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11/04/2016

enivrons-nous BIO

« L’acte physique élémentaire consistant à ouvrir une bouteille de vin a apporté davantage de bonheur à l’humanité que tous les gouvernements dans l’histoire de la planète »  (Jim Harrison)

cinq fois plus de cancers d'enfants : 
http://www.bastamag.net/Des-cancers-d-enfants-dus-aux-pes...

(Quelles sont les causes favorisant l’actuelle augmentation du nombre de cancers ? La réponse est simple et hélas vérifiée expérimentalement : la pollution chimique, l’empoisonnement généralisé de nos aliments, de l’air et de l’eau entre autres par les métaux lourds et surtout les pesticides agricoles. Des pesticides dont la France fait un usage immodéré en battant tous les records de consommation de l’Union européenne. S’ajoute à cela l’usage intensif des traitements chimiques dans notre environnement : peintures murales ou cotonnades bon marché dont nous sommes inondés par la Chine populaire, dernier bastion collectiviste mâtiné d’ultralibéralisme. Ainsi à notre insu lorsqu’on enfile un maillot les substances chimiques qui imprègnent le tissu franchissent la barrière épidermique et pénètrent notre organisme… La suite est connue, après des années d’accumulation dans les graisses et les tissus nerveux le sujet est mûr pour développer l’une de ces pathologies de l’abondance à bon marché, cancers, dépression, maladies neurodégénératives telles Alzheimer, Parkinson et tutti quanti !

Réagissons, reprenons en main nos destins et nos santés. Enivrons-nous bio tant qu’à faire avec du vin fait de mains d’homme, (1) respectueuses de la terre nourricière dont la profusion d’êtres, bactéries, invertébrés, qui l’habitent, la nourrissent et la font respirer, font de la terre elle-même un organisme vivant. Or la vie se nourrit de la vie. Aujourd’hui les sols cultivés sont des lieux de mort où la chimie règne en maître et la mort invisible passe derechef dans nos verres et nos assiettes ? Buvez bio : tel est le mot d’ordre surtout quand vous saurez que 100% des vins commercialisés sur le marché, des tous petits aux très grands crus, sont pollués par des pesticides, jusqu’à 10, toutes substances hautement pathogènes**. 

Si vous fumez, fumez bio, ne culpabilisez plus : ce n’est pas le tabac qui tue mais la cigarette, à Cuba l’on meurt centenaire le cigare au bec. 

(1)

D’ailleurs pourquoi le cancer du fumeur n’apparaît-il véritablement qu’après 1945 aux É-U ? Certains accusent des carences liées à la disparition de l’huile naturelle de maïs remplacée à l’époque par ces graisses industrielles que sont les margarines qui ont l’allure du beurre mais n’en sont pas. « Débarrassez-vous d’un préjugé qui vous coûte cher  » tel était le slogan que ressassaient les radios françaises dans les années cinquante pour mieux nous fourguer la margarine nouvelle. Mais comme on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre, à terme l’économie réalisée sur des produits au rabais se paye au prix fort pour la santé.

Jean-Michel Vernochet

(1) Avec 783 milliers d’hectare en 2011, la vigne représente 3.7% de la Surface Agricole Utile  mais elle consomme à elle seule environ 20% des pesticides (en masse) dont une majorité de fongicides (80%).

 

L’enquête APAChe. Forts de ces éléments, Générations Futures et  Marie-Lys Bibeyran, une salariée agricole, ont décidé de mener une enquête  dont l’objectif était de répondre à la question « Est-ce que les salariés viticoles, qui ne pulvérisent pas les pesticides, mais travaillent dans les vignes et les riverains des vignes sont contaminés par les pesticides viticoles ? ». Ainsi, entre mi-octobre et mi-novembre 2012, ils ont prélevé et fait analyser par le laboratoire Kudzu Science les mèches de cheveux de 25 personnes (15 salariés viticoles du bordelais, 10 non-salariés viticoles dont 5 riverains des vignes du bordelais et 5 « témoins » vivants loin des vignes) afin de mettre en lumière la présence ou non de résidus de pesticides viticoles.

Des résultats préoccupants. Les résultats (2) ont permis de mettre en évidence ce que l’on pouvait craindre:

  • 11 fois plus de résidus de pesticides en moyenne chez les salariés viticoles que chez les non professionnels habitant loin de vignes (6,6 pesticides en moyenne contre 0.6) !
  • 4 des 15 salariés viticoles présentent 10 pesticides différents !
  • 5 fois plus de résidus de pesticides en moyenne chez les non-professionnels de la vigne habitants près des vignes que ceux habitant loin des vignes (3 résidus de pesticides en moyenne trouvés chez les premiers contre 0,6 pour les seconds).
  • 74 % des pesticides actuellement autorisés sur vigne de la liste, établie pour l’enquête, et recherchés ont été retrouvés au moins une fois chez les personnes testées !
  • Un produit interdit, le diuron, a été retrouvé chez un professionnel.
  • Plus de 45% des  molécules retrouvées sont classées cancérigènes possibles en Europe ou aux USA !
  • Plus de 36% des molécules retrouvées sont suspectées d’être des perturbateurs endocriniens (PE).

« A l’heure où va s’ouvrir le Salon International de l’Agriculture, ces résultats montrent clairement que l’exposition des travailleurs agricoles à des pesticides dangereux est importante, même si ceux-ci non pas manipulé les produits. Ce rapport montre également que le simple fait de vivre à proximité de zones cultivées, moins de 250 mètres, ce qui est sans doute le lot de millions de familles françaises, augmente votre exposition. » déclare F. Veillerette, porte-parole de Générations Futures.

« Il est indispensable de reconnaître le scandale sanitaire des pesticides en France, on ne peut plus être  à la fois malade et être ignoré en tant que victime, c’est une double peine inacceptable ! Il faut interdire les pesticides sur lesquels planent les soupçons de cancérogénicité et sans délai d’écoulement des stocks !» ajoute ML Bibeyran

(1) par exemple savez-vous que la grand-mère de Compay Segundo grande fumeuse de havanes est morte à 115 ans, et Compay Segundo, qui lui allumait ses cigares dès l'age de 5 ans, à 97 ans.

SES DOIGTS AGILES pétrissent un cigare, cadeau de Fidel Castro pour ses 93 ans, le 18 novembre dernier. Ses mains se souviennent de leur vie de rouleuses de havane. Compay Segundo, le pape de la musique cubaine, qui sera ce soir et demain au Zénith, perçoit toujours une retraite mensuelle de 200 pesos (environ 1 300 F) que lui verse la manufacture de tabac où il a travaillé jusqu'en 1972.

 

 

« Ça me permet d'offrir beaucoup de bonbons et de caramels aux enfants », dit avec un sourire le papy chanteur qui est devenu une star internationale depuis le succès mondial en 1997 de « Buenavista Social Club », un album tiré de Wim Wenders et enregistré avec le guitariste américain Ry Cooder. L'interprète de « Chan-Chan », le tube qui a détrôné « Guantanamera » dans le coeur des Cubains, est aujourd'hui un homme riche et adulé. « Je suis riche, mais seulement de mes amitiés, corrige-t-il. Je possède deux logements à La Havane, mais il m'arrive souvent de passer la nuit chez des amis. L'un de mes appartements est situé dans les étages d'un immeuble. Je n'y mets jamais les pieds. Je n'aime pas vivre en hauteur. Je préfère être au niveau de la rue, près des gens. »
« Les fleurs de la vie éclosent un jour ou l'autre »
Son bien le plus cher, c'est l'éternel panama qu'il porte en permanence. On le soupçonne de dormir avec. A Cuba, un exemplaire de ce couvre-chef vient d'être adjugé aux enchères pour la somme de 17 500 dollars au profit d'oeuvres humanitaires. Ce jour-là, Castro lui a tenu le micro tandis qu'ils fredonnaient ensemble « Chan-Chan ». Francisco Repilado, alias Compay Segundo (« compagnon second » en français) contemple avec un oeil malicieux la gloire qui l'assaille : « Mieux vaut tard que jamais, dit-il. Les fleurs de la vie éclosent un jour ou l'autre. C'est une chance qui se présente à chacun d'entre nous. Il faut savoir la saisir avec tendresse. » Quand on lui demande s'il ne rêve pas d'accéder enfin au statut de « primero » (premier), il répond que ce nom appartient à un chanteur de son groupe aujourd'hui décédé. « On m'a toujours appelé Segundo parce que je chante la seconde voix. Et puis le pape s'appelle bien Jean-Paul deux ! » Si on le taquine sur une légende tenace qui lui attribue trois fiancées, il joue à l'étonné : « Je n'en ai qu'une. Elle a 40 ans. C'est une nécessité qu'elle soit plus jeune. J'ai besoin d'un bâton pour me soutenir. Mais je dis que c'est ma fiancée et pas ma femme. Elle ne m'appartient pas. » C'est l'un des secrets de son dynamisme, avec une sévère hygiène de vie. « Voyez, aujourd'hui, il est 19 heures et je n'ai pas encore déjeuné. Je ne mange que trois fois par semaine. Mais je fume trois havanes par jour. Ça m'aide à faire venir l'inspiration. J'ai commencé à l'âge de 5 ans quand j'allumais les cigares de ma grand-mère qui a vécu jusqu'à 115 ans. » Ce soir, le vieux fumeur de havane retrouve Paris et sa tour Eiffel dont il connaît le poids par coeur. « J'ai appris ça à la manufacture où je travaillais. Il y avait des lectures publiques, le matin les journaux, et l'après-midi les livres. J'aimais beaucoup les romans de Zola. C'est pour ça que les rouleurs de tabac savent beaucoup de choses. »

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