la poésie (16/11/2022)
"Soyez bons pour le poète" disait Jules Supervielle
Notre époque (en France du moins, en Iran c'est différent) n'est pas bonne pour les poètes. Eric Tellenne malgré son talent, sa profondeur et son harmonie, a cessé d'écrire, n'a fait qu'un livre, que personne n'achète. Maurice Carême a été réservé aux enfants des écoles, et maintenant a disparu, pas assez créateur de "compétences" pour ce qu'est devenu l'enseignement !
Les derniers poètes reconnus furent justement Supervielle, et Saint-John Perse, et Prévert. Maintenant c'est fini. Les poèmes c'est incompatible avec les QR-code, le mensonge, la barbarie et le totalitarisme, et ça ne profite pas au Grand Capital.