11/10/2019
les économistes donnent une vision dégradée de l'humanité
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01/10/2019
Un livre dur, comme notre condition, mais capital
« La femme des sables » de Kobo Abé
C'est bien sûr, on s'en apperçoit rapidement, une parabole de la condition humaine. C'est une espèce de Kafka japonais, ou Beckett, il y a aussi comme un parfum de Camus ou de Saint-Exupéry (l'allumeur de réverbère dans le Petit Prince)
ici présenté par Max-Paul Fouchet http://www.ina.fr/video/I10103489 (à qui on peut seulement reprocher vers la fin sa tentative ridicule d'ethniciser Kobo Abé, la recherche raciste et infantile des occidentaux du temps passé à se polariser sur les différences entre LA pensée japonaise et LA pensée occidentale, conneries ! Surtout pour cette oeuvre, elle est, hélas, on ne peut plus essentielle et universelle : il n'y a qu'une seule et même condition humaine)
c'est un livre capital, un des classiques éternels de la littérature mondiale. Achetez-le, il peint votre sort, et sans doute votre atttitude, je vous le souhaite, car c'est une sorte de rédemption de Sysiphe par l'amour, physique, on pense à la philosophie de Schopenauer là, et moral aussi, profondément.
un livre à ajouter bien sûr au livres recommandés http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2014/09/13/liv... )
comme Kafka ou Melville, un des plus grand romans de la littérature universelle
Kôbô Abe - La Femme des sables (1967)
cf Kafka « Le Château ». etc Herman Melville, Beckett, Pinter, Camus (le mythe de Sysiphe), Ionesco)
Résumé du livre et divers commentaires trouvés sur le net.
Un professeur parti à la découverte de quelque insecte des sables échoue dans un petit village du fond des dunes ― village dont il ne pourra plus sortir. Comme les autres habitants, le voilà prisonnier du sable : le sable qui envahit tout, qui s'infiltre dans la moindre fissure et qu'il faut sans répit rejeter. Particulièrement dans le trou où est tapie la maisonnette qu'il habite en compagnie d'une femme fruste, vraie maîtresse-servante. Jour après jour, mois après mois, l'homme et la femme rejettent le sable. Cet esclavage est la condition même de leur survie. Lassé de cette routine, l'homme tentera de s'échapper, de retrouver sa liberté
Roman insolite d'une extraordinaire richesse, dur et angoissant qui, sous l'exactitude et la précision des détails d'une fiction réaliste, retrouve la dimension des mythes éternels. Il ne s'agit de rien d'autre que de la condition humaine avec ses limites désespérantes, ses illusions et ses espoirs.
Abé Kôbô, né en 1924, est un romancier japonais d'exceptionnelle vocation puisqu'on lui doit le prix Akutagawa (1951), équivalent du Goncourt de découverte, pour « Kabé » (Le Mur) et le prix de Littérature de l'Après-Guerre, équivalent du Goncourt des Jeunes, pour « Akaï Mayu » (Le Cocon rouge). D'autres romans suivront et consacreront sa réputation d'écrivain puissant, en pleine ascension : « Baberu no Tô no Tanuki » (Le blaireau dans la Tour de Babel), « Noa no Hako-Bune » (L'Arche de Noé, publié en Ffrance sous le titre « L’Arche en Toc »), « Suichû-Toshi » (La Ville au milieu des Eaux), « Dorei-Gari » (La Chasse aux esclaves) puis « Kemono-tachi wa Kokyô wo mezasu » (Les Bêtes tournent les Yeux vers le Lieu où elles sont nées). En 1962, dès sa sortie, « Suna no Onna » (La Femme des sables) reçoit le prix du Yomiuri, équivalent du Goncourt de consécration, pour ce roman qui s'impose comme le chef d'oeuvre d'Abé Kôbô. Classé par l'UNESCO parmi les oeuvres représentatives du patrimoine littéraire universel, traduit dans le monde entier, « Suna no Onna » a été couronné en France par le prix du Meilleur Livre étranger (1967).
« Suna no Onna » nous conte l'histoire étonnante d'un petit professeur, entomologiste à ses heures, et qui, parti à la recherche d'une cicendèle-de-jardin, insecte des sables assez rare et vivant en bordure des côtes, échoue dans un petit village perdu au fond des dunes – petit village dont il ne pourra plus sortir. Comme les autres habitants, notre professeur va en effet se retrouver prisonnier du sable : hébergé par une paysanne dans une cabane de bois située à vingt mètres sous la ligne de crête des dunes – une cabane qui pourrit lentement, envahie par le sable humide qui s'infiltre dans la moindre fissure - il doit se résigner à vivre comme un animal, tapis dans un trou, et à rejeter ce sable, aidé par cette femme, jour après jour, mois après mois, par seaux entiers et indéfiniment. Cet esclavage est la condition de leur survie : pas de travail, alors pas d'eau et pas de nourriture. Lassé, accablé, désespéré, notre professeur tentera de s'évader. En vain. Et quand la liberté sera à portée de main, il la refusera, préférant retourner à sa vie, en vase clos, dans ce trou qui lui est devenu étrangement familier.
Dans cet ouvrage qui passe pour l'un des plus grands romans de la littérature japonaise contemporaine, l'homme est surprenant de fragilité : il est impuissant face au sable qui, bien que plus petit que lui, bouge et ne cesse pas de bouger, balayant tout devant lui et résistant au temps ; il est impuissant face au travail qui revient irrémédiablement et qui, au-delà des souffrances endurées, devient une vraie nécessité pour lutter contre l'ensevelissement programmé – jusqu'à l'abrutissement total - ; il est impuissant face au regard des autres, un regard qu'il ne comprend pas bien et dont il ne perçoit plus l'humanité ; il est impuissant devant sa propre dépersonnalisation, lui qui se prend à être tantôt le maitre, tantôt l'esclave de la femme, parfois désirable, qui l'héberge ; il est impuissant à raisonner - si ce n'est déraisonnablement – puisqu'il se surprendra à tenter d'évoluer et de se dépasser, abandonnant tout espoir de libération alors que la liberté lui tendait les bras. Cauchemar ! L'angoisse est très présente dans ce livre absurde, lent, complexe, ambigu, déroutant, constellé de longs monologues, déprimant et pas toujours évident à lire compte tenu de son écriture raffinée, fouillée et détaillée, soulevant le moindre grain de sable de nos interrogations existentielles. Très original, assez prenant (le livre ne fait que 271 pages), construit autour de deux personnages principaux, « Suna no Onna » est un livre qui suscite des critiques de toute nature, mais généralement assez tranchées : bref, on aime ou on n'aime pas. Posant plus de questions qu'il n'apporte de réponses, l'ouvrage se prête en effet à une multitude d'interprétations. Que souhaitait nous montrer Abé Kôbô ? Que le monde réel n'est qu'une illusion ou un cauchemar qui ne peut être vécu que grâce à l'évasion que procure le rêve ? Que la liberté n'est qu'une illusion puisque nous sommes « enfermés » sur cette Terre et dans une condition (vaguement) humaine (bien qu'un tantinet animale) ? Que nous sommes fragiles (devant le sable, devant nos instincts sexuels, devant la brutalité dont les autres peuvent faire preuve, devant la douleur de cette femme qui a perdu sa fille et son mari, ensevelis lors du dernier typhon), inconstants (nous hésitons entre la fierté de notre identité et le refuge douillet de l'anonymat, entre nos bonnes vieilles habitudes et la satisfaction que peut procurer toute découverte, entre individualisme et collectivisme), plein de contradictions (pressé de s'évader, notre professeur se sent coupable d'abandonner sa compagne) ?
Pour Abé Kôbô, l'existence (page 255) est un incompréhensible rébus, une absurdité (page 72) qui présente bien des degrés, un tissu de contradictions (refuser de s'alimenter – page 74 – certes, mais la faim abolit toute volonté), un théâtre de marionnettes, d'ombres et de lumières (page 107), un ruban de Möbius (page 120) sans envers ni endroit. Dans cette existence où l'ordre est forcément liberticide (page 166), travailler c'est dépasser sa propre condition, c'est lutter contre la fuite du temps (page 184). Alors, faut-il sortir de cette geôle humaine (page 188) ou y rester ? Et si l'on choisit de rester, (page 249) quelles sont les vraies raisons d'exister ? La vie serait-elle une punition ou une joie ? Les dunes de sables offre la perspective d'un univers monochrome, monolithique, détaché, déshumanisé, désintégré, aliénant, où l'identité de l'être humain a disparu. La réalité que nous offre Abé Kôbô est celle d'un monde polychrome, plein de reflets, où l'homme qui n'est pas qu'un simple insecte est capable d'éprouver de la compassion pour autrui, de faire preuve de générosité, de mettre en oeuvre une morale et de chercher à s'élever, à atteindre un idéal. A une pensée occidentale, rationnelle, très horizontale, Abé Kôbô oppose une pensée japonaise, symbolique, toute en creux et en bosses. Il brouille nos repères, nous déroute et nous incite, comme dans un caléidoscope, à identifier d'autres mondes possibles. Ainsi, ce trou dans le sable n'est pas une chose mais … toutes les choses : il nous reste à prendre un peu de notre temps pour le découvrir !
Un livre singulier, à relire ou à découvrir
Jene savais pas à quoi m'attendre en débutant ce roman. Quand j'ai vu cet homme, collectionneur d'insectes, partir à la recherche d'une cicindèle-de-jardin dont le nom scientifique est Cicindela japonica Motschulsky, j'ai pensé que l'histoire allait être basée sur cette quête du miniature, une version « dunes de sable-movie » où le héros part et se perd dans le sable ; un être infiniment petit par rapport à la force et à l'immensité du sable.
Mais finalement, l'homme, un monsieur tout-le-monde porté disparu depuis, ne se perd pas mais découvre une cabane isolée, et une femme à l'intérieur. Il ne sait pas encore que cette rencontre fortuite va le perdre à tout jamais, qu'il ne pourra plus ressortir de cette cabane. Car là-bas, commence un étrange manège, un éternel travail qui consiste à enlever tout le sable qui s'amoncelle sur et autour de cette cabane…
Derrière cet étrange labeur se cache un sujet essentiel, le temps : ce temps qui file et qui défile, et face au temps, l'homme qui n'est qu'un minuscule grain de sable perdu dans l'éternité. Face au temps qui défile, l'homme n'a plus aucun recours si ce n'est le travail, le travail et le recommencement de ce travail jusqu'à l'abrutissement total. le travail est là uniquement pour faire passer le temps et pour ne pas voir que l'homme est enchaîné malgré lui à sa vie. Quoi qu'il tente de faire, au final, il ne restera que le travail dans un perpétuel recommencement…
L'homme me fait penser à ce grain de sable qu'on enferme dans un sablier. Une fois que le sable est tombé, on retourne le sablier, et le sable continue à nouveau de retomber. L'homme, une fois son travail terminé, n'a d'autres choix que de recommencer à travailler…
Autre point : la relation qui petit à petit s'instaure entre l'homme et la femme. Avec une sensibilité toute universelle, les deux êtres enfermés dans une même cabane (que l'on pourrait assimiler à une prison) gardent leur distance, se méfient et s'épient. Je sens le rapprochement venir, je le souhaite même, mais l'homme a encore des velléités de départ, une fuite de ce qu'il considère une injustice et ne comprend pas que la femme continue à travailler inexorablement pour rien et pour un éternel recommencement. Mais homme et femme éprouvent des sentiments indéniables, c'est dans la nature et face à une promiscuité aussi rapprochée…
(« Bestoj, ni devas iom besti;
ne estas hom' spirit' aera,
sed apetito povas esti
la sola paradiz' surtera » Marjorie boulton - rimleteroj)
Le rapprochement entre ces deux êtres est formidablement décrit, et l'humanité qui s'y dégage apporte un sentiment de plus en plus uni et une mobilisation plus efficace dans l'effort pour combattre ces terrifiants grains de sable…
Pour conclure, je ne m'attendais pas du tout à ce genre de scénario, mais le cauchemar est là (non, je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre !), et le roman devient effectivement un indispensable de la littérature. « La femme des sables » est incontestablement l'un des plus grands romans de la littérature japonaise contemporaine, couronné au Japon par le prix Akutagawa (1962) et, en France, par le prix du Meilleur Livre Étranger (1967). Ce roman a été classé par l'Unesco parmi les « Oeuvres représentatives » du patrimoine littéraire universel.Je me suis longtemps demandé et me demande encore le sens de ce roman magistral. Sorte de "mythe de Sisyphe" réactualisé. Dans chaque alvéole d'un terrain sablonneux, des gardiens surveillent que chaque occupant de son trou en évacue correctement le sable pour maintenir en vie cette sorte de village alvéolaire. Bien malgré lui, le protagoniste va échoir dans un de ces trous déjà occupé par une femme qui ne peut plus, à elle seule, en évacuer le sable. Et notre homme s'aperçoit vite que le piège s'est refermé sur lui. Après l'échec d'une évasion, il comprendra que son avenir sera de rester avec cette femme à travailler à extraire le sable. le sable s'infiltre absolument partout. Peu à peu va naitre une relation plus attendrie au sein du couple, moins conflictuelle.
Je me souviens du magnifique film éponyme de Teshigahara sorti peu de temps après le roman. Une des première images est celle où l'on voit cet homme capturer des insectes et les enfermer dans un bocal. Peu de temps après, il tombera dans le trou, se transformant donc lui-même en l'un de ses insectes dans son bocal. Ce constat amène plusieurs réflexions. L'homme est aussi un animal pris dans son piège. Notre existence se limite-t-elle à celle de Sisyphe, sans cesse recommencer la même tâche ? Accepter consciemment que ce soit le sens de notre existence, comme le pense Camus ? A relier au sens de l'absurde, cher à Kobo. L'absurdité de notre vie. (Là, je crois que Camus ne serait plus d'accord).
Abe Kobo, avec ce livre pose une des conditions essentielles du sens de la vie. de plus l'écriture est magistrale. On sent littéralement le sable s'infiltrer par tous les interstices.
On oublie trop souvent Abe Kobo dans les romanciers japonais à retenir.
nous sommes en plein mois d'août, un professeur prend trois jours de congé pour aller à la chasse aux insectes ; il espère trouver des Cicindèles-de-Jardin, nom scientifique Cicindela-japonica-Motchulsky mais son rêve d'entomologiste est de découvrir une espèce inconnue à laquelle il pourrait donner son nom. Après être descendu du train, il se dirige vers les dunes, en direction de la mer, où il a décidé de concentrer ses recherches. Il a fait grand mystère sur sa destination et sur le but de son escapade auprès de ses collègues qui, dès lors, penseront à une fugue sans que cela ne les inquiète lorsque la police les interrogera sur la disparition de celui-ci. Notre professeur en totale ignorance de ce qui l'attend, le soir venu accepte avec bonheur l'hébergement qui lui est offert auprès d'une jeune veuve du village enfoui dans le sable. Le lendemain il découvre avec horreur la vie qui sera la sienne, tous les jours il lui faut avec la femme, désensabler la maison. Kôbô Abé, d'une très belle écriture, au fil des jours, révèle les pensées profondes du professeur. Kôbô Abé a obtenu pour La femme des sables le prix Akutagawa en 1962 au Japon et le prix du Meilleur Livre Étranger en 1967
Je me suis longtemps demandé et me demande encore le sens de ce roman magistral. Sorte de "mythe de Sisyphe" réactualisé. Dans chaque alvéole d'un terrain sablonneux, des gardiens surveillent que chaque occupant de son trou en évacue correctement le sable pour maintenir en vie cette sorte de village alvéolaire. Bien malgré lui, le protagoniste va échoir dans un de ces trous déjà occupé par une femme qui ne peut plus, à elle seule, en évacuer le sable. Et notre homme s'aperçoit vite que le piège s'est refermé sur lui. Après l'échec d'une évasion, il comprendra que son avenir sera de rester avec cette femme à travailler à extraire le sable. le sable s'infiltre absolument partout. Peu à peu va naitre une relation plus attendrie au sein du couple, moins conflictuelle.
Je me souviens du magnifique film éponyme de Teshigahara sorti peu de temps après le roman. Une des première images est celle où l'on voit cet homme capturer des insectes et les enfermer dans un bocal. Peu de temps après, il tombera dans le trou, se transformant donc lui-même en l'un de ses insectes dans son bocal. Ce constat amène plusieurs réflexions. L'homme est aussi un animal pris dans son piège. Notre existence se limite-t-elle à celle de Sisyphe, sans cesse recommencer la même tâche ? Accepter consciemment que ce soit le sens de notre existence, comme le pense Camus ? A relier au sens de l'absurde, cher à Kobo. L'absurdité de notre vie. (Là, je crois que Camus ne serait plus d'accord).
Abe Kobo, avec ce livre pose une des conditions essentielles du sens de la vie. de plus l'écriture est magistrale. On sent littéralement le sable s'infiltrer par tous les interstices.
On oublie trop souvent Abe Kobo dans les romanciers japonais à retenir
Fabuleux tour de force d'Abé Kôbô, on est soi-même pris au piège dans ce sable mouvant, on angoisse, on a du mal à respirer, on cherche l'issue, l'échelle pour remonter, on sent l'absurdité de la situation. Mais petit à petit on est fasciné on s'intéresse...on aime... une femme étrange, résignée, érotique et attirante...
Admirablement écrit ce roman ne cesse de m'interroger et a un gout entêtant !
(et ce puiseur de sable n'est-il pas finalement semblable au contrôleur des poids et mesures de Giraudoux, qui passera sa vie à attendre sa prochaine mutation ?)
à ajouter à ma liste de "livres recommandés" lisible ici : http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2014/06/26/liv...
29/09/2019
dialogue avec moi-même
- vus n’aimez pas les dravidiens ? Les tamils ?
- quelle importance ? Ils vont tous mourir.
- et alors qu’est-ce qui a de l’importance ?
- mais rien bien sûr !
- c’est triste !
- sans doute ....
mais ça aussi ça n’a aucune importance.
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28/09/2019
les tendances de TOUT ETAT - les tristements célèbres psychiatres soviétiques maintenant chez nous
Il appert de plus en plus que ce qu'on reprochait à l'URSS, et que les propagandistes du capitalisme maintenant nous disent être la conséquence intrinsèque de l'idéologie communiste, etc, etc,n'étaient en fait que les tendances naturelles de tout Etat, et qu'elles deviennent de plus en plus hystériques à partir du moment où comme dit si bien Zygmunt Bauman "il n'y a rien pour l'arrêter".
Un exemple :
Quand aux tristement célèbres psychiatres soviétiques, on s'apperçoit maintenant qu'en fait ils n'étaient pas atypiques, lisez :
" Vous ne pouvez être considéré comme ayant un désordre mental simplement à cause de convictions politiques, culturelles ou religieuses. " (Chapitre 2 de la Loi 1992 sur les Evaluations et traitements requis en matière de santé / Nouvelle-Zélande)
C’est pourtant ce qui est arrivé au vétéran du corps des marines étazunien Brandon Raub qui vient d’être interné pour un mois dans un hôpital psychiatrique sans aucune notification de droits ni charge d’inculpation. Son crime ?
Avoir posté des messages sur facebook où il suggère que le gouvernement est impliqué dans les attaques du 11 septembre et appelé à mettre en prison certaines personnalités officielles.
Dans le lien ci-dessous, on peut voir la vidéo de son kidnapping par le FBI et le Secret Service à son domicile.
http://rt.com/usa/news/marine-arrest-facebook-us-204/
En 2006, Claire fut internée 11 jours en HP pour avoir déclaré que le gouvernement était impliqué dans les attaques du 11 septembre. Diagnostic " delusional disorder " (trouble délirant) en lien avec des convictions politiques... voilà un discours qui rappelle des souvenirs !
http://clareswinney.wordpress.com/incarcerated-in-a-psych...
N’est-ce pas l’une des manies des chiens de garde infiltrés que de psychiatriser la dissidence en la diagnostiquant "conspirationniste", (donc l'attentat de la rue saint Nicaise n'a jamais existé ? et Hitler était un enfant de choeur qui fut lâchement agressé par des polonais déguisés en soldats allemands vêtus d'uniformes polonais en septembre 39 ?) ou "confusionniste" (c'est quoi ça ? ceux qui confondent les nobles oeuvres patriotiques du gentil Hitler avec le gentil "transfert vers l'est" ? ou ceux qui confondent la défense de la sainte église catholique espagnole et le fait de fusiller les "ateos"? faudra nous expliquer)
En URSS, les dissidents étaient internés dans des psykoushkas pour "schizophrénie sans symptômes" (sic) ou pour "paranoïa avec manie de lutte pour la justice".
En Chine, le régime interne la dissidence dans des Ankangs pour "monomanie politique".
encore un cas d'internement pour pensée-qui-ne-plaît-pas, et sur ordre d'un président d'université !!!
https://www.dailymotion.com/video/x2fgszt_jean-louis-cacc...
Par ailleurs
Quand on se plonge dans la littérature russe, ou quand on fouille un peu en détail dans l'histoire du régime tsariste, on voit que tout ce qu'on reprochait aŭ fonctionnaires soviétiques, aux policiers soviétiques, etc - et la corruption ! - tout ça éxistait déjà dans la Russie tsariste, ça n'a pas été amené par le communisme. C'est au contraire l'idiosyncrasie existante qui l'a déformé.
Un exemple (qui d'ailleurs doit faire réfléchir également sur ce qui se passe DE NOS JOURS ! et sur certaines accusations proférées contre certaines personnes "qui gênent" ...) :
Les médias soviétiques racontaient que par exemple Soljénytsine était un espion payé par la CIA. Eh bien rien de nouveau sous le soleil, du temps du Tsar les journeaux russes accusaient Lénine d'être un espion allemand ! Qui était derrière la campagne des journaux russes qui l’accusaient d’être un « espion allemand »?
etc etc, les exemples abondent, il n'y a que ça !
et une fois de plus comme dit et redit Philippe Jandrok (à 21min 21s) "le pouvoir c'est la préservation du pouvoir", en France comme en Hongrie, et ailleurs :
25/09/2019
petite leçon de lutte des classes
Matthieu Kassovitz, comédien-réalisateur « engagé », est l’un des premiers à avoir sifflé la fin de la récré. S’adressant à l’ex-candidat du NPA, Philippe Poutou, par ailleurs ouvrier d’une usine que ses actionnaires ont décidé de bazarder après avoir touché toutes les aides publiques possibles, il a appelé les gilets jaunes à ne pas demander “2500 balles et une Mercedes”.
Il faut bien avoir en tête que Kassovitz n’est pas seulement un excité du tweet, c’est aussi un grand bourgeois. Ce mec, qui payait certainement l’ISF et a donc reçu, grâce à Macron, des dizaines de milliers d’euros de ristourne, a évolué comme tous ses semblables face aux gilets jaunes : au début tout attendris, les bourgeois ont salué sur le mode paternaliste la mobilisation, tout content qu’une alternative émerge face aux affreux gauchistes qu’ils abhorrent. Ils saluaient la dimension “apolitique” du mouvement, content de pouvoir s’y associer sans se compromettre idéologiquement. On a vu Eric Brunet, l’éditocrate poujadiste de RMC, enfiler son gilet jaune…
… Puis le retirer : les bourgeois ont un cœur, mais ils ont aussi et surtout un portefeuille et des tas de biens d’une grande valeur financière : aussi, voir des Porches brûler dans l’un des plus riches quartier de la capitale – là où ils vont au restau et à l’hôtel, là où leurs potes habitent, là où leur notaire se trouve, là où ils achètent leurs foutues montres à 30 000 balles – ne les a pas du tout amusé, mais alors pas du tout.
Ils se sont alors mis à faire – selon l’expression d’un de nos lecteurs – du “bourgeoisplanning” : je suis très riche, je ne connais rien à ta vie et à tes problèmes, ma dernière manif remonte à mes années collèges, mais je vais quand même t’apprendre comment tu dois lutter, petit gilet jaune. Reste sage, ne “casse” rien car c’est très très mal, soit “constructif”, présente-toi à des élections, qu’on puisse te plumer avec notre système électoral bien verrouillé, et ensuite pouvoir dire que c’est triste mais que tu pèse quedal, petite merde, retourne devant Patrick Sébastien et laisse nous régner sur ton pays s’il te plaît.
C’est ce qu’a fait Matthieu Kassovitz mercredi soir sur le plateau de Taddéi : il a expliqué d’un ton compassionnel qu’il fallait que les gilets jaunes s’arrêtent, parce que “100€ d’augmentation du SMIC c’est très bien”. Et qu’importe qu’on lui dise que ce n’est PAS une augmentation du SMIC mais de la prime d’activité, que ça comprend des baisses de cotisations que les gens paieront avec une sécurité sociale dégradée…. Matthieu s’en balance : lui se fait soigner dans des cliniques privées, il brasse des millions – comme Muriel Pénicaud qui confond, en direct sur France Inter, 500 000€ et 1500€, il a cette pathologie des bourges : il ne maîtrise pas le nombre de zéro, et a un mal fou à se rappeler comment les gueux vivent.
Pour autant, il ouvrira toujours sa gueule pour nous dire quoi faire, comment lutter, comment penser, comment consommer et comment nous taire : comme tous les grands bourgeois, il a été habitué à penser que son avis compte, que son “génie” ou sa “créativité” l’autorise à nous dominer.
Quand le bourgeois flippe, ça veut dire que le peuple tape juste. Quand le bourgeois dit d’arrêter, ça veut dire qu’il faut accélérer. Quand le bourgeois nous méprise, il faut assumer de le haïr.
(source : https://www.frustrationlarevue.fr/message-des-grands-bourgeois-au-peuple-prenez-laumone-quon-vous-jette-et-rentrez-chez-vous/ )
07/09/2019
les allocs
Beaucoup de français-moyens, et les « bourges » de droite et des gouvernements libéral-fascistes actuels, ont souvent tendance à mépriser et critiquer ceux qui « vivent des allocation familiales ».
Mais la rappeur « El Matador » a fait une très belle chanson
https://www.findclip.net/video/Nd0rE-oo7LU/peril-je.html
sur la vie familiale et l’enfance dans la misère, où il dit entre autre « la misère a un sourire tu sais ? » et à chaque fois repensant à mon enfance des années 50 je répondais à part moi « oui je sais ! ». Et dans cette chanson il dit « on attendait les allocs du début du mois avec courage »
Maintenant, si on revient à la décennie des années 2010, mon chat, qui ne fait rien de ses dix doigts de toute la journée, parfois se met assis près de sa gamelle et reste là tranquillement sans bouger. Alors je comprends le message et je lui dit « ah ah ! Tu attends les allocs du début du mois avec courage, hein ! Bon, on va te donner tes croquettes »
Voilà, il y a beaucoup d’autres choses que j’aurais pu dire et des plus explicites, théoriques et structurées, mais je m’arrête là. Je vous invite simplement à réfléchir vous-même, et à sentir avec toute votre âme et vos valeurs humaines.
PS : au fait, vous savez que quand on a créé les allocs, on a décidé qu'elles seraient égales à, par mois, 225 heures de salaire d'un ouvrier spécialisé de la métallurgie ? ici Bernard Friot vous explique ce que ça veut dire : https://ru-clip.net/video/dfmgyMgDQ-I/dire-les-allocation...
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02/09/2019
chacune de ces émissions est une perle à enregistrer et à réécouter soigneusement
https://admin.over-blog.com/555762/write/106509680
enregistrez,et stockez les toutes pour les re-regarder tranquillement, il faut que les français se refassent une culture de la théorie politique, économique, médiatique.
si vous préférez les livres : https://www.amazon.fr/Notre-Cause-Commune-Instituer-nous-...
(c'est pour l'info et lire les commentaires, mais ne les achetez pas chez amazon ! cette affreuse firme capitaliste exploiteuse !!!! commandez-les chez la librairie quilombo par exemple)
PS accessoire, tout à fait accessoire : les chambres à gaz ont bien existé (celles qu'on montre aux touristes sont des reconstitutions ! les nazis les avaient démontées en fuyant vous pensez bien !) Les Soviétiques ont retrouvé et emporté toutes les archives d'Auschwitz. Mais, fidèles à leurs habitudes, les avaient planquées au secret. Ce n'est que suite à la chute de l'URSS (donc bien après la rédaction des oeuvres de Faurisson, qui se croyait malin) que les historiens ont pu mettre le nez dedans.
Et là il y a tout ! les devis, les factures, les plans des "équipement", et même les correspondances sur les pannes les réparations, les réclamations, la concurrence entre la firmes qui s'enrichissaient avec ça.... Tout le détail administratif. Donc pas de doute sur le sujet, ni sur le génocide, concomitant et par les mêmes méthodes, des tziganes, ni celui, antérieur, ce fut le premier, des fous et des handicapés, ni celui des communistes, et des slaves, sans parler des résistants, des homosexuels, des Témoins de Jéhovah, et autres catégories de personnes qui ne plaisaient pas aux nazis.
Mais cette question d'histoire n'a strictement rien à voir avec les idées de Chouard qui sont : La théorie de la démocratie ! le vol de celle-ci par les milliardaires et leur mafia de Séides, les "journaputes" et les "clébards" à leur service, bref la lutte des classes, tout ça. Là ! on a le sujet de discussion de Chouard, celui qu'il (de même que Bernard Friot sur le plan économique) traite avec humanité, bon sens, et une rigueur intellectuelle imparable. (c'est peut-être pour ça que l'Establishment se sent menacé et vaut le faire taire à n'importe quel prix (il ne fait pas de moto Chouard ? ç'est pas conseillé dans son cas ! ni de faire du vélo dans les rues désertes, on ne sait jamais une crise cardiaque est vite arrivée).
"En tout cas tous les français un peu honnêtes sont extrêmement en colère, en constatant que par des détours abjects, les puissants peuvent s'efforcer de le faire taire ainsi parce qu'il dérange leurs pouvoirs et représente une opposition des plus sérieuses, il est un danger pour eux, qu’il faut écraser dans l’oeuf…
Il fait partie de ceux que l’on affuble de qualificatifs les plus aux antipodes de ce qu'il est vraiment, et malheureusement les chiens de garde bourgeois relaient ces diffamations pour le discréditer. Mais qui peut les croire ? Comme vous dites si bien, ils ne peuvent pas contrer le message, qui est vraiment imparable, et fait réfléchir les français, alors ils s'en prennent au message, ruse malhonnête bien connue !
Mais les français ont appris à le connaître. Et on sait qu’il n’y a pas plus humaniste et altruiste que Monsieur CHOUARD"
CHOUARD A OUVERT LES YEUX ET LES COEURS DE TELLEMENT DE PERSONNES
En dépit des manoeuvres malhonnêtes de la caste bourgeoise pour faire taire ses théoriciens l'idée de tirage au sort progresse petit à petit, en témoigne la vidéo ci-dessous
Petit rappel sur notre condition dans le système capitaliste actuel (et donc sur les intérêts en jeu) :
21/08/2019
c'est ça les universitaires ?
phrase trouvée dans un roman écrit par un universitaire d'origine française et vivant en Amérique latine :
"Nous trouvions normal, jusque dans les années 2000, de nous retrouver dans des pièces enfumêes."
Mais les bourgeois « bobos » (caractérisés, nous dit Théodore Kaczynski « Unabomber », par leur extrême degré de socialisation!) savent changer ce qu’ils trouvent normal d’une année sur l’autre, à la baguette ! Ils font toujours là où on leur dit de faire ! Et ils se prétendent universitaires ! C’est ça la pensée ? c’est ça la philosophie ? Et la dignité de l’être qui pense alors ? Les gens du peuple en ont plus !
08/08/2019
vous avez dit "croyances" ?
Le problème n'est pas de savoir si untel ou untel croit au Père Noël ou pas, ni si il faut respecter cette "croyance" ou pas, le seul et unique problème est de savoir si le Père Noël existe ou pas.
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