07/10/2020
Des informations inquiétantes plus quelque-unes plus ecourageantes - un site d'info à suivre ! régiluièrement
donc comme je viens de dire plusieurs fois, site interessant et comme il dit la vérité lui il est déjà censuré par le Grand Capital des de 9 milliardairesx !!!!!!!!!
allez donc voir cette réédition et surtout téléchargez là vite ! vite ! vite ! avant qu'on ne la supprime elle aussi !!!!!!!
pour la téléchargerle lienlibre : https://ru-clip.net/video/lP-SmqzZz18/7-infos-france-alg%...
le président algérien ne veut pas contracter de prêts, il dit que ça porte atteinte à la souveraineté nationale
Oh ! je sens alors qu'il va bientôt se faire dégommer !
révolution orange, assassinat par un "fou" qui ne se souviendra plus de rien, accident d'hélicoptère, cancer fulgurant, intervention de Sarkozy, au autre...
pour avoir accès à la chaîne :
comme elle est censurée hypocritement par l'ignoble Grand Capital, une autre chaîne interessante pleine d'infos :
https://ru-clip.net/channel/UCVgbSY5lCx86bUjqKCebpOA
Il ne faut SURTOUT PAS OUBLIER de garder le point de vue de la LUTTE DE CLASSES ! la SEULE VRAIE SIGNIFICATION DU MOT "GAUCHE", toute autre "gauche" est un infâme mensonge destiné à vous ENTUBER !!!!!
il faut rester parmi ceux qui décryptent les rapports sociaux à travers le prisme de la lutte des classes. Patrons contre salariés. Syndiqués contre directions patronales défendant des intérêts antinomiques. Exploitation contre émancipation. Bref, classe contre classe.
01/10/2020
"extrème-droite", "gauche", face à la manipulation du vocabulaire, il faut revenir aux fondamentaux !
la gauche c'est, c'était dans les années 50 et 60, je regrette je reste à ces références claires et nettes, la référence au socialisme (selon la définition du dictionnaire ! "propriété collective des moyens de production") le peuple contre la bourgeoisie, les exploités contre les exploiteurs, les ouvriers contre leurs patrons. C'est clair, la Lutte de Classe ! Après on distingue le centre-gauche, qui veut y arriver progressivement et uniquement par des réformes démocratiques, et l'extrème-gauche qui veut la réaliser à 100% et par une révolution brutale, et sans doute violente.
Bref l'extrème-gauche c'est une gauche qui ne fait pas de compromis.
(à ce compte-là il n'y a plus un seul parti de gauche au Parlement français, la FI et le PCF de maintenant, ce sont tout au plus des modérés de centre-gauche, et bien sûr ceux que les journaputes qualifient de "gauche", sont tous des bourgeois et des affairistes, bobos, mais qui méprisent le peuple, et sont de fieffés réactionnaires)
De même le centre-droit (les partis qu'on appelait ainsi dans les années 60, de nos jours se feraient de nos jours qualifier d'archaïques populistes nationalistes d'ultra-gauche !), c'étaient des partis qui voulaient fondamentalement garder une société capitaliste, mais qui, pour la rendre plus acceptable pour le peuple, y mettaient "du mou", des compromis, inspirés par la doctrine sociale de l'église, par exemple, ou par les valeurs de la République, ou en empruntant quelques valeurs à la gauche, le service public les lois sociales, l'Etat-providence, les nationalisations, etc . Tout ça c'est du centre-droit). L'extrème-droite c'est une droite réactionnaire, qui ne veut pas de compromis, une droite de combat.
Donc, je le rappelle l'extrème-droite c'est une droite qui ne fait pas de compromis (donc fondamentalement droite qui représente les mêmes milieux que la droite, et les mêmes intérêts) des réactionnaires qui veulent défaire tout ce qu'a fait le gouvernement de 1945-46 par exemple. Bref, comme a dit François Asselineau il y a quelques années, "le gouvernement actuel" (c'était Hollande) c'est le gouvernement le plus d'extrème-droite que la France aie connu depuis 1945.
Ne jamais oublier, en cette époque de mots manipulés, de ne juger que par rapport à du CONCRET, du MATERIEL au contenu CONCRET des mesure prises ou prônées, sur la vie concrète des travailleurs concrets, et à leur impact sur les structures de pouvoir, d'exploitation et de manipulation, qu'il faut démasquer et analyser !
et être populiste, c'est être pour le peuple, non ? donc être démocrate (démos = le peuple, le pouvoir du peuple, et non de ses exploiteurs, ni des "élites" auto-proclamées ....), et même plus précisément de gauche ! Vile les "populistes" ! ceux qui les méprisent sont des "bourges" arrogants et racistes ( racisme social) "puants" au possible, qui "crachent sur les tombes des personnes qu'ils tuent" comme dit MC Solaar.
https://ru-clip.net/video/eDddnRIcGt8/florian-philippot-e...
10/09/2020
Wilson - chantage
Ghislaine Maxwell planque des enregistrements secrets
Michael Moran Vendredi 10 Juillet 2020
Introduction
L’article suivant, du Daily Star, comporte quelques omissions flagrantes. Tout d'abord, il ne mentionne pas que l’on soupçonnait Robert Maxwell, le père de Ghislaine Maxwell, d’être un agent du Mossad. Lors des funérailles de ce dernier, l'ancien Premier ministre israélien Yitzhak Shamir, a déclaré que Maxwell avait « fait plus pour Israël que ce que l'on peut en dire aujourd'hui. »
La fille de Maxwell jouait probablement un rôle similaire à celui de son père car, avec Jeffrey Epstein, ils pilotaient une opération visant à obtenir des informations compromettantes sur des personnalités politiques occidentales. Or leur but n’était pas de les faire chanter pour leur soutirer de l’argent, mais de se servir des informations pour faire pression sur eux, pour qu’ils agissent dans l’intérêt d’Israël.
Parmi leurs victimes, il y avait Bill Clinton, Donald Trump [*], Prince Andrew, Ken Star, ancien avocat indépendant qui avait enquêté sur le président Clinton, Ted Kennedy, George Stephanopoulos, Peter Mandelson, ancien membre du cabinet britannique et Sergey Brin, cofondateur de Google.
[* NdT : Trump n’a pas été piégé par Epstein. Il est vrai que, plus jeune, Trump fréquentait les mêmes milieux huppés qu’Epstein. Mais quand il a compris ce que faisait ce dernier, il s’est éloigné de lui et l’a banni de son club de golfe. Durant sa campagne électorale, Trump a même annoncé qu’il le ferait arrêter. D’ailleurs, si Trump était compromis, pourquoi Ghislaine Maxwell n’a-t-elle pas divulgué les bandes compromettantes ? Toute la presse occidentale n’attendait que ça pour se débarrasser de Trump.]
Ce ne sont que quelques-unes des personnalités qu’Epstein et Ghislaine Maxwell ont piégées.
Vicky Ward, le journaliste qui a écrit le profil d'Epstein pour Vanity Fair en 2003, a déclaré à Slate : « Vous aviez le sentiment que ses amis n'étaient pas de vrais amis – il les tenait –, qu'il était du genre à collecter des informations sur les gens, puis à s’en servir contre eux. »
C’était effectivement le cas, mais le véritable bénéficiaire de l’opération n’était ni Epstein, ni Maxwell, mais l’État d’Israël. Tout compte fait, il va sans dire qu'il est peu vraisemblable qu'Epstein soit mort. En ce moment, après avoir fait sa part pour l'État sioniste, il vit probablement incognito quelque part en Israël.
Ghislaine Maxwell a « les bandes compromettantes d’Epstein dans une cachette secrète, » dit l’ancienne copine
D’après les rapports, Ghislaine Maxwell possède des bandes compromettantes dans une cachette secrète, des bandes qui pourraient l'aider à négocier sa peine.
Cette femme mondaine a été arrêtée la semaine dernière pour incitation de mineurs au proxénétisme et parjure.
Proche confidente de Jeffrey Epstein, cette héritière de 58 ans parcourait le monde aux côtés du magnat disgracié, à l’époque où il nouait des relations avec quelques-unes des personnalités les plus influentes du monde.
Une ancienne amie de Mme Maxwell a confié à un journaliste du Daily Mail, que c’était une femme ‘rusée’ qui, pour avoir une ‘assurance’ en cas de problème, s’était procuré des copies de la collection de bandes dégueulasses d'Epstein :
« Je pense que les bandes compromettantes que Ghislaine a mises de côté pour plus tard dans sa planque secrète, étaient prévues pour lui servir de "carte de sortie de prison", si les autorités étaient d’accord pour négocier. Elle a des copies de toutes les bandes d'Epstein. Ils pouvaient mouiller des détenteurs de pouvoirs, dans le but de les mener par le bout du nez. »
En août 2018, Epstein a dit à James B. Stewart, journaliste du New York Times, qu'il détenait des dossiers secrets sur certains de ces ‘détenteurs de pouvoirs’. Dossiers qui, selon Stewart, étaient « potentiellement préjudiciables ou embarrassants, en particulier à cause des détails sur leurs prétendues inclinations sexuelles et leur usage de drogues récréatives. »
Pratiquement un an plus tard, Epstein a été trouvé pendu dans sa cellule de prison au Metropolitan Correctional Center de New York, où il attendait d'être jugé pour proxénétisme aggravé.
Epstein gagnait la confiance des jeunes filles pour en faire ses esclaves sexuelles, mais il prenait aussi plaisir à se lier d'amitié avec des personnalités très en vue des deux côtés de l'Atlantique.
Epstein et Maxwell étaient souvent photographiés avec les personnages les plus influents du monde.
L’amie a déclaré: « Si Ghislaine tombe, elle va entraîner avec elle tout un sacré paquet d’entre eux. »
Mme Maxwell était la plus proche compagne d'Epstein.
Certains amis disent qu'elle espérait épouser un jour ce financier mondain, reconnu coupable de proxénétisme.
D'autres sources la décrivent comme une ‘madame’ qui aidait son ami et ancien employeur, à se procurer et former les mineures qu'il mettait au turbin.
Le 2 juillet 2020, Mme Maxwell a été arrêtée par le FBI à Bradford, dans le New Hampshire.
William Sweeney, l'agent spécial du FBI, a dit que le bureau surveillait Maxwell depuis un certain temps avant de l’arrêter :
« Nous surveillions discrètement Maxwell depuis un certain temps. Elle s’était réfugiée dans une magnifique propriété du New Hampshire, où elle continuait sa vie privilégiée pendant que ses victimes vivaient toujours avec le traumatisme qui leur avait été infligé des années auparavant. »
Plus tard dans la journée, Mme Maxwell a été inculpée de six crimes fédéraux, notamment pour détournement de mineurs, proxénétisme et parjure.
Mme Maxwell vient d’être transférée de Boscawen, la prison du comté de Merrimack, dans le New Hampshire, au Metropolitan Detention Center de Brooklyn, une prison de New York devenue tristement célèbre après une série d'enquêtes sur ses mauvaises conditions et les multiples affaires de mauvais traitements infligés aux détenus.
Cameron Lindsay, l’ancien directeur de cette prison ou sont enfermés des gens des deux genres, a qualifié l’endroit de « l'une des installations fédérales les plus problématiques » du système pénitentiaire, avec une « histoire unique de mauvaise conduite du personnel. »
Photo de tête : Ghislaine Maxwell jeune, avec son père Robert Maxwell, soupçonné d’être un agent du Mossad.
The Truth Seeker, Michael Moran du Daily Star, 7 juillet 2020
Original : Ghislaine Maxwell has ‘secret stash of Epstein’s sex tapes’ says former pal
Adaptation en français de Petrus Lombard
EN 1900 il n'était pas nécesaire d'aller jusqu'à la pédophilie, l'adultère suffisait çà briser une carrière politique et donc à faire chanter un Président :
Quelques vérités peu connues sur la Déclaration Balfour
Par Jean-Marie Gläntzlen
Il est difficile de s’intéresser à l’anomalie étatique sioniste dénommée hâtivement "Israël" (le soir du 12 mai par un vote de cinq contre quatre membres présents du gouvernement provisoire du Yichouv) et/ou au drame des Palestiniens patriotes (à bien différencier des collabos comme Abbas et Fayyad), sans avoir entendu parler de la « Déclaration Balfour » et de sa formule « Foyer national juif ». Mais hélas, comme souvent, ce qui en est retenu est généralement trompant. Et il est des fois où on pourrait croire préférable que certains ne connaissent pas du tout la question plutôt que de mal la connaître et encore plus non didactiquement la propager.
Pour mémoire ou découverte : la Déclaration Balfour du 2 Novembre 1917 est en fait une lettre adressée par le ministre des affaires étrangères du gouvernement britannique du moment à Lord Lionel Walter Rothschild qui dit essentiellement que "Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, (national home for the Jewish people) et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays."
Mais, non sans avoir souligné la seconde partie souvent « oubliée » des sionistes, il est intéressant d’éclairer la connaissance de ce document historique et de ses conséquences par quelques réalités moins connues qui en remodèlent tout le sens. Car on ne saurait en retenir comme seule justification que ce fut (selon les Mémoires du chrétien sioniste et premier ministre à cette date Loyd Georges) l’expression de la reconnaissance britannique envers le chimiste russo-anglais Haïm Weizman, découvreur de la synthèse de l’acétone constituant indispensable de la cordite (un explosif précieux à la guerre, par ailleurs leader de l’Organisation sioniste mondiale et futur premier président de l’anomalie étatique sioniste en 1948.)
Cette précieuse déclaration est avant tout le fruit d’un marchandage lui aussi très peu connu. En 1916, la section britannique de l’Organisation Sioniste Mondiale a dit au gouvernement de sa majesté « Ne répondez pas favorablement à l’offre de paix de l’Allemagne par le petit-cousin de votre roi, notre section usaméricaine va faire entrer en guerre les USA, malgré leur bien connu isolationisme égocentrique ». Et ce fut effectivement le cas le 6 avril 1917 grâce à ce qu’il faut bien appeler le chantage d’une ancienne maîtresse du président Woodrow Wilson en manque d’argent pour financer une dette de 40.000 dollars de l’époque qu’avait son fils vis-à-vis de la banque qui l’employait. La section usaméricaine de l’Organisation sioniste mondiale se substitua au président des USA pour payer la très grosse somme demandée et la guerre fut déclarée par les USA. A quoi a pu tenir deux ans de prolongation de la « der des ders » et tous ses malheureux morts et veuves et orphelins supplémentaires ?
La preuve fut fournie en 1961 par le Juif usaméricain Benjamin H. Freedman, jeune collaborateur de la crème du parti démocrate dès les années 1912 sioniste actif jusqu’à sa « conversion » (y compris au catholicisme) en 1946 devenu pour les sionistes usaméricain « le Juif antisémite » par excellence.
Lire le discours donné en 1961 par Benjamin H. Freedman au nom d’un magazine de l’époque "Common Sens" à l’hôtel Willard de Washington DC.
Ecouter ici son discours (en anglais)
Mais, quoiqu’il en soit, il faudrait déjà savoir que Balfour était profondément « anti-Juifs », sinon également anti-juifs (au sens pratiquants d’une des versions du judaïsme initial né à la fin du VII° siècle seulement avant l’ère chrétienne sous Josias) comme tant d’autres de ses compatriotes et autres Européens et que sa déclaration n’était en rien une preuve d’affection.
Et c’est bien ce qu’avait compris le juif sioniste (mais pacifique, lui, et pas raciste) d’Odessa Ahad Haam quand il indisposa les arrogants sionistes racistes en déclarant : « Balfour a promis aux sionistes un foyer national juif en Palestine et pas la Palestine comme foyer national juif ». Tout comme le rappelèrent après lui Judah Magnes, Martin Buber, Ernst Simon et Annah Arendt entre autres, sans oublier Yeshayahou Leibowitz ; qu’ils soient ou non membre de l’Ihoud (Unité), mais partisans réalistes d’un Etat bi-national.
Etant considéré que, comme le soulignèrent effectivement plusieurs fois après les Britanniques toujours aussi peu « philojuifs », un « foyer national juif », ça n’est pas « un état juif », ni même un état dominé par les Juifs après viols, vols, assassinats, tueries et/ou expulsions des autochtones non juifs tels qu’ils furent maintes fois évoqués dans des discours sionistes de congrès ou dans des écrits et finalisés au printemps 1948 par le Plan Dalet. Encore peu en 2011 de vecteurs s’opinions et/ou de décisions sachant son existence et qu’on y trouvait pour chaque village arabe voué à la destruction (plus de cinq cents) le nom de toutes les autorités « politiques », religieuses ou autres et l’itinéraire détaillé pour se rendre à leur maison.
Evidemment retors comme à leur habitude, les arrogants sionistes agressifs, qu’on se gardera bien de confondre avec tous les Juifs de la planète, surtout que peu à l’époque étaient sionistes, jouèrent et encore maintenant sur l’ambiguïté entre « foyer national » et « état juif ».
Alors que les Britanniques aussi quelque peu également retors, outre la nécessité de l’application plus ou moins honnête des accords Sykes-Picot, jouèrent après 1917 double jeu avec les Juifs dont ils voulaient surtout se débarrasser (tout en s’en servant comme « boucliers et têtes de pont européens) et avec les Arabes dont ils lorgnaient les richesses pétrolières.
« Détail » encore, entre autres, à savoir pour terminer : la plume de Balfour fut tenue par un autre homme politique, le très actif sioniste d’ascendance juive réelle ou supposée Herbert Samuel (d’où peut-être la majuscule indue à Jewish) qui fut le premier gouverneur du mandat britannique en 1922 et dont il se dit qu’il était encore plus « pro-arabe » en repartant à Londres qu’il n’était arrivé fervent sioniste, tant les arrogants agissements sionistes lui avaient ouvert les yeux. Et encore n’étaient-ils que les futurs « terroristes » que combattraient plus tard l’armée britannique, à part pendant la trêve de 1940-1945 qui permit aux sionistes de voir s’entraîner leurs futurs soldats dans les armées alliés.
Désormais donc, et ça n’est pas du tout sans intérêt, quand vous lirez « Déclaration Balfour », il vous est suggéré de penser aussi « acte anti-juif et pas réellement pro-sioniste» exploitée malhonnêtement par les arrogants sionistes agressifs au grand dam des raisonnables sionistes pacifiques respectueux des droits des autochtones arabes.
PS. Pour se faire une idée la moins inobjective possible du drame palestinien, on ne saurait trop recommander la lecture ou au moins le butinage des 645 pages du livre du « Juif non juif » luxembourgo-usaméricain Arno J. Mayer « De leurs socs, ils ont forgé des glaives, Histoire critique d’"Israël" » (Editions Fayard – Mars 2009)
pour en savoir plus sur les dessous de Wilson,la Guerre Mondiale et le ColonelHOUSE :
avec l'explication de pourquoi à partir de 1919 ils se sont "brouillés", non ! Wilson n'a pas eu de remords, cest simplement sa deuxième femme qui a profité de son état de santé, lien :
http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/chaos...
et on commence par retrouver le principe décrit par François Asselineau sur l'émiettage des nations et autres grands ensembles en petites parties qui n'auront pas la force de s'opposer !
et le plus important c'est que ce texte nous résume toute l'historique mondial des banques centrales privées et leur prise de pouvoir aux USA. Et les noms des principaux protagonistes.
et les ruses utilisées (on a raison de se méfier des fausses oppositions ! tiens au fait Tsipras apparemment en était une, " Il s'agit d'un stratagème classique, mais inusable.")
et le vote le 23 décembre à 1H30 du matin rappelle le vote en France d'une autre loi le 3 janvier 73 ...
il faut toujours se méfier des lois votés par 3 députés présents ..... il y en a eu plusieurs ces derniers temps.
à voir comment ils avaient mis Wilson dans leur poche on comprend leur rage aujourd'hui de voir triompher Trump qui (apparemment du moins) ne leur doit rien.
"prédisaient des lendemains qui chantent et une prospérité sans limites pour toutes les classes de la société." tiens ! ça rappelle les promesses dithyrambiques qui accompagnaient les traité de Maastricht ! et qui ont été suivit du contraire!
le naufrage du Lusitania (1198 morts) c'était déjà la chute du World Trade Center ....
l'auteur de ce texte synthétise et résume très bien plein de choses historiques et autres.
et beau résumé en une seule phrase Aux banquiers les bénéfices, aux citoyens les dettes
(mais qui a besoin pour en comprendre toute la portée esclavagiste d'être éclairé par la lecture par exemple du roman de Traven "1933 : Der Marsch ins Reich der Caoba traduit en Esperanto par "Cezaro" [PDF] TITOLPAĜO B.Traven Marŝo en la regnon de l' mahagono - Karapaco
Publié dans histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
08/09/2020
Jacques Pauwels - passé et actualité du fascisme, instrument des interêts capitalistes - ça revient trs fort d'actualité !n'est-cepas Buzyn, Bills Gates et cie ?
Interview – Le chercheur belge Jacques Pauwels explique le retour du fascisme
Question retour du fascisme c'est d'actualité!
une maladie dangereuse est en train de balayer la planète, une maladie mortelle, et ce n'est pas le COVID 19, c'est le FASCISME ! (pour ceux qui ont encore une culture littéraire de base (....) je dirais plutôt "c'est la Rhinocérite") : Rhinocérite
......Et maintenant une lettre d'un médecin de Lyon inculpé pour avoir fait son travail................. nous sommes en 1940 !!
maintenant un retour sur l'histoire sera instructif !
Août 16 2020 Mohsen Abdelmoumen : Dans votre livre Big Business avec Hitler, vous évoquez la collaboration de l’élite économique industrielle et financière mondiale avec Hitler. Hitler n’est-il pas un pur produit, un instrument, du système capitaliste ?
Dr Jacques Pauwels : Le soi-disant «national-socialisme» d’Hitler, en réalité pas du tout une forme de socialisme,
[et pas si national que ça – d’ailleurs pour les latino-américains le nationalisme est une idée de gauche, l’intérêt de la nation, c.à d. du PEUPLE – d’ailleurs Hitler a dit une fois qu’il n’était pas nationaliste, qu’il voulait que le Reich soit non l’État des allemands, - dont il avait d’ailleurs tué tous les handicapés, Aktion T4, et les communistes, etc, aucune fraternité nationale !- mais l’État de la « race supérieure », aussi les scientifiques SS récupéraient au passage tous les humains identifiés correspondre à leurs standards raciaux dans les pays envahis]
était la variante allemande du fascisme, et le fascisme était une manifestation du capitalisme, la manière brutale et cruelle dont le capitalisme s’est manifesté dans l’entre-deux-guerres en réponse à la menace de changement révolutionnaire incarnée par le communisme, et à la crise économique de la Grande Dépression. Dans la mesure où Hitler a personnifié la variante allemande du fascisme, on peut en effet le qualifier d’«instrument» du capitalisme. Cependant, comme je le mentionne dans mon livre, le terme «instrument» est vraiment trop simpliste. Il serait plus exact de définir Hitler comme une sorte d’«agent», un être humain complexe avec un esprit propre, agissant au nom du capitalisme allemand mais pas toujours en accord avec les souhaits des capitalistes, plutôt qu’un simple «instrument» ou «outil» du capitalisme allemand. Cela explique pourquoi les capitalistes allemands n’ont pas toujours été parfaitement satisfaits des services d’Hitler. Mais l’avantage de cet arrangement était que, après l’effondrement de l’Allemagne nazie, ils ont pu blâmer l’«agent» pour tous les crimes qu’il avait commis en leur nom…..
Le capitalisme n’a-t-il pas un besoin vital du nazisme et du fascisme ?
Le capitalisme est un système socio-économique très souple qui est capable de fonctionner dans différents contextes politiques. C’est certainement un mythe que le capitalisme, appelé par euphémisme «marché libre», est une sorte de jumeau siamois de la démocratie, en d’autres termes, que l’environnement politique préféré du capitalisme est la démocratie. L’histoire nous montre que le capitalisme a prospéré dans des systèmes très autoritaires et a soutenu ces systèmes avec enthousiasme. En Allemagne, le capitalisme s’est extrêmement bien comporté lorsque Bismarck a dirigé le Reich d’une main de fer. L’Allemagne est restée capitaliste à 100% sous Hitler, et le capitalisme a prospéré sous Hitler, avant et pendant la guerre, comme je l’ai démontré dans mon livre. Le capitalisme est également capable et désireux de s’associer à la démocratie, en particulier si des réformes démocratiques semblent nécessaires pour dissiper la menace d’un changement révolutionnaire, par exemple après la Seconde Guerre mondiale, lorsque des réformes politiques et sociales démocratiques (l’Etat Providence) ont été introduites en Europe occidentale dans le but de faire dérailler les revendications beaucoup plus radicales, voire révolutionnaires, formulées par les mouvements de résistance dans des pays comme l’Italie et la France. On pourrait dire que, pour poursuivre ses objectifs de maximisation des profits, le capitalisme est prêt à utiliser la «carotte» de la démocratie ainsi que le «bâton» du fascisme et d’autres formes d’autoritarisme, telles que les dictatures militaires.
La montée des groupes néonazis et fascistes à travers le monde ne sert-elle pas le grand capital et l’oligarchie qui gouvernent le monde ?
Comme mentionné précédemment, le fascisme est une manifestation du capitalisme. En d’autres termes, c’est la façon dont le capitalisme, tel un caméléon, ajuste sa couleur à un environnement social et politique changeant. Le fascisme historique des années trente, personnifié par des personnages comme Mussolini et Hitler (Franco, Salazar, les colonels polonais, etc) reflétait la réponse du capitalisme, en Italie et en Allemagne [cf le rôle joué par Ernst Hanfstaengel], à la double menace du changement révolutionnaire à la russe et de la Grande Dépression. Après la Seconde Guerre mondiale, lorsque le fascisme était vraisemblablement mort et enterré, le capitalisme, en particulier le capitalisme américain, s’est appuyé sur des systèmes néo-, quasi- ou crypto-fascistes pour neutraliser des menaces similaires. Par exemple au Chili, où Pinochet a été porté au pouvoir pour empêcher des réformes radicales et pour permettre aux capitaux d’investissement américains de s’installer en toute sécurité dans le pays. Aujourd’hui, des problèmes économiques et sociaux, toujours plus importants [cf le rapport présenté en 1976 à la Trilatérale « Limits to democracy »] associés à des menaces révolutionnaires réelles ou perçues, ont fait que le capitalisme a donné naissance, dans un certain nombre de pays, à des partis et mouvements politiques fascistes ou, si vous préférez, quasi ou néofascistes. Pour l’instant, le capitalisme n’a pas besoin d’amener ces fascistes au pouvoir mais ils s’avèrent très utiles car, comme Hitler avec son antisémitisme, ils détournent l’attention du public des défauts du système capitaliste en rejetant la faute sur des boucs émissaires (de préférence de couleur) tels que les musulmans, les réfugiés, les Chinois et les Russes. L’écrivain allemand Bertolt Brecht nous a mis en garde de façon poétique, faisant allusion au fascisme hitlérien et à la capacité intacte du capitalisme à générer de nouvelles formes de fascisme :
«Le monde a failli être dirigé par un tel monstre !
Heureusement, les nations l’ont vaincu.
Mais ne nous réjouissons pas trop vite
Le ventre d’où il a surgi est encore fertile.»
[oui ! Sous la forme de l’OMS, Macron, Buzyn, les journaputes qui déblatèrent à la TV, Castaner, Blackrock, l’Union Européenne, le cercle « le Siècle », etc, etc]
(La Résistible Ascension d’Arturo Ui)
L’Union européenne accuse l’URSS d’avoir déclenché la Seconde Guerre mondiale. Qu’en pensez-vous ?
Blâmer l’URSS et, par conséquent, l’Etat russe qui lui a succédé, pour la Seconde Guerre mondiale est une déclaration purement politique. Cela constitue une distorsion monstrueuse et honteuse de l’histoire. Dans les années 1930, l’Union soviétique a cherché pendant des années à établir une alliance antihitlérienne avec la France et la Grande-Bretagne, mais elle a été rejetée à maintes reprises. La raison à cela réside dans le fait que les hommes au pouvoir à Londres et à Paris ne voulaient pas entrer en guerre aux côtés des Soviétiques contre Hitler mais voulaient qu’Hitler utilise la puissance militaire de l’Allemagne pour marcher vers l’est et détruire l’Union soviétique pendant qu’ils regarderaient joyeusement depuis les coulisses. Hitler voulait certainement la guerre, c’est pourquoi on lui reproche, à juste titre, d’avoir déclenché la Seconde Guerre mondiale. Mais les dirigeants français et britanniques méritent une part de responsabilité car ils ont encouragé Hitler et l’ont soutenu avec leur politique d’«apaisement», par exemple en lui offrant la Tchécoslovaquie sur un plateau d’argent dans le cadre du tristement célèbre pacte qu’ils ont conclu avec lui à Munich en 1938.
En blâmant l’URSS, les politiciens et les médias occidentaux ne cherchent-ils pas à dissimuler leur propre sale histoire de collaboration avec Hitler et le nazisme ?
En effet, en blâmant l’Union soviétique, les pays «occidentaux», ou du moins leurs dirigeants, cherchent à détourner l’attention de leur propre rôle dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Par le biais de leur infâme politique d’apaisement, les dirigeants britanniques et français ont encouragé et facilité les plans d’Hitler pour une «croisade» contre l’Union soviétique. Et l’élite des entreprises et des finances des pays occidentaux, y compris les Etats-Unis, a collaboré très étroitement – et de manière très profitable – avec Hitler, comme je l’ai démontré dans mes livres Big Business avec Hitler et Le Mythe de la bonne guerre.
Dans vos ouvrages Big Business avec Hitler et Le Mythe de la Bonne Guerre : Les USA et la Seconde Guerre mondiale, vous démontez le mythe de la «libération» de l’Europe par les Etats-Unis alors que l’on sait que c’est la victoire de Stalingrad par les Soviétiques qui a été le tournant de la guerre. Dire que les Etats-Unis ont libéré l’Europe n’est-il pas un autre mensonge historique ? Les Etats-Unis n’ont-ils pas tout simplement colonisé l’Europe ? Comment expliquez-vous la dépendance de l’Europe vis-à-vis des Etats-Unis et le fait que les Européens suivent toujours la politique impérialiste des USA ? L’OTAN n’est-elle pas devenue obsolète ?
Il est vrai que l’Union soviétique a apporté la plus grande contribution, et de loin, à la victoire des Alliés. Si l’Armée rouge n’avait pas réussi à arrêter le rouleau compresseur nazi devant Moscou en 1941 et à remporter des victoires importantes à Stalingrad et ailleurs, Hitler aurait gagné la guerre. Mais les nazis avaient la machine de guerre la plus puissante que le monde ait jamais vue, et la vaincre nécessitait la contribution de toutes les armées alliées et aussi des mouvements de résistance. On ne peut nier que l’armée américaine a également apporté une contribution importante ; cependant, les dirigeants américains ont profité de la présence de leur armée en Europe occidentale pour établir leur hégémonie sur cette partie du monde. A bien des égards, ils n’ont pas vraiment «libéré» les pays d’Europe occidentale. Aujourd’hui encore, l’Allemagne n’est pas «libre» de demander aux troupes américaines de quitter son territoire, et la Belgique et les Pays-Bas doivent tolérer la présence à l’intérieur de leurs frontières de bombes atomiques américaines. Le président français Charles de Gaulle n’était pas loin de la vérité lorsqu’il a décrit la libération américaine de la France comme une seconde «occupation», faisant suite à l’occupation allemande. Contrairement aux Allemands et aux Belges, il a eu le culot d’exiger que les troupes américaines quittent la France, et c’est l’une des raisons pour lesquelles la CIA semble avoir été impliquée dans divers attentats contre sa vie. Mais même de Gaulle n’a pu éviter d’adhérer à l’OTAN, qui n’est pas du tout une alliance d’égaux, mais un club de «satellites» européens des Etats-Unis, strictement contrôlé par le Pentagone, et fonctionnant comme un département de vente et de relations publiques du «complexe militaro-industriel» américain. L’OTAN a été créée à l’origine pour défendre l’Europe occidentale contre une menace totalement fictive émanant de l’Union soviétique et aurait donc dû être dissoute après l’effondrement de l’«empire du mal». Pour les Etats-Unis, cependant, l’OTAN est un instrument très utile et puissant pour contrôler l’Europe. Et en effet, ce contrôle, cette hégémonie, a été établi par les Etats-Unis dans les mois qui ont suivi le débarquement de leurs troupes en Normandie en 1944. Ironiquement, cet exploit n’aurait pas été possible si l’Armée rouge n’avait pas porté des coups mortels à l’Allemagne nazie bien plus tôt.
L’intervention américaine en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale n’est-elle pas tout simplement une guerre capitaliste ? Ne sert-elle pas en premier lieu les intérêts de l’impérialisme américain et son complexe militaro-industriel ?
La Seconde Guerre mondiale s’est résumée à deux guerres en une seule. D’une part, il s’agissait bien d’une guerre «capitaliste», ou plutôt d’une guerre «impérialiste». L’impérialisme était/est la manifestation internationale, mondiale du capitalisme, impliquant la concurrence et le conflit entre les principales puissances capitalistes/impérialistes sur des territoires regorgeant de desiderata tels que les matières premières (comme le pétrole) et la main-d’œuvre bon marché. La Première Guerre mondiale était un conflit impérialiste, mais elle n’a pas réglé les choses, alors les puissances impérialistes sont entrées en guerre une seconde fois. Les Etats-Unis sortiraient de ce conflit comme le grand gagnant grâce, ironiquement, à la défaite écrasante de l’Union soviétique face à l’autre candidat à la suprématie impérialiste, l’Allemagne nazie. En même temps, la Seconde Guerre mondiale était aussi un conflit entre le capitalisme-impérialisme et le socialisme, incarné par l’Union soviétique. C’est une ironie de l’histoire que les deux types de conflits aient fusionné, produisant des contradictions telles que l’alliance de facto de l’Union soviétique socialiste, intrinsèquement anticapitaliste et anti-impérialiste, avec deux puissances impérialistes antisocialistes, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. La guerre a servi les intérêts de l’impérialisme américain en ce qu’elle a permis aux Etats-Unis d’émerger comme le numéro un incontesté de l’impérialisme. Mais l’issue de la guerre était imparfaite car elle signifiait aussi un triomphe pour l’Union soviétique anti-impérialiste. C’est pourquoi, immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, Washington a commencé une nouvelle guerre, la «Guerre froide», avec pour objectif rien de moins que l’élimination de l’Union soviétique.
L’impérialisme américain n’a jamais cessé une politique de guerre et de coups d’Etat à travers le monde. Les guerres impérialistes qui ont ravagé l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, la Syrie, le Yémen, etc. ne sont-elles pas symptomatiques de la barbarie de l’impérialisme américain ?
Historiquement, l’impérialisme américain a poursuivi ses objectifs de manière systématique, impitoyable et, pourrait-on ajouter, non seulement ouvertement mais aussi furtivement, via la guerre ouverte, la guerre économique, la déstabilisation, le sabotage et les tentatives d’assassinat. Parmi les exemples de cette impitoyabilité, citons le bombardement inutile d’Hiroshima, la guerre chimique contre les Vietnamiens, les tentatives d’assassinat réussies ou non de dirigeants récalcitrants tels que Fidel Castro et Lumumba, et des sanctions économiques qui coûtent la vie à des dizaines, voire des centaines de milliers de femmes et d’enfants, comme l’a tristement reconnu Madelaine Albright dans une référence à l’Irak. Alors oui, les guerres déclenchées par les Etats-Unis en Irak, en Afghanistan, en Libye, etc. sont symptomatiques de cette impitoyabilité ou barbarie, comme vous l’appelez.
Qui est le Dr Jacques Pauwels ? Jacques R. Pauwels est un historien, chercheur et écrivain, né à Gand, en Belgique. Il a émigré au Canada en 1969 après des études d’histoire à l’université de Gand et s’est installé près de la ville de Toronto. Il est devenu professeur d’histoire dans plusieurs universités canadiennes, dont l’université de Toronto et celle de Guelph. Il est conférencier dans diverses universités de l’Ontario et a publié de nombreux articles. Il a écrit plusieurs ouvrages traduits en plusieurs langues dont Women, Nazis, and Universities : Women University Students in Nazi Germany, 1933-1945 ; Le Mythe de la bonne guerre ; Les Etats-Unis et Seconde Guerre mondiale ; Big Business avec Hitler ; Les Mythes de l’Histoire moderne, Le Paris des sans-culottes.
Son site internet http://www.jacquespauwels.net
Published in American Herald Tribune August 13, 2020: https://ahtribune.com/interview/4347-jacques-pauwels.html
suivez les articles du Pardem :
https://pardem.org/actualite/la-serie-demondialisons/1055...
28/08/2020
je ne comprend pas pourquoi les responsables parmi l'élite au pouvoir ne sont toujours pas sur le banc des accusés, pour entre autres, crimes contre l'humanité.... Voilà la vrai question aujourd'hui
28/07/2020
antériorité religieuse de l'Egypte
La tradition religieuse la plus précoce de toute l'histoire de l'humanité, le clergé qui le premier conçu l'idée d'un dieu unique et fondement de tout (oui, malgrè son polythéisme foisonnant, qui n'est qu'apparent), et également celui qui le premier a joint intimement la notion de dieu avec la morale et ce que les catholiques appellent "l'option préférentielle pour le pauvre", et parvenu à une véritable spiritualité, et bientôt une mystique, ce sont les égyptiens. Bien avant le brahmanisme et le jaïnisme (VIIIè siècle avJ-C), bien avant le Zoroastrisme, bien avant le judaïsme (d'ailleurs le judaïsme contrairement à ce qu'on répète n'a pas inventé le dieu unique, il a inventé le dieu jaloux, celui qui commande d'exterminer ceux qui adoreraient un autre dieu que lui !), lisez ces citations, c'est impressionnant :
"Tu es l'unique, le Dieu des tout premiers commencements du temps, l'héritier de l'immortalité, par toi seul engendré, tu t'es toi-même donné naissance ; tu as créé la terre et a fait l'homme" est-il écrit dans Le Livre des Morts égyptien dont les manuscrits furent trouvés dans les tombes de pharaons ayant vécu 2600 av. J.-C, soit 2000 ans avant la réforme de Josias." ( ? ? hmm, le livres des morts est du Nouvel-Empire, en - 2600 c’était les Textes de Pyramides, mais même si c’est seulement – 1400 c’est quand-même avant Josias)
« Par là il est établi et reconnu que la puissance de Ptah est plus grande que celle des autres dieŭ. Or Ptah fut satisfait après qu’il eut créé toute chose ainsi que toute parole divine. » ( traité de théologie memphite – début du IIIème millénaire av. J-C)
« Salut à toi, Ptah, père des dieŭ, (…)
Allons, chantons pour lui des hymnes!
Lui qui a créé les dieŭ, les hommes et tous les animaŭ,
qui a créé tous les pays, les rivages et la Très-Verte (=la mer),
(…) Tu élèves l’œuvre que tu as faite,
En t’appuyant seulement sur ta propre force
En t’élevant toi-même grâce à la solidité de tes bras ;
Tu pèse sur toi-même, posé sur le mystère »
( hymne à Ptah papyrus Berlin-3048 XXIème dynastie Xème siècle av J-C)
« Tu es l’unique qui a créé tout ce qui est,
Unique demeurant dans son unité, qui crée les êtres (…)
Hommage à toi, créateur de tout cela,
Un qui demeure unique, aŭ mains nombreuses,
Père des pères de tous les dieŭ. »
( hymne à Amon époque d’ Aménophis II vers 1400 av. J-C)
« Forme unique créant tout ce qui est ,
Un, qui est unique, créant les êtres ;
Les hommes sont sortis de ses yeŭ
Et les dieŭ sont venus à l’existence sur sa bouche »
(hymne à Amon)
« Qu’Amon soit glorifié !
Celui qui demeure l’Unique,
Pour se transformer en milliers ! »
(hymne à Amon)
« Celui dont le devenir a commencé la première fois,
Amon, qui s’est produit au commencement
Sans que son mystère soit connu.
Il n’y eut pas de dieu avant lui,
Il n’y avait pas d’autre dieu avec lui, pour lui dire sa forme.
(…)
Il s’est caché des dieŭ ; on ne connaît pas son aspect.
Il est plus éloigné que le ciel, il est plus profond que l’Hadès !
Aucun dieu ne connaît sa vraie forme.
(…) Il est trop mystérieŭ pour que soit révélée sa gloire ;
Il est trop grand pour être examiné, trop puissant pour être connu.
On tomberait à l’instant mort d’effroi,
Si l’on prononçait son nom secret que personne ne peut connaître. »
( grand hymne à Amon, papyrus de Leyde, époque de Ramsès II - XIIIè siècle av. J-C)
« Ton œuvre c’est de vivifier toute chose
Depuis les dieŭ jusqu’aŭ vermisseaŭ.
L’abomination de ton être,
Ce que déteste Ta Majesté,
C’est de tuer tout œil vivant !»
(hymne à Amon, époque ptolémaïque)
(La crise politico-religieuse atonienne http://fr.wikipedia.org/wiki/Akh%C3%A9naton se déroula vers 1355-1323 av J-C)
Quand à Thot il prend les attribut de ce que les chrétiens appellent le Verbe :
« Cœur de Rê, Langue de Totenem [= Ptah] , Gorge de Celui-dont-le-nom-est-caché [=Amon] »
« Thot le vénérable qui crée toute chose. Langue et cœur, il exprime ce qui existe, élaboré par le cœur et sorti par la langue. C’est l’Unique sur le Double-Pays qui guide les vivants. » (Temple « Ton ptolémaïque)
« Livre de connaître les modes d’existence de Rê (… )
Le Seigneur de l’univers dit : Quand je me fus manifesté à l’existence, l’existence exista. Je vins à l’existence sous la forme de l’Existant [=Khépri] qui est venu à l’existence la première fois. Venu à l’existence sous le mode d’existence de l’Existant [=Khépri], j’existai donc. Et c’est ainsi que l’existence vint à l’existence. »
« J’établis un plan devant moi. Je créais toute la création dans ma solitude. J’établis un plan en mon cœur et je créais d’autres modes d’existence. Nombreŭ furent les modes d’existence de l’existant [=Khépri] »
( Le soleil de l'aube initiale, à Héliopolis, sur un papyrus du 4è siècle av J-C mais copie d’un original beaucoup plus ancien)
« Le sol de la terre est sur tes bras
Ses angles reposent sur toi,
(…) Il n’ a point de vide sur ton dos
Et tout repose sur ton échine
(…) Tu es le père et la mère des hommes ; ils vivent de ton haleine,
Ils mangent la viande de ton corps ;
« dieu primordial » voilà ton nom. »
( hymne à Osiris)
« Mon cœur ne trouve comme patrie que le temple d’Amon-Rê » ( maxime inscrite sur un scarabé)
on disait par euphémisme d’un roi mort qu’« il s’était uni au Disque (Rê) et avait fusionné dans le corps de celui qui l’avait créé »
« La mort est aujourd’hui devant moi
Comme le désir qu’a un homme de revoir sa maison,
Après avoir passé nombre d’années en captivité »
(Dialogue du désillusionné avec son âme vers 2100 av. J-C)
-------
« J’ai sauvé le malheureŭ de la main de plus puissant que lui, lorsque j’en ai eu la puissance. J’ai donné du pain à l’affamé, des vêtements à celui qui était nu ; j’ai fait aborder les autres dans ma barque. J’ai creusé une tombe pour celui qui n’avait pas de fils. J’ai fait un bateau pour celui qui n’avait pas de bateau. (époque de Téti – vers 2340av J-C)
« Jamais je n’ai dit de mal à un puissant contre quelque homme que ce soit, parce que je désirais que mon nom fût parfait en présence du dieu grand » (époque de Neferkarê vers 2200av J-C)
« Quand l’homme reste seul après le trépas,
Ses actions sont placées auprès de lui en tas
S’il atteint la mort sans avoir péché,
Il demeurera là-bas sans cesse comme un dieu,
Marchant librement comme les Seigneurs de l’Eternité »
(enseignement pour le roi Mérikarê – vers 2160 av. J-C)
« Ne sois pas avare de tes richesses
Tu ne les possède que par don de Dieu [=neterou] »
(Ptahhotep – 2500 av J-C)
« Je n’ai point fait de mal aŭ hommes, ce que déteste Dieu » (époque de sésostris 1er vers 1950 av. J-C)
« J’ai contenté Dieu par ce qu’il aimait, me souvenant que je parviendrai à Dieu au jour de ma mort » (vers 1900 av. J-C)
« Je n’ai pas dit de mensonge contre quiconque, car je connaissais le dieu qui est dans l’homme, j’en était parfaitement instruit et je savais distinguer ceci de cela. J’ai accompli toutes les choses conformément aŭ paroles. » (tombe de Pahéri, époque de Thoutmôsis III vers 1450 av. J-C)
« Puisses-tu traverser l’éternité en douceur de cœur, dans les faveurs du dieu qui est en toi! [= la conscience] » (tombe de Pahéri, époque de Thoutmôsis III vers 1450 av. J-C)
Parlant de la conscience, du « cœur » : « C’est un jugement de Dieu, qui est en tout corps. Ce fut un heureŭ celui qu’il a guidé vers la voie parfaite de l’agir » (tombe de Pahéri, époque de Thoutmôsis III vers 1450 av. J-C)
« Je fus un vrai juste exempt de péché, ayant mis Dieu dans mon cœur »
« complaisez-vous dans la justice chaque jour, uniquement. On ne s’en rassasie pas, et le dieu, seigneur d’Abydos, en vit tous les jours. »
( stèle de Béki, époque d’Amenophis III - vers 1350 av. J-C)
« Tandis que le Serviteur est enclin à commetre le péché,
Le Seigneur [=Amon], lui, est enclin à la grâce.
Le Maître de Thèbes ne passe pas un jour entier en colère.
S’il se met en colère c’est pour un instant et il n’en reste rien.
Le repentir se tourne pour nous en paix,
Amon se retourne avec son souffle favorable. » ( ex-voto érigé par Nébré – Nouvel Empire)
« Mais lorsque j’au crié vers ma Maîtresse, je m’aperçus qu’elle était en route vers moi avec un souffle doux et elle me fut favorable et me montra ses mains. Elle se tourna vers moi dans sa grâce. Elle fit disparaître la maladie qui me tenait.
( stèle de Neferabou adressée à Meret Seger la déesse de la montagne qui domine la Vallée des rois et dont le nom signifie « Celle qui aime le silence » – vers 1240 av J-C)
« Dieu n’aime pas qu’on s’avance vers lui avec violence et sa forme ne peut être saisie par la vision. Gardes-toi d’élever la voix dans sa maison, car Dieu aime le silence. » (extrait d’une Sagesse, papyrus Chester Beatty)
« Au moment où tu pries d’un cœur aimant dont toues les paroles sont cachées, il t’accorde ce dont tu as besoin ; il entend ce que tu dis et il agrée ton sacrifice. » (papyrus d’Anii – vers 1450 av. J-C)
« Les cœurs sont oublieux du reste pour t’avoir regardé » (hymne à Amon époque d’Aménophis II – vers 1410 av. J-C)
« [à Amon] lui appartient l’homme souple, docile à son inspiration » (grand hymne à Amon XIIIè siècle av J-C)
“Il est aimé de Dieu celui qui respecte le pauvre
Plus que celui qui honore le riche »
(instructions d’Amenemope – entre 1300 et 1000 ev. J-C)
« Je suis venu à toi, je t’ai apporté Maât.
J’ai repoussé pour toi le mal
Je n’ai pas porté la main sur l’homme d’humble condition
Je n’ai pas fait pleurer
Je n’ai pas causé de souffrances à personne.
Je n’ai pas ôté le lait de la bouche des petits enfants.
Je n’ai pas chassé le troupeau de son pâturage. » Livre des morts – (Nouvel Empire) :
« Les justes qui portent Maât, (= la vérité, la justice)
Ceŭ qui ont accompli la justice,
Tandis qu’ils étaient sur terre,
Qui ont combattu pour leur dieu,
Ils son appelés à l’ « Allégresse-de-la-Terre ».
La demeure de celui qui vit de Maât leur est attribuée.
Leur justice est devant le dieu-grand.
Le péché est détruit.
Osiris leur dit : « Vous êtes justes, ô justes .
Vous pouvez vous reposer sur vos actes.
Vous êtes devenus mes suivants,
Ceŭ qui résident dans la Demeure-de-Celui-dont-le-baï-est-saint »
(le Livre des Portes, époque de Horembeb vers 1320 av. J-C)
« Je protégeai le faible du fort pour faciliter la traversé à tout le monde ; J’étais un noble excellent faisant ce qu’aimaient les dieŭ ; j’avais un cœur amical pour mon entourage. J’ouvrais ma main à celui qui n’avait rien » ( sur un tombeau d’un prêtre d’Hator ?)
« je fus un juste sur terre. j'ai accompli la justice, exempt de faute fait que je sois glorifié dans le ciel, puissant sur terre, justifié comme le seigneur de la Douat. que mon baï sorte pour aller dans le lieu qu'il désire étant moi même comme les dieŭ qui sont à ta suite. »
« Si un bien vient à t ‘appartenir,
Donnes-en une partie à Dieu c’est à dire aŭ pauvres » (Enseignement d’Onkhchesonqy Vè siècle av. J-C)
« Les dieŭ son satisfaits de tout ce qu’il a fait :
Il a donné des pains à celui qui avait faim,
de l’eau à celui qui avait soif,
des vêtement à celui qui était nu »
(le Livre des Respirations 2è siècle av. J-C)
Dans les livres d’ « Enseignements » :
« Il y a une force dans la vérité : c’est qu’elle est durable . Chacun peut dire : c’est le bien de mon père. »
avis de l’egyptologue François Daumas : « La pensée religieuse égyptienne s’est donc élevée peu à peu des dieŭ locaŭ aŭ grandes conceptions métaphysiques ….
Chaque cercle de penseurs, fidèles d’un dieu, cherche à faire de ce dieu le Seigneur de l’univers. Ptah était appelé l’Unique.
Disons d’un mot que l’Egyptien, à l’époque historique, est plus sensible à la nature divine latente sous l’image d’un dieu qu’aŭ particularités irréductibles que ce dieu pourrait avoir. Et cette attitude intellectuelle, face à la nature divine, se discerne dès les premières compositions que l’on peut encore lire. C’est sans doute pourquoi le mot qui les désigne en ancien égyptien, NETER approximativement Nouter, a subsisté en copte sous la forme NOUTE. Et il traduit fort bien le theos grec. La notion qu’il recouvre a pu passer du polythéisme au monothéisme sans difficulté ni hésitation. »
Une vidéo sur l'apparent polythéisme du paganisme :
http://dai.ly/dMrku1
Publié dans histoire, Philosophie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
27/07/2020
il est le dernier rempart de la france libre
Mais quel dommage qu'on ne puisse plus télécharger ses vidéos !!! Y a-t-il un programme qui fonctionne avec Vimeo ?
Par ailleurs il faudrait que dieudo fasse un livre qui rassemblerait les textes de la trentaine de vidéos où il a accompagné et commenté le mouvement des gilets jaunes. Ces textes sont si bien écrits, si brillants, mordants, jouissifs, pertinent, humains, il faut qu'ils soient édités pour la postérité, absolument !
12/07/2020
résumé des deux derniers siècles d'histoire
le fascisme est L'IDÉOLOGIE QUI REMET —DE FORCE— L'ÉTAT AU SERVICE DES POSSÉDANTS QUAND LES ÉLECTIONS N'Y SUFFISENT PLUS.
Les plus riches privilégiés, — APRÈS avoir été farouchement parlementaristes tout le temps (19e siècle et début 20e) où le gouvernement dit "représentatif" conduisait systématiquement au pouvoir des républicains pour rire (c'est-à-dire strictement au service des affairistes et des banquiers) —, ces mêmes privilégiés, DEVINRENT au contraire violemment antiparlementaires avec la montée des socialistes aux élections et la vive crainte que le "suffrage universel" ne leur garantisse plus d'accaparer tous les pouvoirs politiques.
Maintenant : les mêmes ultra-riches sont ensuite REDEVENUS parlementaristes quand l'appropriation des (très importants) médias de masse et la corruption des (très importants) partis dits "de gauche" ont rendu au gouvernement dit "représentatif" cette vertu —très convenable— de donner TOUJOURS le pouvoir aux plus riches.
Hitler, Mussolini, Franco et autres Pinochet — ainsi que l'Union européenne — garantissent aux plus riches privilégiés le maintien de "l'ordre social", c'est-à-dire l'affaiblissement maximum des syndicats et des salaires, ainsi que l'impuissance politique et la docilité des salariés, travailleurs condamnés aux travaux forcés au profit des propriétaires.
Et ne pas oublier que la corruption financière, est forcément également morale, regardant l'actualité : "il faut quitter l'oms. trop de corruption financière et donc morale, car la moralité des représentants découle des compromis liés aux pots de vin. appelons un chat un chat" Oui c'est le bon sens marxiste !
12/06/2020
être complotiste c'est avoir raison
ci-dessous Jandrok rapporte ses exemples uniquement à Farida Belghoul et au journal "Le Monde" mais il y a aussi plein d'autres exemples ! et des plus pertinents, des tas !
Ils voient des complotistes partout !
La théorie du complotisme est un vaccin inventé par le pouvoir pour neutraliser par avance toute dénonciation de ses manipulations, lui permettant ainsi à loisir de continuer, malgré les dénonciations, à commanditer divers attentats terroristes et à mettre en scène la "lutte contre le terrorisme", pour justifier des lois dictatoriales lui autorisant d’espionner et de contrôler totalement la population, et ainsi d’empêcher la révolution :
http://mai68.org/spip/spip.php?article8947
Si les pays impérialistes comme la France ont pu maintenir pendant quelques décennies un relatif confort de vie à ses esclaves salariés, ainsi qu’une mascarade de «démocratie», cette période est définitivement révolue. Chaque jour, ce système apparaît de plus en plus sous son véritable visage, entièrement dévoué aux intérêts d’une minorité de parasites au détriment des besoins, de la vie et de la santé de tous.
Être « polémiste » aujourd’hui est un acte de courage et de renoncement à la dictature souterraine. Merci à ceux qui s’emploient à laisser s’exprimer leurs sens et leurs sentiments profond plutôt que le politiquement correct qui allume les mèches des bombes ici et là et pillent vos comptent bancaires !
Enfin, la vérité se fait peu à peu ! c’est pour cette raison qu’ils ont si peur d’internet et veulent le censurer.
comme dit Aimé Michel
"il ne faut pas s'interdire de penser"
ce que certains voudraient justement vous interdire ! ou encore mieux obtenir que vous vous l'interdisiez vous-mêmes ! tellement vous seriez complexés, conditionnés.
C'est leur but.
Mais imaginez un inspecteur de police qui s'interdirait de penser ! comment pourrait-il mener son enquête ? comment pourrait-il arrêter les coupables ? comment pourrait-il nous défendre ?
10/06/2020
1850 - à la bouche un cigare ce grand consolateur du XIXè siècle
Je ne l'ajoute pas vraiment dans Livres Recommandés
http://miiraslimake.over-blog.com/article-543425.html
car ce n'est pas à proprement parler un chef d'oeuvre, mais ça vaut la peine d'être lu, et ça change:
Chronique de la rue aux moineaux, de l'écrivain allemand du XIXème siècle Wilhelm Raabe
Je ne sais pas s'il l'est encore, mais il fut longtemps un classique en Allemagne, et en France dans les manuels d'allemand.
Pour en donner une idée on peut le situer entre Dickens et Washington Irving, version allemande, mais ce à quoi il fait le plus penser c'est Erkmann-Chatrian "L'ami Fritz".
Son monde c'est un peu l'Allemagne Biedermaier des gravures de Ludwig Richter et de Spitzweg.
Ca sent le XIXème siècle et ses conventions, mais il a originalité et sensibilité, c'est frais, et c'est agréable et touchant, et plus triste qu'il n'y voudrait car son acceptation sereine de la condition humaine est sinistre.
Et cette Allemagne-là était imbue de liberté et de fantaisie (mais sans trop tirer à conséquence).
En tous cas il y a encore un aspect où il fait réfléchir: c'est quand on compare le monde qu'il décrit avec le notre. Remarquons au détour des pages :
1 c'est une ville où on peut être éclairé par le (seul) clair de lune
[exemple entre plusieurs: "La lune reparaît au-dessus des toits et mêle sa lumière laiteuse à la faible lueur de ma lampe; ses rayons brillants se glissent à travers le vieux lierre, toujours verdoyant, venu de la forêt d'Ulfelden, et projettent sur le sol et les murs des ombres étranges."]
ça, on a perdu !
2 à la façade de son immeuble il avait planté un lierre et il l'avait laissé pousser, même quand celui-ci filtrait la lumière devant les fenêtres.
ça n'est plus vraiment dans les moeurs actuelles!!! de nos jours on ne supporte plus rien de tel, et on coupe ! coupe, tue, enlève, détruit "pour des raisons de sécurité", n'est-ce pas ! ou tout ce qu'on veut, du moment qu'il s'agit de détruire quelque chose de vivant... Cohabiter avec des arbres où des lierres c'est une chose que les gens de maintenant ne savent plus faire !
3 c'est une civilisation où on danse. Beaucoup. Et en ville; pas dans des boîtes de nuit chères et renfermées. Et on danse par couple, et non chacun tout seul de son côté comme maintenant. Et bien sûr on s'invite les uns les autres, entre sexes opposés, sans complexe, sans peur d'être condamnés pour "harcèlement sexuel", de manière habituelle, naturelle et libre, sans peur ni des flics ni du MLF ! avec le goût du bonheur, du rire et de la fête.
Toutes ces plaisirs et ces vertus sociales sont perdus
4 On voit des enfants (qui d'ailleurs vivent dans la rue, normalement, comme les adultes, et y jouent) se promener avec des bouquets de fleurs.
5 A un endroit un des personnages masculins invite l'autre à aller se promener. Alors il prend sa canne et ils s'en vont en se tenant par le bras. Chose à l'époque tout à fait coutumière et naturelle entre deux personnes pas trop étrangères.
De nos tristes jours qui oserait encore? proposer son bras à une femme serait tout de suite considéré comme "sexuel" et donc une "violence"! et deux hommes - encore moins ! - n'oseraient jamais, là aussi on considérerait tout de suite ça comme sexuel, homosexuel !
« Il y faut des cœurs purs. Savez-vous que, là-bas, les amis se promènent dans la rue deux par deux, en se tenant par la main. En Orient aussi parfois ? Ah ! je plaisante. Nous avons de la tenue, nous, la crasse nous guinde. » (Albert Camus)
"retrouvez la chaleur qu'on ressent quand on est des êtres humains, faites-vous des câlins les uns les autres,donnez-vous la main, bref faîtes des choses qui vous font du bien" (Jean-Jacques Crèvecoeur)
"l'Occident va crever de ne plus se toucher" : http://www.rougelerenard.com/2010/04/lecran-tactile-contr...
article de Mustafa Saha :
et à quel point le présent est moins civilisé et moins humain.
une citation du livre pour finir :
« … à la bouche un cigare, ce grand consolateur du dix-neuvième siècle, » |
Raabe (Wilhelm) |
Publié dans comme le temps passe !, histoire, la vraie vie, libertés, Livres, mi iras limake, morale, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer