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05/01/2013

fokusiĝo

Poemo foje skribita germane. Devis esti metita en Esperanto, ĉar ĉu io povas esti pli aparta, dum samtempe pli universala ?

ni revu






FOKUSIĜO



Unu el la sennombraj galaksioj en la tutuniversa nemezureblo.

Unu apenaŭ videbla stelo, suno, ie meze la galaksion.

Unu planedo laŭelipse orbitanta ĉirkaŭ tiu ĉi suno.

Kontinent' el malvarmiĝinta krust' de l’planed'.

Fruktdona grundo-pec' de tiu kontinento.

Iom da tero, el tio ĝardeno.

Domo meze de la ĝardeno.

Viro ie en tiu domo.

Skribas leteron.







Une des innombrables galaxies dans l’incommensurable totalité du monde.

Une étoile invisible, un soleil au plein milieu de cette galaxie.

Une planète, sur une trajectoire elliptique autour du soleil.

Un continent de la croûte refroidie de la planète.

Un bout de terre fertile de ce continent.

Quelques mottes, et de ça un jardin.

Une maison au milieu du jardin.

Quelque part dans la maison

Un homme écrit une lettre.





la germana originalo:



eine der unzähligen Galaxien in der Unermeßlichkeit des Weltalls

ein unscheinbarer Stern, eine Sonne inmitten der Galaxie

ein Planet in einer elliptischen Umlaufbahn um die Sonne

ein Kontinent, aus erkalteter Kruste des Planeten

ein fruchtbares Stück Land von diesem Kontinent

ein paar Krümel Erde, daraus ein Garten

ein Haus inmitten des Gartens

ein Mann irgendwo im Haus

Schreibt einen Brief.



(Maria NICOLINI)

le frère


*

*

03/01/2013

1967 - au Japon les tous premiers distributeurs de billets

Savez-vous quand et dans quel pays on a commencé à mettre dans les rues des distributeurs automatiques de billets?

Et puis savez-vous en quels termes on a annoncé la nouvelle à l'époque?

Dans la rubrique relire les Reader's digest de 19** c'est instructif, voici le texte:


Octobre 1967

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Il fallait y penser

Les japonais ont trouvé un système ingénieŭ pour venir en aide aŭ gens étourdis qui s'aperçoivent, au moment de faire leurs courses, qu'ils ont oublié d'emporter de l'argent. Avenue ginza, à Tokyo, on a installé un distributeur automatique dans lequel il suffit d'introduire une sorte de carte de crédit pour obtenir aussitôt deŭ billets de 10 000 yens (278 francs). Pour récupérer sa carte, l'emprunteur devra rembourser dans les trois mois la somme due, à laquelle s'joute, bien sûr , un interêt mensuel de 5,5%.

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(ce n'était qu'un timide début n'est-ce pas?)

01/01/2013

un de mes poèmes en prose

après le poème en prose mis sur Ipernity le 20 janvier de cette année 2008, voici un second, d'un genre différend, au moins par la forme, car en vers.


 

PARAPHRASE DE PAO TCHAO( II )




Une eau versée nul ne saurait la retenir ;

Vois comme elle s’écoule.

Les jours, les heures aussi, le temps avec lui roule

Ma vie qui va finir !

Peut-on gémir à chaque pas ? Peut-on, peut-être,

Pleurer à chaque instant ?

Mao non ! Mon cœur de chair ne peut qu’être content

Pour un peu de bien-être.

Buvons plutôt ! Ce vin, vois-tu prête à rêver

De fiefs et de cerises ;

Et si tu veux ce soir … Mais non, ma voix se brise

Et je n’ose achever.

 

 

 

NB: ce Pao-Tchao vécu, il est mort (...), en 421-463 ap J-C. Son oeuvre majeur est justement "Les Peines du Voyage". Mon poème est en fait la paraphrase de sa 5ème strophe. Le poème en entier je l'ai en traduction française dans l'Anthologie de la poésie chinois éditée par l'UNESCO vv parisbeijing.over-blog.com/article-12850739.html vv Un jour peut-être je mettrai aussi la 1ère strophe.

Tiu jena poemo mia estas parafrazo de Pao Ĉao 421-463 P.K., pli precize de la kvina strofo de La malĝojoj del vojaĝ' . La plenan poemon mi havas francigita en antologio de la  klasika ĉina poezio fare de Paul Demiéville (1962, mi estis 13 jaraĝa, kiam li faris ĝin do ...).

01/02/2012

oeillères

- février 1996 L’incompréhension et la fermeture des gens envers la métaphysique et le mysticisme est frappante (ce n’est même pas un rejet, car ils ne for même pas le geste de comprendre de quoi il s’agit vraiment) . En expliquant les religions, ils finissent par raccourcir leurs propos en disant et concluent «  oui ! ce sont des œillères » alors qu’en l’occurrence ce sont eux qui  font preuve d’œillères ! c’est même frappant !

27/01/2012

c'est ça l'amour

 

- 27/1/1996 Ma chatte persane « Pomponette » quand on plonge sa main dans ses poils soyeux  tout chauds et tout flous, on dirait qu’on plonge sa main dans son être même, que c’est son être même qu’on pétrit. C’est une illusion (encore une ….) mais c’est métaphysique, c’est ça l’amour.

20/10/2011

je marche seul

06/07/2011

le pays du bonheur

ce que je pourrais dire si j'avais des somnifères chez moi (et que j'ai dit dans le dernier rêve que j'ai fait ce matin) :
J'en prendrais un, j'irais chercher mon petit chat avec moi, me recoucherait avec lui dans mon lit, et je partirais pour le pays du bonheur.

19/12/2010

comme disait Montherlant

19/12/2010 comme dirait Montherlant : Il y a toujours deux mondes impénétrables l'un pour l'autre. Le monde des prisonniers et le monde des hommes libres. Le monde des malades et le monde des bien-portants. Le monde des vainqueurs et le monde des vaincus. Le monde de ceux qui aiment et le monde de ceux qui n'aiment pas. Je suis du monde de ceux qui aiment, et je ne suis même que de ce monde-là. Les français-moyens ne sont pas de ce monde, et n'ont pas notion de ce qu'il est.

01/09/2010

peut-être le poème le plus important qu'a écrit Kalman Kalocsay

 (pour les français: voici comment en 40 il parle de l'invasion de la France)

Vi certe konas Kalman KALOCSAY, jen unu el liaj plej belaj kaj eternaj poemoj :
 



 
En solo

 

                   Ĉu en ĉambro, dum vespersilento,

Aŭ eĉ en la tumulto de l’popol’,

Subite ne atakis vin la sento,

Ke estas vi en sol’, en surda sol’ ?


Ke via kor’, turmente pro
senpovo

Frapadas sur la ŝton’ de via sin’

Kiel sub tero, post la katastrofo,

Ministoj en la enfalinta min’ ?


Kormilionoj sub la sama fato

Baraktas, signas per obtuza bat’ !

La am’, la am’, jen estas tia bato,

Kaj tia bato astas kompat’ !


Potencaj batoj sonas, ho, sed svene,

Senforte mortas sub la surda ter’,

Kaj tamen ĉiam sonas batoj pene,

Jen kun espero, kaj jen sen esper’.


Ho, se alvenus sopirata savo,

Kiu la korojn portus al la lum’ !

En ĝoj’ ebria, en eterna ravo

Nin en dancringon fandus fratbrakum’ !

      

Espero trompa ! Tiu savo ne venas,

Profunde kuŝas enfalinta min’.

La kor’ fermita malespere penas,

  vane frapante sur la mur’ de sin’.

 





Inter la poemoj de Streĉita kordo (legeblaj ĉi-tie:
http://egalite.hu/kalocsay/strecxita.htm )
je vous conseille en particulier Maja Idilio :
http://egalite.hu/kalocsay/strecx/maja idilio.htm