d’un homme de génie et d’énergie.
Sa supériorité intellectuelle exerce une influence irrésistible sur ceux qui l’entourent. Dans sa vie privée il est extrêmement sale et cynique ; Il est un mauvais gestionnaire et mène réellement une vie de Tziganes.
Se laver, se peigner, changer son linge de corps sont  pour lui  des choses très étranges, avec beaucoup de  joie, il lève le  coude [3]. Souvent, il passe toute la journée à ne rien faire, mais s’il a quelque chose à faire, il travaille jour et nuit avec une résistance sans limite ; le sommeil et l’éveil ne sont pas dans sa vie distribués  de façon régulière ; souvent il reste éveillé toute la nuit, mais alors, vers midi, il se jette  sur le canapé et dort jusque dans la nuit, sans se soucier de ceux qui l’entourent , dans cette maison on entre et on sort comme on veut.
Sa femme [4], la soeur du ministre prussien von Westphalen, est une femme cultivée et agréable, qui, pour l’amour de son mari, s’est adapté  à une vie de gitane et maintenant se sent parfaitement bien dans leur environnement, dans cette misère. Il a deux filles et un garçon, tous très mignon et les mêmes yeux intelligents du père. En tant qu’époux et  père Marx, malgré son caractère agité et violent, est le plus tendre et le plus doux des homme qui soit du monde. Marx vit dans un des pires quartiers de Londres et par conséquent l’un des moins onéreux.
Son domicile est constitué  de deux pièces, celle face à la rue et le Hall et l’autre qui est à l’arrière et sert de  chambre pour dormir. dans toute la maison il n’y a pas un seule meuble  propre et en bon état. Tout est en ruine, ébréché, usé,  revêtu d’une couche de poussière de l’épaisseur d’un doigt ; partout règne le plus grand désordre. Au milieu de la pièce trône  une relique, une grande table, recouverte d’une couche de cire qui n’a jamais été poncée. Ici s’entassent manuscrits, livres et journaux de Marx, jouets pour enfants, pièces pour l’usage des femme, tasses de thé aux bords fissurés, sales, des cuillères, des couteaux, des fourchettes, des chandeliers, des  encriers,, des pipes de porcelaine hollandaise, de la cendre de tabac : tout entassé, empilé sur cette unique  table.
Quand on entre dans la maison de Marx, le charbon et la fumée de tabac est tellement dense que dans un premier temps vous devez aller à tâtons comme dans une caverne ; puis progressivement la vue s’habitue à la fumée et commence à apercevoir quelque chose, comme dans un  brouillard. Tout est sale et couvert de poussière, s’asseoir  est vraiment une entreprise dangereuse. Ici, une chaise qui tient sur seulement trois jambes, au-delà les enfants jouent sur une autre chaise, en train de cuisiner par hasard ensemble. Naturellement  toute la collation est offerte au visiteur, mais les enfants traînent au milieu des  déchets de cuisine, et vous  sentez que vous risquez de détruire vos pantalons en les posant sur la dite chaise. Mais tout cela ne cause pas à Marx et à son épouse la moindre gêne.
L’hôte est le plus sympathique du monde ; Pipe,  tabac et tout ce qui peut être trouvé dans la maison est offert avec la plus grande cordialité.
Une conversation intelligente et agréable permet de surmonter les lacunes domestiques, rendre tolérable ce qui dans  un premier contact était juste désagréable. Puis, enfin au bout du compte vous trouvez  l’atmosphère intéressante et originale.C’est le portrait fidèle de la vie familiale de Karl Marx, le chef des communistes."

http://nangaramarx.blogspot.fr/2014/03/quien-es-karl-marx-informe-para-la.html
Il s’agit d’une traduction de Omar Montilla, d’un texte en italien qui a été extrait à partir du portail Gabriella Giudici. Il n’y a aucune source citée

eh oui ! Karl Marx, et puis Brassens, ça va de soi !

01/03/2022

le détail - tiens encore un !

écoutez cette célèbre chanson de Jcques Brel:


on en est loin ....

et - LE DETAIL ! - avez-vous bien entendu "comme de gentils mégots" ? à cette époque on était libres non seulement de fumer, et d'en parler (sans se retrouver, comme un non-vacciné) soudain traité comme un juif en 1942, sous le regard haineux des "bons aryens",  mais de jeter son mégot sur le trottoir, c'était  libre et normal comme les feuilles mortes ni plus ni moins.
Comme la liberté, la vie l'humanité, la convivialité, la Civilisation, on foutu le camp !
Le CAMP ! tu l'as dit...

on pourrait pas réapprendre à vivre ?

25/02/2022

même

 

Il n’y a pas assez d’amour sur terre. Il n’y a pas assez de caresses. Même dans les familles.

22/02/2022

Eric Tellenne

Soyons très doux avec nos chiens

Ces tendres muets ont une âme

Liée à la notre d’un lien

Que la mort même ne rompt pas.

 

Toujours attachés à nos pas

Pardonnant tout mieux qu’une femme

Leur œil nous leur douce flamme

Mais nous ne le regardons pas

 

Vers le bonheur ou vers le drame

Comme le sillon suit la rame

N’exigeant ni refusant rien

Qu’un peu d’amour sur leur pauvre âme

Eux ne nous abandonnent pas

 

Soyons très doux avec nos chiens

Qui pleurent – mais ne jugent pas.

 

 

Eric Tellenne

(la Clé des Chants page 129)

 

avril1998.jpg

Je profite de cette OCCASION pour rappeler que les poèmes on doit les apprendre par cœur, les poèmes qui ne méritent pas d'être su par cœur ne méritent pas non plus d'être lus.

Et si vous savez prononcer l'anglais apprenez aussi celui-ci

Four Feet Kipling.jpg

I have done mostly what most men do,
And pushed it out of my mind;
But I can't forget, if I wanted to,
Four-Feet trotting behind.

Day after day, the whole day through --
Wherever my road inclined --
Four-feet said, "I am coming with you!"
And trotted along behind.

Now I must go by some other round, --
Which I shall never find --
Somewhere that does not carry the sound
Of Four-Feet trotting behind.

c'est de Kipling

07/02/2022

le monde de Mafalda

Mafalda, cette merveilleuse série du dessinateur Quino, n'est pas seulement un enchantement  de  psychologie et de fantaisie, c'est un lieu où, ces sketches ont été dessinés en Argentine entre 1964 et 1972, où quand on observe bien de dessin en dessin on retrouve la VIE NORMALE,

du temps où les trottoirs étaient recouverts de carrés de ciment blancs, et non d'une couche de macadam noir.

un monde où on envoyait les enfants faire les courses, (et où on allait acheter le lait en emportant sous le bras une bouteille vide pour la faire remplir),

un monde avec les immeubles d'habitation dont la porte d'entrée est toujours ouverte et sans digicode,

des épiceries (et qui livrent chez les gens !) et non pas des supermarchés loin de tout (même si en rêve Manolito, dont l'esprit mercantile et borné contient le germe du libéral-fascisme actuel)

les femmes maitresses de maison qui s'occupent de chez elles tranquillement.

des enfants qui peuvent passer des heures à se promener et jouer librement dans les rues, https://www.legrandsoir.info/un-regard-sur-le-modele-cuba... les parcs publics, où ils voient se dérouler la vie, les gens, les choses,
et qui peuvent s'asseoir sur le trottoir, les pieds dans le caniveau sans qu'une meute de flics et d'assistantes sociales se jettent sur eux et les menottent en les accusant d'«incivilités» !
et regarder les flaques, les feuilles qui tombent sans qu'une caméra de vidéo-surveillance ne les fiche comme comportement suspect et anormal !
un monde où les enfants peuvent rester assis sur la bordure du trottoir à rêvasser et regarder le monde
où les hommes avaient le droit de fumer
et les enfants de se rendre visite les uns chez les autres librement (et à pied et tout seuls)
une vie quoi ! un monde civilisé et normal ….

 

Heureusement qu'on peut encore lire ces bandes dessinées des décennies passées (Boule et Bill aussi), sinon certains ne sauraient même pas ce que c'est qu'une société libre humaine détendue et conviviale ! Mais si ! ça peut exister, ça a existé ! Parce que maintenant il n'y a plus que les "vieux", ceux qui ont connu les années 50 et 60 qui se souviennent du temps où la France était encore un pays libre. Et d’à quel point en chauffant petit à petit la marmite on peut cuire les grenouilles.  En tous cas je rappelle que c’est François Asselineau et lui seul qui a débusqué le programme INDECT, personne d’autre ne le dénonce ! Et les caméras de vidéo-surveillance, il n’y a que lui qui parle de les interdire. et les rfid. Et l’omniprésence des plans vigipirate depuis des années, histoire d’habituer les gens à une surveillance exacerbée et constante ; fabriquer des zombies bien soumis, qui trouvent ça normal ! et ne se scandalisent même plus.
(et tu vois maintenant que j'avais raison de dénoncer ces comportements !!!! maintenant il y a bien pire, mais c'est l'acceptation passive par les collabos indignes depuis trois décennies qui a rendu tout ça possible !! souvenez-vous de l'adage latin "principiis obsta" et "finem respices" !!! ce sont eux les responsables honte à eux !! comprendront-ils maintenant ???)

même les USA étaient un pays libre et convivial autrefois, du temps évoqué, déjà avec nostalgie, par Ray Bradbury

Enfant-Fille-et-la-corde-a-sauter-par-Lester-Talkington-en-1950.jpg

03/02/2022

rêves

Bien des fois dans ma vie j'ai fait de long rêves où j'étais censément dans l'Inspection Académique, puisque c'était mon Établissement de travail, mais ça ne ressemblait pas au vrai, peut-être davantage à l'Université de Lille III du temps où elle était rue Angellier (très spéciale à cette époque ! chaque étage du bâtiment XIXè siècle d'origine au salles très hautes avait été coupé en deux, pour augmenter la place au fil du temps, et un étage rajouté au-dessus, ça faisait un mystérieux capharnaüm !) ou au siège central de l'ONIC Paris, Et j'y explorais des régions où je n'avais pas l'habitude de mettre les pieds. Car c'était un bâtiment si grand, que j'allais dans des ailes, des étages où je n'avais théoriquement rien à faire, et où je n'étais allé que très rarement, et seulement par curiosité, parce que dans mon esprit, après tout je suis de la maison, on ne peut pas m'empêcher de m'y trouver et de l'explorer, et je traversais ainsi des salles de réceptions, certaines plongés dans la pénombre, des portes, des escaliers et de vastes perrons inconnus, des ascenseurs mystérieux, qui montaient jusqu'au dernier étage ou descendaient jusque d'improbables sous-sols. Et des fois ce bâtiment se trouvait à Paris, à côté d'une gare - gare du Nord ? - et pour aller d'une aile à l'autre du vaste bâtiment je coupais court en sortant et passant par la gare, mais jamais je ne retrouvais le chemin pour rentrer « chez nous ».

 

 

il y en a eu d'autres, de types de rêves récurrents, tous finissants en impuissance totale, il faudra que je les mette