06/01/2022
mon lit
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03/01/2022
le plus beau poème d'Eric Tellenne
Le plus beau des poèmes d'Eric Tellenne, lisez-le, apprenez-le par cœur (un poème c'est fait pour être appris par cœur. les poèmes qui ne méritent pas d'être sus par cœur ne méritent pas non plus d'être lus !), lisez-le à haute voix, sentez-en l'harmonie, et l'émotion, essayez de le comprendre, de l'interprêter, méditez-le, nourrissez-en votre vie.
Enfant quand tu liras ces pages
Je serai mort depuis longtemps
J’étais celui que tu attends
Je n’aurai pas vu ton visage.
Eric Tellenne
(la Clé des Chants page 223)
02/01/2022
1949
Je suis né en 1949, l'année de la 2CV, et de Simone de Beauvoir. On croyait être débarrassé du fascisme à cette époque, et partis pour la liberté et l'humanité !
.......
31/12/2021
cours de morale 1ère (et dernière, celle-ci suffit amplement) leçon
pour finir cette année 2021 qui après 2020 a vu revenir à travers le monde tous les principes du fascisme (plus le plus criminel cynisme capitaliste, n'est-ce pas !), il est plus que jamais nécessaire (comme Michel Terestchenko dans son livre "Un si fragile vernis d'humanité") de brandir les actes individuels de résistance (et de bien montrer la profonde déchéance morale du peuple français - y'a qu'à voir leur propension à porter avec "citoyenneté" (sic) les masques du Gauleiter Macron ! - :
Quelle est le nombre de gens qui se seront au minimum avancés vers cet homme , d'une dignité incommensurable, (Giuseppe belvedere : https://www.youtube.com/watch?v=peCPxB3YqFo ) pour lui serrer la main et lui dire "félicitations !" ? sans doute 0%, et combien qui feront comme lui ? encore pire ! il est vrai qu'en 33 après Jésus-Christ il n'y en avait pas beaucoup non plus à avoir compris le Sermon sur la Montagne, et en 1939 à part Mgr Van Galen combien d'allemands se sont levés contre l'Aktion T4 ? pas plus que de nos jours contre le génocide des ibis sacrés ou contre la mise à mort de Vincent Lambert, si ardemment voulue par le pouvoir que celui-ci a pratiqué un véritable ACHARNEMENT JUDICIAIRE, pas pour le sauver, mais pour, à tout prix, réussir à le tuer ! .....
)
une fois que vous saurez qui est Giuseppe Belvedere, sa vie, ce qu'il fait, ce que disent de lui les bourgeoises du quartier, et ce que la municipalité de Paris fait aux pigeons, seulement après ça, regardez la vidéo ci-dessous :
et sur le plan commentaire politique d'actualité, je récapepete depuis l'bédu :
la référence à Jésus n'est pas incongrue, car pensez à son esclandre sur les changeurs et les marchands de pigeons, du Temple, qui était le gros truc d'exploitation du peuple dans le monde hébreux de l'époque, et c'est à ce moment là que ceux qui en profitaient, les prêtres, ont conclu qu'il fallait le faire mourir.
Il y a aussi un aspect "anthropologique" (comme pour la vague fasciste 1.0 des années 30 et le fascisme 2.0 actuel, il y a un aspect Lutte des Classes, et un aspect psychopathologie du pouvoir suscitée par "l'esprit de la modernité" comme dit fort bien Zygmunt Bauman) c'est à dire Bauman justement ajoute "quand il n'y a rien qui le bride", qu'est-ce qui peut brider la psychopathologie de la modernité ? eh bien la morale ! ou plus exactement, car il ne s'agit pas, pas du tout, du tout, du tout ! de ce que le même Zygmunt Bauman appelle "la morale des sociologues", mais de la morale de ceux que Michel Terestchenko appelle "les inéduqués et inéducables", bref les valeurs du Sermon sur la Montagne (celle vécues par exemple de nos jours par Giuseppe Belvedere dans le Quartier Beaubourg de Paris).
et donc la Communion des Saints, on est en plein dedans. (je rappelle que la Toussaint c'est la fête de la Communion des Saints)
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26/12/2021
viens à la maison
il est mort
15/12/2021
absolument !
une maison où il n'y a jamais de givre sur les vitres en hiver n'est pas une maison.
01/12/2021
l'ambiance maintenant
) L’ambiance dans nos villes le soir maintenant (janvier 2003) c’est oppressant, non pas parce qu’il y a plein de militaires, mais parce qu’il n’y a personne : à part des bagnoles, un éclairage « a giorno », des fenêtres closes hermétiques partout, du macadam vide, pas un seul café ouvert, pas un humain.
On sent le poids d’une civilisation inhumaine, et de la lourde et surréaliste atmosphère chosifiée qu’elle a créé. Plus un être vivant ; on n’imaginerait pas que puisse encore vivre là-dedans une chouette ou une chauve-souris !
Tout juste les tout derniers chats errants, qui comme dit Jean Prieur, savent garder toute leur grâce et leur dignité dans les environnements les plus sordides et les plus avilissants [Jean Prieur « L'âme des animaux »/Laffont /page 50], et qui mourront, avec les derniers êtres pensants, et le Cosmos.
) A l’époque il ne me plaisait pas tellement, et je ne lui accordais pas plus d’importance que ça. Mais maintenant je constate à quel point Jean Bellus nous manque. Je regrette de n’avoir pas fait collection de tous ses dessins humoristiques. Dans la sinistre époque actuelle ils seraient une bouffée d’air frais, et de bonheur de vivre.
) Depuis une vingtaine d’années toutes les évolutions, toutes les nouveautés, et toutes les mesures officielles prises ont pour effet de rendre la vie des gens de plus en plus difficile et de plus en plus insécure (« Sécurité » « Sécurité » qu’ils disaient !)
Et encore un : alors et en même temps qu’un nous rend l’usage d’une voiture chaque jour plus indispensable, vital même pour la simple survie physique, vu la disparition, dans un but de maximisation des profits des féodalités capitalistes, de tous les magasins, on rend la possibilité de conduire plus précaire : on va faire (par une loi européenne bien sûr ! comme tant d’autres du même acabit, concoctée dans le secret des couloirs de Bruxelles, hors de tout débat public et de tout contrôle démocratique, conformément aux nouvelles conceptions sociales des féodalités et du « clergé » (1) qui nous gouvernent) qui rendrait le permis de conduire temporaire et soumis à des examens médicaux obligatoires pour les plus âgés. Ça va conduire plus d’un à la mort, à mourir de faim, ou se retrouver au chômage, et tout ce qui s’ensuit … , et de là au désespoir et au suicide.
(1) L’hystérie religieuse et l’appétit de pouvoir (et le jésuitisme ! ) de ses ecclésiastiques se vit toujours, Albert Cossery a raison, sauf que ce n’est plus la même religion qui abat sa chape de plomb de nos jours. Mais elle est tout autant imbue et soucieuse de ses « responsabilités » !
et confirmation de la sinistre évolution de notre société "libéral-fasciste" (comme dit sylvain Timsit) actuelle : les statistiques montrent que les gens rien de .... 10 à 12 fois moins que dans les années 30 https://sharknews.fr/2012/09/19/internet-le-refuge-du-rire/3705/
) Autrefois les gens étaient beaucoup moins puritains que maintenant (si si ! relisez les livres d’histoire ! les chansons d’avant-guerre, au détour des romans, des études, etc ; et simplement souvenez-vous des années 50 et 60) Maintenant les gens sont complexés et constipés, et terrorisés, c’est le petit doigt obligé sur la couture du pantalon, et le refus du corps, le corps on n’accepte de se souvenir de son existence que lorsqu’il s’agit de l’incinérer …
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30/11/2021
vive les boissons alcoolisées !
sérieusemnt ! dans notre époque de dictature totalitaire ayatollhesque, les boisons alcoolisée, et êmme les bissons fortes, sont le symbole le paradigme, le pilier, de la liberté, de l'humanisme et de la Civilisation, soyez-en sûr !
traduction anglaise d'un très beau poème chinois :
Returning Late on the Road from Pingquan on a Winter's Day
de (Po Kiu-yi)
In a misty village, a crow lands on a frosted tree.
I'll not arrive before night falls, but that should not concern me,
Once I've drunk three warm cups, I'll feel as if at home.
山路难行日易斜
烟村霜树欲栖鸦
夜归不到应闲事
热饮三杯即是家
ĉar aŭtuno mia jamas veni.
En spegul’ mi vidas
miajn harojn kaj vizaĝon
kaŝe ŝanĝojn preni.
Iam mi malŝatis drinkon
pro malsano, sed nun mi festeni
volas per alkoholaĵo tas’ post taso
por ebrie min kateni.
25/11/2021
odeur âcre, vivifiante et agréable, odeur de bois vert qui flambe
Des oliviers, roulés en boules comme des chats, dévalaient les pentes bleutées, de vieilles maisons couleur de maïs souriaient sous leurs tuiles fleuries. Et, continuant ce coteau, une autre colline apparaissait, d’autres encore, toutes se levant et se suivant à la file comme si elles faisaient un pèlerinage vers l’Occident. Dans la campagne s’allumaient des feux de feuilles mortes. De chacun de ces brûlots montaient des tourbillons de fumée. Ils étaient massifs, d’abord, comme une colonne ; puis s’amenuisaient, se fondaient peu à peu, s’en allaient en filaments ténus, en flocons bleus, en traits estompés qui se mêlaient au brouillard, si bien qu’on ne pouvait savoir si ce rideau qui tombait peu à peu était fait de brume ou de fumée. Et l’odeur des feuilles se mêlaient à l’air : odeur âcre, vivifiante et agréable, odeur de bois vert qui flambe.
Edmond JALOUX (Fumées dans la campagne, Fayard, édit)
lire aussi :
http://www.esprit-europeen.fr/etudes_europassion.html#pas...
PLAISIR DES SENS
Un feu de cheminée commence par ces bûches que l’on choisit soigneusement, jaugeant de la main leur taille, leur humidité résiduelle ; que l’on place avec art puis triture, sourcil froncé, du bout du tisonnier. « Une magie s’installe et transforme l’ordinaire, résume Joël. Les petits craquements, la chaleur naturelle… Surtout quand il neige dehors et qu’on peut laisser la fenêtre ouverte près du feu... Il y a cette lumière tremblotante, qui est si belle. Et l’odeur de campagne. »A l’heure du coucher, lumières éteintes, feu se mourant doucement, demeure « une luminosité orangée, comme un coucher de soleil », qui ravit Brigitte, une parisienne de 52 ans, résidant rive gauche de la Seine. « Je suis d’origine corse. Je fais griller au feu les figatelli que la famille nous envoie. A la poêle, elles n’ont pas du tout le même goût. »ENSEMBLE
La cheminée qui rougeoie a le pouvoir rare de faire sortir les enfants de leurs chambres, et même lever les yeux des tablettes, apprécie S......., père de trois enfants de 8 à 16 ans. « On se retrouve ensemble dans le salon, ce qui est relativement rare. On fait les devoirs, la petite dessine sur la table basse. On regarde le feu comme on regarde la mer, il a ce même mouvement perpétuel déstressant. On parle de moins en moins. Le volume sonore baisse. On pourrait s’endormir. » Davantage que la télévision, qui n’aimante plus guère les ados, la cheminée est le centre du foyer chez B...21/11/2021
culture
3 vers tout à la fin d’un poème de Maurice Fombeure, évoquent le problème, pour moi tragique en effet, de tout ce qu’on fait découvrir aux enfants dans leurs études, et que une fois adultes ils se dépéchent d’oublier, et de vivre banals, incultes et indifférents, comme si ils ne les avaient jamais apprises.
Billevesées, coquecigrues,
Ils vous auront connues en vain
Dans leurs enfances disparues !
Je regrette, moi je refuse d'oublier - mon enfance non plus ! je suis toujours le même être qu'à dix ans - ni de cesser de me cultiver et de jouir et de découvrir et d'admirer. Mais je crains bien que c'est une très rare exception.