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04/07/2020

1944 du temps des gerbes de blé

*1944mamanetsansdoutesonamieGhislaine.jpg

Maman (la brune) avec sans doute son amie Ghislaine. Des gens du signe du cancer, son signe, il est dit :
"Vous appréciez les belles choses de la vie et vous faites presque tout pour vous les procurer, souvent d'heureuse façon. Vous possédez beaucoup d'entregent : vous faire des amis est chose facile"
C'est ressemblant.

elle est née un 14 luillet

trouvés sur le site : http://lusile17.centerblog.net/rub-signe-astrologique-du-...

Les enfants auront une grande importance dans sa vie, car il a besoin de chouchouter et d’aimer.
Il est très doué pour la création, la recherche, la décoration.
Tout ce qui a trait à l'image, à l'imagination, à l'imaginaire le concerne. C'est pourquoi il est doué pour la photographie , la poésie et l'écriture romanesque et la peinture.

Symbolisme astrologique du signe du Cancer
Le signe du Cancer symbolise la sensibilité, l'émotivité, le rêve, le changement, les caprices, la ténacité, la fécondité.
Le Cancer attache une grande importance à sa famille, il aime son foyer, ses enfants, dont il sera le protecteur durant toute sa vie.
De nature assez possessive, quelque peu lunatique, son caractère peut être souvent explosif. Le Cancer est quelquefois un sujet cyclothymique.
Assez renfermé, souvent replié sur lui-même, parfois inquiet il aime vivre dans ses souvenirs. Le Cancer doit apprendre à se détacher des autres et de son passé pour mieux vivre son présent.
Le Cancer est doté d'une forte intuition, d'une grande imagination, mais il est très souvent inquiet pour un rien.
Sentimentalement, le Cancer sera attiré par des partenaires qui assureront leur rôle de parent. De nature très affectueuse, il peut se révéler être un grand sentimental, mais souvent fort jaloux. En amour, tout comme pour sa sexualité, rien n'est simple pour lui.

 

autre description :
Le Cancer a la réputation d’être nostalgique, le regard porté sur son passé, plus précisément sur son enfance. Très lié à sa famille, il passe le plus clair de son temps à chérir cette dernière et met tout en œuvre pour la sécuriser. Il en ira de même avec ses parents qui, à ses yeux, sont très importants. Son partenaire devra donc prendre en considération cet élément, s’il souhaite une entente dans son couple.
Le Cancer est un grand enfant, qui aime autant se faire choyer, chouchouter que bouder. Il sera au comble du bonheur dès lors que la tendresse embaumera ses jours. Son partenaire se devra d’être aussi mystérieux que romantique, un peu comme lui d’ailleurs.
La nostalgie étant un de ses traits de caractère des plus marquants, il aime s’étendre sur ses souvenirs ce qui implique aussi qu’il n’oublie rien par conséquent la rancune ou les regrets peuvent l’assaillir facilement.
Grand rêveur, son imagination l’emmène loin jusqu’à parfois le confondre dans des histoires ou des mensonges. A force de trop rêver, sa nonchalance peut le placer dans la paresse. Ceci dit, il ne lui en faudra que peu pour se secouer. Car, qui dit paresse, ne dit pas fainéantise. Sous ses airs de « je ne fais rien », il est capable d’en faire beaucoup.
Sa sexualité est emprunte de tendresse et de jeux. Tel un enfant, il aimera se faire réconforter auprès de son/sa partenaire. Signe d’eau et très féminin, le Cancer materne autant qu’il aime. La sensualité baigne dans les démonstrations de tout genre, ce qui lui vaut aussi une réputation d’endurant dans ses relations intimes. En ce qui concerne sa fidélité, elle sera à son apogée dès lors qu’il sera chéri dans son foyer. Mais si d’aventure, la routine et le désintérêt s’installaient, il pourrait fantasmer sur d’autres horizons voire passer à l’acte de l’extraconjugal pour apaiser sa soif de tendresse.
Son imagination développée, il aime s’entourer de personnes intuitives. Il possède d’ailleurs des dons artistiques voire médiumniques. Son partenaire saura le satisfaire s’il sait nourrir cette part de son être.


Elle aimait aller sous la pluie battante, cueillir et manger du cassis  avec une tartine beurrée à même le jardin, la neige blanche, peindre, les calins, les baisers, les chats,  les ours en peluche, les dragons. Et bien sûr jouer aux carte, faire du crochet.

 

le site "Nonsco"

 

Martha Argerich jouant Bach en 2008, cette vidéo me touche beaucoup, car maman aussi était resté très juvénile et avait les mêmes cheveux :  https://ru-clip.net/video/7mFDXNODNyc/martha-argerich-bac...

 

LA detalo

une vidéo d'une conférence de Tobie Nathan (https://ru-clip.net/video/K9eDW5XV_cA/tobie-nathan-migran...) m'a fait repenser à ce détail :

LA detalo

Dum legado de romano de István Nemere  venas, kiel nature preterdire, frazo, sed tiu en la romano banala detalo, nuntempe saltas al vi en la okulon, kiel vido de NIFO ! :

"Malantaŭ lia dorso haltas iu aŭtomobilo. Aliflanke de la vojo. Ne la unuan fojon okazas, ke iu proponas lin veturigi kelkdistance. Kelkiuj ŝatas interparoli dumvoje.  Peter ĉiam rifuzas."     (la Alta akvo, p. 72)

Vi ja legis : "ne la unuan fojon okazas,  ke iu proponas lin veturigi", en tiu ja proksima epoko (la romano estas de 1985) estis ankoraŭ banala, natura, normala, kutima tiu reago. Ne nur la petveturantoj trovis ŝoforojn ilin akceptantajn, sed eĉ okazis ke ŝoforoj memvole proponis helpon al piedirantoj enkamparaj; Do komparu kun NUN
Kiam (pli kaj pli malofte, ankaŭ ili ekpensas same kiel la aŭtomobilistoj ! kaj eĉ ne pensas ke estus ebla, oni nun (verkita jam en 2007, sed estas pli kaj pli malbone) tute ne plu vidas petveturantojn). Se okaze iu metas sin surrande de vojo por peti veturon, vi ja scias, ke centoj (centoj !) da aŭtomobiloj povas preterpasi ne haltante.
Ĉu tio ne malserenigas vin? unu fojon pli legado (aŭ spekto de filmo, ktp)  romanon disvolviĝantan en iom pasinta tempo rolas kiel ekspegulanto, malkovriganto, rivelanto de kiom ni ja perdis, kiom ŝanĝiĝis veinde nia socio .....



Vous avez bien lu !  (non ? apprenez l'Espéranto ! c'est facile)
Des gens, simplement en le voyant marcher à pied le long de la route lui proposaient  de le prendre en voiture, sans même qu'il le demande (même que là c'est lui qui se payait le luxe de refuser !), on trouvait alors tout à fait normal, naturel, banal, que des gens non seulement fassent de l'auto-stop, et soient acceptés, mais même on le voit là que des automobilistes s'avancent pour proposer un bout de conduite à des marcheurs isolés dans la campagne - Je regrette, une société normale c'est ça! - ; alors quand on voit de nos jours ( De nos jours )  comment ça se passe quand quelqu'un fait de l'auto-stop (je constate même en fait qu'à la longue, et cette mentalité mortifère ayant de plus en plus largement imprégné la société, que plus personne n'essaye même de le faire, déjà il y a 15 ans, c'est de là que viennent mes observations, c'était déjà devenu très rare)  !! .... les centaines (centaines !)  de voitures qui passent sous le nez du gars sans s'arrêter, et les réactions des gens entre eux ....
on se dit qu'il y a une évolution perverse dans la société actuelle

11/06/2020

enfin une réaction chrétienne !

suite aux instruction du REGiME envers les églises pour avoir le droit de rouvrir (des églises ouvertes en France actuelle ?!! ça existe encore ?? j'en doute !! essayez de pousser la porte d'une église ! vous verrez le résultat, ou plutôt l'absence de résultat  !!!!), un commentaire de qq sur le net :

L’église catholique se déshonore à accepter cette triste mascarade.
Les mesures de "distanciation sociale" sont contraires à TOUTES les valeurs chrétiennes.  La distanciation sociale contraire aux valeurs de confiance, d’amitié et de partage.

D’un point de vue sanitaire les 2 mesures sont l’inverse de ce qui devrait être fait.Les masques sont des nids à microbe,les gens respirent leurs microbes toute la journée,et ils n’empêchent absolument pas les virus de passer.Leur seul intérèt est que les gens théoriquement portent moins souvent leurs doigts à la bouche et au nez. Je dis bien théoriquement. Mais ca c’est la responsabilité de chacun.On peut porter un masque et mal le porter ou mal l’utiliser. Cela personne ne peut le vérifier donc l’imposition du masque n’a aucune logique sanitaire. Les masques diminuent l’oxygénation du sang et donc abaissent le système immunitaire. La distanciation sociale diminue aussi les défenses immunitaires. C’est le contact des autres qui renforce l’immunité. Pour finir depuis la nuit des temps les virus qui ont toujours existé sont combattus dans toutes les espèces par l’immunité de groupe. Si parmi les humains on ne supporte pas la mort on ne vit pas non plus. On peut protéger les plus faibles qui ont le droit de s’isoler s’ils ont peur de tomber malade et de mourir en revanche enfermer et isoler des gens par la violence est un crime grave.

A vouloir être trop "propre" on est en réalité très sale. Si on pousse leur logique à la con plus loin pourquoi imposer 1m50 entre les personnes et pas 10 mètres.Pourquoi ne pas imposer des combinaisons intégrales.Car le virus peut aussi être transmis ou reçu par la peau.Tout cela d’un point de vue sanitaire n’a aucun sens, cela viole nos droits fondamentaux,c’est contre nature et contraire aux valeurs Chrétiennes.

Ces pratiques sont inacceptables, tout chrétien et/ou humaniste insoumis ne doit jamais porter le masque à moins d’y être contraint par des mesures violentes, mais il doit tout faire pour mobiliser afin que cette situation malsaine cesse.Ces mesures n’ont pour but que de deshumaniser, museler, humilier, isoler et soumettre les peuples pour les mettre en esclavage. Même les esclaves ne devaient pas vivre ainsi.

10/06/2020

1850 - à la bouche un cigare ce grand consolateur du XIXè siècle

Je ne l'ajoute pas vraiment dans Livres Recommandés
http://miiraslimake.over-blog.com/article-543425.html
car ce n'est pas à proprement parler un chef d'oeuvre, mais ça vaut la peine d'être lu, et ça change:

Chronique de la rue aux moineaux, de l'écrivain allemand du XIXème siècle Wilhelm Raabe
Je ne sais pas s'il l'est encore, mais il fut longtemps un classique en Allemagne, et en France dans les manuels d'allemand.

Pour en donner une idée on peut le situer entre Dickens et Washington Irving, version allemande, mais ce à quoi il fait le plus penser c'est Erkmann-Chatrian "L'ami Fritz".
Son monde c'est un peu l'Allemagne Biedermaier  des gravures de Ludwig Richter et de Spitzweg. 

Ca sent le XIXème siècle et ses conventions, mais il a originalité et sensibilité, c'est frais, et c'est agréable et touchant, et plus triste qu'il n'y voudrait car son acceptation sereine de la condition humaine est sinistre.
Et cette Allemagne-là était imbue de liberté et de fantaisie (mais sans trop tirer à conséquence).

En tous cas il y a encore un aspect où il fait réfléchir: c'est quand on compare le monde qu'il décrit avec le notre. Remarquons au détour des pages :
1 c'est une ville où on peut être éclairé par le (seul) clair de lune
[exemple entre plusieurs: "La lune reparaît au-dessus des toits et mêle sa lumière laiteuse à la faible lueur de ma lampe; ses rayons brillants se glissent à travers le vieux lierre, toujours verdoyant, venu de la forêt d'Ulfelden, et projettent sur le sol et les murs des ombres étranges."]
ça, on a perdu !
2 à la façade de son immeuble il avait planté un lierre et il l'avait laissé pousser, même quand celui-ci filtrait la lumière devant les fenêtres.
ça n'est plus vraiment dans les moeurs actuelles!!! de nos jours on ne supporte plus rien de tel, et on coupe ! coupe, tue, enlève, détruit "pour des raisons de sécurité", n'est-ce pas ! ou tout ce qu'on veut, du moment qu'il s'agit de détruire quelque chose de vivant... Cohabiter avec des arbres où des lierres c'est une chose que les gens de maintenant ne savent plus faire !
3 c'est une civilisation où on danse. Beaucoup. Et en ville; pas dans des boîtes de nuit chères et renfermées. Et on danse par couple, et non chacun tout seul de son côté comme maintenant. Et bien sûr on s'invite les uns les autres, entre sexes opposés, sans complexe, sans peur d'être condamnés pour "harcèlement sexuel", de manière habituelle, naturelle et libre, sans peur ni des flics ni du MLF ! avec le goût du bonheur, du rire et de la fête.
Toutes ces plaisirs et ces vertus sociales sont perdus
4 On voit des enfants (qui d'ailleurs vivent dans la rue, normalement, comme les adultes, et y jouent) se promener avec des bouquets de fleurs.


5 A un endroit un des personnages masculins invite l'autre à aller se promener. Alors il prend sa canne et ils s'en vont en se tenant par le bras. Chose à l'époque tout à fait coutumière et naturelle entre deux personnes pas trop étrangères.
De nos tristes jours qui oserait encore? proposer son bras à une femme serait tout de suite considéré comme "sexuel" et donc une "violence"! et deux hommes - encore  moins ! - n'oseraient jamais, là aussi on considérerait tout de suite ça comme sexuel, homosexuel !
« Il y faut des cœurs purs. Savez-vous que, là-bas, les amis se promènent dans la rue deux par deux, en se tenant par la main. En Orient aussi parfois ? Ah ! je plaisante. Nous avons de la tenue, nous, la crasse nous guinde. »
(Albert Camus)

"retrouvez la chaleur qu'on ressent quand on est des êtres humains, faites-vous des câlins les uns les autres,donnez-vous la main, bref faîtes des choses qui vous font du bien" (Jean-Jacques Crèvecoeur)

"l'Occident va crever de ne plus se toucher" : http://www.rougelerenard.com/2010/04/lecran-tactile-contr...      

article de Mustafa Saha :

https://www.alterinfo.net/QUELLES-MAINS-INVISIBLES-INJECTENT-LA-PESTE-ET-CONTAMINENT-LES-MOUCHES-PAR-MUSTAPHA-SAHA_a153739.html

 

Bref, une fois de plus la redécouverte de la vie du passé fait s'apercevoir de tout ce qu' on a perdu .....

et à quel point le présent est moins civilisé et moins humain.

 

une citation du livre pour finir :

«  … à la bouche un cigare, ce grand consolateur du dix-neuvième siècle, »

Raabe (Wilhelm)

31/05/2020

une époque où la communication entre les êtres on trouvait ça normal

5/12/2005 : On voit bien que Mme P***** la "chargée de mission" de mon bureau, est d’une génération plus vieille que le commun des femmes d’aujourd’hui (et d’abord parce qu’elle porte encore des vêtements de couleur !).
Elle met ses mains sur ses hanches, comme faisaient les femmes quand elles portaient des robes . Elle s’adonne parfois à des sous-entendus égrillards, qu’aucune des dragons de sexophobie actuelles ne feraient jamais, ni ne tolérerait seulement en leur présence !
chape de béton du puritanisme s'est abattu sur nos pays.

Quand à cette carrément vieille femme, Mme Delfanti (1) elle est encore d’une génération avant et elle disait en mai 2005 à 80 ans : « oh ! tu préférerais une belle pépé. » et  « Qu’est-ce que tu fais le Dimanche ? Tu ne vas pas me dire que quand tu as une femme à côté de toi tu ne cherches pas à toucher, » etc. Eh oui, elle a grandi à une époque où la communication entre les êtres on trouvait ça normal ; maintenant on trouve ça criminel !

 

  (1) elle est morte maintenant, c'est donc aussi une façon de mémorial  sur cet Ipernity de merde j'avais intitulée cette photo "Pâtes, Amour  et    mandoline"Aurore Delfanti1989 pâtes amour et mandoline.jpg

Elle tenait une épicerie italienne à côté  de chez moi, avec son mari, qui était napolitain et se prénommait Achille. je me souviendrai toujours d'elle qui m'appelait "mon petit voisin !" qui avait un mignon chien blanc, et m'a montré une fois la mandoline de sa mère ...

La dernière fois que je l'ai vue c'était en 2005 je distribuait des tracts appelant au NON au referendum du 29 mai ! Elle m'a invitée à manger chez elle, c'est là que j'ai vu la mandoline aux cordes cassées, et le poème manuscrit de sa mère qu'elle avait épinglé sur le mur, Je ne l'ai plus jamais revue,  elle  a du mourir peu de temps après, sa maison a été vendue, son épicerie aussi. Il n'y a plus aucune trace d'elle .....

c'est aussi un hommage à Brigitte Bardot, la courageuse au grand coeur, qui m'a une fois répondu quand je lui ai envoyé ma traduction en Espéranto d'Elian Finbert, qui elle aussi est d'une génération dont les valeurs et la liberté ont disparues.

23/05/2020

une des choses les plus enchanteresses qui furent jamais sur terre

Et disparues, même le souvenir, en ce temps il n'y avait pas de vidéo ni de photos couleurs comme sur Ipernity, même le nom, il n'apparaît pas une seule fois sur Internet.
Si George Sand ne nous les avaient fixées dans un livre il n'en resterait aucune trace - car vous pouvez faire confiance à ces petits trous-du-cul de fascistes, capitalistes (et écologistes !), détraqués pour faire passer le bulldozer de la destruction et de la mort sur toutes les campagnes vouées à l'empoisonnement, y compris sur la campagne berrichonne.

Les traînes du Berry

 

Rien ne saurait exprimer la fraîcheur et la grâce de ces petites allées sinueuses qui s'en vont serpentant capricieusement sous leurs perpétuels berceaux de feuillage, découvrant à chaque détour une nouvelle profondeur plus mystérieuse et plus verte. Quand le soleil de midi embrase, jusqu'à la tige, l'herbe profonde et serrée des prairies, quand les insectes bruissent avec force et que la caille glousse avec amour dans les sillons, la fraîcheur et le silence semblent se réfugier dans les traînes.

Vous pouvez y marcher une heure sans entendre d'autre bruit que le vol d'un merle effarouché à votre approche, ou le saut d'une petite grenouille verte et brillante comme une émeraude qui dormait dans son hamac de joncs entrelacés.

Ce fossé lui-même renferme tout un monde d'habitants, toute une forêt de végétations ; son eau limpide court sans bruit en s'épurant sur la glaise, et caresse mollement les bordures de cresson, de baume et d'hépatiques ; les fontinales, les longues herbes appelées rubans d'eau, les mousses aquatiques pendantes et chevelues tremblent incessamment dans ses petits remous silencieux ; la bergeronnette jaune y trotte sur le sable d'un air à la fois espiègle et peureux ; la clématite et le chèvrefeuille l'ombragent de berceaux où le rossignol cache son nid.
Au printemps, ce ne sont que fleurs et parfums ; à l'automne, les prunelles violettes couvrent ces rameaux qui, en avril, blanchiront les premiers ; la semelle rouge, dont les grives sont friandes, remplace la fleur d'aubépine, et les ronces toutes chargées de flocons de laine, qu'y ont laissés les brebis en passant, s'empourprent de petites mûres sauvages d'une agréable saveur.

 

 

George Sand (Valentine)

 

 

 

La Grammaire Nouvelle et le Français - classe de 6è par Souché et Lamaison, page196

19/05/2020

Francis Carco l'inégalable émotion

Autre Chanson

Tes yeux cernés, ta bouche avide
De baisers, ton corps svelte et droit
M’enchantent, mais j’ai l’esprit vide
Quand j’ai passé la nuit chez toi.

Aussi je m’en vais dans la rue
Où je traîne, rêvant, forgeant
Des vers, faisant le pied de grue
Devant des cafés, sans argent,

Et, lorsque après minuit je rentre
Dans ta chambre, tu sais très bien
Quel infernal et chaud lien
Nous r’accouplera ventre à ventre.



A BOHÊME ET MON CŒUR

Ah ! je t’aime ! Où donc es-tu
Ailleurs que dans mes poèmes ?
Voici l’hiver qui ramène
Mes chagrins noirs et têtus.


Les acacias frémissent
Quand le vent descend sur eux.
Tu te chauffais, sans chemise,
Toute nue au coin du feu.


La pluie battait la fenêtre ;
Le bois sifflait en brûlant…
… J’attends que le matin blanc
Se lève encor dans les vitres !

 

 

Français Carco (1913)

les Tilleuls, les Lilas d’Espagne…

à Michel Puy

Les tilleuls, les lilas d’Espagne et les sureaux
Sous l’averse chaude d’avril
S’épanouissent… Quand le soleil brillera-t-il ?
Ah ! quand chanteront les oiseaux ?…


L’herbe envahit le jardin tout entier…
Le chat s’endort dans le grenier
J’entends grincer la pluie en haut du toit
La girouette
Tourne sur elle trente-six fois
Et puis s’arrête…


Qui marche dans l’herbe mouillée,
Qui secoue l’arbre chargé d’eau,
Qui fait, sur ses vieux gonds rouillés,
Rouler la porte et qui touche au marteau ?..


Un volet bat. Du plâtre tombe dans les orties.
L’horloge sonne étourdiment,
Et, tout en écoutant le vent,
Je sens, contre les murs et les feuilles, la pluie
Continuer son rauque et doux crépitement…

 

16/05/2020

les français font la gueule

Et sons de plus en plus froids et distants dans leur vie sociale; mais ça va plus loin que ça :

Dans la France de maintenant il n’y a plus aucune tendresse même au sein des familles, l’ambiance dans les familles est vraiment froide et distante maintenant. Même entre parents en enfants, ils les « élèvent », ils assument leur fameux « rôle » comme on dit ! C’est tout.

15/05/2020

les secondes de de vies

Des milliers de gens

 

Des milliers de gens pendant des milliers d’heures ont écouté des trains rouler pendant que s’écoulaient leurs vies, dans des tas de pays, et de villes, et de lits. Que sont-ils devenus ? et leurs pensées ? Et les gens qui étaient dans les trains ? et les marchandises transportées ? et les secondes ? les secondes de vies ?

 

 

 

(pour se procurer le recueil de poèmes d'où est extrait ce poème, c'est là : http://flammesvives.com/Boutique/Produit/Les_pleurs_de_la... )

14/05/2020

rencontre

« Nos âmes peuvent se former, dans le sein même du temps, des sanctuaires … où elles se sentent créées par ce qu’elles aiment. »

(Paul Valery)