08/02/2020
bébés sur mesure - les corollaires
'' L'ère du bébé sur mesure s'ouvre et ordonne un double mouvement simultané. Le premier est tiré par l'exigence d'avoir un bébé le meilleur possible"
le "meilleur" ? Quid ? Qui détermine les critères ?
Gelsomina ?
si vous avez un peu de coeur, d'humanisme, de morale, il est temps de réfléchir !
et d'avoir peur .....
26/01/2020
la haine et la violence c'est eux ! la dictature, le pouvoir d'un clan autoproclamé qui fait le contraire de ce que veut le peuple c'est eux !
14/01/2020
toute une époque, toute une conscience de la vérité (vérité ?) - Deux époques ! maintenant j'en ai rajouté une autre.
la vie de l'esprit et de notre société par des chansons "cultes" qui sont chacune tout un symbole :
totalement
"il n'y a plus d'après" de Juliette Greco (elle vit encore, enfin pour le moment ...)
Il paraît que la chanson n'est que de 1960. Mais c'est le symbole philosophique des années 50, toute une modernité, du désespoir existentialiste, Nouveau Roman, Ionesco, Camus, Samuel Beckett. Les années 50 que je résume en disant "l'époque de la Science et du désespoir". Et Brassens quand il a écrit https://ru-clip.net/video/SaKeQjjzExA/georges-brassens-le...
ça peut paraître amèrement intelligent et "moderne" cette lucidité désespérée, mais, à part au cimetière (forcément ! par définition) ou au suicide (pour ceux qui ont un peu plus de courage), ça mène à quoi ?
A part chez ceux qui ont remisé l'intelligence et la lucidité - trop pénible, vite une pilule tranquillisante ! - intellectuellement après le cul-de-sac on fait quoi ? Cette lucidité qui a donné et dont il ne reste plus aujourd'hui que le dogme de l' "ici et maintenant" et le "bouddhisme" des euthanasieurs et du psychologiquement correct à la mode.
(cu fut l'époque où j'étais enfant, et lucide)
(Mais, je regrette, j’ai horreur du bouddhisme. Je lui préfère largement la philosophie de l’Absurde, qui elle, est révoltée, et ne porte pas la mort, sa "sérénité" et son vide éternel et définitif, au pinacle !)
Maintenant 1981
Donc, une autre chanson qui est tout le résumé d'une époque, c'est "Il est libre Max"
C'est l'époque libre et "hippie" des années 70, celle de Gébé, Julien Clerc et Polnareff.
Quelques remarques :
1° la peur de la mort a disparue, et la conscience de la vanité totale de tout. Trop pénible d'être lucide ! alors on refoule, et on jouit (ce qui fait que ces jeunes qui se croyaient "révolutionnaires" vont paver la voie aux bourgeois "Libéral-libertaires" actuels"! ) c'est comme ça aussi qu'est née ce que j'appelle "la Secte des Adorateurs de la Mort", sur laquelle j'ai fait un billet.
2° c'est un bel idéal mais ... hélas, les "djeunss" qui rêvaient cette époque, n'ont pas pu rester comme ça. Ceux qui le sont restés sont devenus des vieux solitaires, rassis voire désséchés, parfois aigris, ou marginaux, ou morts. Les autres ? ben les autres comme les 68-ards, une fois qu'ils ont fini leurs études, ils se sont "rangés", ils sont devenus des bourgeois "bobos" riches et bien installés comme dans le film "un coeur en hiver", ils font semblant de croire toujours aux mêmes valeurs - verbalement, mais en réalité ils sont profondément imprégnés de l'inverse ! - ça leur permet de se poser en donneurs de leçons et de mépriser le peuple ! (comme ceux décrits dans le fameux livre de Bégaudeau par exemple).
3° c'était aussi une époque où on était libre, et où ne régnaient pas encore ni les hygiénistes totalitaires, ni les féministes hystériques de maintenant.
(ce fut l'époque où j'étais jeune, et où je travaillais)
02/01/2020
un historique très interessant
1940
- Création de l’Ordre des Médecins.
Philippe Pétain (président)
1941
- Suppression du diplôme d’herboriste.
Philippe Pétain (président)
1941
- Loi pour accélérer les remembrements agricoles afin d’industrialiser l’agriculture.
Philippe Pétain (président)
1941
- Création du Groupement National Interprofessionnel des Semences (catalogue des semences autorisées).
- Création du Service de Protection des Plantes (police des plantes).
Philippe Pétain (président)
1942
- Création du Comité Technique Permanent de la Sélection (catalogue des semences autorisées).
Philippe Pétain (président)
1942
- Création des Préfets Régionaux et des Intendants Régionaux de Police.
Philippe Pétain (président)
1945
- Création de l’Ordre des pharmaciens.
Charles de Gaulle (gouvernement provisoire)
1945
- Création de l’ONU (Organisation des Nations Unies) : New York
1945
- Création du FMI (Fond Monétaire International) : Washington.
ONU
1945
- Création de la BM (Banque Mondiale) : Washington.
ONU
1946
- Marthe Richard fait voter la loi de fermeture des maisons closes.
Félix Gouin (gouvernement provisoire).
1947 :
- Création du Gatt (Devenu ensuite OMC, Organisation Mondiale du Commerce) : Genève
1954
- Création du Groupe Bilderberg.
1954
- Loi de limitation de la vitesse en ville à 60 km/h (décret du 10 juillet).
René Coty (président).
1955
- Création des péages.
René Coty (président).
1959
- Obligation d’avoir une assurance pour pouvoir rouler en voiture.
Charles de Gaulle (président).
1961
- Convention unique sur les stupéfiants : interdiction de cultiver et de vendre.
ONU
1963
- Création du Codex Alimentarius : Rome.
ONU
1970
- Seuil d’alcool autorisé au volant fixé à 1,2 g/l.
Georges Pompidou (président).
1970
- Loi anticasseurs. (sauf pour les policiers visiblement !! eux ils peuvent vous casser arbitrairement et à volonté votre porte ,votre maison, vos meubles, votre corps sans avoir à verser la moindre indemnité)
Georges Pompidou (président).
1970
- Loi française sur les stupéfiants : opium, morphine, héroïne, méthadone, codéine, cocaïne, cannabis, etc.
Georges Pompidou (président).
1973 :
- Fin de l’indépendance financière de la France, qui doit désormais emprunter aux banques privées au lieu de la Banque de France. Somme totale pour les bénéficiaires de cette loi : 1 500 milliards d’euros.
Georges Pompidou (président) et Valery Giscard d’Estaing (ministre des Finances)
1973
- Obligation du port du casque de moto.
- Obligation du port de la ceinture de sécurité la nuit.
Georges Pompidou (président).
1975
- Limitation à 45 km/h de la vitesse des cyclomoteurs.
Valery Giscard d’Estaing (président).
1975
- Obligation du port de la ceinture de sécurité jour et nuit.
Valery Giscard d’Estaing (président).
1982
- Suppression de l'échelle mobile des salaires
François Mitterrand (président).
1983
- Passage à 0,8 g/l autorisé au volant.
François Mitterrand (président).
1986
- Signature de l’acte unique (suppression des frontières pour les capitaux, les marchandises et les travailleurs précaires au sein de l’Europe).
François Mitterrand (président).
1986
- Création du contrôle technique.
- Retrait de permis immédiat en cas d’alcoolémie trop élevée au volant.
Jacques Chirac (premier ministre)
1986
- Renforcement de la loi de 1970 sur la toxicomanie.
Jacques Chirac (premier ministre)
1987
- Privatisation de plusieurs entreprises publiques : CCF, Saint-Gobain, TF1, Havas, Matra, CGE, Société Générale, Paribas, Mutuelle Générale française, Banque du bâtiment et des travaux publics, Suez.
Jacques Chirac (premier ministre)
1987
- Lois sur l’incitation fiscale au développement des stock-options.
Jacques Chirac (premier ministre)
1987
- Installation d’Eurodisney à Marne-la-Vallée
Jacques Chirac (premier ministre).
1988
- Contrôle technique obligatoire tous les trois ans pour les véhicules de plus de cinq ans.
Jacques Chirac (premier ministre).
1989
- Limitation de la vitesse en ville à 50 km/h.
François Mitterrand (président).
1990
- Obligation du port de la ceinture à l’arrière.
- Création de zones à 30 km/h.
François Mitterrand (président).
1991
- Loi Évin contre le tabagisme et l’alcoolisme.
François Mitterrand (président) et l’OMS.
1991
- Privatisation du Crédit local de France.
Michel Rocard (premier ministre) et Bruxelles.
1992
- Mise en service du permis à points.
1992
- Signature du traité de Maastricht.
François Mitterrand (président) et Bruxelles.
1993
- Libéralisation totale des transports de marchandise.
François Mitterrand (président) et Bruxelles.
1993
- Abaissement à 0,7 g/l du taux d’alcool autorisé au volant.
François Mitterrand (président) et l’OMS.
1993
- Privatisation de Rhône-Poulenc.
Édouard Balladur (premier ministre) et Bruxelles.
1993
- Allongement de la durée de cotisation retraite à 40 ans.
Édouard Balladur (premier ministre).
1994
- Privatisation de Elf-Aquitaine, UAP.
Édouard Balladur (premier ministre) et Bruxelles.
1995
- Privatisation de la Seita.
Édouard Balladur (premier ministre) et Bruxelles.
1995
- Passage à 0,5 g/l du taux d’alcool autorisé au volant.
Édouard Balladur (premier ministre) et l’OMS.
1995
- Privatisation de Péchiney, Usinor Sacilor
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.
1996
- Privatisation de AGF, CGM.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.
1997
- Privatisation de Bull.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.
1997
- Loi sur les trente-cinq heures
Martine Aubry (ministre de l’Emploi) Lionel Jospin (premier ministre).
1997
- Brevet de sécurité routière pour les conducteurs de 14 ans.
Jacques Chirac (président) et l’OMS.
1997
- Privatisation de France Télécom.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.
1997
- Signature du traité d'Amsterdam.
Lionel Jospin (premier ministre).
1998
- Création du fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).
Lionel Jospin (premier ministre).
1998
- Privatisation du CIC, du GAN, du CNP, de Thomson Multimédia.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.
1999
- Privatisation d’Air France, du Crédit Lyonnais.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.
2000
- Privatisation d’Aérospatiale.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.
2001
- Obligation des fournisseurs d’accès Internet de conserver les communications de leurs clients.
- Droit de fouille élargi.
- Contrôle policier possible dans les cages d’escaliers
Lionel Jospin (premier ministre).
2002
- Privatisation d’Autoroutes du Sud de la France.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.
2003
- Premiers radars automatiques.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur) et l’OMS.
l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : Genève.
2003
- Création du délit de conduite sous l’influence de stupéfiants.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur) et l’OMS.
2003
- Allongement de la durée de cotisation retraite à 42,5 ans.
Jacques Chirac (président).
2003
- Extension du fichage ADN étendu à toute personne soupçonnée d’un quelconque délit (sauf délit d’initié ou financier).
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur).
2003
- Création de l’infraction pour téléphone en voiture.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur).
2003
- Création du délit de racolage passif.
- Création de délit du squatter.
- Confiscation possible du véhicule des gens des voyages.
- Obligation d’un certificat médical pour l’achat d’une arme à feu.
- Création du délit de mendicité agressive.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur).
2003
- Hausse de 42 % du prix du tabac sur deux ans
Jacques Chirac (président) et l’OMS.
2004
- Vente de 10 % de France Télécom
- Privatisation d’Aréva
- Fusion Sanofi/Aventis
Nicolas Sarkozy (ministre des Finances) et Bruxelles.
2004
- Passage à 6 points au lieu de 12 des nouveaux accédants au permis de conduire
Jacques Chirac (président) et l’OMS.
2004
- Journée mondiale de la santé organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), sur le thème : "L’accident de la route n’est pas une fatalité"
Jacques Chirac (président) et l’OMS.
2004
- Privatisation de la Snecma.
Nicolas Sarkozy (ministre des Finances) et Bruxelles.
2004
- Vente d’une partie des réserves d’or de la banque de France.
Nicolas Sarkozy (ministre des Finances).
2005
- Privatisation de la Société des Autoroutes du Nord et de l’Est de la France (Sanef)
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.
2005
- Privatisation de EDF.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.
2006
- Privatisation des Autoroutes Paris Rhin Rhône (APRR) et d’Aéroports de Paris.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.
2007
- Instauration de peines minimales en cas de récidive, dites « peines plancher ».
Nicolas Sarkozy (président).
2007
- Hausse du prix du tabac de 6 %
Nicolas Sarkozy (président) et l'OMS.
2008
- Mise en place de la loi interdisant le tabac dans tous les espaces privés, hormis les domiciles.
Dominique de Villepin (2007) et Nicolas Sarkozy (2008) et l’OMS.
2008
- Ratification du traité de Lisbonne par 336 députés sur 410, malgré le référendum de 2005.
UMP, PS
2009
- Passage du déficit français de 50 à 140 milliards d’euros.
Nicolas Sarkozy (président).
2009
- Hausse du prix du tabac de 6 %
Nicolas Sarkozy (président) et l'OMS.
2009
- Création du fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique, qui remplace le fichier Edvige.
Nicolas Sarkozy (président).
2009
- Entrée en vigueur du traité de Lisbonne.
Nicolas Sarkozy (président).
2009
- Pandémie de grippe mortelle.
Roselyne Bachelot (ministre de la santé) et l'OMS.
2010
- Projet de loi LOPPSI 2.
• Confiscation automatique du véhicule des chauffards.
• Liste noire de sites Internet.
• Possibilité pour la police de s’introduire à distance sur un ordinateur.
Nicolas Sarkozy (Président).
2010
On continue ?
(ben ça par exemple ........ http://miiraslimake.over-blog.com/article-5381987.html )
Par Marie, pour le collectif "Nos Libertés", le 2 février 2010
à l'inverse le seul espoir actuellement : l'UPR
et n'oubliez pas que maintenant il y a un site où on peut de nouveau télécharger sans censure les vidéos de youtube : https://www.y2meta.com/fr2/youtube/54nDztvaYmk
31/12/2019
Théophile Gautier avait compris
Cessez donc, cessez donc, ô vous, les jeunes mères
Berçant vos fils aux bras des riantes chimères,
De leur rêver un sort ;
Filez-leur un suaire avec le lin des langes.
Vos fils, fussent-ils purs et beaux comme les anges,
Sont condamnés à mort !
La comédie de la mort - 1838
29/12/2019
on en avait tant rêvé !
L’An 2000 est déjà derrière nous, et pourtant souvenez-vous il fut un tel mythe futuriste !
On a tant rêvé, vous en souvenez-vous? de l'an 2000 il a cristallisé tous les espoirs les plus fous, tous les mythes futuristes, tous les essais d'anticipation.
Bon, maintenant que non seulement on a fini par y arriver (ça fait froid dans le dos d'ailleurs: tous les avenirs, même lointains, arrivent un jour) mais même le dépasser déjà de 8 ans, relisons comment les gens de 1960 l'imaginaient:
Voici des exemples des compositions françaises que rédigèrent des élèves du CNTE sur le thème "imaginez la journée d’un collégien en l’an 2000".
« Jean est donc en pleine forme, et surtout, sa journée d’écolier est commencée. Plusieurs fois, dans la nuit, un magnétophone placé à la tête de son lit lui a murmuré les résumés des leçons enseignées la veille. Sa subconscience les a retenus sans peine, prête à les transmettre à son cerveau dès que Jean sera invité à les réciter.
Il est 8 heures, Jean passe dans son cabinet de toilette individuel, se déshabille, se met sous la douche, presse un bouton : une eau douce et parfumée tombe en pluie fine sur son corps de garçonnet déjà musclé.
Peu après, il rejoint ses parents dans la salle familiale où l’attend un repas traditionnel. C’est le seul qu’il fera de la journée. Sous un faible volume, ce repas est composé d’extraits de légumes vitaminés, de sucs de viande, de minéraŭ, de fruits, le tout présenté sous les formes appétissantes de tablettes de pâte multiformes et multicolores, aŭ saveurs variées à l’infini ; le repas est accompagné de jus de fruit.
Son père et lui, vêtus d’une chemisette et d’un pantalon de fin tissu, prennent l’ascenseur qui, en quelques secondes, les monte sur la plate-forme de l’immense building, où, parmi tant d’autres, se trouve amarré la « trois E », véhicule de série permettant de voyager dans les éléments (terre, air, eau). En quelques minutes la « trois E » les dépose sur l’aire de réception de l’école de Jean. Puis son père repart pour prendre son travail à « l’Office International des Transports Cosmiques ».
Un autre ascenseur conduit Jean au 12è étage où se tient sa classe ou, plutôt, le « Combiné Psycho-pédagogique », car l’enseignement n’est donné qu’en fonction des traits caractérologiques, des tendances de l’enfant et des besoins de la société. C’est ainsi que Jean est dans la filière : « Electronique appliquée ». Néanmoins, une teinture de culture générale lui est donnée en plus de sa spécialisation. Dans des amphithéâtres immenses, des professeurs se succèdent sur les estrades. Leurs cours sont illustrés par des projections de films en relief et en couleurs. De 6h. 30 à midi, les cours se succèdent. Puis, après coupure d’une demi-heure, réservée, en particulier, à l’absorption de boisons catalysatrices du savoir, les enfants se rendent sur le stade par le métro aérien monorail. A 15 heures, ils sont de retour à l’école où leur sont remises les bobines sur lesquelles sont enregistrées les leçons de la journée. Ainsi, en quelques heures, l’enseignement est inculqué aŭ enfants selon leurs aptitudes intellectuelles, physiques et morales .
Libres de bonne-heure, les écoliers bénéficient de la vie familiale d »’autant plus agréable que les femmes mariées ne travaillent plus à l’extérieur comme jadis, mais se consacrent exclusivement au milieu familial.
Dans ces conditions, la présence maternelle s’exerce pleinement sur le développement psychique et affectif de l’enfant lui donnant l’apport humain nécessaire pour contrebalancer le coté mécanique de la vie en l’an 2000 »
Un autre :
« Je suis un écolier de l’an 2000. Voici cinq mois, j’ai assisté à l’avènement du troisième millénaire. Quel sera le sort de l’humanité à la fin des dix siècles à venir ? L’imagination me manque pour évoquer ces lointaines perspectives. La science et la technique évoluent si rapidement que les projets qui paraissent aujourd'hui les plus insensés deviendront dans quelques années des réalités qui sembleront dépassés.
Aujourd’hui, je trouve naturel d’utiliser les moyens que le génie de l’homme a mis à la portée de tous, et sans doute suis-je incapable d’imaginer la reconnaissance que je dois aŭ pionniers du Xè siècle. Mon niveau d’instruction, à quinze ans, est paraît-il équivalent à celui d’un ingénieur entièrement formé il a quarante ans ; ce n’est pas mon intelligence qui en est responsable, mais la nature de l’enseignement qui est dispensé et surtout les instruments de sa vulgarisation.
Dans une heure, je dois suivre mon cours de mécanique céleste. C’est le professeur X…, de l’Université de Moscou, qui doit assurer la leçon. Grâce à mon récepteur de télévision scolaire, en relief et en couleurs, je pourrai suivre, en même temps que des millions d’élèves disséminés que la Terre, sur la Lune et sur Mars, les explications, de ce savant éminent.
Si j’ai besoin d’explications, je m’adresserai au cerveau électronique de mon immeuble, qui me fournira tous les renseignements que je désirerai ; il ne se trompe jamais, lui…
Cet après-midi, ce sera le Dr T…, de l’université de Philadelphie, qui, par le même canal, nous parlera des ses travaŭ sur la culture des algues marines dont l’humanité toujours plus nombreuse doit retirer de nouveaŭ aliments particulièrement riches.
Demain, cours de biologie par le professeur D…, de Paris, et conférence du Dr U…, de Nairobi, sur les utilisations des nouveaŭ métaŭ découverts dans les mines de Mars.*Il y a vingt ans, il m’aurait fallu être polyglotte pour suivre tous ces cours ; aujourd’hui, grâce à la langue universelle, les barrières ont disparue entre les nations et nous sommes tous citoyens du monde.
Mon ambition est de devenir ingénieur-prospecteur. La Lune et Mars sont occupés depuis trente ans ; quelques millions d’humains travaillent à l’exploitation des ressources minérales de ces planètes, mais les résultats sont décevants. Les savants envisagent d’atteindre les mondes inconnus que les progrès de la navigation spatiale doivent permettre d’aborder dans quelques années. Bientôt sans doute, sera vérifiée la théorie du « boulet de Langevin », qui permettra aŭ astronautes de vaincre le temps ; alors seront ouvertes les portes de la grande aventure : la course aŭ étoiles !…
Jeudi, jour de congé, je dois aller avec mes parents rendre visite à des amis de San-Francisco ; papa est très fier d’étrenner, à cette occasion, sa nouvelle « fusée-Jet » qui atteint les 20 000 kilomètres –heures. J’espère qu’il me laissera piloter au-dessus de l’Atlantique.
Par la baie de mon studio, j’aperçois les traînées lumineuses des astronefs se dirigeant vers la Lune et Mars, j’admire également les évolutions gracieuses des martinets qui se pourchassent dans l’air tiède.
Depuis des milliers d’années, la vie pour eŭ n’a pas varié, ils passent, insouciants et fugaces, au rythme de l’été.
De mon quarantième étage, je distingue quelques antiques automobiles qui se traînent su le sol ; quelques centenaires incorrigibles qui s’en tiennent aŭ modes de leur jeunesse… Par le hublot électronique, je remarque mon grand-père qui revient « pédibus » d’une partie de pèche à la ligne, portant fièrement sa canne de fibre de verre et son archaïque moulinet qu’il entretient religieusement depuis 1960 !…
Pauvre grand-père ! Il n’a jamais pu s’adapter complètement à notre époque ; pour lui, une excursion à Bombay ... etc »
Ce n’est pas vraiment comme ça que ça s’est passé !
Bien sûr, vous allez dire « oui mais ce ne sont que des adolescents, pleins d’enthousiasme »;
mais les futurologues professionnels de l’époque aussi se sont montrés excessivement optimistes, jugez-en ! voici ce que nous assure l’éminent futurologue Jean Fourastier en 1964 :
« On peut donc dire que les problèmes du chômage, du pouvoir d’achat et des crises économiques ont été aujourd’hui maîtrisés par la science économique comme la tuberculose et les maladies infectieuses l’ont été par la médecine. Ils n’auront plus de place dans l’Histoire de demain, autrement que dans le travail des spécialistes chargés de les combattre et de déclencher les réactions préventives. » (l’Histoire de Demain, page 101 chapitre « Les faŭx-problèmes »)
matin du 1er janvier 2000
Un jour on démolira
ces beaux immeubles si modernes
on en cassera les carreaux
de plexiglas ou d’ultravitre
on démontera les fourneaux
construits à polytechnique
on sectionnera les antennes
collectives de télévision
on dévissera les ascenseurs
on anéantira les vide-ordures
on broiera les chauffoses
on pulvérisera les frigidons
quand ces immeubles vieilliront
du poids infini de la tristesse des choses.
Raymond Quenau
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bon, finalement, l'an 2000 a quand-même marqué le début d'une autre époque, un tournant, mais pas du tout ce qu'on prévoyait en 1960 (d'ailleurs en 1960 on ne se doutait pas un seul instant des problèmes et des menaces qui allaient nous tomber dessus 40 ans plus tard www.ipernity.com/blog/r.platteau/37510 ) en effet 1999 c'est l'agession de l'OTAN en Yougoslavie, dont on sait maintenant que c'était de l'artifice et de la manipulation à visée géostatégique, l'élection d'Hugo Chavez au Vénézuela, août 1999 c'est le sommet de Bichkek et l'OSC commence à devenir une alliance géostratégique, en décembre: Seattle ; 2000 ça continue; 2001: le 11/9 et toutes ses conséquences et contre-conséquences, la popularisation d'Internet et des blog comme un phènomène humain, social démocratique d'envergure (tiens! au fait Internet, voilà une chose à laquelle les auteurs de science-fiction, pourtant si imaginatifs! n'avaient pas pensé, par contre!).
et maintenant méditons sur cette phrase de Jean-Claude Michéa :
"A présent qu'il s'efface de nos vies, et bientôt de nos mémoires nous comprenons un peu mieŭ ce qu'était vraiment le monde moderne jusqu'à une date récente."
bribes sauvées des échanges de commentaires suscités par cet article :
sauf pour une chose :
Dans les BD, etc, d'Anticipation, on montre les hommes et les femmes de l'avenir tous habillés dans des combinaisons, moulantes, austères, fonctionelles, identiques pour tous le monde (et pour les deŭ sexes). Ca ça s'est réalisé par contre! Bien sûr, une combinaison tout d'une pièce ça n'est, en fait, pas du tout pratique ni fonctionel, aussi on l'a fait en DEŬ pièces : jean's de couleur noir moulant et de marque commerciale ostentatoire US, et tee-shirt également de marque ostentatoire et de couleur noir moulant, identiques pour tout le monde, mais pour le reste c'est tout à fait ça, et tout aussi dépersonnalisant et sinistre.
Bref, je me souviens là-dessus d'une anecdote, que 50 ans après je n'ai pas oubliée et qui me reviens régulièrement!
Mon oncle un jour était venu chez nous, aussitôt il bondit sur le poste de radio (à lampes bien sûr le poste ! quelle question ! d'ailleurs c'est lui qui le réparait quand il était en panne) , car il fallait absolument qu'il écoute, qu'il ne rate pas, l'épisode d'un feuilleton de science-fiction qu'il suivait (ingénieur de formation, il était passionné par tout ce qui est technique).
On a donc écouté son feuilleton.
Les héros se trouvaient sur une autre planète qu'ils exploraient avec un vaisseau spatial (on ne s'inquiétait sans doute pas trop de savoir comment ils avaient pu se rendre autour d'une autre étoile (c, accroissement de la masse, centaines d'années-lumière, vous connaissez ?) et je ne sais plus ce qu'il leur arrivait, mais ils avaient très fort envie de savoir ce qu'il y avait dehors, pour ça ils avaient un système de caméra et les image apparaissant sur un écran à l'intérieur de l'appareil, comme un des personnage s'impatientait, un autre lui a rappelé que pour voir l'image il fallait encore attendre un peu "que les tubes aient chauffé"...
Je ne sais pas si vous vous rendez compte?
(De toutes façons de nos jours - alors que les transistors c'est déjà archaique, maintenant que les circuits imprimés sur des puces de silicium équivalent à des milliers de transistors, alors des lampes ! - vous ne savez peut-être même plus que dans le temps les récepteurs de radio et de télé (et les ordinateurs !) ça fonctionnait à l'aide de lampes (diodes, triodes) et que les lampes il fallait attendre qu'elle aient atteint leur température de fonctionnement (l'efet thermo-électrique) pour qu'on commence à voir l'oeil vert de la radio s'éclairer et une voix s'élever "dans le poste". ) Bref, ces explorateurs du futurs avaient apparemment résolu les problèmes des voyages intersidéraŭ, mais leurs télé fonctionnaient toujours comme celles des années 50 !!
Eh oui, je me revois encore écoutant cette radio ....
Quant à moi, sous son influence, je maîtrise assez bien les technologies nouvelles, de même que j'ai su réparer les postes à lampes (après tout je saurais peut-être encore : ton allusion à "l'œil magique à rayons cathodiques" qui aidait à l'accord fin des stations me rappelle encore des schémas de câblage).
On a pourtant abusé dans les années 60 du sujet de philo bateau sur "science sans conscience", mais on est dominé par des financiers à courte vue qui ne songent qu'à leur profit immédiat, et veulent des travailleurs et des consommateurs plutôt que des hommes.
Ce qui m'inquiète le plus n'est pas encore très à la mode : c'est la dégradation de la transmission du savoir. On s'indigne de la perte de l'orthographe, mais ce n'est que le plus visible. Tout est atteint, et on aura à la fin des scientifiques qui ne savent plus compter, des médecins qui ne savent pas soigner. Ce sont pour le moment les filières dont le recrutement est le plus bas qui sont atteintes : les sections économiques et littéraires produisent déjà des cadres, des commerciaux, des publicitaires, des artistes ignorants et incompétents ; mais ce n'est que le début.
Et plus de dictées, et plus d'apprentissage des chansons du patrimoine populaire à l'école primaire www.ipernity.com/doc/r.platteau/3598729
et maintenant il paraît qu'on va supprimer l'histoire, c'est très grave car : miiraslimake.over-blog.com/article-879749.html
plus de géométrie descriptive, plus de calcul mental, le fait qu'on dispose de machine pour ça ne dispense pas de savoir avec son cerveau comment ça se passe, sinon on ne peut plus rien comprendre.
Je crois que vous avez pleinement raison là. ça mériterait d'être développé.
Quand-même si ils ne comprennent pas "vérité en deça des Pyrénées, erreur au-delà" c'est inquiétant.
le Jansénisme on peut vivre sans mais les problèmes métaphysiques soulevés par Pascal non.
Et puis l'année d'après, en terminale, il faudra quand-même qu'ils abordent la philo, la vraie, non ?
Autrefois on s'adressait la parole, même entre inconnus, maintenant si jamais vous adressez la parole à quelqu'un on fait semblent de n'avoir rien entendu ou bien on appelle la police ! Autrefois la vie privée était respectée (sauf par les voisins et par les curés), maintenant tout le monde est sous surveillance de la DDASS et autres. Autres on se déplaçait en train ou en car, maintenant en voiture. Autrefois on mangeait principalement des tartines de pain, maintenant on ne consomme presque plus de pain, et en Belgique plus du tout. Autrefois les enfants jouaient sur la chaussée, maintenant ce n'est plus possible, et si jamais ils le font sur les parkings ils sont catalogué "loubards". Autrefois les animaŭ menaient souvent une "vie de chien", maintenant on les euthanasie, les humains aussi. Autrefois il y avait le clair de lune et les étoiles, maintenant l'éclairage urbain. Autrefois les pannes d'électricité, les bougies, la radio, aujourd'hui la télé. Etc.
18/12/2019
le salaire brut
"Je ne me lasse pas de cette puissance de penser.
Bernard nous aide à nous émanciper, vraiment, en profondeur et pour longtemps.
Il faut écouter ses conférences le crayon à la main" (Etienne Chouard)
J’aime bien l’attitude de Bernard Friot à la télévision (ce soir ou jamais le 7/6/2013 https://www.youtube.com/watch?v=sIaDmbJ0fTU) devant les capitalos qui lui lançaient « il est dans son délire », et tout ça ! Il ne se vexe pas, il ne se démonte pas, il ne se met même pas en colère, il rigole, narquois et serein. Il est intelligent, et cultivé : il connaît tous les trucs et les discours des réactionnaires de tous les temps, qu’il reconnaît bien; non seulement il n’est pas blessé (la luno ne aŭskultas, kiam la hundoj ĝin insultas) mais pas le moins du monde impressionné ni en colère, ça le fait rigoler ! Ça ne le « défrise » pas le moins du monde, et le terme de « parasite » qu’il a employé pour parler des patrons et actionnaires et qui a été dénoncé avec véhémence par les capitalos présents, vexés, il le réemploie imperturbablement à plusieurs reprises par la suite !
Qu’est-ce que ça fait du bien d’entendre enfin appeler les choses par leur noms ! Une bouffée d’air frais, et de chaleur de la raison .
Et comme homme Bernard Friot, en dépit de son visage ridé et de son air austère de lorrain (né à Naufchâteau) - en fait il n’est pas si austère ni si froid que ça : il est sérieux c’est tout, à l’occasion il sourit ou rit, et n’hésite pas à utiliser des mots familiers, et il est naturel et sans prétention -
un autre homme que j'aime de plus en plus c'est Edmond Janssen (voir sa vidéo du 25 mars à La villette)
et pendant ce temps l'anti-Friot c'est Macron :
La mort du salaire brut
Macron prépare la plus terrible attaque contre nos salaires de toute l’histoire de notre pays. Du jamais vu.
Il va supprimer le salaire brut.
Les grands médias des 9 milliardaires font mine de nier ou déforment la réalité : comme si seul comptait le salaire net en bas de la feuille de paie.
Mais non, c’est le salaire brut qui compte !
Réexpliquons le à nos concitoyens car le pouvoir cherche à supprimer les feuilles de paie papier et à les « simplifier » pour pas qu’on voit la manœuvre.
Le salaire net c’est pour payer la force de travail.
Le salaire brut c’est pour payer la reproduction de la force de travail.
Le salaire net on vit avec au mois le mois
Le salaire brut on vit avec tout au long de la vie.
Le salaire net vous permet de consommer et de vivre quotidiennement.
Le salaire brut vous permet de faire face à tous les aléas de la vie, quand vous avez besoin de logement, quand vous êtes en charge de famille, quand vous êtes malades, quand vous avez un accident du travail ou une maladie professionnelle, quand vous êtes au chômage, et quand vous êtes en retraite.
Les cotisations ne sont pas des impôts, elles sont obligatoirement pré affectées à ce pourquoi elles sont collectées, elles ne vont pas aux caisses publiques, car les différentes caisses de Sécurité sociale sont de droit privé (et devraient être gérées par les cotisants, les représentants des salariés normalement élus comme cela l’était à l’origine de la « Sécu ». Allez revoir le film « La sociale » de Gilles Perret).
Le salaire brut ce n’est pas une « charge » comme ils le disent, c’est un bonheur.
C’est une partie du salaire mutualisée et redistribuée à chacun selon ses besoins, c’est ce qu’il y a de plus beau dans notre pays.
Le salaire brut vous est redonné en « temps différé » quand vous êtes malades, en « temps indirect » pour le logement, mais aussi en « temps réel » quand vous êtes en retraite (car dans ce cas il va en direct, de ceux qui travaillent à ceux qui sont en retraite, la retraite par répartition n’est pas une épargne !).
C’est le capital, l’actionnaire, l’employeur qui paient votre protection sociale, le salaire brut, chaque mois, en même temps que votre salaire.
Macron a déjà supprimé les cotisations familiales, il a baissé les cotisations parfois jusqu’à 1,6 ou 1,9 fois le smic. Là, il supprime et remplace tout par l’impôt.
C’est vous, par vos impôts, qui paierez dorénavant à la place de votre patron. Un hold up de 470 milliards contre vous ! Un cadeau géant de 470 milliards pour le Medef.
Pour tenter de masquer ça, ils vont augmenter de quelques euros votre salaire net, mais baisser de centaines d’euros votre salaire brut.
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15/12/2019
vive le cirque ! vive les cirques - avec des animaux
12/12/2019
le libéralisme qu'est-ce que c'est ?
On se casse la tête avec les « paradoxes du libéralisme », ses « ambiguïtés », comment le définir ? et tatati et ta ta ta. Mais c'est très simple, très très simple, il suffit d'un peu de méthode marxiste ! Ou tout simplement de bon sens.
Il suffit de se demander : la pensée libérale, ça a été créé par qui ? par quels sortes de gens ? appartenant à quelle classe ? À quelle époque ? Des gens qui avaient quelle mentalité ? Quelles préoccupations ? Quels intérêts ? Quel mode de vie ? Et on a compris !
Le libéralisme c'est l'idéologie de la classe des propriétaires riches, point !
(attention ! Ça exclut les propriétaires pauvres ! par exemple les marchands de chandelles - ils ont un stock, donc propriétaires - de même que pour les coiffeurs : Burke estimait absolument ridicule et impensable qu'on puisse donner des droits politiques à des gens comme ça ! Quand à la propriété des petits paysans on l'écrase sous les pieds et sous les enclosures, la propriété des gros investisseurs elle seule mérite le respect « due à toute personne humaine » ! de nos jours encore les petits commerçants s'en sont aperçu ! Et bien sûr les droits de propriété des « races inférieures » il ne vient à l'idée de personne un seul instant qu'ils puissent avoir des droits de propriétés sur leurs territoires ! Surtout pas Tocqueville).
A partir de ce résumé tout découle de source.
Avec ça inutile de s'embêter avec touts les beaux principes théoriquement théoriques et philosophiques, les valeurs, la condamnation de la « tyrannie », le respect de la « liberté individuelle », de la « conscience errante », de la « personne individuelle », et éventuellement de s'étonner des contradictions flagrantes des théoriciens qui sont censés s'en réclamer ! Non. Plus besoin de distinguer entre libéralisme économique, libéralisme politique, libéralisme des mœurs.
Tous les combats, mais aussi tous les paradoxes de la pensée libérale deviennent des évidences. Et la défense de l'esclavage, et le déni de tous droits aux domestiques, et les cris d'orfraie devant la loi qui réduisait le temps de travail des enfants de moins de 8 ans à de 12 heures par jour (si ! …) disant que c'était une atteinte à la liberté, et un acte de tyrannie de la part du vilain gouvernement, etc, etc, etc.
Pour tout ça et disposer de centaines de citations de la plume même des penseurs libéraux, qui permet de voir quelles positions ils tenaient, il suffit de lire le livre de Domenico Losurdo : http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Contre...
Et cette approche historique permet de comprendre certains changements, par exemple. Traditionnellement, au début, la défense de la liberté religieuse, les droits sacrés de « la conscience errante », le respect des croyances individuelles, était un pilier fondamental du libéralisme. En effet parmi les riches propriétaires, il y avait des catholiques, des protestants (pas encore des juifs mais c'est venu au XIXè siècle, et maintenant c'en est même une composante maitresse), des protestants de diverses chapelles. Aussi devant les persécutions et le pouvoir des théocraties et des rois qui pratiquaient le cujus regio ejus religio, la défense de la liberté de croyance leur importait. Maintenant c'est quasiment disparu ! Au contraire les libéraux sont devenus des intolérants fanatiques. Eh oui ! Maintenant il n'y a plus que des pauvres pour croire en des religions : les musulmans (un temps tolérés eux aussi, quand c'étaient des ambassadeurs ottomans ou des cheiks saoudiens !) sont essentiellement des jeunes marginaux de banlieues pauvres, ou alors ce sont des membres de mouvement que les libéraux qualifient tout de suite de « sectes ». Les gens dont la liberté de croyance consiste à être choqués à l'idée qu'on inculque la théorie du « gender » à leurs enfants, ça …. le libéralisme tout à coup ne le tolère pas ! Leur "conscience errante" on s'en fout ! leur "personne humaine" n'existe plus ! Pas plus que la vision religieuse, non plus des catholiques (en fait maintenant des catholiques qui de nos jours diffuseraient la même vision religieuse que ceux du XIXè siècle seraient diabolisés, insultés et carrément interdits par la police ! Au nom du libéralisme bien sûr !), mais ceux qui cultivent des légumes bio en suivant le cycle de la lune, ou qui critiquent les vaccins sont des ennemis pour les profits de Big Pharma, donc on les assimile « sectes » et on trouve, au nom du libéralisme, normal d'envoyer les gendarmes les arrêter, leur enlever leurs enfants (non le droit sacré et libéral de la famille ne joue pas pour eux !) leur interdire de construire des statues sur le terrain dont ils sont propriétaires (eh oui ! Je vous dis c'est ça le libéralisme), leur interdire de tenir des réunions publiques en louant avec leur argent pourtant (!) le stade de Lens, etc. Donc de nos jours les libéraux, pour qui la liberté religieuse était autrefois si centrale, sont devenus des antireligieux impitoyables et fanatiques ! Logique ! Il suffit de se rapporter à la méthode d'analyse marxiste qui définit l'origine et le conditionnement des idéologies.
La classe dominante, sans vraiment le vouloir, présente sa liberté d'expression comme étant celle de toutes les autres classes sociales. Lorsqu'elle évoque la liberté d'expression, c'est à sa liberté qu'elle pense.
5/5/2014
le créateur de la pensée libérale en France,Claude-Jacques Herbert : 1753 essai sur la police générale des grains http://socserv2.socsci.mcmaster.ca/econ/ugcm/3ll3/herbert/essai.htm
c'est ici aussi qu'on doit rappeler les fameux spartiates, qui furent admirés par des générations de théoriciens démocrates et laudateurs de la "vertu" et qui n'étaient qu'une bande de pirates qui se faisaient nourrir par le peuple qu'ils avaient conquis et réduit en esclavage, les ilotes, et s'organisaient entre eux en véritable couvent de légionnaires austères et fanatiques.
Quand à Athènes là, elle ne s’avère que trop symbolique que comme expérience historique ou du fait d’une juste admiration de l’art qu’elle a été capable de développer, parce que c’était une société esclavagiste; Quatre pelés et trois tondus se réunissaient sur une place et affirmaient : "Voilà la démocratie! » Le reste, les "métèques" n’avait pas de droits et l’immense majorité étaient des esclaves… Même les philosophes, qui étaient des sages et se croyaient justes, de même que les penseurs du "Libéralisme" susnommés, avaient un tas d’esclaves, de même que ces mêmes penseurs "Libéraux" étatsuniens, et les autres des ouvriers dans leurs usines, ou des domestiques pour les servir, et auxquels il n'auraient jamais seulement pensé d'étendre les fameux droits et libertés de l'individu qu'ils réclamaient pour eux-mêmes
Maintenant il convient de se rendre compte (relisez à ce sujet également le livre incontournable de Sven Lindqvist "Exterminez toutes ces brutes") que la racisme n'est pas une réalité intemporelle pesant sur l’humanité comme une tare originelle ou un défaut permanent qu’il faudrait sans-cesse combattre mais qu'il est au contraire un rapport social historiquement daté, dont l'émergence date de l’apparition d’un système social précis ayant besoin pour s’étendre de justifier une hiérarchisation des groupes humains. L’esclavage et la colonisation comme modalités de l’accumulation primitive du capitalisme européen sont les bases matérielles de l’émergence des théorisations racistes. Auparavant existait bien sûr des conflits, des guerres et des agressions mais elles n’étaient pas argumentés sur une logique de hiérarchisation de l’humain.
Le libéralisme, en clair c'est la dictature des ultra-riches, écoutez la parole claire et décapante de François Boulo :
03/12/2019
La VRAIE VIE
On ne voit presque plus jamais (sauf dans le Tiers-Monde) de mère portant son enfant à bras ! C’est lamentable et un symptôme inquiétant.
On ne voit plus non plus d’enfant se tenant par la main, alors qu’avant c’était presque la règle, là aussi c’est un mauvais symptôme.
« Ĉiutage lernu, pensu, desegnu, pentru, kantu, dancu ludu kaj laboru iomete » dit un texte
sur Bazaro, très juste : chaque jour apprenez, chaque jour pensez, chantez, dancez, jouez et travaillez (un peu !). « kion oni meritas scii » qu’elle dit oui, mais cet art de bien vivre et humanistement, on en est loin ! maintenant qui danse encore tous les jours ? peu de gens apprennent (c’est bon pour les enfants n’est-ce pas ? Glandouiller dans la cage à écureuil et à se regarder le nombril, les zizanies et les magouilles
c’est tellement plus interessant ! pensez ... passons, jouez chanter, pareil qui oserait encore vivre ? Et pourtant voilà bel et bien un programme qu’il faudrait suivre.
- « ekprenu la manon de via kunulo kaj ne disiĝu unu de la alia ! » qu’elle dit aussi ; Combien vrai ! Kiel prave !
(veege)
prenez la main de votre compagnon (agne) et ne vous séparez pas l’un de l’autre.
Il faudrait le dire à beaucoup de nos jours ! et même ils ne comprendraient même pas ! le plaisir ni la valeur que ça peut avoir ! à une époque où même les amis ne se tiennent plus par la main !
« ekprenu la manon de via kunulo kaj ne disiĝu unu de la alia » « Kaj manon en mano la vojon
daŭrigis » si je pouvais hélas
ne disiĝu de la alia
Quand on ne pleure plus on n’existe plus, plus rien n’existe.
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