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05/10/2024

1948 : les premiers crimes des CRS

Il a fallu attendre 64 ans à leurs victimes pour être indemnisées.
Finalement Macron n'est pas pire que Moch !
Lisez comment on a traité le peuple travailleur à l'époque, à peine 3 ans après la fin de la guerre contre le fascisme !

7 octobre 1948 : Assassinat d’un mineur gréviste par les CRS. 65 ans plus tard, les mineurs réhabilités

3 textes :

-  1) 7 octobre 1948, mort du mineur Jansek (Brigitte Blang, PG)

-  2) 7 octobre 1948 à Merlebach. PREMIER BILAN SANGLANT DU TERRORISME D’ETAT CONTRE LES MINEURS EN GREVE

-  3) Norbert Gilmez réhabilité : "Ne jamais désespérer de la justice, mais savoir se battre" (1er mars 2013)

1) 7 octobre 1948, mort du mineur Jansek (Brigitte Blang, PG)

Cet automne-là, dans le pays, les grèves et les revendications se multiplient chez les mineurs de tous les bassins houillers ou ferrifères.

Depuis des années, les privations, le rationnement se sont installés. Les récoltes calamiteuses font flamber les prix. À cela, il faut ajouter un contexte politique et social décousu. La guerre froide a débuté. Les syndicats, surtout la CGT, contestent les différents gouvernements. Tensions exacerbées par un décret de Robert Lacoste, ministre de l’Industrie de Daladier, qui prévoit une baisse des salaires et annule les droits acquis par les mineurs après la Libération. Ce qu’on nomme « avantages », ils ne sont pas prêts à les abandonner. Des « avantages », une coopérative, une caisse d’aide aux familles, des garanties sociales, réparatrices de leurs si difficiles conditions de travail, et spécialement un salaire minimum ? Non ! Ils les ont durement arrachés, ces droits. Ils ont aussi contribué, par des actes de résistance, de grèves en manifestations, en refus de remonter la houille de la fosse, à précipiter la chute des nazis. « Pas de charbon pour l’ennemi ! » criaient les femmes dans les corons…

La grève est décidée par référendum, par quasiment 90% des voix exprimées. Elle gagne vite tous les bassins. Le référendum a posé comme préalable l’abrogation des décrets Lacoste, totalement illégaux en regard du Statut du Mineur, reconnu par l’Assemblée et la Constitution. Un statut que personne ne pouvait contester. Sauf le ministre de l’Intérieur, « socialiste », un certain Jules Moch.

Sans attendre la fin des négociations des grévistes avec le cabinet de Lacoste, Moch envoie des blindés et des CRS dans le Midi et en Lorraine. Plus de 50 000 hommes juchés sur des automitrailleuses sont déployés autour des fosses. La force des armes contre les mains des travailleurs… Le 7 octobre, à Merlebach, le mineur Jansek est abattu à coups de crosse par les CRS. D’autres tomberont à Alès, à Firminy. Partout sur les murs, on fait rimer CRS avec… SS. 20 ans après, d’autres s’en souviendront.

Très vite, le cinéaste Louis Daquin tourne un documentaire qu’il titre La Grande lutte des mineurs. Tout aussi vite, le film est censuré ! Ce qui n’empêche pas sa diffusion clandestine dans les ciné-clubs de la CGT, ou du PCF.

Après 56 jours de grève et des milliers d’arrestations arbitraires pour faits de « violence », 3 000 grévistes sont licenciés. Et 1 300 condamnés à de la prison ferme. Il va leur falloir attendre 2014 pour être réhabilités. Et indemnisés.

Brigitte Blang, PG

2) Il y a 65 ans, le 7 octobre 1948 à Merlebach. PREMIER BILAN SANGLANT DU TERRORISME D’ETAT CONTRE LES MINEURS EN GREVE

Oui, hélas ! C’était bien en France. Les mineurs étaient en grève depuis le 4 octobre 1948. C’était une grève des plus revendicatives, une grève légale décidée massivement et démocratiquement par un référendum. Qu’on en juge : sur un effectif de 259 204 mineurs, 243 702 exprimés, soit 94, 01 % des inscrits. Pour la grève : 218 616. Contre : 25 086.

Donc pour la grève : 89 ,79 % des exprimés. Avec les revendications sur les salaires, la sécurité, l’application de la loi sur les nationalisations, l’augmentation des retraites, il y avait en premier lieu posée par le référendum l’abrogation de la circulaire Lacoste du 13 septembre 1947, et des décrets du 18 septembre 1948 du même ministre Lacoste. Les circulaires et décrets étaient totalement illégaux, en violation flagrante du Statut du Mineur voté à l’unanimité par l’Assemblée nationale en juin 1946. La grève était un droit légal selon le Statut du Mineur et garantie par la Constitution. Nul ne pouvait s’y opposer.

C’est pourtant ce que fit Jules Moch, ministre de l’Intérieur. Alors que se déroulaient les discussions avec le ministre Lacoste (elles se sont poursuivies jusque dans la soirée du 5 octobre), Jules Moch dans la nuit du 3 au 4 octobre envoyait les C.R.S. occuper les bassins de Gardanne et de Lorraine. Jules Moch avait choisi la force préméditée, organisée et très vite, au 4e jour de la grève le 7 octobre 1948 à Merlebach, on déplorait la mort de Jansek. Tué par une balle perdue ? NON Tué par une balle tirée à distance sans sommation ? NON Tué par une balle tirée après sommation ? NON, NON, NON ! Mais sauvagement massacré à coups de crosses par des C.R.S déchaînés !

Alors pourquoi une telle sauvagerie ? On n’allait pas tarder à le savoir ; à Creutzwald, c’est un sous-lieutenant des C.R.S. de Clermont qui déclare qu’on les avait envoyés en Lorraine en leur disant que la population était hitlérienne. Il n’y a pas de mots pour qualifier à sa juste valeur ce mensonge ignoble, écœurant, meurtrier. Il faut se replacer dans le contexte de l’époque. On était en 1948, un peu plus de trois ans après la fin de cette terrible guerre. Elles étaient encore ouvertes dans les familles, les plaies causées par l’occupant hitlérien. Il était encore vivace le souvenir des atrocités subies, vivace le souvenir des souffrances, des emprisonnés, des torturés, massacrés ou fusillés, guillotinés, vivace le calvaire des déportés et toujours sous nos yeux les survivants des camps de la mort.

Je me demande parfois ce que j’aurais fait à l’époque si j’avais été parmi ces C.R.S. Aurais-je été entraîné par cette hystérie collective vengeresse en pensant à mon oncle Maurice battu à mort, à mon neveu Joseph fusillé à 22 ans ? Aurais-je frappé avec en tête ces strophes du Chant des Partisans : « Demain l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes. » Je ne sais pas quelle aurait été ma conduite ? Ce que je sais, si j’avais participé à cela, c’est que lorsque j’aurais appris la vérité dévoilée à Creutzwald, j’aurais démissionné comme l’a d’ailleurs fait l’ex-commandant F.T.P.F. Rippert. Démissionner : facile à dire ? NON, je l’avais déjà fait en 1941, démissionnant de l’enseignement pour protester contre une injustice qu’on ne voulait pas réparer.

*** Dans un récent courrier à Madame LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, j’ai rappelé que j’avais pris conscience de la véritable nature des interventions policières, brutales, meurtrières lorsque j’ai appris que le 15 décembre 2005, une personnalité du monde juridique, le Procureur général de la Cour d’Assises de Douai, au procès de Lionel Dumont avait déclaré s’adressant à l’accusé : « Monsieur, vouloir imposer ses idées par la force, cela s’appelle du terrorisme. »

*** C’est par la force que Jules Moch voulait briser la grève, par la peur, semant la terreur avec des brutalités amenant la mort atroce de Jansek. Par la force, par la mort pour imposer ces circulaires et décrets illégaux de Lacoste. Le Conseil des Prud’hommes de Carvin, le 3 juin 1948, avait déclaré illégale la circulaire Lacoste du 13 septembre 1947, supprimant le salaire garanti. Et Lacoste avait été condamné à rembourser les mineurs du puits 10 de Leforest qui s’étaient mis en grève. Et c’est pour faire appliquer par la force cette circulaire illégale condamnée par un tribunal de la République qu’on avait tué Jansek !

Oui, c’était bien du terrorisme, et l’utilisation de l’appareil d’Etat, fait que c’est bien un TERRORISME D’ETAT. Les mineurs ont résisté à ce TERRORISME comme on se doit de RESISTER A TOUS LES TERRORISMES. (le covidisme par exemple ! la censure et la diabolisation des penseurs, des humanistes et des prix Nobel!)  Ils l’ont payé bien cher. Et pourtant la loi d’amnistie avec toutes ses possibilités y compris la réparation sur la base de la reconstitution de carrière ne leur est pas appliquée. Elle l’a été dans toutes les branches nationalisées, y compris au personnel civil du ministère de la Défense.

Les survivants licenciés restent exclus de la loi d’amnistie. L’article 13 de cette loi indique qu’en sont exclus : « les faits constituant des manquements à la probité, aux bonnes mœurs ou à l’honneur » C’était le cas des généraux factieux ayant porté les armes contre la France en Algérie ; un an après (la loi d’amnistie NDLR) le 23 novembre 1982, ces putschistes étaient réhabilités avec réintégration dans les cadres au titre de la deuxième section, une reconstitution de carrière. Et les mineurs licenciés des grèves de 1948 – 52, les rares survivants attendent toujours le décret d’application de la loi d’amnistie. Ils continuent de payer leur combat pour la légalité, leur résistance au terrorisme de l’époque. Il serait temps que cesse cette injustice ?

Norbert GILMEZ

2) Norbert Gilmez réhabilité : "Ne jamais désespérer de la justice, mais savoir se battre" (1er mars 2013)

Il est l’un des rares survivants parmi les milliers de mineurs condamnés en 1948 pour fait de grève. Grâce à la proposition de loi communiste adoptée mercredi au Sénat, il sera amnistié et devrait obtenir réparation. Résultat du combat de toute une vie.

« Les mineurs condamnés à l’occasion des grèves de 1948 et 1952 sont amnistiés. Un décret en Conseil d’État définit les conditions d’application du présent article. » C’est l’article 1er A de la proposition de loi sur l’amnistie sociale, déposée par les sénateurs communistes et votée, mercredi, par la majorité de la Haute Assemblée. Deux petites lignes qui valent leur pesant d’or pour Norbert Gilmez, puisqu’elles couronnent soixante-quatre ans de combat contre l’injustice. Norbert, quatre-vingt-onze ans, est l’un des derniers anciens mineurs encore en vie ayant pris part à l’un des épisodes les plus violents de l’histoire de la répression anti-ouvrière  : les grandes grèves des mineurs de 1948 et 1952. Après avoir payé un lourd tribut à la résistance au nazisme et avoir répondu, après la Libération, à l’appel à «  retrousser ses manches  » pour relever le pays exsangue, les gueules noires affrontent le gouvernement, qui tente de remettre en cause des garanties sociales, compensatrices de leurs dures conditions de travail, en particulier un salaire minimum. La répression, organisée par le ministre de l’Intérieur socialiste Jules Moch, sera terrible  : la troupe est envoyée, avec des blindés, les brutalités policières font six morts  ; deux mille condamnations à des peines de prison sont prononcées. Et trois mille mineurs sont licenciés, sans indemnités, chassés de leur logement, privés du même coup de Sécurité sociale. De surcroît, les Houillères s’emploient à leur barrer la route de l’emploi dans les autres entreprises. Norbert Gilmez, qui sera licencié le 5 décembre 1948 avant d’écoper d’une peine de prison, le dit aujourd’hui et le répète  : « Nous avons été victimes de terrorisme d’État.  » En 1981, la gauche arrivée au pouvoir donne un espoir en promulguant une loi d’amnistie couvrant notamment les grévistes de 1948. Mais elle ne s’accompagne pas, pour eux, de réparation des préjudices subis. D’où «  l’indignation  » de Norbert et de ses camarades quand ils apprennent, en novembre 1982, que «  les généraux factieux ayant pris les armes contre la France en Algérie étaient, eux, réhabilités et rétablis dans tous leurs droits, pension avec reconstitution de carrière  ». Une discrimination d’autant plus révoltante que Norbert n’oublie pas ses camarades qui, «  par dizaines  », sanction supplémentaire à la suite des événements de 1948, ont été dégradés militairement, alors qu’«  ils avaient un grade souvent issu des FTP  ».

Norbert Gilmez ne lâche rien. Début 2011, il témoigne encore devant le tribunal de Versailles. La cour d’appel condamne alors les Charbonnages de France à verser à 17 mineurs ou à leur famille une somme de 30 000 euros en guise de réparation pour avoir été victimes de «  licenciements discriminatoires  ». «  Le licenciement était triplement illicite, souligne Norbert Gilmez, le droit de grève était garanti par la Constitution, garanti par le statut du mineur, et le licenciement ne pouvait être prononcé que par une commission paritaire qui n’a jamais été réunie.  » Mais la haine de classe a la vie dure. Les Charbonnages se pourvoient en cassation. Et ils obtiennent gain de cause, en octobre dernier  : la condamnation est annulée. Depuis, le ministère de l’Économie a fait savoir, bon prince, qu’il a «  donné instruction  » pour ne pas réclamer l’argent versé aux 17 familles. Ces derniers temps, Norbert avait donc repris le flambeau du combat de sa vie. Il vient ainsi, dit-il, d’écrire à Mme Taubira (ministre de la Justice– NDLR) pour «  lui donner tous les éléments de ce qui s’est passé en 1948  ».

Le vote, mercredi, d’une nouvelle loi d’amnistie, et l’annonce d’un décret d’application rouvrent, semble-t-il, la perspective d’une réparation complète. «  Moi, sans ça, j’aurais eu une vie matérielle au moins trois fois supérieure à celle que j’ai eue  », fait valoir Norbert. «  Il faudrait qu’on se dépêche, avertit-il. On était encore 300 lors de la loi d’amnistie de 1981, on est 25, peut-être 30 maintenant. Ça ne coûtera pas cher à l’État…  » D’après ses calculs, «  ça ferait un petit 10 millions d’euros pour l’ensemble de ceux qui restent. À côté des 45 millions accordés à Bernard Tapie pour préjudice moral  »… Aucune somme, pourtant, n’effacera l’indignité subie. «  Il y a eu tellement de brutalités. Ma femme est restée complètement traumatisée, jusqu’à maintenant », confie l’ancienne gueule noire. «  On a été classés “mauvais Français”, déshonorés. On a passé toute notre vie dans le déshonneur.  »

Dans un courrier adressé récemment à l’Humanité, Norbert, «  au PCF depuis 1944  », plaidait  : «  Il est grand temps pour le gouvernement de gauche de réhabiliter les grévistes de 1948, de leur rendre justice par l’application de la loi aux survivants de cette corporation qui a toujours fait passer l’intérêt national avant tout, au prix des plus grands sacrifices, au prix du sang.  » Lui qui a «  toujours été contre l’injustice, viscéralement  », tire cette leçon du combat d’une vie  : «  Ne jamais désespérer de la justice, mais savoir se battre, être persévérant, obstiné.  »

Yves Housson,

 

03/10/2024

Sans les rochers, on sait bien que les vagues ne monteraient jamais si haut

« Sans les rochers, on sait bien que les vagues ne monteraient jamais si haut. »

ah ! voilà une citation qu'elle est vachement juste !

Eh oui ! beaucoup ont  finalement tiré parfois des épreuves qu'ils ont rencontrées (par exemple pensez à Cuba devenu la champion de l'agriculture BIO et le SEUL pays du monde à avoir un modèle de développement durable comme l'a reconnu l'ONU, et ce en fait sans le vouloir, à cause de ses malheurs durant les années 90 quand il s'est retrouvé tout seul après la disparition de l'URSS).

Dieudonné serait resté un vague comique comme les autres, mais voilà, il était "taquin", il "aime faire chier les cons" comme il a dit à la télé canadienne, https://www.youtube.com/watch?v=YZkffIOQkuk il a comme la femme de Barbe-Bleue, ouvert la porte qu'on lui interdisait d'ouvrir, résultat il s'est trouvé en butte à la campagne de diabolisation la plus haineuse, la plus implacable qu'on aie encore jamais vue dans l'histoire, une campagne qui à une autre époque l'aurait réduit lui et sa famille à finir comme un clochard, ou suicidé, et campagne relayée jusqu'aux sommets de l'Etat, c'est fou ! ils n'ont rien d'autre à faire ? ces larbins lèches-bottes !

Et comme il est "taquin, j'aime bien faire chier les cons", il n'a pas plié, il ne s'est pas agenouillé, n'a pas léché le sol bien humblement en demandant pardon, comme auraient fait d'autres, il s'est entêté, il s'est enferré, mais, grâce aux progrès techniques, Internet pour ne pas le nommer, il a quand-même gagné, (et Valls retourne à la niche tout péteux !). Et au cours de tout ce périple il a mûrit. Maintenant, au départ c'était sans doute par raillerie, encore un truc pour ridiculiser ses adversaires, mais, de même qu'il s'était retrouvé piégé par sa provocation, il s'est retrouvé piégé par son humanisme et l'approfondissement de sa réflexion, maintenant il est devenu un "vieux  sage", et un militant de notre libération des forces du grand capital et de l'Establishment !  Ses dernières vidéos resteront des morceaux d'anthologie.

comme j'ai dit dans un autre billet, Dieudonné entrera dans les livres d'histoire, et de manière positive, il est une borne, une révolution; en même temps qu'une échappée victorieuse de la liberté dans un monde qui prétend l'annihiler.

son analyse de l'entreprise télévision (dans l'interview vidéo ci-dessus, déjà censuré et introuvable sur le net) est pénétrante et sans concession, et en tout, il est plus révolutionnaire que beaucoup !

 En fait Dieudonné entrera dans l'histoire de France

et maintenant de mieux en mieux !  devinez !!



au sujet de ce voyage en Corée du Nord (du 8 au 11 septembre 2017) : https://dieudosphere.com/actualites/je-voyage-avec-dieudo...

et encore sur cet initiative en Corée du Nord une autre vidéo, qui donne à réfléchir sur certains milieux !

 

après Dieudo sérieux, voici Dieudo maître à penser pour toute la planète !

Dieudonné est à 50 % Camerounais, à 50% Français et à 100 % citoyen du monde. Il peut parler à tous ces titres ! Il joue sur tous les tableaux, parce qu’il joue justement, en comique professionnel qu'il est. Au fond, ce qui importe, chez Dieudonné, c’est l’accoucheur des consciences ...

 

(au fait pendant qu'on parle de la Corée du Nord : petit pays qui, cependant, possède dans son sol la plus grande réserve mondiale de lanthanides et de quelques autres métaux rares... Beaucoup de commentateurs se gardent bien de nous en informer et de nous expliquer que les entreprises minières occidentales aimeraient bien venir se servir, gratuitement, sous prétexte de création d’emplois (le concept "création d’emplois", traduit en langage clair = exploitation de travailleurs) et autre aides au développement (ça : ça veut dire mise sous contrôle du marché mondial)...
Alors que ce pays refuse l'hégémonie US et le capitalisme sauvage c'est gênant pour ces messieurs les investisseurs aux dents longues, et leur bras armé .... )

Bon, alors qu'on aurait espéré voir son spectacle de Pyongyang retransmis en direct, ce n'est que 10 jours plus tard qu'on a un mini clip d'une minute !

En tous cas il y a donc un problème avec ce fameux spectacle que Dieudonné était censé être aller faire  en Corée du Nord, et qu'il avait tellement clamé sur tous les toits, même qu'il avait cré un site spécial exprès pour ça !! (même que ce devait être dans un stade de 140.000 personnes). Visiblement il a tout juste fait une visite touristique là !! plus apparemment l'enregistrement d'un clip (qu'il est IMPOSSIBLE, IMPOSSIBLE DE CHEZ IMPOSSIBLE ! de trouver sur INTERNET tellement Dieudonné est censuré par le GRAND CAPITAL) !!! ) sur la paix. Et à part ça que s'est-il passé ???????? quels artistes ont (REELLEMENT !)répondu à son appel ???????? macache !!!! Que s'est-il passé là-bas ??????comment ça s'est déroulé ou pas déroulé ??????? mystère mystère mystère !

Pas de retransmission du censé spectacle annoncé ! pas d'enregistrement ! pas de vidéo !! pas de photos, de public !!!! rien !!! pas de propos de Dieudonné sur ce qui s'est passé !!!!!! silence radio TOTAL !!!

Visiblement ça ne s'est pas passé comme il l'avait prévu.

Mais comment et pourquoi ??? mystère et boule de gomme !

Là dans un pays NORMAL,  les journalistes l'auraient asticoté, auraient sauté sur un tel scoop !!! lui auraient posé des questions, auraient cherché à savoir ce qu'il en retourne. Auraient FAIT LEUR BOULÔT QUOI !!

Mais ici, vu le niveau hallucinant de soumission dans lequel sont tombés les journaputes, qui ne sont plus des journalistes, en aucune manière, mais des agents de leurs maîtres, et comme ceux de l'URSS sous Brejnev ou de l'Allemagne sous Goebbels, sont réduits à obéir le petit doigt bien posé sur la couture du pantalon !!!! Et ils ont reçu de leurs maîtres les propriétaires des médias la consigne, non l'ORDRE, de ne pas dire un mot de Dieudonné (le Béranger de notre époque). Résultat ils n'ont rien fouillé, rien rapporté, motus ! Et comme Dieudo lui-même pour quelle raison, (on aimerait bien le savoir !!! ) ne veut rien dire !! on ne saura JAMAIS RIEN nous pauvre pékins de cette PAUVRE FRANCE réduite à l'état de pays totalitaire complètement OPAQUE et censuré !!!

 

En tous cas pendant ce temps-là l'hallucinante, la surréaliste chasse à l'homme continue ! - c'est plus délirant qu'en URSS envers Sakharov ou Plioutchtch - 

 

c'est vrai que la France, le pays de Voltaire et de Béranger, est en train de perdre son histoire

en tous cas la méthode judo, c'est effectivement celle qu'a utilisé Dieudo

Que ça serve de leçon dans d'autres domaines, pour la lutte des classes par exemple, c'est un peu ce que fait Bernard Friot sur le contrat de travail.

pou ceux qui ont rété le début du film Grenoble, ça va saigner ! (judiciairement) les caisses de la commune de rnoble vont se vider, et il va aller jusqu'à la Cour Européenne des Droits de l'Homme


Comme dit Mme Bilheran : "Nous vivons des heures folles, une immersion de plus en plus insoutenable dans le système totalitaire, une situation grave à l’heure actuelle où des esprits ayant une haute conception de l’Humanité se dressent pour tenter de faire rempart au chaos, sous les railleries, les calomnies, les quolibets, les suspicions des inconscients ou des complices.

Oui, ils risquent leur vie, pour contribuer à informer, et à vous réveiller.

Ils ont désormais conscience que sans résistance l’Humanité périra.

et si nous résistons, nous avons une petite chance d’éviter le pire.

Et pour cela, chaque initiative individuelle œuvrant pour le Bien Commun compte.

 

en tous cas,

DIEUDONNE c'est vraiment le panache français !

29/09/2024

Julie Boutros

25/09/2024

le retour de la lutte des classes

 

L’antifascisme : une rhétorique qui vise à dissimuler une guerre de classes Les bobos se donnent bonne conscience en ‘’militant’’ contre le racisme (mais pas n’importe lequel ! seulement celui qui frappe des catégories de gens qui maintenant sont susceptibles de se retrouver dans les cocktails mondains entre homme d’affaires, par contre pas de milliardaires rom ni de créateurs de mode roms, donc envers eux on peut toujours être aussi raciste qu’avant, pas de problème !) et contre le « fascisme », deux maux illusoires   ‘’Véritable arme de classe, l’antifascisme présente en effet un intérêt majeur. Il confère une supériorité morale à des élites délégitimées en réduisant toute critique des effets de la mondialisation (qui n’est rappelons-le, qu’un autre nom de l’américanisation du monde, et qui est un champ d’action idéal pour les spéculations des vautours capitalistes à la recherche de pression à la baisse des salaires !!!) à « une dérive fasciste ou raciste ». Mais, pour être durable, cette stratégie nécessite la promotion de l’ « ennemi fasciste » et donc la sur-médiatisation du Front National. ‘’La France du repli » d’un côté, des ploucs et des ruraux (sans diplômes universitaire, là est le vrai racisme, racisme social, anti-peuple, et racisme éducatif de ces « élites » auto-proclamées  : pour ces gens  en dessous de la maîtrise ou du Bacc+4 tu n’es plus qu’un sous-homme !). Mais qu’on ne s’y trompe pas, cet « antiracisme de salon » ne vise absolument pas à protéger l’ « immigré », le « musulman », les « minorités » face au fascisme qui vient, il s’agit d’abord de défendre des intérêts de classe, ceux de la bourgeoisie’’. NAIRU ! vous connaissez ?  renseignez-vous tous les cadres sup’ du secteur privé connaissent ! intérêts de classe qui sont dénoncés par la France périphérique qui, elle, ne profite pas de la mondialisation voulue par la nouvelle bourgeoisie et qu’il faut réduire au silence en la méprisant et en l’injuriant.‘’Car le problème est que ce n’est pas le Front National qui influence les classes populaires, mais l’inverse. Le FN n’est qu’un symptôme, des démagos qui surfent sur un malaise, d’un refus radical des classes populaires du modèle mondialisé. L’antifascisme de salon ne vise pas le FN, mais l’ensemble des classes populaires qu’il convient de fasciser afin de délégitimer leur diagnostic, un « diagnostic d’en bas » qu’on appelle « populisme »’’.

Le séparatisme des bobos Les bobos ont abandonné toute idée de nation (en effet les nations correspondent à des institutions qui votent ! et qui peuvent donc éventuellement voter pour la révolution anti-capitaliste ! des cadres où peuvent se développer des luttes syndicales, où le peuple peut avoir son mot à dire envers les dirigeants, donc il faut faire disparaître ces cadres, au bénéfice de structures entièrement aux mains du grand capital bancaire et spéculateur, et où le peuple n’a pas de mot à dire !!)  et l’Union européenne n’est, pour eux, qu’une étape vers un monde unifié dont les pôles seraient les métropoles à buildings et à hotels de luxe sous air conditionné et vigiles privés ! dans lesquelles seraient rassemblées les « élites » culturelles, financières et techniques. Dans ce monde des métropoles interconnectées, les zones comprises entre elles seraient des zones réservées aux « losers » (comme ils savent i bien dire avec leur  perversité morale !!) et seraient ignorées de la caste métropolitaine : ‘’Dans une tribune commune, Anne Hidalgo et Sadiq Khan font l’apologie du dynamisme des villes planétaires et ouvertes qu’ils opposent à la « léthargie » des Etats-nations, considérés comme le cadre du « repli sur soi ». Structurellement minoritaires, forcément puisqu’il s’agit d’une classe exploiteuse et milliardaire, les partisans de l’ordre mondialisé prônent donc maintenant l’indépendance de leurs citadelles et l’abandon des périphéries populaires ! Les grands contempteurs de la France ou de l’Angleterre du « repli » préconisent ainsi le repli territorial de la bourgeoisie. Cependant, en attendant la création de ces cités-Etats, les classes dominantes et supérieures devront se confronter à un problème existentiel : comment assurer l’avenir d’un modèle mondialisé rejeté par une majorité de l’opinion ?’’.

et n’oublions pas que « Le mondialisme est le stade ultime du capitalisme »

ou si vous préférez la mondialisation est la volonté de domination de l’ensemble de l’humanité par une toute petite oligarchie (capitaliste) de quelques milliers de personnes, on l’a bien vu depuis 2020 !!!

plus l’impérialisme américain, ainsi avez-vous COMPRIS que la guerre de l’OTAN contre la Russie est en fait le but de Washington de DETRUIRE L’ECONOMIE EUROPEENNE, ils ne veulent surtout pas d’un bloc économique eurasiatique, comme il était en train de se constituer ! alors c’est une sorte de plan Morgenthau 2.0

22/09/2024

"je n'apporte pas les réponses, j'apporte les outils de réflexion" (J-P Petit)

sur le problème de la place de la conscience dans le cosmos

Sur le problème des rapports de la conscience, des êtres conscients, et en particuliers les humains – mais, justement, il n’y a pas qu’eux! et l’apparition, apparemment inévitable et programmée, d’un ordre des choses si incommensurablement différent des autres « réalités » au bout ( ?) de l’évolution de cet étrange, (et apparemment inscrit dans la nature des choses), phénomène, nommé « la vie » est un phénomène curieux – du statut (et du destin) des consciences dans le cosmos, et de la pertinence des valeurs, des modes d’exigence que celles-ci proposent dans leur compréhension du réel, on est depuis déjà un bon bout de temps arrivé à considérer que celle-ci n’est qu’un « épiphénomène » produit par un pur hasard, non-significatif par le reste, et que le subjectivisme des êtres conscients est à rejeter d’une pensée rigoureuse, et qu’ils sont à complètement invalider.

Oui…

Oui MAIS. Quand même, la conscience existe, dans le Réel. C’est là ! Elle est même la seule chose dont on puisse être sûr de l’existence ! Et n’oublions pas que la matière et tout le reste, et le monde lui-même, ne sont que des hypothèses !

De plus on constate que le Cosmos apparaît comme qq chose de très lié et très cohérent. Où ce qui y existe n’y est pas « par hasard » mais fait partie d’un système très interconnecté (même si la « théorie de tout » dont rêvent certains physiciens n’est pas encore atteignable). Or l’existence d’une ??? comment appeler ça ? une « substance » ?! un « phénomène » ?! un « concept » ?! (aucun terme ne convient !) aussi fondamentalement différente du reste (incommensurablement, regardez ! il est même impossible d’employer pour elle le vocabulaire mis au point pour les « choses » !), et quand même fondamentalement importante (ne fusse que c’est elle qui – accessoirement ! -  perçoit et pense tout le restemais oui ! mais c'est bien sûr ! icon_lol, ne peut pas être considéré comme un détail contingent de la cosmogénèse à l’instar de, par exemple, les mantes religieuses, ou les Malachius bipustulatus.

Alors on en revient à se dire qu’il faut quand même trouver une place pour la conscience icon_eek(et qui peut affirmer que ce ne doit pas être en fait la première ?) dans l’économie du Cosmos, et donc dans la nature du Cosmos.
On tourne en rond, car de ce point de vue il n’y a rien de probant. (Et refuser purement l’entrée de la conscience, comme problème intéressant pour …. la conscience du savant ! est surtout une façon de se débarrasser de l’aporie, de faire comme si le problème n’existait pas)

Certaines intuitions d’il y a 2500 ans sont reprises par la science moderne (non seulement les atomes de matière des grecs, et, peut-être les cycles d’expansion et de destruction de l’univers, mais aussi les atomes de temps et d’espace des Jaïnistes !) quelles autres encore se révèleront être de bonnes pistes ?

Certains même là en viennent à la conclusion que « mind is a fundamental process in its own right, as widespread and deeply embedded in nature as light or elctricity ».
Ce qui semble, quand on regarde le monde, qu’on prend le temps de faire une pause, et  réfléchit, finalement le bon sens même !

« Dans la nature, les portes sont toujours cachées, déguisées en autre chose. On ne les trouve – c’est une règle – que là où depuis des lustres on nous jurait qu’il n’y avait rien. » (Aimé Michel)

Et la parapsychologie ?

En tous cas, représentons-nous ce drôle de truc, l’univers, tel qu’on le connaît jusqu’à présent, c’est quand même une drôle d’histoire ! quel drôle de machin !

on ne peut pas prendre cette étrangeté à la légère, « ça cache queuqu’chose ! »

et là il faut rappeler la grande figure d'Aimé Michel (grand penseur insondable, qu'on n'a pas finit de redécouvrir)

je ne parlerait pas de tous ses aspects ici un texte capital :

et une remarque

"j'aimerais avoir le temps de me livrer ici à un parallèle cruel. Il s'agirait de
prendre telle revue de référence de l'intelligentsia de l'époque, Tel Quel par
exemple, et de dresser, tout simplement, la liste des problèmes qui y furent
traités, disons, entre 1958 et 1968 ; puis de se livrer à la même opération, et
pour la même période, avec Planète. On découvrirait que la plupart des
problèmes soulevés par Tel quel sont désormais des problèmes morts, et que
souvent les questions agitées alors par Planète sont celles qui, aujourd'hui,
travaillent le monde contemporain.

ah ! quand-même je voudrais faire découvrir une face d'Aimé Michel où il a particulièrement raison 

il paraît qu’Aimé Michel Comme ses précurseurs Pierre Massuet et d’autres avait conscience du caractère inadmissible, aussi inadmisible qu’Auschwitz, de la souffrance animale et

"telle préface( refusée par les Editions du Cerf) où il s'en prend à la théologie catholique, avant garde teilhardienne comprise, coupable à ses yeux d' avoir fait l'impasse sur le problême de la souffrance animale...(8) Préface inédite à l'Animal, l'homme et Dieu, un beau livre de Michel Damien, paru aux éditions du Cerf.(1978)
et :
tel texte, par exemple, où il décrit un train de poulets en batterie promis à l'abattoir, qu'il observa par une nuit de gel intense, en gare de Dijon (7 texte inédit hélas communication personnelle de son ami) (en quelle année ? J’y ai vécu, n’est-ce pas - à Dijon, lors d’une certaine époque … et j’y ai passé plus d’une fois par cette gare, avec maman.)

un commentaire résume le problème

"Près de 200 000 morts, le double de blessés et de malades, des traumatismes psychiques incalculables, des stress traumatiques de très longue durée qui vont obérer pendant des générations la structuration sociétale de la Palestine, des centaines de familles anéanties et leurs mémoires avec, des dizaines de milliers de femmes et d’enfants assassinés dans une recherche évidente d’infliger les coups avec un maximum de cruauté et tant d’autres faits indicibles, écœurants, révoltants, risquant à tout le moins de nous enlever le peu d’humanité qui nous reste et nous retient de commettre nous-mêmes les pires exactions… Cessons là, mais je dois dire que ne pas acheter de pomelos au prétexte qu’ils viennent d’israel, de refuser les médicaments qui en proviennent, ça n’est rien d’autre que cracher contre le vent quand la tempête souffle.
[moi : mais c'est comme ça qu'on a eu l'Afrique du Sud ! il est vrai que c'est sans doute le changement d'attitude des Think-Tanks capitalistes US et "l'opération Nelson Mandela" (son retournement contre libération) qui a été réellement déterminant, le reste n'étant que de la psy-op]
J’ai beaucoup de respect pour Michel Collon. Mais s’il a un peu de poids, j’aimerais l’entendre réclamer du plus fort qu’il peut qu’il faut abattre les gouvernements complices et qui soutiennent ces criminels, que l’état d’israel soit banni des nations. Quant aux commanditaires et aux exécutants de ces crimes contre l’humanité qui sont comme des chiens enragés, qu’on les vaccine !"

20/09/2024

le téléphone à notre époque

Le téléphone c’était une invention d’il y a un siècle. Pendant longtemps (jusque dans les années 60) il n’y avait que les riches, et les entreprises, à en avoir, puis ça s’est démocratisé.

Mais maintenant c’est fini. FI-NI! Il n’est plus du tout possible de contacter quelqu’un par téléphone !!! on tombe SYSTEMATIQUEMENT sur des répondeurs, (et les gens ou les entreprises après vous avoir pompé votre argent, ne rétéléphonent JAMAIS.

Il est devenu TOTALEMENT IMPOSSIBLE de faire un numéro et d’avoir quelqu’un au bout du fil.

15/09/2024

moi

quelques questions  :  quelle sentiments avez-vous envers


les femmes ? - beaucoup de méfiance

les policiers ? - le mépris et le dégoût

les bourgeois ? - un peu d’aversion (de plus en plus d'aversion)

les musulmans ? - aucune opinion générale ! Il y en a de toutes sortes.

Les banquiers ? - ce sont les ennemis, c’est clair.

Les publicitaires ? - beurk !

Les journalistes ? - ce sont des "putes", et les agents de désinformation et de manipulation du régime comme autrefois en URSS

Quelle valeur mettez-vous le plus haut ? - la tendresse

Les choses que vous aimez ? - les caresses, la poésie, la philosophie, l’espéranto, l’histoire, les chats, les roses, les galaxies, les sciences, le rire, l’amitié

qu’aimez-vous entendre ? - au hasard : un plénum de cloches, le chant d'une grive musicienne, la musique de Scarlatti ou Geeta Chisti, France Gall, etc, etc

Comment vous définissez-vous politiquement ? - lutte des classes !
république, services publics, Bernard Friot, Asselineau bien entendu ! Et puis aussi le Pardem, et Etienne Chouard; humanisme et résistance.

Croyez-vous en Dieu ? - si on ne peut répondre que par OUI ou NON, je dirais NON. Mais en fait c’est plus compliqué. Je ne sais pas. Je suis très intéressé par Rupert Sheldrake, les EMI, les témoignages de réincarnation, les apparitions de Zeitoun, etc, et comme Jean Rostand je suis éffaré et ne comprend pas.

Vous intéressez-vous à votre monde intérieur ? Pas du tout ! Le « monde intérieur » est de toutes façons toujours beaucoup moins intéressant que le monde extérieur. Lui, oui, est intéressant.

Etes-vous pour ou contre l’avortement ? - Contre. Je suis athée, donc je suis contre la mort. Je suis contre la mort donc je suis contre l’avortement. CQFD

Que pensez-vous du bouddhisme ? - J’ai horreur de ça ! Une façon de s’euthanasier déjà de son vivant. L’amour du Néant ! Sinistre, beaucoup plus que le Théatre de l’Absurde, les philosophes de l’Absurde eux ils refusent la mort de toutes leurs forces.

Votre plus grand espoir ? - non; aucun espoir.

 

Les scènes de films que j'ai le plus aimées et qui me hantent le plus (et qui me donnent les larmes aux yeux) :
    *
la scène finale de "Manhattan" , de Woody Allen
 https://www.youtube.com/watch?v=ylZgG5kC6cI

    * la scène finale de "L"invitée de l'hiver", de Alan Rickman (bizarrement aucun descriptif de ce film ni critique n'en parle ! tout le monde se focalise sur le couple mère-fille, et rien sur ces enfants !!! (ni les chatons ... ) pourtant c'est selon moi la partie la plus tragique la plus profonde et la plus importante du film)

    * la scène finale de "Les joueurs d'échecs" ("Chatrandj ke Khilari") de Satyajit Ray. http://www.youtube.com/watch?v=8lvnl_W59IE

* ET puis le dernier paragraphe du roman de Haruki Murakami: "La course au mouton sauvage"

Autres films :
* "La Strada"
* "Central do Brasil"
* "Mon oncle" (de Jacques Tati)

 

Mes tableaux préférés:
    * "Le chant du rossignol à minuit et la pluie matinale" de Joan Miró
    * "Toutes les lumières" tableau de Paul Delvaux, peint en 1962

     *  "la voix du sang" de Magritte
    * (ce n'est pas un tableau au sens strict, c'est une tapisserie) : "Avant l'aube" de Manessier - 1967.

 

Mon sculpteur préféré:
    *  Georges JEANCLOS
    *  Sabine Cherki aussi, mais il n'est plus possible de voir ses œuvres sur internet, le féminisme est passé par là, de nos jours il n'est plus permis à aucun artiste, même si elle est elle-même une femme, de représenter une femme nue !
    

interprêtes préférés:  
* Martha Argerich
*
Rosalyn Tureck


Les espèces d'oiseaux pour lesquels j'ai une attirance particulère:
    * le rougequeue noir (Phoenicurus ochruros)https://www.hautetfort.com/admin/posts/post.php
    * et, bien sûr, les grues
    * Le merle, le chant le plus beau, et le plus créatif, sans doute de la terre entière.
    * l'alouette, bien sûr
    * celui de la fauvette à tête noire!
    * le gazouilli des hirondelles (hirondelles de cheminée) entendu depuis chez soi perchées sur les fils électriques  pour les rares qui ont encore cette chance (y en a-t-il encore seulement? ou est-ce totalement disparu? alors que pourtant ça devrait être le B-A ba dans toutes les villes !!!  seuls les sales cons fascistes intolérants et ennemis de la vie qui grouillent dans la France profonde se réjouissent de leur disparition)
    * le chant des martinets : mais attention à condition que ce soit dans le ciel au-dessus de villes de France ! et que ce soient de vraies villes, de vraies villes avec des églises (ouvertes) des hôtels (au choix pour toutes les bourses), des rues (sans caméras de vidéo-surveillance), des magasins, des cafés, des bancs, des vraies villes quoi ! dans un vrai pays,  qu'on peut sillonner toute la  journée d'une ville à l'autre sans problème par de vrais trains, dont on peut ouvrir les fenêtres, des trains qu'on prend dans des gares qui sont de vraies gares: commodes, conviviales  et à visage humain, tenus par une SNCF qui ne se foutrait pas du monde et ne serait pas stalinienne.
Bref rien que des choses qui n'existent plus

Mes races de chiens préférés:
    * Les colleys !!! sans hésitation. Je ne peux pas un voir un sans me sentir fondre et m'écrier "oh ! un beau gros toutou tout velu !"

les poètes français que j'aime le plus :
    * Apollinaire
    * Prévert
    * Francis Jammes
    * Norge
    * Saint-John Perse
    * Verlaine
    * Jules Laforgue
    * Jean Tardieu

et plein d'autres

les poètes étrangers:
 *
Xu Zhimo
 *Tagore
 *Trakl
 *Yeats
 *Juan Ramon Jimenez
 *J Ringelnatz
 *et Morgenstern

en Espéranto: Marjorie Boulton  et Angel Arquillos

 

les dramaturges :

* Jean Giraudoux

* Henry de Montherlant

 

les romans : (voir in "livres recommandés")

*Sed nur fragmento (Trevor Steele)

*La course au mouton sauvage (Haruki Murakami)
*La femme des sables (Kobo Abe)
*En gagnant mon pain (Maxim Gorki)
*Le Château (Franz Kafka)
*Le facteur humain (Graham Greene)

*les Chroniques martiennes (Ray Bradbury)

 

les autobiographies:
*en n°1 ! : "Le bonheur d'être suisse" (Jean Ziegler)
ensuite:
*"Les mémoires d'outre-tombe" (Chateaubriand)
*"Mémoires d'un enfant" (Jean Dutour)


 Les peintres:
    * Le Lorrain
    * Daumier le plus extraordinaire original et intense peintre du XIXè siècle !
    * Miro
    * Giorgione
    * Delvaux
    * Magritte
    * Jesus de Perceval https://www.bing.com/images/search?q=j%C3%A9sus+de+percev...
    * Feng Zi Kai
   
et plein d'autres

 

Journalistes:

    * Michel Collon

    * Thierry Meyssan

    * Marie-Monique Robin

    * Frédéric Lordon

le seul espace de liberté d'expression, d'humanisme, de diversité, de rationalité, de CIVILISATION QUOI !!! qui rete dans le monde entier c'est :

https://odysee.com/
https://odysee.com/

tout le reste est maintenant censuré et interdit d'accès, partout il n'y a plus que le fascisme du grand capital et partout il n'y a plus moyen d'avoir aucune info sur ce qui se passe sur cette pauvre terre ravagée par leur projet d'esclavage 2.0

et il n'y a plus un seul site où règne la moindre liberté d'expression (qui était encore dans la années 70 la BA ba, la base même de l'enseignement dès le secondaire, le droit le plus sacré de toute civilisation hors des horreurs des régimes totalitaires, tel celui de la théocratie catholique ou du Mac-Carthysm

https://odysee.com/
https://odysee.com/

tout

 


voix d'acteurs:
    * Fabrice Lucchini

    * Michel Bouquet
    * Claude Rich
    * Suzanne Flon
    * Claude Piéplu
   
Chanteurs/euses:
    * Barbara
    * France Gall
    * Alain Souchon
    * Nicoletta
    * Aznavour

    * Pierre Vassiliu

    * Eddie Constantine

Tous des "vieux" ? non, aussi:
    * Keny Arkana

    * El Matador

    * La Pafklik

    * Césaria Evora

    *Juliette
 
les femmes que je trouve le plus séduisantes :

     * Annie Lacroix-Riz (si si ! absolument ! regardez-la sur ses vidéos) 

     * Martha Argerich

     * Giulietta Massina

     * Béatrice El-bèze quand elle appellait à la grève générale

     * Lydia Bourguignon (au passage voici la plus instructive conférence de Claude   https://www.youtube.com/watch?v=LmF06t-V13U

 

) 2019 : Quels sont les personnages français contemporains vivants, que vous

considérez les plus éminents ?

euh, Bernard Friot, Etienne Chouard,

Claude Bourguignon, Jean-Pierre Petit, Dieudonné, Brigitte Bardot, et ajoutons

Giuseppe Belvedère, ce martyre de l'humanisme, ce héros, un paradigme cet homme.

 

 

Quels sont les œuvres litttéraires que vous appréciez particulièrement ?

euh, « Alcools » d’Apollinaire,
« Caligula » de Camus

« La femme des sables » de Kobo Abé 

« Le Château » de Kafka

« La course au mouton sauvage » de Haruki Murakami

« Memoires d’outre-tombe » de Chateaubriand

« Candide » de Voltaire 

 

 
Parmis les personnages de l'antiquité dont nous sont parvenus les portraits statufiés, mon visage préféré:
    * Euripide


philosophes:
    * Carnéade

    * Bernard Charbonneau
    * Michel Weber
    * Parménide
    * Hobbes
    * Thomas Kuhn
    * Paul Feyerabend
    * Blaise Pascal

    * Michel Terestchenko
    * Miguel de Unamuno

 

 

14/09/2024

Nous sommes tous Vincent Lambert

 témoignage de ses parents :

"Quand il était enfant, comme tout enfant, Vincent était joyeux, vif et d’une sensibilité déjà bien marquée. Nous habitions au fin fond de la campagne et pour limiter les va-et-vient de transport vers l’école, nous avions décidé de lui faire nous-mêmes le CP. Vincent était réceptif. Sa scolarité se déroule ensuite normalement. Il se passionne pour le chant et participe avec passion à une chorale.

Une anecdote d’environ trente ans reflète sa gentillesse, sa générosité, son regard tourné vers les autres. Un jour, sa sœur de deux ans sa cadette a eu un accident de bicyclette. Vincent, du haut de ses six ans, ne voulait plus la quitter, il était aux petits soins pour elle et souhaitait la veiller jusqu’à sa guérison.

En grandissant, son attention pour les personnes vulnérables s’est accrue de façon toute particulière. Cela nous a toujours impressionné. Sa délicatesse, sa diligence l’amènent, en tant qu’élève infirmier, à faire son mémoire sur la maltraitance des personnes âgées en maison de retraite.

Avant de quitter la maison familiale pour partir faire ses études, il nous confie un clochard avec qui il avait noué des relations et qu’il nourrissait discrètement depuis un certain temps.

Derrière un premier contact d’apparence assez distant se cache chez Vincent un trésor de qualité et d’humanité. Ses confidences, ses lettres si précieuses à ce jour, n’ont rien à voir avec le tableau très déplaisant que l’on a pu faire de lui.

Hélas, un accident de voiture, survenu il y a sept ans, l’a plongé dans une situation de grave handicap. Il est en état pauci-relationnel, ne pouvant plus communiquer verbalement, mais ayant des expressions très souvent surprenantes.

Les médias le traitent comme un légume, mais c’est absolument faux. Comme tout être humain, il s’endort le soir, se réveille le matin, il reconnaît nos voix, il nous suit du regard quand on lui parle, il va manifester un contentement ou un inconfort. Quand on lui met une musique qu’il aime, il cherche d’où elle vient en tournant la tête. Comme les 1.700 patients dans sa situation en France, il va réagir à des sollicitations simples mais pas systématiquement. Vincent est certes handicapé mais il est vivant. Il n’est ni un légume, ni totalement sans conscience.

Et pourtant, au prétexte qu’il ne peut plus avoir de relations, on veut le faire mourir. Faut-il donc également provoquer la mort des personnes démentes, de tous les handicapés mentaux, de toux ceux qui ne peuvent s’exprimer ?"

(c’est ce qu’ont fait les nazis en 1939)

"Mais surtout, il entre en relation avec ses proches ! Nous qui nous nous relayons auprès de lui 6 heures par jour, nous le savons.

Qui peut avoir assez peu de cœur pour prétendre que nous nous battrions par idéologie ? C’est juste par amour et parce que notre fils est bien vivant mais sans défense que nous défendons sa vie menacée par les bien-portants et les tout-puissants.

La vérité doit être dite sur l’état de Vincent. Nous lui devons au moins cela. Il est certes très handicapé mais il n’est ni atteint de maladie, ni en fin de vie. Il ne souffre pas et ne fait l’objet d’aucun acharnement thérapeutique, ni d’obstination déraisonnable pour être maintenu en vie puisqu’il a juste besoin de recevoir des aliments et de l’hydratation comme tout être humain. Il n’a pas laissé de directives anticipées alors qu’en tant qu’infirmier, il en connaissait l’existence. Il n’a pas désigné de personne de confiance conformément à la loi mais le CHU a décrété que cette personne de confiance était son épouse. C’est elle qui réclame sa mort qu’on a écoutée. Certes, la situation n’est pas facile pour une jeune femme, toute jeune mariée, nous le comprenons. Nous n’avons jamais voulu nous imposer par discrétion mais nous lui avons toujours dit : « Rachel, si tu n’en peux plus, nous prenons le relais ».

Depuis novembre 2012, le CHU refuse à Vincent les soins de base et notamment les séances de kiné, un fauteuil adapté pour lui permettre de sortir de son lit… Vincent est enfermé à clef dans sa chambre surveillée par une caméra. Nous ses parents, nous devons pour lui rendre visite nous soumettre à une pesante et ubuesque procédure de contrôle à l’entrée du service et montrer notre carte d’identité. Le temps est comme suspendu, et Vincent traité comme un mort en sursis….

L’hôpital n’a plus aucun projet de vie pour Vincent, mais nous en revanche, nous en avons ! Nous avons déjà quitté la Drôme pour nous installer à demeure à Reims où nous nous relayons auprès de Vincent 6 heures par jour. Nous nous battons pour transférer Vincent dans une maison d’accueil pour les patients comme Vincent. Ces maisons ont été spécialement créées en 2002 et plusieurs d’entre elles nous ont dit avoir réservé une place pour lui et l’attendre pour s’en occuper. Mais aussi incroyable que cela puisse paraitre, on nous refuse ce transfert et Vincent est pris en otage par le CHU de Reims qui se comporte comme son propriétaire et qui l’a enfermé dans sa chambre comme un condamné dans le couloir de la mort. Nous avons envie parfois de crier « Si vous ne voulez plus vous en occuper, rendez-nous Vincent mais ne le tuez pas ! »

Nous restons confiants et comptons sur la Cour européenne des droits de l’homme pour arrêter cette folie. Protéger Vincent, c’est aussi protéger toutes ces personnes vulnérables contre ceux qui veulent se débarrasser d’eux car ils les encombrent en décrétant qui est digne de vivre, en les rendant ainsi otages du combat pour l’euthanasie."

Pierre et Viviane Lambert, parents de Vincent.

"PS : Nous avons été très touchés en apprenant la création d’un Comité de soutien à Vincent. Cette démarche nous fait chaud au cœur et nous en avons besoin. Elle nous semble surtout utile et porteuse de fruits. Merci aux promoteurs de ce Comité et à tous ceux qui rejoindront cette belle initiative."

maintenant :

Professeur Xavier Ducrocq

Si nous entrions dans la chambre de Vincent Lambert, qui verrions-nous ?

Un homme de 38 ans allongé sur un lit. Il a les yeux ouverts, la tête tournée d’un côté ou de l’autre. A moins qu’il ne soit endormi. Il respire seul, par le nez, sans machine. De temps en temps vous le voyez déglutir sa salive. Il est tétraplégique, mais vous le verrez, par moments, agiter sa jambe gauche. C’est le signe qu’il se passe quelque chose. Mais quoi ? On n’en est jamais certain. En effet cet homme ne parle pas, il n’essaye pas de parler. Vous ne serez jamais certain qu’il vous entende ou qu’il vous voie. Il ne réagit pas de façon explicite à ce qui se passe autour de lui. Pourtant si on l’observe bien, en différentes circonstances, en présence de différentes personnes (connues et inconnues), il est possible de percevoir des modifications infimes de son comportement : mouvement de membre, rotation de la tête, amplification de la respiration, clignements des paupières, déglutition, « intensité » du regard, … Ce qui permet de dire que Vincent perçoit ce qui l’environne et qu’il y donne une réponse, à sa façon, bien éloignée de la nôtre, mais signe que sa conscience capte et réagit à certaines présences, comme à certaines manifestations internes (douleur, colique, inconfort, …). Vincent semble réagir plus aux sons qu’à la vue. Une musique qu’il apprécie peut ainsi le « changer ». C’est ce que l’on observe très habituellement chez les personnes en état pauci-relationnel. Il n’existe pas de possibilité, avec ces personnes, d’établir un code de communication fiable, permettant de traduire ce qu’elles ressentent. D’où le risque de méconnaitre certains problèmes ou, à l’inverse, de sur-interpréter leur comportement.

En cela Vincent Lambert ne diffère pas d’autres personnes en état pauci-relationnel (EPR). Leur niveau de conscience peut varier d’un jour à l’autre, ce qui explique qu’elles pourront sembler parfois plus proches de l’état végétatif chronique (EVC) – encore appelé état d’éveil sans réponse -. Dans la réalité, l’état végétatif est plutôt une étape transitoire entre le coma et l’état pauci-relationnel. Au quotidien les patients peuvent fluctuer de l’un à l’autre état. Même les meilleurs spécialistes s’y trompent quatre fois sur dix ! D’ailleurs des études réalisées par IRM fonctionnelle chez des personnes en EVC ou en EPR ont permis d’entrer en contact avec certaines d’entre elles, plus souvent en cas d’EPR que d’EVC.

De Vincent on peut dire qu’il n’est pas en coma, qu’il n’est pas branché. Il n’est pas malade, mais dans un état de handicap très sévère, privé de communication. Il n’est pas un légume. Il n’est pas en fin de vie ; des personnes peuvent vivre de nombreuses années en EPR. Cela est dû à des lésions cérébrales sévères et les chances d’amélioration sont pratiquement inexistantes.

Si Vincent ne communique pas, pour autant une relation est-elle strictement impossible ? Un échange, silencieux, mystérieux, indicible, ne se produit-il pas avec l’entourage et l’environnement ? Il suffit de regarder quelques photos pour s’en convaincre et se laisser troubler, au-delà des apparences.

Comment ceux qui soignent Vincent ont-ils pu dire aussi bien que « Vincent n’est pas quelqu’un de compliqué », mais aussi qu’il s’opposait à certains soins, se laissait tomber de son fauteuil, fauteuil dont on l’a alors définitivement privé, depuis 2 ans et demi ? Mais n’est-ce pas le meilleur témoignage de cet état de conscience de Vincent, même s’il est impossible de dire pourquoi tantôt il est facile, et tantôt opposant.

Vincent déglutit sa salive, depuis des mois. Il peut avaler quelques gouttes d’eau, quelques miettes de gâteau, alors qu’il n’a pas bénéficié d’une rééducation de la déglutition. Il est alimenté par une gastrostomie, pour des raisons de facilité par des préparations nutritives industrielles (des plats préparés adaptés !) et par de l’eau. Parce que sa paralysie ne lui permet pas de porter les aliments à la bouche et que sa déglutition est incertaine.

Mais nous n’entrerons pas dans la chambre de Vincent. Personne de vous n’y entrera. Pas plus qu’un kinésithérapeute, un orthophoniste, ou un ergothérapeute… il y a longtemps que Vincent est privé de ces soins. Il est enfermé à clé dans cette chambre. Pour le protéger du geste de folie d’un désespéré qui en voudrait à sa vie. Protégé par ceux-là même qui s’en sont pris à deux reprises à sa vie ! Si vous insistez, il faudra laisser vos papiers d’identité au personnel. Et ses parents qui le visitent quotidiennement depuis bientôt deux ans subissent, tous les jours, ce protocole humiliant. Vincent est bien incarcéré dans sa chambre, surveillée par une caméra, sous écoute au moyen d’un baby phone. Tel un détenu, dangereux, dans l’attente de la mort à laquelle on l’a condamné.

Pas la peine d’espérer rencontrer Vincent dans les couloirs, dans le jardin, en fauteuil devant la fenêtre. Les sorties lui sont interdites, comme le fauteuil. Il y a trop longtemps que Vincent est laissé à sa solitude. Maltraité car non traité. Trop longtemps que Vincent est abandonné par la communauté des siens qu’on a trompé sur ce qu’il est. Il est Vincent, il est vivant, il échange à sa façon, avec son environnement.

Bien sûr, il faudra qu’un jour Vincent quitte ce monde. Ses parents, mieux que quiconque le savent et s’y sont préparés. Mais ce n’est pas à nous, à aucun de nous, de le faire partir, de décider de son heure, arbitrairement.

Laissons les siens aimer Vincent et Vincent recevoir et rendre cet amour, cette affection dont il a besoin, comme nous tous, pour vivre, humainement. Vincent compte sur nous. Et avec Vincent tous ceux qu’un drame, un jour, a plongé dans le même état.

Pr Xavier Ducrocq

Conseil médical des parents
Professeur de neurologie et d’éthique au CHU de Nancy

Oui au fait qu'en est-il des autres qui sont dans le même état, voici des témoignages, et ça commence très fort, l'une d'entre eux après avoir passé 10 dans cet état .... en est sortie

http://www.jesoutiensvincent.com/category/les-autres-vinc...

13/09/2024

Florian Philippot est de gauche

chers Patriotes,

Ils pataugent tous dans la soupe politicienne ! La nomination de Barnier à Matignon en est le révélateur parfait : un ultra européiste, que Macron voulait déjà nommer 1er ministre en 2017, qui fut l’un des principaux artisans de la trahison du Traité de Lisbonne et commissaire européen pendant dix ans, est là pour accélérer notre mise sous tutelle. D’ailleurs la presse évoque le maintien de plusieurs ministres macronistes et révèle des « pactes secrets » avec des partis dits « d’opposition » comme le RN. Voilà le système oligarchique ! Voilà comment les euromondialistes méprisent les élections ! Il ne doit y avoir aucune complaisance vis-à-vis de ce coup d’État, mais une combativité totale ! Nous exigeons la censure de Barnier pour forcer ensuite au départ de Macron ! La seule solution est une rupture franche avec ce vieux monde corrompu, qui passe bien sûr par le Frexit libérateur et le départ de tout ce personnel politique. Tout est sous nos yeux : à chacun d’entre nous de voir, d’agir, pour qu’on se libère !

Et justement, un grand combat arrive : le soutien à nos paysans et à un modèle agricole de qualité et de proximité face à l’accord de libre-échange UE/Mercosur ! Cette semaine en effet, la Commission européenne a annoncé vouloir « tordre le bras à la France » en signant définitivement ce traité catastrophique de libre-échange en novembre 2024. L’invasion de nos marchés par des denrées produites dans des conditions affreuses pour la qualité de l’alimentation, la protection animale et notre santé ! C’est ça l’UE ! Et voilà une nouvelle, et si prévisible, trahison de Macron…
Les agriculteurs veulent reprendre la lutte, avec leurs tracteurs. Avec nos véhicules, nous, Patriotes, serons là, à leurs côtés partout en France, à Rungis et ailleurs ! Sortir de l’UE pour défendre un bon modèle agricole, des revenus décents, les circuits courts, une autonomie alimentaire, voilà un magnifique programme ! Nous sommes là : tous ensemble ne lâchons rien !

Rien n’arrête la résistance ! Un grand bravo à ceux d’entre vous qui vont dès maintenant rejoindre Les Patriotes ou reprendre leur adhésion annuelle ou faire un don de soutien au mouvement (pour cela, voir les liens ci-dessous). Les actions que nous organisons partout sont si coûteuses, avec zéro euro d’aide publique ! On ne lâche rien. Les adhésions, réadhésions et dons sont défiscalisés aux 2/3 pour vous : profitez-en ! Bravo pour vos soutiens si utiles, si vitaux