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31/12/2024

tout le plaisir du monde

Il y a une operette d'Offenbach (qui avait été diffusé à la télé le soir du Nouvel-An en ? à la fin des années 90 ... ....quelqu'un sait-il s'il y en a une vidéo qq-part sur le Net?)  "Les Brigands", qui m'avait frappé dès les années riches de l'enfance (à l'époque où il y avait en France une radio, une  radio aux programmes qui faisaient vraiment une société, et qui transmettait tout, TOUT ce qui fait la culture d'une société et d'une civilisation, et tout le plaisir du monde !) et de cette époque le fameux choeur chanté à mi-voix: "J'entends un bruit de bot'-tes  de bot'-tes de bot'-tes de bot'-tes
Ce sont les Cara'-biniers
Ce sont les cara'-biniers
Ce sont les bott'- es les bott'-es les bott'-es les bott'-es
Les bott-es des cara'-biniers!
des carabiniers!"
n'a cessé d'être un de mes airs favoris, un de ces airs qui, comme dirait Georges Pompidou (en parlant de vers), "me hantent"

Parmi les personnages de cette operette, il y a la fille du chef des brigands, qui vit dans la montagne avec son père, et toute la bande, une jeune fille, au généreux décolleté (dans la version télé), qui dès que vient le danger (fréquent dans une vie de brigands) s'exclame aussitôt  (en chantant ! ):
"Sil faut se battre, me voilà !"

Voilà, c'est tout ce que j'avais envie de dire.



Ce n'est pas si innocent que ça. Cette fille du chef des brigands est un personnage admirable,  et positif (rien à voir avec la société actuelle!), son personnage, son image et  aussi son exclamation,
un seul vers,
le temps d'une mesure de musique sans doute, ou deux je ne sais pas bien reconnaître les rythmes musicaux, est aussi un bout de chant qui me hante! ....) 

25/12/2024

cours de morale 1ère (et dernière, celle-ci suffit amplement) leçon

pour finir cette année 2021 qui après 2020 a vu revenir à travers le monde tous les principes du fascisme (plus le plus criminel cynisme capitaliste, n'est-ce pas !), il est plus que jamais nécessaire (comme Michel Terestchenko dans son livre "Un si fragile vernis d'humanité") de brandir les actes individuels de résistance (et de bien montrer la profonde déchéance morale du peuple français  - y'a qu'à voir leur propension à porter avec "citoyenneté" (sic) les masques du Gauleiter Macron ! -  :
Quelle est le nombre de gens qui se seront au minimum avancés vers cet homme , d'une dignité incommensurable, (Giuseppe belvedere : https://www.youtube.com/watch?v=peCPxB3YqFo ) pour lui serrer la main et lui dire "félicitations !" ? sans doute 0%, et combien qui feront comme lui ? encore pire ! il est vrai qu'en 33 après Jésus-Christ il n'y en avait pas beaucoup non plus à avoir compris le Sermon sur la Montagne, et en 1939 à part Mgr Van Galen combien d'allemands se sont levés contre l'Aktion T4 ? pas plus que de nos jours contre le génocide des ibis sacrés ou contre la mise à mort de Vincent Lambert, si ardemment voulue par le pouvoir que celui-ci a pratiqué un véritable ACHARNEMENT JUDICIAIRE, pas pour le sauver, mais pour, à tout prix, réussir à le tuer ! .....

)

une fois que vous saurez qui est Giuseppe Belvedere, sa vie, ce qu'il fait, ce que disent de lui les bourgeoises du quartier, et ce que la municipalité de Paris fait aux pigeons, seulement après ça, regardez la vidéo ci-dessous :

et sur le plan commentaire politique d'actualité, je récapepete depuis l'bédu :

la référence à Jésus n'est pas incongrue, car pensez à son esclandre sur les changeurs et les marchands de pigeons, du Temple, qui était le gros truc d'exploitation du peuple dans le monde hébreux de l'époque, et c'est à ce moment là que ceux qui en profitaient, les prêtres, ont conclu qu'il fallait le faire mourir.

Il y a aussi un aspect "anthropologique" (comme pour la vague fasciste 1.0 des années 30 et le fascisme 2.0 actuel, il y a un aspect Lutte des Classes, et un aspect psychopathologie du pouvoir suscitée par "l'esprit de la modernité" comme dit fort bien Zygmunt Bauman) c'est à dire Bauman justement ajoute "quand il n'y a rien qui le bride", qu'est-ce qui peut brider la psychopathologie de la modernité ? eh bien la morale ! ou plus exactement, car il ne s'agit pas, pas du tout, du tout, du tout ! de ce que le même Zygmunt Bauman appelle "la morale des sociologues", mais de la morale de ceux que Michel Terestchenko appelle "les inéduqués et inéducables", bref les valeurs du Sermon sur la Montagne (celle vécues par exemple de nos jours par Giuseppe Belvedere dans le Quartier Beaubourg de Paris).

et donc la Communion des Saints, on est en plein dedans. (je rappelle que la Toussaint c'est la fête de la Communion des Saints)

21/12/2024

la fin de l'amour

http://zamenhof.blogg.org/la-fin-de-l-amour-a115557942

« Le soleil a rendez-vous avec la lune »

…….   
« ici bas souvent chacun pour sa chacune

chacun doit en faire autan » 

Eh oui ! il fut un temps où on trouvait normal que « chacun ait sa chacune », et réciproquement.

c'est loin tout ça
le temps où
on vivait en famille chaque jour par amour ou par nécessité en vue de rendre l'existence vivable tout simplement.

Mais maintenant, d’abord il n’y a plus que l’idée de deux chacuns ensemble ou de deux chacunes ensemble qui soit valorisée !
Et puis c’est l’époque où les femmes considèrent que "une femme sans homme c’est comme un poisson rouge sans patin à roulette".  Il n’y a plus que des hommes, à ne pas penser pareil, mais ils ne le disent pas ! ils sont bien trop complexés par le terrorisme intellectuel du temps, et crèvent en silence tout en disant « amen ».

Alors chacun (ici « chacun » = chacun et chacune) dérive tout seul avec « chacun son corps », réservé seulement pour les infirmières du pouvoir médical et le thanathopracteur du funérarium ; chacun s’agite tout seul entre deux métros et trois boites de conserves, entre son appartement de banlieue  et le crématorium. Maintenant le désir est invariablement décrit comme celui d’un chien pour un bifteck, la tendresse comme une violence, la beauté comme attentatoire à la dignité de LA femme, faire l’amour comme une perversion, la complicité comme une aliénation, l’attachement comme une maladie mentale !

Quand à l’amitié n’en parlons pas ! on a trop peur que ça puisse être accusé d’être sexuel, donc pervers, à une époque où même les enfants ne se tiennent plus par la main, pensez donc, les adultes !

En définitive la fameuse « libération sexuelle » qu’on nous a tant vantée n’a pas du tout libéré les relations entre les sexes, au contraire. Elle n’a servi qu’à renforcer le puritanisme, et à rendre les gens plus paranoïaques et plus constipés. Soit dit en passant, la pudeur du temps passé était finalement beaucoup plus saine que celle de maintenant. On cachait, que ce soit les choses, les mots, les désirs, mais on suggérait : çe qui donnait à la fois plus de confiance et de sécurité, et de liberté, et de convivialité. Maintenant on montre, on dit,  on enseigne, le tout le plus crûment possible, mais on interdit ! et, comme on est quand–même gêné, on se réfugie dans une sexophobie (qui ne s’avoue pas) crispée et paranoïaque, et on criminalise le désir ! Ce qui fait qu’au lieu d’être plus libérés on est plus complexés, et la société s’éteint sous une chape de peur et d’autocensure, et de perte du lien social (tandis que la suggestion permettait de faire cohabiter le désir et la  décence, et les contacts humains au niveau qu’on voulait bien). Ce qui suscite, ou le cynisme, ou l’hystérie criminalisatrice, et le fossé entre les êtres.
http://www.youtube.com/watch?v=k0ccz207jDs


Et en plus : http://www.bastamag.net/article2827.html

   

Bientôt la sexualité sera aussi interdite que le tabac, on commence à nous y préparer, le climat monte.
On parie?

   

on est bien dans cette société dénoncée par Marc-Edouard Nabe :

"Les asexués obsédés de sexe et qui ne baisent plus, ces filles qui portent des mini-jupes mais ont une burqa dans la tête " 

et par Israel Shamir :

" Enfants de la révolution vaincue de 68, nous étions libres d'aimer, de fumer, de penser et d'agir. Nous pouvions voyager et prendre l'avion sans être déshabillés à l'aéroport, et on ne nous confisquait pas nos gaudrioles.
Nous pouvions faire l'amour et fumer dans les cafés. Depuis, c'est la dégringolade; toute fumée est bannie, et la pensée libre a été incarcérée entre les barreaux du Politiquement Correct, et l'action politique réduite à l'inscription à des groupes sur facebook. L'amour est devenu un véritable champ de mines sous des lois victoriennes."

commentaire trouvé sur le net : "on prépare une génération entière de femmes qui crèveront toutes seules à 70 ans dans leur appartement, absolument toutes seules avec leur chat et leur sac Vuitton.
Et pour les hommes, ça sera pas mieux (solitudes, maladies insoignables pour cause de fin de la sécurité sociale programmée, suicides, conséquences de la consommation de drogues et d’alcool). Ma génération s’est tracée un avenir tout simplement sensationnel.
Là, je m’adresse aux hommes qui ont entre 20 et 35 ans, comme moi : si vous voulez vous faire une bonne idée de comment vivront les hommes de notre génération dans les années à venir, allez voir comment ça se passait pour la majorité des hommes en Russie dans les années 90 (longévité merdique, maladies dues à l’alcool, chômage de masse, misère, solitude généralisée...génération sacrifiée). Ça nous pend au nez ! Mais il ne faut pas que vouv vous en plaigniez, vous vous feriez traiter de fasciste !"

Souvenez-vous de Jean XXIII quand il était séminariste et qu’il faisait bien attention pour ne pas lever les yeux sur les filles, on lui avait apprit à « éduquer son regard » et à « maîtriser ses pulsions » comme on appelle ça maintenant !...
bref L’Eglise sortie par la porte est rentrée par la fenêtre. Les Talibans ont gagnés la guerre ! Regardez les images d’autrefois, les films, etc et vous verrez : la France en fait n’a jamais été aussi puritaine depuis 1 siècle et demi ! Maintenant tout ce qui est désir est tabou. A la rigueur on admet encore que des gens copulent (n’utilisons plus l’expression « faire l’amour », ce n’est plus du tout ça !...) mais à condition que ce soit purement mécanique (partenarial !) sans désir (surtout !) sinon c’est pervers ! Ils ne se rendent pas compte que c’est leur puritanisme qui est pervers, et qui est un refus de l’humanité et de la communication, et la peur devant les sentiments.

autre commentaire, fin novembre 2017 :

Maintenant que les femmes nous traitent de porc, il est évident que la poupée sexuelle est notre avenir à tous. Une amie me demandait comment nous les hommes ne devenions pas tous pédés avec la haine masculinophobe qui sévit. Sa question devient légitime.

20/12/2024

les églises

autun-nave.jpg

Les églises autrefois, il y a vingt ans et plus déjà ! …   quand elles étaient ouvertes, constituaient, au cœur des villes, grandes et petites, un « commun » comme disent et redécouvrent en ce moment plusieurs penseurs, venus de divers horizons, un espace qui était à tout le monde, un espace de beauté, où tout le monde pouvait entrer LIBREMENT, à peu près tout le temps, où on pouvait prier bien entendu, personne n’oubliait que c’étaient des lieux chrétiens et sacrés, et il était très important, vital pour un chrétien de disposer d’un tel lieu, partout, mais aussi pour tout un chacun croyant, athée ou autre pour visiter et contempler pour son esthétique, et aussi, last but not least ! (en Esperanto « krome kaj krone ») un lieu de silence, de paix, de recueillement, où, à tout moment de la journée, tout un chacun, pour des buts religieux ou pas du tout, pouvait entrer, sans aucun problème et à tout moment, et s’y reposer loin du bruit, réfléchir, pleurer, méditer son chagrin d’amour, sa peur, ses dilemmes, ou tout ce qu’on veut, se ressourcer, une pause dans la journée.
C’était un lieu sacré, pour tous, même les athées et les indifférents, un lieu précieux et indispensable. Et disponible. Un « commun ».

et

http://fr.novopress.info/154827/eglise-aux-portes-ouverte...

Aussi c’est un drame de première gravité, un scandale inadmissible de les voir maintenant (depuis 1990 environ) presque toutes et en permanence fermées !!!                  

    
une immense et très grave perte pour la société et les êtres. Une tendance absolument inadmissible et lamentable de notre époque.

18/12/2024

des files de voitures fuient la Syrie - et puis pour élargir le débat il faut bien comprendre que ...

mais, remarquez, les merdias n’en parlent pas ! ne nous le montrent pas ! LA AUSSI (……) il y a des souffrances, des détresses, des morts, dont on n’a pas le droit de parler ….

je rappelle que

La Syrie avant le début des bombardements de 2011, c’était :

  • Pas de dette publique
  • Les médicaments et l’école gratuits
  • 90% des habitants propriétaires de leur maison
  • Les emprunts SANS intérêt
  • 7% de chômage
  • 6 budgets de suite à l’équilibre
  •  
  • BREF La Question de Syrie ce n’étais pas que de la géostratégie, tout ça ressort surtout de la LUTTE DES CLASSES

13/12/2024

message de la race inférieure

Bonnes-femmes, il va vous falloir apprendre à vous passer de la race inférieure, de ces Untermensch que sont les hommes, si vils et si porteurs par essence de tous les vices du monde ! Oui elles ont raison les bonnes-femmes, c’est exact : les hommes sont paresseux, irresponsables et de grands enfants, et j’en suis fier, et je ne respecte que les êtres irresponsables et qui restent de grands enfants, comme Karl Marx, Albert Einstein et Jules Laforgue. Je vous laisse avec votre noble peuple sacré de « gens raisonnables » ! Allez vous faire foutre comme on dit (et comme ça vous pourrez encore stigmatiser le « machisme » avec tous vos slogans-tout-faits de maîtres racistes que vous êtes - et le racisme de classe pour commencer, d’ailleurs tout racisme se révèle être quand on gratte un peu un racisme de classe), et je resterai comme Elian Finbert avec mon chat et mon chien, qui eux méritent d’être respectés et aimés.

 

 

http://reseauinternational.net/pourquoi-il-convient-de-se...

"faut bien lire la loi ! à 1,50 mètre on ne peut pas t’accuser de quoi que ce soit ! donc équipe-toi d’un mètre-étalon, fais signer un état des lieux à 3 témoins avant toute formule de politesse !"

(le mieux est de ne même pas leur adresser la parole, il faut faire semblant de ne pas les avoir aperçues, comme pour les flics. Et elles vivront et crèveront seules, comme nous, c'est le seul avenir qui reste maintenant dans notre société "libéral-fasciste")

08/12/2024

Des églises ouvertes et des cafés (où on pouvait fumer) partout - des caméras de vidéo-surveillance nulle part !

tiens, un autre problème qui fait que la vie en 1960 était beaucoup plus commode et moins stressée que maintenant :

Depuis lors le Grand Capital a fait mourir tous les magasins.

Ce qui veut dire ?

Ce qui veut dire qu'alors, jusque dans les années 70, il n'y avait nul besoin de faire ses courses à la semaine (voire plus si on commande par catalogue comme Maximo par exemple,  ce que les gens font de plus en plus, c'est plus reposant et on échappe à la soumission et à leurs immondes caméras de vidéo-surveillance! pour le mois entier),
on pouvait acheter les choses au fur et à mesure qu'on en avait besoin !
- Un saut dans les magasins de la ville, voire du coin, quelques minutes de promenade (pas plus que dans un parking d'hypermarché !),  et voilà !

Et on avait droit au sourire de la crémière (pas à la gueule des vigiles privés) ! ce qui change sacrément  les relations sociales et l'ambiance des journées, je vous assure !!!

Et on pouvait y envoyer les enfants, qui s'en faisaient une distraction, voire comme le raconte Elian-J Finbert le chien, dressé à aller acheter les croissants ! (et qui savait les compter !)

 

c'était LA FRANCE, c'était la Civilisation, c'était la vie normale

30/11/2024

mais qui n'est pas sans odeur

texte qui accompgnait une cèlèbre et impressionnante vidéo

https://www.youtube.com/watch?v=otxGLQnIm4g


:

"L’empathie, c’est une notion désignant l’aptitude à ressentir les sentiments et les émotions d’un autre être vivant, la faculté de s’identifier à quelqu’un et a ressentir ce qu’il ressent, prendre conscience de ses désirs, de ses joies, et en particulier de sa souffrance et de sa détresse.

Sentiment bien plus fort que les opinions et les différences, et permet d’entrer dans les perceptions de l’autres de sentir sa peur, de vivre sa vie et de s’y mouvoir avec délicatesse sans émettre de jugement, chercher les points communs avant les différences, et il y a toujours plus de points communs que de différences.

La chaleur humaine c’est quand on offre de soi sans rien attendre de l’autre, simplement pour ne pas gâcher une vie et venir en aide à ceŭ qui n’ont pas cette faculté, et malgré toutes les difficultés garder cette force, cette volonté, donner un coup de cœur à ceŭ qui ne l’ont pas volé ; juste un peu d’attention et donner à chacun le droit d’exister.

Sentiment supérieur à l’instinct et à la chaîne alimentaire, sentiment qui nous permet de prendre soin de l’autre et à partager le peu qu’on possède et s’aider à se tenir chaud, ou à se protéger, savoir partager le bonheur, la tendresse, la protection et la complicité.

On a tous besoin de chaleur humaine.

On a tous besoin d’affection, et de se reconnaître parmi des semblables, malgré les apparences, sans jamais se fier à l’habit, sans jamais se soucier du langage, puisque c’est quelque chose invisible à l’œil nu, mais qui n’est pas sans odeur."

 

(je profite de l'occasion pour rappeler  mon billet intitulé "Paul Guth, auteur apparemment léger" :

dans son livre de 1976 "Le Chat Beauté" on trouve cette citation de Paul Guth (1910-1997)

"Le jour du mariage, nous avions promis de ne plus former qu'une seule chair, un seul esprit, un seul coeur, une seule âme. La chair avait suivi le cours du temps. Les trois autres éléments du quadrige lui avaient résisté. Ils maintenaient en nous un corps glorieux, échappant à la dégradation du corps périssable. Mais si, la nuit, dans le lit unique des longues traversées, j'avais pu toucher le corps périssable de Germaine avec mon corps périssable, ne nous aurais-je mieux empêchés de périr?")
 
et j'en profite aussi pour faire la réclame de mon livre de traduction en ESPERANTO de poèmes du monde entier sous le titre "en la lumoj de la ekmiroj" paru chez libroj de MAS, achetable par plein de boites, cherchez seulement sur internet. Parmi ces poèmes il y en a un de julos Beaucarne, ça donne ça :

(Julos Beaucarne)

 

Voyez comme il est bon comme il est doux
D'habiter en frère, tous ensemble
C'est comme une huile de prix sur la tête
Qui descend sur la barbe, sur le col des vêtements,
C'est comme une rosée
Qui descend des montagnes.
là est la vie à jamais,
là est la vie à jamais.

Ses yeux restaient devant les miens,
Il ne voulaient pas s'en aller.
Je leurs disais "allez-vous en",
ils restaient là,
comme s'ils étaient plantés;
Alors,
je les ai chassé à coups de bâton,
à coups de pieds;
Mais il suffisait de les chasser
pour les voir arriver au grand galop,
pour les voir se replanter,
devant mes propres yeux,
devant mon propre nez.
Alors j'ai été chercher de l'ail,
j'ai pelé des oignons,
et je les ai fait pleurer.
Mais les yeux restaient,
ils avaient pris racine,
ils ne voulaient pas s'en aller.
Alors comme je voyais que
je ne pourrais pas les chasser,
je les ai laissé entrer chez moi,
ils ont mangé à ma table mon pain
et ont partagé tout ce que j'avais,
et surtout,
tout ce que je n'avais pas.
Alors,
ces yeux là sont devenu les miens,
et les miens sont devenus ceux-là.

Voyez comme il est bon comme il est doux
D'habiter en frère tous ensemble
C'est comme une huile de prix sur la tête
Qui descend sur la barbe, sur le col des vêtements,
C'est comme une rosée
Qui descend des montagnes.
là est la vie à jamais,
là est la vie à jamais.

 


Vidu, kiel dolĉe, kiel bone
estas ĉiuj kiel fratoj loĝi kune.
Estas kvazaŭ rara oleo sur kapo fluanta
malsupren sur barbon sur vestokolumojn.
Kvazaŭ roso
malsupreniĝanta el de la montoj.
Tie kuŝas viv' por ĉiam,
tie kuŝas viv' por ĉiam.

La okuloj restadis kontraŭ miaj,
Ili ne volis foriri.
Mi diradis al ili: « iru for! »,
ili restadis
fikse senmovaj.
Tial,
Mi pelis ilin per bastono,
per piedbatoj;
Sed kiam ilin oni forpeladis
oni vidis ilin tuj revenantaj galope,
kaj vidis ilin sin posteni
kontraŭ la proprajn okulojn,
kontraŭ la propran nazon mian.
Tial mi iris serĉi ajlon,
mi tranĉis cepojn,
kaj mi plorigis ilin !
Sed la okuloj restadis,
enradikiĝintaj kiel plantoj,
Ili nepre ne volis foriri.
Tial,
ĉar mi komprenis ke,
mi ne povos ilin forpeli,
mi lasis ilin eniri en mian domon.
Ili manĝis ĉe mia tablo mian panon,
kaj partigis ĉion, kion mi havis,
kaj ĉefe ĉion,
kion mi ne havis.
Tial,
tiuj okuloj iĝis miaj propraj,
kaj miaj propraj iĝis tiuj.


Vidu, kiel dolĉe, kiel bone
estas ĉiuj kiel fratoj loĝi kune.
Estas kvazaŭ rara oleo sur kapo fluanta
malsupren sur barbon sur vestokolumojn.
Kvazaŭ roso
malsupreniĝanta el de la montoj.
Tie kuŝas viv' por ĉiam,
tie kuŝas viv' por ĉiam.


Esperantigis Roland Platteau 5/3/2010


22/11/2024

devant le porche des maisons

Yazd iran _ les bancs à l'extérieur de la porte d'entrée
Dans le monde de civilisation iranienne, la Perse, mais aussi l'Asie Centrale, l'Ouzbékistan par exemple, les maisons traditionnelles comportent sous le porche de chaque maison particulière de chaque côté de la porte d'entrée, à l'extérieur, un banc maçonné, où les habitants de la maison venaient à l'occasion s'asseoir (viennent toujours s'asseoir en Ouzbékistan !), mais où aussi n'importe quel passant pouvait s'asseoir comme il voulait. Quel contraste avec nos mœurs actuelles dans l'Europe moderne!.....
Il y a comme un contraste de valeurs là, et pas à notre honneur! (l'Occident contemporain, quand il y a des pays où si vous venez sonner chez quelqu'un sans y avoir été invité vous pouvez être poursuivi par la loi ! etc. Et les lois Sarkozy ! hein?! qui empêchent les gens de s'asseoir sur le palier de leur propre immeuble, de leur propre domicile ! Allez essayer d'expliquer ça aux roumains, qui viennent s'asseoir à toute heure de la journées, tous ages confondus, sur le parapet de l'entrée de leurs immeubles, parfois pour papoter, parfois simplement, comme ça, et les vieilles qui sortent leur chaise pour mieux s'y installer le soir, allez leur expliquer qu'en France on leur passerait les menottes en les traitant d'"incivils" et que pour ça on les enverrait en prison!
Y y'aurait pas quequ' chose de pourri dans le royaume de Danemark?)

15/11/2024

Ja estis peza vino, kiun ni trinkis kune

PEZA VINO

Ja estis peza vino,

Kiun ni trinkis kune.

Flamruĝa laŭ koloro,

Laŭ gust’ tre dolĉa, ĉu ne ?

Ni tostis … Du pokaloj

Ektintis pro la ĝojo…

Trinkite – ĝis la fundo.

Aĥ, je kioma fojo ?


Kaj pasas tag’ post tago

En vico senvaria

Kaj jen anstataŭ sobri

Mi estas plu ebria...

Ne volas trankviliĝi

La pulseganta sango.

Mi pezan vinon sentas

Ankoraŭ su la lango.



(Eli Urbanova 1922-2012)