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10/07/2023

définition de mot-croisé

bée : "invite à entrer",

oui, comme la porte d'une église (normale)

 

09/07/2023

nous sommes à la pointe d'un combat mondial, et nous sommes à côté des dirigeants les plus interessants (dont queslques uns sont morts : Chavez, Magufuli

https://ruclips.ru/watch/Y2f90xE61Ko/dieudonn%C3%A9-et-alain-soral-chavez-et-le-venezuela-hd/

06/07/2023

lettre sur les trains - français ne mettez plus jamais les pieds dans un train ni une gare, fuyez ces lieux méprisants et hyper-dangereux !

https://reseauinternational.net/sncf-gafam-meme-combat/ De pire en pire :
Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, a plaidé vendredi pour que des agents en civil de la compagnie ferroviaire puissent être armés à bord des trains afin de renforcer la sécurité
Qui peut encore avoir envie de voyager par cette ignoble entreprise détraquée ?!

Du temps où la France était un Etat de Droit (au XIXè siècle par exemple !) et non un Régime policier, comme elle est devenue maintenant, tout ça aurait été impensable, et d'ailleurs interdit par les principes généraux du droit.

août 2011 : "Omar Sy aurait franchi un « périmètre de sécurité » mis en place par des agents de sécurité de la SNCF, qui souhaitaient appréhender un voyageur sans billet"

Mais réflechissez un peu !!!!!! autrefois, durant des siècles depuis l'apparition des trains dans une   France qui était   un  pays NORMAL  et  civilisé, quand un voyageur (un CLIENT,donc) se trouvait sans billet, ou bien il avait une explication vaguement crédible, et le  contrôleur lui établissait un billet,  ou  bien non   et le   contôleur   lui   collait   en plus   une   amende,   point    final  ! Et   maintenant   dans   ce régime actuel   pire  que celui  de l'URSS  dont  on nous   faisait tellement   peur on   parle,   les   "instances"   nous  racontent  sans rire,   qu'ils envoient la police (la POLICE !)  et qu'elle "met en place un "périmètre de sécurité" ( !! même Goebbels n'aurait pas inventé un tel jésuitisme) pour l'appréhender (comme un varitable  criminel, et  ceux qui escroquent la communauté nationale de millions en fraudes magouilles emplois fictifs et autres arrangements, c'est quoi ?). On    marche  non seulement   dans la   boue     mais    sur   la    tête   !!!!)

En fait il faut remonter en amont tout ça dès le départ n’arriverait pas si
 (par un soucis de "rentabilité" capitaliste ) la SNCF n’avait pas  supprimé (depuis 1977) les contrôleurs à l’accès aux quais ! . . (1)

lesquels pouvaient d’ailleurs aussi renseigner (car on pouvait avoir de l’information  à l’époque !). Maintenant c’est « contrôlez-vous vous-même ! » et flicardisation du métier :
 socialement malsain (et méprisant envers le client). Et maintenant avec les dérives de plus en plus  fascisantes de la société actuelle on peut s'attendre à tout, le voyageur n'est plus un client, mais "pire qu'un chien",    un être en danger qui risque de tomber pour un oui pour un non dans un vrai cauchemar sadique (on en a encore entendu parler récemment sur deux lycéens qui avaient oublié de "composter" leur billet )   
((1) A l’époque tout était normal, paisible, régulier, commode, convivial, et le soucis de la SNCF était alors le soin des besoins pratiques et des conditions de vie des voyageurs)

http://www.politique-actu.com/osons/tous-connards-equivalent-viktor-dedaj/588356/
De même, ont disparus les horaires du réseau librement accessibles, les sièges, les  salles d’attente, les consignes à bagage, la possibilité de monter dans le train dès qu’il était à quai,
 la possibilité d’ouvrir les fenêtres, et la possibilité de changer d’avis (ou de rater son train !) et de
 prendre le suivant sans perdre son argent ! (et le droit de fumer sur les quais !)
Devant un tel mépris
des gens et des condition de vies qui deviennent de telles « galères » allez vous étonner que ces dérives méprisantes, j’m’en–fout-istes et capitalistiques en entraînent d’autres ! C’est un  pourrissement général de la civilisation qui se défait, et qui a été initié par l’institution.

Quand on lit des textes se déroulant dans des pays du Tiers-Monde on retrouve avec un cruel
 pincement au cœur cette liberté et cette convivialité et on se rend compte à quel point elle
 a disparue
chez nous. Quand par exemple dans  une nouvelle de
Gao Xingjian deux jeunes mariés de la Chine communiste  (censée être moins libre !) à l’arrêt dans une ville décident sur un coup de tête d’arrêter là, et de poursuivre leur voyage le lendemain ! eh oui ! eux, ils le peuvent encore, ce qu’on pouvait faire en France autrefois ; maintenant avec les réservations obligatoires ce serait impossible  et ils perdraient leur argent ! Où quand on nous décrit (dans Teach Yourself Hindi) une foule de voyageurs dans un train en  Inde attendant le départ du train, se penchant par la fenêtre pour regarder, parler ou acheter  quelque chose à manger, toute une liberté, une humanité, une décontraction , un confort de vie , normal, qui existait aussi en France jusque dans les années 70, de nos jour  impossible dans nos trains aussi hermétiques et tout interdits que le totalitarisme flico-politiquement-correct dont ils émanent.

ah! elle est morte la liberté, la vie! ...

ça se confirme, c'est de pire en pire ! on s'enfonce dans le cauchemar, lisez ce que je viens de trouver :
Lettre ouverte au Président Directeur Général de la SNCF Monsieur Guillaume Pepy

Monsieur le Président Directeur Général,

Amenée à effectuer régulièrement des trajets en train entre Paris Saint Lazare et Rouen, je tiens à vous informer d’une situation alarmante concernant la violence psychologique que subissent certains voyageurs sur ce trajet, notamment des jeunes le plus souvent d’origine étrangère, violence que vous ne pouvez ignorer, dans la mesure où elles se répètent voire deviennent habituelles, lors d’intervention de la police du rail ou de la Police Nationale.

Par ailleurs, des abus sont commis par les contrôleurs qui se permettent pour un simple oubli de compostage d’un billet, de faire appel de façon inconsidérée aux forces de sécurité. Je m’insurge en tant qu’usager contre ces pratiques arbitraires. Les forces de police sont quasiment systématiquement présentes en particulier dans les trains qui s’arrêtent à Mantes la Jolie, et absentes dans les trains directs de Paris à Rouen. Par conséquent une population est discriminée, considérée comme potentiellement délinquante, ce qui est contraire à l’égalité de traitement des usagers tant des services publics que privés.

Le 21 juin dernier j’étais à bord du train corail inter cités 13 111 CIC, voiture 13 (départ 16h20 de Paris Saint Lazare) qui marquait un arrêt à Mantes-la-Jolie. Nous avons été contrôlés. Le voyageur assis en face de moi, un homme d’une quarantaine d’années dormait lors du premier passage du contrôleur. Il a signalé poliment à son second passage qu’il n’avait pas eu le temps de composter son billet. Le contrôleur n’a rien voulu savoir et l’a verbalisé. Le ton a monté, le contrôleur l’a alors menacé s’il ne réglait pas l’amende d’appeler la sécurité. Un très jeune homme assis en face de moi a dû régler une taxe de 15 euros, ignorant que l’on était en période blanche et non bleue ! lorsque j’ai tenté d’intercéder en sa faveur il m’a été répondu de manière très désagréable par le contrôleur qu’il « suffisait de se renseigner ».

Le premier passager n’ayant toujours pas réglé son amende, le contrôleur à appelé la "sécurité". Trois policiers de la police nationale armés sont arrivés au pas de charge, comme s’il était question d’interpeller un criminel ! Pour ne pas créer d’esclandre dans le compartiment le passager les attendait dans le SAS entre deux wagons. Cet homme a eu droit par ces trois policiers à un contrôle d’identité, à une fouille au corps avec palpation sans ménagement, son sac de voyage a été totalement vidé et fouillé, puis étant donné qu’aucune charge n’était retenue contre lui, excepté le crime de ne pas avoir composté son billet, on lui a laissé poursuivre son voyage !

Ça n’était pas un jeune d’origine étrangère me direz vous…Quelques minutes plus tard, un deuxième contrôleur qui sévissait voiture 13, appelle de nouveau la "sécurité" : Même scénario catastrophe, avec les trois policiers revenant au pas de charge. Ils s’en prennent alors avec une violence verbale inadmissible à une jeune « black » d’une quinzaine d’années sans titre de transport, puis à un second jeune garçon visiblement terrorisés , ils les embarquent au fond du compartiment, les encerclent.

A ce moment précis j’ai fait un mouvement pour intervenir, car je ne supporte pas ces méthodes arbitraires, qui rappellent celles des états totalitaires, mais j’ai eu peur…peur de la violence potentielle, même verbale de ces policiers, peur de leur nervosité, peur que l’on « m’embarque » à mon tour.

A la gare de Mantes la Jolie, les trois policiers sont descendus avec les jeunes, les ont bloqués sur le quai de la gare, devant tous les voyageurs, les encerclant avec deux autres contrôleurs venus courageusement leur prêter main forte ! Le train est reparti…Qu’est t’il advenu ?

Les contrôleurs de la SNCF doivent -ils se transformer en indicateurs où en auxiliaires de police ? Ont-ils une prime au mérite lors de tels agissements ? Les deux qui sévissaient ce jour là dans le train et s’en prenaient arbitrairement à ces passagers, ont fait appel aux forces de l’ordre pour les réprimer, donnent une drôle d’image du service public. J’ai oublié de dire que le premier contrevenant était tatoué, existe- t’il un « délit de sale gueule »ou de faciès répréhensible dans les trains du service public Français ?

Ce mercredi 8 juillet, j’ai de nouveau pris le train de Paris à Rouen. Bien qu’opposée au privilège occasionné par les transports en première classe le hasard d’une réservation à bas prix sur Internet m’y a conduite. L’homme d’affaire assis à côté de moi n’avait aucun titre de transport. On lui a demandé avec déférence de bien vouloir régler son billet, et le contrôleur a dû attendre qu’il daigne terminer ce qu’il était en train d’entreprendre sur son ordinateur portable pour être réglé, tandis que les jeunes, et plus particulièrement les jeunes d’origine étrangère, dans une situation identique, règlent pas un simple billet de train, subissent violence verbale, mépris, interpellations, et discriminations de la part de vos services. Ils connaissent eux et leurs familles une situation de paupérisation sans précédent et il serait parfaitement légitime dans une société qui se respecte qu’ils bénéficient des transports gratuits ! S’il n’y avait la course au profit qui conduit à la chasse à l’homme ! Ces démonstrations de force, ces humiliations répétées ne peuvent conduire ces jeunes qu’au désespoir, et à la révolte, elles se surajoutent à l’absence d’emploi, à l’impossibilité de se projeter dans un avenir possible, à l’incompréhension qu’ils subissent au quotidien.

Je peux encore citer pour exemple un jeune d’origine Maghrébine qui pour avoir craché par terre dans le hall de la gare de Rouen a été poursuivi et interpellé sans ménagement par trois vigiles de la police ferroviaire, alors qu’il était blessé au bras. Comble de malchance il n’avait pas de pièce d’identité. La police ferroviaire a alors appelé la police Nationale, qui l’a arrêté après qu’il ait été encerclé pendant plus d’une heure par ces vigiles pour enfin être conduit au commissariat. Il était là, paumé, apeuré, on ne l’a même pas autorisé à téléphoner ! Cette fois ci, je suis intervenue et nous nous sommes regroupés à plusieurs usagers indignés dans la gare pour dénoncer ce qui était en train de se dérouler sous nos yeux.

D’où vient l’insécurité dans ces cas précis monsieur le Directeur ? Comment pouvez-vous tolérer un tel arbitraire ? Je me sens dans un état profond d’insécurité dans les gares, les trains et le métro, cette insécurité est uniquement liée aux dispositifs répressifs qui sont mis en place grâce aux connivences entre la SNCF, la police et l’armée. Je ne supporte pas de me retrouver face à face avec des militaires, la mitraillette au poing lorsque je croise le quai d’un train de banlieue, de voyager dans des compartiments quadrillés par des policiers en armes, d’assister aux humiliations que subissent ces enfants qui pourraient être mes enfants ou les vôtres ! Par conséquent, en tant qu’usager de vos services, j’estime que cela suffit et vous informe que cette lettre ouverte est rendue publique, tout en espérant que les usagers soumis à de tels traitements portent plainte afin de mettre fin à de tels agissements arbitraires.

Recevez monsieur le Président Directeur Général mes salutations distinguées.

Sophie Lecomte

Source : Bellaciao

05/07/2023

Anniversaire : 84 ans

1939 – 2019 : 80 ans après l’euthanasie des handicapés

Rebondissement inespéré dans l’affaire Vincent Lambert : la Cour d’appel de Paris a ordonné lundi soir l’arrêt de son euthanasie et la reprise de son alimentation et de son hydratation. Cette décision ravive à nouveau le débat entourant la légalisation de l’euthanasie en France. Pourtant cette affaire ne concerne pas l’euthanasie d’un patient en fin de vie, mais bien celle d’une personne en situation de handicap. Cette situation nous renvoie à des heures sombres de notre passé. 

Vincent Lambert se situe dans un état de conscience minimal depuis un accident en 2008. Il n’est ni mourant ni souffrant : sa santé ne se détériore pas et son état est stable. Les seuls soins dont il bénéficie sont ceux d’une hydratation et d’une alimentation par sonde. Nous sommes loin d’un acharnement thérapeutique exercé sur un mourant, entouré par des moniteurs, une assistance respiratoire et des tuyaux en tous sens.

Comment donc définir l’état d’une personne qui a perdu de manière durable plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales et cognitives ? C’est la définition du handicap donnée par la loi française de 2005 sur le handicap et la Convention des Nations unies sur les droits des personnes handicapées. La situation objective, bien que dérangeante, est donc la suivante : Vincent Lambert est handicapé. Son état a d’ailleurs été reconnu par le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU.

NOTEZ BIEN CECI (sur la vidéo suivante  à 1 H 43min lien : https://ru-clip.net/video/vZEOL0_Uld8/marche-blanche-pari... ) 7 CENTRES D'ACCEUIL DE SOINS ETAIENT PRÊTS à ACCEUILLIR VINCENT ! et ça a été refusé, il s'agit donc bien d'un assassinat délibéré.

Il fallait obtenir sa mort afin de faire avancer un projet global.

 

Son euthanasie ne renvoie donc pas aux débats entourant la fin de vie, mais bien à la question suivante : faut-il laisser vivre une personne handicapée, dont il nous semble que la vie ne vaut pas d’être vécue ?

Cette question a déjà été posée par le passé, et sa réponse fut radicale :

« Le Reichsleiter Bouhler et le docteur Brandt sont, sous leur responsabilité, chargés d’étendre les pouvoirs de médecins, qui seront nommément désignés, à accorder une mort miséricordieuse aux malades qui, selon les critères humains, auront été déclarés incurables après un examen critique de leur état de santé ».

 

Il suffirait de remplacer le nom des médecins pour croire lire le jugement rendu par les instances françaises dans l’affaire Lambert. Pourtant cette phrase est bien issue d’un décret de 1939, écrit de la main d’Adolf Hitler, qui met en place un programme secret d’extermination des handicapés allemands, connu depuis sous le nom de Aktion T4. De janvier 1940 à août 1941, ce sont 70 273 handicapés physiques et mentaux qui ont été gazés dans des centres de mise à mort installés sur le territoire du Reich. En moyenne, 50% des patients chroniques hospitalisés dans les asiles allemands furent éliminés. Le mois précédent, 5 000 enfants possédant des malformations avaient été assassinés par injection de morphine et de scopolamine ou l’ingestion de comprimés de Luminal ou de Véronal.

Pendant la guerre, l’extermination d’handicapés se poursuit dans toute l’Europe, par gazage, injection létale ou dénutrition. Au total, ce sont plus de 200.000 personnes handicapées qui ont été tuées entre 1939 et 1945.

 

Avant d’en arriver à une politique d’extermination, l’euthanasie avait été promue comme un moyen d’abréger les souffrances, notamment dans le livre Le Droit de mourir d’Alfred Jost (1895) :

« Quand nous voyons un malade incurable se tordre de douleurs indicibles sur sa couche, avec pour toute perspective celle, misérable, de longs mois de dépérissement, sans espoir de guérison, quand nous traversons les salles d’un asile et que la vision du fou furieux ou du paralytique nous emplit de toute la pitié dont l’homme est capable, cette idée ne peut que surgir en nous malgré tous les préjugés dont nous sommes pétris : « ces gens n’ont-ils pas droit à la mort, la société humaine n’a-t-elle pas le devoir de leur accorder cette mort avec le moins de souffrance possible ? » »

Cette compassion fut à double tranchant : en défendant le droit d’abréger les souffrances d’un mourant, on défendit également le droit de mettre fin à la « souffrance » que constituait la vie d’un handicapé. La rhétorique est progressive et subtile : en mettant sur le même plan les souffrances liées à la mort et les souffrances de la vie, elle ouvre la voie aux excès de l’euthanasie sur des autrui plus vulnérables.

L’euthanasie des handicapés sous le régime nazi fut ainsi opérée officiellement par « compassion ». Ce faisant, le choix d’apprécier la valeur d’une vie ne fut pas laissée à l’intéressé, au contraire. Ce furent des personnes tierces, en premier lieu les médecins, qui par « compassion » ont assassiné des dizaines de milliers d’handicapés physiques et mentaux.

Cette idée a été reprise en 1920 par le juriste Karl Binding et le psychiatre Alfred Hoche dans leur ouvrage La libéralisation de la destruction des vies qui ne valent pas d’être vécues, ouvrage qui servira de base au programme Aktion T4.

Les deux auteurs justifient d’ailleurs également l’euthanasie des handicapés physiques et mentaux par le coût qu’ils représentent pour la société :

« D’un point de vie économique, ces idiots totaux qui remplissent le plus les conditions d’une mort mentale complète seraient aussi ceux dont l’existence pèse le plus lourdement sur la collectivité »

Le spectre nazi paraît souvent comme exagéré lorsque l’on se réfère à l’euthanasie. Pourtant, force est de constater que les arguments en faveur de l’euthanasie des handicapés sont identiques à ceux utilisés 80 ans auparavant.

Cette confusion volontaire entre l’euthanasie de « fin de vie » et de « vie qui ne vaut pas d’être vécue » est porteuse de conséquences graves...

Suite de l'article https://lincorrect.org/1939-2019-80-ans-apres-leuthanasie...

Jean-Marie le Méné : Président de la fondation Jérôme-Lejeune : "Vincent Lambert n’est pas mort, il a été tué. La différence est importante. Nous nous attendions bien sûr à cette triste issue. C’est une date historique et symbolique. C’est la première fois, en France, sous l’empire d’une loi de la République, qu’on tue une personne handicapée qui n’est pas en fin de vie, qui n’est pas malade, qui n’a pas de maladie évolutive, qui ne souffre pas et qui n’a rien demandé.
Cette date est très importante parce que, derrière lui, se trouve une quantité de personnes dans cette situation. Elles sont isolées et sans famille. On ne sait pas très bien ce que ces personnes veulent et pensent.
Le danger est que la médecine s’empare de ce pouvoir pour mettre un terme à la vie de ceux qui coûtent trop cher à la société. C’est exactement le sens de l’évolution des sociétés occidentales de l’Europe de l’Ouest d’aujourd’hui.
L’association du Droit à mourir dans la dignité milite activement pour l’euthanasie.
Pensez-vous que l’affaire Vincent Lambert va faire jurisprudence ?

C’est une évidence! La Fondation Jérôme Lejeune dit depuis 15 ans qu’à partir du moment où on assimile la nourriture et l’hydratation à des traitements, on arrête les traitements. Cela veut dire qu’on tue la personne non pas avec sa maladie, mais avec l’arrêt de l’hydratation et de la nutrition. Il est tout à fait évident que la sédation profonde et continue est un maniement très incommode.
L’agonie de Vincent Lambert a duré suffisamment et pas trop. On a mesuré la sédation, ce qui a entraîné chez lui des souffrances horribles.
Il est évident que l’ADMD va dire ‘’c’est tout à fait inhumain’’. Ils disent d’ailleurs depuis longtemps «acceptons, puisque la société française est mûre, acceptons l’euthanasie dans certain cas avec une loi très encadrée, etc».
Cette étape a été annoncée par le demi-neveu de Vincent qui fait l’objet de pression de la part l’ADMD.
La direction dans laquelle on se dirige nous dit «c’est pénible à supporter pour nous les bien-portants, alors faisons en sorte que cela aille plus rapidement».
Le docteur Ducrocq déclarait que la loi Léonetti avait été conçue sur mesure pour régler le cas de Vincent Lambert.

Comme Xavier Ducrocq, je pense que c’est une mauvaise loi. On ne peut pas faire une bonne application d’une mauvaise loi.
La droite parlementaire française pense le contraire. Elle a voté la loi à l’unanimité. La conférence des évêques de France pense aussi que c’est une bonne loi, https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/chouard-tous-les-pouvoirs-abusent-82222mais mal appliquée. Je pense exactement le contraire. C’est une mauvaise loi qui est bien appliquée.
Du reste, c’est ce que toute la jurisprudence a confirmé depuis cinq ans. Nous avons financé la défense de Vincent Lambert depuis cinq ans. Des dizaines et des dizaines de décisions de justice disent toutes que c’est une loi bien appliquée. Jean Léonetti lui-même dit que cette loi est bien appliquée.
Dans les motifs de cette loi Léonetti, il était clair qu’il ne devait plus y avoir de cas comme celui de Vincent Lambert et qu’elle permettait de régler les cas comme ceux de Vincent Lambert. Le problème c’est que le cas de Vincent Lambert est un cas très simple. Médicalement, ce cas est difficile et tragique pour la personne, puisque c’est un grand handicapé tétraplégique, mais médicalement ce type de cas est pris en charge par des établissements spécialisés qui s’occupent admirablement des patients.
Ce n’est pas du tout le cas d’un patient qui fait des arrêts cardio-respiratoires toutes les semaines et qu’il faut réanimer ou non.
La question ne se posait pas pour Vincent Lambert. Il n’avait pas de maladie évolutive, il ne souffrait pas et n’était pas en fin de vie.
C’est vraiment la mise à mort délibérée d’une personne handicapée qui n’a pas pu s’exprimer sur son sort. On ne l’a guère traitée puisque tel est le vent de l’Histoire aujourd’hui.
Ceux qui ne sont pas aptes à vivre dans la modernité sont passés par pertes et profit. C’est le cas des handicapés avant la naissance. Aujourd’hui en France, il ne naît plus d’handicapés sauf quand on ne les a pas vus. Si c’est le cas,ils sont tous éliminés par l’avortement. Il en sera de même à la fin de la vie.
Cette situation avait été largement prévue par Jérôme Lejeune il y a de cela 35 ans. Nous l’avions confirmée en étudiant la loi Léonetti de 2005. Elle se confirme évidemment. Beaucoup n’ont pas voulu voir et ne veulent pas voir. C’est trop difficile. Il faut être lucide et courageux pour le dire et essuyer les critiques pendant des années lorsqu’on soutient une famille qui dit qu’elle aime son enfant en dépit de son handicap.

Hitler a gagné la guerre

 

et (eh oui ! il semble que finalement c 'est Hitler qui a gagné la guerre ! c'est son "esprit de la modernité" comme le dénonce Zygmunt Bauman,qui est en train de tout régir...) les idées qui sous-tendaient la tristement célèbre AKTION T4 onten train d'impreigner l'opinion, et d'être à nouveau instaurée dans les lois. Certains cas "médiatiques"servent à  faire avancer la cause de la mort (et du capitalisme, eh oui !la fameuse"rentabilité" ,rien n'est moins rentable qu'une pauvre vie humaine, un déprimé, un vieux, un "innocent" etc, des "déchets" quoi ! c'est ça que vous voulez ?

Victime de ce qui n’est rien de moins qu’une euthanasie par privation d’eau et de nourriture en raison de son lourd handicap, Vincent Lambert n’avait pas encore fermé les yeux que déjà les partisans de l’euthanasie se prenaient à rêver d’une légalisation de cette pratique en France, tout en vantant les mérites des lois belges relatives à la fin de vie. Pourtant ces dernières, et particulièrement la loi relative à l’euthanasie, laissent la porte largement ouverte à de graves dérives. C’est précisément sur de telles dérives que la CEDH est saisie pour la première fois dans une affaire : Mortier contre Belgique.

La Cour s’est jusqu’à présent prononcée à propos de personnes réclamant un droit au suicide assisté (Pretty c. Royaume-Uni en 2002, Haas c. Suisse en 2011, Koch c. Allemagne en 2012, Gross c. Suisse en 2014). Elle a aussi validé « l’euthanasie déguisée » par arrêt de soins de patients handicapés tels que Charlie Gard et Vincent Lambert (Lambert et. a. c. France en 2015, Gard et. a. c. Royaume-Uni en 2017). Avec l’affaire Mortier, c’est donc la première fois que la Cour doit se prononcer pour évaluer un cas d’euthanasie déjà réalisée. margin: 0.26cm;" align="justify">Rappelons-en les faits. Madame Godelieve De Troyer, atteinte de dépression chronique pendant plus de 20 ans, a été euthanasiée en 2012 sans que ses enfants ne soient avertis, ceux-ci ayant été informés le lendemain du décès. Son fils, Tom Mortier, se plaint devant la Cour du manquement de l’État belge à son obligation de protéger la vie de sa mère au motif que la législation belge n’aurait pas été respectée et qu’il n’y a pas eu d’enquête effective sur ces faits qu’il a pourtant dénoncés à la justice. Il dénonce notamment le manque d’indépendance de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie (CFCEE) chargée de contrôler a posteriori la légalité des euthanasies. Il reproche en particulier le fait que le médecin qui a euthanasié sa mère est lui-même le président de cette Commission de contrôle ainsi que de l’association LevensEinde InformatieForum (LEIF) qui milite en faveur de l’euthanasie. Or, sa mère a versé 2 500 € à cette association peu de temps avant son euthanasie.

Une loi sur l’euthanasie inadaptée à la souffrance psychique Cette affaire illustre parfaitement la difficulté d’encadrer cette pratique et les abus et dérives graves qui en découlent. Elle n’est d’ailleurs pas un cas d’école car les médias relatent régulièrement des euthanasies controversées en Belgique ou en Suisse. Et nombreux sont ceux qui dénoncent le laxisme avec lequel la loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie a été mise en œuvre.

Selon les conditions posées initialement par cette loi belge, l’euthanasie doit faire l’objet d’une demande «volontaire, réfléchie et répétée» émanant d’un patient «capable et conscient» qui «fait état d’une souffrance physique ou psychique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable». Or les termes employés s’avèrent flous et subjectifs: la souffrance est elle-même une notion subjective, tout comme son caractère insupportable comme en atteste d’ailleurs la CFCEE. En cas de souffrance psychique, son caractère inapaisable est également presque impossible à déterminer, comme l’illustre le cas médiatisé de Laura Emily, 24 ans, souffrant de dépression et qui, ayant demandé à être euthanasiée, s’est ravisée le jour-J en expliquant qu’elle avait mieux supporté les semaines précédentes. Ainsi la possibilité d’euthanasie pour souffrance psychique s’avère véritablement problématique. D’ailleurs, en 2002, la Commission Santé publique de la Chambre ne s’y était pas trompée en s’opposant à l’unanimité à l’inscrire dans la loi, estimant avec raison qu’une telle souffrance est pratiquement impossible à évaluer. Elle soulignait également l’ambivalence de la volonté des malades psychiques. Ainsi en cas de dépression, l’affection dont souffrait Mme De Troyer, la demande d’euthanasie est davantage un symptôme de la pathologie qu’une manifestation de volonté libre et réfléchie. margin: 0.26cm;" align="justify">Il y a en outre un paradoxe à prétendre offrir un droit au suicide assisté ou à l’euthanasie - au nom du respect de l’autonomie individuelle - à des personnes qui précisément ne disposent plus d’un équilibre mental. Le respect de l’autonomie devrait au contraire conduire à interdire l’euthanasie aux personnes dépressives ou atteintes de maladies psychiques. Atteintes d’un « handicap » au sens de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, ces personnes vulnérables devraient être protégées, et non exposées au suicide. Mais protéger est malheureusement impossible en pratique puisque la loi belge n’interdit pas le « shopping médical » qui consiste, pour un patient se heurtant au refus du médecin qui le suit habituellement, à réitérer sa demande d’euthanasie auprès d’autres médecins jusqu’à trouver celui qui y soit favorable, c’est-à-dire le plus laxiste ou militant. Mme De Troyer a d’ailleurs usé de cette pratique. La CFCEE, une instance favorisant les dérives ?

On pourrait croire que la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, instance chargée de vérifier que les euthanasies pratiquées ont respecté les conditions et procédures légales et instituée par la loi du 28 mai 2002, compense les défauts de cette dernière. Il n’en est rien, comme le montre une fois encore la requête Mortier. La CFCEE manque en fait cruellement d’impartialité puisque sur les seize membres titulaires, au moins huit (et au moins six des seize suppléants) font partie d’associations militant en faveur de l’euthanasie (on compte par exemple les présidents du LEIF et de l’ADMD) et/ou sont des médecins pratiquant eux-mêmes des euthanasies. C’est le cas de son président néerlandophone, le Dr Wim Distelmans, qui n’est autre que le médecin qui a euthanasié Mme De Troyer ! À plusieurs reprises, la CFCEE a également avoué son incapacité à mener à bien sa mission car celle-ci repose sur un système déclaratif et donc tributaire de la conscience professionnelle des médecins. Et le Dr Distelmans d’ajouter : « Les cas douteux évidemment, les médecins ne les déclarent pas, alors on ne les contrôle pas ». Or des études révèlent par exemple que près de la moitié des euthanasies en Belgique n’ont pas été déclarées en 2007. En outre, si les termes de la loi relative à l’euthanasie sont effectivement flous et subjectifs, la Commission s’engouffre dans la brèche en les interprétant dans un sens excessivement extensif et libéral. Florilège : selon elle, la coexistence de plusieurs pathologies non graves et non incurables remplit l’exigence d’une affection grave et incurable ; elle a aussi approuvé des cas s’apparentant au suicide médicalement assisté alors qu’il n’entre pas dans le champ d’application de la loi ; il semble qu’elle ait validé l’euthanasie « en duo » obtenue par un couple dont l’un des membres ne se trouvait pas en phase terminale. " align="justify">Enfin, l’on peut s’interroger sur l’utilité d’un contrôle a posteriori, c’est-à-dire une fois que l’euthanasie a eu lieu, ce qui n’a visiblement pas pour objectif de protéger la vie des personnes et est particulièrement inadapté en cas d’euthanasie pour cause de souffrance psychique. Faut-il alors s’étonner qu’entre 2002 et 2016, la CFCEE n’a transmis au procureur du roi qu’un seul dossier sur 14 573 euthanasies ? Membres juges et parties, conflits d’intérêts, partialité, contrôle a posteriori et basé sur un système déclaratif, interprétation large des termes de la loi : la CFCEE s’avère totalement inefficace pour prévenir les dérives. C’est ainsi qu’un de ses membres, médecin, a récemment démissionné, lui reprochant de n’avoir pas renvoyé devant la justice un médecin ayant euthanasié une patiente à la demande de sa famille.

Une affaire mettant en cause l’ensemble du système encadrant l’euthanasie en Belgique L’État belge manque donc de manière évidente à ses obligations découlant de la Convention alors que la CEDH a jugé que le droit à la vie « impose aux autorités le devoir de protéger les personnes vulnérables même contre des agissements par lesquels elles menacent leur propre vie » (Haas c. Suisse, § 54). Ce que décidera la Cour dans cette affaire ne sera donc pas sans conséquence car la portée de la requête Mortier dépasse largement son seul cadre: elle met en effet en cause l’ensemble du système encadrant l’euthanasie en Belgique en montrant combien il s’avère défectueux et les garde-fous illusoires. Alors que la Cour a déclaré que « l’on ne saurait sous-estimer les risques d’abus inhérents à un système facilitant l’accès au suicide assisté » (Haas c. Suisse, § 58), cette affaire confirme que ce risque est bien réel, donne un aperçu concret de telles dérives et en laisse entrevoir les conséquences à grande échelle. En effet, loin de concerner uniquement la personne qui la demande, l’euthanasie et ses modalités ont des conséquences sociales profondes et funestes : suites psychologiques sur les membres de la famille du défunt en premier lieu, mais aussi perte de confiance dans la famille en général et méfiance à l’égard des soignants, fragilisation des personnes vulnérables dont certaines sont incitées au suicide. Il serait abusif et dangereux de faire prévaloir l’autonomie d’un patient en tant que valeur éthique suprême pour justifier une pratique dommageable à la société tout entière et remettant donc en cause le bien commun.

Ne pas condamner l’État dans cette affaire reviendrait donc à pratiquer la politique de l’autruche quant aux dérives de l’euthanasie, alors que la banalisation de la mentalité euthanasique en Belgique est réelle et fait des ravages. En témoignent par exemple les cas d’euthanasie sans obtention du consentement de la personne, l’ouverture de l’euthanasie aux mineurs « dotés de capacités de discernement » sans limite d’âge en 2014, ainsi que les chiffres officiels : de 235 euthanasies pratiquées en 2003, leur nombre a augmenté rapidement d’année en année pour atteindre 2537 en 2018, ce qui représente 2 % du total annuel des décès. Dans ce contexte, notons également que trois études ont révélé que « 40 % des Belges sont pour l’arrêt des soins pour les plus de 85 ans ». Si la Cour ne fait rien, elle accomplira le roman d’anticipation publié en 1907, Le Maître de la terre où l’auteur, Robert-Hugh Benson imagine des maisons d’euthanasie, où « d’un consentement unanime, les être inutiles, les mourants, étaient délivrés de l’angoisse de vivre ; les maisons spécialement réservées à l’euthanasie [prouvaient] combien un tel affranchissement était légitime.

  en ce moment en Grande-Bretagne :
https://www.dailymail.co.uk/news/article-7457145/Tafida-Raqeebs-mother-cries-implores-daughter-dont-up.html

Canada :

À mesure que le régime canadien d’  "aide médicale à mourir" (nouvelle formulation chic pour TUER Bender et Hoche e 1921 disaient "libéralisation  du droit de mettre fin à une vie qui ne mérite pas d'être vécue", et Hitler disait "Gnadentod" - "aide" "libéralisation" "Gnade" (grace) comme c'est mignon tout ça !) prend de l’expansion, il rencontre plus de résistance. L’une des critiques les plus fortes, qui a souvent fait surface dans les médias, est que certaines personnes atteintes de maladies chroniques, dont la mort n’est pas raisonnablement prévisible, choisissent de mourir parce qu’elles sont pauvres et que les services sociaux (capitalistes !) sont inadéquats. Ils ne veulent pas mourir, mais ils sentent qu’ils n’ont pas le choix.

Les critiques disent que ces cas montrent que les gens sont forcés de choisir l’euthanasie et sont incapables de faire un choix vraiment autonome. Cependant, les critiques peuvent remonter en amont. Selon un récent sondage de Research Co, qui surveille l’opinion publique au Canada, plus d’un Canadien sur quatre autoriserait l’euthanasie pour les sans-abri (28%) et la pauvreté (27%). Ce qui est encore plus choquant, c’est que le sondage a révélé que 50% des Canadiens autoriseraient l’euthanasie pour les personnes qui n’avaient pas accès à un traitement médical et 51% pour les personnes handicapées.

Les jeunes nés après l’année 2000 sont encore plus en faveur. Dans une lettre d’opinion publiée dans le Prince George Citizen, Mario Canseco, directeur de Research Co, souligne que « Les adultes les plus jeunes du Canada sont bien en avance sur leurs homologues plus âgés pour ce qui est de croire que ces deux raisons sont suffisamment convaincantes pour qu’une personne demande l’aide médicale à mourir (60% pour une invalidité et 57% pour un traitement médical non disponible) ».

Lorsqu’on leur demande quelle est la peine appropriée pour un parent reconnu coupable d’avoir aidé un fils ou une fille en phase terminale à mourir, un Canadien sur quatre (24%) ne choisit aucune peine. Une grande majorité (73%) appuie la législation sur l’euthanasie du pays, qui a été qualifiée comme étant la plus radicale au monde. Les Canadiens sont divisés lorsqu’ils se demandent si la maladie mentale devrait justifier qu’un adulte demande l’aide médicale à mourir : 43% appuient cette idée, tandis que 45% s’y opposent. Le gouvernement fédéral a reporté à mars 2024 la décision finale relative à l’admissibilité à la maladie mentale à l’euthanasie.

Commentaire de votre serviteur. Quelle est la signification de cet engouement pour l’euthanasie ? Les Canadiens ne doivent peut-être plus supporter les longs hivers d’une rudesse parfois déroutante alors qu’ils attendent le réchauffement du climat qui ne se concrétise toujours pas. Ou bien ils perdu toute forme d’humanité. Un précédent Premier ministre japonais avait déclaré qu’il serait préférable pour la société que les « vieux » malades soient euthanasiés pour réduire les dépenses sociales du pays. Cette dérive sociétale ressemble progressivement à ce que les régimes totalitaires ont mis en place durant les années 1930 et 1940. La société ne peut pas accepter que l’euthanasie soit banalisée à moins que tout sens moral disparaisse surtout quand il s’agit de motifs économiques. De nombreuses découvertes archéologiques ont montré que les sociétés anciennes, il y a vingt à trente mille ans, prenaient soin des malades et des anciens, ils étaient inhumés décemment. Accepter cette banalisation de l’euthanasie ne pourra qu’aboutir à des excès pour des raisons économiques ou financières. Qui pourra objectivement fixer une limite pour que des malades mentaux soient euthanasiés ? Il semble que les sociétés occidentales rejoignent l’idéologie de l’époque de l’URSS mise en place par le pouvoir central pour éliminer les citoyens récalcitrants en détruisant d’abord leurs aptitudes mentales puis en les éliminant sans aucun état d’âme. Ces abus semblent se reproduire dans les pays anglo-saxons avec l’uniformisation du style de vie, le « chacun pour soi et rien pour les autres » une sorte de disparition de tout sorte de respect et d’humanité. Il est vrai que dans les villages de la campagne profonde, dans les années 1950 et j’ai connu cela quand j’étais enfant, lorsqu’un « vieux » ne trouvait plus son chemin pour aller donner à manger aux poules dans l’une ou l’autre des familles du hameau où je suis né alors sa ration de nourriture et de vin dilué avec de l’eau était progressivement réduite, une forme douce d’euthanasie qui ne disait pas son nom …

source : Jacques Henry

03/07/2023

Helicon, noble âme, nous apprend ce qu'est l'amitié

Helicon, personnage du "Caligula" de Camus, est entre autre pétri de haine envers les patriciens qui l'ont humilié du temps où il était esclave, il voue aussi un dévouement sobre mais résolu envers Caligula, il y a une admirable scène avec Cherea là-dessus.

Mais ici je veux montrer qu'un passage de son inoubliable (l'une des scènes les plus inoubliables, encore plus inoubliables que celles de "Intermezzo" de Giraudoux ou que l'infante et la Reine Morte) scène avec  Caligula au début de la pièce, est une définition ADMIRABLE , dans sa mystérieuse sobriété de ce que c'est, que ça doit être, que l'AMITIE

 

CALIGULA. — Et s’il te plaît, aide-moi désormais.

HÉLICON. — Je n’ai pas de raison de ne pas le faire, Caïus, mais je sais peu de choses, et peu de choses m’intéressent. En quoi donc puis-je t’aider ?

CALIGULA. — A l’impossible.

HÉLICON. — Je ferai pour le mieux.

 

il n'y a peut-être pas de meilleure définition

02/07/2023

celui qui a connu "l'indicible jubilation du matin" est mort, comme s'il n'avait jamais vécu et cette indicible jubilation non plus

 » l’indicible jubilation du matin « 

comme over-blog est devenu de la merde je la remet en petit une deuxième fois l'indicible jubilation du matin en petit
« L’homme n’est pas le dernier mot des choses, ce qui serait désespérant. »
(Aimé Michel)

 

Aimé Michel faisait partie de ces « hommes à la nuque raide qui refusaient de passer leur vie à faire ce que leurs contemporains et la bienséance attendaient d’eux. »

AUTRES CITATIONS D’AIMÉ MICHEL

« Et les minutes qui passent, où vont -elles ? « 

« L’idée, pourtant simple, que les limites de nos connaissances ne sont pas celles de la nature semble intolérable à l’esprit humain.

‘ »Je préfère admettre que ce qui s’est déroulé sur la Terre avec une obstination jamais démentie pendant quarante millions de siècles obéissait à une loi tout à fait banale et que ce monde sans bornes en éternelle gestation de galaxies où se font  les étoiles qui font les planètes qui font la vie, n’est rien d’autre, en définitive, qu’une machine à fabriquer de la pensée. »

« Plus un conformisme est pesant et plus est virulent l’anticorps qu’il sécrète en réaction. (hé! on commence à le voir ces temsp-ci ! …)

Ceci n’est pas de lui, mais il y adhèrerait, Capitaine Clérouin:
« Le poisson qui fait le tour de son bocal croit avoir fait le tour du monde, et les images entrevues à travers sa prison de verre seront tenues par lui pour d’absurdes hallucinations s’ils est un rationaliste, ou pour des divinités s’ils est un mystique »

 

le titre du billet est aussi une expression (si belle) de lui
 

si vous voulez vous mettre à la philosophie des sciences voici une série de vidéos : https://www.youtube.com/watch?v=NA2XOTSTs8w

30/06/2023

grillons et courtillères


podcast

www.jama.fr/boutique/fr/prise-de-vue/cd-chant-d-oiseaux-e...
Il y en a 60 plages différentes d'espèces différents enregistrée dans les jours et les nuits de lieux du monde entier, un disque d'une 1heure de bruits comme ça, que certains jours j'écoute DES HEURES DURANT TOUT LE LONG DE LA JOURNEE en bruit de fond
- si, si ! c'est très agréable, très.
Histoire peut-être (?) de faire pénétrer dans notre monde mort et aseptisé, (et encore plus depuis 2020 et la prise de pouvoir mondiale de Davos Klaus Schwab Buzyn et toute cette mafia capitaliste totalitaire !) et dans l'enfermement de mes quatre murs le monde réel, le monde vivant, un monde symphonique et profond, le monde de l'être, de la vie, et du bonheur, un monde à visage humain, ce monde plein d'odeurs et de rumeurs, c'est à dire le monde que les petits "trou-du-cul" fascistes de la France profonde ne supportent pas, et dont les "Ayatollahs" détraqués des Instances officielle ont horreur.

28/06/2023

les 3 vérités les plus importantes

à toujours garder à l'esprit, et en tirer les conséquences, et agir en conséquence !

24/06/2023

Prigogine travaille à l'amerloquisation de la langue française

oui, je sais, pas lui mais les incultes journaputes des médias français, il feraient bien de CONTROLER, vérifier, leurs listes d'anglicisme et contrôler s'ils sont bien traduits en français !!!

https://www.tf1info.fr/international/en-direct-guerre-ukr...

une définition de mots-croisés, ou - De quoi tout ce noir est le symptome ? mode noire, vêtements noirs, femmes en noir.

Dans un mots-croisés une définition m'a fait rêver : "sans pois"

la solution? UNI

eh oui autrefois les robes étaient à pois  (comme celle de la femme vue sortir du restaurant où a été tué Robert Kennedy en 68 : https://www.greffiernoir.com/l-assassinat-de-bobby-kenned... ) et donc les tissus sans pois étaient unis ! Maintenant on ne voit plus de robes à pois (tellement courantes et classiques autrefois !), et d'abords plus de robes du tout ! les femmes sont toutes habillées en noir de la tête aux pieds, comme en Iran tiens !

De quoi tout ce noir est le symptome ?

 D'une manière générale, l'histoire, la psychologie, le montrent, le noir,  s'habiller en noir, des pieds jusqu'à la tête, ça a été la couleur:

- des gens en deuil
- des curés
- des inquisiteurs
- des ascètes et de ceux qui vivent de mortifications
- des caractères introvertis
- des gens rigoristes, sévères, austères, soucieux de respectabilité, conscients et imbus de l'importance et de la dignité qu'ils détiennent et représentent
- des romantiques suicidaires et des désespérés chroniques et morbides
- des gens qui aiment la rigueur, le sérieux, qui abhorrent la fantaisie, la liberté, qui sont conformistes
- des veuves
- des policiers du genre Gestapo ou KGB
- des vieux catholiques constipés et fascisants
- des Ayatollahs
- des croque-morts
- des maîtres d'hotel, laquais, serveurs, qu'une société réduit à l'état d'objets utilitaires et avec une obligation de décorum, de rigueur et, surtout, de distance

Alors pourquoi les gens de maintenant, et surtout, de manière systématique, les femmes de maintenant, s'habillent tous et surtout toutes tout en noir? De quoi témoigne cette invasion du noir?
Je vous laisse choisir.
 
Dans les années 50 et 60, ni 70 d'ailleurs ! encore moins,  jamais une femme ne se serait habillée en noir ! à part les veuves, et les vieilles bigotes (les dernières sont mortes dans les années 60.