Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/04/2020

écrit en 1999 tout y est

« Devant nous s’étend la terre des pauvres, dont les richesses appartiennent exclusivement aux riches,

une planète de terre écorchée, de forêts saignées à cendre, une planète d’ordures, un champ d’ordures, des océans que seuls les riches traversent, des déserts pollués par les jouets et les erreurs des riches, nous avons devant nous les villes dont les multinationales mafieuses possèdent les clés,

les cirques dont les riches contrôlent les pitres, les télévisions conçues pour leur distraction et notre assoupissement,

nous avons devant nous leurs grands hommes juchés sur leur grandeur qui est toujours un tonneau de sanglante sueur que les pauvres ont versée ou verseront, nous avons devant nous les brillantes vedettes et les célébrités doctorales dont pas une des opinions émises, dont pas une des dissidences spectaculaires n’entre en contradiction avec la stratégie à long terme des riches, nous avons devant nous leurs valeurs démocratiques conçues pour leur propre renouvellement éternel et pour notre éternelle torpeur, nous avons devant nous les machines démocratiques qui leur obéissent au doigt et à l’œil et interdisent aux pauvres toute victoire significative, nous avons devant nous les cibles qu’ils nous désignent pour nos haines, toujours d’une façon subtile, avec une intelligence qui dépasse notre entendement de pauvres et avec un art du double langage qui annihile notre culture de pauvres, nous avons devant nous leur lutte contre la pauvreté, leurs programmes d’assistance aux industries des pauvres, leur programmes d’urgence et de sauvetage, nous avons devant nous leurs distributions gratuites de dollars pour que nous restions pauvres et eux riches, leurs théories économiques méprisantes et leur morale de l’effort et leur promesse pour plus tard d’une richesse universelle, pour dans vingt générations ou dans vingt mille ans, nous avons devant nous leurs organisations omniprésentes et leurs agents d’influence, leurs propagandistes spontanés, leurs innombrables médias, 

nous avons devant nous un cynisme tellement bien huilé que le seul fait d’y faire allusion, même pas d’en démonter les mécanismes, mais d’y faire simplement allusion, renvoie dans une marginalité indistincte, proche de la folie et loin de tout tambour et de tout soutien,

je suis devant cela, en terrain découvert, exposée aux insultes et criminalisé à cause de mon discours, nous sommes en face de cela qui devrait donner naissance à une tempête généralisée, à un mouvement jusqu’au-boutiste et impitoyable et de reconstruction selon nos règles, loin de toutes les logiques religieuses ou financières des riches et en dehors de leurs philosophies politiques et sans prendre garde aux clameurs de leurs ultimes chiens de garde, nous sommes devant cela depuis des centaines d’années et nous n’avons toujours pas compris comment faire pour que l’idée de l’insurrection égalitaire visite en même temps, à la même date, les milliards de pauvres qu’elle n’a pas visités encore, et pour qu’elle s’y enracine et pour qu’enfin elle y fleurisse. Trouvons donc comment le faire, et faisons-le. »

Antoine Volodine, Des anges mineurs

 

Relisez bien ce texte, en détail, toute notre situation s'y trouve

"L’élection est un piège aristocratique, qui se prétend fallacieusement démocratique, alors que, toujours et partout, l’élection permet aux riches du moment d’acheter le pouvoir politique.
L’élection est l’outil même de la dépossession politique des citoyens. L’élection est la procédure qui rend possible — et invulnérable — le capitalisme." (Etienne Chouard)

 

En hommage à toutes les sacrifiés des violences institutionnelles commises par l’État français. : https://www.alterinfo.net/CORONAVIRUS-VOUS-CHERCHEZ-LA-SORTIE-VOICI-ECOUTEZ-BIEN_a154079.html?com#com_7166479

 

"Le professeur Raoult concentre la haine de ceux qui entrevoient dans le coronavirus une formidable occasion de faire de l’argent", lance Michel  Onfray dans une interview auprès de trois journaux libanais sur la crise du coronavirus. voilà un bon résumé de l'affaire.

Affaire qui révèle le caractère moralement pervers, et mortifère du capitalisme (remarquez, ceux qui ont étudié la famine irlandaise de 1847/48 ou la famine du Bengale à la fin du XVIIè siècle, le savent déjà !) mais ça fait découvrir à quel point le monde de BIG PHARMA, des institution (officielles !) internationales de Santé, et les gens de ce petit monde, sont pourris par le fric, au point de mentir, et de choisir la mort de milliers de personnes, pour sécuriser un max de profits escomptés .....
Et espérons que ça fera découvrir aux français la nécessité de NATIONALISER toutes les grosses entreprises pharmaceutiques et médicales privées.

 

Les commentaires sont fermés.