12/01/2023
quand aux petits chats ils nous font réfléchir sur ....
nov 2018 - Mon petit chat quand on le voit jouer avec tant de frénésie et de manière tellement versatile et désordonnée, si c’était un enfant humain (de maintenant ! remarque importante ….) "on" dirait qu’il souffre d’une de ces maladies qu’ont inventé les psychiatres actuels - ça, ne ferait pas un pli ! - et on le bourrerait de produits chimiques !
Heu ! Apparemment c’est un comportement tout à fait normal.
Y compris chez les humains.
Mais non, si il avait le malheur d’être un enfant humain ça ne serait pas toléré, les parents de maintenant ne supportent que les « enfants » qui passent bien leur temps à ingurgiter bien sagement, bien attentifs, et bien soumis (ah ! non ! De nos jours on ne dit plus « soumis » on dit « citoyens» ! le gag ! - c'est comme ça aussi qu'on a préparé le terrain au fascisme covidiste !) leurs cours de langue anglaise comme de bons futurs petits cadres sup’ bien performants.
en Grèce maintenant c'est! l'HORREUR ABSOLUE !!! un régime NAZI vient de s'installer et les juifs, pardon maintenant on dit les non-vaccinés, n'ont plus qu'à mourir de faim de soif, de tout, bref comme dans les ghettos nazis du "gouvernorat de Pologne" https://reseauinternational.net/entre-chevres-et-choux/
et il y a des gens (des bourgeois bien sûr ! ) qui se prétendant "de gôche" (le gag !) ne s'en scandalisent pas ! et taxent de "complotisme" les marxistes qui osent se servir de leur raison et parler à ce sujet de LUTTE DES CLASSES et de maximisation du profit !!
Hitler va être jaloux, il n'a pu instaurer son système que sur une partie de l'Europe et au prix de conflits armés massifs. Le grand capital covidiste, ses gafams, ses larbins politicards "aidés" (voir les explications d'Etienne Chouard), et la grande masse de "ceux qui obéissent au fascisme" et donc sont ceux qui l'impôsent, ont imposé leur fascisme inhumain et génocidaire sur tout l'Europe (à part la Bielorussie) et le monde entier, puisque les rares Présidents du Tiers-Monde qui avaient fait mine de résister ont été assassinés !
01/01/2023
Ewig rein bleibt nur die Träne/ Und das Wasser der Fontäne (Joachim Ringelnatz)
15/1/2003 à la radio, entendu « Un adolescent d’autrefois » (d’après le roman de François Mauriac) Mon Dieu Mon Dieu ! ma vie est plus ravagée que celles de ces personnages, et plus bouchée.
Et je connais la réponse à « Mais qu’est-ce qui est vrai ?! » :
- Rien. La mort. Le néant et l’oubli.
110) Les chiens ont plus le sens des valeurs que les humains.
6/10/1991 C'est curieux, l'état d'enrhumé convalescent me plonge à chaque fois dans un état étrange et merveilleux, comme dans un rêve, engourdi, comme dans un brouillard, et en même temps comme une ivresse et une fraîcheur et une acuité inhabituelle de perception et comme un retour d'une présence aigüe du passé, ce qui était déjà le cas quand ça m'arrivait étant enfant.
(Et puis la lumière de l'automne est si belle, si poétique, a tant de présence, je retrouve dans le jardin des impressions perdues depuis longtemps)
Et j'ai retrouvé ma mini-chaîne hi-fi et la musique de Bach, et il y a ma viole, à la fois. Je suis comme grisé et dans un rêve engourdi.
- Les petites souris de Bâle, à la vie desquelles nous nous étions intéressés Denise et moi tous les deux assis un soir de fev 1989 sur un banc au détour d'une avenue. C'est bien là le cœur du problème, seule cette approche des êtres, et donc l'optique existentielle, fournit la base vraie et la nourriture de l'amour chrétien et de la même chose version humaniste, la seule source où l'âme peut se libérer et vivre, et des rapports sains s'établir.
20/1/2003 je ne suis qu’un morceau de viande, prêt à basculer dans le grand charnier, comme Jacqueline.
111) L’âme on oublie qu’elle a existé, le corps on le fout dans une urne, et bon débarras, l’argent par contre on veille à ce qu’il ne s’en perde pas, c’est important.
jan 2003 Mon Dieu quel malheur de devoir se lever, de devoir se réveiller.
112) et donc A partir du moment où il n’y a plus de larmes il n’y a plus que de l’impureté, Ringelnatz a raison.
113) « Dans ce monde politiquement correct, l’humaniste se sent à l’étroit, voire de trop. » (Pr Antoine COURBAN)
114) "Be quiet, because we're going to be here buried in this tomb for a long, long time together, so hug me !" (Juan Ruflo)
"J’avais envie et peur à la fois de regarder ce visage qui m’avais apporté tant d’amour et de bonheur. Elle avait tellement changé que je ne la reconnaissais plus très bien." .......
( Niu-Niu/ « Pas de Larmes pour Mao » )
24/12/2022
la vie en somme
quelque part dans un livre Rupert Sheldrake parle d'êtres (les animaux) qui "apportent l'affection et le contact physique" ce qu'il résume : "la vie en somme"
comme il a raison ! à l'inverse de la délétère évolution de la société actuelle .....
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16/11/2022
la poésie
"Soyez bons pour le poète" disait Jules Supervielle
Notre époque (en France du moins, en Iran c'est différent) n'est pas bonne pour les poètes. Eric Tellenne malgré son talent, sa profondeur et son harmonie, a cessé d'écrire, n'a fait qu'un livre, que personne n'achète. Maurice Carême a été réservé aux enfants des écoles, et maintenant a disparu, pas assez créateur de "compétences" pour ce qu'est devenu l'enseignement !
Les derniers poètes reconnus furent justement Supervielle, et Saint-John Perse, et Prévert. Maintenant c'est fini. Les poèmes c'est incompatible avec les QR-code, le mensonge, la barbarie et le totalitarisme, et ça ne profite pas au Grand Capital.
03/11/2022
N'oubliez jamais !- devoir de mémoire
le drame de Cestas, vous vous souvenez ?
Si non relisez les témoignages d'époque sur internet.
Et puisque les autorités ont bien soigneusement veillé à tout détruire et bien effacer, pour qu'il ne reste aucun trace - le néant total, comme la mort ..... - de peur que des gens ne viennent s'y recueillir, le seul lieu de mémoire est Internet. Remplissez-le.
10/09/2022
le poème le plus célèbre de Victor Hugo
Tant que Jeanne sera mon guide sur la terre,
Tant que Dieu permettra que j'aie, ô pur mystère !
En mon âpre chemin,
Ces deux bonheurs où tient tout l'idéal possible,
Dans l'âme un astre immense, et dans ma main paisible
Une petite main.
(in "L'art d'être grand-père")
08/08/2022
Je sais une église ... - NON ! FINI !
regardez ce qu'a affiché une des toutes dernières églises de France à être encore ouverte :
https://www.youtube.com/watch?v=momZYx5uNL0
vous connaissez la fameuse chanson :
Dont le fin clocher se mire dans l'eau
Dans l'eau pure d'une rivière.
Et souvent, lassé, quand tombe la nuit,
J'y viens à pas lents bien loin de tous bruits
Faire une prière"
De nos jours il ne pourrait plus ! n'est-ce-pas
elle serait fermée à double-tour
alors que :
http://hydraule.org/eglise/narthex/eglouv.htm
et
http://fr.novopress.info/154827/eglise-aux-portes-ouverte...
une vraie église :
http://www.ipernity.com/doc/32594/11400479/sizes
De toutes façons visiter une église c'est un « signe religieux ostentatoire » non ? Donc c'est pour ça qu'il l'interdisent !
Et dans les rares cas et moments où ils les ouvrent ils les font garder par des caméras et des gorilles privés bardés d'étiquettes en plastiques !
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03/08/2022
serĉi en la vagonaro konvenan kupeon
Iam ie en Esperanta vortaro mi legis tiun ekzemplofrazon:
"serĉi en la vagonaro konvenan kupeon"
Jes ja estis bela kaj bona la vivo. Sed tio estas afero, kion oni ne plu povas fari, neniam, nun.
Jes estis tuta vivarto, kaj tuta libereco,
malaperintaj....
disparus

20/07/2022
honte à ceux qui ferment les portes des églises !
La petite chapelle
Encore quelques pas avant de l’apercevoir, diaprée par les derniers rayons du soleil couchant, tranquillement posée sur son tertre ; encore quelques pas car l’oeil attend ce petit clocher sans insolence, ces voûtes assombries par les années.
Encore un pas pour atteindre la porte massive, puis en pousser le premier battant, entrer, attendre un peu afin que les yeux s’apprivoisent, effleurer l’eau bénite. Marcher un peu, doucement, sur les dalles de pierre, écouter les bruits accentués qui résonnent, s’imprégner de la lumière juste suggérée, comme en sourdine.
Dans la chapelle, on ne va nulle part, est là ; on ne visite pas, on s’arrête sans cesse, c’est une forme de respect du lieu, c’est une manière d’essayer de s’impliquer dans la dévotion car il est impossible, ici, de ne pas ressentir. Le temps, l’histoire , et un chant de mystère sont mêlés, les statues ne sont pas parfaitement immobiles, les pensées viennent chercher l’esprit et le visiteur chemine devant le mur de ses insuffisances, à deux doigts parfois de franchir le seuil de la compréhension
Le silence est l’ombre, la clarté vacillante des bougies et des cierges sont des murmures, des serments ou des espérances. Toutes les mains qui ont allumé ces flammes ont éclairé toute la paix, et toute la souffrance du monde, les yeux qui les ont regardées y ont vu l’immensité, les coeurs qui les ont accompagnées ont prononcé tous les mots du monde. Au pied de cet autel aux mille flammes, on entre dans le creuset des jours mais on ne peut appréhender l’énergie – infinie – posée là, devant soi, cette petite part de l’incompréhensible restituée sans en avoir la conscience, par la ferveur et l’amour.
Le silence est l’ombre parce que les mots sont partout, tus ou chuchotés, ils ont été mais ils demeurent, ils sont posés sur la lumière, comme autant de fleurs sur le désespoir, autant d’offrandes sur la béatitude. Le coeur s’est livré, ici, sans artifices, avec magnificence ou, parfois, avec la naïveté d’une amertume coupable qui trahit la grandeur d’une prière.
Autour des statues ruissellent d’autres mots, il est difficile de rester insensible à leur omniprésence parfois douloureuse, parfois sereine. Les pensées qui sont nées ici sont un encens, le parfum de l’irréel se pose doucement sur vous, vous comprenez que tout est possible. Il y a des scintillements qui vous envahissent, des images fugitives et incomplètes accompagnées de quelques sons lointains, comme étouffés, convulsifs, des clameurs, des cris de haine ou de joie. Vous comprenez l’intemporalité, vous admettez l’émergence, mais vous ne saurez pas, car c’est cela qui est inutile.
Si vous êtes croyant, vous délivrerez vos mots selon les besoins ou l’inclination du moment. C’est parfois difficile, c’est parfois un soulagement, c’est toujours essentiel. Si vous ne faites pas partie des croyants, essayez de porter votre esprit au-delà de l’esthétique ou de la beauté, tentez d’identifier ce qui perturbe une apparente tranquillité, essayez de na pas être intelligent mais ouvert, réceptif.
La chapelle n’est pas un temple, c’est un havre ; on emporte en sortant ce que l’on y a apporté, mais transformé, parfois transfiguré. Ce n’est pas un lieu où l’on vient quémander, c’est un lieu où l’on vient témoigner, affirmer, douter. Ce n’est pas un lieu où l’on va, c’est un lieu où on revient en oubliant les questions, pour croiser le fer avec la raison – sinistre – pour se plonger dans l’univers du sacré, fondamental mais bâti sur le sable.
Ce sont les vitraux qui vous regardent, ce sont eux qui vous jugent. Ils ne façonnent pas la lumière pour vous éberluer, mais pour vous éblouir sans clamer, pour vous obliger à porter vos regards vers le ciel, à travers eux. Si votre regard – votre lumière – vous revient, vous ne serez plus jamais la même, vous ne serez plus jamais le même.
Il faudrait quitter la chapelle mais quelque chose vous retient, c’est cela qui constitue votre victoire sur le tangible et l’immédiat, c’est cela qui vous confère une forme de grandeur. Vous n’avez plus envie de savoir parce que vous percevez et l’esprit ne se préoccupe pas d’analyser, il s’émeut, il respire son propre parfum.
La nuit vient de tomber sur la petite chapelle et ombre sa silhouette sur le gris du ciel mais on voit danser des lumières, au travers des vitraux. Nos pas nous éloignent d’elle mais nous ne sommes plus tout à fait seuls, à présent.
La petite chapelle a entendu tant de mots qu’elle, - elle seule -, peut comprendre les vais secrets sans répondre ; elle seule constitue le territoire,l’asile e notre sincérité.
Claude PROUVOST (in "Bouts de chandelles" Ed. Flammes Vives) - quelqu'un sait-il ce qu'il est devenu ? et l'association Flammes Vives ?