Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/04/2020

l'individu et la morale

26/3/2018 dans son livre « Jamais seul, ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et le civilisations », Marc-André Sélosse parle, comme d’une «vision profondément occidentale » de l’importance que nous donnons à l’individu dans la société, il a l’air de la critiquer, mais cette attitude (de même que la capacité à savoir toujours remettre en cause ses certitudes, comme l'a fait remarquer François Asselineau) si elle est « occidentale » (j’en doute) a raison, est la base pour une société civilisée, et fut de tout temps menacée, et l’est plus que jamais actuellement (en Occident particulièrement !) par l’évolution de plus en plus totalitaire, et encouragée par les progrès de la technique, du « Libéral-fascisme » (voirla définition sur le site  Syti) actuel, de la nouvelle religion hygiéno-sécuritaire, des formes nouvelles de cette hubris, de l’ « esprit de la modernité » dénoncé par Zygmunt Bauman.

Comme l’a montré Michel Terestchenko, comme en témoigne le curé Meslier, seul de son temps à se scandaliser des bûchers de chats qui réjouissaient les parisiens, Elian Finbert seul à se sentir frère des animaux de sa maison de Minya-al-Qamh ou Brigitte Bardot souffrant de l’agonie des animaux à fourrure, la morale, est essentiellement une révolte subjective de l’individu. Et les progrès de la science et de la pensée n’ont été possible que par des individus sortants de la pensée collective.

 

des gens qui comme Didier Raoult ( et comme Dieudonné aussi !) font "ce qu'ils ont à faire" et disent "ce qu'on pense de moi, je m'en fout !" vidéo : https://ru-clip.net/video/rF2ahvib56s/dieudonn%C3%A9-%C3%...

Les commentaires sont fermés.