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16/04/2018

quand un singe découvre la mort

Dans son livre "Noâra mon amour" www.ipernity.com/blog/r.platteau/126267 Elian-J Finbert nous raconte comme sa guenon Noâra découvrit la mort :
"J’observais un jour Noâra qui venait d’apercevoir un pigeon mort, étendu sur l’une des marches du perron. Elle s’en approcha et le considéra avec curiosité et anxiété, à la fois attirée et repoussée. Cependant s’étant graduellement familiarisée avec la présence de l’oiseau, elle y revint et tout en évitant de toucher ses plumes, étendit sa main et effleura son bec. Puis quelques instants plus tard, résolument, elle le souleva mais le rejeta aussitôt, prise de peur. Soudain elle se pencha sur la cadavre, le front plissé, tout comme lorsqu’elle suivait attentivement ce que je faisais et, sans doute, ayant enfin pris conscience qu’il ne bougeait pas, elle le ramassa et le tint presque contre ses yeux pour mieux l’examiner et passa minutieusement en revue les plumes, les pattes, la queue, le petit crâne, tout en le serrant entre ses deux mains, son visage traversé par des mimiques à la fois graves et cocasses. Et puis, dans une sorte de tremblement de tout son corps, elle le lança soudain loin d’elle et, grimpant sur un arbre, elle s’y posta. De là-haut, elle se pencha sur lui en poussant de petits cris d’effroi. Elle venait de prendre conscience de la mort, elle en avait saisi la notion et en avait ressenti l’horreur…."
(ch. 21 pages 257-258)

01/04/2018

vérité de bon sens

« Salut ! Si le saint Dieu Jésus-Christ n'était pas ressuscité je ne serai pas chrétienne et je n'existerai pas. »

(Béatrice Danielle Hervé-Berthelage)

29/03/2018

il pourrait bien avoir raison

- Le problème de la vie après la mort est une chose trop sérieuse pour être confiée à des religieux.

(jean-pierre petit)

18/03/2018

à bas l'INTEGRISME écologiste ! vive Elian Finbert !

L’Intégrisme et les dérives bien-pensantes (n’oubliez pas ! l'intégrisme écologiste est pire que l’Intégrisme islamique. Il ne faut jamais oublier, et l’actualité nous le rappelle tous les jours, l’affirmation de Zygmunt Bauman que le seul salut devant les barbaries (elles étaient « bien-pensantes ») comme celles du nazisme, les programmes d’euthanasie et d’« hygiène raciale » à coup de chambres à gaz, c’est la conscience morale « sauvage », individuelle, qui apparaît en dehors de toutes les normes sociales du temps.
Même pas celle d'Antigone ! qui ne faisait qu'obéir à la morale reconnue socialement, je parle de l'irruption, des exigences du coeur de l'individu sans considération des idéologies qu'on lui a apprises; un enfant, même pas "bien élevé"!
Rappelez-vous : personne au XVIIème siècle n’aurait pensé, à part cet extravagant individu au cœur tendre de curé Meslier dans son  manuscrit secret, à se scandaliser des bûchers de chats dont au contraire se réjouissaient fort les parisiens à la fête de la Saint-Jean.
Jésus-Christ, quand il a refusé que les juifs lapident la femme adultère, a scandalisé tout le monde.

Aussi il n’y a aucune confiance aveugle à faire ni aux altermondialistes (1) ni aux
écologistes extrêmes, ni à la SPA ! (qui préfèrent, ces intégristes bien-pensants, faire
mourir, pardon ! on dit « euthanasier »
, des animaux plutôt que de risquer qu’ils vivent auprès de maîtres dans des conditions qui ne correspondent pas à leur normes), pareil les intégristes de l’écologie [l’ourson de Berlin (2) ] vous voyez à quels dérives dogmatiques et à quelle absence de valeurs humaines (eh ! normal ! justement les valeurs humaines sont récusées par principe par le dogme « naturel » de l’idéologie écologique intégriste, de même qu’elles étaient récusées par l’aryanisme germanique anti-chrétien de l’idéologie Nazie) peuvent mener leur concepts transformés en dogmes constipés ; à ce compte là toute l’humanité – et les enseignements – et les valeurs transcendantes qu’on trouve répandues à pleins bords dans les innombrables histoires d’amitiés entre des animaux et des humains qu’on trouve dans les livres d’Elian-J. Finbert (3) vont être diabolisées comme non-conformes à la bonne et correcte « hygiène spéciste » !),
(autre exemple de ce genre de gens et de ce qu'ils peuvent entraîner !)

l'intégrisme écologiste est une valeur de MORT, point ! https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/arde...

et maintenant en Suisse (bien sûr ! la Suisse qui fut le PREMIER pays d'Europe à importer les théories eugénistes et à les mettre en pratique (en 1928, les pays scandinaves son venus après, en 1929-1934, l'Allemagne de Hitler encore après) http://www.lexpress.fr/actualite/societe/en-suisse-des-pr...

Les intégristes écologistes sont aussi dogmatiques et impavides que l'étaient les médecins d'une époque historique bien connue

un autre :  En début de semaine, les services douaniers de l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle ont saisi une petite centaine d’oiseaux, arrivés illégalement du Mexique. Comptant parmi eux des Chardonnerets gris, des Cardinaux rouge et des Cardinaux à poitrine rose, les oiseaux captifs ont alors été remis aux services vétérinaires. Mais au lieu d’être soignés, puis réexpédiés vers leur pays d’origine, les volatils ont tout bonnement été congelés vivants. Selon la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), en l’absence de structures adéquates (sites de quarantaine etc.), l’euthanasie est une pratique courante dans l’enceinte de l’aéroport de Roissy.
Totalement opposée à cette option radicale, appliquée même sur des individus en bonne santé, l’association a dénoncé la congélation d’animaux vivants comme une « lente agonie ». Appelant les autorités hiérarchiques concernées à condamner de telles méthodes, elle menace de porter plainte, avec le soutien de la Fondation Brigitte Bardot. A l’aube de la nouvelle année, les associations ont déjà fait part de leurs résolutions, notamment l’ouverture d’un centre adapté à l’accueil des animaux saisis dans les aéroports parisiens.
Vraiment typique de notre époque et son impavide cruauté administrative et son "calotinisme" jésuitique. Je ne sais pas si vous sentez ça aussi, mais pour moi TOUT L'ESPRIT et toute la mentalité de l'époque actuelle est "encapsulée" dans cet épisode.

et tous ceux qui ont renoncé à sentir, et pensent à travers des principes, des concepts (- modes ! il y a toujours des concepts "à la mode" - plaisante verité qu'une rivière borne -), des idéologies.

 

(1) oui ! oui ! même à eux, je suis persuadé qu’un jour ça aussi ça se verra.

(2) "Nourrir (l'ourson) à la main n'est pas "approprié" et constitue une violation grave (sic) des lois de la protection animale (re-sic)", a déclaré le militant de la cause animale Frank Albrech. D'autres militants ont dénoncé la manière dont l'animal était traité estimant que cela pourrait l'empêcher d'avoir des relations "normales" (sic) avec ses congénères

à ce compte-là la moitié des histoires d'Elian-J. Finbert vont toutes être des histoires d' amour "contre-nature" comme on disait au XIXème siècle !

(3) tre malgandan kaj malsufiĉan ekzemplaron de liaj kolektaĵoj legeblas esperantigita ĉi tie.
Naiva demando : ĉu la kanario havis "normalajn" rilatojn kun la muso?
smilie





et n'oubliez pas de lire les livres du premier, et jusqu'à présent unique
écologiste anti-totalitaire .....
  :  Bernard Charbonneau
 

09/03/2018

sur une citation de Rozanov

« Le fait de parler de soi est un bon indice, il signifie que celui qui se raconte considère les autres comme ses frères »                             (Rozanov)


 Eh oui, tout à fait ! regardez à contrario, (comme en maths !) ceux qui ne considèrent pas les autres comme des êtres humains mais comme des morceaux de viande à gérer ou à persécuter, de la chair à bavures, à contrôle, à réglementation, à totalitarismes, à profit, il ne sortent jamais aucun propos personnel, ils refusent absolument  de parler d’eux – mêmes, ils sont impavides comme un flingue, anonymes comme une bombe, cachés comme un empereur byzantin (où un maître capitaliste moderne), comme une banque moderne coupée de ses clients derrière la "boite noire" de ses sites informatiques et de ses répondeurs téléphoniques à voix de femme !!!

ContratoCapitalista.jpg

ils refusent absolument  le dialogue d’homme à homme.

CQFD


( et bien sûr il y a aussi plein de preuves directes.)

08/03/2018

une fois que vous aurez fait ça vous serez vraiment capable de désobéir


03/03/2018

Sinistre rouleau compresseur qui transforme la planète entière en caserne

Standardisation de l'espèce humaine !

« Le mode de production capitaliste, dans sa formulation contemporaine, arase les singularités en soumettant les peuples à la loi d’un marché transnational affranchi de toutes entraves. »

les capitalistes "n'aiment pas cette mosaïque délicieuse de peuples et de cultures; ils préfèrent nettement homogénéiser le monde. Ils ont une raison pratique pour ce faire : il est plus facile de vendre des biens standardisés à une humanité homogénéisée.

"Les dirigeants mondiaux et multinationales voient le nationalisme "irrationnel" comme inhibant "la libre circulation des capitaux, des technologies, des biens à l'échelon mondial". Les différences d'attitudes psychologiques et culturelles liées au "nationalisme" compliquent l'homogénéisation de la planète et une unité intégrée. Le nationalisme culturel est également "un grave problème, car il menace le concept de supermarché mondial."
Les différences nationales, culturelles et raciales créent des problèmes de commercialisation, bloquant l'émergence d'un marché mondial uniforme". (sic)"
Il est difficile d'être plus franc ni plus clair !

"Ils ont aussi une raison morale : ils ne veulent pas que les hommes jouissent de cette beauté (celle de cette mosaïque délicieuse de peuples et de cultures) gratuitement. C'est pourquoi il faut la détruire. La vraie place des belles choses du passé, c'est dans les musées, car, là, ils peuvent faire acquitter le prix du billet d'entrée, une fois les villes et villages ancestraux détruits."

 

Pasolini s’étonnait, dans ses Lettres luthériennes (sous-titrée Petit traité pédagogique), de l’absence de réactions des communistes et des antifascistes, au cours des années 1960 et 70, face à l’hégémonie marchande et à la standardisation de l’espèce humaine – mutation anthropologique qu’il tenait pour historiquement unique. Cette évolution, que l’on prenait soin de nommer « développement », le répugnait à ce point qu’il alla jusqu’à utiliser, de façon polémique et nécessairement ambiguë, le terme de « génocide » afin de mettre en évidence le caractère criminel d’un tel système économique. Le torrent ultralibéral et productiviste charrie l’éradication des cultures, des modes de vie, des particularismes et des valeurs millénaires, transformant ainsi les humains en « automates laids et stupides, adorateurs de fétiches ». Il signe la mise à mort du petit peuple cher à l’écrivain – ce peuple des faubourgs et des champs, des vêtements et des chausettes reprisées, des mains râpées, ce peuple qu’il conviait à sa table, autour d’une rime ou d’un tournage 

Si rien n’arrête le Progrès, poursuivait-il d’une plume apocalyptique, la Terre risque fort de fabriquer des « sous-hommes » interchangeables à la chaîne… Des robots. « D’étranges machines qui se cognent les unes contre les autres », précisa-t-il dans l’ultime entretien qu’il donna, la veille de son assassinat.

Les dernières civilisations à être différentes (et pas comme partout dans le monde l'actuelle caserne uniforme) 

cf le commentaire de "ange"

« Ni priloĝas ruinojn de forpasinta mondo, kaj funebras pri ĉiuj ties heredaĵoj ; mi skribas por deklari al la formortintaj civilizoj mian ploran dankemon. Mi skribas meze abisman melankolion la kronikon de l’nerebonigebla. » (DenisTillinac) "La malpersonigado, kiun li kredas ekvidi en la nuna moderno, profude suferigas lin, ĉar humanisto laŭdifine solidarecas kun ĉiuj la homoj intaj, antaj kaj ontaj." (Pr. Antoine Courban)

par le Pr Antoine COURBAN, de Beyrouth : : "… Nous habitons les ruines d’un monde révolu et nous portons les deuils de tous ses héritages. J’écris pour signifier aux civilisations défuntes ma gratitude éplorée…[…]. J’écris dans une mélancolie sans fond la chronique de l’irréparable ". (Denis Tillinac)
la dépersonnalisation qu’il croit percevoir dans la modernité actuelle le fait profondément souffrir, car l’humaniste est, par définition, solidaire de tous les hommes, passés présents et à venir. 

 AFFLIGEANT !               

 
Kion tio povas elvoki? Interalie la tragikan malaperon de ĉiuj malsamaj tradiciaj vestomanieroj por la UNIFORMO de la nuntempa Okcidento (kies modo pluse estas nuntempe eble la plej malbela, kiun estis iam ajn vidita en la plena historio de l'vestado!!). Kiurajte la vestomanieroj kaj normoj de certaj landoj devus trudiĝi sur la tutan mondon?!

Des pli necesas, ne nur legi sed "nutri" kaj riĉigi (estas vikia kunlaboraĵo!) la artikolaron en la Vikipedio pri la tradiciaj vestoj:
http://eo.wikipedia.org/wiki/Vestado#Tradicia_vesto
filistoj de Vikipedio detruis ĉion :

 

Deux-Sevres1.jpg loire-Inferieure.jpg 


laisserons-nous faire cet infâme rouleau-compresseur qui transforme la terre entière en une caserne où tout le monde va bientôt porter le costume des occidentaux américanisés (et qui est actuellement peut-être le plus moche de toute l'histoire du costume en plus!) ?
et attention ! "On devient l'homme de son uniforme" (Napoléon)

la France aussi est morte

 


Ecoutons plutôt les conseils de Jean Domec

et ceux-ci:
"A
utrefois, sur notre territoire, nos pays se différenciaient par l'originalité de leurs coutumes et de leurs cultures, de leurs paysages et de leurs sites. Chaque personne portait fièrement la coiffure et le chapeau de sa province de France ou d'outre-mer. Les animaux, eux aussi, marquaient les signes du terroir par la diversité des couleurs de leur pelage ou de leur plumage. D'ailleurs, il y a cent ans, nous parlions de préférence notre langue régionale.

Or, progressivement, nous avons suivi les normes d'une mode unificatrice. Ainsi, les variétés d'animaux ont été éliminées au profit de la race monocorde, proclamée scientifiquement la plus performante. Quant aux humains, n'ont-ils pas suivi l'attraction du jean ? Ainsi, nos vies, comme nos demeures, entourées de pelouses, et nos vêtements tendent-ils à la monotonie ? Nos lieux de rencontres et d'échanges ne se révèlent-ils pas souvent des « non-lieux » : supermarchés, gares, fast-foods, où nous nous réunissons autour d'un liquide aseptisé.

Aussi, pour exister à nouveau, dans un univers souriant et coloré, ne nous faut-il pas favoriser tout ce qui enchante, étonne et différencie ? Ports de voile, de kippas, de croix pour les croyants ; et pour tous, habits bigarrés, chamarrés qui dénotent joie de vivre, fantaisie, nouveauté.

Souvenons-nous donc que même l'uniforme militaire l'était fort peu dans la jeunesse de Georges Courteline.."

Et dans ce patrimoine de diversité et de joie de vivre à préserver il ya aussi LES vins:
http://www.slowfood.fr/france/00002321fr.html


Et Alexandre Soljénitsyne:
« L’action de ce rouleau compresseur menace d’éteindre toutes les couleurs de la palette de l’Humanité, toute sa compléxité spirituelle, sa vigueur. »

Enfin voici la dernière phrase du pauvre Claude Lévi-Strauss (qui nous a dit que "Les cultures sont bien différentes, mais non inégales pour autant; Ramener la différence à l'inégalité ou bien l'égalité à l'identité constituent deux formes d'ethnocentrisme"):

“Lorsque l’arc-en-ciel des cultures humaines aura fini de s’abîmer dans le vide creusé par notre fureur; tant que nous serons là et qu’il existera un monde - cette arche ténue qui nous relie à l’inaccessible demeurera, montrant la voie inverse de celle de notre esclavage et dont, à défaut de la parcourir, la contemplation procure à l’homme l’unique faveur qu’il sache mériter: suspendre la marche, retenir l’impulsion qui l’astreint à obturer l’une après l’autre les fissures ouvertes au mur de la nécessité et à parachever son oeuvre en même temps qu’il clôt sa prison; cette faveur que toute société convoite, quels que soient ses croyances, son régime politique et son niveau de civilisation; où elle place son loisir, son plaisir, son repos et sa liberté; chance vitale pour la vie, de se déprendreet qui consiste -adieu sauvages! adieu voyages!- pendant les brefs intervalles où notre espèce supporte d’interrompre son labeur de ruche, à saisir l’essence de ce qu’elle fut et continue d’être, en deçà de la pensée et au delà de la société: dans la contemplation d’un minéral plus beau que toutes nos oeuvres; dans le parfum, plus savant que nos livres, respiré au coeur d’un lis: ou dans le clin d’oeil alourdi de patience, de sérénité et de pardon réciproque, qu’une entente involontaire permet parfois d’échanger avec un chat.”

http://www.survival-international.org/

ah! et puis voilà entre beaucoup d'autres, une culture, une culture qui n'est pas US, qui n'est pas Mac-do, qui n'est pas flico-DDASS-o-Sarko, qui n'est pas déshumanisée, ni en plastic blanc placo, qui ne pue pas la caserne et le Stalinisme capitaliste contrairement à notre ex-France détruite

http://fernando-baez.blogspot.com/2008/01/bez-denuncia-at...
mondialisation ? N.O.M. :
http://www.youtube.com/watch?v=okbJYDn-IqQ

 

 et dans le même temps le discours officiel et propagandiste de nos maîtres et de leurs larbins médiatiques n'arrête pas de nous bassiner avec le mot de code "diversité" mais  qui n'a strictement rien de divers, tous juste une petite diversité d'origine raciale, mais dont on exclut les tziganes !! et pas mal d'autres, en fait tous les pauvres !! car pour appartenir à leur "diversité (sic) il faut être riche (condition sine qua non) vétus uniformément et obligatoirement de jeans américains et de maillots de corps noirs à inscription commerciales ostentatoire, savoir l'anglais, être diplomé du supérieur, boire du coca-cola "Light" à l'aspartame, chanter du rock 'n roll, être athée, être superficiel, cynique, psychologiquement correct,  "dynamique", être "think positive", ne surtout pas être pour la révolution et la lutte des classes, ne contester aucuns des dogmes de la pensée unique du pouvoir édictée par ses journaputes de service, et de manière générale ne pas trop avoir d'esprit critique ! ni prendre la vie  au sérieux (sauf là où le pouvoir vous somme d'être grâve et respectueux !), être "performant", ne pas avoir d'enfant (ou à la rigueur un), ne surtout pas être marié, et encore moins sentimental, être "citoyen" (ce qui de nos jours veut dire soumis et bien obéissants aux flics, flic sociaux, et tout les apparatchiks autoproclamés du régime), ne pas s'interesser à la botanique, ni à la poésie, ni à beaucoup d'autres choses pas "in", et toute une autre liste qui vous font bien alignés dans un modèle normalisé et pas du tout divers !!

la pathologisation de la diversité humaine (la vraie !) de nos jours j'te dis pas ! des exemples ? il y en a plein, on ne voit plus que ça; écoutez les discours, analysez les mesures, etc.

 

01/03/2018

l"évolution de la morale dans la société actuelle

mars 2005 : Je sais bien qu’il y a une tendance naturelle au bien et à la pitié. Mais elle n’est pas partout. Et justement dans la société actuelle il n’y a plus que cette faible (et contrariée, voir plus loin) force naturelle qui puisse agir, toute seule, chez certains, à certains moments.

Autrement, après des décennies non seulement qu’on n’instruit plus la morale, mais aussi que les "psy" maîtres à penser nous matraquent à répéter aux gens que la pitié c’est pervers, que le sentiment de culpabilité ou le scrupule c’est mauvais et qu’il faut s’en débarrasser, que l ‘égoïsme c’est sain et que c’est la base de l’équilibre, que l’amour c’est une « dépendance », que les valeurs religieuses sont « fascistes », « fanatiques » et « machistes », Il ne faut pas s’étonner de la dégradation morale actuelle, la perte de toute valeurs même simplement sociables, et de la conscience professionnelle, que l’égoïsme, l’indifférence règnent, qu’il n’y a plus de familles, ni de tendresse nulle part, que les gens ont un esprit à ras de terre ,etc.

22/02/2018

ça c'est vivre

) 25/7/2011 mon petit chat se fourre le nez dans la fourrure du gros. Je comprends, ça c'est vivre.

19/02/2018

le délire puritain actuel comme le délire de la chasse aux sorciers au XVIème siècle

Par Israël Adam Shamir

Une moche baraquée, la cinquantaine ou plus, le cheveu mort, trois rangs de perles sous bajoues, racontant à gros sanglots une histoire d’attouchements non désirés, qui a peut-être eu lieu il y a des lustres, voilà qui constitue un spectacle pénible. Peut-être que Beverly Young Nelson a autrefois été jeune et belle, et capable de réveiller la passion au creux des reins d’un costaud, mais c’est loin, très loin. Et pourtant cette improbable créature a bel et bien empêché Roy Moore, le suspect, de gagner une élection en Alabama.

Si cette vieille chouette prétendait avoir prêté à Moore cent dollars trente ans plus tôt, et qu’elle les lui réclamait, intérêts et principal, le tribunal lui aurait ri au nez. Qu’est-ce qu’elle faisait donc, tout ce temps-là, où sont les preuves, lui dirait-on. Pourquoi personne ne lui pose la question aujourd’hui, alors que la carrière du bonhomme est fichue ? Comment se fait-il que des revendications aussi douteuses puissent anéantir un individu ?

D’autant plus que cette personne a un nom et un visage, même s’il n’est pas ragoûtant, alors que dans bien des cas, l’accusatrice reste anonyme, cachée derrière une lettre, tandis que l’accusé se retrouve nommé, montré du doigt, et en perd son boulot. Il n’y a que l’Inquisition qui ait agi de la sorte, à base de sources anonymes et de griefs opaques. Nous voilà aux prises avec la sexquisition.

Est-ce que c’est un phénomène purement américain ? La vengeance de Salem, où un spasme semblable de paranoïa massive avait amené une petite ville de la Nouvelle Angleterre à pendre une vingtaine de femmes accusées de sorcellerie ?

A Salem, les hommes faisaient la chasse aux sorcières ; trois cents ans plus tard, ce sont les sorcières qui pourchassent les hommes.

Et c’est une épidémie mondiale. Les US sont le modèle de tout l’espace de la Pax Americana, où l’on imite la musique et les films américains, et maintenant cet accès de démence. De tous les hommes, de tout âge, de toute confession, nul n’est à l’abri de poursuites.

En Israël, la petite âme sœur de l’Amérique, un rabbin a été inculpé pour une histoire de viol avec sodomisation sur une gamine il y a sept ans. C’est une policière féministe qui a géré l’affaire. Le rabbin a passé un mois en taule et presque une année en assignation à résidence ; il a perdu son travail, et son nom est maudit à jamais. Et puis on a découvert que la fille ne pouvait même pas se souvenir de ses propres mensonges et les répéter correctement. Le procureur a décrété l’annulation de la procédure  et le rabbin David Harrison a été remis en liberté. Qui lui rendra son année gâchée, sa réputation, son travail ? Est-ce que l’accusatrice et la policière vont le dédommager ? Eh bien non.

Et encore, il a eu de la chance. Le président israélien Mosché Katsav en a eu moins. Sa première accusatrice, cachée derrière la lettre A, s’est avérée être une menteuse, et ses griefs n’ont pas été entendus. Mais à mesure que son histoire circulait bien des femmes s’étaient  jointes à la chasse à courre, et Katsav s’était retrouvé derrière les barreaux. Maintenant, la plupart des juges sont des femmes, en Israël, et les hommes sont cuits.

L’Europe marche benoîtement dans les pas des US. Là, c’est un universitaire d’Oxford, né suisse et musulman, Tarik Ramadan, l’homme qui a fait tout ce qu’il pouvait pour que les musulmans d’Europe se sentent européens. Une colonne de bonnes femmes est arrivée pour dire qu’il les avait violées ou approchées avec des avances non sollicitées il y a quelques années. Il a été obligé de se mettre en congé à l’université.

Bref pas un chrétien, pas un juif, pas un musulman ne saurait échapper à une semblable accusation, à partir du moment où il a un nom, une position et quelque argent sur son compte en banque. Pour une raison mystérieuse, les trimeurs, les chauffeurs de taxi, les ascensoristes ou encore ouvriers sur les tapis d’assemblage  n’ont jamais fait partie des souvenirs des copines de Beverly Young Nelson au bout de vingt ans. Est-il plausible que les représentants de la classe ouvrière ne se montrent jamais entreprenants ? Il n’y aurait que les riches et célèbres qui aient la main leste ?

Cet assaut sur les hommes se produit au moment de la campagne Balance-ton-porc sur les réseaux sociaux. Bien des femmes ont été obligées de se joindre à la meute : si vous ne faites rien, c’est probablement que personne ne vous a jamais trouvée assez attrayante pour tenter le coup. Elles ont foncé, en masse. Les hommes aussi sont réceptifs à l’hystérie de masse, mais les femmes battent tous les records. Et les réseaux sociaux sont un riche terreau pour ces campagnes.

Et s’il y avait un noyau de vérité au fond de tout ce grabuge? Jusqu’à un certain point, oui, quand on crie au loup, il n’y a pas de fumée sans feu. Les actes les plus courants peuvent être évoqués en des termes extrêmement sensationnalistes. Au lieu de dire « il m’a serrée dans ses bras et il m’a embrassée » dites plutôt « il a introduit de force sa langue dans ma bouche tout en m’immobilisant, puis « il m’a clouée sur un lit sous son poids ». Le  sexe, il y a des gens pour vous en parler, des puritains, des viragos, du gibier de psy, de manière à ce que vous soyez prêt à réclamer la peine de mort pour le perpétrateur de la chose.

Le terme viol ne veut plus dire la même chose qu’à l’origine. Mon ami Julian Assange a passé des années sous les verrous, et son aventure parfaitement consentie avec deux de ses groupies a été qualifiée de viol pour de menus aspects techniques (une capote déchirée, un état de demi-sommeil ou d’éveil incomplet). Dans les deux cas, cela partait d’un remords d’acheteur, ces dames regrettaient, deux jours après l’évènement, leur enthousiasme passager parce qu’il ne les avait point rappelées. Une femme détestant les hommes de toutes ses forces, la procureuse, se proclamant lesbienne, avait insisté pour envoyer Julian en taule. De son point de vue, un homme est à sa place quand il est enfermé, même si la requête est sans fondement. Et même après cette déclaration parfaitement discriminatoire, elle n’a pas été destituée.

La Suède connaît une avalanche de plaintes pour viol, ces temps-ci.  Il y a tant de gestes courants qu’on appelle des viols en Suède maintenant, que le terme est complètement dévalué.

Tout peut être décrit de façon répugnante. Manger de la viande c’est du cannibalisme, un compliment c’est un viol. Et en même temps, des choses qui révulsent les gens normaux  peuvent être décrites comme la normalité, voire la norme. Les hommes normaux sont révoltés par la description ou la présentation qu’on fait des relations sexuelles entre hommes. Et  on les force à accepter tout cela tout en considérant les gestes habituels entre homme et femme comme quasi criminels.

Les Américains ont voté pour Donald Trump dans l’espoir qu’il en finirait avec la rage émasculatrice dans leur société. Cela peut encore se faire en appliquant deux règles simples qui étaient tenues pour des garanties de justice, jusqu’au jour où la Cour suprême des US les a déclarées nulles et non avenues.

Premièrement, on en finit avec les réminiscences. La Bible, grande source de sens commun, nous dit ce qui relève du viol et comment  le gérer. Si l’agression a lieu en ville, la fille devrait ameuter le quartier, hurler et pleurer. Si cela ne suffit pas, ou si l’agression a eu lieu hors les murs, elle devrait se précipiter à la gendarmerie. Pas au bout de vingt ans,  http://fdata.over-blog.com/pics/smiles/icon_lol.gif  .

Cette attitude règlerait la question de savoir si la femme veut dire oui ou non quand elle dit non. Si elle appelle au secours, c’est que c’est non.

Et c’est sera fini des mines dormantes prêtes à vous sauter à la figure à tout bout de champ.

Et pour le harcèlement, c’est le plus souvent une invention de la rancœur féminine. Cela ne devrait pas relever de la loi ni des tâches de la police. Si une dame est gênée par un regard insistant, qu’elle déclenche un procès, ou qu’elle appelle un policier si cela va plus loin. Les gendarmes savent ce qu’il faut faire avec ce genre de vice.

Les souvenirs tardifs de harcèlement ne sont pas valables, même s’ils sont vrais. Si la femme n’a pas réagi sur le moment, c’est trop tard.

Autrement, bientôt les US n’auront plus un politicien mâle, juste des femmes.

La Russie a connu sa campagne “Balance-ton-porc”   (en russe je dirais #янебоюсьсказать) l’année dernière. Et un tas de femmes ont récité ou inventé des histoires de harcèlement. Mais c’est resté au niveau de facebook, car la loi ne permet pas de porter plainte des années après les faits allégués.

Et surtout, les Russes considèrent le sexe entre homme et femme comme une chose normale. Ils ne sont pas horrifiés par une relation entre prof et élève, ou entre patron et assistante. Les reportages sur les châtiments sévères imposés par les juges américains dans le cas d’une professeuse couchant avec des jeunes gens rencontrent l’incrédulité et la stupéfaction.  Sur cinquante histoires récentes de ce genre, aucune n’aurait été sanctionnée en Russie. Je ne comprendrais pas d’ailleurs en quoi un gamin de 17 ans séduit par sa prof de 23 ans aurait subi un tort.

 On envierait plutôt le gosse, en tout cas. Mais c’est cette attitude traditionnelle en matière de sexe qui est la raison principale des attaques médiatiques contre la Russie, bien plus que les histoires de « hacqueurs russes ».

Pourquoi est-ce que les US se retrouvent frappés de cet étrange fléau? Je serais tenté de l’expliquer comme une réaction contre la révolution de 1968, y compris la révolution sexuelle qui en faisait partie. Pour nous, les gosses des Sixties’, vivre c’était facile, le sexe c’était un domaine de liberté et de plénitude, en Californie ou en Crimée comme sur la Côte d’Azur. Nous en avions à profusion, du sexe sans capote, souvent avec des étrangères. C’était ça, le communisme. Redouter l’amour libre et le sexe à la portée de chacun, c’est avoir peur du communisme.

 Les riches garçons et filles qui sont arrivés au pouvoir ensuite ont tout transformé en source de gains, et c’est avec ce schéma en tête qu’ils ont créé la pénurie, y compris la pénurie de sexe ; il s’agit d’une contre-révolution sexuelle. Les plaignantes pour harcèlement sont les petits soldats de la contre-révolution sexuelle, elles font monter les tarifs de leurs charmes en organisant la pénurie. C’est elles qui y perdront, les malheureuses ; espérons qu’elles n’auront pas dézingué la planète avant de s’en apercevoir.

Joindre l’auteur: adam@israelshamir.net

Traduction: Maria Poumier